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2 participants

Valentine — sorry, i just know plants

Sam 14 Avr 2018 - 16:33


Valentine Valérie Jamestell me more about you

prénom(s) : Valentine Valérie
nom : James
date de naissance : 9 janvier 1993
âge : 28 ans, dont cinq ans de survie qui en paraisse vingt.

ville de naissance : Aix-en-Provence, France
métier : Horticultrice
groupe : The Remnants, depuis 2016

avatar : Giza Lagarce

what i am

qualites
Franche
Solaire
Expressive
Astucieuse
Observatrice
defaults
Antipathique
Rancunière
Calculatrice
Arrogante
Insolente
Equipement :
Pour ce qu'il y a dans son sac ou dans ses poches, rien de bien impressionnant, mais il y avait quelque chose quand même qui portait une petite note d'espoir, même si elle vous dira qu'il s'agit d'une simple déformation professionnelle. De tous les fruits, de tous les légumes, de toutes les plantes qu'elle a croisé, elle en a gardé les graines ou les pépins. Elle sait bien qu'elle ne fera pas grandir un pommier demain, mais elle sait y faire avec les plantes. Il s'agit d'une petite boite, que l'on jurerait simplement remplie de mouchoir, mais non. Pour le reste elle porte sa bague de fiançailles autour de son cou, le couteau de chasse que son père lui a donné avant qu'ils ne soient séparés, des pétards comme ceux que les enfants utilisent. Sa vie résume à un sac à dos désormais, quelques vêtements de rechanges, un manteau d'hiver, une carte, une boussole, des allumettes et le paquet de cigarettes de son père, et une couverture, faîte par sa grand mère maternelle, pour affronter les nuits plus fraîches,  ainsi qu'un 9mm qui appartenait à son père dont elle a appris à se servir seulement depuis son arrivée chez les Remnants, qu'il lui a donné dès qu'ils ont prit la route tous les deux, ce n'est pas Calimity Jane, mais disons qu'elle apprend à bien se débrouiller. Sa technique reste encore à perfectionner.
     
Details physiques :

Valentine est consciente de son apparence physique. Elle n'est pas dupe au point de croire qu'on la trouve repoussante. Du haut de son mètre soixante douze et ses désormais cinquante et un kilos tous mouillés, certains pourrait penser qu'une carrière en rapport avec son physique aurait pu être possible. Malheureusement, il était obligatoire d'avoir de la conversation sans intérêt et c'était bien le genre de choses dont elle est incapable. La jeune femme est une grande brune à l'air mutin. Avant l'apocalypse, la jeune femme avait plus de formes, plus ferme, si l'on peut dire, les joues plus rondes, le visage moins sec, et les côtes moins apparentes. Ce qui est sur c'est que les deux ans de survie l'ont attaquée physiquement. Dans ses paumes on remarquera des entailles profondes, qui l'ont handicapée longtemps, dont les cicatrices les plus probantes sont sur le dos de ses deux mains, point de sortie des lames qui l'ont blessée. Des blessures qui prouve qu'elle n'avait jamais eu recours à la violence ou la defense. C'est le fruit d'une houleuse altercation avec un étranger croisé par hasard avec son père, quand celui ci n'était pas au tableau des personnes disparues. Il n'est pas rare de la voir se frotter les mains, comme pour se soulager d'un douleur fantôme. Elle n'a pas de tatouages, ni de piercings, seulement les cicatrices de la survies, les quelques bleus qui jaunissent encore.

Elle n'a jamais été du côté des gens musclés ou qui aimait faire du sport à outrance, ou qui allait à la salle pour pousser de la fonte dans elle ne sait quel but. Pourtant, si elle pouvait entretenir un physique avantageux c'était grâce à la course, c'était peut être le seul sport qu'elle estimait comme acceptable et qui ne nécessitait pas la présence d'une personne à partir d'un certain niveau d'endurance. Alors elle sait courir, longtemps. Valentine n'est pas de faible constitution, mais morphologiquement, elle n'a pas grand chose à perdre si ce n'est le peu de masse musculaire, et le peu de seins et de fesses qu'elle avait réussi à gagner. Si dans les premiers temps, la faim n'avait pas réellement d'effet sur elle, elle s'est vite rendue compte du contraire quand elle faisait son inspection quotidienne pour des morsures ou des mauvaises coupures qui pourraient s'infecter, ou l'infecter. C'est une fille au goût vestimentaire simple, mais a qui tout va ridiculement bien. Mais son uniforme est celui du tee-shirt, et du jean avec une paire de veilles doc martens de laquelle dépasse bien souvent des chaussettes d'hiver. Ou des converses pour l'été. Dans sa précédente elle avait le style bohème, les longues robes, les jeans un peu larges, et les vestes travaillés de perles ou de broderies. Elle portait les robes à bretelles sur les balcons de sa maison dans le sud en attendant qu'il fasse réellement froid à la fenêtre.

Psychologie

Dire que Valentine est douée pour les relations sociales serait faire une mauvaise analyse de sa personnalité. C'est surement pour cela qu'elle était douée pour les plantes qui elles ne demandent pas d'avoir un diplôme en ce qui concerne la conversation réthorique qui semblait obligatoire entre collègues. Ce n'est pas vraiment qu'elle n'aime pas les gens au contraire, c'est qu'elle ne voit pas aucun intérêt à faire des ronds de jambes, et sourire quand on en pas la moindre envie. Sa franchise n'a pas toujours été une qualité, même si elle estime que c'en ai toujours une. Foncièrement incapable de mentir correctement, ses expressions se lisent beaucoup trop facilement sur son visage. Une expressivité plutôt déroutante quand on réfléchit au vrai problème de son caractère.

De nature renfermée, elle n'en est pas timide. Elle n'a que très rarement l'initiative d'approcher quelqu'un, jamais pas peur, et toujours parce qu'elle n'en voit pas l'intérêt. Valentine se placera plutôt en position d'observatrice, ce qui en déranger plus d'un. Elle n'est pas avare de fulgurances insolentes, d'attitudes arrogantes, de petits gestes nonchalants qui gardent parfois la poésie de jours sans morts à ses trousses. Encore faut réussir à l'attraper pour commencer une conversation sans qu'elle n'envoie balader sans chercher d'excuses forcément polies.  Sa franchise a quelque chose de désarçonnant, tant elle semble incapable de mentir, trop expressive, elle se fait trahir par son propre visage, elle a apprit à poser cartes sur table, histoire de ne jamais se retrouver dans le genre d'histoire qui lui demanderait beaucoup trop d'énergie. Elle doit sa survie à sa patience et son astuce, et quelques fulgurances calculatrice, il faut être honnête.

Douée pour combiner des plans, et les mettre en actions, si elle n'est pas fine stratège, c'est une bonne calculatrice qui n'a pas sa langue dans sa poche. C'est une jeune femme intelligente, qui n'a pas pris le partie de foncer dans le tas, ou de partir avec plus que nécessaire. Elle a su faire des choix judicieux, et d'habileté en ce qui concerne les choix de routes, les heures de départ. Elle n'est pas forte physiquement alors elle contrebalance, pas d'énorme muscles à pouvoir montrer à travers de débardeur trop petit, et elle n'a pour elle que l'endurance physique d'une marathonienne. Ce qui en théorie ne sert à rien, mais chargée correctement, c'est ce qui lui a valu de pouvoir distancer quelques cadavres à pieds. Aussi, et étonnement, elle a hérité de ce côté solaire que possédait sa mère. Elle ne sait pas vraiment ce qui peut attirer les gens à elle, elle n'est pas avare d'expression, mais elle n'a pas la générosité que pourrait avoir quelqu'un de solaire. Mais, il n'est pas rare que les gens se surprenne a simplement la regarder travailler.

Si une vie paisible avait été son quotidien, ses défaut se seraient surement estompés avec le temps. Mais c'est bien le contraire qui s'est produit. Valentine est une jeune femme à l'esprit fin, aiguisé comme une lame, mais qui vit avec le mauvais défaut de la rancune. La jeune femme n'a pas le pardon facile, et n'oublie jamais. Ça n'a rien de personnel d'ailleurs, c'est un défaut dont sa famille a été victime, une rancune engendre parfois une vengeance. Valentine n'est pas un esprit vengeur, mais gare à celui qui lui ferait du mal.




Story of survival


Elle a grandit dans la simplicité des paysages de Provence. Elle y vivait avec sa mère et son beau-père, un homme qu'elle avait accepté comme son père, quand elle avait eu sept ou huit ans. L'histoire de sa naissance n'a rien d'extraordinaire, pourtant sa mère l'a racontait comme une incroyable aventure de jeunesse, alors que la réalité était bien différente, ou tout du moins beaucoup moins féérique qu'elle ne voulait bien le faire croire. Valentine était née d'une relation entre étudiants, sa mère était une étudiante française partie à la recherche dont ne se sait pas bien quoi, et son père lui .. un étudiant américain populaire, du genre de ce qu'on voit dans les mauvaises sitcom, ou les séries pour adolescentes. Le genre d'histoire qui semble épique pendant les premières années, jusqu'à ce que l'on se rendent compte qu'à dix neuf avoir un enfant n'était pas la priorité numéro une. Après trois ans d'amour adolescent accompagné de cris d'enfant et certainement de quelques caprices, la relation s'est arrêtée, retour en France pour elle, et fin de relation avec sa fille pendant un certain moment pour lui. Si la vie de Valentine a commencé aux États Unis, il est certain qu'elle n' a pas continué plus longtemps que nécessaire après la séparation de ses parents.

C'est dans les terres provençales où il fait bon vivre entre la lavande et les vignes que la jeune Valentine a commencé à créer son monde. Sa mère s'est mariée quatre ans plus tard avec un jeune viticulteur, et de là a commencé la vraie vie comme sa mère lui disait souvent en parlant de cette époque. Valentine héritera de ce côté solaire de sa mère, qui attire les gens autour d'elle, sans jamais vraiment comprendre pourquoi. Pour sa mère c'était compréhensible, mais Valentine n'avait jamais été aussi généreuse et brillante comme sa mère. Non pas qu'elle fut une enfant terrible, mais la jeune fille qui n'avait pas encore dix ans, passait plus de temps entre les arbustes à manger du raisin plutôt qu'à apprendre la socialisation considérée comme indispensable. Les années passent entre les heures à l'école et les heures dehors, qu'il pleuve ou qu'il vente d'ailleurs.

Elle devait avoir onze ou douze ans, quand son père pour la première fois revient de sa vie. Celui ci s'est découvert stérile depuis un traitement, désormais, Valentine était son seul enfant. La conversation au téléphone est houleuse, Valentine comprend ce qu'il s'y passe. Les premières années passées aux États Unis, ont laissé une véritable trace l'apprentissage de l'anglais, beaucoup plus facile et beaucoup plus naturel, pourtant, malgré ses origines, il n'est pas rare d'entendre de temps en temps, un petit accent français qui pointe le bout de son nez. Sa mère s'emporte à plusieurs reprise refusant catégoriquement. Six ans que le père de la petite ne s'était pas manifesté. Et voilà qu'il exigeait de la voir, et qu'il était son père, son vrai père. La conversation est longue, sa mère fait les cent pas, en utilisant de grand mots, de grandes expressions et des grands gestes. Un compromis est trouvé, s'il veut voir sa fille, il devra venir en France. Il est hors de question pour la mère de Valentine de laisser sa fille partir seule aux États Unis.

Les années passent, Valentine trouve une voie qui semble lui coller à la peau, elle apprendra la fonctionnement des plantes, et leurs développement. Et elle était douée, très douée, un petit génie même. Mais pour se faire, elle devra quitter ses terres sauvages pour trouve le bitume froid et le temps gris de Paris, où il n'y a ni champs, ni point d'eau claire. Simplement des routes et des immeubles à perte de vue, elle déteste cette ville. Elle n'y voit que le gris du pot d'échappement, et les gens toujours pressés, toujours certains d'avoir quelque chose de très important à faire. Valentine vit mal les premiers mois dans la capitale. Elle n'y trouve pas sa place, et se retrouve dans un espace exiguë, dont la seule fenêtre donne sur des toits. Mais au bout de quelques mois, les choses s'apaisent, et les habitudes se prennent. Guidée par quelques amis qu'elle a réussi à se faire, Valentine connait les premières expériences de la vie de jeunes étudiantes dans la capitale française. Elle paye sa vie quotidienne en devenant modèle photo, mais elle ne cherchera pas une carrière, et n'aspire qu'à une chose retourner dans sa Provence natale pour pouvoir y travailler non loin du domaine viticole et des vignes familiales que tiennent son beau père et sa mère. Quand elle obtient son diplôme, elle ne reste qu'un an de plus à Paris et repart trouver un travail dans le Sud, elle en avait assez de la vie parisienne.

C'est à son retour dans le Sud, qu'elle vivra sa première vraie histoire d'amour, loin des amourettes étudiantes qui ont l'insouciance de l'alcool et de la jeunesse, qui sentent un peu l'alcool, un peu le tabac et un peu le parfum. Il s'appelait Pierre, il était grand, vigoureux, rassurant, il était venu travaillé dans le sud pour devenir chef cuisinier. Valentine travaillaient en pépinière la journée, et vivait la belle vie le soir, sur les rochers des gorges qui font la beauté des pays du Sud.

Ils se sont tellement aimé qu'ils se sont fiancés au bout de trois ans de relation. Tout était parfait, trop parfait surement. Ils devaient se marier, avant que tout ça bascule. Et vivre heureux pour toujours. C'était une banalité affligeante, et elle aimait ça.  Valentine n'a pas d'histoire tragique, simplement des parents séparés, à qui on ne peut pas en vouloir. Elle n'a pas d'histoire, juste une vie simple, avec les vagues qu'elles méritent, mais sans jamais chavirer dans le chaos. Il n'y a pas de drames, il n'y a pas d'histoires tragiques. Valentine a grandit loin des trivialités d'une vie matérielle. Pour que tous les membres de sa famille puisse assister à son mariage, même son père qu'elle voit rarement, elle décide de faire le voyage jusqu'au États Unis. Son père l'y attends pour passer un moment un peu gênant, pour ensuite faire le voyage retour et pouvoir l'accompagner à l'autel.

Rien ne se passera comme prévu, comme on peut l'imaginer.
Elle aurait pourtant fait, une bien belle mariée. Peut être même une bonne mère.


« septembre 2015 Je suis arrivée aux États Unis au début du mois de septembre, ma mission était simple, il me fallait passer un peu de temps avec ma famille, et ensuite ramener mon père en France pour qu'il assiste au Mariage. C'était un voyage de plaisance, avec des obligations familiales. Si avec de la retrospective, on me demande comment était la situation en France, la seule chose qui me viendrait à l'esprit, c'était que j'étais tellement bourrée d'amour et de bonheur, que voir des agressions et des morts dévorer les vivants devenait invisibles. Sinon, pourquoi serait-ce partie ? Je n'aurais jamais laissé mon fiancé, et ma famille derrière moi. Les premiers jours de l'épidémie, il n'y a d'informations que celle que l'on veut bien nous donner. Et l'inquiétude ne montre qu'au bout de quelques jours, quand internet prends le relai du média. Car sinon, comment y croire ? C'est contre tout ce que l'on connait. Comment y croire ? Il fallait le voir pour le croire n'est ce pas ? Il fallait les voir se relever après avoir été criblé de balles. C'était la chose la plus surréelle qui m'était donné de voir.

octobre 2015 Comment on me demande comment j'ai atterri ici, aux États Unis, de manière générale, la seule chose que je puisse répondre c'est :  parce que mon père est américain. Ma vie n'est pas ici. Mon coeur n'est pas ici. Seule, cette toute petite fraction biologique qu'est mon père m'a enfermée dans ce pays qui n'est pas le mien où je ne connaissais et connais personne. Je n'ai pas d'amis aux États Unis, je n'ai que de minuscules racines d'un tout petit arbuste, malgré la taille impressionnante de mon père. J'ai été élevée en France, alors, ces deux années aux États Unis, avec une simple carte et une boussole comme seuls acolytes ont commencé comme un véritable enfer. Pour moi, toute cette histoire vraiment a commencé à l'aéroport de Portland dans l'Oregon, pas loin d'ici.. où je devais prendre un vol  jusqu'à Seattle et d'atterrir à Paris, et rentrer chez moi en France. Comme vous avez pu le constater, je n'ai jamais réussi à prendre ce vol.

L'annonce des annulations de vols tombent, comme un couperet, une sentence. Nos billets n'e nous ferait pas quitter les États Unis.  La situation étaient déjà bien difficile, mon père avait insisté pourtant pour que nous évitions l'aéroport et toutes les zones à grosses densités de population en panique, mais aveugle et déterminée, s'il ne m'accompagnait pas je le menaçais d'y aller seule. Il céda, mais m'embarqua de force lorsque l'annulation des vols fut officielle. Toute cette histoire était difficile à gérer pour moi. Mon téléphone ne passait plus, coupée du monde, coupée de mon monde, je devais me résoudre à pour l'instant ne plus entendre parler d'eux pour un long moment. Nous rentrons à Hillsboro avec nos valises, et moi, mon désarroi. Et les jours passaient, avec lui et ses armes à feu, à essayer de me rassurer, alors que je voyais bien la panique dans son visage. Je n'ai jamais connu la peur pour ma vie avant tout ce bordel. Je n'avais même jamais vu de cadavre, comprenez que je vivais une vie tranquille et paisible d'horticultrice en France, je ne suis ni militaire, ni policière, ni médecin légiste, je ne connais que les plantes. Au bout de quelques jours, la télévision a fini par rendre l'âme et laissé place à un message unique, tout comme la radio et tout comme les différents supports de médias américains. C'était la fin du monde, et ça semblait prendre des airs de mauvais films obscurs que personne ne connait. Et encore ... personne n'avait jamais un phénomène pareil. Et même le mot phénomène me semble comme un euphémisme. Pendant un moment, je pensais que j'étais folle, et que tot ceci n'était qu'une vaste machinerie pour faire perdre l'esprit. Ma première rencontre avec l'un d'eux .. allait vite me remettre les idées aux claires et en place.

novembre 2016 L'apocalypse aura réussi une chose celle de me rapprocher de mon père. Étrange comme l'adversité peut éloigner ou rapprocher n'est ce pas ? Je n'ai aucunes nouvelles de personne en France, ne pas y penser est facile quand il faut survivre tous les jours. Hillsboro n'a jamais été aussi silencieuse. Ce silence n'a rien d'apaisant, ou de même de rassurant, au contraire, il fait que le moindre bruit devient une sentence de condamnation à mort. Cette chose, ce virus.. il a quelque chose de vicieux. Dans une guerre, les soldats tués ne se relèvent, les membres décédés ne reviennent pas pour hanter leur proches, ce virus, cette chose rend tout bien plus difficile. Je ne connaissais pas le froid. Le vrai. Je n'avais jamais été victime de neige dans les quantités que j'ai pu voir, et les températures glaciales. Je suis d'une fille du sud de la France, je ne connais pas ce genre de temps. Je n'aurais jamais survécu ses vagues glaciales si ça n'avait pas été pour mon père. Notre plan pour quitter Hillsboro prenait du temps, mais vous étions patient et méthodique, l'un comme l'autre. Nous étions tous les deux conscients que nous précipiter ne ferait que nous mettre en danger. Il n'était pas rare encore, d'entendre des hurlements de survivants se faire dévorer, croyant que partir de nuit était une meilleure option. Nous avons attendu, chaque jour nous siphonnions les voitures aux alentours, pour remplir son pick up et prendre la route vers la côte. Mon père semblait certain que la côte ne pouvait être qu'une bonne idée. Nous quitterons la ville d'Hillsboro deux mois après nous être barricadés chez mon paternel. Les messages qui désormais passent en boucle sur les ondes, deviennent notre musique d'ambiance à défaut du rock que mon père semble particulièrement apprécié.

décembre 2016 Nous devions nous arrêter pour faire le plein, malheureusement, nous ne vivons pas encore à l'époque des voitures autonomes qui marchent à la lumière solaire. Pourquoi, je vous parle de ce plein en particulier ? Il est lié à ma première véritable rencontre avec l'un d'eux. Jusque là, c'était mon père qui s'en occupait. Je n'arrivais pas encore à appréhender leur ... "non-existence". Il n'était pas plus personne sauf un bout de peau qui a faim, mais qui n'a jamais froid, qui n'a jamais soif, qui n'est jamais fatigué. Après plusieurs heures de routes à regarder les cartes dans tous les sens, nous dégourdir les jambes semblaient être de rigueur. C'est à ce moment qu'il est arrivé, mon père avait les mains pleines, et moi le couteau en main. Pendant une demie minute, on le voit arriver, lent, affamé, le visage sans émotions, les yeux vides. Ça n'a rien de personnel, ils ne vous connaissent pas, ils ne vous voient que comme un énorme bout de steak tartare. L'odeur .. on oublie de parler de l'odeur.. Les tuer donne une détermination, et aucune hésitation. C'est l'hésitation qui fait mourir. Je suppose que c'est le premier le plus dur, il remet en cause son humanité et toute son éducation, personnellement je n'ai pas été élevée pour tuer, ou pour planter un couteau assez profond dans l'oreille pour tuer le cerveau. Après la première, l'entreprise n'était pas plus facile, mais trop obligatoire pour notre survie, que mon propre confort personnel passait au dernier plan.

janvier 2016 Notre survie dépendait entièrement du pick up. Il n'y a rien de superficiel, mais bien ce qui nous semblait nécessaire à une survie au moins sur le court terme. Mon père semblait bloquer dans son idée de côte, il devait qu'il y avait quelque chose la bas, alors c'est la route vers le Nord que nous prenons. Ce qui devait prendre trois heures, nous prendra quasiment six mois, à force de détours et de retours, de pauses et que sais-je encore... Les routes impraticables, et si elles l'étaient, nous pouvions être surs de nous retrouvé face à un essaim d'horreurs. Nous devions nous rendre à l'évidence, rien, plus rien ne serait plus jamais pareil. Le sommeil commençait à manquer. Les râles de morts ne s'arrêtaient jamais. C'était comme une longue et interminable symphonie lugubre, le silence entre coupé de pas irréguliers de ces silhouettes qui prenaient des allures de terreurs nocturnes une fois la nuit tombée. Impossible de passer par les routes, et malgré notre provision en essence, nous devions nous rendre à l'évidence, nous n'allions pas y arriver avec ce que nous avions même avec toute la volonté du monde. Il faudra abandonner la voiture, il deviendra  impossible de continuer avec celle ci. Ma plus grande peur était d'être à pied, nous ne l'avons pas été pendant longtemps mais assez pour que cela reste comme une expérience que j'espère ne jamais avoir à revivre.

février 2016 Nous devions nous arrêter. Une mauvaise idée. Les temps sont rudes aussi bien sur les corps que sur les esprits. Nous devions nous arrêter. Une mauvaise idée. Les temps sont rudes aussi bien sur les corps que sur les esprits.

J'attendais dans la voiture, le moteur prêt à partir comme d'habitude, le pied sur l'accélérateur à attendre que mon père fasse le tour des alentours. Je me souviens de l'effroi et de la peur que j'ai ressenti, tout s'est passé très vite. La portière s'est ouverte sur un homme, sonnée d'un coup de poing assassin, qui m'a sortie de force de la voiture en me menaçant d'un pic à glace, avant de se rendre compte que j'étais à son gout. En essayant de m'échapper, je me suis faite littéralement clouée au sol, comme un les papillons que l'on punaise sur des plaques en bois. Mes deux mains l'une sur l'autre, clouée par le même couteau, l'impuissance totale de l'insecte a qui on aurait coupé les ailes. Mon père est arrivée juste à temps alerté par mes hurlements. Je me souviens presque m'étouffer entre mes larmes et mes cris, le gout de sang dans la bouche, la douleur.. Tout ce dont je me souviens après c'est d'avoir été recouverte du sang du type, et mon père qui retire le pic à une vitesse folle, avant de m'attraper, de me jeter dans la voiture et de démarrer. Les cris, les hurlements avaient attirés une autre forme de menace, et rester plus longtemps aurait été catastrophique. Nous ne sommes arrêtés plusieurs kilomètres plus loin, et mon père a noyé mes mains d'alcool avant de les enrouler dans un bandage propre. Autant dire ... la situation n'était pas ... optimal. Le silence s'est installé dans la voiture.. Terminé l'esprit road trip de l'horreur pour moi.

mars 2016 Nous avons fait la rencontre d'un groupe de personnes, dont un médecin qui a inspecté l'état de mes mains. La cicatrisation est lente, et je m'affaiblis de jour en jour. Mon père se rationne plus que de raison, il devient urgent de trouver une stabilité, ne serait-ce pour que je suis puisse laisser cicatriser et me reposer. Je n'aime pas parler de cette période, après tout, j'ai été séparée du seul repère que j'avais à ce moment là. Un groupe de huit est plus encombrant qu'un duo. Plus de logistique, plus de bruits parasites, mais nous avions eu la chance d'avoir été par ce docteur, alors nous avons fait la route avec sa famille. Ils avaient entendu parlé d'un groupe qui s'était formé sur Bainbridge Island disait il.. Étant donné que je n'y connais rien en matière de géographie américaine, ça semblait parler à tout le monde sauf à moi. De toute manière, la parole n'avait pas été une grande passion depuis ma tentative de viol. Mon père m'avait fait promettre de continuer peu importe ce qui pouvait arriver. Nous devions traverser le pont, et avancer. C'est tout ce qu'il fallait, mais quelque chose à déconner, ce n'était même pas une vraie erreur, c'était simplement de la malchance, être là au mauvais moment au mauvais endroit. Un large groupe de rôdeurs nous ont pris en tenaille, mon père ne prenant que son courage, me forcera un chemin, avant de me hurler de continuer, de ne pas me retourner, et de ne faire que courir. Je ne l'ai pas vu mourir. Je ne l'ai pas entendu hurler. Je ne sais pas ce qui s'est passé sur ce foutu pont, tout ce que je sais, c'est que j'ai couru en restant mes larmes, et en perdant la dernière famille qui me restait. Et la seule que j'avais ici.

chez les remnants Mon arrivée chez les Remnants n'aura pas été de tout repos. Mais je me souviens être frigorifiée, assoiffée, et à la limite de mes capacités physiques en arrivant au premier point de gardes. Je n'ai que peu de souvenirs de mon arrivée, déboussolée, et baragouinant des phrases mêlant anglais et français, ils ont surement se dire que j'étais folle à mon arrivée. Je suis retournée sur le pont plusieurs fois, en un an j'ai fait le tour de l'île, en me disant que peut être il pourrait être quelque part, des mois j'ai passé à chercher, à barrer d'une croix chaque endroit où il pourrait être mais rien. Rien du tout.  J'ai continuer ma vie et ma survie chez les Remnants, d'un point vue logique, c'était la meilleure option, et la plus stable. En octobre 2016, certains ont eu leur première contact avec les rôdeurs, moi qui n'était pas une experte dans ce domaine là, était partagé entre jalousie et frustration. C'est en juillet 2017 que mon espoir à atteint son pic, et l'espoir est un connard de la pire espèce. J'avais insisté pour suivre l'expédition jusqu'à Seattle, avec l'idée complètement abruti que mon père pourrait faire partie de ce groupe de survivants. Un espoir très vite réduit en cendre, au même titre que le camp. J'ai aussi compris à ce moment, l'impitoyable politique des Remnants qui ferait tout pour survivre. Et ça m'allait, désormais.

Pour ce qui est de l'instabilité "politique" du groupe, disons qu'il vaut mieux donner les reines à une autre personne qu'un fou furieux qui retourne son arme contre lui et sa famille. Comme je l'ai dit, l'apocalypse est rude sur les corps, mais surtout sur les esprits.

Aujourd'hui J'ai perdu espoir d'avoir un jour un contact de ma famille, ou de mon père que je n'ai pas revu depuis. Impossible de savoir où il se cache, peut être est-il simplement mort. Je me suis convaincue qu'il est mort, c'est plus facile de cette manière. Tout le monde est certainement mort. Je ne vis pas avec de l'espoir. Je suppose qu'il vaut mieux préférer les surprises heureuses. En attendant, je m'occupe. J'observe et ne me socialise qu'en cas d'urgence. Je me demande même si tout le monde m'a déjà adressé la parole une fois... La situation s'est un peu envenimée ces derniers temps, mais vous auriez tort de me demander si j'y est pris part. Non, je fais pousser des plantes, des légumes et des fruits du mieux que je peux, et je dirais .. que c'est déjà pas mal, non ? »


Depuis un certain temps maintenant, Valentine se lève aux premières heures du jour prenant ses fonctions de responsables de l’autosuffisance agricole des Remnants. Elle profite du fait de se réveiller plus tôt pour se concentrer sur ses propres plantes et son propre jardin chez elle. Elle y passe de quelques minutes à une heure en buvant un café, vérifiant bien que ses plants personnels ne subissent l’affreux affre de la négligence. Une journée typique s’enchaîne donc par faire le chemin de chez elle jusqu’aux plantations où elle commence par faire le programme du jour : ce qu’il faut récolter, stocker, ce qu’il semer, et toutes ces tâches liées au bon déroulement des cultures et l’efficacité des équipes de volontaires présents sur place. Valentine veille souvent sur les ruches, n’étant pas apicultrice de formation, elle vécu bon nombre de piqûres bien désagréable jusqu’à arriver au point où elle s’en occupe convenablement. L’horticultrice souhaiterait varier les productions, surtout l’aspect plus thérapeutique des plantes, même si la situation actuelle ne lui permet pas d’avouer du temps à ce genre de projet.

L’extension des terres agricoles à rajouté du pain sur la place de la jeune française, devant désormais faire au minimum un aller retours par jours vers les terres dont la priorité a été mise sur des récoltes massives : céréales, légumineuses et courges qui pousse désormais non loin du murs d’enceinte. Tout au long de la journée, Valentine se charge aussi des stocks et de la distribution de rations. Des rations qui sont ensuite transmise à l’intendance avec qui elle coopère. Le travail de Valentine au sein du campement s’organise aussi autour des autres pôles d’activités comme les expéditions durant lesquels il est parfois nécessaire pour elle se participer afin d’obtenir de nouvelles semences ou du matériels agricoles adéquates.


time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : Saucisse
• Âge irl : 28 ans
• Présence : 4/7
• Personnage : Inventé [X] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? par hasard les frères
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? Le contexte
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [X] (c'est ok)
• Crédits (avatar et gifs) avatar : saiphodas // gif : bury

• Code du règlement DEJAGALERÉYATROISANS.

fiche (c) langouste.
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Casier judiciaire
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Re: Valentine — sorry, i just know plants

Sam 14 Avr 2018 - 16:35

Bienvenue à toi Valentine Smile (j'adore ce choix de prénom, je dois le souligner !)
Invité
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Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

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Re: Valentine — sorry, i just know plants

Sam 14 Avr 2018 - 17:51



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue Valentine !

Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous envoyer un MP Wink Bon courage pour ta fiche !
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Re: Valentine — sorry, i just know plants

Sam 14 Avr 2018 - 19:37

Bienvenue ici et bon courage pour trouver ton groupe et finir ta fiche ^^
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Re: Valentine — sorry, i just know plants

Sam 14 Avr 2018 - 19:39

Bienvenuuuuuue!





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Casey Maverick-Summer
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Re: Valentine — sorry, i just know plants

Sam 14 Avr 2018 - 21:28

Bienvenue !

Bon courage pour la rédaction de ta fiche o/
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Re: Valentine — sorry, i just know plants

Sam 14 Avr 2018 - 23:03

Bienvenue Valentine ! Wink



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Re: Valentine — sorry, i just know plants

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