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Let's bring some fuel for our people
Lun 23 Avr 2018 - 1:29
La survie était une question vitale depuis l'aube de l'humanité car sans cet instinct qui caractérisait tout être vivant doué de conscience, aucune autre vie intelligente ne se serait développée sur notre planète. Cet instinct de survie faisait partie intégrante de l'humain et aujourd'hui, c'était ce qui dictait en tout premier notre vie avec les zacks qui avaient maintenant pris la place d'espèce dominante sur Terre, si du moins l'on pouvait parler d'une "espèce" à proprement parler. Cet instinct de survie menait à des idées, ces idées menaient à la construction de plans pour assurer la survie, ces plans menaient à des prises de décisions et les décisions menaient à des actes.
La réunion improvisée de la veille avec Phelbs s'était déroulée sans accroc, du moins autant que faire se pouvait dans le bureau de celle que je considérai comme la plus grosse légume de Fort Ward. Ela était surtout là pour incarner visuellement les ambitions et les projets de l'avocate et je supposai donc qu'elle n'avait qu'un pouvoir de décision limité. Soi-disant qu'il y avait un autre type qui dirigeait aussi le camp et que c'était un scientifique mais à part Sacha, je ne connaissais personne de ce pôle pourtant stratégique de notre communauté. Le scientifique en chef m'était donc parfaitement inconnu et pour certains d'entre nous parmi les militaires, ce troisième dirigeant tenait plus du mythe qu'autre chose et puis nous avions déjà une hiérarchie établie en les personnes de la colonelle Winslet et de la cheffe de la sécurité Phelbs. Ceci étant posé, il ne serait aujourd'hui nullement question de décider sur quel dirigeant taper ou cibler mais plutôt d'aller accomplir au moins la volonté de l'un d'entre eux. Phelbs m'avait chargé de récolter du carburant en grande quantité, le genre qui pourrait être utile en cas d'opération sur un autre camp ou de faire des voyages plus longs que dans la simple banlieue de Seattle. Un plan ourdi afin d'assurer la continuité des opérations requises pour notre groupe et comme par le passé sous les Marines, j'allais être la putain d'exécutrice de ce plan, à y aller de mes propres décisions. Il fallait maintenant briefer ceux qui allaient se pointer, notamment parmi les civils pour venir nous épauler sur cet coup.
La veille j'avais convié Stanley, l'autre membre extérieur à mon unité qui nous rejoindrait, j'avais ordonné qu'un de mes hommes aille le prévenir du briefing. Il me promit via mon messager temporaire qu'il sera là à l'heure et j'avais considéré l'affaire comme réglée. Du côté de mon unité, cinq Marines sur les douze survivants de mon peloton allaient m'accompagner, sélectionnés parmi ma troupe comme étant ceux que je considérai les plus aptes pour le moment à pouvoir encaisser une éventuelle bataille contre les zacks et les bandits mais aussi parmi les meilleurs tireurs de ma troupe. Le matin même, tout le monde affecté à cette mission se prépara et sur autorisation de Donovan, l'accès à l'armurerie nous était ouvert, chacun de mes soldats prit fusil d'assaut, arme de poing et munitions. Rompus à des années d'entraînement et de réaction en situation de combat ou critique, la petite escouade de Marines fut prête en moins de cinq minutes. En moins de trois cents secondes, chacun d'entre nous était armé, prêt à partir, armes bien en vue et munitions harnachées à portée de main. L'équipement radio, distribué à chaque soldat et étant la norme au sein de l'armée depuis des années avait été restauré et opérationnel. La radio faisant en effet partie de l'équipement du soldat et comme nous étions arrivés ici avec notre paquetage complet, notre radio reliée à un micro-casque fonctionnait pleinement. Bien entendu, c'était une radio propre à notre unité mais je les fis basculer sur la même fréquence que le talkie dont serait doté Stanley.
J'avais donné rendez-vous à Stanley à 09:30 au Hum-Vee réquisitionné pour la mission en précisant que nous serions près de la sortie comme il était de coutume pour une expédition imminente. En compagnie du véhicule militaire armé d'une arme automatique sur le toit et qui servirait de poste de commandement mobile, deux camions militaires remplis de bidons d'essence vide à remplir nous accompagnaient, la quantité de récipients finement calculés selon les ordres de Phelbs et sous ma supervision ainsi que celle d'un de mes sergents. En gros, mon sergent et l'un des membres du personnel occupé à l'entretien des véhicules et un autre détaché aux vivres s'étaient chargés d'établir des recommandations selon le matériel dont nous disposions et il ne nous restait plus qu'à remplir les bidons. Attendant l'arrivée des deux autres camions, je dépliai une carte sur le capot du Hum-Vee sous les yeux des mes hommes, une carte de l'Etat de Washington dont le coin autour de Seattle uniquement était déplié. Les deux camions venaient à peine de se garer que la chinoise se pointa en avance au lieu de rendez-vous. Déjà casquée comme mes hommes et le micro du casque devant ma bouche, j'examinai la carte annotée par nos déplacements et les obstacles mais tout en gardant un œil sur mes soldats.
Adams, bouge ton gros cul, fais de la place bordel. Tiens va me charger la 50 sur le Hum-Vee, ça t'occupera un peu. Laflamme, les munitions, rapport dans cinq minutes.
Des yeux, je commençai à examiner la carte en auscultant du regard la zone que l'on allait explorer pour trouver du carburant. Dans mon oreille, j'entendis ma radio qui grésillait un peu et je l'éteignis d'un geste négligent de la main. J'eus un regard sur mes hommes avant de dériver sur la Browning juchée sur le Hum-Vee. Le soldat nommé Adams y avait pris place et vérifiait le chargement en munitions. Quelques secondes plus tard, Stanley arriva, en train de régler son talkie et il fut accueilli par ma troupe.
Salut Stan, bien dormi ? J'te rassure, y a pas de café dans le Hum-Vee. En revanche, tiens, viens voir. Bouge, Pressly. Bon les gars, là, c'est la zone que Phelbs veut qu'on explore, il se peut qu'on ait du carburant à récupérer là bas. L'ennui c'est que c'est pas à côté, ça s'entend. Vous avez des suggestions pour un itinéraire ou j'me débrouille pour en dégoter un ? Sachant qu'il y a un bouchon monstre qui va de la Road 307 à la Road 104 à partir de Poulsbo. Passé Agate Point et Suquamish, c'est le merdier, j'vous rappelle. On a un cul cousu de fric pour avoir les ponts intacts.
La réunion improvisée de la veille avec Phelbs s'était déroulée sans accroc, du moins autant que faire se pouvait dans le bureau de celle que je considérai comme la plus grosse légume de Fort Ward. Ela était surtout là pour incarner visuellement les ambitions et les projets de l'avocate et je supposai donc qu'elle n'avait qu'un pouvoir de décision limité. Soi-disant qu'il y avait un autre type qui dirigeait aussi le camp et que c'était un scientifique mais à part Sacha, je ne connaissais personne de ce pôle pourtant stratégique de notre communauté. Le scientifique en chef m'était donc parfaitement inconnu et pour certains d'entre nous parmi les militaires, ce troisième dirigeant tenait plus du mythe qu'autre chose et puis nous avions déjà une hiérarchie établie en les personnes de la colonelle Winslet et de la cheffe de la sécurité Phelbs. Ceci étant posé, il ne serait aujourd'hui nullement question de décider sur quel dirigeant taper ou cibler mais plutôt d'aller accomplir au moins la volonté de l'un d'entre eux. Phelbs m'avait chargé de récolter du carburant en grande quantité, le genre qui pourrait être utile en cas d'opération sur un autre camp ou de faire des voyages plus longs que dans la simple banlieue de Seattle. Un plan ourdi afin d'assurer la continuité des opérations requises pour notre groupe et comme par le passé sous les Marines, j'allais être la putain d'exécutrice de ce plan, à y aller de mes propres décisions. Il fallait maintenant briefer ceux qui allaient se pointer, notamment parmi les civils pour venir nous épauler sur cet coup.
La veille j'avais convié Stanley, l'autre membre extérieur à mon unité qui nous rejoindrait, j'avais ordonné qu'un de mes hommes aille le prévenir du briefing. Il me promit via mon messager temporaire qu'il sera là à l'heure et j'avais considéré l'affaire comme réglée. Du côté de mon unité, cinq Marines sur les douze survivants de mon peloton allaient m'accompagner, sélectionnés parmi ma troupe comme étant ceux que je considérai les plus aptes pour le moment à pouvoir encaisser une éventuelle bataille contre les zacks et les bandits mais aussi parmi les meilleurs tireurs de ma troupe. Le matin même, tout le monde affecté à cette mission se prépara et sur autorisation de Donovan, l'accès à l'armurerie nous était ouvert, chacun de mes soldats prit fusil d'assaut, arme de poing et munitions. Rompus à des années d'entraînement et de réaction en situation de combat ou critique, la petite escouade de Marines fut prête en moins de cinq minutes. En moins de trois cents secondes, chacun d'entre nous était armé, prêt à partir, armes bien en vue et munitions harnachées à portée de main. L'équipement radio, distribué à chaque soldat et étant la norme au sein de l'armée depuis des années avait été restauré et opérationnel. La radio faisant en effet partie de l'équipement du soldat et comme nous étions arrivés ici avec notre paquetage complet, notre radio reliée à un micro-casque fonctionnait pleinement. Bien entendu, c'était une radio propre à notre unité mais je les fis basculer sur la même fréquence que le talkie dont serait doté Stanley.
J'avais donné rendez-vous à Stanley à 09:30 au Hum-Vee réquisitionné pour la mission en précisant que nous serions près de la sortie comme il était de coutume pour une expédition imminente. En compagnie du véhicule militaire armé d'une arme automatique sur le toit et qui servirait de poste de commandement mobile, deux camions militaires remplis de bidons d'essence vide à remplir nous accompagnaient, la quantité de récipients finement calculés selon les ordres de Phelbs et sous ma supervision ainsi que celle d'un de mes sergents. En gros, mon sergent et l'un des membres du personnel occupé à l'entretien des véhicules et un autre détaché aux vivres s'étaient chargés d'établir des recommandations selon le matériel dont nous disposions et il ne nous restait plus qu'à remplir les bidons. Attendant l'arrivée des deux autres camions, je dépliai une carte sur le capot du Hum-Vee sous les yeux des mes hommes, une carte de l'Etat de Washington dont le coin autour de Seattle uniquement était déplié. Les deux camions venaient à peine de se garer que la chinoise se pointa en avance au lieu de rendez-vous. Déjà casquée comme mes hommes et le micro du casque devant ma bouche, j'examinai la carte annotée par nos déplacements et les obstacles mais tout en gardant un œil sur mes soldats.
Adams, bouge ton gros cul, fais de la place bordel. Tiens va me charger la 50 sur le Hum-Vee, ça t'occupera un peu. Laflamme, les munitions, rapport dans cinq minutes.
Des yeux, je commençai à examiner la carte en auscultant du regard la zone que l'on allait explorer pour trouver du carburant. Dans mon oreille, j'entendis ma radio qui grésillait un peu et je l'éteignis d'un geste négligent de la main. J'eus un regard sur mes hommes avant de dériver sur la Browning juchée sur le Hum-Vee. Le soldat nommé Adams y avait pris place et vérifiait le chargement en munitions. Quelques secondes plus tard, Stanley arriva, en train de régler son talkie et il fut accueilli par ma troupe.
Salut Stan, bien dormi ? J'te rassure, y a pas de café dans le Hum-Vee. En revanche, tiens, viens voir. Bouge, Pressly. Bon les gars, là, c'est la zone que Phelbs veut qu'on explore, il se peut qu'on ait du carburant à récupérer là bas. L'ennui c'est que c'est pas à côté, ça s'entend. Vous avez des suggestions pour un itinéraire ou j'me débrouille pour en dégoter un ? Sachant qu'il y a un bouchon monstre qui va de la Road 307 à la Road 104 à partir de Poulsbo. Passé Agate Point et Suquamish, c'est le merdier, j'vous rappelle. On a un cul cousu de fric pour avoir les ponts intacts.
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Re: Let's bring some fuel for our people
Lun 23 Avr 2018 - 14:19
Ce n’était pas Jane qui était venue réquisitionner Stanley pour cette mission, mais un des membres de son ancienne escouade. Il lui avait toutefois transmis la philosophie de l’expédition du jour : ils partaient en ravitaillement de carburant, et avec la grosse artillerie ! Cela faisait quelques mois que la plupart des sorties qu’effectuait le jeune homme ressemblait davantage à de la traque, si bien que l’idée de coller son cerveau en veille pour obéir aux ordres de quelqu’un d’autre et faire simplement son taff comme on le lui avait appris l’enjouait. Et il ne se posait pas davantage de questions. Qui, où, comment ? Aucune importance !
Le jeune homme s’habilla ainsi également de pied en cape, tout aussi efficacement que les autres. Il enfila un gilet par balle, qu’il recouvrit de son blouson au logo d’Academi, et récupéra les armes nécessaires, notamment le Beretta avec lequel il se sentait le plus à l’aise. Il rejoignit alors le lieu de rendez-vous en embarquant dans un des deux camions. On lui refila alors un talkie qu’il régla sur la bonne fréquence, avant de se faire alpaguer par Jane, qui avait déjà commencé son topo. Il acquiesça en saluant tout le monde.- Ça ira, répondit-il dans un sourire poli. Il n’avait pas besoin de café, il en avait déjà bu assez. Car sa journée ne venait pas juste de commencer. Il était notamment allé courir à 6h30, comme il en avait gardé l’habitude. Inutile de dire qu’il était parfaitement réveillé.
Il s’approcha de la carte et regarda la zone de leur objectif. C’était effectivement plus loin que d’habitude. Il y avait toute la partie qu’ils connaissaient bien, pour l’emprunter régulièrement, puis une zone plus mystérieuse. L’état des routes étaient globalement renseigné sur une grande carte affichée dans les baraquements et Jane n’avait certainement pas manqué d’y jeter un coup d’œil avant de réunir son équipe. Mais puisque la jeune femme leur demandait leur avis, Stan répondit.- Je passerai plutôt de ce côté, déclara-t-il ainsi en montrant la carte.Ici, y a des carcasses, pas mal, mais ça passait bien le mois dernier. Même avec les camions. Et on pourra contourner les zones habitées si on a envie. Ça serait peut-être l’occasion aussi de dégagée vraiment la route, là. Comme ils étaient un peu nombreux. Il n’entrait pas dans les détails, Jane connaissait tout aussi bien la région que lui. Il haussa une épaule. Elle pouvait bien faire ce qu’elle voulait de cet humble conseil.
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Re: Let's bring some fuel for our people
Mar 1 Mai 2018 - 15:06
Stan y alla de son petit commentaire et les annotations sur la carte lui donnaient raison. Lorsqu'il désigna la carte, son doigt fit le tour de la zone en dépassant Suquamish et il suivit le tracé d'une route secondaire qui passa notamment par le North Kitsap Heritage Park. Je fronçai les sourcils sous ma concentration et je réajustai le micro devant ma bouche pour l'ôter et donc de répondre à notre compagnon d'armes pour cette mission.
Ouais j'suis passée par là, ça passe toujours bien d'après les derniers passages. Bien vu pour les habitations, ce chemin là que tu nous a montré, c'est surtout de la forêt, j'ai pas envie de me casser l'cul à bouffer tout l'carburant qu'on a et à essayer de slalomer entre les zacks, là entre Poulsbo et Breidablick. Par contre à défaut d'habitations, la forêt était déjà proche de la route même en temps de paix alors sans l'putain d'entretien... On reste bien dans la carlingue, Pressly t'es à la 50 alors serre bien ce sphincter.
Pressly me confirma avoir reçu l'ordre avant que Tanaka ne vienne à côté de moi et ne jette à son tour un œil à la carte. Tout ce qui était zone urbaine passé Poulsbo était pour le moment à éviter et les expéditions qui devaient se rendre à Seattle ou au-delà suivaient la Route 3 et 16 en traversant les zones sans s'y arrêter ou faisaient un grand détour le long des terres en suivant la NE Dewatto Holly Road puis la Route 302 pour ensuite rallier Seattle et sa banlieue la plus proche. Nous, on devait aller à l'opposé, on devait trouver le moyen de rallier le Hood Canal Bridge et ensuite nous rendre dans la grande zone portuaire du nord-ouest de Seattle de Port Ludlow jusqu'à Port Townsend.
Bon, rappelez moi de botter l'cul de celui qui a déclenché le merdier dans lequel on baigne depuis presque 3 putains d'années si on lui tombe dessus... Bref, on va prendre par la route conseillée par Stan, tout le monde reste au chaud à l'intérieur, on ne sort sous aucun putain de prétexte. On emprunte la route secondaire jusqu'à la Route 104, on passe Port Gamble, le Hood Canal Bridge en dégageant au besoin et on rallie Port Ludlow. De là, la mission commence, on siphonne tout ce qu'on peut, faut remplir ces putains d'barils. Laflamme ?
Munitions OK, Sergente. La Browning a quelques boites dans le Hum-Vee et tout le monde a de quoi tirer au moins quatre chargeurs. On a des vivres pour cinq jours, sept en rationnant.
J'opinai du chef pour montrer à mon subalterne que j'avais intégré l'information et Gladstone nous rejoignit, lui en tenue de cantonnement. Sa présence ne me surprit pas du tout, c'était moi qui lui avait expressément demandé de venir écouter mes ordres.
Gladstone, procédure standard en cas d'sortie. À partir... de maintenant si passé sept jours nous ne sommes pas rentrés ou n'avons pas trouvé le moyen d'vous contacter sur la fréquence habituelle, considérez nous comme morts, vous s'rez le nouveau chef de ce qui reste d'entre nous.
Mon second bras droit me salua en opinant pour montrer qu'il avait compris mon ordre et suivit le reste du briefing auprès de nous. Je finissais de donner les instructions auprès de mes hommes autour de moi et j'allumai ma radio qui grésilla un temps dans mon oreille gauche avant d'arrêter. Regard déterminé et sourcils froncés, je continuai.
Bon écoutez moi ! On s'répartit entre le Hum-Vee qui servira de PC mobile et les deux camions. Pressly à la 50, Stan, t'es le chauffeur, j'vai à la place du mort. Laflamme, tu vas au camion 1 avec Adams. Tanaka avec Crosby, camion 2. On s'arrête pas en route sauf arrivé à l'objectif, on signale tout obstacle sur la route, zack ou vivant qui fait du stop, contact radio toutes les 20 minutes. On n'ouvre pas l'putain d'feu si on a pas une ligne de tir dégagée et si on n'est pas attaqués. En cas d'contact, on tire pas en premier mais on tire pour tuer. Des questions ? ... Bien allez.
Comme il était de coutume chez les Marines avant chaque départ de mission, chaque Marine présent dont Gladstone, se rassembla en cercle et l'on mit chacun nos mains les unes sur les autres pour notre cri de guerre, une tradition entretenue depuis longtemps chez les Marines et une règle à laquelle personne parmi nous ne dérogeait même après la fin du monde, c'était un usage qui nous rappelait d'où l'on venait et qu'est ce qui nous distinguait du reste des militaires. Un us issu d'années de combat.
MARINES ! SEMPER FI !
Rejointe aussitôt par ma troupe après notre devise que j'avais criée, mes soldats répondirent d'un "OORAH !" sonore et tout le monde prit place à bord. Peu après, nos véhicules se mirent en route en sortant du camp. Comme d'habitude, mes pensées ici allèrent immédiatement à Hannah qui m'observait peut-être dans sa lunette de M110.
Ouais j'suis passée par là, ça passe toujours bien d'après les derniers passages. Bien vu pour les habitations, ce chemin là que tu nous a montré, c'est surtout de la forêt, j'ai pas envie de me casser l'cul à bouffer tout l'carburant qu'on a et à essayer de slalomer entre les zacks, là entre Poulsbo et Breidablick. Par contre à défaut d'habitations, la forêt était déjà proche de la route même en temps de paix alors sans l'putain d'entretien... On reste bien dans la carlingue, Pressly t'es à la 50 alors serre bien ce sphincter.
Pressly me confirma avoir reçu l'ordre avant que Tanaka ne vienne à côté de moi et ne jette à son tour un œil à la carte. Tout ce qui était zone urbaine passé Poulsbo était pour le moment à éviter et les expéditions qui devaient se rendre à Seattle ou au-delà suivaient la Route 3 et 16 en traversant les zones sans s'y arrêter ou faisaient un grand détour le long des terres en suivant la NE Dewatto Holly Road puis la Route 302 pour ensuite rallier Seattle et sa banlieue la plus proche. Nous, on devait aller à l'opposé, on devait trouver le moyen de rallier le Hood Canal Bridge et ensuite nous rendre dans la grande zone portuaire du nord-ouest de Seattle de Port Ludlow jusqu'à Port Townsend.
Bon, rappelez moi de botter l'cul de celui qui a déclenché le merdier dans lequel on baigne depuis presque 3 putains d'années si on lui tombe dessus... Bref, on va prendre par la route conseillée par Stan, tout le monde reste au chaud à l'intérieur, on ne sort sous aucun putain de prétexte. On emprunte la route secondaire jusqu'à la Route 104, on passe Port Gamble, le Hood Canal Bridge en dégageant au besoin et on rallie Port Ludlow. De là, la mission commence, on siphonne tout ce qu'on peut, faut remplir ces putains d'barils. Laflamme ?
Munitions OK, Sergente. La Browning a quelques boites dans le Hum-Vee et tout le monde a de quoi tirer au moins quatre chargeurs. On a des vivres pour cinq jours, sept en rationnant.
J'opinai du chef pour montrer à mon subalterne que j'avais intégré l'information et Gladstone nous rejoignit, lui en tenue de cantonnement. Sa présence ne me surprit pas du tout, c'était moi qui lui avait expressément demandé de venir écouter mes ordres.
Gladstone, procédure standard en cas d'sortie. À partir... de maintenant si passé sept jours nous ne sommes pas rentrés ou n'avons pas trouvé le moyen d'vous contacter sur la fréquence habituelle, considérez nous comme morts, vous s'rez le nouveau chef de ce qui reste d'entre nous.
Mon second bras droit me salua en opinant pour montrer qu'il avait compris mon ordre et suivit le reste du briefing auprès de nous. Je finissais de donner les instructions auprès de mes hommes autour de moi et j'allumai ma radio qui grésilla un temps dans mon oreille gauche avant d'arrêter. Regard déterminé et sourcils froncés, je continuai.
Bon écoutez moi ! On s'répartit entre le Hum-Vee qui servira de PC mobile et les deux camions. Pressly à la 50, Stan, t'es le chauffeur, j'vai à la place du mort. Laflamme, tu vas au camion 1 avec Adams. Tanaka avec Crosby, camion 2. On s'arrête pas en route sauf arrivé à l'objectif, on signale tout obstacle sur la route, zack ou vivant qui fait du stop, contact radio toutes les 20 minutes. On n'ouvre pas l'putain d'feu si on a pas une ligne de tir dégagée et si on n'est pas attaqués. En cas d'contact, on tire pas en premier mais on tire pour tuer. Des questions ? ... Bien allez.
Comme il était de coutume chez les Marines avant chaque départ de mission, chaque Marine présent dont Gladstone, se rassembla en cercle et l'on mit chacun nos mains les unes sur les autres pour notre cri de guerre, une tradition entretenue depuis longtemps chez les Marines et une règle à laquelle personne parmi nous ne dérogeait même après la fin du monde, c'était un usage qui nous rappelait d'où l'on venait et qu'est ce qui nous distinguait du reste des militaires. Un us issu d'années de combat.
MARINES ! SEMPER FI !
Rejointe aussitôt par ma troupe après notre devise que j'avais criée, mes soldats répondirent d'un "OORAH !" sonore et tout le monde prit place à bord. Peu après, nos véhicules se mirent en route en sortant du camp. Comme d'habitude, mes pensées ici allèrent immédiatement à Hannah qui m'observait peut-être dans sa lunette de M110.
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Re: Let's bring some fuel for our people
Mer 2 Mai 2018 - 10:09
Jane approuva les conseils de son collègue et ce dernier hocha aussi la tête à ses dires. Le regard du jeune homme se posa tour à tour sur les différents membres de l’équipe, alors que la jeune femme poursuivait ses recommandations. Il les connaissait tous, évidemment, de plus ou moins loin. La plupart n’était pas ses grands amis, mais il s’entendait bien avec un ou deux d’entre eux, notamment Takana. Certaines têtes ne lui revenaient pas du tout par contre, mais c’était un classique et dans le cadre d’une mission, il tenterait de ravaler son animosité et ne foutrait pas la merde. Il y avait un temps pour tout.
Ses yeux acier revinrent se positionner sur la carte et il pinça les lèvres en regardant la pointe où se trouvait Port Townsend, vers lequel ils cherchaient à se rendre. La route serait longue, et toute la zone encore inconnue au groupe pouvait présenter de sacrés dangers. Hordes, survivants. Le jeune homme sentit une certaine forme d’excitation le gagner. Il ne faisait aucun doute que cette expédition leur prendrait quelques jours, trois maximum, il l’espérait. Un léger sourire en coin se dessina lorsque Jane confiait les rennes de son équipe à son bras droit, s’ils ne donnaient pas signe de vie d’ici sept jours. Stan jeta un regard en coin vers la militaire. C’était effectivement la procédure standard, mais le garçon trouvait ça un peu mélodramatique. Un comble alors que Jane n’y mit aucune émotion particulière. L’instant d’après, la répartition des voitures était faite et ils étaient tous définitivement parés.- Qu’est-ce qu’on attend pour y aller ? Demanda alors l’ancien PMC, dans un sourire, en dernière question, ce qui vint clore complètement la réunion. Stan participa à leur cri de guerre, même s’il n’était pas un Marine à part entière. Il bossait depuis suffisamment longtemps avec eux pour connaitre leurs habitudes. Puis il aimait assez ce concept, ça les soudait. Ils montèrent tous en voiture.
Stanley prit ainsi les commandes dans le véhicule de tête, Jane assise à ses côtés. Le moteur vibra sous ses doigts alors que le volant tremblait et ils prirent la route. Le garçon salua les types présents aux barricades, qui leur ouvrirent la porte. Deux d’entre eux étaient des civils.
- Bonne route, les gars, dit d’ailleurs l’un d’entre eux, la mine très solennelle. Il reçut des hochements de tête respectueux.
Sur la première portion du chemin, Stanley ne se sentit nullement sous tension. Il connaissait ces chemins, ces routes. Il savait où étaient les zones plus épineuses et elles ne lui faisaient pas peur. Même s’il n’oubliait pas que le danger pouvait toujours subvenir quand on ne s’y attendait pas. Donovan ne s’était-il pas pris une balle l’année passée, à seulement quelques kilomètres du camp sur Brainbridge ? Aussi se lança-t-il dans une causette rapide avec sa voisine.- Ça fait un an maint’nant qu’on a éliminé ce groupe dans la montagne, fit-il remarquer. Il y était, sous les ordres de Jensen. Jane n’était pas de la bande, mais cette première attaque avait officiellement lancé les hostilités à grande échelle avec les autres survivants. Les évènements au lycée avaient eu lieu peu après. Il jeta un coup d’œil vers sa partenaire.Il s'en est passé des choses depuis. T’en es où toi, vis à vis d'tout ça ? Demanda-t-il rapidement. Ils n’étaient pas là pour débattre réellement de leur politique extérieure, c’était juste pour passer le temps. Il enchaina d’ailleurs ensuite sur leur expédition du jour.Tu nous vois partis combien d'temps, là ?
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Re: Let's bring some fuel for our people
Ven 4 Mai 2018 - 17:09
Un des miliciens lorsqu'il nous vit passer, me salua comme si j'étais un officier et plutôt étonnée sous mon casque, je lui répondis d'un geste brusque, au moins le gamin avait l'air content, voir une authentique Marine le saluer lui avait peut-être remonté le moral. Je détournai très vite les yeux de la barricade pour regarder ensuite la route. Les alentours de notre place forte étaient comme le reste du monde : désolés et sinistres. Aucun zack en vue pour le moment mais chacun d'entre nous savait qu'ils étaient toujours tapis là où ils ne devraient pas être, grouillants comme de la vermine. La mine sombre, ma radio grésilla un instant avant que je ne puisse percevoir quelques mots d'une voix qui m'était familière, une personne que j'aurais tellement voulu avoir à moi.
... Bonne chance... Marines... Bisous à... vot' Sergente...
Un sourire se dessina sur mes lèvres lorsque je reconnus la voix de ma douce Hannah, certainement en faction autour de la barricade. Je voulus répondre mais à la vitesse à laquelle Stan roulait déjà, le camp se trouva bien vite hors de portée de radio. Nous ne communiquions que sur portée courte. Un brin frustrée, je me tus pour alors entendre le chauffeur me parler. Je tournai la tête vers lui alors qu'il était concentré sur la route, me permettant de détailler un visage que je connaissais pourtant déjà. Un homme sur lequel j'avais un mal de chien pour me fixer, Stan était un type que j'appréciai mais qui avait une part d'ombre que j'abhorrai. Si nos civils étaient devenus de vrais miliciens capable de défendre notre place forte même sans atteindre un niveau militaire, c'était en grande partie grâce à lui et un peu à moi. Pour ma part, je m'occupais surtout de maintenir les militaires -quoi qu'en dise Phelbs- en état d'alerte et de déploiement en permanence, cela sous-entendait donc des entraînements fréquents et le maintien d'une force armée capable de répondre à la moindre des menaces dans les cinq minutes. J'aimais bien Stan, c'était pas un mec difficile avec qui travailler, il comprenait bien et vite et savait ordonner, pas étonnant donc que Donovan l'avait choisi pour l'épauler. Mais avec ce qui venait de se passer et les protestations bruyantes de Stan... Je devais admettre que je me méfiais un peu plus de lui et que je faisais davantage confiance à Donovan qui me le rendait bien. Je n'étais donc pas aussi proche de Stan.
Là, on en a pour au moins deux putains d'heures de route avec les bouchons et compagnie. Manquerait plus qu'on tombe sur deux ou trois saloperies zackifiées sur la route en train de boulotter un raton laveur...
Je ne répondis pas immédiatement à sa première question, y réfléchissant quelques secondes et jetant un regard à la paire de jambes derrière nous, Pressly debout à la Browning juchée sur le toit du Hum-Vee avant de répondre à la question du chauffeur.
Où j'en suis ?... Pour moi j'en dirais du bien tant qu'on vient pas se mettre en travers de ma route. Et qu'on vienne pas me faire chier moi et mes gars. Il était aussi foutrement temps qu'on change de gros bonnet à la direction.
Je jetai un œil à mon M4 qui avait la sécurité enclenchée donc pas de possibilité de me tirer accidentellement une balle dans le pied. En revanche, le chargeur était bien enclenché dans l'arme. Comme je le faisais depuis des années, le canon de l'arme était pointé vers le bas mais ma poignée amovible sous le canon tapait contre ma rangers. Légèrement irritée, je bougeai mon arme pour qu'elle soit mieux calée entre mes jambes. Je lâchai un juron contre ma "salop'rie de flingue d'merde" avant qu'il ne trouve une bonne position et que je puisse poursuivre la conversation avec le Stanley.
Ouais il était temps qu'on change de tête dirigeante. C'est même pas la colonelle Winslet qui me l'a filé c'te mission, j'ai carrément débarqué dans le bureau de Phelbs. Ça faisait un peu chier son assistante mais j'm'en cognais, au moins j'avais la mission alors l'autre Evelyn que ça lui plaise ou non... J'suis pas là pour faire plaisir à tout l'monde mais les défendre. Ils y repenseront quand un zack les boulottera ou qu'on aura une attaque de bandits.
Je fis un rire sinistre en regardant mon chauffeur avant de recevoir une communication des autres. Tanaka me confirma que tout allait bien dans le camion 2 et peu après, Adams fit de même. Je confirmai avoir bien reçu la confrontation jusqu'à ce que Pressly ne me parle dans la radio malgré sa proximité. Les doigts sur mon micro casque et mon oreille droite, je me penchai en avant et je plissai les yeux pour regarder la route.
C'est quoi ça... Putain, on a à peine fait une vingtaine de kilomètres, faut déjà qu'on tombe sur ces ordures. C'est un troupeau de zacks qui boulottent... un truc ? Ça ressemble à rien merde...
... Bonne chance... Marines... Bisous à... vot' Sergente...
Un sourire se dessina sur mes lèvres lorsque je reconnus la voix de ma douce Hannah, certainement en faction autour de la barricade. Je voulus répondre mais à la vitesse à laquelle Stan roulait déjà, le camp se trouva bien vite hors de portée de radio. Nous ne communiquions que sur portée courte. Un brin frustrée, je me tus pour alors entendre le chauffeur me parler. Je tournai la tête vers lui alors qu'il était concentré sur la route, me permettant de détailler un visage que je connaissais pourtant déjà. Un homme sur lequel j'avais un mal de chien pour me fixer, Stan était un type que j'appréciai mais qui avait une part d'ombre que j'abhorrai. Si nos civils étaient devenus de vrais miliciens capable de défendre notre place forte même sans atteindre un niveau militaire, c'était en grande partie grâce à lui et un peu à moi. Pour ma part, je m'occupais surtout de maintenir les militaires -quoi qu'en dise Phelbs- en état d'alerte et de déploiement en permanence, cela sous-entendait donc des entraînements fréquents et le maintien d'une force armée capable de répondre à la moindre des menaces dans les cinq minutes. J'aimais bien Stan, c'était pas un mec difficile avec qui travailler, il comprenait bien et vite et savait ordonner, pas étonnant donc que Donovan l'avait choisi pour l'épauler. Mais avec ce qui venait de se passer et les protestations bruyantes de Stan... Je devais admettre que je me méfiais un peu plus de lui et que je faisais davantage confiance à Donovan qui me le rendait bien. Je n'étais donc pas aussi proche de Stan.
Là, on en a pour au moins deux putains d'heures de route avec les bouchons et compagnie. Manquerait plus qu'on tombe sur deux ou trois saloperies zackifiées sur la route en train de boulotter un raton laveur...
Je ne répondis pas immédiatement à sa première question, y réfléchissant quelques secondes et jetant un regard à la paire de jambes derrière nous, Pressly debout à la Browning juchée sur le toit du Hum-Vee avant de répondre à la question du chauffeur.
Où j'en suis ?... Pour moi j'en dirais du bien tant qu'on vient pas se mettre en travers de ma route. Et qu'on vienne pas me faire chier moi et mes gars. Il était aussi foutrement temps qu'on change de gros bonnet à la direction.
Je jetai un œil à mon M4 qui avait la sécurité enclenchée donc pas de possibilité de me tirer accidentellement une balle dans le pied. En revanche, le chargeur était bien enclenché dans l'arme. Comme je le faisais depuis des années, le canon de l'arme était pointé vers le bas mais ma poignée amovible sous le canon tapait contre ma rangers. Légèrement irritée, je bougeai mon arme pour qu'elle soit mieux calée entre mes jambes. Je lâchai un juron contre ma "salop'rie de flingue d'merde" avant qu'il ne trouve une bonne position et que je puisse poursuivre la conversation avec le Stanley.
Ouais il était temps qu'on change de tête dirigeante. C'est même pas la colonelle Winslet qui me l'a filé c'te mission, j'ai carrément débarqué dans le bureau de Phelbs. Ça faisait un peu chier son assistante mais j'm'en cognais, au moins j'avais la mission alors l'autre Evelyn que ça lui plaise ou non... J'suis pas là pour faire plaisir à tout l'monde mais les défendre. Ils y repenseront quand un zack les boulottera ou qu'on aura une attaque de bandits.
Je fis un rire sinistre en regardant mon chauffeur avant de recevoir une communication des autres. Tanaka me confirma que tout allait bien dans le camion 2 et peu après, Adams fit de même. Je confirmai avoir bien reçu la confrontation jusqu'à ce que Pressly ne me parle dans la radio malgré sa proximité. Les doigts sur mon micro casque et mon oreille droite, je me penchai en avant et je plissai les yeux pour regarder la route.
C'est quoi ça... Putain, on a à peine fait une vingtaine de kilomètres, faut déjà qu'on tombe sur ces ordures. C'est un troupeau de zacks qui boulottent... un truc ? Ça ressemble à rien merde...
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Re: Let's bring some fuel for our people
Sam 5 Mai 2018 - 11:33
Il fallait jadis compter un peu plus d'une heure pour rejoindre les environs de Port Townsend depuis l’extrémité de Brainbridge Island. C'était donc tout près. Mais compte tenu de la nouvelle donne à laquelle ils étaient soumis, Stan ne put s'empêcher de trouver sa partenaire fortement optimiste d'espérer y arriver sous deux heures peut-être. Parce que oui, c'était un fait : ils allaient rencontrer deux ou trois saloperies en chemin, ça ne faisait aucun doute. Il n'était pas devin, c'était juste statistique.- Ouais, j'crois qu'si on fait moins d'quatre heures, on pourra d'jà s'estimer satisfaits. Il n'était pas non plus impossible qu'ils se retrouvent tout bonnement incapables de franchir un obstacle, pour une raison x ou y – il y en avait tout plein – auquel cas, la mission serait tout bonnement un échec.
La jeune femme répondit ensuite à sa question initiale, qui ne surprit pas plus que ça le soldat. Tous les militaires qui avaient soutenu Donovan auprès de lui depuis novembre, suite à l'invasion de rôdeurs dans le camp, étaient ceux qui pensaient en premier surtout à eux. A sa manière, Stanley n'était pas différent. C'était bien parce qu'il s'était fait courser à la sortie d'une lourde opération par un groupe de macchabées venus le cueillir sur son lit d’hôpital, qu'il avait aussi gardé tant de rancœur vis à vis de l'équipe dirigeante du moment. Tout aussi égoïstement !- A qui l'dis-tu, répondit-il simplement à sa remarque sur le besoin de changer de gros bonnets. Après tout la position qu'il avait prise alors n'était pas passée inaperçue. Le regard du garçon se posa sur un rôdeur qui tapait la vitre d'une voiture sur le bas côté dans laquelle il était piégé. Il l'avait vu des dizaines et des dizaines de fois. Jamais encore un convoi n'avait pris le temps de s'arrêter pour achever la malheureuse créature...Arizona fait du bon boulot jusque là, compléta-t-il en acquiesçant. Même si elle ne devait finalement réellement son poste qu'à Phelbs en personne, qui était sa bonne copine. Bien d'autres éléments des forces armées auraient tout aussi bien mérité ce titre.
Le garçon tiqua quand Jane mentionna l'assistante de June. Evelyn Collins. Au moins elle avait enfin trouvé une utilité ! Le garçon se demandait parfois à quoi ressemblerait les choses aujourd'hui si Swann s'était contenté de la jeune femme et ne s'était jamais mis en couple avec Joann. Se sentant alors secrètement coupable de regretter un peu que ce ne fut pas la cas. Sa relation avec l'ancienne escort girl ne se serait pas effilochée autant et il pensait sincèrement que son jeune ami aurait pris bien davantage le devant de la scène dans le camp ! Un beau gâchis en quelque sorte, même s'il ne pouvait pas vraiment affirmer avoir une très haute estime de la blonde.- Ouais, Evelyn est... particulière... Inutile d'en dire davantage.Moi j'espère surtout qu'on arrêtera d'nous envoyer au casse-pipe la tête la première. N'est-ce pas un peu ce qu'ils étaient pourtant précisément en train de faire ?Phelbs me plait bien. Elle a des couilles. Un gage de haute estime. Stan trouvait que Jane aussi avait des couilles d'ailleurs !Elle sait c'qu'elle veut et passe pas par quatre chemins pour l'obtenir. Il appréciait ça.J'aimerais qu'elle s'assume un peu plus, sans s'cacher derrière son association avec Ela, m'enfin bon... Il ne mentionna même pas Lawrence, qui n'avait toujours pour lui rien à faire dans le trio décisionnel. Qu'il nous sorte un vaccin contre le virus celui-là ! Et encore...Ça t'fait pas chier d'faire maint'nant officiellement partie de la population ? Ajouta-t-il jetant un regard en coin vers la brune.
Il s'en foutait lui, il s'était mélangé aux civils de bien des manières depuis longtemps. Au cours des formation, dans ses relations personnelles, il avait appris à en connaître la plupart. Puis il avait jamais été militaire à proprement parlé. Mais une bonne partie des militaires purs et durs, de métier, avait du mal à avoir en quelque sorte perdu leur « statut ». Même si cela devrait les soulager dans leurs tâches quotidiennes de bien des manières !
Il voulut embrayer sur la conversation, quand une communication interféra. Stan se tut, et plissa les yeux en même temps que Pressly, debout derrière lui. Il appuya sur le frein pour ralentir. Là, en plein milieu de la route, ils étaient peut-être six ou sept rôdeurs agglutiner à genoux. Visiblement en pleine dégustation. Que ce fut un animal ou un être humain plus-trop-vivant, ça ne faisait aucune différence. Contourner était techniquement possible, en roulant en partie en dehors de la route, mais les créatures allaient certainement se désintéresser de leur festin et le dernier camion à passer ne pourrait qu'en être gêné. Le jeune homme arrêta son véhicule à bonne distance. Alors qu'un premier monstre se retournait toutefois vers eux, la gueule barbouillée d'un sang écarlate, bien frais.- On s'en débarasse ? Demanda le garçon à leur chef de mission, tout en sortant au passage le couteau commando qu'il portait toujours à la ceinture.
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Re: Let's bring some fuel for our people
Lun 7 Mai 2018 - 13:12
Je montrai les dents de colère un instant avant d'adopter le même état d'esprit avant un combat : concentrée et déterminée. La rage et la frustration de tomber sur ces aberrations passeraient dans les coups que je donnerai à l'ennemi. Mes ordres avaient été de ne point s'arrêter sous aucun prétexte sur la route mais ces zacks me forçaient la main. Non seulement ils nous empêchaient d'aller plus avant en se mettant en travers de la route mais je ne jugeai pas l'option de passer à côté comme étant la meilleure. La forêt était toute proche si on les contournait et hors de question que je mette en péril Pressly à la 50 ou même le camion. Non il fallait éliminer la vermine devant nous. Tanaka souffla dans mon micro-casque la question du pourquoi l'on s'arrêtait. J'eus un regard échangé avec Stan. C'était dans ce genre de moment que la différence entre personnel militaire et milicien ou non-combattant se voyait, dans la prise de décision rapide lorsque l'on était confronté à une menace quelle qu'elle soit.
Contact, j'répète, contact. J'en compte 6. Camion 1 et 2 vous restez dans vos putains d'cockpits ou j'vous jure que que j'vous défonce si j'vois le moindre d'entre vous dehors. Pressly tu nous couvres, t'arroses si y a le moindre connard qui s'pointe hors d'la forêt mais tu gardes ton cul à l'intérieur ! On s'les fait, Stan on a pas le choix. Tu connais la procédure. Bandes d'enfoirés, ils ont niqués ce début de week end EN CAMPING !
Maugréante de fureur, je mis un pied dehors, accompagnée de mon M4 et je sortis du Hum-Vee. Rapidement, je balayai la forêt du regard sans détecter qui que ce soit, sentant le regard de Pressly dans mon dos. Puis, je sortis mon couteau de combat qui allait me servir de baïonnette de son étui avant de le fixer au canon de mon M4. Désormais bien remontée contre ces raclures qui nous faisaient perdre notre temps, je levai mon arme à bonne hauteur d'épaule et j'attendis que les zacks s'approchent un peu plus afin qu'ils soient à portée de la Browning. Ils étaient d'une lenteur atroce pendant qu'ils gémissaient un peu plus fort mais l'effet psychologique de ces créatures n'avait plus ou peu d'emprise sur moi. Cela faisait maintenant bien presque 3 ans que les goules étaient parmi nous et chacun d'entre nous avait été aguerri par ces nouveaux ennemis encore inconnus quelques années en arrière. Entendre les cordes vocales bouffées par leur état émettre un râle inintelligible ne fit que renforcer ma détermination à les faire taire. Sur un signe à Stan, je lui fis comprendre que c'était le moment de s'engager pour mettre fin une bonne fois pour toutes à leur non-existence.
De leur démarche claudicante qu'on leur connaissait tous, le premier à s'opposer à moi tendit les bras pour se jeter sur moi mais ce fut ma baïonnette qui l'accueillit. Sentant le coup venir, je le laissai venir s'empaler la tête sur ma baïonnette qui lui rentra en plein dans l'œil. D'un violent coup de pied en plein ventre et en tirant mon fusil d'assaut, je décollai le zack qui fut chuter son copain derrière. Mon premier ennemi maintenant mort, je tuai l'autre déjà à terre en l'empêchant de se relever et enfonçant ma baïonnette à l'arrière du crâne. Je me gardai bien de lui écraser le crâne de ma rangers, voulant éviter le plus possible les projections de sang et de tripaille. Levant mon arme par réflexe, je vis qu'une troisième goule était à portée idéale de morsure. Le visage de ce qui était autrefois une femme noire ouvrit sa gueule en grand en tendant les bras et je fis un pas de côté pour l'éviter. La goule buta contre le corps de son congénère que je venais de tuer et chuta face contre terre. Aussitôt, elle connut le même sort que ma seconde victime et fut définitivement tuée. Tout s'était déroulé sans le moindre coup de feu et aussi très rapidement, je ne me sentais même pas essoufflée. Stan y était aussi allé de son habileté au combat et j'étais toujours aussi contente de voir notre efficacité contre les goules. Aucun cri, aucune plainte autre que celle des zacks ne s'était élevé, nous avions développé une manière de combattre et de tuer comme rarement autrefois observé mais nous n'avions auparavant jamais affronté un tel ennemi ainsi constitué.
Le corps mû par des années d'entrainement, je relevai à nouveau mon fusil d'assaut, mes muscles agissant par automatisme pour balayer les alentours du regard, m'assurant qu'il n'y avait pour le moment du moins, aucun autre ennemi. Je jetai un œil à ce qui avait été le repas macabre de ces créatures et je m'aperçus que c'était un homme atrocement mutilé et que la tripaille s'était répandue partout autour en plus d'avoir le bide à l'air. Une mare de sang s'était étendue sur le bitume, répandu par les goules qui voulaient se repaître du malheureux. Au moins il était désormais mort, le corps beaucoup trop en morceaux selon moi pour revenir. en mort-vivant. Décidément, qui avait cru qu'un jour allait faire le plein à la pompe pouvait garantir une telle barbarie ?
Contact, j'répète, contact. J'en compte 6. Camion 1 et 2 vous restez dans vos putains d'cockpits ou j'vous jure que que j'vous défonce si j'vois le moindre d'entre vous dehors. Pressly tu nous couvres, t'arroses si y a le moindre connard qui s'pointe hors d'la forêt mais tu gardes ton cul à l'intérieur ! On s'les fait, Stan on a pas le choix. Tu connais la procédure. Bandes d'enfoirés, ils ont niqués ce début de week end EN CAMPING !
Maugréante de fureur, je mis un pied dehors, accompagnée de mon M4 et je sortis du Hum-Vee. Rapidement, je balayai la forêt du regard sans détecter qui que ce soit, sentant le regard de Pressly dans mon dos. Puis, je sortis mon couteau de combat qui allait me servir de baïonnette de son étui avant de le fixer au canon de mon M4. Désormais bien remontée contre ces raclures qui nous faisaient perdre notre temps, je levai mon arme à bonne hauteur d'épaule et j'attendis que les zacks s'approchent un peu plus afin qu'ils soient à portée de la Browning. Ils étaient d'une lenteur atroce pendant qu'ils gémissaient un peu plus fort mais l'effet psychologique de ces créatures n'avait plus ou peu d'emprise sur moi. Cela faisait maintenant bien presque 3 ans que les goules étaient parmi nous et chacun d'entre nous avait été aguerri par ces nouveaux ennemis encore inconnus quelques années en arrière. Entendre les cordes vocales bouffées par leur état émettre un râle inintelligible ne fit que renforcer ma détermination à les faire taire. Sur un signe à Stan, je lui fis comprendre que c'était le moment de s'engager pour mettre fin une bonne fois pour toutes à leur non-existence.
De leur démarche claudicante qu'on leur connaissait tous, le premier à s'opposer à moi tendit les bras pour se jeter sur moi mais ce fut ma baïonnette qui l'accueillit. Sentant le coup venir, je le laissai venir s'empaler la tête sur ma baïonnette qui lui rentra en plein dans l'œil. D'un violent coup de pied en plein ventre et en tirant mon fusil d'assaut, je décollai le zack qui fut chuter son copain derrière. Mon premier ennemi maintenant mort, je tuai l'autre déjà à terre en l'empêchant de se relever et enfonçant ma baïonnette à l'arrière du crâne. Je me gardai bien de lui écraser le crâne de ma rangers, voulant éviter le plus possible les projections de sang et de tripaille. Levant mon arme par réflexe, je vis qu'une troisième goule était à portée idéale de morsure. Le visage de ce qui était autrefois une femme noire ouvrit sa gueule en grand en tendant les bras et je fis un pas de côté pour l'éviter. La goule buta contre le corps de son congénère que je venais de tuer et chuta face contre terre. Aussitôt, elle connut le même sort que ma seconde victime et fut définitivement tuée. Tout s'était déroulé sans le moindre coup de feu et aussi très rapidement, je ne me sentais même pas essoufflée. Stan y était aussi allé de son habileté au combat et j'étais toujours aussi contente de voir notre efficacité contre les goules. Aucun cri, aucune plainte autre que celle des zacks ne s'était élevé, nous avions développé une manière de combattre et de tuer comme rarement autrefois observé mais nous n'avions auparavant jamais affronté un tel ennemi ainsi constitué.
Le corps mû par des années d'entrainement, je relevai à nouveau mon fusil d'assaut, mes muscles agissant par automatisme pour balayer les alentours du regard, m'assurant qu'il n'y avait pour le moment du moins, aucun autre ennemi. Je jetai un œil à ce qui avait été le repas macabre de ces créatures et je m'aperçus que c'était un homme atrocement mutilé et que la tripaille s'était répandue partout autour en plus d'avoir le bide à l'air. Une mare de sang s'était étendue sur le bitume, répandu par les goules qui voulaient se repaître du malheureux. Au moins il était désormais mort, le corps beaucoup trop en morceaux selon moi pour revenir. en mort-vivant. Décidément, qui avait cru qu'un jour allait faire le plein à la pompe pouvait garantir une telle barbarie ?
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