Re: Puis un jour une femme, met sa main dans la vôtre ...

Elle avait raison, nous avions perdu un temps fou, mais au fond de moi, j’étais persuadé que ce n’était que la volonté de Dieu. Je ne voyais pas comment cela pouvait en être autrement et je ne pouvais pas lui en vouloir. Si les choses avaient été de la sorte, c’était pour une raison bien définie qui me dépassait autant qu’elle dépassait Ela, mais j’étais heureux, bien plus que ce que je n’aurais jamais espéré par le passé. Mon regard se plongea dans celui de mon aimée alors qu’elle me dévoilait ce que mon cœur n’osait même pas imaginer entendre un jour. Je m’étais longtemps résolu à n’être que son second choix et pourtant voilà qu’elle venait de semer une tempête dans tout mon être, mon cœur s’était mis à battre encore plus fort et j’avais même l’impression qu’il était sur le point d’exploser des mois qu’on avait passés ensemble et il était évident que les mots qu’elle venait de prononcer étaient parfaitement vrais dans mon cas également.

- Je…

Incapable de dire quoi que ce soit à cause des mots qu’elle venait de prononcer, je sentais une larme couler le long de ma joue. L’émotion était trop forte, je n’avais rien senti d’aussi fort depuis tellement d’années. Je m’approchais un peu plus d’elle comme si nous n’étions pas déjà collés l’un à l’autre. Ce qu’elle venait de dire venait de réveiller une partie de mon être qui était caché depuis bien longtemps. Une chaleur était en train de m’envahir, chaleur que je n’avais connue qu’avec une seule personne auparavant, il n’y avait pas à dire, Ela était quelqu’un qui avait une place bien spéciale dans mon cœur et même s’il m’avait fallu du temps pour m’en rendre compte, j’étais bien heureux d’avoir fait le rapprochement finalement.

- Je me rends compte à quel point tu comptes pour moi que maintenant. Je t’aime comme je n’ai jamais aimé et même si tu repars demain, je t’attendrais quoiqu’il arrive, des années s’il le faut.

Je m’approchais alors d’elle lui déposant une nouvelle fois un bisou sur les lèvres avec douceur, passion. Je passais une main dans la nuque de Ela lui caressant tendrement la basse de son cuir chevelu. Pour la première fois depuis longtemps, je me disais qu’il était le temps de passer un pas qui ne m’était encore jamais passé par la tête. J’avais cependant peur de la réaction qu’elle pourrait avoir, je ne savais plus vraiment comment on finissait par faire ce genre de chose et ce n’était pas Jason qui pourrait m’aider à présent. Je me contentais simplement d’intensifier un peu le baiser tout en passant ma seconde main au creux de ses reins. Il était hors de question qu’on reste debout ici et vu qu’elle ne semblait pas contre ce qui était en train de se passer, je m’écartais de ses lèvres le temps de lui poser une simple question.

- Que dirais-tu qu’on aille s’installer ailleurs si on doit continuer comme ça ?

C’était sans doute maladroit, mais je n’avais aucune envie qu’on reste simplement devant cette porte d’entrée. J’aurais pu la convaincre de me suivre ailleurs en la tirant légèrement par le bras, mais je ne pouvais pas le faire, j’avais peur d’aller trop loin, alors que pourtant, la peur n’était pas quelque chose de commun chez moi, bien au contraire.

Mer 12 Sep 2018 - 21:09

C’est un feu brûlant qui se répandait dans ses veines, parcourait tous ses membres et faisait vibrer son cœur tout contre le sien. Il l’aimait, comme il n’avait jamais aimé. Cela faisait écho à ses pensées, à ce qu’elle ressentait pour lui. Car en cet instant, il n’existait rien d’autre que lui et cet amour brûlant. Des sensations qu’elle ne connaissait plus roulaient sous sa peau, la perturbaient au point d’oublier où elle se trouvait. Seules comptaient les mains de Merl autour de sa taille et ses lèvres posées sur les siennes. Dans un souffle, il lui suggéra d’aller ailleurs et, le regard embué, il lui fallut un moment avant de comprendre quoi il était question. Elle rougit violemment, son cœur manqua un nouveau battement. Mais elle n’avait pas le moins du monde envie de reculer.

« Je … » Elle déglutit, péniblement. Sur sa bouche, le gout salé de leur baiser l’enivrait encore. « Viens. » Dit-elle timidement. En douceur, elle se détacha de lui. Ses mains glissèrent et quittèrent son visage. Son corps quitta la chaleur du sien alors que d’un pas, elle se recula. Elle rompit presque le contact, presque, sa main accrocha la sienne à laquelle elle entrelaça ses doigts. D’une poigne ferme, témoin de sa détermination, elle l’attira dans son sillage jusqu’aux escaliers menant à l’étage. Comme il était étrange d’emmener cet homme jusqu’à sa chambre. Ce n’était plus arrivé depuis… Elle chassa cette pensée. Parce qu’en cet instant, seul comptait l’amour qu’elle ressentait pour Merl, et pour cette sensation de renouveau dans son âme. Une première fois. Encore. Il y avait un paradoxe, et pourtant, ce serait leur première fois.

De sa main libre, elle abaissa la poignée de la porte et s’arrêta. Avant de pousser la porte, elle se retourna pour le regarder, complètement troublée. « Il n’y aura pas de retour en arrière… » Ce qui se passerait après les lierait d’une façon encore plus forte, plus entière. C’était comme ça qu’elle le percevait du moins. « Je t’aime… » Elle avait l’impression que c’était important à rappeler, pour affirmer son consentement. Pas de retour en arrière. Il n’aurait plus uniquement son cœur, mais son corps et son âme tout entière. Elle attendit sa réponse avant de pousser la porte et de reculer, son regard plongé dans le sien, à l’intérieur de la pièce faiblement éclairée par la semi-pénombre de la fenêtre. Maladroite, elle recula jusqu’à ce que ses jambes se cognent aux rebords du lit, avant de se hisser sur la pointe des pieds pour l’embrasser, et chasser ses doutes et sa peur. Laisser de place qu’à l’amour et ses violents frissons.

Ven 21 Sep 2018 - 12:07

Elle m'entraîna vers l'étage, je devais bien admettre que je ne m'y était pas attendu, il faut dire que c'était vraiment trop parfait. J'avais jamais rien forcé bien au contraire sachant tous deux nos histoires, il était surtout questions de respect de l'autre. Il y a encore quelques mois, j'aurais bien été incapable d'imaginer qu'un tel moment pourrait arriver. Il n'était pas compliqué de se rappelait du premier jour où nous avions parlé, elle était si marqué par la mort d’Abel à cette epoque et il était évident qu'elle avait grandit comme jamais on aurait pu le soupçonner. J'étais fier de la voir aujourd'hui en femme droite et forte, elle hantait mes nuits et je ne m'étais même pas rendu compte depuis combien de temps c'était le cas. Alors pour moi ce qui était en train d'arriver était simplement normal, c'était la suite logique, après tout on était là l'un pour l'autre depuis si longtemps maintenant. Il nous avait fallut du temps pour admettre ce qu'il y avait entre nous mais maintenant plus rien ne nous empêchait d'en profiter.

Mon regard se posa un instant sur la porte, j'avais déjà dormis dans cette chambre mais je savais qu'aujourd'hui serait bien différent et je sentais mon coeur battre plus vite rien qu'à cette idée. Je lui offrais un sourire apaisant serrant un peu plus fort sa main dans la mienne. Je savais ce qui était en train de se passer et je l'accepterais sans la moindre hésitation.

- Je sais, mais je pense qu'on est prêt.

J'avais déjà était jusqu'à la dernière base avec une femme ou deux mais ça n'avait jamais été une bonne chose pour moi. Tous ses souvenirs avait été mauvais, mais j'avais l'étrange impression qu'avec Ela tout serait différent. Délicatement je refermais la porte derrière moi alors que je la suivais jusqu'à son lit. Une nouvelle fois, mes lèvres se posaient sur les siennes alors qu'une nouvelle sensation de chaleur s'emparait de moi. Je passais une main douce dans ses cheveux alors que je me détachais d'elle pour pouvoir la voir une nouvelle fois.

- Je me suis rendu compte il y a quelques semaines que je t'aimais alors que je pensais ne pas être capable d'aimer à nouveau. Je me sens obligé de te sublimer de la même façon que tu l'as fait avec moi, j'ai bien l'intention de prendre soin de toi quoi qu'il arrive.

Jamais je n'aurais parlé comme ça par le passé et c'était elle qui m'avait transformé, qui m'avait fait évolué. Bien évidemment, il y avait des moment où ce n'était pas évident surtout si Jason était dans les parages, mais c'était pas le propos. Cette femme, c'était celle que j'aimais. Je sentais mon coeur battre plus fort quand mon regard se posait sur elle et il était question de la respecter et de la combler.

Doucement, sans la brusquer, je commençais à la pousser sur le lit alors qu'une main la tenais fermement à la taille. Je lui retirais délicatement les chaussures qu'elle avait encore au pied avant d'en faire de même avec les miennes de façon bien plus brusque. Je la rejoignais alors sur ce lit continuant de l'embrasser tendrement.J'étais certain de ce qui allait se passer, mais j'avais peur parce que ça remontait à longtemps la dernière fois. Alors que je l'embrassais à nouveau, le désire continuait à monter et je me permis de glisser une mains sous son haut pour pouvoir sentir sous mes doigts la douceur de son dos.