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Re: 'Cause I Wanted To Win
Ven 7 Sep 2018 - 21:14
Ludwig se triturait nerveusement les doigts, accroché aux lèvres de Caleb qui parla de manigances et d'arrangement à sens unique. Il expliqua qu'en échange de toutes ses connaissances sur le ranch, leurs gêoliers étaient prêt à les accueillir dans leur communauté à eux, avec tout le confort et la sécurité que cela représentait.
Le libraire n'était déjà pas un grand bavard, mais cette explication suffit à lui clouer le bec. Il n'arrivait même pas à détacher son regard du sénateur, dont les larmes rouler lourdement sur ses joues. Hébété, il ne vint même pas l'aider à se poser sur le sol. Il digérait l'information avec grande peine, et essayait déjà de réfléchir aux pourquois des comments, et éventuellement à des solutions possibles.
De longues secondes s'égrenèrent, secondes où le grand rouquin cherchait l'attitude à adopter. S'il avait suivi son instinct, il serait parti s'isoler dans un coin, histoire de pouvoir appréhender cette révélation seul et pouvoir y réfléchir convenablement. À la place, il demeura sur place, les bras ballants. Il chercha inconsciemment à se mettre dans la peau de feu Alan, qui trouvait toujours réponse à tout.
- Qu'est-ce que tu lui as dis … ?
Il s'était éclairci la gorge, mais sa voix n'en demeurait pas moins faible. Il avait l'impression que son monde, déjà bien affaibli, venait de s'écrouler autour de lui, et ses pensées se dirigèrent vers Elena, Caroline, Ashley, Jon, et tous les autres restés là-bas, chez lui. Si jamais Caleb avait révélé l'emplacement d'autres colonies ...
- C'est … c'est une catastrophe.
Sa main se plaqua sur sa bouche. Non, non. Il ne devait pas se laisser aller à ce genre de scénarios dramatiques. Il était Ludwig. Ludwig, le naïf, le bienheureux, l'optimiste. Il ne devait pas se laisser plonger dans le drame. Ça ne devait pas être si grave. Peut-être que leurs oppresseurs ne comptaient rien faire de grave. Peut-être était-ce juste une manière de garder main mise sur une plus grande partie du pays … Pour ne pas être surpris, peut-être. Ou pour dominer un peu plus.
Un lourd soupir gonfla dans sa poitrine, qu'il laissa filtrer lentement entre ses narines. Sa main se glissa dans ses boucles rousses. Il regarda autour de lui, perdu. Incapable de savoir quelle attitude adopter.
- Caleb … Tu … pourquoi ?
Il secoua la tête, fronça les sourcils. Dans sa voix pourtant, il n'y avait pas de jugement, aucune vraie colère. Seule demeurait cette douceur qui caractérisait si bien le libraire.
- Pourquoi tu n'as pas réfléchi aux conséquences ? Ou peut-être …
Peut-être y avait-il réfléchi justement. Ludwig avait une profonde estime en lui. Il le savait intelligent et calculateur. Caleb devait avoir eu peur. Et il avait pensé à la survie de ce qui comptait le plus pour lui. Eileen. Et lui.
Ludwig en était-il déçu ? Il ne savait pas trop. Tout était bien trop emmêlé dans ses pensées pour qu'il parvienne à s'arrêter sur une seule émotion.
- Je … Je pensais que la communauté comptait plus que cela pour toi, souffla-t-il, peut-être un peu déçu.
Il finit par se mettre à genoux à son tour, pour hésiter une seconde, avant d'oser passer ses bras par-dessus les épaules du sénateur dans une étreinte qu'il espérait réconfortante. Sa main gauche vint lui frictionner le dos.
- On va réfléchir à tout ça … On va penser à tout ce qu'ils pourraient faire contre nous et les autres. On va … on va tout mettre sur papier. On y verra plus clair.
Le libraire n'était déjà pas un grand bavard, mais cette explication suffit à lui clouer le bec. Il n'arrivait même pas à détacher son regard du sénateur, dont les larmes rouler lourdement sur ses joues. Hébété, il ne vint même pas l'aider à se poser sur le sol. Il digérait l'information avec grande peine, et essayait déjà de réfléchir aux pourquois des comments, et éventuellement à des solutions possibles.
De longues secondes s'égrenèrent, secondes où le grand rouquin cherchait l'attitude à adopter. S'il avait suivi son instinct, il serait parti s'isoler dans un coin, histoire de pouvoir appréhender cette révélation seul et pouvoir y réfléchir convenablement. À la place, il demeura sur place, les bras ballants. Il chercha inconsciemment à se mettre dans la peau de feu Alan, qui trouvait toujours réponse à tout.
- Qu'est-ce que tu lui as dis … ?
Il s'était éclairci la gorge, mais sa voix n'en demeurait pas moins faible. Il avait l'impression que son monde, déjà bien affaibli, venait de s'écrouler autour de lui, et ses pensées se dirigèrent vers Elena, Caroline, Ashley, Jon, et tous les autres restés là-bas, chez lui. Si jamais Caleb avait révélé l'emplacement d'autres colonies ...
- C'est … c'est une catastrophe.
Sa main se plaqua sur sa bouche. Non, non. Il ne devait pas se laisser aller à ce genre de scénarios dramatiques. Il était Ludwig. Ludwig, le naïf, le bienheureux, l'optimiste. Il ne devait pas se laisser plonger dans le drame. Ça ne devait pas être si grave. Peut-être que leurs oppresseurs ne comptaient rien faire de grave. Peut-être était-ce juste une manière de garder main mise sur une plus grande partie du pays … Pour ne pas être surpris, peut-être. Ou pour dominer un peu plus.
Un lourd soupir gonfla dans sa poitrine, qu'il laissa filtrer lentement entre ses narines. Sa main se glissa dans ses boucles rousses. Il regarda autour de lui, perdu. Incapable de savoir quelle attitude adopter.
- Caleb … Tu … pourquoi ?
Il secoua la tête, fronça les sourcils. Dans sa voix pourtant, il n'y avait pas de jugement, aucune vraie colère. Seule demeurait cette douceur qui caractérisait si bien le libraire.
- Pourquoi tu n'as pas réfléchi aux conséquences ? Ou peut-être …
Peut-être y avait-il réfléchi justement. Ludwig avait une profonde estime en lui. Il le savait intelligent et calculateur. Caleb devait avoir eu peur. Et il avait pensé à la survie de ce qui comptait le plus pour lui. Eileen. Et lui.
Ludwig en était-il déçu ? Il ne savait pas trop. Tout était bien trop emmêlé dans ses pensées pour qu'il parvienne à s'arrêter sur une seule émotion.
- Je … Je pensais que la communauté comptait plus que cela pour toi, souffla-t-il, peut-être un peu déçu.
Il finit par se mettre à genoux à son tour, pour hésiter une seconde, avant d'oser passer ses bras par-dessus les épaules du sénateur dans une étreinte qu'il espérait réconfortante. Sa main gauche vint lui frictionner le dos.
- On va réfléchir à tout ça … On va penser à tout ce qu'ils pourraient faire contre nous et les autres. On va … on va tout mettre sur papier. On y verra plus clair.
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Re: 'Cause I Wanted To Win
Lun 17 Sep 2018 - 18:53
Le regard de son interlocuteur venait de changer et c'était ce que Caleb redoutait sans doute le plus. Il venait de comprendre de quoi il était question. Il venait de le juger coupable alors qu'il n'y avait même pas eu de plaidoirie. De toute façon, il n'aurait pas été en état pour le faire, bien au contraire même. Le regard qui lui avait lancé avait fendu le coeur de l'ancien sénateur qui savait bien que ce qu'il avait fait été une erreur monumentale, il s'en était voulu avant et c'était d'autant plus le cas à présent. Ce gamin semblait avoir tant souffert depuis le début, Caleb avait bien compris cela sans même avoir eu besoin de lui demander. Il savait qu'il venait de chuter dans l'estime de celui qu'il considérait presque comme son fils adoptif malgré la faible différence d'âge. Il s'agissait surtout de l'air naïf et juvénile de Ludwig qui parlait pour lui.
- Je suis désolé, mes vieux démons ont repris le contrôle. Je sais que la survie n'est facile pour personne, mais je voulais la rendre plus facile pour ma femme et moi.
Il avait passé une main tremblante de honte dans sa barbe alors qu'il était en train de parler. Il n'avait toujours pas retrouver sa prestance, mais il ne pouvait en être autrement. Il y avait une culpabilité démesurée qui était en train de l'oppresser. Pour lui, il n'aurait sans doute plus qu'à être exécuté, du moins, c'était ce qu'il aurait fait à la place des chefs du groupe, mais bon il savait qu'il n'avait même pas eu le courage de le faire pour le petit vieux, il en serait sans doute de même avec lui. Il pourrait repartir avec Eileen, enfin ça c'était à condition qu'il soit libéré un jour.
- Je suis impardonnable je le sais, aide moi, explique moi comment tu fais pour rester aussi droit, aussi naïf alors que le monde est mauvais et que la vie est compliqué.
Caleb savait faire le mal, c'était une évidence, mais le bien c'était presque impossible. Il avait voulu se donner du mal pour le ranch et il avait l'impression que ça n'avait servi à rien depuis le début. Son regard humide de larme se posa sur Ludwig. Il était totalement perdu lui qui savait toujours quoi faire n'en avait plus la moindre idée. Sa conscience qui venait de naître l'avait sans doute beaucoup trop étouffé. Son corps tremblait en sanglot qui ne voulait pas s'arrêter, malgré le fait qu'il essayait tant bien que mal de les contenir comme si c'était un acte voué à l'échec. Le masque qu'il aimait mettre venait de voler en éclat et il avait fait disparaître une bonne partie de sa personnalité au passage, comme quoi à part être un aristocrate hautain, il n'était pas grand chose. Juste un homme qui avait peur pour sa vie.
- J'ai rien dit de plus qu'il ne savait déjà pour l'instant, mais j'ai besoin de toi pour ne pas refaire d'erreur. Je sais que je peux compter sur toi, même si visiblement l'inverse et faux. Si tu veux me dénoncer en rentrant, je comprendrais.
Le sénateur arrivait enfin à se calmer un peu et à avoir des propos cohérent, mais ce n'était pas gagné pour autant, il restait encore tout un combat à mener.
- Je suis désolé, mes vieux démons ont repris le contrôle. Je sais que la survie n'est facile pour personne, mais je voulais la rendre plus facile pour ma femme et moi.
Il avait passé une main tremblante de honte dans sa barbe alors qu'il était en train de parler. Il n'avait toujours pas retrouver sa prestance, mais il ne pouvait en être autrement. Il y avait une culpabilité démesurée qui était en train de l'oppresser. Pour lui, il n'aurait sans doute plus qu'à être exécuté, du moins, c'était ce qu'il aurait fait à la place des chefs du groupe, mais bon il savait qu'il n'avait même pas eu le courage de le faire pour le petit vieux, il en serait sans doute de même avec lui. Il pourrait repartir avec Eileen, enfin ça c'était à condition qu'il soit libéré un jour.
- Je suis impardonnable je le sais, aide moi, explique moi comment tu fais pour rester aussi droit, aussi naïf alors que le monde est mauvais et que la vie est compliqué.
Caleb savait faire le mal, c'était une évidence, mais le bien c'était presque impossible. Il avait voulu se donner du mal pour le ranch et il avait l'impression que ça n'avait servi à rien depuis le début. Son regard humide de larme se posa sur Ludwig. Il était totalement perdu lui qui savait toujours quoi faire n'en avait plus la moindre idée. Sa conscience qui venait de naître l'avait sans doute beaucoup trop étouffé. Son corps tremblait en sanglot qui ne voulait pas s'arrêter, malgré le fait qu'il essayait tant bien que mal de les contenir comme si c'était un acte voué à l'échec. Le masque qu'il aimait mettre venait de voler en éclat et il avait fait disparaître une bonne partie de sa personnalité au passage, comme quoi à part être un aristocrate hautain, il n'était pas grand chose. Juste un homme qui avait peur pour sa vie.
- J'ai rien dit de plus qu'il ne savait déjà pour l'instant, mais j'ai besoin de toi pour ne pas refaire d'erreur. Je sais que je peux compter sur toi, même si visiblement l'inverse et faux. Si tu veux me dénoncer en rentrant, je comprendrais.
Le sénateur arrivait enfin à se calmer un peu et à avoir des propos cohérent, mais ce n'était pas gagné pour autant, il restait encore tout un combat à mener.
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Re: 'Cause I Wanted To Win
Jeu 20 Sep 2018 - 12:46
Comme à son habitude, Ludwig tentait de relativiser. Ça ne pouvait pas être si grave, bien sûr que non. Mais c'était difficile de voir le bon côté des choses lorsqu'il se trouvait face à un Caleb fort mal en point. La culpabilité faisait mal.
Le libraire s'était agenouillé face à lui.
- Je … je comprends, Caleb. Je comprends.
Oui, il comprenait réellement. Que la survie faisait peur. Que lorsque l'on avait presque tout perdu, le peu qu'il restait était d'une valeur inestimable. Il comprenait Caleb et son envie de protéger sa femme. Tout le monde pouvait le comprendre.
Sa main vint presser l'épaule de son aîné dans un contact réconfortant. C'était terrible, de voir Caleb l'inébranlable en telle position de faiblesse. C'était ainsi depuis quelques temps : Ludwig avait l'impression de voir tous les siens s'affaiblir les uns après les autres. Il y avait eu Connor, puis Elena, Jeff et maintenant Caleb, sans compter tous les autres, ce qui n'avaient pas pu se relever.
- Je suis impardonnable je le sais, aide-moi, explique-moi comment tu fais pour rester aussi droit, aussi naïf alors que le monde est mauvais et que la vie est compliquée.
Le norvégien ouvrit la bouche sans savoir quoi dire, un peu pris au dépourvu. Il se savait naïf, et grand optimiste. Mais c'était quelque chose qu'il essayait d'amoindrir par peur de trop souffrir. Il pensait qu'il s'agissait de défauts. Alors, entendre Caleb dire qu'il souhaitait devenir comme lui … c'était étrange.
- Je … je ne sais pas si c'est une bonne chose d'être comme moi.
Ses prunelles claires accrochèrent aux larmes qui glissaient sur les joues de sénateur, et dont la barbe faisait barrage.
Il disait qu'il avait besoin de l'aide de Ludwig. Qu'il avait besoin de lui pour ne pas refaire d'erreur. Il mettait sur ses épaules un poids qu'il n'aurait pas imaginé pouvoir supporter.
- Non Caleb … non. Je ne te dénoncerai pas.
Il secoua la tête, songeant à l'absurdité que serait cet acte.
- Tu pensais à ta survie et à celle d'Eileen avant tout. Tu... on ne peut pas te blâmer pour ça. Et tu t'es rendu compte des conséquences avant qu'il ne soit trop tard. Arrête de t'en vouloir … faut pas se faire du mal … on souffre tous assez comme ça.
Son visage se pencha un peu pour mieux accrocher aux yeux de Caleb. Il lui offrit un sourire triste.
- Et je ne te conseille pas de devenir comme moi, tu sais, ajouta-t-il en sentant son sourire se faire un peu plus franc. C'est pas toujours facile à comprendre, là-dedans.
Son indexe se pointa vers sa tempe, illustrant ses propos. Non, il ne fallait pas être comme Ludwig. Parce que Ludwig n'avait pas de vraie famille à perdre. Il n'avait pas de femme ni d'enfant, ni de parent, plus rien. Sa seule famille se trouvait devant lui, par terre, ou au ranch, et il savait que lui n'avait pas la même valeur pour qu'ils n'avaient de valeur pour lui. Non, Ludwig n'était pas enviable, car il se contentait de flotter dans la réalité, sans vraiment se soucier des catastrophes. Que risquait-il, à par mourir ?
- Courage, Caleb … Tout finira par s'arranger. On s'en est toujours sorti. Tu retrouveras Eileen bientôt, je te le promets.
Le libraire s'était agenouillé face à lui.
- Je … je comprends, Caleb. Je comprends.
Oui, il comprenait réellement. Que la survie faisait peur. Que lorsque l'on avait presque tout perdu, le peu qu'il restait était d'une valeur inestimable. Il comprenait Caleb et son envie de protéger sa femme. Tout le monde pouvait le comprendre.
Sa main vint presser l'épaule de son aîné dans un contact réconfortant. C'était terrible, de voir Caleb l'inébranlable en telle position de faiblesse. C'était ainsi depuis quelques temps : Ludwig avait l'impression de voir tous les siens s'affaiblir les uns après les autres. Il y avait eu Connor, puis Elena, Jeff et maintenant Caleb, sans compter tous les autres, ce qui n'avaient pas pu se relever.
- Je suis impardonnable je le sais, aide-moi, explique-moi comment tu fais pour rester aussi droit, aussi naïf alors que le monde est mauvais et que la vie est compliquée.
Le norvégien ouvrit la bouche sans savoir quoi dire, un peu pris au dépourvu. Il se savait naïf, et grand optimiste. Mais c'était quelque chose qu'il essayait d'amoindrir par peur de trop souffrir. Il pensait qu'il s'agissait de défauts. Alors, entendre Caleb dire qu'il souhaitait devenir comme lui … c'était étrange.
- Je … je ne sais pas si c'est une bonne chose d'être comme moi.
Ses prunelles claires accrochèrent aux larmes qui glissaient sur les joues de sénateur, et dont la barbe faisait barrage.
Il disait qu'il avait besoin de l'aide de Ludwig. Qu'il avait besoin de lui pour ne pas refaire d'erreur. Il mettait sur ses épaules un poids qu'il n'aurait pas imaginé pouvoir supporter.
- Non Caleb … non. Je ne te dénoncerai pas.
Il secoua la tête, songeant à l'absurdité que serait cet acte.
- Tu pensais à ta survie et à celle d'Eileen avant tout. Tu... on ne peut pas te blâmer pour ça. Et tu t'es rendu compte des conséquences avant qu'il ne soit trop tard. Arrête de t'en vouloir … faut pas se faire du mal … on souffre tous assez comme ça.
Son visage se pencha un peu pour mieux accrocher aux yeux de Caleb. Il lui offrit un sourire triste.
- Et je ne te conseille pas de devenir comme moi, tu sais, ajouta-t-il en sentant son sourire se faire un peu plus franc. C'est pas toujours facile à comprendre, là-dedans.
Son indexe se pointa vers sa tempe, illustrant ses propos. Non, il ne fallait pas être comme Ludwig. Parce que Ludwig n'avait pas de vraie famille à perdre. Il n'avait pas de femme ni d'enfant, ni de parent, plus rien. Sa seule famille se trouvait devant lui, par terre, ou au ranch, et il savait que lui n'avait pas la même valeur pour qu'ils n'avaient de valeur pour lui. Non, Ludwig n'était pas enviable, car il se contentait de flotter dans la réalité, sans vraiment se soucier des catastrophes. Que risquait-il, à par mourir ?
- Courage, Caleb … Tout finira par s'arranger. On s'en est toujours sorti. Tu retrouveras Eileen bientôt, je te le promets.
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Re: 'Cause I Wanted To Win
Mar 25 Sep 2018 - 17:53
Le norvégien avait quelques choses de vraiment particulier, Caleb l’avait toujours su et aujourd’hui, il s’en rendait compte une fois de plus. Comment pouvait-il être aussi compréhensif? Il savait qu’il aurait été capable de faire la pire des horreurs à quiconque lui aurait fait un coup comme celui-ci, mais Ludwig n’était pas comme lui et une fois de plus, il n’allait pas s’en plaindre.
- Merci… Je ne sais même pas comment te remercier et je ne sais même pas comment tu fais pour toujours croire en moi et vouloir tirer de moi le meilleur à ce point.
Caleb n’était pas un homme bien, il l’avait toujours dit, il n’avait jamais vraiment menti sauf une fois de temps en temps, peut-être même plus que ce qu’il pensait. Après tout, le mensonge faisait partie intégrante de son être depuis presque toujours, ce n’était pas facile, mais voilà, il avait le regard pur de Ludwig planté dans le sien et sa main sur son épaule, lui qui n’aimait pas être touché n’en avait pratiquement plus rien à faire à l’heure d’aujourd’hui. C’était certainement ridicule, mais c’était comme ça qu’il avait envie de qualifier la personne qu’il était avant donc ce n’était pas vraiment si choquant que ça. Il inspira un grand coup pour calmer ses larmes et au moins pouvoir avoir une vraie conversation avec son ami.
- Tu sais, je préférais être comme toi, que l’homme que je suis. Si tu savais tout ce que j’ai fait avant d’arriver ici, je suis certain que tu es quelqu’un de bien en comparaison avec moi. Tu as énormément de qualité, tu sais aider les autres juste parce que tu les apprécies, tu sais être avenant et ne pas penser systématiquement à mal. Et franchement, dans un monde comme le nôtre, j’appelle ça des qualités.
Il était sincère, c’était une fois de plus une vérité qui était en train de blesser son égo, mais ça lui faisait également énormément de bien de dire ce genre de chose. Il regardait Ludwig comme pour se convaincre de ce qui allait encore dire avant de réfléchir un peu, il voulait lui faire comprendre ce qu’il avait en tête et tout était possible pour cela. Une idée de plus émergea de son esprit, il savait très bien ce qu’il avait à dire pour finir de le convaincre c’était loin d’être élégant une fois de plus, mais toujours tout aussi diablement vrai.
- Je ne vaux pas mieux que les hommes qui nous ont pris en otages, la preuve, j’étais à deux doigts de les rejoindre, ça veut bien dire qu’ils m’auraient accepté comme un des leurs et clairement, ça représente bien que je suis comme eux.
C’était des paroles un peu violentes, de toute façon Caleb faisait actuellement dans l’autoflagellation et il semblait bien décidé à continuer. Il souriait tout de même à Ludwig alors qu’il lui promettait qu’il reverrait sa femme. C’était un sourire timide, mais c’était un bon début. Ludwig avait visé juste et il pouvait être fier de lui.
- Tu sais, je m’en veux presque d’avoir encore des choses sur qui comptait quand des personnes comme toi, non plus personne d’avant. Sache que pour moi, tu es un élément fort de notre groupe, même si ce n’est pas toujours évident, sans toi, j’aurais sans doute mis les voiles tout de suite après la fin de l’épidémie.
Il devait rappeler à Ludwig qu’il était important parce qu’à entendre l’homme ce n’était pas le cas, et pourtant Caleb avait bien compris que sans lui la vie au camp ne serait pas la même qu’il avait connu depuis le début.
- Merci… Je ne sais même pas comment te remercier et je ne sais même pas comment tu fais pour toujours croire en moi et vouloir tirer de moi le meilleur à ce point.
Caleb n’était pas un homme bien, il l’avait toujours dit, il n’avait jamais vraiment menti sauf une fois de temps en temps, peut-être même plus que ce qu’il pensait. Après tout, le mensonge faisait partie intégrante de son être depuis presque toujours, ce n’était pas facile, mais voilà, il avait le regard pur de Ludwig planté dans le sien et sa main sur son épaule, lui qui n’aimait pas être touché n’en avait pratiquement plus rien à faire à l’heure d’aujourd’hui. C’était certainement ridicule, mais c’était comme ça qu’il avait envie de qualifier la personne qu’il était avant donc ce n’était pas vraiment si choquant que ça. Il inspira un grand coup pour calmer ses larmes et au moins pouvoir avoir une vraie conversation avec son ami.
- Tu sais, je préférais être comme toi, que l’homme que je suis. Si tu savais tout ce que j’ai fait avant d’arriver ici, je suis certain que tu es quelqu’un de bien en comparaison avec moi. Tu as énormément de qualité, tu sais aider les autres juste parce que tu les apprécies, tu sais être avenant et ne pas penser systématiquement à mal. Et franchement, dans un monde comme le nôtre, j’appelle ça des qualités.
Il était sincère, c’était une fois de plus une vérité qui était en train de blesser son égo, mais ça lui faisait également énormément de bien de dire ce genre de chose. Il regardait Ludwig comme pour se convaincre de ce qui allait encore dire avant de réfléchir un peu, il voulait lui faire comprendre ce qu’il avait en tête et tout était possible pour cela. Une idée de plus émergea de son esprit, il savait très bien ce qu’il avait à dire pour finir de le convaincre c’était loin d’être élégant une fois de plus, mais toujours tout aussi diablement vrai.
- Je ne vaux pas mieux que les hommes qui nous ont pris en otages, la preuve, j’étais à deux doigts de les rejoindre, ça veut bien dire qu’ils m’auraient accepté comme un des leurs et clairement, ça représente bien que je suis comme eux.
C’était des paroles un peu violentes, de toute façon Caleb faisait actuellement dans l’autoflagellation et il semblait bien décidé à continuer. Il souriait tout de même à Ludwig alors qu’il lui promettait qu’il reverrait sa femme. C’était un sourire timide, mais c’était un bon début. Ludwig avait visé juste et il pouvait être fier de lui.
- Tu sais, je m’en veux presque d’avoir encore des choses sur qui comptait quand des personnes comme toi, non plus personne d’avant. Sache que pour moi, tu es un élément fort de notre groupe, même si ce n’est pas toujours évident, sans toi, j’aurais sans doute mis les voiles tout de suite après la fin de l’épidémie.
Il devait rappeler à Ludwig qu’il était important parce qu’à entendre l’homme ce n’était pas le cas, et pourtant Caleb avait bien compris que sans lui la vie au camp ne serait pas la même qu’il avait connu depuis le début.
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