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♫♪ Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas ♫♪ [pv Addison]
Jeu 12 Juil 2018 - 1:31
Le parc de Coal Creek était un bon endroit pour récupérer de quoi se chauffer. Du bois sec, quelques arbres encore en bon état malgré le bordel qu’avaient été ces dernières années. Il faut dire que la nature reprenait peu à peu ses droits et que la végétation n’intéressait pas vraiment les rôdeurs. S’ils s’étaient mis au vert, les humains ne s’en porteraient que mieux, d’ailleurs, se disait le jeune homme en approchant doucement mais sûrement l’orée du bois. Comment était-il arrivé jusque là ? Grâce à son véhicule, la Mustang 429 noire qui lui était bien utile pour ce genre de trajet. L’engin pouvait être bruyant mais était toujours plus sécurisé qu’une moto et plus rapide qu’un rôdeur ou un humain un peu trop enclin à la violence. De plus, pouvoir faire de plus longs trajets permettait de trouver d’autres objets, de pouvoir mieux survivre seul qu’en se limitant simplement à des chemins qu’il pourrait emprunter à pied. De même pour la taille et le poids des trouvailles qu’il pourrait emporter.
Il ne faisait pas moche ce jour là. Le temps étant plutôt sec, il ne semblait pas non plus au jeune homme qu’il allait étouffer par la chaleur. En soit… Un bon temps pour se faire une sortie. Alors qu’il conduisait, il se remémorait les musiques qu’il écoutait avant l’épidémie. Des fois, il avait cette envie d’allumer la radio du véhicule et d’y mettre un cd, mais… Déjà que le moteur était assez bruyant, s’il se mettait à lancer de la musique, il verrait bien trop de dangers arriver, se posant lui-même une cible sur le torse dans ce genre de cas. Cela ne l’empêchait pas de lancer quelques musiques quand il était sûr que personne ne pouvait l’ennuyer. Là, ce n’était clairement pas le cas.
Enfin, il arrêta la Ford avant d’en descendre, son sac sur le dos, son Beretta chargé à la ceinture et son couteau dans son étui à la même dite ceinture. Il ne comptait pas vraiment s’enfoncer dans le bois. Après tout, il ne savait pas ce qu’il y avait là-bas. Une faction de hippies vivant dans des cabanes perchées dans les arbres ? Des rôdeurs ayant commencé à se « camoufler » en se faisant recouvrir de mousse et de champignons par les aléas du climat ? Et puis laisser sa caisse trop longtemps sans protection était aussi un risque potentiel de se la faire rafler. Alors qu’il cherchait tranquillement des branches et autres morceaux de bois qui pourraient servir à faire vivre un bon feu, il chantonnait pour lui-même Highway to hell. Ho, il était loin d’avoir la voix de Bon Scott qui était somme toute assez atypique, mais il aimait bien faire ça. Sans pour autant le rassurer, cela lui permettait de ne pas s’isoler dans le silence. Puis bon… Aucun humain n’avait déjà vu de rôdeur chanter, alors ça permettait à des potentiels inconnus de comprendre qu’il n’était pas là pour se faire une soirée tripes.
Le jeune homme trouva bientôt une branche d’arbre épaisse et assez longue. Elle tiendrait dans la voiture puis pour le moment, elle pourrait toujours servir d’arme contondante en cas de pépin, se dit-il avant de l’embarquer. Un bon coup de bûche dans les molaires ne faisait jamais du bien à qui que ce soit, et il en était bien conscient. Les rôdeurs, eux, avaient oublié ce simple fait et cela lui donnait un avantage certain si l’un d’entre eux s’approchait lentement. Pourtant, il commença à se taire en entendant des bruits de pas qui n’étaient pas si lointains. L’intérêt des bois, c’était aussi qu’avec les petites branches et autres feuilles mortes, on pouvait très vite remarquer lorsqu’on n’était plus seul. Le tout était maintenant de savoir… Ami, ennemi ou… Cadavre en manque de casse-croûte ?
Il ne faisait pas moche ce jour là. Le temps étant plutôt sec, il ne semblait pas non plus au jeune homme qu’il allait étouffer par la chaleur. En soit… Un bon temps pour se faire une sortie. Alors qu’il conduisait, il se remémorait les musiques qu’il écoutait avant l’épidémie. Des fois, il avait cette envie d’allumer la radio du véhicule et d’y mettre un cd, mais… Déjà que le moteur était assez bruyant, s’il se mettait à lancer de la musique, il verrait bien trop de dangers arriver, se posant lui-même une cible sur le torse dans ce genre de cas. Cela ne l’empêchait pas de lancer quelques musiques quand il était sûr que personne ne pouvait l’ennuyer. Là, ce n’était clairement pas le cas.
Enfin, il arrêta la Ford avant d’en descendre, son sac sur le dos, son Beretta chargé à la ceinture et son couteau dans son étui à la même dite ceinture. Il ne comptait pas vraiment s’enfoncer dans le bois. Après tout, il ne savait pas ce qu’il y avait là-bas. Une faction de hippies vivant dans des cabanes perchées dans les arbres ? Des rôdeurs ayant commencé à se « camoufler » en se faisant recouvrir de mousse et de champignons par les aléas du climat ? Et puis laisser sa caisse trop longtemps sans protection était aussi un risque potentiel de se la faire rafler. Alors qu’il cherchait tranquillement des branches et autres morceaux de bois qui pourraient servir à faire vivre un bon feu, il chantonnait pour lui-même Highway to hell. Ho, il était loin d’avoir la voix de Bon Scott qui était somme toute assez atypique, mais il aimait bien faire ça. Sans pour autant le rassurer, cela lui permettait de ne pas s’isoler dans le silence. Puis bon… Aucun humain n’avait déjà vu de rôdeur chanter, alors ça permettait à des potentiels inconnus de comprendre qu’il n’était pas là pour se faire une soirée tripes.
Le jeune homme trouva bientôt une branche d’arbre épaisse et assez longue. Elle tiendrait dans la voiture puis pour le moment, elle pourrait toujours servir d’arme contondante en cas de pépin, se dit-il avant de l’embarquer. Un bon coup de bûche dans les molaires ne faisait jamais du bien à qui que ce soit, et il en était bien conscient. Les rôdeurs, eux, avaient oublié ce simple fait et cela lui donnait un avantage certain si l’un d’entre eux s’approchait lentement. Pourtant, il commença à se taire en entendant des bruits de pas qui n’étaient pas si lointains. L’intérêt des bois, c’était aussi qu’avec les petites branches et autres feuilles mortes, on pouvait très vite remarquer lorsqu’on n’était plus seul. Le tout était maintenant de savoir… Ami, ennemi ou… Cadavre en manque de casse-croûte ?
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Re: ♫♪ Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas ♫♪ [pv Addison]
Jeu 12 Juil 2018 - 10:11
Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas
tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a woman my girl. but for now it’s time to run...
Putain de bois à la con et, surtout saleté de charognes prises dans la boue des pluies précédentes. Si y avait bien des problèmes avec les clairières, c'était que l'eau satanait un temps à l'ombre sans foutre totalement le camp. Elle avait été prise dans ce truc, les rangers ancrées dans ces espèces de sables mouvants de terre, et si Erika l'avait épaulé pour l'en sortir, l'approche de quelques décharnées avait filé une sale idée à la gamine. Elle les avait amené ailleurs, mais quelle tête de mule bon sang. Addison grognait déjà, agitant le buste pour enfin agripper une branche, suffisamment solide, au dessus d'elle afin de se hisser hors de ce piège naturel. A la seule force des bras, et bien heureuse fut-elle d'avoir enfilé ses mitaines malgré la chaleur écrasante. Grimace d'effort à l'appuie, Harper sentit enfin ses jambes quitter la mélasse. Y avait plus qu'à se balancer sur la terre ferme, plus facile à dire qu'à faire lorsque le simple fait de tenter de se dégager venait de vous user correctement, cependant elle n'avait pas le choix et rouler déjà des billes, derrière ses solaires, en remarquant la dangereuse approche d'un rôdeur. Un seul, le traîne savate avançait certes lentement, sans doute parce qu'il avait une jambe bouffée jusqu'à l'os, néanmoins il serait près d'elle suffisamment tôt pour l'empêcher de sortir du bourbier dans lequel elle venait de se foutre. Aller, une deux trois, enfin elle lâchait le branchage et s'échouait, genoux contre les écorces de pin, et empoignait déjà son couteau alors que l'autre face de putréfié se prenait les pieds dans une racine pour s'écrouler à quelques centimètres d'elle. Ses dents claquèrent une uniquement fois, le monstre n'eut guère le temps de redresser les paumes, déjà sa lame lui traversait la gueule.
- Un d'moins.... Usée, la trentenaire reprit son souffle en ramenant les aviateurs contre ses mèches. Même si la flotte avait formé le genre de flaque visqueuse dans laquelle elle avait bien failli rester bloquée, l'avantage c'était que ça laissait des traces et, déjà, essuyant la lame à même son jeans troué, Addison tentait de trouver celles laissées par sa nièce. Rika ? Interrogea-t-elle sans trop hurler. Rien, nada, déjà son cœur s'emballait à l'idée que, fatalement, la gamine ait pu se faire dévorer en tentant de l'aider. Ni une ni deux, la rouquine avança, dégageant les branches et feuilles gênants sa route, pour suivre la gosse aux grès des cadavres raides morts qu'elle avait semé dans son sillage. Après quelques minutes, le constat ne fut pas terrible. Plus de macchabées, pas de Madsen. Un soupir hargneux fila ses pétales alors quelle replaçait les cheveux pris dans ses cils. Fait chier !
Reprenant, espérant partir sur le bon chemin sans en être véritablement certaine, ce ne fut qu'en entendant chantonner, ou en croyant l'entendre, qu'elle colla le dos à un arbre, remballant automatiquement sa lame pour agripper le fusil en bandoulière contre son buste. C'était pas Erika non, c'était un type, ou des types, et déjà elle tentait d'y voir, reprenant doucement la marche jusqu'à pester quand une branche craqua sous sa semelle gorgée de boue. Merde, chiotte.... L'avantage c'est que le chant avait cessé, signe que qui se trouvait là avait capté lui aussi, pour autant elle ne lui ferait pas de cadeau s'il se montrait hostile. Contournant un bosquet, elle put enfin le décrire. Le sang faisait déjà le marathon dans ses veines, son cœur pompait comme un dingue pour nourri ses muscles. Les doigts crispés contre le canon, son index était déjà paré à presser la détente. C'était pas un mec de chez eux, c'était peut-être...... Elle se redressa, marchant à pas de chat dans son dos jusqu'à l'interpeller en braquant le pompe dans sa direction.
- D'avance navrée pour l'accueil plutôt glacial mais, Ce mec n'était pas loin du Ranch, s'il n'appartenait pas au groupe des enfoirés étant venu se servir dans les réserves quelques semaines plus tôt, il avait plutôt intérêt à rapidement lui répondre. Elle ne tirerait pas s'il ne faisait pas le con, néanmoins elle avait parfaitement dardé son regard contre la branche qu'il retenait, gardant même une distance suffisante entre lui et son arme de fortune pour s'éviter une rencontre douloureuse avec l'écorce couverte de lichen. qu'est-ce que tu fous ici ?
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Re: ♫♪ Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas ♫♪ [pv Addison]
Dim 15 Juil 2018 - 2:38
David n’avait pas eu à attendre trop longtemps avant d’avoir les réponses à ses interrogations quant à l’autre présence non loin de lui. Une femme, fusil à pompe pointé vers lui s’approcha. Navré ? Ce simple mot sur toute la phrase laissa un rictus sur le visage du jeune homme. Au moins le dialogue était possible. Il était plutôt habitué à croiser des tarés qui gâchaient des munitions pour un coup de sommation avant de demander des vivres comme des Jawas sur Tatooine, mais qu’on s’excuse de l’accueillir avec un fusil de chasse, c’était autre chose. Elle avait le regard braqué sur la branche qu’il tenait et se tenait à une distance correcte de celle-ci. Le jeune homme posa d’ailleurs le bout de cette dernière vers le sol, essayant de montrer ainsi qu’il n’était pas hostile. David n’était pas du genre à requérir à la violence pour rien, et là, elle était amplement évitable. Ce qu’il venait faire là ?
« Si je te dis que je ramène une galette et un pot de beurre à mère-grand, tu me crois ? Plus sérieusement, je suis juste venu pour me faire une réserve de bois. » Il n’avait pas pu s’empêcher de sortir une ânerie comme entrée en matière. A vrai dire, il espérait détendre l’atmosphère qui semblait plutôt tendue. En voyant la réaction de son interlocutrice, qui ressemblait bien plus à une action protectrice qu’à une véritable agression, il se doutait qu’elle avait eut des expériences peu commodes ces derniers temps. Enfin… Il n’y avait pas besoin d’être devin pour ça, la vie n’était Disneyland pour personne ces derniers temps.
« Et toi ? » Lança-t-il machinalement, toujours l’air décontracté. Ho, il n’en avait que l’air. Il espérait sincèrement que la femme ne panique pas et ne tir par accident. Continuer à avancer avec de la chevrotine dans la bidoche serait plutôt compliqué, se disait-il. « Je pense pas que tu sois là pour être en communion avec la nature, si ? T'as pas une tête de Hippie, si tu veux mon avis... » Retourner la question, entamer le dialogue. Il avait appris ce genre de choses à la D.E.A. Non pas que ce ne soit pas instinctif pour lui, après tout. Il avait toujours été un bon vivant assez ouvert d’esprit. La seule chose qu’il avait apprise théoriquement sur ce sujet était qu’établir un dialogue avec une personne vous pointant une arme à feu empêchait généralement de finir en passoire, et c’était bien là son but.
Le vent continuait de souffler, mais lui ne bougea pas. Il n’allait pas non plus tenter le diable et faire de gestes brusques. Un accident était vite arrivé et il valait mieux attendre que la femme soit en confiance et arrête de le viser avant de retourner à ses affaires. Après tout, s’il arrivait à désamorcer la situation, il pourrait peut-être même finir avec quelques informations supplémentaires sur les environs du lieu, et pourquoi il lui semblait d’un coup être le mal venu. Y avait-il une communauté non loin d’ici ? Ce serait bon à savoir en tout cas. Si le dialogue était possible avec eux, bien évidemment. Le jeune homme espérait juste ne pas tomber sur des fous de la gâchette ou d’autres personnes se berçant d’illusion dans une « secte du nouveau monde ». Est-ce qu’il y avait encore des personnes « normales » dans ce monde ? David en doutait un peu mais… « L’espoir fait vivre » était une phrase qui n’avait jamais été aussi vraie que lorsque le monde était dans cet état.
« Du coup… Tu pourrais baisser ton canon, s’il te plait ? Si je peux éviter d’avoir du plomb dans l’aile… » Finit-il par dire. Cette discussion lui permettait, à vrai dire, d’analyser la situation. Si la solution diplomatique fonctionnait, tant mieux, se disait-il. Cependant, il devait trouver un autre moyen de désarmer son interlocutrice si cette dernière venait à ne pas être aussi coopérative qu’il l’espérait. Il pourrait lancer sa branche vers elle et profiter de la déconcentration amenée par celle-ci pour se jeter sur le côté et sortir son arme à feu. C’était risqué, mais c’était son meilleur plan B. L’autre ? Espérer qu’un rôdeur vienne la déranger. Autrement dit… Passer de Charybde en Scylla. Trop peu pour lui…
« Si je te dis que je ramène une galette et un pot de beurre à mère-grand, tu me crois ? Plus sérieusement, je suis juste venu pour me faire une réserve de bois. » Il n’avait pas pu s’empêcher de sortir une ânerie comme entrée en matière. A vrai dire, il espérait détendre l’atmosphère qui semblait plutôt tendue. En voyant la réaction de son interlocutrice, qui ressemblait bien plus à une action protectrice qu’à une véritable agression, il se doutait qu’elle avait eut des expériences peu commodes ces derniers temps. Enfin… Il n’y avait pas besoin d’être devin pour ça, la vie n’était Disneyland pour personne ces derniers temps.
« Et toi ? » Lança-t-il machinalement, toujours l’air décontracté. Ho, il n’en avait que l’air. Il espérait sincèrement que la femme ne panique pas et ne tir par accident. Continuer à avancer avec de la chevrotine dans la bidoche serait plutôt compliqué, se disait-il. « Je pense pas que tu sois là pour être en communion avec la nature, si ? T'as pas une tête de Hippie, si tu veux mon avis... » Retourner la question, entamer le dialogue. Il avait appris ce genre de choses à la D.E.A. Non pas que ce ne soit pas instinctif pour lui, après tout. Il avait toujours été un bon vivant assez ouvert d’esprit. La seule chose qu’il avait apprise théoriquement sur ce sujet était qu’établir un dialogue avec une personne vous pointant une arme à feu empêchait généralement de finir en passoire, et c’était bien là son but.
Le vent continuait de souffler, mais lui ne bougea pas. Il n’allait pas non plus tenter le diable et faire de gestes brusques. Un accident était vite arrivé et il valait mieux attendre que la femme soit en confiance et arrête de le viser avant de retourner à ses affaires. Après tout, s’il arrivait à désamorcer la situation, il pourrait peut-être même finir avec quelques informations supplémentaires sur les environs du lieu, et pourquoi il lui semblait d’un coup être le mal venu. Y avait-il une communauté non loin d’ici ? Ce serait bon à savoir en tout cas. Si le dialogue était possible avec eux, bien évidemment. Le jeune homme espérait juste ne pas tomber sur des fous de la gâchette ou d’autres personnes se berçant d’illusion dans une « secte du nouveau monde ». Est-ce qu’il y avait encore des personnes « normales » dans ce monde ? David en doutait un peu mais… « L’espoir fait vivre » était une phrase qui n’avait jamais été aussi vraie que lorsque le monde était dans cet état.
« Du coup… Tu pourrais baisser ton canon, s’il te plait ? Si je peux éviter d’avoir du plomb dans l’aile… » Finit-il par dire. Cette discussion lui permettait, à vrai dire, d’analyser la situation. Si la solution diplomatique fonctionnait, tant mieux, se disait-il. Cependant, il devait trouver un autre moyen de désarmer son interlocutrice si cette dernière venait à ne pas être aussi coopérative qu’il l’espérait. Il pourrait lancer sa branche vers elle et profiter de la déconcentration amenée par celle-ci pour se jeter sur le côté et sortir son arme à feu. C’était risqué, mais c’était son meilleur plan B. L’autre ? Espérer qu’un rôdeur vienne la déranger. Autrement dit… Passer de Charybde en Scylla. Trop peu pour lui…
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Re: ♫♪ Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas ♫♪ [pv Addison]
Dim 15 Juil 2018 - 16:10
Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas
tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a woman my girl. but for now it’s time to run...
Il se foutait de sa poire hein, à lui balancer des conneries pompées directement d'un conte pour les bambins. Il lui arracha un semblant de rictus néanmoins, et en le voyant poser l'extrémité de la branche contre le sol, Addison se détendit légèrement. S'il s'agissait d'un des pauvres connards, nul doute qu'il aurait tenté de la démolir quitte à se manger une décharge en plein bide. Un bon point pour lui, il était pas contre la discussion même si sa réponse, quant à savoir ce qu'il foutait dans le coin, n'était pas des plus claires, enfin pour la première version. Pour le reste, ça se tenait et ce même si la trentenaire gardait une sacrée part de méfiance ancrée aux tripes. Okay, bien, le temps qu'il rôdait pas trop près du Ranch tout irait bien, pour autant, quand elle l'entendit lui retourner la question, et renchérir au sujet du genre qu'elle n'avait pas, la rouquine émit un rictus froid.
- T'faisais quoi dans la vie avant ? Bouffeur d'clowns ? Rétorqua-t-elle.
Sans déconner, c'était lui qui n'avait rien à foutre ici. Alors ouais il était pas sensé savoir qu'elle était du coin, encore moins d'y découvrir l'abri plus loin, à quelques kilomètres, mais elle ne lui devait rien. Bourrique, putain elle entendait presque sa sœur lui prier d'être moins têtue et de prendre en compte le fait que bien que rigolard sur les bords, ce gars avait obtempéré, ne l'avait pas attaqué, et avait pris la peine de lui montrer qu'il avait pas l'intention de le faire non plus. Du fait, elle soupira, jetant des regards à droite à gauche pour tenter de déceler de nouvelles traces laissées par sa nièce mais rien. Ce qui la rassura au sujet de l'étranger, fut sans doute qu'il n'y avait aucune traînée de feuilles et de terre auprès de lui, parce que forcément, elle avait aussi songé au fait que Rika lui soit tombée dessus et qu'il ait pris le temps d'en faire ce qu'il désirait. A cette simple pensée, ses mains se crispèrent contre le canon.
- J'faisais un tour.... Lâcha-t-elle avant de le sonder davantage. Lui demander s'il avait pas vu une demoiselle brune, pas très grande, aux yeux gris, pouvait être aussi révélateur que dangereux. D'ailleurs, il lui quémandait déjà de baisser son arme et un sourire fila ses lèvres. Balance ton bout de bois et j'le range. S'il le faisait, elle tiendrait parole. Pour autant elle était déjà entrain de le décrire et de tenter de percevoir une bagnole ou quelques chose un peu plus loin derrière lui. Après tout il allait pas se trimbaler des bûches à bout de bras, à moins de pieuter pas loin. Okay, j'la joue franco, mais si t'as un seul truc à voir avec, je tire pigé ?
Pas de douceur, si ce mec avait croisé Erika, qu'il l'ait laissé dans la merde ou l'ait attiré dans sa tanière – dieu savait où – elle lui briserait les couilles et jamais plus il ne pourrait s'en servir. On rigolait pas avec les gens auxquels elle tenait, s'il avait s'agit du juif sans doute aurait-elle eu le même discours même si, fatalement, elle était plus confiante au sujet des agissements et de la débrouillardise de Damian que de celle de sa propre nièce. C'était sa famille, la fille de celle qu'elle n'était plus certaine de revoir un jour, forcément qu'elle y faisait gaffe, quitte à l'emmerder parfois.
- On faisait un tour de périmètre avec ma partenaire, des morts ont rappliqué, elle les a éloigné mais hormis quelques traces un peu plus loin, Elle baissa doucement son canon, pointant du menton le sol derrière les buissons passés plus tôt. rien.... ça mène pas loin d'ta position, tu comprendras donc les menaces gratuites.
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Re: ♫♪ Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas ♫♪ [pv Addison]
Sam 21 Juil 2018 - 1:18
« Je sais que ça va te paraître bizarre, mais mon ancien job n’avait rien à voir avec l’humour. » Répondit-il tranquillement face au sarcasme de son interlocutrice, tout en se moquant de lui-même avec une certaine ironie, sachant pertinemment que son « trait d’humour » était foireux. Mais au moins, le dialogue s’installait, et c’était toujours ça de pris. Bon, il avait toujours un fusil à pompe pointé vers lui et n’était, de fait, pas entièrement rassuré, mais au moins il savait qu’il avait à faire à une personne douée d’un sens de la réparti, ce qui était plus encourageant que de se retrouver face à un de ces dérangés prenant tout au premier degré ou un chouia trop soupe au lait qui auraient tiré un coup en l’air pour se montrer menaçant tout en lui demandant s’il ne se payait pas leur tête… A croire qu’ils n’étaient pas assez malins pour remarquer qu’effectivement, il ne risquait pas de les prendre au sérieux.
Elle faisait un tour ? Drôle de réponse qui fit se soulever un sourcil au jeune homme. Selon lui, ce n’était pas vraiment l’ère de la petite randonnée en solitaire dans les bois, ou alors fallait vraiment avoir des pulsions suicidaires pour errer sans but dans un endroit qui pouvait regorger de cadavres sur patte prêts à vous utiliser comme buffet à volonté. Quand elle répondit à sa demande, lui proposant de jeter son bâton pour qu’elle baisse son canon, il fit sans hésiter, laissant ce dernier tomber lourdement dans les feuilles mortes, les paumes des mains dirigées vers son interlocutrice pour montrer qu’il ne préparait rien. En soit, ne plus avoir ce bâton entre les pattes pouvait lui permettre de dégainer plus vite son arme de poing et le rendait plus libre de ses mouvements. D’un autre côté, échanger un bâton avec lequel il pourrait toucher son interlocutrice avec un peu de chance contre la certitude de ne pas se prendre une volée de plombs dans l’abdomen n’était clairement pas le plus mauvais deal de l’histoire.
« Tu vois ? Loin de moi l’idée de jouer du bongo sur le crâne de qui que ce soit avec. Mais il me faudra quand même du bois après, je pourrai le mettre dans ma caisse.» Et enfin, elle lui avoua la raison de sa présence ici. Une fois qu’elle eut terminé, il ne put s’empêcher de penser que ça ne sentait pas bon. Déjà cela voulait dire que des rôdeurs trainaient non loin d’ici. Aussi aurait-il préféré ne pas en savoir autant. Maintenant qu’il savait que quelqu’un était en danger tout en ne connaissant pas l’état de cette personne, il ne pouvait pas, moralement parlant, partir sans essayer de faire que ce soit. Machinalement, il se passa une main sur le visage en se massant les tempes du bout des doigts.
« Ok… Bon déjà, pour ce que ça vaut, je n’ai croisé personne. Libre à toi de me croire ou pas, mais si elle a disparu, je n’ai rien à voir là-dedans. Après, je pense pas non plus que tu t’attendes à ce que je sorte les banalités du genre « T’inquiètes, on va la retrouver, je suis sûr qu’elle va bien ». » Franchement, qui attendrait ce genre de phrase ? Vu la folie ambiante, les cadavres qui prenaient les vivants pour un déjeuner complet et les humains dérangés qui se croyaient tout permis ? Sans compter les dangers naturels d’une balade dans une forêt qui reprenait peu à peu son état sauvage ? Déblatérer ce genre de banalité serait déplacé, naïf, comme lui demander si elle croyait encore au Père Noël.
« Par contre, je peux t’aider à la chercher. J’ai un peu de temps à perdre et c’est pas comme si quelqu’un m’attendait quelque part. Puis ça prouvera que je suis pas là pour emmerder qui que ce soit, ça te va ? »
C’était tout ce qu’il pouvait faire. Si elle refusait son aide… Soit, ce ne serait plus son problème, il n’allait pas lui forcer la main. Par contre, s’il pouvait établir une relation de confiance avec des personnes privilégiant la parole et la sureté aux coups de feux gratuits pour assurer sa survie, il était loin d’être contre.
Elle faisait un tour ? Drôle de réponse qui fit se soulever un sourcil au jeune homme. Selon lui, ce n’était pas vraiment l’ère de la petite randonnée en solitaire dans les bois, ou alors fallait vraiment avoir des pulsions suicidaires pour errer sans but dans un endroit qui pouvait regorger de cadavres sur patte prêts à vous utiliser comme buffet à volonté. Quand elle répondit à sa demande, lui proposant de jeter son bâton pour qu’elle baisse son canon, il fit sans hésiter, laissant ce dernier tomber lourdement dans les feuilles mortes, les paumes des mains dirigées vers son interlocutrice pour montrer qu’il ne préparait rien. En soit, ne plus avoir ce bâton entre les pattes pouvait lui permettre de dégainer plus vite son arme de poing et le rendait plus libre de ses mouvements. D’un autre côté, échanger un bâton avec lequel il pourrait toucher son interlocutrice avec un peu de chance contre la certitude de ne pas se prendre une volée de plombs dans l’abdomen n’était clairement pas le plus mauvais deal de l’histoire.
« Tu vois ? Loin de moi l’idée de jouer du bongo sur le crâne de qui que ce soit avec. Mais il me faudra quand même du bois après, je pourrai le mettre dans ma caisse.» Et enfin, elle lui avoua la raison de sa présence ici. Une fois qu’elle eut terminé, il ne put s’empêcher de penser que ça ne sentait pas bon. Déjà cela voulait dire que des rôdeurs trainaient non loin d’ici. Aussi aurait-il préféré ne pas en savoir autant. Maintenant qu’il savait que quelqu’un était en danger tout en ne connaissant pas l’état de cette personne, il ne pouvait pas, moralement parlant, partir sans essayer de faire que ce soit. Machinalement, il se passa une main sur le visage en se massant les tempes du bout des doigts.
« Ok… Bon déjà, pour ce que ça vaut, je n’ai croisé personne. Libre à toi de me croire ou pas, mais si elle a disparu, je n’ai rien à voir là-dedans. Après, je pense pas non plus que tu t’attendes à ce que je sorte les banalités du genre « T’inquiètes, on va la retrouver, je suis sûr qu’elle va bien ». » Franchement, qui attendrait ce genre de phrase ? Vu la folie ambiante, les cadavres qui prenaient les vivants pour un déjeuner complet et les humains dérangés qui se croyaient tout permis ? Sans compter les dangers naturels d’une balade dans une forêt qui reprenait peu à peu son état sauvage ? Déblatérer ce genre de banalité serait déplacé, naïf, comme lui demander si elle croyait encore au Père Noël.
« Par contre, je peux t’aider à la chercher. J’ai un peu de temps à perdre et c’est pas comme si quelqu’un m’attendait quelque part. Puis ça prouvera que je suis pas là pour emmerder qui que ce soit, ça te va ? »
C’était tout ce qu’il pouvait faire. Si elle refusait son aide… Soit, ce ne serait plus son problème, il n’allait pas lui forcer la main. Par contre, s’il pouvait établir une relation de confiance avec des personnes privilégiant la parole et la sureté aux coups de feux gratuits pour assurer sa survie, il était loin d’être contre.
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Re: ♫♪ Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas ♫♪ [pv Addison]
Sam 21 Juil 2018 - 21:44
Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas
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Bon au moins le jeune homme avait balancé son bout de bois sans tergiverser, elle lui avait promis de baisser son canon en échange, et malgré son soupir passablement agacé, Harper obtempéra à ses propres paroles et le fixa de pieds en cape. Il avait pas qu'un bâton pour se défendre Gandalf, elle était pas totalement con non plus mais, puisqu'il gardait ses mains où il fallait, qu'elle pouvait le scruter, tout allait bien. Après tout, elle avait baissé le fusil mais ne l'avait pas encore replacé en bandoulière sur son épaule. Qu'il essaie seulement de s'emparer de l'hypothétique flingue en sa possession et il mangerait une bonne salve de poudre. Satisfaite, un léger petit sourire étira ses lèvres alors qu'il reprenait avec calme et mesure. Après il ferait bien ce qu'il voulait de ses dix doigts ou d'autres choses, ça la regarderait plus le temps qu'il s'éloignait du Ranch. Néanmoins, son interlocuteur fut des plus honnêtes.
Eh bha, y avait encore des gens francs dans ce monde merdique, fallait juste leur tomber dessus et leur braquer une pétoire sous le nez pour qu'ils se montrent. Ne pipant mot, Harper fit quelques pas de côté, histoire de voir là où lui voyait, tout en le gardant à l’œil, et ainsi s'éviter le passage d'une charogne qui, bien malgré lui, filerait un coup de patte à ce garçon s'il avait l'intention de la refroidir. Pas bête la vieille, elle l'avait jamais été et ne le deviendrait pas malgré l'univers changeant, bien au contraire, mais en l'entendant lui servir qu'il lui éviterait les banalités d'usage, elle ne put réprimer un rictus.
- Au moins t'es franc, puis t'as pas tort..... Les mots ça serre pas à grand chose, surtout pas dans cette panade à la con. Le coupa-t-elle une minute. Certes elle avait peur pour Erika, cette angoisse ne se tempérerait que quand elle l'aurait retrouvé, bien vivante, mais s'entendre dire que tout irait pour le mieux, alors que clairement n'importe quoi pouvait déraper à n'importe quel moment, ça ne servait à rien, surtout que son voisin le coupeur de bois, n'en avait sûrement strictement rien à foutre d'elles deux. Mais si, elle va bien, elle est simplement quelque part, t'en fais pas pour elle. Reprit-elle, se rassurant elle même avant de jeter un œil par delà les buissons, jusqu'à revenir le toiser quand, sans rien demander et alors qu'elle l'avait menacé, il lui proposait de l'aider aux recherches.
C'était un piège non ? Une connerie du genre je fais mon gars sympa et ensuite, à la première merde, je te pousse dans la gueule du loup ? Perplexe, Addison fronça les sourcils avant de soupirer. Comme ça, juste comme ça, ce type voulait l'aider ? Y avait plus rien de gratuit dans ce monde, la gentillesse et l'altruisme étaient aussi rares que les truffes que déterraient des porcs à l'époque alors tomber, par hasard, sur un gars doté de ces deux qualités la laissait comme deux ronds de flan. Ce mec avait pas l'air mauvais, enfin pour ce qu'une dégaine pouvait certifier sur le personnage à l'intérieur, néanmoins y avaient bien que les cons qui ne testaient rien pour ne rien vivre, ne rien connaître ou ne rien subir. Allez, au diable la méfiance, enfin pas tout à fait elle le garderait à l’œil quand même, et bonjour l'imprévu. Son petit côté tête brûlée sans doute.
- Du temps à perdre. Reprit-elle, sans lui dire oui mais en lui indiquant d'un coup de menton de la suivre, avant de sourciller. t'as bien d'la chance.
Oh oui il en avait, pas comme ceux du Ranch qui n'avaient plus une minute à eux depuis l'arrivée des connards sur leurs terres. Entre amasser des vivres pour ces enfants de salops et tenter d'y pallier en recherchant où, comment et quand frapper, les survivants d'Issaquah n'avaient plus de temps pour profiter des rares plaisirs de la survie. C'était déjà pas bien beau en temps normal, quand les cadavres constituaient leur unique gros problème, mais maintenant que des gens dotés de cerveaux – mais pas de conscience ou de morale – s'y mêlaient, y avait clairement de quoi péter un plomb. Ashley et Elena avaient du cran bordel, elles méritaient leur titre peu importait ce qu'en disaient d'autres, s'ils étaient pas contents la porte n'était pas close.
- J't'aiderai à remplir ton coffre après qu'on l'ait r'trouvé. Lâcha-t-elle. Système de troc ou bienveillance ? Allez savoir. De son temps on disait bonjour au-revoir et merci, à l'heure actuelle un service rendu en valait un autre, fallait un minimum d'humanité. Addison.
Harper lui offrit son prénom simplement pour qu'il puisse la héler ou la prévenir s'ils tombaient sur quelque chose de pas net, et, en parlant de mocheté quelques unes se dessinèrent sur le chemin. Addison lui agrippa rapidement le bras, sans trop de ménagement, pour le pousser à se baisser derrière des bosquets en voyant la file de créatures avancer dans la direction qu'ils prenaient eux aussi. Pas de doute, Erika était passée dans le coin. Replaçant le fusil en bandoulière, la trentenaire préféra son couteau et observa le jeune homme en lui faisant signe qu'il faudrait les suivre, et les éliminer, mais pas dans la précipitation, histoire qu'un reste debout et les mène jusqu'à la jeune fille.
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Re: ♫♪ Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas ♫♪ [pv Addison]
Jeu 26 Juil 2018 - 1:03
De la chance ? A cette phrase, une légère grimace se dessina sur le visage du jeune homme. A vrai dire il n’avait jamais considéré cela comme un quelconque bonheur de n’avoir personne à surveiller, personne pour qui s’inquiéter ni qui s’inquiéterait pour lui. En soit, s’il avait du temps à perdre, c’était parce qu’il avait déjà trop perdu. Au fond, selon lui, il valait mieux avoir un emploi du temps de ministre, ça prouvait qu’on avait encore quelque chose à faire dans ce foutu monde. Lui… Au bout du compte il n’était rien de plus qu’une âme solitaire voyageant dans les limbes d’un monde agonisant. Ni plus, ni moins.
« Si tu le dis. » Lança-t-il alors machinalement, ne souhaitant pas s’attarder sur le sujet. De toute façon ça ne servirai à rien, ils n’étaient pas là pour parler du passé. Se transformer en vieux ressassant des choses ne comptant plus ne servirait à rien, et puis… Il n’avait clairement pas envie de devenir comme son père avec cette sale manie de sortir des « De mon temps… »… Non, le passé, trop peu pour lui. Le futur avait beau être chaotique et incertain, c’était dans ce dernier qu’il vivrait, et pas dans un monde révolu en s’attachant aux disparus. Avoir une pensée pour eux était déjà suffisant, mais il comptait bien les rejoindre le plus tard possible. Après quelques pas, la femme lui annonça qu’elle l’aiderait à ramener du bois dans son coffre quand il aura fini de l’aider avec sa collègue perdue.
« Je vais pas dire non, pour le coup. Puis c’est toujours mieux à prendre que des tirs de pompe… » Dit-il avec un léger sourire sur le visage. Au moins le marché était réglo. En soit, le coup de main qu’il filait n’était pas de la pure charité, il n’était pas vraiment Mère Thérésa, mais ne pas agir alors qu’il le pouvait était une idée qui le dégoutait un tant soit peu. Quelle serait la prochaine étape ? Pousser lui-même d’autres humains dans la horde de rôdeurs pour sauver ses propres miches ? Il marchait déjà sur trop de cadavres en laissant les enflures crever, alors à malaise s’il en venait à ne pas aider ceux ayant gardé un minimum d’humanité dans ce monde taré.
« David » répondit-il lorsqu’elle annonça son prénom. C’était mieux, non seulement ils n’aurianet pas à beugler des « Hey ! » en cas de pépin maintenant qu’ils avaient leurs prénoms, et cela forgeait un lien aussi léger soit-il, mais au moins ils n’étaient plus des « vulgaires inconnus ». Alors même qu’il faisait encore un pas, sa camarade d’infortune lui tira le bras, ce qui l’obligea à se courber pour se planquer derrière des feuillages et bosquets pour voir ce qu’elle voyait. Des rôdeurs semblaient se diriger d’un même pas. Lisant les signes qu’elle faisait et la voyant lâcher son arme à feu pour un couteau, il dégaina lui aussi son couteau de combat tout en acquiesçant de la tête. De toute façon, elle n’allait pas non plus lui demander d’affronter ces saloperies à main nue. Dans quel cas il aurait quelques objections à formuler. Son Beretta ferait trop de bruit et les rôdeurs se retourneraient sans même qu’ils ne retrouvent la personne ayant réussit à se perdre dans cette forêt, ce qui serait vraiment contre-productif. Après tout… Plus vite il la retrouvait, plus vite il aurait de l’aide pour son bois.
D’un signe du regard, il fit signe à la femme d’avancer devant lui. Après tout, elle connaissait mieux l’endroit que lui. C’était en tout cas ce qu’il croyait vu qu’elle semblait prendre ce coin comme « acquis » au premier échange.
« Hésite pas à me dire dès que tu vois celle qu’on recherche. » Dit-il. Après tout, il ne pouvait pas se rappeler le visage d’une personne qu’il n’avait jamais vu, alors il naviguait à l’aveugle. Une fois qu’ils auraient la cible en vue, il pourra commencer à faire plus de bruit avec son arme à feu pour éliminer les rôdeurs encore vivant. Pour peu que « Vivant » soit un mot valable dans leur cas…
« Si tu le dis. » Lança-t-il alors machinalement, ne souhaitant pas s’attarder sur le sujet. De toute façon ça ne servirai à rien, ils n’étaient pas là pour parler du passé. Se transformer en vieux ressassant des choses ne comptant plus ne servirait à rien, et puis… Il n’avait clairement pas envie de devenir comme son père avec cette sale manie de sortir des « De mon temps… »… Non, le passé, trop peu pour lui. Le futur avait beau être chaotique et incertain, c’était dans ce dernier qu’il vivrait, et pas dans un monde révolu en s’attachant aux disparus. Avoir une pensée pour eux était déjà suffisant, mais il comptait bien les rejoindre le plus tard possible. Après quelques pas, la femme lui annonça qu’elle l’aiderait à ramener du bois dans son coffre quand il aura fini de l’aider avec sa collègue perdue.
« Je vais pas dire non, pour le coup. Puis c’est toujours mieux à prendre que des tirs de pompe… » Dit-il avec un léger sourire sur le visage. Au moins le marché était réglo. En soit, le coup de main qu’il filait n’était pas de la pure charité, il n’était pas vraiment Mère Thérésa, mais ne pas agir alors qu’il le pouvait était une idée qui le dégoutait un tant soit peu. Quelle serait la prochaine étape ? Pousser lui-même d’autres humains dans la horde de rôdeurs pour sauver ses propres miches ? Il marchait déjà sur trop de cadavres en laissant les enflures crever, alors à malaise s’il en venait à ne pas aider ceux ayant gardé un minimum d’humanité dans ce monde taré.
« David » répondit-il lorsqu’elle annonça son prénom. C’était mieux, non seulement ils n’aurianet pas à beugler des « Hey ! » en cas de pépin maintenant qu’ils avaient leurs prénoms, et cela forgeait un lien aussi léger soit-il, mais au moins ils n’étaient plus des « vulgaires inconnus ». Alors même qu’il faisait encore un pas, sa camarade d’infortune lui tira le bras, ce qui l’obligea à se courber pour se planquer derrière des feuillages et bosquets pour voir ce qu’elle voyait. Des rôdeurs semblaient se diriger d’un même pas. Lisant les signes qu’elle faisait et la voyant lâcher son arme à feu pour un couteau, il dégaina lui aussi son couteau de combat tout en acquiesçant de la tête. De toute façon, elle n’allait pas non plus lui demander d’affronter ces saloperies à main nue. Dans quel cas il aurait quelques objections à formuler. Son Beretta ferait trop de bruit et les rôdeurs se retourneraient sans même qu’ils ne retrouvent la personne ayant réussit à se perdre dans cette forêt, ce qui serait vraiment contre-productif. Après tout… Plus vite il la retrouvait, plus vite il aurait de l’aide pour son bois.
D’un signe du regard, il fit signe à la femme d’avancer devant lui. Après tout, elle connaissait mieux l’endroit que lui. C’était en tout cas ce qu’il croyait vu qu’elle semblait prendre ce coin comme « acquis » au premier échange.
« Hésite pas à me dire dès que tu vois celle qu’on recherche. » Dit-il. Après tout, il ne pouvait pas se rappeler le visage d’une personne qu’il n’avait jamais vu, alors il naviguait à l’aveugle. Une fois qu’ils auraient la cible en vue, il pourra commencer à faire plus de bruit avec son arme à feu pour éliminer les rôdeurs encore vivant. Pour peu que « Vivant » soit un mot valable dans leur cas…
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