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A New Dawn is Rising

Jeu 23 Aoû 2018 - 16:23

A New Dawn is Rising

Cora R. Haver & Clarke Monroe

On avait pu oublier à quel point la vie était simple autrefois. On avait le moindre pépin domestique, on se contentait de faire venir quelqu'un qui venait nous réparer ce qui n'allait pas, on payait une somme plus ou moins importante et la vie reprenait, sans plus de considération pour la personne qui était venue nous tirer du mauvais pas dans lequel nous étions. Mais à l'époque, la seule motivation qui faisait que la personne venait bien était l'argent, or maintenant, ce qui autrefois régissait une bonne partie de notre vue ne servait plus à rien et n'était que du papier inutilement encré. En revanche, les dits pépins, eux, étaient toujours là et ils s'en foutaient que ça soit l'apocalypse ou simplement un jeudi soir de semaine ultra chargé au bureau. Ils survenaient quand même à mon nez et à ma barbe.

Ce matin là, j'avais fait mon inventaire comme je le faisais tous les 4 jours. Réserve de munitions : trop bas pour espérer remporter la moindre fusillade nourrie pour peu que je sois contre un adversaire nombreux, j'avais 3 chargeurs de M4 et l'équivalent en balles de 4 chargeurs de mon Glock 22, il fallait dire que ma dernière virée pour trouver des munitions n'avait pas été fructueuse. Réserve de nourriture : j'avais encore de quoi pouvoir tenir une semaine en mangeant deux fois par jour en quantité raisonnable, 12 jours selon mes prévisions si je rationnais, du côté de la bouffe, j'étais plutôt en bonne posture, la sortie d'hier avait été assez fructueuse parmi les maisons du quartier avec une volée de conserves et il me restait encore de l'eau que je pouvais filtrer ou consommer. Réserve de médicaments : il me restait encore quelques bandages, du paracétamol et quelques antibiotiques. Ça serait suffisant si je tombais malade mais si je devais encore m'occuper de quelqu'un, je serais vite à sec. Carburant de ma voiture : j'étais à mi-réservoir, il allait falloir que je parte bientôt en quête de sans plomb. En gros, ma situation était stable et encore supportable, selon une grille que j'avais établi en faisant l'inventaire, rien n'était sous le seuil critique, seules les munitions pouvaient devenir problématiques et le carburant si je ne me dépêchai pas d'en trouver. Pour cette journée, il allait falloir que je trouve du carburant et je ne pouvais plus compter sur la raffinerie à la sortie de Tacoma, il me faudrait aller plus loin.

J'étais en partance pour Seattle en prévoyant de faire un crochet par le No Man's Land pour y voir qui pourrait bien y être peut-être de vieilles connaissances ou non lorsque je me rendis compte que ma Ford Crown Victoria noire galérait à redémarrer. Habillée d'un de mes chemisiers noirs, d'un jean bleu nuit et d'une paire de Converse blanches, mes Ray-Ban fétiches sur le nez, je me mis à regarder le tableau de bord de ma voiture comme si je m'attendais à y trouver ma réponse mais bien entendu, rien ne s'afficha. J'insistai et après quelques tentatives, le moteur partit enfin. Assez soulagée, je me mis en route pour Seattle sans plus tarder. Comme d'habitude, je fis tourner la radio de ma Ford mais je ne captais que des parasites. Je crus à un instant capter une voix mais ce n'était encore qu'un vieux message officiel qui tournait en boucle quelque part disant que les secours arriveraient. Quelle ironie que je me disais pendant que ma voiture s'ébroua... Néanmoins; ce fut le début des ennuis pour moi. Pendant que le paysage de la banlieue désolée et abandonnée de Seattle sous ce soleil d'été 2018 défila sous mes yeux, mon moteur se mit à émettre des bruits étranges. Au début c'était comme si quelqu'un donnait des coups contre le capot mais très vite, les bruits devinrent des sifflements. Je venais de prendre la Pacific Highway au niveau de Federal Way lorsque je m'arrêtai sur la route pour examiner mon capot. À première vue, rien ne me choquait mais je n'y connaissais rien en mécanique. Tout me paraissait à sa place, il n'y avait pas de fumée ou de liquide qui s'échappait, ni même une odeur que je ne trouverai pas normale. Je réembarquai à nouveau pour repartir sur encore quelques kilomètres avant de m'arrêter entre Normandy Park et le grand aéroport de Seattle-Tacoma.

Décidément me disais-je en levant encore mon capot, j'étais certaine que quelque chose n'allait pas et il fallait que je sache ce que c'était mais je n'avais pas les connaissances suffisantes pour régler mon problème de voiture. C'était une donnée vitale pour moi car sans voiture, mes capacités de déplacement seraient fortement amoindries. Changement de programme, la quête de carburant attendrait, j'avais encore de la marge mais ce problème de moteur devait être réglé. Je pouvais rouler mais je voulais régler ce problème avant qu'il ne devienne plus grave et bien sûr, il n'y avait aucun garage d'ouvert dans le secteur sinon ça aurait beaucoup trop simple de prendre rendez-vous. Au bout de quelques instants de réflexion, je me résolus d'aller directement au NML. En interrogeant quelques personnes comme le vieux Eddy ou Smith s'il s'y trouvait, je pourrais peut-être recevoir de l'aide. Cahin-caha, je parvins tant bien que mal jusqu'à l'Industrial District, espérant que ma sortie ne se fasse pas sans heurts. Comme à chaque passage au NML, je me garai à assez bonne distance, mon véhicule engoncé dans la zone entre Bloch Steel Industries et l'ancienne brasserie Two Beers Brewing Company. De là, je m'habillai de mon gilet pare-balles, de mitaines de combat trouvées dans mon précédent groupe de survivants et je levai mon M4 en sortant en m'assurant que l'endroit était bien désert. Il n'y avait pas un bruit dans les alentours mis à part de rares bruits d'oiseaux provenant des arbres environnants. Je m'assurai une dernière fois que j'étais bien armée et je verrouillai ma voiture en progressant avec précaution jusqu'à l'entrepôt où je chercherai de l'aide pour mon problème mécanique.

Étais-je chanceuse aujourd'hui ? Peut-être bien car dans mon malheur, je pus trouver quelques personnes au NML et je passai mon arme dans mon dos en pénétrant dans le squat, mes Ray-Ban rangées dans une poche. Je n'eus besoin que d'interroger un homme occupé à se faire à manger dans un coin de l'entrepôt pour qu'il ne me renvoie d'un air bourru vers une femme qui se trouvait en dehors de l'entrepôt à cette heure de la matinée. Il me disait qu'il connaissait pas mieux en me balançant un nom d'un air précipité mais il était beaucoup plus préoccupé par sa nourriture qu'autre chose. Peut-être déconnait-il ? ... Dans tous les cas je voulais m'en assurer et remettant le nez dehors, mes Ray-Ban sur le dit-nez, je déambulai vers un bâtiment dont l'ancienne devanture indiquait Global Fullfillment. La main sur la poignée de mon M4 que j'avais fait repasser devant moi, je restai vigilante pendant mon approche. Au pied d'un arbre, je vis alors une silhouette féminine qui me donnait l'impression que le visage que je ne pouvais pas encore voir ne me lâchait pas des yeux. De l'autre côté, même si j'étais aux aguets, je n'avais rien fait pour être discrète. Je vins à portée de voix et fit un premier pas vers elle en gardant une certaine distance, la femme n'avait pas pris la fuite. Mon M4 était bien en vue mais je n'avais pas l'intention de la flinguer sur place.

Vous êtes celle qui se fait appeler... euh... Monroe ? On m'a dit que... vous vous y connaissiez en mécanique automobile. J'ai une voiture qui... on va dire m'inquiète, vous êtes donc peut-être celle que je cherche ?

DEV NERD GIRL

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Re: A New Dawn is Rising

Sam 25 Aoû 2018 - 0:41


“Fear is a part of life. It's a warning mechanism. That's all. ” 


« J'te paierai plus tard, tout ce que tu veux. D'la bouffe, des balles, des outils, tout c'que t'veux ! »
« Et ma réponse est toujours la même, je ne fais pas crédit. » Patience qui s'effrite un peu plus après répétition de ses conditions pour la quatrième fois. À quoi bon mettre en place un troc de services si la personne en face n'a rien à troquer ? Comment quiconque peut intelligemment fournir des services gratuitement à l'heure actuelle ? Et comment n'importe qui peut penser que la confiance aveugle est un moyen de transaction encore existant dans cette nouvelle réalité ?
« J'ai vraiment b'soin de cette caisse ! »
« Et je ne fais vraiment pas la charité. » Le ton est sec, le regard dur. Ton qui attire quelques regards sur eux alors qu'ils parlementent dans un coin du hangar.
Les traits de l'homme se durcissent, sa mâchoire se contracte et Monroe n'aime clairement pas le voile noir qu'elle voit passer dans ses prunelles. Elle l'a déjà vu auparavant, sur un tireur qui a failli lui trouer la peau dans la ville de Kent, sur trois autres qui ont tenté de la souiller. Avant même qu'il ne laisse la colère l'emporter elle a conscience qu'elle risque de s'en prendre une. Par chance c'est un petit gabarit, de sa taille et pas très corpulent. Alors quand il lève le poing dans sa direction elle pare facilement, ses sens en alerte et ses réflexes au rendez-vous. Il ne lui faut qu'une fraction de seconde pour déplier son papillon qui vient s'apposer sur la jugulaire de l'homme, lui faisant ouvrir les yeux en grand et déglutir péniblement tout contre la lame. C'est une bonne chose d'avoir un physique comme le sien. Peu de personne se doute de certaines de ses capacités et la surprise lui fait souvent gagner quelques secondes précieuses, vitales. La lame du couteau est émoussée mais il n'en sait rien et ça lui suffit. Se rapprochant de lui, c'est avec calme mais des éclairs dans ses prunelles vertes qu'elle s'adresse à lui « Retiens bien ça. Monroe ne fait pas crédit. Maintenant dégage ! » Elle le laisse reculer doucement, prendre ses affaires et prendre la direction de la sortie.
Le couteau toujours à la main, la jeune femme sent encore quelques regard sur elle et donne le change, ne laissant transparaître aucune émotion sur son visage. Qu'ils voient. Qu'ils regardent. Intérieurement elle n'est que tremblements et peur. Extérieurement, c'est un mur. Ne pas montrer ses faiblesses. Jamais.

Clarke patiente tout de même un long moment avant d'attraper son sac et de sortir de l'entrepôt, refermant soigneusement derrière elle et examinant les alentours pour être certaine que son « ami » n'est plus dans le coin. Elle finit par s'éloigner un peu pour trouver un point d'ombre alors qu'elle sent la sueur perler le long de sa colonne vertébrale. Arrivée à un arbre, elle laisse un soupir lui échapper alors qu'elle sent son corps trembler de tout son long une dernière fois. Merde ! Elle est faible. Elle le sait. Sous ce masque d'indifférence elle a peur, constamment. D'être seule. De ne pas l'être. De faire confiance. De n'avoir personne. De se faire tuer. De tuer. Une putain de lâche qui donne le change mais qui ne fait pas le poids. Combien de temps avant de tomber sur plus fort qu'elle. Combien de temps avant que la surprise ne soit plus une arme ?
Rangeant finalement son papillon replié dans une des poches de son jean, elle farfouille dans son sac à la recherche de son 9 mm, vérifie que le cran de sûreté est mis et le glisse dans la poche de sa veste, juste au cas où. C'est toujours dans ces moments là que la parano s'invite. Et elle se sent toujours un peu plus en sécurité avec celui-ci à portée de mains. Même si les munitions sont trop peu nombreuses et qu'il lui faut distiller ses coups avec prudence.

La jeune femme a à peine le temps de refermer son sac qu'elle voit une silhouette au loin approcher dans sa direction. Par réflexe ses mains glissent à nouveau dans ses poches, retirant discrètement le cran de sûreté de l'arme et pivotant le canon dans la direction de l'étranger. La première chose que Clarke remarque est l'arme, imposante, en bandoulière. La seconde, est que ce n'est pas l'abruti qui a tenté de lui mettre à l'envers. La dernière, tandis que l'inconnu se rapproche, est que ce n'est pas un « il » mais une « elle ».
Femme qui se stoppe à quelques mètres d'elle. À l'entente de son nom, elle est hésitante. Après ce qui vient tout juste d'arriver la brune ne trouve pas très prudent de répondre par l'affirmative à ce genre de requête. D'un autre côté, c'est le bouche à oreille qui lui ramène des clients et donc des provisions pour survivre. Si elle commence à ne plus répondre aux demandes ou à envoyer les gens réglo, nul doute que son commerce s'écroulera aussi vite qu'il s'est créé. La survie avant tout. Ce n'est pas comme si elle avait vraiment le choix. Les mains toujours dans les poches, l'une d'elle solidement fermée autour de son flingue, elle louche un instant sur le fusil qui trône dans les mains de l'étrangère avant de remonter ses prunelles dans les siennes. Cheveux courts, visage fin, un certain charisme et prestance. « Et qu'est-ce qu'elle fait qui vous 'inquiète' ? » La jeune femme a besoin de plus de précision afin de savoir si elle aura besoin de ses outils ou non. « Plus important encore. Qu'est-ce que vous avez à échanger ? » Histoire de clarifier d'entrée de jeu les choses et de ne pas parlementer inutilement sur un service qui ne sera jamais rendu. Direct, mais aujourd'hui, elle n'est clairement pas d'attaque pour la diplomatie et les politesses feintes. 


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Re: A New Dawn is Rising

Dim 26 Aoû 2018 - 11:04

Le premier contact était installé et Monroe n'avait pas fuit. Seulement, ce n'était pas de premières paroles échangées de façon polie ou joyeuses et mon instinct de membre des forces de l'ordre m'alerta sur une menace sourde à mon encontre. Je ne saurais dire exactement quoi mais je savais avoir toute l'attention de la femme devant moi. Je réprimai un sourire en coin car sous ce soleil de plomb de l'été, notre rencontre pourrait presque passer pour un duel de western, l'une avec son fusil d'assaut en bandoulière et ses Ray-Ban, l'autre fixant droit devant elle et donnant l'impression d'être prête à exploser. Je ne répondis pas immédiatement à ses questions car derrière les verres teintés de mes lunettes, je me mis à observer celle que l'homme du squat m'avait désignée comme une mécano hors pair.

La veste me parut un peu trop grande pour une femme que je supposai plus menue qu'elle ne voulait le faire croire. Cela m'amena à la conclusion qu'elle dissimulai des choses dessous tandis que le pantalon ne m'interpella pas plus que d'ordinaire. Pas de talons aux pieds, des chaussures de marche plus massive que mes Converse, Monroe me donnait l'impression de faire la même taille que la mienne. En revanche, le regard alerte et fixe sur moi me fit dire que c'était une femme ayant l'habitude d'être sur la défensive. La dureté de son regard était accentuée par les traces de fatigue, on pouvait deviner les dégâts de ce nouvel ordre mondial rien qu'en regardant ses joues creusées et ses yeux. Il y avait une lueur étrange dans ses prunelles qui n'hésitèrent pas à aller chercher les miens derrière mes Ray-Ban. Elle montrait bien à elle seule ce qu'était devenu notre pays. Comment lui en vouloir, au vu du bordel qu'était devenu notre planète. Des cheveux d'un châtain foncé confinant presque au noir encadrait ce visage qui portait les stigmates de la survie. Ce qui capta aussi beaucoup mon attention était les tatouages qu'elle portait. Je ne vis que quelques marques sur sa peau au bout des manches de sa veste sur les mains ou encore ce que je pensai être le tatouage d'un oiseau dans son cou mais je supposai qu'elle en portait beaucoup plus sur elle. Durant une fraction de seconde, je l'enviai secrètement d'être ainsi encrée mais je balayai très vite cette envie qui remontait à l'adolescence, elle m'avait posé une question.

Hm... J'ai bien des... munitions que je ne peux pas utiliser si cela vous intéresse. Du 9 mm Parabellum. Sinon, j'embarque toujours un peu de nourriture quand je fais une sortie donc si vous avez plutôt envie de nourriture, elle est à vous.


Je réajustai mon M4 le canon vers le bas, en douceur pour ne pas faire soudainement peur à cette femme qui pouvait potentiellement devenir une personne importante. La crosse était juste au niveau de la poitrine et je posai mes deux mains dessus comme si j'avais mise les mains sur la poignée d'une épée. Ma main droite gratta l'autre à travers le tissu de ma mitaine de combat pendant que je continuai d'observer cette femme qui avait l'air d'évaluer ce que je lui proposai mais je me disais qu'elle attendait aussi des précisions sur le problème qui m'amenait à elle. Elle m'avait d'ailleurs posé la question, le moment était idéal pour moi de lui donner toutes les cartes en main pour qu'elle prenne sa décision. Je n'en oubliai pas non plus toute vigilance et je me tins droite et attentive à ce qu'elle allait faire.

Et pour tout vous dire, ma voiture fait un bruit étrange lorsqu'elle roule. Au début j'ai cru que c'était quelque chose qui tapait contre le capot mais au final, la voiture fait un sifflement pas beau à entendre. Elle roule mais moins bien que d'ordinaire. Pas de fumée ou de moteur qui se casse mais je préfère m'adresser à quelqu'un avant que cela ne devienne critique. Les munitions ou la nourriture que je vous propose en échange sont en ce moment même dans ma voiture. Si cela vous intéresse, il faudra marcher un peu, je ne suis pas garée à côté.

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Re: A New Dawn is Rising

Dim 26 Aoû 2018 - 18:39


“Fear is a part of life. It's a warning mechanism. That's all. ” 

Ayant récolté suffisamment de nourriture pour tenir une bonne semaine voire un peu plus en se rationnant, la jeune femme opte mentalement pour les munitions. Du 9 mm, exactement ce qu'il lui fallait. Son arme à feu n'était certes utilisée qu'en cas de dernier recours et rarement pour les rôdeurs, mais ça n'empêchait pas ses munitions de descendre assez rapidement. Il lui restait un chargeur neuf au fond de son sac mais celui engagé dans son flingue n'en contenait plus des masses. Munitions ce sera donc mais elle ne pourrait les vérifier qu'une fois au dit véhicule. Restait une question en suspend, à savoir si elle devait aller chercher ses outils planqués dans une zone de quelques kilomètres autour du No man's land ou si elle pouvait sortir et si le problème pouvait être résolu qu'avec les quelques outils présents dans son sac à dos et qui ne lui prenaient que très peu de place.
Sans autres commentaires pour le moment Clarke écoute donc la description du soucis de la voiture, réfléchissant rapidement aux diverses causes. D'abord générales, pour être certaine de ne rien omettre, laissant la femme terminer son explication. « Vous êtes sûre que le bruit vient de sous le capot ? » Elle attend confirmation de sa vis-à-vis, éliminant donc tout problème au niveau des plaquettes de frein, dont le bruit, facilement reconnaissable, se fait entendre au niveau des pneus. Elle isole donc trois causes possibles pour un sifflement quand le moteur tourne, et ce peu importe le modèle du véhicule ou son degré d'électronique. Elle espère secrètement un modèle pas trop récent pour des raisons d'accès aux différentes pièces mais le cas échéant, elle se débrouillera. « C'est quoi la marque et le modèle ? » Cette précision ne l'aidera pas forcément à trouver d'une simple hypothèse le réel problème mais pourra possiblement lui faire éliminer une des trois options.

Elle attend la réponse de la jeune femme, louchant toujours de manière régulière sur l'arme dans ses mains qui pend à son cou. Certaines aiment les perles et les diamants, d'autres les gros calibres visiblement. « Ça ne devrait pas être quelque chose de trop grave. Du moins, vu que vous avez pas fini dans le fossé, pas encore. » Une manière de dire que ça aurait pu l'être si, effectivement, cette dernière avait fait traîner les choses.

Jetant un coup d'oeil à l'entrepôt derrière elles puis sur le soleil encore haut dans la ciel, Monroe se dit que même en marchant un peu, elle sera revenue dans les environs avant la nuit. Sinon, elle pourra toujours passer la nuit dans une des quatre planques qu'elle squatte parfois dans les alentours. « Le contraire m'aurait étonné. Ce serait suicidaire de se garer dans le coin. » Il y avait un paquet de voleurs dans le coin, et dans la survie, mieux valait ne pas exposer ses belles choses si on ne voulait pas se faire attaquer pendant un moment de relâchement. L'envie était un péché capital très répandu ces derniers temps, plus encre qu'auparavant. Sauf que maintenant, les gens ne se contentaient pas d'envier ce que vous avez aviez en mordant l'intérieur de leur joue. S'il fallait, c'était votre main qu'ils mordaient, ou pire. Et elle ne parlait pas des rôdeurs mais bel et bien des vivants.
Détendant sa main droite sur son arme, Monroe lève doucement la gauche. « Je vais sortir mon arme de la poche de ma veste alors vous excitez pas ok ? » Autrement dit, je vais sortir le flingue pointé sur ta poitrine pendant tout ce temps. Avec lenteur, elle sort son 9 mm et pointe le canon vers le sol en guise de fraternisation pacifique. « Et je suis prête maintenant alors on peut y aller. » Plus vite elles s'y mettaient, plus vite l'affaire serait réglée.


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Re: A New Dawn is Rising

Mer 29 Aoû 2018 - 18:15

Je hochai la tête à la première question de Monroe, je m'étais même arrêtée pour le vérifier et je m'étais assurée que le sifflement provenait bien du capot et du moteur.

Certaine. Le sifflement continuait même un temps après l'arrêt de la voiture. En revanche, pas de bruit en cas de moteur coupé.


Ça avait l'air de bien se passer pour le moment. Je ressentais toujours une menace sourde et tapie qui provenait de cette femme, m'obligeant à rester vigilante avec mon fusil M4 toujours bien en vue. La question suivante trouva une réponse immédiate, je la connaissais.

Ford Crown Victoria seconde génération, elle date de 2007.


J'approuvai en silence ces propos en hochant de nouveau légèrement la tête, voyant qu'elle comprenait mon raisonnement de venir la voir au plus vite avant de venir dans le fossé. Je ne le contredis pas non plus lorsqu'elle me donna son avis sur le fait que je me sois garé à quelques minutes d'ici, je pensais en effet à la même chose, il fallait bien dire que les environs du No Man's Land n'inspiraient pas trop confiance dans cette ancienne zone industrielle abandonnée. C'était une précaution que je prenais toujours lorsque je me déplaçai, même au No Man's Land : la voiture toujours à bonne distance de ma destination dans un coin discret et un bout de chemin à pied. Grâce à cette règle de bon sens dans le monde actuel, j'avais évité pas mal de déconvenues et les rares inconscients qui avaient eu l'outrecuidance de s'approcher de ma Ford l'ont payés de leur vie. Il fallait pas me provoquer.

Allez-y en douceur


Dis-je simplement lorsque la jeune femme m'avertit qu'elle voulait sortir son arme. Ainsi mon instinct ne m'avait pas trompé, la menace sous-jacente que je percevais était donc une arme de poing pointée vers moi depuis sa veste. Ma main droite alla instinctivement vers la poignée de mon M4, prête à ouvrir le feu si l'autre avait l'idée saugrenue d'ouvrir le feu sur moi pour x raisons, le stress grimpa doucement pendant le laps de temps où je voyais le Beretta sortir de sa poche avant d'être le long du corps de Monroe, le canon vers le bas. La tension que je ressentis descendit à nouveau lorsque Monroe m'annonça son intention de vouloir aller voir ma voiture. Le visage impassible derrière mes Ray-Ban, je commençai à vraiment ressentir la chaleur du soleil de midi, mon chemisier noir même avec les manches retroussées et un décolleté sous mon gilet pare-balles commençait à me tenir chaud. Voyant que la mécano était parée à y aller, je lui fis signe de venir de mon index et de mon majeur, acceptant tacitement depuis notre rencontre, une plus grande proximité avec elle.

On en a pour une dizaine de minutes, un peu plus en prenant nos précautions. Venez. Et je crois que j'ai même un holster pour votre Beretta, ça pourrait vous être pratique.


Je me tus alors que l'on se mettait en marche, l'une à côté de l'autre malgré une distance de sécurité. Pour le coup, je pus observer de plus près son tatouage de cou et mes yeux ne m'avaient pas trompés, c'était bien un oiseau qu'elle avait sur elle à cet endroit du corps. Comme toute personne non tatouée, la curiosité me vint de lui demander ce que l'oiseau voulait signifier mais je savais depuis longtemps que c'était malvenu que de demander ce genre de choses, généralement c'était une raison intime à la tatouée et pas quelqu'un que tu viens de rencontrer. Sortant de la zone autour de l'entrepôt, je m'emparai de la poignée amovible sous le canon de mon M4, l'autre main sur la poignée de mon fusil. Nous marchions désormais avec précaution, longeant les arbres le long de la route pour avoir une couverture le plus rapidement possible si nous étions pris pour cible, la traversée des routes se fit rapidement pour y passer le moins de temps possible et lorsque l'on était dans la zone industrielle, nous restions non loin des bâtiments, pour les mêmes raisons que lorsque nous étions à côté des arbres. Comme prévu, notre trajet dura donc une petite dizaine de minutes.

Nous approchâmes peu à peu de ma Ford lorsqu'en approchant des bâtiments de l'ancienne brasserie, j'entendis des bruits étranges, comme si l'on reniflait quelque chose. Je me calai contre la carrosserie d'une voiture située à quelques mètres de la mienne et je jetai un œil à Monroe, toujours avec moi. Je fis un signe de tête à son encontre avant de surgir de mon abri et de m'apercevoir... qu'un chien errant était en train de renifler le coffre de ma Ford. Je baissai mon arme avant de faire brusquement un pas en direction de l'animal qui prit la fuite d'un air plaintif et disparut par un trou dans le grillage de l'autre côté de la route. Je suivis l'animal des yeux avant de regarder ailleurs et de retourner alors mon attention vers Monroe.

Hm... je préfère ça qu'un charognard qui cannibalise ma voiture. Bref, je vous débloque le capot, bougez pas.


J'ouvris ma voiture et appuya sur un bouton situé sous le volant pour ensuite permettre à la mécano d'ouvrir le capot. Ici, nous étions à l'abri du soleil, la couleur noire de ma Ford se fondit avec la couleur du bâtiment et à part nous, il n'y avait ici plus un bruit aux alentours.
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Re: A New Dawn is Rising

Sam 1 Sep 2018 - 11:24


Intervention du MJ

Un chien errant c’est mieux que les cadavres, c’est vrai. Pourtant, et vous le savez plus que jamais désormais, ils ne sont jamais loin. Ici et là, entre les bâtiments industriels sinistrés et la végétation sauvage, quelques charognes trainent leur carcasse putride. Sans doute attirées par les bruits du moteur plus tôt et maintenant perdues, puisqu’ils n’a plus rien à suivre. Les monstres rôdent alors, quatre dans votre champ de vision, impossible de savoir combien d’autres peuvent être terrés dans un coin. Ils ne vous ont pas vues, ils n’attaquent pas… ils existent juste ; en veille jusqu’au prochain festin.

Vous pouvez les ignorez ou essayer de vous en débarasser.
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Re: A New Dawn is Rising

Mar 4 Sep 2018 - 22:54


“Fear is a part of life. It's a warning mechanism. That's all. ” 

Sifflement qui dure même après arrêt du véhicule. Ford Crown Victoria. 2007. Autant d'informations utiles qui s'enregistrent dans un coin de sa tête alors que se profile déjà l'intérieur de la voiture dans sa tête et son mécanisme basique. Monroe déteste les modèles trop récents, complexifiés savamment par les grands industriels à coup d'électronique. Elle préfère la mécanique à l'ancienne, celle qui ne nécessite pas de machines ultra sophistiquées pour détecter les pannes. Son oncle lui a appris à déceler l'origine d'un problème à l'oreille en premier lieu. Et c'est comme ça qu'elle fonctionnait. Sans avoir vu l'engin en question ni pousser le moteur, elle se retient pourtant de faire le moindre commentaire qui pourrait s'avérer erroné une fois sur place. « On négociera le holster si je parviens à réparer votre voiture d'accord ? » Même si l'idée d'accepter l'offre maintenant est alléchante, la mécanicienne ne veut rien gratuitement, surtout de la part d'une étrangère. Ne rien devoir à personne, c'est aussi une façon d'éviter les ennuis, de son strict point de vue. Une fois sa tâche accomplie en revanche, un étui pour ranger son arme ne serait pas de refus. Plutôt que la trimballer le long de son corps, sécurité enclenchée pour ne pas risquer des accidents, elle pourrait l'avoir continuellement sur elle en conservant ses deux mains libres. Une sécurité supplémentaire sur laquelle il lui est difficile de cracher en ces temps difficiles.
Et parce qu'elle ne le possédait pas encore, elle sort précautionneusement le couteau de chasse prêté par une certaine forgeronne quelques jours plus tôt en attendant que le sien lui soit remis en mains propres. L'attachant à sa ceinture en le conservant pour le moment dans son étui, elle se met en marche aux côtés de la blonde, louchant régulièrement sur son arme à feu plutôt imposante et en conservant une certaine distance, autant par malaise que par sécurité.

Une dizaine de minutes plus tard, comme annoncé, elle voit la femme ralentir la cadence. Voiture dans son champ de vision, des bruits suspects interrompent leur avancée et Monroe se planque gentiment elle aussi à l'abri, laissant la blonde faire le premier pas après un signe de tête entendu. Soyons honnêtes, entre sa propre personne et l'étrangère, Monroe ne tergiverse pas longuement sur les différentes possibilités. Le danger écarté elle se redresse, s'approchant donc de ladite voiture, sans commentaire à sa remarque. La mécano n'avait jamais été une grande bavarde et l'apocalypse n'avait rien arrangé. Laissant l'autre femme débloquer le capot, la brune délaisse son sac juste à ses pieds et bloque l'ouverture du véhicule pour se pencher plus en avant dans cet amas de pièce et de fils, vérifiant d'abord les durites, leur étanchéité, laissant ses doigts glisser le long des tuyaux à la recherche d'un quelconque trou dans l'un d'eux, mais rien. « Ne démarrez surtout pas le moteur okay ? » Coup d'oeil rapide à la femme en se penchant sur le côté et après vérification que la consigne a été entendue, la tatouée se penche à nouveau au-dessus de l'appareil, tendant sa main jusqu'à la courroie d'accessoires. Tirant légèrement dessus, un jeu assez conséquent de bien trois centimètres se fait ressentir. Trois fois rien en somme. Il lui suffit de la retendre. Mais pour être certaine qu'il n'y a aucun autre problème, elle se redresse, s'apprêtant à lui demander de mettre le contact, quand se regard glisse sur deux « regards vides » au loin. S'écartant de la voiture, elle en repère deux autres plus loin, sur la gauche. « On de la compagnie. » Elle attend que la blonde prenne connaissance du danger. Si pour l'instant ils ne les ont pas vus, nul doute qu'ils arriveront jusqu'à elles dès que le moteur sera mis en marche. Autant se charger d'eux discrètement. « C'est peut-être mieux qu'on se la joue discrètes non ? » Et elle louche à nouveau sur l'arme à feu qui risque d'attirer d'autres macchabées dans le coin, et il faudra bien quinze minutes pour retendre la courroie. Sans compter la résonance du coup de feu entre les bâtiments qui pourraient également attirer d'autres survivants. « Je prends les deux à gauche » Agrippant fermement le manche de son couteau, Monroe s'avance prudemment le long d'un des bâtiments, là où l'un de ces trucs à l'odeur putride lui tourne le dos. S'assurant de ne pas faire craquer une branche sous le poids de son corps, elle enfonce la lame à l'arrière de sa nuque, remontant en direction de son crâne. Le corps chute lourdement au sol et le bruit fait se retourner le second qui se rapproche d'elle, ses mâchoires claquant dans sa direction. Un pas sur le côté, un coup de pied dans la rotule pour le déséquilibrer et le couteau, pour la seconde fois, vient perforer la boîte crânienne dans un bruit presque familier. Retirant la lame, elle est sur le point de vérifier que sa collègue de fortune s'en sort de son côté quand elle voit apparaître au coin de son œil un troisième larron. Cette fois-ci elle n'a pas le temps de lever son arme qu'elle – puisque c'est une femme – est déjà sur elle. Monroe a juste le temps de bloquer son avancée avec le côté de son avant bras positionné contre la gorge de son assaillante, empêchant ainsi toute morsure. Pourtant, sous l'effet de la surprise et déséquilibrée, son dos rencontre rapidement le mur du bâtiment longé plus tôt. Une main décharnée s'agrippe à elle et tente de griffer, en vain, mais elle ne peut reculer. Réflexes lointains de self defense obligent, elle ne préfère pas pousser la mort vivante au risque de subir une autre percée sans pouvoir bloquer son visage cette fois-ci. Une seule morsure, et c'était fini. Profitant du poids de la femme, elle se décale sur le côté, entraînant donc la rôdeuse en avant. Elle bifurque d'un geste rapide et agrippe ses cheveux – ou ce qu'il en reste – et tire sa tête vers l'arrière, exposant sa gorge. Elle n'attend pas plus longtemps pour enfoncer la lame et le corps frappe le sol deux secondes plus tard. « Merci Kara » Un murmure presque inaudible et une pensée pour la forgeronne qui a confectionné l'arme utilisée. S'assurant qu'aucune autre surprise ne l'attend, elle baisse ses yeux sur sa main, dans laquelle une mèche de cheveux et une bonne partie du cuir chevelu est encore là. « Dégueu » Elle secoue sa main pour en faire tomber ce scalpe non désiré et rejoint finalement sa collègue du jour, qui s'est occupée de ses propres cadavres ambulants. « Ca va ? »


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