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Re: A New Dawn is Rising

Ven 7 Sep 2018 - 12:55

La frustration était toujours grande lorsque quelque chose venait contrecarrer mes plans ou mes intentions et c'était exactement ce sentiment qui s'empara de moi lorsque je vis les quatre morts-vivants se pointer de leur grognement caractéristique. Contrairement à eux, nous n'étions pas visibles ou même détectables et ils ne nous attaquèrent pas. Par réflexe, j'avais saisi mon M4 et j'étais prête à faire feu mais je retins mon feu, voyant que Monroe avait également vu la menace arriver. Fidèle à une nouvelle doctrine de combat que j'avais dû apprendre durement parfois en payant un prix élevé, je me tus en ne criant pas "CONTACT !" et je ne répondis pas à ma collègue, du moins verbalement et j'opinai à sa question, répondant en silence, attentive à faire le moins de bruit possible.

Monroe marquait de toute façon un point, il fallait que l'on se débarrasse de ces charognes, nous allions de toute façon faire du bruit pour réparer cette voiture et plus vite on éliminait cette menace mieux cela valait pour nous deux. J'aurai préféré que la mécano me fasse comprendre par signes qu'elle voulait tuer les deux qu'elle désignait, l'envie même impérieuse de lui faire comprendre qu'il valait mieux se taire me traversa l'esprit mais cela n'aurait fait qu'aggraver notre situation aussi, je lui levai le pouce dans sa direction pour lui confirmer que j'avais reçu ses intentions. Pour ma part, je partais me faire les deux en face de moi à quelques mètres. Je fis passer mon M4 dans le dos et je me maudis intérieurement pour avoir oublié mon propre couteau forgé par Kara chez moi après avoir remarqué celui de Monroe. Qu'importait, je regardai à ma droite pour trouver une tige en acier et me servir de ce morceau de métal comme arme de fortune contre notre ennemi.

L'arme fermement empoignée dans mes mitaines, mon M4 dans mon dos et mon Glock comme arme de secours à portée, je tâchai de me concentrer quant à ma tâche prochaine de tuer. D'ordinaire je tuai les goules à distance en prenant le temps de viser, elles se traînaient pour venir vers moi, même si j'étais détectée et qu'elles pressaient le pas. Elles avaient tout leur temps pour m'attraper, j'avais tout mon temps pour les viser. Ici en revanche, il fallait agir vite et fort, il ne fallait laisser aucun répit ou faille à la goule en face de soi car ces monstres aussi lents qu'ils soient étaient redoutables au contact et profitaient de la moindre inattention. Voyant que Monroe s'approcha prudemment, je restai à distance et j'adoptai la même posture. La brune arriva au contact avant moi et alors que les autres goules firent volte face, je me mis à courir vers celle en face de moi et j'enfonçai de toutes mes forces la tige en acier dans le crâne. La tête céda en quelques secondes à ma grande surprise et la goule essaya de se retourner mais elle était déjà morte lorsque j'expulsai la tige en donnant un violent coup de pied dans le sternum. Tiens donc, ça me rappelait quelque chose... Mon arme de fortune n'était même pas maculée de sang, à la place il y avait une espèce de bile brunâtre, presque de la pâte à modeler et quelques lambeaux de chair qui ressemblaient à des filaments de peau. Je n'eus cependant pas le temps d'observer davantage que je me mis en position pour accueillir l'autre mort-vivant. Retrouvant mes réflexes de combattante, les genoux fléchis et concentrée sur mon ennemi, j'étais prête à mettre fin à sa non-vie. Pas d'arrogance, pas de triomphe, pas de joie excessive, aucune peur ou panique, simplement de la concentration et un détachement acquis au fil du temps et des affrontements avec ces monstres. Celui que j'affrontai se précipita vers moi et je laissai traîner un pied qui le fit chuter à terre. Sans attendre, je le maintins au sol d'un violent coup de pied dans sa colonne et j'abattis la tige en acier à l'arrière du crâne avant d'y enfoncer le bout de la tige, tuant par conséquent mon ennemi.

Mes ennemis morts, je relevai la tête pour trouver Monroe en fâcheuse posture. Poussée par mon instinct, je me portai immédiatement à son secours alors qu'elle était coincée contre le mur du bâtiment. La tige en acier levée comme une lance, j'étais prête à aller cueillir l'assaillante de la mécano lorsqu'elle me surprit assez agréablement il fallait dire. Au lieu de repousser la goule comme je m'y attendais, Monroe s'écarta et la goule s'écrasa contre le mur. Mon alliée du jour en profita donc pour lui tirer la tête en arrière par les cheveux sales et dégoûtants et lui enfoncer la lame dans la tête, annihilant la menace pour de bon. J'eus presque un sourire en entendant sa réflexion lorsqu'elle fit deux pas vers moi pour me rejoindre. Des yeux, je vérifiai les alentours sans rien voir d'autre et je lui opinai à nouveau tout en lui disant de me rejoindre vers la voiture. Je gardai la tige avec moi pour le moment, je jetai un regard dégoûté vers les cadavres qui ne bougeaient plus avant de reporter mes yeux sur Monroe. J'avais comme une idée en tête et je lui fis part de mes observations.

Vous avez donc eu un de ces monstres en rab ? Je n'ai pas vu d'où elle venait celle là... J'ai remarqué et bien aimé votre manière de vous débarrasser de cette dernière là, beaucoup l'aurait repoussé pour essayer de la faire tomber et la cueillir mais vous avez préféré jouer l'évitement et bien vous en a pris. Vous avez fait dans le self-defense par le passé ?


Intéressée par sa réponse, j'opinai à ce qu'elle disait avant de jeter un œil autour de ma Ford afin de m'assurer que personne n'était venue la piller ou rôder autour, profitant de la bataille.

Je faisais du MMA avant, surtout dans le muay thaï, le kick-boxing et un peu de jiu-jitsu. À votre place, j'aurai envoyé valser la goule, d'autant plus qu'il suffirait que ces goules datent du début de la crise. Dans ce cas, on pourrait presque frapper dedans comme dans un sac de frappe, à cause des muscles qui deviennent flasques et des os qui peuvent se briser plus facilement à cause de leur décomposition. Mais à vrai dire, je ne sais pas si je m'en serai mieux sortie que vous. Si jamais ça vous intéresse, je pourrai vous montrer quelques enchainements un de ces jours.


Pour le coup, je la laissai ensuite dire si jamais elle voulait réagir alors qu'elle se remettait au travail sous le capot de ma Ford. Je reposai la tige contre la roue arrière gauche de ma Ford et je restai debout à ses côtés, jetant parfois un œil aux alentours et à ce que Monroe faisait.
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Re: A New Dawn is Rising

Dim 23 Sep 2018 - 22:28


“Fear is a part of life. It's a warning mechanism. That's all. ” 

Une normalité qui ne devrait pas l'être.
C'était souvent dans ces moments là, étrangement, que la normalité de son ancienne vie la frappait de plein fouet. Que le changement opéré se faisait le plus violent. Dans ces instants que la conscience de toute l'étrangeté de ce nouveau monde se faisait la plus sournoise. Là aussi, d'une manière plus masochiste, qu'elle se sentait incroyablement vivante. Qu'elle prenait conscience que sa présence ici, en vie, ne résultait qu'à une succession de brefs moments de chance et de bonnes décisions dans l'instant. Et c'était tellement ça. De la chance. Choisir un mouvement plutôt qu'un autre, bifurquer à gauche et non à droite, bloquer au lieu d'attaquer, entraîner plutôt que repousser. Une erreur. Une seule minuscule petite erreur et c'était la fin. La mort, ou pire. Parce qu'à l'heure actuelle, il existait effectivement une perspective pire que la grande faucheuse elle-même. Son absence. Devenir l'une de ces choses. Déambuler sur cette planète, le regard vide, sans aucune conscience du monde, de ses proches ou de la vie. Errer sans but autre que celui de la chair fraîche. Un faux pas, une faute d'inattention, une mauvaise décision et c'était la morsure.
Mais c'était une normalité à laquelle il avait fallut s'accoutumer. Et même si c'était devenue facile dans le sens routinier, ça ne retirait pas la difficulté de la survie et son côté plus que hasardeux.

De retour vers la blonde, Monroe se contente d'acquiescer, reprenant pleinement ses esprits en tentant de ne rien laisser paraître comme à son habitude. La femme qui lui fait face, elle ne peut que le remarquer, appartient – ou appartenait – à un tout autre monde que le sien. La mécano peut l'entendre à sa façon de s'exprimer, à la tournure presque distante de ses mots dont le phrasé la place dans une autre catégorie sociale. Bien loin de son garage aux odeurs d'échappement en tout cas. « Disons que je sais me défendre » Elle reste volontairement vague, sans s'avancer sur son niveau, sa technique ou ce qu'on lui a enseigné. Ne jamais dévoiler ses atouts à un étranger est l'un de ses nombreux principes de survie, en particulier quand l'étrangère en question possède un gros calibre dont elle sait visiblement se servir. Conserver les rares avantages en sa possession pour ne pas se faire prendre par surprise. La vie est devenue une partie de poker à la mise élevée. Monroe n'a clairement pas les moyens de gagner sur le long terme, pas pour l'instant, mais elle compte bien s'en servir aussi longtemps qu'il le faudra.
Et si la brune ne se montre pas très loquace, comme toujours, sa comparse, elle, délie sa langue en vantant ses apprentissages au combat et les nombreuses techniques maîtrisées. Indifférente en surface, la jeune femme ne laisse rien transparaître, trouvant étrange d'apposer ses atouts aussi facilement sur la table. Quelque peu impressionnée par les divers sports de combats évoqués, elle les note dans un coin de son esprit comme information primordiale sur cette femme, la suivant en direction de sa voiture, l'objet pour lequel elles sont venues jusqu'ici après tout. Du coin de l’œil, Monroe la fixe, arquant un sourcil quant à son conseil déguisé plus ou moins subtilement sur sa façon de procéder. C'était toujours plus facile de trouver le meilleur choix possible quand les choses se tassaient et qu'on n'était plus dans le feu de l'action.

La vexation n'avait cependant pas sa place ici et la mécano fait rapidement l'impasse, haussant les épaules nonchalamment. « Ouais, ça peut être intéressant de me garder à niveau et de pratiquer plus régulièrement. » Une acceptation qui lui laisse néanmoins une porte de sortie, juste au cas où.
Se rapprochant de la voiture, elle vérifie une dernière fois d'un regard circulaire les alentours, se félicitant d'avoir opté pour la manière silencieuse et de ne pas avoir attiré d'autres créatures dans les parages. « Faîtes le guet ok ? » Et sans attendre réellement de réponse orale, la brune se penche à nouveau au-dessus du capot, vérifiant les différents éléments qui peuvent être incriminés dans les problèmes mécaniques de la jeune femme. C'est finalement vers la courroie, qu'elle teste en forçant un peu et constate un léger jeu dans celle-ci. « Votre courroie est détendue. Pour le moment ce n'est pas grave mais ça peut s'avérer plus risquée si je ne la resserre pas. Ça va me prendre une petite dizaine de minutes, alors je compte sur vous pour protéger mes fesses jusque là. » Et encore une fois, sans vraiment attendre confirmation, elle se replonge dans ce qu'elle sait faire de mieux sans demander son reste.


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Re: A New Dawn is Rising

Ven 12 Oct 2018 - 14:28

Je me rendis compte d'une chose qui d'ordinaire ne m'arrivait jamais et qui me frappa en voyant la réaction de Monroe à ma suggestion de l'entraîner dans le futur. Bien sûr, je ne le montrai pas à l'intéressée mais je pris une seconde supplémentaire pour réagir. C'était... la première fois que je m'ouvrais aussi rapidement à quelqu'un que je ne connaissais pas il y avait encore quelques minutes, je ne le faisais jamais d'habitude étant du genre fermée mais là, je venais en quelques minutes de lui en dire plus à mon sujet que je ne l'avais fait en plusieurs années de survie post-crise. Merde, je me sentais bête d'avoir à ce point baissé la garde devant cette femme qui pourtant ne m'impressionnait pas le moins du monde hormis pour ces compétences mécaniques qui étaient sûrement bien plus élevées que les miennes. Cela remontait à quand la dernière fois que j'en avais dis autant sur moi aussi rapidement... J'obtins ma réponse avec un serrement de cœur car ma main se posa sur mon gilet pare-balles, à l'endroit où mon corps pouvait ressentir la chaleur de l'alliance que je portais autour du cou, mon dernier et seul souvenir existant de mon mariage avec Francis. C'était avec mon futur ex-mari que j'avais ainsi parlé à cœur ouvert pour la dernière fois et bien que les circonstances soient bien différentes, j'avais ressentie le même sentiment envers la mécano. Loin de moi de ressentir une quelconque attirance pour cette dernière mais c'était bizarre de constater que ce même genre de sentiment m'étreignit à ce moment là. J'entendis à peine ses mots et je relevai la tête en remettant mes Ray-Ban Aviator sur le nez après les avoir sortie de la poche de mon gilet où je les avais remises avant le précédent combat. Le lumineux soleil d'été m'enveloppa à nouveau de sa chaleur.

Je déglutis brièvement en voyant Monroe partir vers ma voiture et je me mis en tête de devoir surveiller les alentours pour éviter toute mauvaise surprise à la brunette une fois qu'elle relèverait le nez du moteur. Je regardai autour de nous pour m'apercevoir qu'il y avait une camionnette de transport de marchandises avec un coffre assez élevé pour pouvoir sûrement observer les alentours. J'eus un dernier regard sur Monroe qui était déjà penchée sur le moteur, m'attardant une fraction de seconde plus que d'ordinaire et je partis vers la camionnette située à quelques mètres, juste à côté de l'endroit où Monroe s'était illustrée en s'octroyant un scalp non désiré. Je pris une inspiration en essayant de chasser mon état d'âme de tout à l'heure et je fis le tour de la camionnette pour trouver une petite échelle située entre la cabine avancée et l'espace de chargement. Je franchis les barres en quelques secondes, le fusil dans mon dos pour me retrouver sur le toit de l'espace de chargement. Parvenue au bord, je m'aperçus que j'étais à plusieurs mètres au dessus du sol et en balayant le regard, j'avais une vue qui allait au moins d'un bout à l'autre de l'allée industrielle malgré la présence d'un poids lourd à moitié rentré dans un bâtiment. Je repris en main mon M4, debout bien droite et je tournai la tête, pensive, vers Monroe dont la voix me parvint malgré les quelques mètres qui nous séparaient. Une courroie donc. Au moins j'en apprenais tous les jours et les propos de la tatouée me confirmèrent bien que j'avais raison de me préoccuper de mon problème de moteur au plus vite. Je continuai de la fixer pendant qu'elle m'expliquait l'ennui de mon moteur et mes yeux glissèrent par réflexe sur ses fesses pendant qu'elle restait penchée sur sa tâche lorsque je l'entendis me demander de la protéger. Il allait sans dire que c'était embarrassant et je détournai rapidement les yeux en lui confirmant cette fois avoir bien compris ce qu'elle venait de me dire, mon fusil en main.

Ok, Monroe. Je vous couvre.


Je mis un genou à terre ou plutôt sur le toit de la camionnette avant de balayer du regard les alentours, vigilante. Mon arme pesait à peine sur mon épaule mais ressentir cette masse avec moi me rassura et ma main droite habillée de sa mitaine caressa doucement la poignée de mon M4. Il n'y avait plus le gémissement des goules de tout à l'heure malgré la puanteur morbide des morts-vivants dont les corps étaient restés sur place, ils avaient refait place au silence planant sur Terre depuis trois ans dont cette zone industrielle de Seattle. Seuls les quelques petits bruits produits par Monroe concentrée sur son travail ainsi que les quelques bruits que je faisais dans mes mouvements troublaient cette quiétude qui devint oppressante au fur et à mesure des minutes qui s'écoulaient. Au bout de ce que j'estimais être cinq minutes passées, je regardais Monroe à nouveau, toujours absorbée par la réparation. Je fis une minuscule moue avant de relever le regard et de regarder dans la direction par laquelle nous étions venues. Un léger soupir s'échappa d'entre mes lèvres alors que je repris mon ancienne alliance entre mes doigts. Je baissai le regard un instant sur mon bijou en ressassant quelques souvenirs avec mon ex-mari. C'est que j'en avais avec lui... Je me relevai, regardant de l'autre côté, par le poids lourd et je crus voir encore du mouvement mais par la lunette de mon M4, il n'y avait rien. Le vent s'était seulement légèrement levé et un peu de poussière avait été soulevée. Mieux valait cela qu'autre chose..

Rien à signaler à l'horizon, ce que j'avais pris pour des silhouettes plus loin n'était qu'un jeu d'ombres produit entre la poussière soulevée par le vent et les ombres des bâtiments et des véhicules avec le positionnement du soleil. Je regardais encore la mécano avant de décider de faire une petite patrouille autour de ma Ford. Je descendis l'échelle avant de reprendre mon arme et de faire le tour de la camionnette puis de faire quelques pas en direction de ma voiture avant de m'en éloigner de quelques mètres. Une part de moi même éveilla un soupçon envers la brune et je m'arrêtai quelques secondes, faisant mine de surveiller les alentours. Lui faisais-je confiance à ce point ? Pourquoi est ce que j'agissais ainsi ? Vrai que Monroe pouvait me jouer un sale tour sur ma voiture mais... je me disais que ce n'était pas dans son intérêt. Si effectivement, elle était connue dans le coin pour bien s'occuper des voitures, elle avait tout intérêt à ce qu'on soit satisfait de sa prestation. Et quelqu'un comme ça, qu'elle le veuille ou non était précieux en ce bas monde. Aujourd'hui c'était moi mais demain ça allait être quelqu'un d'autre. Je fis le tour de quelques voitures, le M4 en avant, balayant de la gueule du canon les carcasses. Vrai que ce genre de réflexion altruiste n'avait peut-être pas cours, penser aux autres lorsque l'on doit survivre, c'est presque con de penser à ça mais là, c'était ma personnalité d'agente de l'ordre qui parla. Cette femme rendait service, certes moyennant compensation mais elle rendait service. Elle me tirait d'un mauvais pas mais elle le ferait sûrement pour d'autres. Depuis le début de la crise, je pestais et je m'insurgeais contre des connards égoïstes qui font les pires atrocités pour rester en vie et mettre tout ça sur le compte de la survie comme si c'était sacré. Certes quasiment tous ceux encore en vie à l'heure actuelle ont dû faire des choses dégueulasses pour ne pas être tué, moi même je m'incluais dedans mais je n'avais pas eu le choix. Avec l'expérience des groupes de survivants, il y avait trop de fumiers dehors qui laissaient libre cours à leurs pulsions et avaient le choix de ne pas tuer à part les goules qui étaient un autre problème.

Je détestais ce genre de raisonnement simpliste et chaque fois qu'on ne voulait pas me trucider, j'avais à cœur de montrer qu'il existait des gens survivants au dehors qui ne sont pas des monstres. Peut-être était-ce parfois mal interprété ou pris pour de la faiblesse mais je restais intimement convaincue qu'il fallait plutôt se serrer les coudes que se trucider. En cela, dans une manière, j'aimais le NML. Monroe me montrait qu'il existait des gens qui n'avaient pas baissé les bras, même sous couvert d'un commerce comme elle ou Kara avec sa forge. Je ne regrettai pas d'avoir un jour sauvé la vie de la viking forgeronne. Par extension, ça me redonnait espoir, l'humanité n'avait pas échoué. Rien à signaler. Je revins auprès de Monroe, l'arme baissée et curieuse vers celle qui était penchée sur le moteur.

Monroe. Vous dites donc que c'est la courroie ? Vous pouvez me montrer ? Comment ça marche ?
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Re: A New Dawn is Rising

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