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Re: We were once on the same side so let's do it again

Lun 5 Nov 2018 - 16:57

We were once on the same side so let's do it again

Cora R. Haver & Riley Hendrikson

Son commentaire lors de mes remerciements illustrait bien mon sentiment amer d'avoir mis de côté ma prudence un instant pour me débarrasser de mon assaillant par tous les moyens possibles, j'aurais peut-être même pu ouvrir le feu, peu importe si ça attirerait toutes les goules aux alentours. Toutefois bien m'en pris de ne pas avoir fait plus de bruit et peu importait ce que cette militaire disait, ma portière n'avait pas dû faire autant de bruit. C'est que j'avais presque envie de la mettre au défi et de la faire hurler celle là aussi... Bref, mieux valait que je balaye mes pensées noires, elle était la plus à même à tirer. Son canon se baissa de plusieurs centimètres ce qui était plutôt pour me soulager, au moins n'étant plus sous la menace immédiate de son arme mais je notai qu'elle était toujours sur ses appuis et avait les deux mains prises par l'arme. Cela dissipa mes derniers petits doutes quant à son ancienne profession. Mais il y avait autre chose chez elle et ce fut mon sens de policière qui fut mis en alerte. Seulement, pas moyen de mettre le doigt dessus et ce n'était pas le moment de faire déraper à nouveau la situation. Sa question fut toutefois assez surprenante. Elle voulait des piles ? Des piles, des piles... Où est ce que j'avais des piles qui traînaient... Oui je savais où trouver. Ma Ford. Le coffre, là où je rangeai mes trouvailles. Les piles que j'avais trouvé en rencontrant Lance et dont je me servais pas y étaient toujours.

Qu'est ce que vous proposez en échange ?


La question fusa alors que je continuai de réfléchir à comment agir avec cette combattante. L'option de m'en prendre à elle était à écarter, même si nous avions l'air d'avoir le même niveau de... propreté, cette femme avait l'air plus costaud et forte que moi, me confortant dans l'idée qu'elle avait suivi un entraînement que je n'avais encore jamais subi et de là où elle était, elle pouvait me flinguer et avec de la chance se barrer avant que toutes les goules de Tacoma ne se pointent. Pour le moment et mon pragmatisme me lança sur cette voie, je devais coopérer avec elle et faire en sorte que tout se passe bien. De loin, elle avait l'air de n'importe quelle aminche lambda qui se trimballait un fusil pris sur un cadavre et qui se la pétait un peu avec un treillis, je vis qu'il n'en était rien une fois qu'elle était bien devant moi. Elle me propose un couteau en échange de piles. Il n'avait pas l'air trop dégueulasse, il était même en bon état. Rien à voir avec ce que Kara m'avait forgé mais ça avait l'air de tenir la route. Quelques piles pour une pièce comme celle-ci, ça m'allait. Je lui fis un signe de tête en opinant pour lui faire comprendre que le deal était accepté. Un grognement, encore un peu lointain mais qui avait l'air de se rapprocher vint de derrière mon interlocutrice, je lui fis alors signe de me rejoindre avant qu'elle ne se fasse attaquer à son tour, la gardant en visuel.

Dans ma Ford, un pâté de maisons plus loin.


Il y eut un autre grognement, signe pour moi que la goule était en train d'errer, pas encore en chasse mais sûrement attiré par le bruit que je venais de faire. Je gardai mon fusil en main comme elle le faisait mais je ne pris pas la tête devant elle ou du moins je ne lui tournai pas le dos. Je ne pensais pas la goule derrière nous nous ayant repéré mais il valait mieux ne pas traîner ici. En revanche, cela m'arrachait la gueule de l'avouer mais il semblerait bien que finalement, tuer un mort-vivant à coups de portière faisait beaucoup de bruit. Je me maudis pour avoir ainsi agi et je maudis une énième fois ce monde qui ne tournait plus rond, là où autrefois un coup de portière ne faisait réagir personne, maintenant ça pouvait amener à être dévoré et tué. Je nous guidai, vigilante surtout sur celle qui m'accompagnait temporairement et en m'assurant que l'infecté derrière nous ne nous rattrape pas. Je nous fis remonter la pente de tout à l'heure pour prendre à notre droite et arriver parmi des voitures abandonnées. Sans faire de bruit, je fis signe à la femme à côté de moi de s'arrêter avant de balayer du regard les carcasses. Si mes fouilles par le passé avaient été minutieuses, il valait mieux toujours se tenir aux aguets. Dans notre dos, je n'entendis plus le grognement de ce qui nous poursuivait. Je nous fis repartir pour faire quelques mètres et j'ouvris le coffre de ma Ford Crown Victoria noire. Je dégotai les quelques piles stockées ici dans une boite dans laquelle je les avais mise mais je lui posai une autre question, celle qui commençait à me brûler les lèvres, je voulais ici une confirmation de mes observations.

C'est ce que j'ai comme piles... Dites, vous êtes militaire n'est ce pas ? Et je ne dis pas ça juste à cause de votre treillis ou de votre artillerie. C'était quoi votre unité ?


Ma question sonna presque comme une affirmation, ce n'était pas une question de survivante mais je l'avais formulé comme la policière que j'étais lorsque je voulais mettre quelqu'un que j'interrogeai devant le fait accompli. Elle me rendait curieuse, malheureusement pour elle... Ou du moins pour la réserve qu'elle affichait à son propos.

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Re: We were once on the same side so let's do it again

Mar 20 Nov 2018 - 23:03

Le chemin se déroula plutôt calmement, toujours aux aguets, la brune avait rangé son propre couteau, pour ne conserver que son arme de poing. Elle pourrait réagir à temps en cas de mauvaise surprise ou de coups en douce et le silencieux garantissait une certaine “impunité sonore” hors de l’environnement immédiat. Les quelques précautions passées, la blonde ouvrit le coffre d’une voiture pour en sortir des piles, à première vue correspondantes. Restait à savoir si elles étaient encore utilisable, les arnaques aux piles déchargées étaient monnaie courantes. Elle lui posa, comme prévu, des questions sur elle, ce à quoi la brune répondit du tac au tac, cherchant dans une sacoche la fameuse console trouvée un peu plus tôt.

“9th Reconnaissance Wing, 8th air force, Beale Air force Base.” La réponse était machinale face au ton péremptoire de la question, peut-être qu’elle y croyait elle même, après tout, c’était une vérité comme une autre. “J’monte au Canada. Je suis juste de passage ici. Pour me préparer.” voilà qu’il lui laisserait de quoi réfléchir ou extrapoler dans elle ne savait quelle direction. Elle avait, à l’époque, envisagé cette possibilité, et pendant un temps ce fut son plan, alors elle n’eu aucun mal à l’exposer naturellement, là encore.

La console finalement en main, elle la secoua près de son oreille, rien ne bougeait à l’intérieur, peut-être qu’elle fonctionnerait encore. Ils allaient vite le savoir de toutes façons. “Je peux tester ? Non pas que j’vous fait pas confiance sur la marchandise, mais j’aimerai pas me retrouver avec des piles déjà H.S au moment de les récupérer.” chassant la poussière sur l’écran et baissant le son, elle ouvrit le compartiment à pile de l’appareil, passant ses doigts sur les contacts pour s’assurer qu’ils tenaient le coup. La “politesse” aurait voulu qu’elle lui demande également ce qu’elle faisait avant tout ça, mais elle n’y voyait que peu d’intérêt. Elle ne s’était de toute façon jamais réellement liée aux autres survivants, voir même intéressée. Sauf à de rares exceptions, et celles-ci se ne se comptait même pas sur les doigts d’une main. Fidèle à son credo, elle n’ajouta donc rien d’autre aux informations données. Autant qu’elle ne formulera aucun jugement supplémentaire à l’égard de la femme négociant avec elle. Sa seule préoccupation étant à l’heure actuelle d’en finir au plus vite avec les civilités pour repartir d’où elle était venue surtout vu son agenda serré à respecter pour ne pas rentrer au beau milieu de la nuit.

Quoi qu’il en soit, elle ne laissa rien transparaître de sa volonté de “s’échapper” rapidement, pas plus qu’elle ne montra de velléités de rapprochement plus poussée. En revanche son cerveau anticipait déjà les prochaines questions. Son prénom, par exemple, là encore… Elle n’aurait qu’à piocher dans l’une des nombreuses identité qu’elle s’est fabriquée au fil des années, ou pas, d’ailleurs, en fonction du taux de confiance accordé à ses mots. Une part de son esprit restait aux aguets d’éventuels rôdeurs, tant et si bien qu’elle relevait régulièrement la tête pour observer les alentours. Elle n’allait pas compter sur quelqu’un d’autre pour se protéger, ça, au moins, ce n’était pas un mensonge.
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Re: We were once on the same side so let's do it again

Lun 3 Déc 2018 - 15:41

We were once on the same side so let's do it again

Cora R. Haver & Riley Hendrikson

Pour le coup j'en oublierai presque ce qu'il se passait autour car j'étais repassée en observation sur cette femme. À peine ma question s'acheva que la réponse fusa de manière bien mécanique. Elle me confirmait une chose, elle était bien militaire. Les militaires à force d'être entraînés, adoptaient une posture et une manière bien à eux, typique que très peu ou quasiment aucune personne ne pouvait aussi bien imiter, même dans la police. Beale Air Force Base... Le nom me disait quelque chose mais il me fallut quelques secondes nécessaire pour me rappeler de quelle base elle parlait. Oui... Beale, on avait un collègue au bureau qui y avait fait ses classes dans l'Air Force avant de demander son transfert et de se reconvertir fédéral. La base de Beale n'était pas tout à côté, elle avait fait une belle trotte pour arriver jusqu'ici. Seule ? J'avais un doute mais j'avais déjà fait du chemin seule. Quoique... Non c'était quand même assez loin, à moins d'une chance inouïe, elle avait reçu de l'aide en chemin à moins d'être une experte en survie. Ma foi, tout le monde en avait besoin, surtout en ce moment. J'opinai très légèrement avant d'être interpellée par la précision qu'elle me donnait à sa réponse. Je n'avais pourtant rien demandé sur son objectif.

Je voulus davantage y réfléchir mais cette femme m'avait posé une question. Elle voulait tester les piles ? Très bien, je lui fis oui de la tête en la laissant tester ce qu'elle voulait alors qu'elle s'emparait de quelques piles dans la boîte. Je compris sa remarque, elle était pertinente et je pense que j'aurai faite pareil à sa place. Je gardai mon coffre ouvert pour le moment, avec l'épisode de la portière de tout à l'heure, je redoutai même de faire légèrement claquer le coffre, ça serait encore un coup à attirer une goule que j'avais pas encore remarqué. Je relevai la tête pour regarder autour de nous et pour le moment, le calme régnait. Je me disais donc que les goules de tout à l'heure nous avait perdu de vue. Si je me rappelai bien, elles n'étaient pas en chasse mais à la recherche de quelque chose, nous avions donc eues toutes les deux la présence d'esprit de filer au bon moment. Pendant que cette femme était en train de tester son appareil, je me focalisai à nouveau sur elle. Je n'avais encore rien dis, il me semblait plutôt pertinent de lui faire part de mes observations.

Beale ? Merde, cette base est donc bien tombée...


Je détournai le regard un instant pour regarder derrière cette femme et faire une moue discrète. Dans mes souvenirs, je me rappelai quand lorsque le camp de réfugiés tenait encore, les militaires recevaient parfois des communications de cette base avant que l'on ne soit assaillis. On craignait que Beale ne tombe avant nous, c'était apparemment le cas. Mais ce souvenir remontait à il y a trois ans... Je regardai à nouveau la militaire devant moi, penchée sur son appareil. Je ne lui avais pourtant pas demandé ce qu'elle allait faire ensuite, anticipait-elle une prochaine question ? Ça pouvait être ça, ça me semblait même logique. Cependant, cela continuait de m'intriguer, outre le fait que je la sentais sur la défensive mais rien d'étonnant à cela, au vu de ce que notre monde était devenu, n'importe qui qui se croisait et ne se tirait pas dessus attisait immanquablement la méfiance. Mais cette femme me rendait davantage curieuse, pourtant elle ne paraissait pas ouverte à la discussion. La situation de notre monde pouvait changer bien des gens et cela semblait être le cas sur elle.

Comment vous vous appelez ? Vous pouvez m'appeler Haver. Et si vous venez de Beale, je suppose que vous n'avez rien croisé de gouvernemental ou même un restant de police ou d'armée sur la route ? Je ne sais pas ce que vous allez faire au Canada et ça ne me regarde pas mais je ne sais pas s'ils s'en sont mieux sortis que nous.


Par nous, inconsciemment, je faisais référence à nous, les forces de l'ordre, les autorités ou n'importe quel autre terme faisant encore référence à ce que nous étions autrefois. Peut-être que elle avait rejeté l'idée depuis longtemps qu'il reste quelque chose quelque part ou ne croyait plus à cette idée mais pas moi. J'avais devant moi une militaire, elle avait peut-être oublié mais à une époque pas si lointaine, nous étions du même côté, contre les morts-vivants. Je devais admettre que l'idée que nous nous traitions en tant que tels était séduisante, cela pouvait me montrer qu'il existait encore... un reste de régalien quelque part. C'était peut-être un espoir de dingue mais je le gardai en moi. Certains s'en étaient débarrassés, s'en foutaient ou étaient désabusés parce qu'ils avaient perdus tout espoir, eux pour le coup, je les plaignais en silence car je trouvais qu'ils étaient vraiment dans la merde.

Vous venez de Beale, je suppose donc que vous n'êtes pas du coin même si j'ai... l'impression que ça fait un moment que vous devez être dans la région. Vous n'auriez pas aperçu par hasard une... troupe en armes ou du moins un groupe plutôt bien armé et organisé mais hostile dans le coin ? J'ai entendu des rumeurs depuis un moment, elles disent qu'une bande de raclures écume et sévit dans la région et trucide tous ceux qui sont sur leur route et qui ne veulent pas se joindre à eux. On ne l'a jamais su mais... on a supposé qu'une partie de mon ancien groupe de survivants ont fait les frais d'une rencontre avec eux. On ne s'est jamais attardé pour le vérifier, le chef du groupe voulait dégager au plus vite.


Si en effet, elle arrivait bien de la Californie et peut-être à pied, peut-être avait-elle croisé d'autres survivants comme moi qui lui en avait parlé, peut-être savait-elle quelque chose que j'ignorai car moi même, je ne passai pas tout mon temps dehors. Je récupérai ici et là, j'allais au No Man's Land et je survivais le moins longtemps possible dehors. Peut-être que cette femme en passant plus de temps dehors que moi savait de quoi je parlais tout comme elle pouvait ignorer le sujet de mes questions. Je me rappelai encore ce que Lance m'avait dit du bout des lèvres à propos de ce qu'il y avait à Renton, peut-être qu'elle en savait autant ou pas du tout. Je balayai une nouvelle fois les alentours du regard, toujours aussi affreusement paisibles avant de la regarder. Son appareil m'intriguait un peu mais j'étais bien plus préoccupée par notre sécurité et la conversation, surtout par ce qu'elle pouvait bien me dire.

DEV NERD GIRL

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Re: We were once on the same side so let's do it again

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