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This is my sister
Jeu 11 Oct 2018 - 19:13
Chaque nerfs de son corps semblait tendus à en péter alors que les miles défilaient, les paysages aussi, tantôt de la plaine, tantôt de grands espaces industriels surplombées par les longues et épaisses cheminées d'usine, qui ne polluaient plus par l'épaisse fumée qui s'en échappait autrefois, ça c'était quand il frôlait les villes car sa partenaire lui avait rappelé qu'il fallait mieux les éviter. Bah ouais sale irlandais qu'il était, avec sa tête en l'air, c'était un truc que tout survivant connaissait, les villes ça puait les monstres mais surtout les routes impraticables à cause des nombreuses épaves qui bloquaient les routes en tout sens. C'était pas comme s'il ne connaissait pas cette règle qu'elle lui rappelait mais il avait une excuse... C'était pas le meilleur des jours. L'anxiété lui tordait l'estomac, bien plus qu'après un mètre de shooter de vodka et l'espace d'un instant, un filet de salive faillit s'échapper d'entre ses lèvres. Qu'est-ce qui lui était passé par la tête ? Qu'importe, c'était lui qui conduisait et il s'il faisait un écart de plus, Addison allait finir par lui faire bouffer le volant vu l'air courroucé qu'elle tenait.
- Excuse moi c'est bon, on fait une pause et tu prends le relais ok ?
L'habitude, du petit type sans permis qui essaye de ne pas attirer l'attention des cops, tirer sur le levier du clignotant avant de s'arrêter avec douceur sur le bas côté, il avait claqué la portière l'air las avant de rejoindre sa nouvelle tante sur son côté, lui tendant une des clopes du paquet qu'il venait de sortir de la veste en cuir qu'il portait, un petit cuir bien veilli et dégueulasse qu'il avait piqué dans les affaires de Trey que le reste du ranch avait rangé au grenier, il n'avait plus qu'ça à faire de glander partout depuis qu'il était sobre, ça lui donnait un style hip-hop assez dégueulasse mais l'heure n'était plus au style. De toute façon il n'en avait aucun à cette heure avec son sarouel mal combiné à son haut.
- J'suis désolé mais j'arrive pas à me concentrer sur la route... démarra-t-il pour briser le silence qui régnait depuis l'arrêt du moteur, déclarant l'extrémité de sa tige nicotiné à l'aide d'une allumette avant de tendre la flamme qui commençait à lui brûler les doigts pour que sa comparse fasse de même il poursuivit, tu verras, j'ai pas menti, ma soeur est en vie et elle a réellement un groupe... Je voulais juste sauver Sarah et les siens même si Sélène est une grosse tarée, sérieux, je te jure, je sais que vous m'en voulez mais... Oh laisse tomber... Quand tu les verras tu comprendras pourquoi j'étais prêt à les sacrifier.
Une bouffée de fumée âcre s'échappa alors qu'il soupirait, apposant ses deux paumes sur le capot du break qui leur servait de charrette ce jour. L'ancienne avait été briefé sur cette mission, elle avait accepté, à part Rika depuis sa petite initiative personne n'osait le suivre nul part, probablement à l'initiative des deux femmes dirigeantes... Mais c'était différent avec la tante de sa petite amie, c'est pour ça que c'est à elle qu'il avait demandé de l'accompagner dans cette aventure risquée.
- Excuse moi c'est bon, on fait une pause et tu prends le relais ok ?
L'habitude, du petit type sans permis qui essaye de ne pas attirer l'attention des cops, tirer sur le levier du clignotant avant de s'arrêter avec douceur sur le bas côté, il avait claqué la portière l'air las avant de rejoindre sa nouvelle tante sur son côté, lui tendant une des clopes du paquet qu'il venait de sortir de la veste en cuir qu'il portait, un petit cuir bien veilli et dégueulasse qu'il avait piqué dans les affaires de Trey que le reste du ranch avait rangé au grenier, il n'avait plus qu'ça à faire de glander partout depuis qu'il était sobre, ça lui donnait un style hip-hop assez dégueulasse mais l'heure n'était plus au style. De toute façon il n'en avait aucun à cette heure avec son sarouel mal combiné à son haut.
- J'suis désolé mais j'arrive pas à me concentrer sur la route... démarra-t-il pour briser le silence qui régnait depuis l'arrêt du moteur, déclarant l'extrémité de sa tige nicotiné à l'aide d'une allumette avant de tendre la flamme qui commençait à lui brûler les doigts pour que sa comparse fasse de même il poursuivit, tu verras, j'ai pas menti, ma soeur est en vie et elle a réellement un groupe... Je voulais juste sauver Sarah et les siens même si Sélène est une grosse tarée, sérieux, je te jure, je sais que vous m'en voulez mais... Oh laisse tomber... Quand tu les verras tu comprendras pourquoi j'étais prêt à les sacrifier.
Une bouffée de fumée âcre s'échappa alors qu'il soupirait, apposant ses deux paumes sur le capot du break qui leur servait de charrette ce jour. L'ancienne avait été briefé sur cette mission, elle avait accepté, à part Rika depuis sa petite initiative personne n'osait le suivre nul part, probablement à l'initiative des deux femmes dirigeantes... Mais c'était différent avec la tante de sa petite amie, c'est pour ça que c'est à elle qu'il avait demandé de l'accompagner dans cette aventure risquée.
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Re: This is my sister
Sam 13 Oct 2018 - 11:28
This is my sister
tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a woman my girl. but for now it’s time to run...
Le paysage défilait depuis de bonnes minutes déjà, peut-être des heures, elle en savait rien et avait pas collé le nez sur le cadran de sa montre depuis le départ. D'autres choses lui trottaient en tête, la mort de Nola, celle de Edward, quant à Arleen, si elle avait le respect de son prochain, on pouvait pas dire qu'elle était plus affectée que ça par sa disparition. Harper pouvait comprendre l’aveu, mais pas les circonstances, ni même les raisons l'ayant poussées à les vendre tous. Cette femme était la trouille incarnée, qu'elle désire pas se battre et se laisser bouffer okay, mais qu'elle passe à la caisse avec les salopes ennemies ça …. Perdue dans ses songes, les aviateurs collées sur le nez et la vieille casquette vissée sur sa chevelure rousse, la trentenaire dévia les cils masqués par les verres fumés sur le chauffeur et les a-coups qu'il filait dans le volant.
- J'pensais que la sobriété t'aiderait, c'limite à regretter que tu l'sois quand j'vois ta façon de conduire Fin'. C'était froid, assez autoritaire, pour autant elle lui tiendrait pas rigueur longtemps de l'écart ayant failli les faire valdinguer dans le fossé, où s'amoncelaient végétaux et restes de charognes en pleine décomposition. Une pause pour changer de main, elle en soupira, mais mieux valait ça qu'il les fasse tuer. Elle imaginait les gros titres d'un canard apocalyptique, « un ex alcoolique et une emmerdeuse retrouvés morts dans un accident de la route ». Sachant qu'il y avait plus tant de bagnoles que ça, si ce n'était pas du tout d'ailleurs, l'ironie de la situation lui arracha un rictus malgré le roulement d'yeux que l'Irish ne put voir. Si t'veux.
En un rien de temps il collait le cligno, à l'en faire marrer, puis stationnait le véhicule sur le bas côté. La rouquine descendit, laissant traîner son regard et ses tympans aux alentours. Rien à des kilomètres, pas un râle ni de silhouette décharnée, bien … Cinq secondes plus tard elle rejoignait le flanc opposé de la bagnole et s'arrêtait net en dépeignant la dégaine du plus jeune. Bordel depuis combien de temps n'avait-il pas fait de lessive pour porter un machin pareil ? Le style ça comptait plus certes, mais quand il était venu la chercher le matin même elle avait pas fait gaffe à ses frusques. Bref, il lui filait déjà une clope, de quoi lui faire oublier le reste quand les premières vapeurs nocives glissèrent dans ses poumons déjà bien attaqués à peine se fut-il excusé d'avoir conduit comme un manche. Elle ne répondit pas, haussant simplement les épaules d'un air nonchalant. C'était rien, si elle gueulait parfois, ça durait pas plus de dix secondes puis, depuis le débarquement des enfoirés au Ranch, tout le monde avait un peu le moral en berne. En revanche ce qui la poussa à froncer les sourcils, ce fut ce qu'il baragouina sur sa frangine. Elle savait bien qu'il avait pas menti, mais vendre son propre sang pour assurer la survie d'une paire d'alliés, ça, devait avoir baleine sous gravillon au sujet des relations fraternelles chez les O'Malley.
- Selene est pas une grosse tarée, si elle l'est alors on l'est tous un peu plus ou moins. Affirma-t-elle en tirant la cibiche de ses pétales pour agripper la portière côté conducteur. Plus personne n'est vraiment clean dans c'monde de merde l'Irish, on s'donne bonne conscience sur l'fait qu'on est les gentils de l'histoire, mais finalement … Y a plus vraiment d'frontière entre l'bien et l'mal.
Sans cérémonie, la trentenaire lui fit signe d'aller visser son postérieur dans le siège passager, histoire de pas rester trop longtemps sur place, sait-on jamais – malgré leur précaution – que les membres de la Bande à Basile les aient suivi, ou moins grave, que des charognes débarquent des bois alentours dans l'espoir de se mettre quelque chose sous la dent. Dégageant le frein à main, pied sur l'embrayage, elle passa la première et accéléra avant de reprendre.
- Y a plus d'bien ou d'mal tout court, c'monde n'est qu'un gros tas de merde, y a juste des cons qui trouvent judicieux d'la remuer pour que ça embaume encore plus. Quant à la frangine du jeune homme, elle aviserait sur place. Elle était pas débile, si Finan désirait se rendre là bas, c'était potentiellement pour les rallier à leur cause, du moins l'imaginait elle. Ce qui la chagrinait davantage, c'était le fait qu'il était quasiment prêt à les balancer aux deux pétasses pour épargner la prison. Jamais elle n'aurait pu faire ça à Meredith. Et donc, c'est quoi vos relations avec ta sœur au juste ? Parce que, si t'étais prêt à les envoyer à la casse, j'imagine qu'c'est pas jojo, que l'entente est pas au beau fixe ?
Elle se gourait peut-être, néanmoins ce qu'il venait d'insinuer sur le fameux groupe la faisait tiquer. S'ils étaient tous timbrés, s'il fallait aviser de la plus horrible des manières une fois sur place ? Bref, la trentenaire colla ça dans un coin de son crâne, se contentant de baisser les yeux, de façon à ce qu'il puisse voir son regard clair derrière les verres sombres, en sondant le profil de son passager.
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Re: This is my sister
Lun 15 Oct 2018 - 12:39
- Elle est quand même pas bien net... Y'a un truc dans son regard... j'sais pas. Par contre si y'a un truc dont je suis sûr c'est que ce qui s'est passé à la prison, c'est nous qui le payerons, l'ancienne avait peut-être pas tort sur les notions de bien et de mal, c'était même tout ce qu'il y avait de plus censé dans ce monde de fous et Sélène comme les p'tits bouts d'anus qui commandaient les barbares devait probablement se prendre eux aussi pour les gentils. J'ai peur de ce qui va arriver... bientôt... C'est pour ça que je t'ai demandé de m'accompagner
Pourtant, rien n'y faisait, ses muscles restaient tendus comme des ficelles de string remplissant un derrière bien bombée de danseuse brésilienne pendant le carnaval de Rio. Parce que depuis que cette conne de quadra qu'il espérait déjà dévorer par les vers les avait balancé, depuis la mort d'Edward et surtout de Nola, qui avait été sa voisine de palier avant que ces tarés ne viennent l'enlever au ranch, il lui semblait n'y avoir plus aucun espoir pour leur victoire. Il voulait même lui avouer que c'est pour ça qu'il prenait ce risque et pas seulement pour prouver à Ashley et Elena qu'il n'était pas un menteur et que son plan aurait pu leur offrir l'avantage. Enfin, quel avantage, est-ce que ça aurait vraiment changé grand chose de toute façon ?
Il n'eut pas le temps d'y songer davantage que déjà sa comparse l'invitait à rejoindre l'habitacle du véhicule, lui laissant à peine le temps de tirer les dernières taffes sur sa tige avant de, alors que ses épaules embrassaient le cuir du fauteuil passager lorsque la rouquine mit les gaz dans un crissement de pneu à peine perceptible, s'en rallumer aussitôt une seconde en ricanant à l'image de la conductrice sur la merde qui s'remue tandis que cette dernière finissait en lui posant une colle.
Leurs relations ? Au pluriel ? En avait-il déjà eu seulement eu une ? Si ce n'était celle de frère et soeur qui ne reposait que sur le fait que le sang qui coulait dans leurs veines était le même, il n'en voyait aucune. Kiara et lui avait toujours été comme l'eau et le feu. Ou plutôt comme l'huile et l'eau, la première surclassant toujours la seconde. Quand il plongeait vers le fond, elle escaladait pour monter, quand il passait ses nuits dehors, elle aidait sa mère au foyer, lorsqu'il dealait de l'herbe, elle suivait assidûment les cours et quand il sortait du gnouf, elle préparait des études supérieures, ici, dans l'etat de Washington pour s'éloigner de lui ou encore de la réputation que son nom avait à Brooklyn.
- Le jour et la nuit..., répondit-il l'air las en croisant ses prunelles abaissée derrière ses aviatrices sombres. J'te jure... Ma soeur c'est une fille bien... C'était, corrigea-t-il en appuyant le changement de temps qu'il utilisa. Disons que j'ai toujours été l'exemple de ce qu'elle n'a jamais voulu devenir. Mais elle est devenue ce que j'étais l'année dernière tandis que Meg et les autres m'ont aidé à devenir meilleur.
Ouaip' l'exemple parfait même, pourtant la petite princesse innocente était pourtant devenue une femme redoutable.Il se souvenait pourtant encore de cette première année de collège où la petite s'était trouvé un petit copain et qu'Owen et lui, lui avaient passé l'envie de faire travailler ses hormones et rêves de pré-ado attardé avec leur seule et unique petite soeur. Ses premières années de lycée également où ses frasques ainsi que celle de ses frères l'avaient poussé à l'ignorer à chaque fois qu'elle le croisait dans la rue. Cette rage et rancoeur oisives qu'elle avait eu pendant tant d'années avait fini par sortir et en faire une survivante. Elle s'était transformée et avait fini par laisser son caractère irlandais prendre le dessus sur ce qu'elle avait toujours voulu être. C'était à la fois flippant et rassurant...
- J'étais pas prêt à l'envoyer à la casse, c'est une O'Malley, elle s'en serait sortie, j'en suis sûr... J'me disais que si son groupe de cons étaient décimés, elle finirait peut-être par nous rejoindre... J'ai aucune pitié pour ces gens là ! Tout ça c'est la faute d'Arleen ! Toutes les rousses n'ont pas tes couilles à croire. Si elle n'avait rien balancer, Sarah et les siens seraient encore à Gig Harbor et j'aurais pas besoin d'aller supplier ma conne de... Et puis merde, il aurait tiré à vue sur ces enfoirés, qu'ils en crèvent ou pas... de notre côté on aurait pu prévenir la prison... Je... Bon, c'est fait. conclut-il les dents serrés. Depuis la dernière visite de leurs oppresseurs, il n'avait fait qu'imaginer des "si" et autres scénarios alternatifs, le fait de retrouver Sarah l'avait rassuré mais ne taisait pas cette haine qui était remonté depuis ce jour, à peine quelques mois après avoir fait son deuil. Je veux gagner et je pense que c'est la seule option maintenant.
Pourtant, rien n'y faisait, ses muscles restaient tendus comme des ficelles de string remplissant un derrière bien bombée de danseuse brésilienne pendant le carnaval de Rio. Parce que depuis que cette conne de quadra qu'il espérait déjà dévorer par les vers les avait balancé, depuis la mort d'Edward et surtout de Nola, qui avait été sa voisine de palier avant que ces tarés ne viennent l'enlever au ranch, il lui semblait n'y avoir plus aucun espoir pour leur victoire. Il voulait même lui avouer que c'est pour ça qu'il prenait ce risque et pas seulement pour prouver à Ashley et Elena qu'il n'était pas un menteur et que son plan aurait pu leur offrir l'avantage. Enfin, quel avantage, est-ce que ça aurait vraiment changé grand chose de toute façon ?
Il n'eut pas le temps d'y songer davantage que déjà sa comparse l'invitait à rejoindre l'habitacle du véhicule, lui laissant à peine le temps de tirer les dernières taffes sur sa tige avant de, alors que ses épaules embrassaient le cuir du fauteuil passager lorsque la rouquine mit les gaz dans un crissement de pneu à peine perceptible, s'en rallumer aussitôt une seconde en ricanant à l'image de la conductrice sur la merde qui s'remue tandis que cette dernière finissait en lui posant une colle.
Leurs relations ? Au pluriel ? En avait-il déjà eu seulement eu une ? Si ce n'était celle de frère et soeur qui ne reposait que sur le fait que le sang qui coulait dans leurs veines était le même, il n'en voyait aucune. Kiara et lui avait toujours été comme l'eau et le feu. Ou plutôt comme l'huile et l'eau, la première surclassant toujours la seconde. Quand il plongeait vers le fond, elle escaladait pour monter, quand il passait ses nuits dehors, elle aidait sa mère au foyer, lorsqu'il dealait de l'herbe, elle suivait assidûment les cours et quand il sortait du gnouf, elle préparait des études supérieures, ici, dans l'etat de Washington pour s'éloigner de lui ou encore de la réputation que son nom avait à Brooklyn.
- Le jour et la nuit..., répondit-il l'air las en croisant ses prunelles abaissée derrière ses aviatrices sombres. J'te jure... Ma soeur c'est une fille bien... C'était, corrigea-t-il en appuyant le changement de temps qu'il utilisa. Disons que j'ai toujours été l'exemple de ce qu'elle n'a jamais voulu devenir. Mais elle est devenue ce que j'étais l'année dernière tandis que Meg et les autres m'ont aidé à devenir meilleur.
Ouaip' l'exemple parfait même, pourtant la petite princesse innocente était pourtant devenue une femme redoutable.Il se souvenait pourtant encore de cette première année de collège où la petite s'était trouvé un petit copain et qu'Owen et lui, lui avaient passé l'envie de faire travailler ses hormones et rêves de pré-ado attardé avec leur seule et unique petite soeur. Ses premières années de lycée également où ses frasques ainsi que celle de ses frères l'avaient poussé à l'ignorer à chaque fois qu'elle le croisait dans la rue. Cette rage et rancoeur oisives qu'elle avait eu pendant tant d'années avait fini par sortir et en faire une survivante. Elle s'était transformée et avait fini par laisser son caractère irlandais prendre le dessus sur ce qu'elle avait toujours voulu être. C'était à la fois flippant et rassurant...
- J'étais pas prêt à l'envoyer à la casse, c'est une O'Malley, elle s'en serait sortie, j'en suis sûr... J'me disais que si son groupe de cons étaient décimés, elle finirait peut-être par nous rejoindre... J'ai aucune pitié pour ces gens là ! Tout ça c'est la faute d'Arleen ! Toutes les rousses n'ont pas tes couilles à croire. Si elle n'avait rien balancer, Sarah et les siens seraient encore à Gig Harbor et j'aurais pas besoin d'aller supplier ma conne de... Et puis merde, il aurait tiré à vue sur ces enfoirés, qu'ils en crèvent ou pas... de notre côté on aurait pu prévenir la prison... Je... Bon, c'est fait. conclut-il les dents serrés. Depuis la dernière visite de leurs oppresseurs, il n'avait fait qu'imaginer des "si" et autres scénarios alternatifs, le fait de retrouver Sarah l'avait rassuré mais ne taisait pas cette haine qui était remonté depuis ce jour, à peine quelques mois après avoir fait son deuil. Je veux gagner et je pense que c'est la seule option maintenant.
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Re: This is my sister
Lun 15 Oct 2018 - 17:11
This is my sister
tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a woman my girl. but for now it’s time to run...
Selene avait un regard particulier ? Il lui semblait pas, ou alors elle avait pas fait gaffe à leur première rencontre, puis même si c'était le cas, comme elle venait de lui dire, tout le monde était un peu bargeot depuis que le monde avait viré à la merde. Enfin, ce que Addison avait davantage retenu c'était que Finan avait peur … Rien à voir avec la trouille de Williams, c'était surtout cette crainte de foirer ce qui viendrait un jour ou l'autre, lorsqu'ils seraient prêts, et cette fameuse peur l'avait donc mené à se tourner vers elle pour rejoindre le clan de sa frangine. Puis elle lui avait posé la fameuse question qui lui valait une réponse des plus franches là. Main sur le volant, l'autre pendue à la fenêtre ouverte pour éviter d'enfumer le véhicule, la rouquine fronça les sourcils. Le jour et la nuit, quant l'un grimpait l'autre sombrait et vice versa visiblement, si l'apocalypse avait épargné l'Irish qui était tombé sur les bonnes personnes, sa frangine elle, avait revu son existence à la baisse. Comme quoi, ouais, le monde tournait vraiment plus rond.
Et donc, les réflexions de la trentenaire n'étaient pas sorties du chapeau, O'Malley désirait ramener sa sœur, cependant quand on savait de quoi était victime le Ranch, puis les ex membres de la prison, fallait être cinglés pour imaginer offrir un toit sécurisé à ceux qu'on faisait entrer dans leur univers. Et toi alors ? Effectivement oui, elle avait sauté à pieds joints dedans. Même après que Ashley et Lily lui aient exposé les choses, la situation désastreuse, Addison avait vu chez elles le moyen d'aider Erika et, sans se l'avouer, de redorer son blason sans doute, de faire ce qu'elle avait su faire de mieux depuis les prémices de l'infection : prêter main forte aux autres. Putain ce petit con blême comme le cul d'une nonne avait raison et bien que butée, elle la ferma plutôt que de le lui reprocher encore cependant, en l'entendant déblatérer sur son compte, puis celui de Arleen, Harper en émit un rictus nasale et disgracieux. Avait-elle des couilles ? Pas vraiment, mais suffisamment de poigne pour estimer que les choses devaient pencher en leur faveur, car même s'il n'y avait plus de frontière entre le bien et le mal, la rouquine jurait que des deux clans, le Ranch et les Messiah avaient de meilleures aspirations, plus douces, des valeurs bien plus palpables que le fait d’asseoir leur pouvoir sur d'autres pour s'imaginer maîtres d'un monde où seules les charognes étaient impératrices finalement.
- C'qui est fait est fait ouais, on peut pas r'venir d'ssus malheureusement. Approuva-t-elle suite à sa conclusion. Mais rien que l'vouloir ça aide à pouvoir t'sais. Arleen, qu'elle r'pose en paix si elle est pas entrain d'cramer en enfer, avait pas la force que t'as. Exactement les raisons de sa perte, l'pire c'est qu'dans son aveu elle a cru qu'ces salopes lui feraient l'honneur de l'emmener avec elles.
Harper n'en dit pas plus, tournant simplement les yeux dans la direction du jeunot pour qu'il en vienne à la même conclusion. Il avait beau la maudire, la détester, cette femme avait eu ce qu'elle méritait sans devoir se faire lyncher par ceux qu'elle estimait pas même comme les siens. Alors ouais, la situation était pire que lorsqu'ils n'y avaient qu'eux dans la balance et que ces trous de balles intempestifs savaient pas où se trouvaient leurs alliés, mais ils étaient plus intelligents, plus soudés que le seraient jamais ces dégénérés. Un nouveau soupir et elle glissa les restes de la cibiche à ses lèvres avant de revenir sur une paire de mots qu'il venait de lui servir. Groupe de cons, ils les avaient déjà rencontrés ? Ça lui disait rien qui vaille, cependant elle avait déjà vu et connu des tas de cons dans son existence et sûrement que ceux qui entouraient la sœur O'Malley avaient rien de semblable aux sales enfoirés qui les opprimaient.
- Cons, genre débiles ou vraiment des sales cons ? Mieux valait être directe, savoir dans quoi elle s'était embarquée, comment réagir le moment venu.
Même si l'idée qu'il puisse y avoir des alliés potentiels là bas, depuis que Fin' lui avait balancé qu'il s'agissait de connards, Addison demeurait septique. Pas la peine de ramener une couche de merde pour recouvrir celle dans laquelle ils pataugeaient déjà. Quant à sa sœur, il avait beau dire, ça restait sa sœur. Les liens du sang étaient les plus forts à son regard mais, sans doute n'avait-elle pas l'objectivité nécessaire, ou même le recul, pour comprendre ce qui foirait, ou avait foiré, dans la relation de l'Irish et de sa frangine.
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Re: This is my sister
Ven 19 Oct 2018 - 14:43
Il en avait passé des heures à ruminer une fois que Vic et Barbie avaient finis par mettre les voiles avec leurs tas de dégénérés aussi consanguins que des texans. Des heures et des heures qui avaient finis par se transformer en jours où la peur, la colère et même le désespoir s'étaient immiscés en lui. Puis finalement Erika avait fini par lui filer ce putain de talkie pour finir par accroître ses craintes. Sélène avait été fidèle à elle-même et il ne pouvait la blâmer pour cela mais il avait bien le droit de la considérer comme une folle. L'irlandais avait cette clairvoyance qui lui permettait de songer les gens par leurs actes, leurs démarches et leurs regards, surtout leurs regards. Il s'était trompé pour Jesse, l'erreur était humaine mais la plupart du temps, il pouvait se fier à son instinct, il avait les yeux pour ça et sa vue n'était plus troublé par l'alcool désormais.
- C'est justement le pouvoir qu'il nous faut, il est temps d'arrêter de vouloir, ça revient à espérer, confessa-t-il, et j'en ai marre d'espérer... conclut-il, les dents serrés.
Il ne releva pas les dernières paroles de son ainée. Qu'elle pense que la quadra repose en paix si ça lui plaisait, lui la voyait se taper des brasses dans un bain de lave avec Belzebuth. Détournant de nouveau le regard vers la vitre pour éviter de servir à sa comparse du jour un air renfrogné qu'elle ne méritait pas, il ruminait et ruminait encore jusqu'à ce qu'Addison ne le sorte de ses songes rageuses.
- Mmh... Le jour où j'ai retrouvé ma soeur elle était accompagné de deux débiles mais... toi comme moi on sait que s'ils ont survécu jusque là c'est qu'on a pas affaire aux derniers des crétins.
Tacoma enfin, la traversée de la ville fut fastidieuse mais ils finirent par atteindre un parking qui semblait jouxtait de quelques rues seulement l'endroit que Sarah avait coché sur la carte qu'elle lui avait donné pour qu'il puisse retrouver Kiara. C'est avec des angoisses qui lui bouffaient l'estomac qu'il sautait du véhicule, tentant tant bien mal de sourire à Addison mais ses joues étaient bien trop crispées pour offrir autre chose qu'un tressaillement inquiet.
- Prête ?
Dans le fond, il le voyait qu'elle l'était, comme il l'avait signalé pendant le trajet, il reconnaissait la présence d'une sacrée paire de testicules dans son an... Dans sa psychologie plutôt, sinon ça serait flippant. Aussi flippant que la rencontre qui s'annonçait. Est-ce que Kiara avait daigné changer en un an ? Il le saurait bien assez tôt.
Ils s'engouffrèrent dans une première rue, qu'ils traversèrent sans encombres avant de tourner à l'angle d'une seconde menant enfin à l'University of Washington Tacoma,une simple ligne droite à traverser, dégagé de toutes présences morbides mais une inscription sur un panneau cloué à un poteau électrique leur donnait le ton.
"Si vous souhaitez passer, priez pour qu'on soit morts... Si nous sommes morts, priez pour que nos cadavres soient partis !"
S'observant mutuellement, Addison dû capter qu'il se chiait dans le froc car elle l'encouragea à avancer en posant une main sur son épaule comme pour l'encourager à poursuivre. Soit, il ne lui avait pas demandé de l'accompagner pour finir par repartir la queue entre les jambes, bredouille parce qu'il avait troué son slip à la lecture d'un simple panneau, un panneau comme il en existait beaucoup, il le savait, nombres de survivants utilisaient ce moyen pour faire passer des messages, sa route vers Washington en était parsemés ça et là selon les villes. Entre les "Morts à l'intérieur, n'entrez pas" "Chérie je suis passé par ici, Raymond" et il passait...
BLAM BLAM !
La première balle s'écrasa dans le ciment du mur qu'il longeait tandis que la seconde lui fit éclater un tympan. C'était comme si on lui avait planté un tournevis en plein dans l'oreille droite et qu'on s'amusait à le tordre dans tout les sens, le bourdonnement qui s'en suivit ensuite lui donnait plutôt l'impression qu'un essaim de guêpes étaient rentrés à l'intérieur de son conduit auditif. C'est de son oreille gauche qu'il entendit l'avertissement qui s'en suivit.
- J't'avais dit de jamais foutre les pieds ici grand frère ! hurla une voix qu'il ne reconnaissait que trop bien. La rouquine, tu poses ta putain d'arme ! MAINTENANT
- Kia...commença-t-il en relevant la tête pour observer la blondinette qui leur faisait face, seule au milieu de cette ruelle étroite, avant de porter une main à son oreille endolorie et de sentir le sang s'écoulait le long de sa joue, jusqu'à en voir quelques gouttes s'infiltrait sur sa veste en cuir. Mais qu'est-ce que t'as...
- Ta gueule grand frère et dis à ta copine de baisser son arme sinon la prochaine je te la colle en pleine tête.
- C'est justement le pouvoir qu'il nous faut, il est temps d'arrêter de vouloir, ça revient à espérer, confessa-t-il, et j'en ai marre d'espérer... conclut-il, les dents serrés.
Il ne releva pas les dernières paroles de son ainée. Qu'elle pense que la quadra repose en paix si ça lui plaisait, lui la voyait se taper des brasses dans un bain de lave avec Belzebuth. Détournant de nouveau le regard vers la vitre pour éviter de servir à sa comparse du jour un air renfrogné qu'elle ne méritait pas, il ruminait et ruminait encore jusqu'à ce qu'Addison ne le sorte de ses songes rageuses.
- Mmh... Le jour où j'ai retrouvé ma soeur elle était accompagné de deux débiles mais... toi comme moi on sait que s'ils ont survécu jusque là c'est qu'on a pas affaire aux derniers des crétins.
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Tacoma enfin, la traversée de la ville fut fastidieuse mais ils finirent par atteindre un parking qui semblait jouxtait de quelques rues seulement l'endroit que Sarah avait coché sur la carte qu'elle lui avait donné pour qu'il puisse retrouver Kiara. C'est avec des angoisses qui lui bouffaient l'estomac qu'il sautait du véhicule, tentant tant bien mal de sourire à Addison mais ses joues étaient bien trop crispées pour offrir autre chose qu'un tressaillement inquiet.
- Prête ?
Dans le fond, il le voyait qu'elle l'était, comme il l'avait signalé pendant le trajet, il reconnaissait la présence d'une sacrée paire de testicules dans son an... Dans sa psychologie plutôt, sinon ça serait flippant. Aussi flippant que la rencontre qui s'annonçait. Est-ce que Kiara avait daigné changer en un an ? Il le saurait bien assez tôt.
Ils s'engouffrèrent dans une première rue, qu'ils traversèrent sans encombres avant de tourner à l'angle d'une seconde menant enfin à l'University of Washington Tacoma,une simple ligne droite à traverser, dégagé de toutes présences morbides mais une inscription sur un panneau cloué à un poteau électrique leur donnait le ton.
"Si vous souhaitez passer, priez pour qu'on soit morts... Si nous sommes morts, priez pour que nos cadavres soient partis !"
S'observant mutuellement, Addison dû capter qu'il se chiait dans le froc car elle l'encouragea à avancer en posant une main sur son épaule comme pour l'encourager à poursuivre. Soit, il ne lui avait pas demandé de l'accompagner pour finir par repartir la queue entre les jambes, bredouille parce qu'il avait troué son slip à la lecture d'un simple panneau, un panneau comme il en existait beaucoup, il le savait, nombres de survivants utilisaient ce moyen pour faire passer des messages, sa route vers Washington en était parsemés ça et là selon les villes. Entre les "Morts à l'intérieur, n'entrez pas" "Chérie je suis passé par ici, Raymond" et il passait...
BLAM BLAM !
La première balle s'écrasa dans le ciment du mur qu'il longeait tandis que la seconde lui fit éclater un tympan. C'était comme si on lui avait planté un tournevis en plein dans l'oreille droite et qu'on s'amusait à le tordre dans tout les sens, le bourdonnement qui s'en suivit ensuite lui donnait plutôt l'impression qu'un essaim de guêpes étaient rentrés à l'intérieur de son conduit auditif. C'est de son oreille gauche qu'il entendit l'avertissement qui s'en suivit.
- J't'avais dit de jamais foutre les pieds ici grand frère ! hurla une voix qu'il ne reconnaissait que trop bien. La rouquine, tu poses ta putain d'arme ! MAINTENANT
- Kia...commença-t-il en relevant la tête pour observer la blondinette qui leur faisait face, seule au milieu de cette ruelle étroite, avant de porter une main à son oreille endolorie et de sentir le sang s'écoulait le long de sa joue, jusqu'à en voir quelques gouttes s'infiltrait sur sa veste en cuir. Mais qu'est-ce que t'as...
- Ta gueule grand frère et dis à ta copine de baisser son arme sinon la prochaine je te la colle en pleine tête.
- HRP:
- C'est juste suggéré mais elle vient de lui pulvériser quasiment tout le pavillon de son oreille droite, en gros il lui reste la moitié jusqu'au lobe. Voilà voilà
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Re: This is my sister
Lun 22 Oct 2018 - 15:55
This is my sister
tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a woman my girl. but for now it’s time to run...
Vouloir ça revenait à espérer … Les mots de l'Irish lui tournaient en boucle dans le crâne, tout autant que ce qu'il avait pu lui avouer sur sa frangine et le fameux entourage qu'elle s'était constituée quelques temps plus tôt, enfin la dernière fois qu'il l'avait vue, ou retrouvée. Ça lui disait trop rien cette histoire, mais s'ils pouvaient envisager enrôler plus de soldats, pourquoi ne pas essayer au juste ? Qui ne tentait rien n'avait rien après tout. Et là, après une traversée de Tacoma plus ou moins chaotique, étant donné l'asphalte lézardée et les nombreuses embûches, Addison réfléchissait encore sur ce vieux parking, où elle avait parqué la bagnole, en scrutant les alentours. Fallait y aller, rester prostrée sous un écran de réflexions ne servirait à rien.
Quittant la bagnole, la rouquine referma doucement la portière après avoir récupéré le fusil, couteau et flingue. La paire d'aviateur n'avait pas quitté son nez, ainsi sans doute que le jeunot à son flanc ne capturait pas les quelques espoirs qu'elle nourrissait au sujet de cette O'Malley que Finan pensait savoir résonner, peut-être rallier à leur cause. C'était sa sœur non ? Le même sang coulait dans leurs veines, y avait donc un lien indéfectible, quelque chose qui les unissait même dans le désaccord.
A sa question, quand elle croisa son sourire crispé, Harper hocha la tête et lui emboîta le pas. Ruines en tous genres, racines d'arbres qui soulevaient les trottoirs et rongeaient les bâtiments. Rien d'alarmant jusqu'à l'entrée de cette fac, du moins, pas un rôdeur mais des mises en garde qui l'invitèrent à froncer les sourcils. "Si vous souhaitez passer, priez pour qu'on soit morts... Si nous sommes morts, priez pour que nos cadavres soient partis !" Plusieurs fois elles avaient été confrontées – avec Erika – à ce genre de panneaux. Parfois ce n'était là que pour pousser les gens à fuir, passer leur chemin, enfin la majeur partie du temps. D'autres fois, les gens qui s'étaient donnés du mal pour mettre en garde de potentiels survivants n'étaient même plus de ce monde pour protéger le coin qu'ils avaient décrété être leur territoire. Et, il y avait aussi cette possibilité, bien moins agréable, que ce qui était noté ne soit que la pure et dure vérité. En croisant le regard de Fin' à son flanc, Addison arqua un sourcil.
Est-ce qu'ils s'étaient tapés toute cette route pour rebrousser chemin sans avoir tenté quelque chose ? Sans s'être assuré que ce groupe était encore présent dans le coin, qu'ils n'étaient pas tous morts, ou qu'ils ne s'étaient pas tirés ailleurs ? Visiblement l'Irish était pas chaud, mais il lui avait soufflé que vouloir ça revenait à espérer pas vrai ? Pas d'espoir donc, juste des actes et des faits, aussi logea-t-elle la main droite – couverte d'une mitaine – contre son épaule pour l'inviter à poursuivre. Mais peut-être qu'elle n'aurait pas dû. En un rien de temps deux coups de feu résonnèrent à l'en faire armer le pompe devant elle. Un impact dans le ciment pas loin, en revanche les yeux clairs d'Addison furent attirés vers la gerbe de sang du côté de son acolyte. Chiotte !
- Fin' ! Pas de réponse, déjà à tirer ses fringues pour tenter de le ramener à couvert, la trentenaire vit l'état de son oreille. Putain de merde …. Fina …. Pas le temps de finir ni de pousser le gamin à l'abri, une voix résonnait, l'obligeant à redresser le nez dans le but de voir d'où elle provenait. Sa sœur ? Incrédule une seconde, et même si l'envie de gueuler la prenait, les images des derniers instants de Nola et Edward lui revinrent en tête à l'en faire redresser les deux bras, fusil en paume au dessus d'elle, à la seconde mise en garde. Okay ! T'vois, j'vais la poser …... Elle avait le flingue à ses reins, le couteau dissimulé sous les pans de sa veste usée, elle pouvait bien se débarrasser de son précieux fusil à pompe pour éviter que cette cinglée la flingue ou, pire, ne troue le crâne de son propre frère. Doucement, Addison se baissa et dégagea l'arme devant elle avant de sonder le décor. On vient pas pour t'emmerder Kiara, mais tu viens d'tirer sur ton frère. Il est blessé, si tu veux bien m'laisser regarder, j't'en serai reconnaissante puis …. On peut discuter. C'était la merde, exactement ce à quoi elle pensait dans le véhicule. Il lui fallait une réponse là, parce que le gosse à son flanc devenait plus pâle encore et qu'il devait sûrement plus rien biter de son oreille droite. Lentement, elle logea le flanc de sa rangers dans la crosse du pompe, qui s'échoua plus loin, puis se redressa, les mains toujours en évidence. J'attends. Mais réfléchis, fais pas n'importe quoi.
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Re: This is my sister
Lun 29 Oct 2018 - 11:54
La douleur qui suivit la détonation invita son genou droit à flancher, celui-ci rejoignant le sol malgré lui mais il ne s'attendait pas à ce que cette sensation de bourdonnement intense ne soit que le cadet de ses soucis. Plaquant machinalement la main sur son oreille pour s'apercevoir que... qu'il lui manquait un putain de morceau de portugaise ! Le haut de son oreille avait carrément disparu... Et c'est en portant sa main à son visage, avec le mince espoir que le morceau manquant soit juste collé dessus qu'il remarqua le sang, abondant, ruisselant sur son visage et commençant à peinturer le bitume d'une épaisse tâche pourpre.
- Putain, Addi, je saigne, ça pisse le sang ! J'entends plus rien merde ! J'vais crever !
La rouquine avait dû percevoir la panique dans sa voix, le timbre aigu de celle-ci qui en cet instant devait le faire passer pour une fillette à qui on venait de voler une sucette lorsqu'elle le saisit par le col, laissant ses genoux continuer de copuler avec le bitume malgré lui avant qu'elle ne se stoppe après seulement quelques mètres, la voix de sa conne de soeur l'y invitant même s'il ne perçut que quelques bribes de leur échange. Sa vision semblait se flouter doucement également, il était là mais il n'y était plus.
- Bien, bien.... La cadette O'Malley semblait ravie lorsqu'elle récupéra l'arme que sa comparse lui fit glisser, s'en saisissant pour les mettre en joug, tu peux t'occuper de ce plouc maintenant, avec douceur, j'suis sûr qu'une balle de ce machin peut vous trouer dix fois chacun.
Il n'entendait que quelques mots ici et là sur ce qu'échangeait les deux femmes pendant qu'Addison s'agenouillait à ses côtés, lui offrant un regard qui se voulait rassurant malgré la terreur qui semblait émerger de ses prunelles, prête à déborder. Putain ce qu'elle devait lui en vouloir ! A lui et ses idées de merde.
Kiara semblait se rapprocher, enfin, il n'en était pas vraiment sûr, son esprit commençant déjà à voguer vers ailleurs. Doucement, allègrement... Le sang chaud qui continuait de couler devenait de plus en plus frais. Jusqu'à ne plus rien entendre, ne plus rien voir. Un dernier bruit sourd s'infiltrant dans son oreille gauche, probablement celui de son corps écroulé.
Fin ? Mais qu'est-ce que t'as foutu ? s'emporta-t-elle contre Addison avant que la rouquine ne lui rappelle qui était l'auteure du tir, obligeant la jeune soeur de l'irish a changé de ton mais aussi de traits sur le visage. Abed ! Shawn ! Ici vite, j'crois que j'ai buté mon frère !
- Putain, Addi, je saigne, ça pisse le sang ! J'entends plus rien merde ! J'vais crever !
La rouquine avait dû percevoir la panique dans sa voix, le timbre aigu de celle-ci qui en cet instant devait le faire passer pour une fillette à qui on venait de voler une sucette lorsqu'elle le saisit par le col, laissant ses genoux continuer de copuler avec le bitume malgré lui avant qu'elle ne se stoppe après seulement quelques mètres, la voix de sa conne de soeur l'y invitant même s'il ne perçut que quelques bribes de leur échange. Sa vision semblait se flouter doucement également, il était là mais il n'y était plus.
- Bien, bien.... La cadette O'Malley semblait ravie lorsqu'elle récupéra l'arme que sa comparse lui fit glisser, s'en saisissant pour les mettre en joug, tu peux t'occuper de ce plouc maintenant, avec douceur, j'suis sûr qu'une balle de ce machin peut vous trouer dix fois chacun.
Il n'entendait que quelques mots ici et là sur ce qu'échangeait les deux femmes pendant qu'Addison s'agenouillait à ses côtés, lui offrant un regard qui se voulait rassurant malgré la terreur qui semblait émerger de ses prunelles, prête à déborder. Putain ce qu'elle devait lui en vouloir ! A lui et ses idées de merde.
Kiara semblait se rapprocher, enfin, il n'en était pas vraiment sûr, son esprit commençant déjà à voguer vers ailleurs. Doucement, allègrement... Le sang chaud qui continuait de couler devenait de plus en plus frais. Jusqu'à ne plus rien entendre, ne plus rien voir. Un dernier bruit sourd s'infiltrant dans son oreille gauche, probablement celui de son corps écroulé.
Fin ? Mais qu'est-ce que t'as foutu ? s'emporta-t-elle contre Addison avant que la rouquine ne lui rappelle qui était l'auteure du tir, obligeant la jeune soeur de l'irish a changé de ton mais aussi de traits sur le visage. Abed ! Shawn ! Ici vite, j'crois que j'ai buté mon frère !
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