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Erika P. Madsen - We can't stop to fight

Sam 12 Jan 2019 - 17:24


Erika P. Madsen
28 ans Américaine Aide-Soignante The haven

i've got a war in my mind


Erika, surnommée Rika, a toujours été une fille et femme souriante. Elle leur donne rapidement une confiance aveugle quitte à être déçue. Avec sa facilité d'approche, elle en est devenue une femme plutôt bavarde, capable de tenir une conversation et d'en fatiguer plus d'un. Elle se montre conciliante même si les arguments d’un tiers se trouvent être à l'opposé de ses opinions. Tolérante et optimiste, elle aide à concilier et joue souvent les médiateurs. Elle tranche facilement dans le vif par sa franchise un peu dérangeante mais qui permet de mettre les pieds dans le plat assez vite. Elle peut également se montrer cassante et sarcastique et après avoir explosé, Erika sait reconnaître lorsqu’elle a tort et présenter ses excuses. Il faut dire qu’elle ressemble parfois à une bombe à retardement si les choses ne vont pas comme elle le souhaite. En revanche, il est parfois difficile de lui faire lever le pied lorsqu’un plan est en place et son assiduité et sa participation active lui permettent de trouver une solution aux problèmes rencontrés. On ne peut pas lui envolé son côté volontaire et énergique lorsqu’il est question de donner de sa personne ou pour aider et soutenir ses proches et ses amis. Pour le coup, l’aide soignante est vraiment loin d’être flemmarde, d’ailleurs sa phrase fétiche est : « Je me reposerais quand je serais morte… définitivement. »

Erika est connue pour sa loyauté, elle y tient car cette qualité provenait tout droit de sa mère. Si elle ne sait absolument pas si ses parents sont encore vivant à l’heure actuel, elle tient plus que tout à ce qu’elle leur ressemble. Sa tante faisant également partie de ce qu’elle admire plus que tout. Courageuse et téméraire, Erika na pas froid aux yeux, elle peut très bien se mettre en danger pour sauver l’un des siens mais peut également se mettre en position difficile et dangereuse. Elle peut mettre sa vie en jeu pour les gens qu’elle aime ou pour qui elle ressent une profonde affection. Si elle le disait souvent avant l’apocalypse, elle s’y tient toujours autant. Fonceuse, il se peut qu’il est impossible de lui faire entendre raison en se confrontant à un mur, il suffit tout simplement de jouer sur l’émotionnel et les sentiments pour obtenir un délai ou une coopération provenant de sa part. Organisée dans son bordel, il n’est pas question de trouver quoique ce soit dans ses affaires si vous vous y aventurez seule. Erika, seule, détient le plan de son bordel et peut y trouver absolument tout ce que vous cherchez. Même si elle essaie de “réparer” cette mauvaise manie depuis qu’elle a rejoint Caroline à l’infirmerie, elle s’étale trop facilement laissant peu de place aux autres. Il n’est pas rare de trouver ses affaires un peu partout sans qu’elle ne sache pas où ils se trouvent évidemment. Étonnant mais pas au point d’en douter, la brunette est particulièrement affectée lorsqu’on s’attaque à sa tante ou à ses proches/son clan. Elle vous tiendra une rancune tenace envers les personnes responsables.

→ Un peu de sang ne l’a jamais fait reculer. Erika a toujours voulu faire médecine même si l’apocalypse ne lui en a pas donné l’opportunité de finir ses études. Intelligente, elle écoute et se montre très studieuse auprès de Caroline, son nouveau professeur. Amoureuse et bourrée d'espoir, elle ne pense qu'à une chose : Sortir de cet enfer dans lequel le monde l'a plongé.


and blood on my hands


→ mesure 1m57 pour 46 kg, est brune même si elle porte encore les traces de mèches décolorées post apo, a une cicatrice sur le genou droit pré-apo dû à une mauvaise chute à vélo, gamine.

→ Dans son sac à bandoulière, elle garde précieusement : un médaillon de baptême, sous ses vêtements; M9 et des chargeurs; couteau de survie et son fourreau; unecarte des Etats Unis d’Amérique chourer dans un lycée dans l’IOWA; Une lampe dynamo; Cotons, alcool dans une petite boite rangée dans une poche de son sac à dos;
couverture de survie récupérée dans le refuge à Chicago

→ De 2015 à 2017 : style + Gilet polaire pour l'hiver de Chicago
→ Maintenant : pantalon - style militaire + sweat + Doc Martens


a storm is coming


Expliquez ici l'histoire de votre personnage avant l'épidémie.

Née 04 Avril 1990, à Bismark, en Dakota du Nord, la petite fille grandissait dans une belle maison spacieuse, lui permettant de bien entretenir son côté bordélique dès ses premiers pas. Meredith, sa mère, avait arrêté son travail de décoratrice pour s’occuper uniquement de son bébé tandis que John son, père, vivait très bien dans le domaine de la finance, comptabilité un complexe informatique. De l’autre côté, il y avait tante Addi, la petite soeur de Meredith, à peine âgée de dix ans de plus qu’Erika Une petite fille pleine de vie, entourée par ses grands parents, sa tante et ses parents, elle ne pouvait que grandir et s’épanouir pleinement. Ce n’était que bien plus tard, peut-être trop tard pour la petite Madsen, que la petite avait été découverte surdouée. Sa difficulté à se concentrer était souvent relayée à sa mauvaise habitude de constamment bavarder en classe. Aussi, elle n’arrivait jamais à tenir en place, jamais. C’était clairement l’hyperactivité qui était visée mais heureusement, des tests l’avaient révélé, enfin. Or, il était impensable pour Rika de quitter son école, ses copines et ses habitudes. C’était en cela que des prédispositions furent prises pour son bien être. Après chaque devoir, elle était envoyé dans la bibliothèque ou en permanence, là où elle ne dérangerait pas ses autres camarades d’étudier. Aussi, il lui avait été conseillé de lui prendre des activités extra-scolaire et de ce fait, elle opta pour le Conservatoire de musique où elle y prit des cours de chant et de guitare l'année de ses 12 ans. Officiellement, tout se passait plutôt bien, la petite fille évoluait plutôt bien dans l'univers de la musique mais n'appréciait pas vraiment le stresse des concours. Elle ne s'exprimait pas à ce sujet, désirant en apprendre encore un peu plus plutôt que d'arrêter pour cette raison et pour se dégourdir les jambes, elle avait choisi le tennis, l'année suivante. Ce sport lui avait plu dès ses premiers match. 

A 17 ans, elle passa son permis et arrêta le conservatoire, n’appréciant plus du tout l’obligation de participer à des concours. Débrouillarde et plutôt indépendante, elle préférait choisir et utiliser ses activités de manière autodidacte. L’adolescente ne se laissait jamais marcher sur les pieds et trouvait beaucoup de réconfort dans la vision de sa tante qui n’avait que dix ans de plus qu’elle que dans celle de sa mère, beaucoup plus “vieux jeu” à son goût. Même si elle l’aimait beaucoup, elle chérissait de plus en plus l’idée de s’émanciper et de vivre sa vie. Cette idée germait petit à petit dans sa tête. Savourant les problématiques autant que le fonctionnement du corps humain jusqu’au système nerveux, la jeune fille passa brillamment son diplôme d'école secondaire, désirant par la suite, entrée dans la filière du médical. 

C’était à 19 ans où elle évoqua son désir profond de s’éloigner un petit peu de son cocon familiale à sa tante. Alors, à 20 ans, elle débarqua au Canada, dans la même faculté que sa tante. Si l’idée de quitter Bismark pour un autre pays n’enchantait pas du tout sa mère, cette dernière fut rassurée quand Addison proposa d’accueillir sa nièce chez elle. Cela sonnait beaucoup mieux à l’instant de maman ours et pour se faire, Erika devait répondre présente aux nombreux coups de fil de sa maman. L’accord était très bien passé et les appels devenaient une routine particulièrement présente dans la vie de la jeune fille. Malgré tout ça, Rika vivait pleinement sa nouvelle vie où sa tante la laissait vraiment gérer tout ce qu’elle voulait. Et ce fut au cours de cette même année qu’elle rencontrait Ilan, un étudiant français Erasmus. Pour tous les deux, se fut un véritable coups de foudre. Elle sortait beaucoup plus que d’ordinaire, voyait très souvent son copain et s’installa avec lui l’année suivante. Boursière, la jeune fille avait une moyenne à tenir et avec toute ses sorties et son manque de sommeil, elle avait beau avoir un QI plus élevé que la normale, dormir en classe n’était jamais bien vu. Pour arranger cette fausse note, elle accepta un poste d’assistante de cours de science biologique à 22 ans. Elle passa de justesse une Maîtrise de deux ans en science infirmières option pharmacologie et Médicaments et santé publique. L'année suivant ses 23 ans, elle termina un programme d'un an pour une Maitrise en sciences biomédicales. 

Son histoire d’amour se termina en même temps que ses études. Fatiguée des études et désireuse de retrouver ses racines en Dakota, elle quitta son petit ami et son pays d'adoption juste après qu'elle eu en main le D.E.P.A en soins palliatifs et de fin de vie. La jeune fille alors âgée de 24 ans comprit rapidement que malgré l’amour qui les unissait, ils n’avaient strictement rien en commun : Il était plutôt casanier et elle festive, il était film, elle était livre. Il était foot, elle était handball. Que de petits détails qui se transformaient en véritable fossé. Comprenant qu’ils avaient été trop rapide, elle le quitta comme elle quitta son pays d’adoption pour revenir aux sources.

Le diplôme en main, elle trouva rapidement un emploi dans une clinique qui gérait les grands brûlés. Dans cette même clinique, elle apprenait peu à peu à s’occuper des grands blessés de guerre, souvent amputés d’autres défigurés… Entre temps, elle avait repris la guitare dans sa chambre, chantonnant éventuellement lorsqu’elle était décidée. Quelque chose la rongeait mais ignorant ce que cela pouvait bien être, elle fermait les yeux. Un an plus tard, elle quitta Bismark pour deux semaines de vacances bien méritée chez sa tante, à Chicago. Cette dernière y avait élu résidence pour le travail. Bien installée, Addison n’y voyait aucun inconvénient quant à retrouver sa nièce à nouveau qu’elle n’avait pas depuis deux ans. Contre toute attente et voyant que sa nièce n’était pas pareille que d’habitude, Rika lui avoua pourquoi elle avait fuit Bismark pour quelques temps :
Elle avait démissionné dans le dos de ses parents.

Alors qu’elle ignorait ce qui se trafiquait, regardant les infos comme toute personne influencée par les dire des médias, elle n’accordait pas plus d’importance à ces dernière qu’à son dernier vernis à ongle gris anthracite. D’autant plus qu’elle cherchait un travail sur Chicago dans le dos de sa tante.  


on the highway to hell


Expliquez ici l'histoire de votre personnage depuis l'épidémie.


CHICAGO
10/11 OCTOBRE 2015  

Les vacances d’Erika se passait très bien. Avec son solde, elle pouvait se permettre de se faire plaisir entre coiffeur, manucure, elle remplissait ses journées comme une jeune femme célibataire de son âge. Pendant que sa tante travaillait, elle occupait ses journées comme une reine. Voilà quelques jours qu’elles avaient annoncé à sa tante qu’elle avait démissionné parce que la charge de travail était beaucoup trop lourde pour elle. Les maux de ses pauvres gens, le sous-effectif qui n’aidait pas et le non-respect de certaines règles dû au manque de personnel lui pesaient trop sur la conscience. Depuis quelques semaines, la jeune femme se levait souvent avec un bol de céréale, du bon lait frais et la télévision sur la chaîne des infos. Tout en triturant son pendentif, elle constatait les dégâts d’un étrange mal qui semblait gagner du terrain sur toute l’Amérique. Ou en tout cas, Seattle. Entre les attaques sauvages et les vidéos amateurs de témoin visuel, les médias continuaient à faire croire que la situation était sous contrôle. Elle l’était surement puisque les agresseurs étaient souvent hors d’état de nuire.

Entre les appels de sa mère et les remontrances de sa tante, la jeune femme ne savait plus où donner de la tête. Lorsqu'elle entendit parler de l'attaque dans l'infirmerie d'un lycée de Seattle ou le personnel y avait été violemment massacrer, Erika arrêta tout, tant les dégâts avaient été impressionnant. L'appel de Beck, sa meilleure amie d'enfance, contrastait avec tout le reste et cette dernière lui envoya un lien craqué d'un site enregistrant toutes les vidéos amateurs de témoin de ses "agressions". 
Ces images l'avaient très vite ramener et elle fut contrainte de prendre les choses plus sérieusement en voyant cette folie.  En revanche, pour sa meilleure amie, c'était quelque chose à ne pas rater et qui allait se rendre à Seattle pour se rapprocher de « cette aubaine internationale » Journaliste dans l’âme, elle ne pouvait que se rapprocher du meilleur potin de l’humanité. Evidemment, il n’y avait aucune solution pour dissuader cette dernière de s’y rendre .

Profitant de la présence d'Addison, ce dimanche, elle lui montra ce qu'elle voyait chaque jour, une vidéo différente.  :  « T’en as entendu parlé toi aussi ? Ils continuent d’enquêter c’pendant.. Mais c’est dingue quand même ! » Quelques dizaines de vidéos plus tard, c’est le téléphone de l’appartement qui les sortit de tout ça et Meredith devenait complètement hystérique. Addison répondit : « C'est juste des sittings à la con, le genre de manifestation d'rageux, y a rien à craindre, la police fait son taf c'est tout c'qu'on lui demande. » Une petite note d’humour concernant la santé mentale fragilisée par les événements de sa mère avec sa tante, elle décida d’aller se détendre loin de la merde qui envahissait le monde.

13 OCTOBRE 2015

Beck avait complètement disparu de la surface du web. Elle ne répondait plus au coup de téléphone et encore moins sur Facebook. Rien. Nada. Cette absence alerta sa mère qui appela Rika au secours : « Où es ma fille ? - Ne vous inquiètez pas, elle doit être prise par son article. » Rika tentait de rassurer la propre mère de sa meilleure sans être certaine de ce qu'elle avançait aussi. Au delà de tout ça, Erika n'avait qu'à demi-mot qu'elle attendait le coup de fil de sa mère avec impatience. Dépassé, le gouvernement n'arrivait plus à contenir les informations du web et la nouvelle éclata : Les mots revenaient à la vie. Il n'y avait plus de censure même si le site craqué avait été la dernière chose que le gouvernement avait supprimé. Les vidéos tournaient comme le dernier truc à la mode mais celle qui l'avait choqué et rendu malade était : un homme couvert de sang, enragé, s'attaquant à une femme tenant dans ses bras un bébé et l'autre, qui tenait l'homme éloigné de son bébé. Si elle avait prévu de sortir chez un disquaire et d’aller à la piscine ce même jour, tout cela l’avait assez influencé pour qu’elle reste caché sous la couette, se faisant portée malade à sa mère.
« Tu as de la fièvre ma chérie ? Je vais appeler ta tante, ça m’inquiète ! - Non maman, ça va ! J’ai dû manger quelque chose de passé. Je t’appelle demain, je t’aime. »

DU 23/11 AU 27/10/15

Après les émeutes, le silence complet. Ce sentiment d'insécurité était intense, ça lui donnait des sueurs froides ce qui était plutôt étonnant, en fait. Elle préférait le bruit, elle ne vivait que dans le bruit et elle comprit très vite pourquoi le silence l'angoissait autant. L'immeuble avait été vidé. Soit par les montres, soit par le besoin de fuir cet endroit perdu. Seule Addison semblait toujours voir occuper les lieux. Erika commençait à regretter les émeutes, au moins, cela lui prouvait qu'il existait encore des vivants, des personnes conscientes et forcément, pas malade. Bien que le danger se promenait toujours puisque quelques rares coups de feu retentissait dans un pesant silence, la brune ne comprenait pas pourquoi sa tante refusait de rejoindre le camps de survis. « Tu sais qu’on ne pourra pas rester là éternellement… » Une autre tentative beaucoup plus musclée, le jour suivant : « Plus d’information, plus de police, plus de médecin ? Qui va t-on appeler si on est attaqué par l’une de ces choses ? » Consciente que sa nièce n'avait pas tort, Addison rejoignit des soldats en patrouille pendant que Rika répondait au téléphone, sa mère était sur le point de partir. L'explosion avait surgit de nul part, à tel point que l'aide-soignante se coucha au sol, se protégeant la tête avec ses bras. Quand tout redevenait normal, elle reprit sa mère, à la voix lointaine, robotique.  « On part immédiatement, c’est juste l’affaire de quelques semaines… » C’était la dernière chose qu’elles entendirent de la voix de Meredith, non seulement l'explosion avait coupé l'électricité partout mais le réseau avait suivit derrière. Pas de temps de réagir, il fallait vite rejoindre la patrouille dans le camps de survit, en prenant le strict minimum. En arrivant dans le camps, elle devenait rapidement propriétaire d'une couverture de survie car la fraîcheur de la salle polyvalente l'avait fait claquer des dents. 

FIN AUTOMNE 2015

Les semaines s’étaient transformées en mois, en de longs et terribles mois où même les soldats entraînés,  diminuaient en effectif à chacune de leur expédition. En sortant, ils étaient censés ramener de la nourriture, de quoi s’hydrater et avec de la chance, des survivants. En fin de compte, ces sorties se réduisait à de simple coup de poker. Les monstres avaient envahit Chicago et emportaient avec eux, l’humanité, pauvre rescapée. Addison bouillonnait intérieurement, elle manquait toujours d'exploser quand on lui interdisait de sortir parce qu'elle était une femme, quelque part, cela rassurait beaucoup Erika. Ce n'était pas de la lâcheté mais de la peur, oui, c'était de la peur qu'elle ressentait et l'absence des coups de fils de sa mère lui tordait les boyaux. Lorsque les soldats eurent besoin des civils pour les aider, ça brisa une glace qui était là depuis le départ. Avant, les soldats parlaient entre eux. « Nous les appelons des rôdeurs. Une balle dans la tête et c’est terminée, le reste ne fonctionne pas. - Même la tête tranchée, il faut viser le cerveau. » avaient expliqué les soldats à tour de rôle. Si l'espoir devenait un petit peu la prière du soir, Rika espérait que le vaccin promis par le gouvernement soit vite trouvé puis que la situation devenait de plus en plus difficile. Les vivres commençaient à manquer et les membres du clan aussi. Alors qu'ils étaient tous partis chercher de quoi nourrir le clan, Rika fut étonnée de les voir revenir aussi vite : « Ils sont tous morts - Il y en avait beaucoup trop, on a rien pu faire…» avait rétorqué les hommes, loin d’être des soldats mais prêt à se battre. Voyant qu'aucune personne n'était prêt à prendre les commandes, Addison prit cette opportunité au vol. Il n’y avait plus de temps à perdre, il fallait fuir ce piège à rat et le plus rapidement possible. 

HIVER 2015 /2016

Désormais, l’espoir était mort. 
Le monde était clairement divisé en deux partis : les morts et les vivants. Ah oui, maintenant, il y avait le froid qui engourdissait les bouts des doigts, brûlait les oreilles et rendait les pieds violets. Le sang ne circulait plus. Le manque d'effectif poussa un entraînement expéditif dans l'utilisation d'arme à feu et d'arme blanche pour tout le monde. Cette activité nouvelle occupa l'esprit d'Erika
Le temps passait et il était devenu indispensable que tout le monde apprenne à utiliser une arme. Cliff, le soldat restant, mettait beaucoup d'espoir dans la main d'oeuvre, même civil et prit les choses très à coeur. 
Février arriva avec des maux supplémentaires mais aucun ne pouvait dire ce qui était le pire. Cliff ne pouvait plus vraiment assumer quoique ce soit, ce qui donna plein pouvoir à Addison et le rôle de second à Rika. Le pauvre était tombé malade après une expédition qui avait, une fois de plus, mal tournée. La fièvre le faisait tellement délirer qu'il devait être surveillé tout le temps. Ayant perdu son mari deux mois auparavant, la veuve se porta volontaire tandis qu'Addi surveillait ses constantes. Une chose était certaine, il fallait trouver de la nourriture et des antibiotiques et en trouvant une carte dans les sacs des anciens militaires, Erika, en bon second, avait soumis l'idée d'emporter tout le monde jusqu'à un hopital. Cette idée avait plus au chef mais pas à tout le monde. Le jugement fut sans appel et Rika n'avait rien pu faire pour éviter l'exclusion d'Owen, un survivant mécontent et machiste sur les bords. 

Le lieutenant Cliff succomba deux jours plus tard à la fièvre. La veuve pleurait silencieusement tandis que l'aide-soignante s'en allait pour prévenir Addison. Elle n'en eu pas le temps car à peine le dos tourné, des hurlements de terreur et de douleur l'avaient stoppé net. Contre toute attente, Cliff dévorait la gorge de la veuve. Surprise mais pas déconnectée, elle attrapa son couteau et le planta dans la tête du mort tandis que la veuve s'etouffait dans son propre sang. La jeune femme n'attendit pas qu'elle se réveille pour lui réserver le même sort. Afin d'éviter la panique générale, Addison déclara qu'il était temps de partir. « Fais ton sac, on s’en va. - D’accord ! » opina Erika. C'était la première fois qu'elle quittait la salle polyvalente depuis l'automne mais elle n'eut pas le temps d'en profiter. Des questions gambergeaient dans sa tête et d'un regard, elle comprit que sa tante était dans le même état. Maintenant, elles avaient compris, il n'était plus obligatoire de se faire mordre par un rôdeur. Il suffisait tout simplement de mourir pour devenir un sbire de la Mort elle-même. Trouvant enfin un hôpital, les connaissances d'Addi et de Rika furent les bienvenus quant au choix des médicaments de survis. 

IOWA - REFUGE
PRINTEMPS/ETE 2016

Mi-Mars, ils furent contraint de s’échouer dans un refuge, une vieille bicoque abandonnée en pleine campagne. Malgré les efforts de tout le monde, la mort se chargea d’emporter trois d’entre eux. Erika s’était grandement améliorée dans sa technique de défense. Forcée de faire face à des rôdeurs, la jeune femme avait très vite appris à se servir du M9 que portait le soldat Cliff, avant de mourir. Elle le gardait précieusement, comme un cadeau d’un mentor partit trop tôt. L’air frais printanier se montrait beaucoup plus clément et les maisons qu’elles avaient fouillé leur avaient permis de réunir des vivres. Sa tante lui laissa plus de responsabilité en se joignant à elle dans la gestion du groupe. Grâce aux diverses compétences des uns et des autres, Rika apprit à pêcher, chasser et même poser des pièges. La jeune femme ne se laissait jamais une minute de répit, chantant qu’elle se reposerait quand elle sera morte. En réalité, c’était surtout une façon pour elle de ne plus penser à ses parents dont elle n’avait plus eu de nouvelle depuis l’année dernière. La peur lui tordait le ventre et l’empêchait d’avoir une vision claire de qu’il y avait à faire. Heureusement, le travail ne manquait pas compte tenu de la situation.

HIVER 2016/2017

Un second hiver arriva et compliqua la bonne tenue du clan. Entre les fièvres et les zombies qui se cachait sous la neige, en parfait guet-apen. Le froid ralentissait quand même les monstres mais ne les arrêtait pas pour autant. Leur clan était le plus sûr possible, Addison et Rika accueillaient des survivants comme une chance incroyable et l’espoir qu’ils n’étaient pas les seuls. Au cours de leurs expeditions, ils découvrirent un esseulé, un baroudeur qui se prénommait Jax, venant de Denver, dans le Colorado. Lui-même orphelin depuis le début de la contamination, il avait survécu « avec une chance de cocu ». Au début, elle n’avait pas compris cette ironie flagrante et curieuse, Erika creusa pour comprendre. Jax lui confiait que pendant la contamination, il était en plein divorce pour des raisons très simple : Sa femme le trompait. Cela avait commencé à la faire rire et se termina en fou rire général sous le ridicule de la situation. A partir de ce moment-là, les deux tombèrent amoureux mutuellement et ce n’était pas un secret pour tout le monde.

Au cours d’une expédition où la neige leur arrivait pratiquement jusqu’au genoux, Rika et Jax se trouvaient tous les deux dans le même cortège quand un hurlement se fit entendre. Jax fut le premier à extirper le pied d’une survivante avec qui Erika avait grandement sympathisé depuis son arrivée. En faisant cela, le cadavre mouvant avait suivi le mouvement en continuant de dévorer le mollet par dessus le pantalon de cette dernière : « Annie !!! » avait hurlé Rika mais c’était déjà trop tard. Mais un autre zombie avait surgit derrière elle. Le reflexe fut de placer une distance de sécurité entre ses crocs et sa peau mais elle s'amenuisait. Et pendant qu'Addi se débarassait des contaminé, Jax mit un terme au combat herculéen qu'elle vouait pour sa vie, en tirant une balle dans la tête du zombie. Elle s'accrocha à ce dernier comme si elle allait tomber dans le vide si elle le lâchait.

Le mois suivant cette tragédie, Jax et Rika avaient fini par dormir ensemble.

PRINTEMPS 2017

Quand on avait l’impression de vivre quelque chose de normale dans un environnement normal, ça ramenait peu à peu un climat de confiance. Quelque chose qui permettait d’oublier l’enfer qui marchait à la recherche d’un nouveau casse-croûte. Jax et Erika vivait ce petit moment normal, dans les bras l’un de l’autre, à chaque nuit tombée. Leur corps se réunissaient et ne formaient plus qu’un entre les deux tourtereaux. Il fallait quand même le précisait puisque ce bonheur eut une courte durée : « Jax, réveille-toi ! » Des coups de feu retentissaient déjà dehors et par la fenêtre barricadée par des planches, la Madsen pouvait voir l’horreur. Les rôdeurs envahissaient leur terrain et de n’importe où, la forêt même semblait les pondre à la chaîne. Habillée, elle était déjà prête, son couteau en main mais Jax l’en empêchait, il essayait : « Tu restes là, Rika ! - Tu délires, Addi est dedans, j’y vais aussi ! » Elle quitta la pièce, dévala les escaliers et à la sortie : « N’y va pas, c’est du suicide, j’y vais ! - Va te faire foutre, Jax. Reste ici, si ça te chante, j’y vais ! » Elle le repoussa violemment pour aller rejoindre sa tante, juste à temps, prise au piège par un rôdeur qu’Erika lui mit une balle dans la tête. En voyant l’urgence de la situation, elle avait rangé son couteau et se tenait prête pour abattre un à un les rôdeurs. A ses côté, sa tante, bien vivante qui rechargeait son arme après avoir récupéré ce qu'elle avait perdu.
Les pertes qu’avaient provoqué par la horde de zombie avait complètement fait perdre la confiance que les membres du clan avait pour Addison. Rika avait beau essayé de leur faire entendre raison, c’était terminé : « Plus de la moitié du groupe est mort et tu n’as rien pu faire.. On aurait dû fuire! - Et pour aller où ? En attendant, vous la chassez tout en gardant le refuge, si vous n’êtes pas content, c’est à vous de partir ! » Erika dû se résoudre à préparer ses affaires, Addison avait décidé de partir pour rejoindre Bismark, afin de retrouver ses parents. Le temps s’y apprêtait bien et en préparant ses affaires, Jax tenta de la retenir : « C’est ta tante qui a merdé, tu n’as rien fait ! - Tu te trompes, c’est ce qui me motive à partir, tu n’es qu’un idiot ! - Ecoute, je peux leur parler pour toi ! - Non, tu n’as compris, Jax. Je pars avec elle parce que c’est grâce à elle que je suis encore en vie. - Alors tu vas mourir ! - Je préfère mourir avec elle que de vivre sans elle ! » Alors qu’elle prit son sac en bandoulière, il la supplia : « Je t’en prie, reste ! » Elle fit non de la tête : « Non - C’est complètement con ! - De deux choses l’une : Soit c’est con, soit c’est vous qui êtes cons. Tout le monde semble avoir oublié qu'on en est arrivé là grâce à elle ! C'est ma décision... » Elle croisa les bras en le regardant fixement : « C’est tout ce que j’ai à te dire.» Il l’empêcha de partir en la retenant par les épaules : « C’est comme ça que tu me quittes ? - Bordel Jax, tu le fais exprès ? Maintenant pousse-toi, elle m’attend ! » Il ne bougea pas : « Putain Jax, dégage de mon chemin ! » A nouveau, elle le poussa et quitta la pièce mais en haut des escaliers, il la rattrapa et l’embrassa d’un de ces baisers qui signifiaient qu’une chose : Ils savaient qu’ils n’allaient plus jamais se revoir : « Bonne chance ! » Elle pensa immédiatement que c’était une autre manière de dire “je t’aime” dans un monde  pareil, ça ressemblait purement à un adieu. Elle répondit : « Toi aussi ! » avant de partir rejoindre Addison au volant de la voiture. .

MINNEAPOLIS - SUR LA ROUTE
ETE 2017 

L’été était toujours le mois où Erika était la plus silencieuse encore plus lorsque la soif et la faim lui tordaient les boyaux. Cela n’était pas un problème pour Addison, depuis leur départ, elle s’était complètement murée dans un silence. L’objectif principal était de retrouver ses parents et même si elle ne savait pas trop ce qu’elles allaient trouver en arrivant chez elle, elle n’évoqua jamais le sujet. A plusieurs reprises, elles avaient réussi à éviter les survivants tout comme les hordes qui cherchaient désespérément de quoi manger. Maintenant, les deux camps cherchaient tous à se nourrir et c’était au premier qui le trouvait qui pouvait se servir. C’était une chasse constante. A deux, elles s’épaulaient et leur objectif les tenait toutes les deux sur le bon chemin.
Si tout semblait bien se passait pour eux, leur premier coups dur arriva fin Août, la voiture tomba en panne, usé jusqu’aux essieux. Les seuls moment où elles s’accordaient pour se reposer, c’était dans de vieilles bicoques ou quelques boutiques abandonnées et pillées depuis un sacré bout de temps. La route semblait interminable à pied mais comme poussé par la volonté même d’être chez elle, Rika continuait d’avancer.

DAKOTA DU SUD - FARGO
AUTOMNE 2017

Les routes étaient interminables, la sécheresse mettait de moins en moins d’espoir de trouver de l’eau. Pour connaître plus ou moins les environs, les petits lacs où elle avait aimé se baigner avec des potes étaient complètement à sec. Même l’eau des piscine devenait envisageable dans leur état mais l’eau stagnante ressemblait à un étang infranchissable. L’idée de même de plonger la main dedans donner l’envie de mourir de soif que de boire ça. Les sens aux aguets, elles s’étaient orientées vers des bruits suspect en direction d’un campement. Il n’en restait presque plus rien, il n’y avait qu’un rôdeur attaché à une chaise pliante - désormais branlante et un fusil. Après le passage d’Addison et Erika, il n’y avait vraiment plus rien.

BISMARK/DAKOTA DU NORD
HIVER 2017/2018

Elles atteignirent Bismark au début de l’hiver 2017. La maison était fermée et barricadée ce qui donna de l’espoir à Erika : « Maman ? Papa ? - Shht ! Je vais faire le tour, reste ici ! » Durant l’attente, l’idée de retrouver ses parents en rôdeur la hantaient. Bizarrement, avant d’arriver à la maison, elle n’y avait jamais pensé. C’était impensable, ses parents étaient invincibles. Une fois qu’Addison était revenue, Erika rejoignit sa chambre en ayant proposé à sa tante d’aller s’y trouver de quoi se changer « Et si on faisait un feu ? Papa gardait des stères au cas où la chaudière péterait - Bien sûr, signalons notre présence au monde entier, très bonne idée, Rika ! - Hey, descends d’un étage okay ! Tu me gonfles avec tes sarcasmes ! » Finalement, Erika opta pour descendre des couvertures, solidifier les planches aux fenêtres et s’installèrent pour passer l’hiver le plus chaudement possible. Avant de partir, Rika changea sa vieille photo de famille par une nouvelle dans son sac en bandoulière. L’hiver touchait à sa fin mais Addison semblait motiver pour rejoindre Seattle.

ISSAQUAH RANCH
Printemps 2018
En malnutrition et déshydratation, la jeune femme tombait presque en morceau lorsqu’elles croisèrent deux femmes en bien meilleur état. Les principes d’Addison leur demandaient de se tenir loin de tout clan en tout genre, l’état de fatigue d’Erika la poussa à braver ce qui lui était interdit depuis de très longs mois en autarcie. Bien qu’elles se trouvaient en mauvais état général, elle ne mirent pas longtemps à mettre la main à la patte et c’est à l’intérieur de ce Ranch que Rika rencontra Caroline Menfins, la médecin du clan et Finan O’Malley, un irish boudeur et renfermé. Progressivement, les deux jeunes femmes furent séparées dans leurs activités quotidiennes, la brunette auprès des malades ou blessés et Addi était devenue parfaite dans l’art d’utiliser les armes. Ce qui arriva très vite, c’était les problèmes. Le clan était en prise d’une sorte d’oppression malsaine auprès d’un autre clan “les Renmnants”.

Entre deux, la relation entre Finan et Erika avançait dans le bon sens du terme. Réussissant à tirer un sourire nouveau sur le visage du garçon, la jeune femme tomba amoureuse de ce dernier. Désirant rester le plus discrète possible et constatant qu’il n’était pas contre cette idée, ils n’eurent aucun geste d’affection ou des mots plus hauts que d’autre devant quiconque. Au bout de quelques temps, tous le monde savait qu’ils étaient ensemble mais dans leur volonté de rester discret, ils laissaient les choses aller bon train.

Septembre arriva avec de mauvaises nouvelles. Le clan se préparait pour le prochain hiver, les ressources étaient pauvres mais précieuses, ils tenaient le clan debout, c’était tout ce qui comptait. L’arrivée de deux American Dreams au clan ont emporté avec eux Arleen et ont laissé des traces de torture sur le corps de Caroline. Erika se jura de venger ces amies.

THE HAVEN
HIVER 2018/2019

Novembre arrivait avec ses difficultés et ses promesses. Ses difficultés se résultant à montrer ce que le prochain hiver allait leur apporter et les promesses directement liées à l'amélioration du niveau de vie qu'elle vivait. Addison n'était pas du tout d'accord avec les nouvelles réformes alors, évidemment, au lieu de créer un esclandre, elle était partie. Erika voulait partir avec elle mais Addison l'en avait dissuadé. Connaissant le caractère de sa tante, Rika n'avait pas insisté même si la voir partir était un vérité crève coeur. Donc La jeune femme commença donc son aventure sans sa tante pour la première fois depuis le début de la contamination. En décembre, Finan avait décidé de partir à la recherche d'Addi et de Damian « C'est complètement idiot, si Addi ne veut pas être retrouvée, on ne la retrouveront pas. » Contrairement à ce qu'elle pouvait croire, Finan était partit quand même mais en la douce compagnie d'Ashley. La jalousie dévorante se transforma en colère, il ne l'avait pas écouté alors Rika se concentra un peu plus sur la présence de Caroline et de ses connaissances. 


time to meet the devil

• pseudo › WhiteFeather,
• âge › 27 ans, bientôt 28  pale

• comment avez-vous découvert le forum ? › totalement par hasard sur le topsite
• et vous le trouvez comment ? › très cadré et frisant le réalisme
• présence › régulière
• personnage › créé [...] - scénario [x] - prédéfini [...] par @Addison N. Harper

• code du règlement › code validé par Selene
• crédit › Tumblr
passeport :

fiche (c) elephant song.
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Re: Erika P. Madsen - We can't stop to fight

Sam 12 Jan 2019 - 17:32

Ooooooh. Je connais un Finan et une Addison qui vont être contents. Razz Erika P. Madsen - We can't stop to fight 1342238320

Bienvenue chez toi ma jolie! :smile7:


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Re: Erika P. Madsen - We can't stop to fight

Sam 12 Jan 2019 - 17:34

Zoe, trop craquante cette femme ! :smile3:
Merci à toi !! :coeur:
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Re: Erika P. Madsen - We can't stop to fight

Sam 12 Jan 2019 - 17:36

Bienvenue !! Bon choix de scenar !
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Re: Erika P. Madsen - We can't stop to fight

Sam 12 Jan 2019 - 17:37

@FRANCES M. WHITAKER
Coucou, merciii Erika P. Madsen - We can't stop to fight 2039066306

Je voulais savoir si tu pouvais rajouter le P de Perrine dans mon pseudo, j'ai bêtement oublié Erika P. Madsen - We can't stop to fight 3452540632 Erika P. Madsen - We can't stop to fight 2101447028
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Re: Erika P. Madsen - We can't stop to fight

Sam 12 Jan 2019 - 17:56

Bienvenuuuuue !
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Re: Erika P. Madsen - We can't stop to fight

Sam 12 Jan 2019 - 17:58

Je te rajoute ça Miss Smile
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Re: Erika P. Madsen - We can't stop to fight

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