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Re: Big bad wolves

Jeu 30 Mai 2019 - 0:00

Erika n’avait sans doute pas compris que lorsque la musicienne avait demandé s’ils avaient une idée de ce que ça pouvait être, ça ne signifiait pas qu’ils devaient aller examiner les corps de plus près. L’intention était louable toutefois – ce fut la raison pour laquelle Selene se montra moins sceptique que Simon – mais le résultat ne fut finalement pas renversant. « Ça sent pas bon » et « il ne faut pas traîner » ; deux informations que la pianiste avait déjà.

Elle jeta néanmoins une œillade à son ami qui la raillait ouvertement, pour lui faire comprendre que ce n’était pas le moment. Hors des murs de Nisqually, à fortiori quand ils étaient sur un territoire explicitement hostile, il n’y avait de temps ni pour les chamailleries, ni pour les brimades. Le visage de la benjamine était fermé, concentré, cela dû même persuadé Liam de ne pas se laisser aller à son flot de parole ordinaire. L’aide-soignante poursuivait, sur le sujet qui les intéressait cette fois.

- Faire plouf-plouf ? Répéta-t-elle comme si elle s’attendait à ce qu’Erika déclare que c’était une blague.

Mais non, et voilà que le trentenaire se lançait déjà à les inciter à prendre un étage chacun. Ils devaient avoir raté le moment où elle disait qu’ils devaient rester à porter de voix. Non sans étouffer un soupir, ses yeux bleus se posèrent tour à tour sur chacun de ses partenaires.

- Faire vite ça ne veut pas dire bâcler. Ce qui est responsable de ça, elle désigna le charnier, est peut-être à l’intérieur de la crèche. On aura l’air malin si on tombe dessus séparément, un instant, Selene laissa planer cette information pour qu’ils réalisent pleinement l’intérêt de l'union, on va rester ensemble, ses orbes pâles s’arrêtèrent sur l’autre femme de la bande, si tu penses que les cuisines sont au sous-sol, alors on commence par-là.

Vraisemblablement, il y aura des biberons de plusieurs tailles, des tupperwares, des couverts pour enfants, et potentiellement des tas de réserves conservables – comme des biscuits secs, des confitures, du miel, du chocolat en poudre, des bouteilles d'eau, des jus de fruits, … espérons qu’ils soient chanceux, ils ne seraient pas venus pour rien. La musicienne prit alors l’initiative d’ouvrir la marche, glock 17 dans une main, lampe-torche dans l’autre. L’exploration pouvait commencer…
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Re: Big bad wolves

Ven 31 Mai 2019 - 14:06

Erika se sentait obliger d'aller y jeter un petit coup d'oeil. L'effet qu'elle attendait n'arriva pas puisqu'elle se sentit aussitôt loin du Fort, loin des barricades entre lesquelles le monde dangereux extérieurs, l'en protégeaient. C'était une chose d'avoir vécu en quête de retrouver ses parents, en compagnie d'Addison, de rencontrer des humains déshumanisés ou des morts, non-mort, souhaitant tous lesdeux vous faire la peau mais aujourd'hui, elle rencontrait une autre source d'ennui. Les animaux. A voir le bordel qu'avait provoqué l'apocalypse sur les humains, elle en avait oublié le danger que des animaux remis en liberté -par la force des choses – pouvaient bien faire sur leur passage. Le fait de voir que des hommes avaient été attaqué puis dévoré jusqu'à la moelle lui donna froid dans le dos. Toujours est-il qu'elle ramenait la touffe de poil grise qu'elle avait récupéré dans la chaire sanguinolente pour faire à Selene et les deux hommes de sa trouvaille. Elle n'était pas fière, loin de là, elle était mortifiée à l'idée que ses personnes avaient été – probablement, dévoré vivant.

Entrée à l'intérieur, elle ne se sentait pas pour autant en sécurité mais son calme apparent suggérait le contraire. Elle avait tout simplement hâte d'en finir. Se retrouver dans une crèche, tout simplement parce que le camp devenait de plus en plus rempli de bambin, était presque impensable pour Erika, et si elle avait accepté, c'était uniquement pour oublier tout le reste. Le départ d'Addison suite aux désaccord avec les nouveaux gouvernants – entre autre composée par la brunette qui lui faisait face, puis de Finan et d'Ashley, la Madsen avait besoin de se sentir utile. Ces derniers étaient supposés retournée au Ranch mais n'avaient pas donné signe de vie depuis deux mois. Erika simulait depuis des jours.

Après avoir considéré qu'ils étaient seuls dans le hall, elle exposa ce qu'elle était censée savoir de l'intérieur, du point de vu professionnel de l'environnement dans lequel ils se trouvaient tous les quatre. Elle observait Simon et Liam du coin de l'oeil mais s'adressait plus à Selene. C'était elle qui commandait, c'était à elle qu'elle référait ce qu'elle savait et d'un autre côté, c'était aussi pour lui montrer patte blanche. Pour une raison obscure, dont elle n'avait jamais voulu se mêler, sa tante et elle ne s'entendait pas du tout. En ce qui la concernait, elle éprouvait une certaine admiration autant pour sa personne que par son rôle au sein du clan. Tout ce qu'elle désirait c'est d'obtenir sa confiance et, si elle le pouvait, son amitié. Autant dire que la réaction de sa tante avait mit en périls ses objectifs.

« Faire plouf-plouf ! » avait répété la plus jeune, mais même si l'autre brune plaisantait, elle restait tout du moins sérieuse.
Contre toute attente, c'est Simon qui prit la parole une fois qu'elle avait terminé. « On prend un étage chacun, on traverse tout, on ramasse ce qu'on peut et on se retrouve dans l'escalier de secours de l'autre côté, ça ira plus vite. » Les sourcils  de la brunette se froncèrent. Avait-il fait le tour du bâtiment pour s'assurer que la sortie de secours était toujours en état ? Pouvait-il être certain de ce qu'il pouvait trouver au sein de la structure, était sans danger, au point d'y vadrouiller seul ? Elle ne le connaissait pas mais son côté austère ne lui donnait pas confiance. Si elle avait apprit une chose, c'était de ne jamais se promener seul dans un endroit inconnu. Alors elle se remit à Selene. C'était elle qui avait déclaré les lois dont l'une d'elle stipulaient de ne jamais sortir seul. En allait-il de soi lorsqu'ils étaient à l'extérieur ? « Je vais faire le sous-sol, et vous … vous aurez qu'à ramasser des trucs pour les gosses, si vous en trouvez... »  « Que crois- tu que tu vas trouver au sous-sol si ce n'est des « trucs » pour les gosses en bas ? » rétorqua Erika, agacée., de voir qu'il se fichait éperdument de ce qui pourrait arriver s'ils venaient à se retrouver seul face aux morts vivant ou à ces bestiaux mangeurs de chairs. « Je ne veux pas dire mais je m'aventurerai pas seul là-dedans... » lança Liam, sur note d'humour mais qu'Erika comprit le sérieux.

« Faire vite ça ne veut pas dire bâcler. Ce qui est responsable de ça, Erika évita d'y rejeter un coup d'oeil. Est peut-être à l'intérieur de la crèche. On aura l'air malin si on tombe dessus séparément. » L'aide soignante, son couteau de survie à la main, elle soutenait le regard de la cadette quand elle affirma : « On reste ensemble, » Puis acquiesça : « La réserve doit être pas loin de la cuisine. Si d'autres comme nous ne sont pas encore venu, on peut avoir une belle surprise... » Après un bref instant, elle suivit Selene de près suivant le faisceau lumineux des yeux. Au bout de quelques minutes, elle donna une tape sur l'épaule de cheffe puis pointa la porte défoncée où elles pouvaient voir : « Basement. » Elle regarda derrière elle et l'indiqua aux autres.  C'était évident qu'ils n'avaient pas été les seuls à s'y aventurer. L'espoir de la Madsen ressemblait de plus en plus à de la pure naïveté et elle en prenait conscience.

Prudemment, ils descendirent une trentaine de marches.
Un couloir en « T » s'offrait à eux mais ça donnait plus de terrain de recherche, Elle regarda ses compagnons d'exploration et proposa d'aller à droite, d'où l'odeur d'humidité semblait s'en échapper. La Madsen pensait à une canalisation pété, qui avait déversé beaucoup d'eau et était devenue une eau stagnante. Erika exposa sa théorie en chuchotant  : « La cuisine est probablement par là... » Elle montra son nez pour inciter tout le monde à sentir l'humidité. L'aide-soignante se sentait dans son élément et ça se sentait. « Selene.. » Elle l'appela. « Pourquoi ne pas se séparer en deux groupes pour le sous-sol ? » Elle guetta la réaction de cette dernière : « On fait le tour et on se retrouve au pied des escaliers. En cas de problème, ça résonnera suffisamment pour les deux groupes ? » terminant cette phrase en posant ses perles grises sur les deux hommes. 
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Re: Big bad wolves

Mer 12 Juin 2019 - 22:47

Simon avait bien senti que ça agaçait un peu Selene quand il s'en prenait à Erika, mais il était stressé et il ne connaissait pas mille façons de se défouler. Et puis, elle le lui rendait plutôt bien. Il lui renvoya un regard énervé quand elle souligna qu'il disait des trucs débile, et il l'aurait sans doute envoyée chier si leur cheffe n'avait pas repris la parole pour recadrer un peu la mission. Là, il eu un peu honte quand elle lui mis le nez dans son idée stupide de séparation, aussi ferma-t-il sa gueule en se répétant qu'il était juste débile quand elle leur tourna le dos pour commencer à s'approcher du bâtiment. Evidemment qu'il fallait pas se séparer. A chaque fois qu'il s'était séparé du groupe, celui-ci ou un autre, ça s'était toujours mal terminé, et il doutait pas que ça devait être la même chose pour tout le monde. C'était pas comme s'ils étaient des ninjas ou qu'ils ressemblaient à John Cena, au contraire, ils étaient tous affamés à des degrés plus ou moins élevés et épuisés à des degrés encore plus supérieurs. Le jeune homme enfouit ses mains dans ses poches pendant une seconde, l'air de faire un peu la gueule, mais il se dépêcha vite de les rattraper pour ne pas rester tout seul derrière.

L'intérieur du bâtiment puait l'humidité et Simon plissa le nez en entrant, un peu écoeuré. Il faisait sombre mais il avait emmené une grosse lampe de poche, genre lampe de camping, et il tapa un peu dessus pour qu'elle s'allume avant de suivre distraitement les traces d'humidé qui remontaient jusqu'au plafond avec le faisceau lumineux. Le toit devait être complètement défoncé, ou alors la pluie traversait les murs, peu importe, mais le résultat était plutôt glauque. Il n'y avait pas un bruit, à part de l'eau qui gouttait de temps en temps. En bas, deux directions s'offraient à eux, donc une à peine moins attirante que l'autre. Il pouvait pas en être certain mais d'un côté ça avait l'air à moitié inondé, genre il imaginait déjà le truc, devoir avancer avec de l'eau jusqu'aux genoux et tout le délire, tout ça pour trouver des paquets de couches moisis par l'humidité.


"Génial..." marmonna-t-il sans aucun enthousiasme, dégoûté à l'idée de patauger là-dedans. Puis, il laissa échapper un léger ricanement quand Erika suggéra une nouvelle fois de se séparer. "T'es sérieuse ? T'as rien écouté ou quoi ? On a dit que c'était débile de se séparer" répliqua-t-il en se foutant un peu de sa gueule, enchanté que quelqu'un d'autre que lui puisse dire des conneries. Même si, personnellement, il était pas forcément contre. Il avait juste envie de ressortir de là.
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Re: Big bad wolves

Jeu 13 Juin 2019 - 12:57

S’enfoncer dans les entrailles de la crèche n’avait rien d’une partie de plaisir. L’odeur de l’humidité saturait l’atmosphère et bien évidemment, la lumière ne descendait pas jusque dans le sous-sol. Sur les murs, tout le long des marches qu’ils descendirent, des traces de sang avec parfois les contours distincts de cinq doigts. Quelqu’un s’était visiblement traîné là dans un sale état – quelqu’un qui serait déjà mort estimai la musicienne. Erika supposait de la direction de la cuisine, le faisceau lumineux de la pianiste continuait d’épouser le moindre recoin. Le sol aussi était maculé de large tâche brunâtre qui n’indiquaient rien de bon. Alors quand l’aide-soignante proposa de se séparer, elle s’obstina :

- Non, on reste ensemble, tendue, elle se pinça les lèvres et ajouta : un rôdeur n’a besoin que d’une demi-seconde pour te choper et te mordre. Ça te fera une belle jambe qu’on t’entende te faire condamner à mort depuis l’autre bout du sous-sol.

Quatre paires d’yeux valaient mieux que deux, surtout quand ils évoluaient dans le noir avec uniquement des torches. D’ailleurs, maintenant que leurs voix avaient perturbé le silence des lieux, des râles leur répondirent. Étouffés, lointains. Il y avait des charognes ici, sûrement bloquées quelque part. Au moins une en tout cas. Selene désigna toutefois la voie de droite qu’avait suggéré son aînée et prit la tête du groupe pour poursuivre l’exploration. Elle s’arrêta lorsque l’éclairage buta sur l’ombre projeté d’un beretta, abandonné au sol. La jeune femme s’accroupit pour l’étudier de près. Chargeur vide, le sang dessus avait séché.

- C’est peut-être rien, tenta-t-elle de rationaliser, je pense que quelqu’un a fui quelque chose en se réfugiant ici, il est tombé à court de balles, et…, elle fit le faisceau éclatant de sa lampe suivre une piste brune jusqu’au bout du couloir, il a dû essayer de se planquer là-bas.

A tous les coups, les bruits que l’on entendait appartenait au cadavre de ce mystérieux inconnu. Celui-ci était-il accompagné ? Difficile de le savoir, mais la pianiste devinait qu’il n’était jamais ressorti d’ici. Vu l’état des différentes preuves, ça remontait à longtemps ; impossible de confirmer que ça avait un rapport avec ce qu’ils avaient vu à l’extérieur. Quelque part, elle était rassurée de savoir que les lieux étaient infestés de voraces : au moins, les morts étaient prévisibles et ne changeaient pas de comportement.

- Aller, encouragea-t-elle non sans avoir glissé l’arme dans son sac, on est bientôt à la cuisine, on fait ce pour quoi on est venus.
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Re: Big bad wolves

Ven 19 Juil 2019 - 23:13

« Génial... » A voir l'expression du garçon à l'idée de plonger dans cette eau stagnante, Erika ne pouvait pas lui en vouloir et elle se surprit à faire de même. Toujours est-il qu'elle répliqua sur le même ton accusateur et mordant que lui : « C'est toujours mieux que d'y aller tout seul comme tu l'avais si bien suggéré ! Mais on peut encore se perdre en conjoncture, si tu veux! » Mais la suite lui resta au travers de la gorge : Du con et leva les yeux au ciel pour le reste. Il me gonfle, lui! pensa t-elle en soufflant montrant son exaspération.

Alors que Selene reprenait les choses en main en n'hésitant pas à lui faire comprendre le pourquoi du comment, Erika passait le faisceau de sa dynamo que les murs. Erika s'attendait à ce qu'elle ne soit pas toujours d'accord avec la cheffe mais qui ne tentait rien n'avait rien, après tout. D'autant plus qu'en ayant le dos tourner à un autre couloir s'ouvrant sur l'ouverture du rez-de-chaussée, ce n'était pas non plus une très bonne idée. « Cela dit, je me suis déjà … elle ouvrit les guillemets avec ses doigts disponible  balader, elle ferma les guillemets, en groupe et ça n'a pas empêché de se faire bouffer non plus. » Pour toutes réponses, elle reçu des râles provenant sans nul doute à des charognes. D'un regard attendu, Selene désigna la voie qu'Erika avait proposé quelques minutes plus tôt.

Évoluant dans l'eau, elle respirait avec difficulté dans cet air saturé, ce qui ne l'empêchait pas de rester alerte; observant même ses arrières. Elle n'était jamais sortie avec Simon et n'avait pas encore confiance en lui, peut-être aussi parce qu'il n'hésitait pas non plus à la reprendre tout le temps, dès qu'il en avait l'occasion. 

Quand Selene s'arrêta pour ramasser une arme, la brunette se mit une main devant la bouche non par par dégoût mais par simple réflexe pour épargner un éternuement. « C'est peut-être rien. » Après s'être remise de ses émotions, elle n'avait pas perdu une miette de ce qui se disait : « La question est : qu'est-ce qui le fuyait... ? » Avec ce qui se passait dehors avec les tas d'os rongés et les traînées de sang qui semblaient indiquer qu'il semblait se traîner le plus rapidement possible, Erika n'en menait pas large. Parce qu'aussi loin qu'elle se souvienne, les putrides ne couraient pas, eux. 

« Allez ! » En message d'encouragement mais le groupe ne reprit la marche qu'à partir du moment où l'arme avait trouvé refuge dans le sac de la cheffe. « On est bientôt à la cuisine, on fait ce pour quoi est venus. » D'un signe de tête, Erika emboîtait le pas de sa cadette et du casse-pied, gardant bien dans le prolongement de sa main, la lame de son couteau de survie. Les râles étaient encore étouffés mais plus ils se rapprochaient et plus elle avait l'impression de se jeter dans la gueule du loup. De part son passé, s'il y avait un risque de tomber dans une sorte d'embuscade créer par la Mort elle-même, elle n'était pas certaine qu'Addi aurait pris la décision de continuer.

Mais tout d'un coup, un bruit lui fit dresser les oreilles et un frisson la dérangeai jusqu'à la naissance de ses racines. 
- Quest-ce que c'était ?
Tout ses sens en alerte, Erika avait imprimé le bruissement de l'eau entre les jambes de ses comparses, le bruit des gouttes et des remous contre les parois de l'ancienne crèche mais ce bruit l'avait rendu nerveuse ; Il n'y avait personne derrière et les râles provenaient de devant eux. Son cœur s'était serré au point qu'elle en avait levé son arme et projeté le faisceau de sa dynamo vers l'endroit d'où ils venaient. Elle attendit que le bruit se reproduise puisque qu'ils s'étaient arrêtés : « J'ai entendu quelque chose... » Elle attendait une réflexion, une moquerie davantage du côté de Simon mais elle s'en foutait. Erika n'était pas du genre à faire l'autruche quand elle avait l'impression que quelque chose clochait. Et c'était bien dans ce genre de réaction qu'elle avait sauvé ses miches et celles de sa tante.

« Je ne sais pas, j'ai vraiment entendu... » Irritée de ne pas réussir à déterminer de ce que cela pouvait bien être, elle était pourtant bien prête à réagir avec un "me fait pas chier okay !" à la moindre remarque de Simon mais, elle secoua la tête et regarda Selene : « Laisse tomber, c'est sordide ici.. t'as raison, plus vite on termine ce qu'on a à faire, plus vite on sortira d'ici.. » De toute façon, il fallait bien se résigner à avancer plutôt que de faire les statuettes dans cette eau dégueulasse. Elle n'attendit pas que sa cheffe relance la marche pour la reprendre à petit pas. Les rôdeurs étaient de plus en plus proche. Elle allait être prudente puisque suivant la profondeur de l'eau, les rôdeurs ne nageait pas non, mais il suffisait qu'ils trébuchent dans l'eau pour se projeter sur les vivants, toutes gueules ouvertes. Elle en avait déjà vu camouflé sous la neige et dévorée son amie. Son cœur se mit à battre un peu plus fort, à tel point qu'elle déglutissait à plusieurs reprises.
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Re: Big bad wolves

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