Résumé:

Equipement:

Parfois, trouver de la compagnie auprès des vivants, ça faisait du bien. Parfois. D'autres fois il fallait simplement les supporter comme cette journée ou je montais la garde avec Ellen et... l'autre gars dont je ne me souviendrais probablement jamais du nom. Parfois les journées allaient bien et à d'autres moments, des hélicoptères inconnus traversaient le ciel et s'écartaient. Alors oui, je dois dire que surprise était de mise et sur l'instant je ne parvenais plus à me mouvoir a ma guise. Jack ? Zack ? Peine perdu... mais le troisième larron de notre bande s'était précipité vers les autres pour prévenir de cet événement tragique, particulier. Avec Ellen on était restés un instant pour essayer de comprendre jusqu'à ce qu'on comprenne l'inévitable. Une horde serait bientôt à nos portes.

A notre tour, nous nous étions précipités vers nos comparses pour lâcher un "Une horde ! Pas loin de la centaine !" sans plus de manière. L'information a peine lâchée que certains se sentaient pousser des couilles et souhaitaient entreprendre une guérilla immédiatement. A coté, on optait pour monter une expédition histoire de chercher d'éventuels survivants tout en choisissant de sacrifier une des femmes présentes.

La réplique de la concernée me fit de rire, amusé par tant de violence et de franchise. Mains dans les poches, je m'adossais à un mur en les observant. "Et sinon, vous savez que c'est que dans les films qu'on trouve des survivants après ce genre d'accident ?" fis-je avant de me passer la main dans les cheveux. "Ayez de la jugeote et sauvons nos culs avant toute chose, au lieu de chercher à sauver les autres." Continuais-je en jouant avec le manche de couteau.

Spoiler:

Résumé :

Équipement:

Résumé:

Bien que cet hélicoptère et les secrets qu’il renfermait intriguaient au plus haut point Valérian, le grec fut cependant contraint d’admettre que son idée et celle de la jeune Barnett tombait à l’eau : Yulia refusait en effet de faire diversion, ce qui restreignait grandement leurs options. S’il avait eu un véhicule rapide à portée de main, Valérian aurait peut être pris la place de la jeune femme. Peut être. Pas qu’il se sente pousser des ailes et un altruiste surdimensionné, mais la perspective d’affronter une horde de cette ampleur ne lui disait rien qui vaille. Alors, quitte à se lancer tête baissée dans une opération pour le moins dire suicidaire, autant que celle-ci serve à quelque chose.

« D’accord, d’accord ! » fit-il, quelque peu agacé, à la jeune femme tout en agitant les mains en guise d’apaisement. Le grec sentait d’ores et déjà grandir en lui une bouffée d’anxiété et de colère. Il n’était cependant pas question pour lui de perdre son sang-froid à moment aussi crucial ; aussi, Valérian inspira profondément avant de reprendre d’une voix maitrisée : « On laisse tomber l’hélico. Jimmy a raison, quoiqu’on fasse les morts seront présents sur le site du crash bien avant nous. » C’était courut d’avance. Le grec espérait cependant que les rôdeurs ne réduisent pas en charpie le peu d’indices qui avait survécu à ce crash. Il était en effet déterminé à aller jeter un coup d’oeil à cette mystérieuse carcasse une fois le problème de la horde réglée - s’il parvenait à survivre à son passage, bien entendu.    

La mine contrariée, Valérian se tourna vers Richard qui s’était avancé vers lui pour poser une main sur son épaule : « Je reste. » lui répondit alors le grec, en acquiesçant simplement.

Valérian hocha la tête face aux recommandations du père de famille et s’apprêtait à renchérir au moment où Salem, la petite blonde, prit à son tour la parole. S’il fut touché par sa bonne volonté, Valérian la reprit cependant : « Dévier la horde me semble également être la solution, mais nous n’avons pas de véhicule pour assurer ta sécurité et celle de Richard. Si tu sors à pieds, tu pourrais te fatiguer bien avant la horde et te retrouver prise au pièg… » Kassius le coupa alors net pour proposer, bourru, d’accompagner la jeune femme. Ce à quoi Valérian ne répondit pas : après tout, s’ils voulaient sortir, qu’ils y aillent !

« Fermez la porte derrière vous. » fut tout ce que leur chuchota Valérian, avant de filer se mettre silencieusement en position auprès de l'entrée du hangar. Son Colt braqué dans la direction de la porte, il reteint alors son souffle.

résumé:

note:

Spoiler: