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I Hear That Old Song They Used To Play
Mer 6 Nov 2019 - 11:00
J’étais un peu lasse des derniers évènements, il fallait reprendre la recherche depuis le début et rien que ça, c’était horrible. Peut-être que j’aurais dû reprendre du poil de la bête ne serait-ce qu’en regardant Rich faire le pitre pour me rendre le sourire. Ce chien avait tendance à comprendre tout ce qui se passait autour de lui c’était fou. Je lui offrais un sourire avant de passer à autre chose. J’avais peut-être besoin de sortir pour rencontrer du monde, mais il y avait trop de gens ici qui prenait pour un de ses scientifiques responsables de ce qui c’était passé dans le camp alors ça ne me donnait pas envie de discuter avec eux.
Eve m’avait dit qu’elle avait des choses à faire, mais qu’elle connaissait quelqu’un qui avait sans doute besoin de visite et qui ne me jugerait pas. Il faudrait que j’insiste et qu’elle n’était pas du genre à aimer la compagnie, mais que dans le fond c’était une femme très gentille. Pour le coup, cette description m’avait étonné et une fois de plus, elle avait fait mouche en me parlant. J’avais l’impression que cette femme savait comment me dire les choses pour que ça m’intéresse et que je décide de faire ce qu’elle m’avait conseillé.
Il ne me fallut pas très longtemps pour trouver la maison dont elle m’avait parlé. Déjà voir tous les volets fermés au rez-de-chaussée n’était pas très courant dans le camp, en arrivant devant j’avais tout de même un gros doute, enfin, il fallait bien faire des efforts pour rencontrer des gens sympas, si je n’avais pas bougé mon cul, je n’aurais jamais parlé à Nora après tout. Après une inspiration je toquais à la porte espérant que cette dernière s’ouvre. Ou que de moins quelqu’un l’ouvre. Après quelques instants d’attente, j’en venais à me dire que la personne en question n’était peut-être pas chez elle ou que je devrais sans doute insister un peu. Alors je toquais une seconde fois, peut-être qu’elle serait de mauvais poil, mais au pire je ne risquais pas grand-chose, je pourrais toujours tourner les talons et partir faire autre chose. Finalement la porte s’ouvrit et la personne qui ouvrit ne semblait pas si aimable que ça, mais tellement charismatique.
- Bonjour, je sais que ma venue peut paraitre étrange vu qu’on ne se connait pas, mais Eve m’a conseillé de passer te voir, parce qu’elle s’en veut un peu de ne pas avoir eu le temps de le faire elle-même récemment. Promis je ne t’embêterais pas longtemps.
Ce n’était peut-être pas la meilleure approche, mais au moins, j’avais essayé. J’inspirais un grand coup après cette phrase beaucoup trop longue, si elle décidait de me fermer la porte au nez au moins j’aurais fait le premier pas et je ne m’en voudrais pas.
Eve m’avait dit qu’elle avait des choses à faire, mais qu’elle connaissait quelqu’un qui avait sans doute besoin de visite et qui ne me jugerait pas. Il faudrait que j’insiste et qu’elle n’était pas du genre à aimer la compagnie, mais que dans le fond c’était une femme très gentille. Pour le coup, cette description m’avait étonné et une fois de plus, elle avait fait mouche en me parlant. J’avais l’impression que cette femme savait comment me dire les choses pour que ça m’intéresse et que je décide de faire ce qu’elle m’avait conseillé.
Il ne me fallut pas très longtemps pour trouver la maison dont elle m’avait parlé. Déjà voir tous les volets fermés au rez-de-chaussée n’était pas très courant dans le camp, en arrivant devant j’avais tout de même un gros doute, enfin, il fallait bien faire des efforts pour rencontrer des gens sympas, si je n’avais pas bougé mon cul, je n’aurais jamais parlé à Nora après tout. Après une inspiration je toquais à la porte espérant que cette dernière s’ouvre. Ou que de moins quelqu’un l’ouvre. Après quelques instants d’attente, j’en venais à me dire que la personne en question n’était peut-être pas chez elle ou que je devrais sans doute insister un peu. Alors je toquais une seconde fois, peut-être qu’elle serait de mauvais poil, mais au pire je ne risquais pas grand-chose, je pourrais toujours tourner les talons et partir faire autre chose. Finalement la porte s’ouvrit et la personne qui ouvrit ne semblait pas si aimable que ça, mais tellement charismatique.
- Bonjour, je sais que ma venue peut paraitre étrange vu qu’on ne se connait pas, mais Eve m’a conseillé de passer te voir, parce qu’elle s’en veut un peu de ne pas avoir eu le temps de le faire elle-même récemment. Promis je ne t’embêterais pas longtemps.
Ce n’était peut-être pas la meilleure approche, mais au moins, j’avais essayé. J’inspirais un grand coup après cette phrase beaucoup trop longue, si elle décidait de me fermer la porte au nez au moins j’aurais fait le premier pas et je ne m’en voudrais pas.
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Re: I Hear That Old Song They Used To Play
Mer 6 Nov 2019 - 12:52
La slave n'avait rien changé de son quotidien, c'était toujours le même train-train habituel, du sport le matin, encore et toujours, l'après-midi, elle travaillait sur sa vue et son rapport aux distances par le biais de différents exercices, son préféré étant le lancé de balles dans une vieille corbeille, elle commençait à être bonne après plusieurs mois. De même pour sa forme physique, elle était loin du squelette sur pattes, état dans lequel on l'avait jeté dans cette maison après des mois d'interrogatoire. Maintenant, son ventre était d'acier, de même que ses cuisses et bras. Sa vivacité et son tonus était également revenus, une nouvelle fois grâce à Stanley qui avait jugé de bon ton de lui installer un punching-ball dans le garage. La boxe, c'était vraiment comme le vélo, un peu de pratique et tout revenait, l'on pouvait même dire qu'elle avait maintenant un meilleur niveau que par le passé à force d'y passer ses soirées. Niveau mental, elle s'était un peu décoincée avec Casey et Eve, encore d'avantage avec Stanley où la confiance se gagnait progressivement jusqu'à réussir à discuter avec franchise et enlever le masque de l'hôte docile sans opinion. Il y avait donc du mieux, sur un peu tous les plans.
Ce midi là, le timing était pas mal pour la déranger, elle était en débardeur jogging et avait tout juste terminé sa séance de musculation quotidienne et reprenait tout juste son souffle en étoile sur le tapis de sol. Les coups contre le bois attirèrent bien vite son attention, elle descendit mollement les escaliers et enjamba la commode déplacée méthodiquement en bas de ces derniers, sait-on jamais. À cette heure, c'était sans doute la nonne, ça faisait un moment qu'elle n'était pas passée. L'encrée lança un coup d’œil précautionneux dans le judas et souffla doucement devant elle en s'écartant d'un pas. Ce n'était pas Eve-Madeleine mais bien une étrangère, qu'est-ce qu'elle voulait ? Une erreur ? Non pas possible, la sombre maison était connue de tous, ou presque. Elle tourna des talons pour se rapprocher des escaliers et attrapa un morceau de bois, anciennement barre de la rambarde reconvertie en arme de fortune, sait-on jamais, plus d'un voulait sa mort chez les habitants de Fort Ward. La règle, c'était de ne pas les braquer avec, cela remonterait aux oreilles de June et la punition ne serait pas agréable, le garder à porter de main, ce n'était cependant pas interdit, quoique... ? Elle déposa donc la tige de bois contre le mur, juste à côté de la porte. Un nouveau coup d’œil par le judas lui confirma que la blonde restait sur place, plantée comme un fidèle piquet de tente. Celle-ci frappa même une seconde fois, et merde, elle y tenait à cette entrevue.
La slave attrapa son cache œil et le plaça son son visage avant d'ouvrir la porte. Elle dévisagea son aînée de son unique foyer bleuâtre qui élevait son teint prodigieusement blanchâtre, le standard des femmes de l'est. En silence, la russe ne répondit pas tout de suite et s'en retourna vers le sombre salon qui manquait cruellement d'éclairage pour y attraper un sweat à capuche qu'elle enfila en vitesse, cachant ainsi ses trop nombreuses cicatrices aux bras et sur le poitrail. La porte était restée ouverte, Clarke pouvait s'y engouffrer ou décider de rester sur le pallier, à sa guise."Drrrôle de conseil." Eve avait mis beaucoup de temps à faire tomber le masque de la slave, à ses yeux, ce n'était pas un cadeau que de conseiller à quelqu'un d'essayer de faire de même. La blonde venait forcément pour autre chose, tout du moins, c'est ce qu'elle pensait. "Qui es-tu ? Et qu'est-ce que j'peux fairrre pourr toi ?" Droit au but, elle croisa ensuite ses bras sous sa poitrine et s'adossa contre le bar de la cuisine ouverte, tournée vers le petit coin salon.
Ce midi là, le timing était pas mal pour la déranger, elle était en débardeur jogging et avait tout juste terminé sa séance de musculation quotidienne et reprenait tout juste son souffle en étoile sur le tapis de sol. Les coups contre le bois attirèrent bien vite son attention, elle descendit mollement les escaliers et enjamba la commode déplacée méthodiquement en bas de ces derniers, sait-on jamais. À cette heure, c'était sans doute la nonne, ça faisait un moment qu'elle n'était pas passée. L'encrée lança un coup d’œil précautionneux dans le judas et souffla doucement devant elle en s'écartant d'un pas. Ce n'était pas Eve-Madeleine mais bien une étrangère, qu'est-ce qu'elle voulait ? Une erreur ? Non pas possible, la sombre maison était connue de tous, ou presque. Elle tourna des talons pour se rapprocher des escaliers et attrapa un morceau de bois, anciennement barre de la rambarde reconvertie en arme de fortune, sait-on jamais, plus d'un voulait sa mort chez les habitants de Fort Ward. La règle, c'était de ne pas les braquer avec, cela remonterait aux oreilles de June et la punition ne serait pas agréable, le garder à porter de main, ce n'était cependant pas interdit, quoique... ? Elle déposa donc la tige de bois contre le mur, juste à côté de la porte. Un nouveau coup d’œil par le judas lui confirma que la blonde restait sur place, plantée comme un fidèle piquet de tente. Celle-ci frappa même une seconde fois, et merde, elle y tenait à cette entrevue.
La slave attrapa son cache œil et le plaça son son visage avant d'ouvrir la porte. Elle dévisagea son aînée de son unique foyer bleuâtre qui élevait son teint prodigieusement blanchâtre, le standard des femmes de l'est. En silence, la russe ne répondit pas tout de suite et s'en retourna vers le sombre salon qui manquait cruellement d'éclairage pour y attraper un sweat à capuche qu'elle enfila en vitesse, cachant ainsi ses trop nombreuses cicatrices aux bras et sur le poitrail. La porte était restée ouverte, Clarke pouvait s'y engouffrer ou décider de rester sur le pallier, à sa guise.
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Re: I Hear That Old Song They Used To Play
Mer 6 Nov 2019 - 16:00
De l’intérieur c’était vraiment étrange d’être dans l’obscurité comme ça. Je ne savais pas pourquoi elle agissait de la sorte, mais je suppose qu’elle avait ses raisons alors je ne dis rien de plus. J’aurais pu poser des questions, mais j’avais la certitude que se serait déplacé après tout je devais encore gagner sa confiance et se serait loin d’être si facile. Quand elle me laissa passer, j’entrais dans la pièce et je refermait la porte derrière moi en espérant que se ne soit pas une erreur de ma part. Je ne m’attendais pas vraiment aux réponses qu’elle me donna mais je réussissais tout de même à ne pas m’ébranler pour autant.
- Je m’appelle Clarke, je fais partie des scientifique de l’île. Je suis simplement passer te rendre visite parce que je l’ai promis à une amie. Je peux comprendre que ma présence te dérange mais je n’ai vraiment pas de mauvaise intention.
J’avais cru comprendre des choses sans pour autant en être certaine alors je n’allais pas commencer à jouer la madame je sais tout alors que j’étais totalement dans le floue. Elle ne semblait pas très bavarde et il était évident qu’elle voulait se débarrasser de moi, malheureusement pour elle j’avais tendance à être très têtue quand j’avais une idée en tête et aujourd’hui je voulais, savoir ce qui se cache sous cette allure de pirate mal aimable. Je fouillais alors dans le sac que j’avais avec moi, je n’étais pas venu les mains vides puisque j’étais tout de même bien élevé. J’attrapais un paquet de bonbon qu’on m’avait gentiment offert.
- J’ai failli oublier je ne suis pas venue les mains vide puisque j’ai apporté quelque sucrerie. Je ne sais pas si tu en a envie, mais je le partage de bon cœur.
Je sais que ce n’étais sans doute pas le bon approche mais je faisais des efforts,et j’étais prête à continuer si elle ne me mettais pas a la porte tout de suite, je savais très bien que je n’arriverais pas à la charmer en un jour et pourtant j’en aurais sûrement envie. Elle me rappelait un peu l’état dans lequel j’étais quand j’ai rencontré Nora et cette dernière avait du se donner beaucoup de peine pour commencer à me faire parler. Je ne savais pas si j’étais capable du même exploit qu’elle mais j’étais prête à tenter le coup parce qu’être seule ou presque dans un groupe si grand c’était presque du suicide social. Non pas qu’elle me faisait pitié, elle avait bien trop de charisme pour ça. Plutôt que je me sentait concerné.
- Je m’appelle Clarke, je fais partie des scientifique de l’île. Je suis simplement passer te rendre visite parce que je l’ai promis à une amie. Je peux comprendre que ma présence te dérange mais je n’ai vraiment pas de mauvaise intention.
J’avais cru comprendre des choses sans pour autant en être certaine alors je n’allais pas commencer à jouer la madame je sais tout alors que j’étais totalement dans le floue. Elle ne semblait pas très bavarde et il était évident qu’elle voulait se débarrasser de moi, malheureusement pour elle j’avais tendance à être très têtue quand j’avais une idée en tête et aujourd’hui je voulais, savoir ce qui se cache sous cette allure de pirate mal aimable. Je fouillais alors dans le sac que j’avais avec moi, je n’étais pas venu les mains vides puisque j’étais tout de même bien élevé. J’attrapais un paquet de bonbon qu’on m’avait gentiment offert.
- J’ai failli oublier je ne suis pas venue les mains vide puisque j’ai apporté quelque sucrerie. Je ne sais pas si tu en a envie, mais je le partage de bon cœur.
Je sais que ce n’étais sans doute pas le bon approche mais je faisais des efforts,et j’étais prête à continuer si elle ne me mettais pas a la porte tout de suite, je savais très bien que je n’arriverais pas à la charmer en un jour et pourtant j’en aurais sûrement envie. Elle me rappelait un peu l’état dans lequel j’étais quand j’ai rencontré Nora et cette dernière avait du se donner beaucoup de peine pour commencer à me faire parler. Je ne savais pas si j’étais capable du même exploit qu’elle mais j’étais prête à tenter le coup parce qu’être seule ou presque dans un groupe si grand c’était presque du suicide social. Non pas qu’elle me faisait pitié, elle avait bien trop de charisme pour ça. Plutôt que je me sentait concerné.
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Re: I Hear That Old Song They Used To Play
Jeu 7 Nov 2019 - 12:03
Clarke, scientifique, amie d'Eve-Madeleine. Les informations soufflées ne tombaient pas dans l'oreille d'une sourde, c'était même tout le contraire, elles étaient enregistrées avec précaution dans ce qui lui restait de cerveau en état. Quant à la raison de sa présence, elle laissa un petit doute chez l'encrée, était-ce vraiment une simple visite de courtoisie ? Une promesse qu'elle se devait simplement d'honorer ? Si tel était le cas, alors, la promesse était tenue, la scientifique était bien là face à elle et maintenant ? Avait-elle réalisé d'autres promesses ou ça s'arrêtait là ? Pour les bonnes intentions, comme elle l'affirmait, la russe n'en dit rien. Ce n'était jamais facile de croire mot pour mot un étranger, seul le temps pourrait lui donner raison à ce stade, la présence de la nonne aurait pu aider pour se faire, dommage.
Le paquet de bonbons lui vola un haussement de sourcil, c'était un sacré cadeau quand même pour la slave qui était habituée aux boites de conserves et aux paquets de pâtes. Légumes frais et friandises ne faisaient pas partis de ses paniers repas, ça, c'était réservé pour les vrais Remnants."C'est gentil. Merci." Elle n'était pas une grande fan des sucreries en temps pré-apocalyptique, cependant, avec les efforts qu'elle fournissait au quotidien, un tel concentré de sucre ne lui ferait pas de mal et elle en était bien consciente.
Maintenant, place aux choses sérieuses, la tatouée se décolla tout en douceur pour s'approcher de la scientifique et lui faire face, amarrant rapidement son iris azur dans les siens."Au début d'mon séjour ici, on m'avait menacé d'terminer en rat de laboratoire." Le vaccin n'était pas encore avancé à l'époque, il était en projet et en progrès. Elle s'arrêta là et laissa un pesant silence s'installer sans la quitter du regard un seul instant, curieuse d'observer sa réaction. "Et j'ai appris à mes dépends que chaque menace pouvait être soigneusement réalisées." Constat qui lui aura valu bien des malheurs, mais c'était une autre histoire."Je suis donc curieuse. Où trouvez-vous vos cobayes, Clarke ?" Elle n'avait toujours pas bougé d'un pouce, la proximité avec son invité était volontaire, si ça pouvait lui foutre un peu de pression, ça se tentait.
Le paquet de bonbons lui vola un haussement de sourcil, c'était un sacré cadeau quand même pour la slave qui était habituée aux boites de conserves et aux paquets de pâtes. Légumes frais et friandises ne faisaient pas partis de ses paniers repas, ça, c'était réservé pour les vrais Remnants.
Maintenant, place aux choses sérieuses, la tatouée se décolla tout en douceur pour s'approcher de la scientifique et lui faire face, amarrant rapidement son iris azur dans les siens.
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Re: I Hear That Old Song They Used To Play
Jeu 7 Nov 2019 - 17:34
Pendant l’espace d’un instant, j’avais eu l’impression de gagner des points auprès de la femme que j’avais devant moi, mais ce n’était que de courte durée. La minute suivante elle me parlait de la menace qu’elle avait subie. Est-ce qu’elle était en train de s’ouvrir un peu auprès de moi ? Je n’en avais pas l’impression ce n’était pas comme si c’était son genre de toute façon. Elle avait cette façon d’être assez féline qui pour le coup, je devais bien l’admettre lui donnait un certain charme. Peut-être que j’aurais dû avoir peur, je n’étais pas armé et si elle décidait de s’en prendre à moi je ne ferais pas le poids, mais je me montrais à toute épreuve, surtout quand elle commença à me parler du camp.
- C’est vrai que certaines était nos ennemies, mais d’autres était nos amis avant de finir dans le laboratoire. Certains ont souhaité être utiles après leurs morts et on a fait en sorte que ce soit le cas. Je n’y suis pour rien si on t’a menacé de finir dans le laboratoire, je ne suis qu’un pion comme beaucoup de personnes ici.
Je me rappelais notamment de Jenna, la femme enceinte. Je m’entendais presque bien avec elle avant de la voir passer entre nos mains et il y avait bien évidemment le collègue de Fried. Les gens avaient été nombreux, les morts avaient été nombreux. Oui ce n’était pas très beau à voir, mais qu’est ce qu’on pouvait bien faire ? Retourner en arrière et changer d’avis ? La science était importante pour notre futur, je ne regrettais rien, même pas après que j’ai commencé à voir son visage collé au mien. Son œil unique posait un problème pour lui fixer les yeux, mais je ne me laissais pas faire pour autant.
- Maintenant si tu décides de me mettre dans le même panier que les dirigeants de ce groupe, je comprendrais, parce que je n’ai pas toujours fait des choses qu’on pourrait qualifier de bien, mais sache que je n’ai jamais vraiment eu le choix. Est-ce que toi tu as le choix de rester ici ?
Je la regardais avec un air de défis, je supposais que vu comment elle parlait du groupe, elle n’avait qu’une envie c’était de nous quitté. Si elle avait pu partir, elle l’aurait sans doute déjà fait. Je ne savais pas pourquoi elle avait un cache-œil ni pourquoi elle semblait aussi énervée contre les membres du fort, mais peut être que j’arrivais à la convaincre que pour le coup je n’étais pas son ennemie. Ce jeu-là, je pouvais y jouer encore si c’était ce qu’elle voulait, mais elle devrait se méfier parce que ça pourrait même finir par me plaire.
- C’est vrai que certaines était nos ennemies, mais d’autres était nos amis avant de finir dans le laboratoire. Certains ont souhaité être utiles après leurs morts et on a fait en sorte que ce soit le cas. Je n’y suis pour rien si on t’a menacé de finir dans le laboratoire, je ne suis qu’un pion comme beaucoup de personnes ici.
Je me rappelais notamment de Jenna, la femme enceinte. Je m’entendais presque bien avec elle avant de la voir passer entre nos mains et il y avait bien évidemment le collègue de Fried. Les gens avaient été nombreux, les morts avaient été nombreux. Oui ce n’était pas très beau à voir, mais qu’est ce qu’on pouvait bien faire ? Retourner en arrière et changer d’avis ? La science était importante pour notre futur, je ne regrettais rien, même pas après que j’ai commencé à voir son visage collé au mien. Son œil unique posait un problème pour lui fixer les yeux, mais je ne me laissais pas faire pour autant.
- Maintenant si tu décides de me mettre dans le même panier que les dirigeants de ce groupe, je comprendrais, parce que je n’ai pas toujours fait des choses qu’on pourrait qualifier de bien, mais sache que je n’ai jamais vraiment eu le choix. Est-ce que toi tu as le choix de rester ici ?
Je la regardais avec un air de défis, je supposais que vu comment elle parlait du groupe, elle n’avait qu’une envie c’était de nous quitté. Si elle avait pu partir, elle l’aurait sans doute déjà fait. Je ne savais pas pourquoi elle avait un cache-œil ni pourquoi elle semblait aussi énervée contre les membres du fort, mais peut être que j’arrivais à la convaincre que pour le coup je n’étais pas son ennemie. Ce jeu-là, je pouvais y jouer encore si c’était ce qu’elle voulait, mais elle devrait se méfier parce que ça pourrait même finir par me plaire.
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Re: I Hear That Old Song They Used To Play
Ven 8 Nov 2019 - 17:05
La peur, l'on pourrait croire que la slave voulait jouer cette carte là mais ce n'était pas vraiment ce qu'elle cherchait à provoquer chez son interlocutrice. En revanche, mettre un brin de pression, ça, c'était plutôt l'effet escompté, parfois les langues acculées avaient tendance à se délier. Pour cette fois, la slave eut ce qu'elle voulait, un élan de franchise dont elle ne pouvait pas vraiment douter avec les informées soufflés. Était-ce grâce à son approche ? Non, la femme en face d'elle ne semblait pas plus impressionnée que cela, le naturel était là, aucun signe de stress ou d'angoisse à l'horizon.
Alors comme ça, elle avait vu juste et les cobayes aussi bien mort que vivant s'étaient relayés dans les laboratoires. L'information n'était pas évidente à encaisser, aussi, elle attendit en silence que la blonde termine et jeta un coup d’œil dans le coin salon où la poussière se faisait maîtresse des lieux. Quant à la position défensive de son interlocutrice, celle-ci l'interrogea quelques instants, était-elle vraiment inquiète du jugement que la slave pouvait lui porter ? Ça y ressemblait bien.
"On a tous du faire des choses affreuses pour survivre." Simple constat, jusqu'ici, elle comprends bien la position de la scientifique. "Mais le choix, on l'a toujours." Elle relève son unique pupille vers elle, la blonde jouait franc-jeu, alors, la brune en faisait autant. Les choix alternatifs existaient toujours, les reconnaître, c'était la base de toute chose, sans quoi, l'on restait prisonnier de maintes situations. Ce n'était pas pour autant qu'elle invitait son aînée à re-considérer ses choix, oh que non, elle se devait juste de l'éclairer sur un seul fait : elle avait la liberté de choisir ce qu'elle devenait, et non l'inverse. Tout comme elle, elle aurait pu décider de rester au ranch ou à la prison, ou encore de suivre les autres au fort après Renton. Elle aurait pu faire le choix de se ranger et d'oublier cette vendetta pour laisser les morts où ils étaient. Kidnappée, isolée, humiliée, torturée, tout cela revenait au même, elle était la seule fautive, mais surtout, elle était responsable de son choix et ne blâmera jamais personne d'autre qu'elle même.
La dernière question de la blonde était bien envoyée, elle était même parfaite et arracha un petit sourire en coin à la slave."J'ai..." Lancée comme elle était, elle ne pouvait plus faire marche arrière. "J'ai le choix, oui. Le choix d'en finir pour partir d'ici... mais je n'ai que celui là." Le ton était des plus neutre, la survie l'avait forcé à changer, à se distancer, s'enfermer dans sa bulle et à ne plus rien espérer et attendre, ni de la vie, ni de personne, aucune aide, aucune compassion, rien.
Alors comme ça, elle avait vu juste et les cobayes aussi bien mort que vivant s'étaient relayés dans les laboratoires. L'information n'était pas évidente à encaisser, aussi, elle attendit en silence que la blonde termine et jeta un coup d’œil dans le coin salon où la poussière se faisait maîtresse des lieux. Quant à la position défensive de son interlocutrice, celle-ci l'interrogea quelques instants, était-elle vraiment inquiète du jugement que la slave pouvait lui porter ? Ça y ressemblait bien.
La dernière question de la blonde était bien envoyée, elle était même parfaite et arracha un petit sourire en coin à la slave.
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Re: I Hear That Old Song They Used To Play
Lun 11 Nov 2019 - 11:51
Il était évident que la femme était intéressante, elle avait un vécu des choses qui la rendait des plus captivante. Sa façon de penser était pratiquement unique. Je souriais doucement, sans aucun foutage de gueule simplement parce que je voyais où elle voulait m’amener, mais pour le coup, je devais bien admettre qu’elle était douée. C’est sans sourciller que je lui répondais presque froidement.
- Vivre ou mourir, tu admettras je l’espère que c’est un choix des plus limités.
Elle avait choisi la vie puisqu’elle était toujours ici, mais c’était un choix difficile, on ne pouvait rien faire face à des gens comme ça et c’était assez malheureux. Je ne voulais pas rester dans cette conversation pleine de noirceur qui ne ferait que nous entrainer plus loin. J’avais envie de faire connaissance avec elle. De lui prouver que j’étais loin d’être une de ses personnes venues pour se moquer. J’avais bien pu me rendre compte que son corps était bien dessiné avant qu’elle mette son sweat et j’avais entendu Eve me parlait d’un sac de boxe.
- J’ai entendu dire que tu pratiquais beaucoup de boxe, je voulais savoir si tu avais envie d’avoir un compagnon d’entrainement, je n’y connais pas grand-chose, mais j’aimerais savoir un peu mieux me défendre.
C’était une proposition qui avait sans doute l’air totalement bateau comme ça, mais j’y avais réfléchi depuis quelque temps déjà et j’avais trouvé des arguments qui pourraient sans doute lui plaire. Je ne savais pas vraiment son statut au sein du groupe, mais je m’étais bien rendu compte qu’elle vivait comme une recluse. J’avais eu vent de son histoire sans vraiment vouloir en parler maintenant. Le but n’était pas de la braquer bien au contraire. J’ajoutais alors rapidement comme pour finir de la convaincre.
- Tu vas sans doute me dire qu’il y a plein de militaires prêts à m’aider et que tu n’as rien à y gagner, mais je pourrais te payer si tu le souhaites, avec de la nourriture ou des choses qui tu aimais. Je ne sors pas beaucoup, mais j’ai un réseau.
La balle était dans son camp à présent, c’était à elle de savoir ce qu’elle voulait faire. Au pire et bien se serait sans doute la fin de cet échange et je ne reviendrais sans doute jamais sauf si Eve faisait l’effort de m’accompagner, mais sinon et bien ce serait dommage. J’avoue que niveau carte que j’étais capable de jouer aujourd’hui, il n’y en avait malheureuses plus beaucoup.
- Vivre ou mourir, tu admettras je l’espère que c’est un choix des plus limités.
Elle avait choisi la vie puisqu’elle était toujours ici, mais c’était un choix difficile, on ne pouvait rien faire face à des gens comme ça et c’était assez malheureux. Je ne voulais pas rester dans cette conversation pleine de noirceur qui ne ferait que nous entrainer plus loin. J’avais envie de faire connaissance avec elle. De lui prouver que j’étais loin d’être une de ses personnes venues pour se moquer. J’avais bien pu me rendre compte que son corps était bien dessiné avant qu’elle mette son sweat et j’avais entendu Eve me parlait d’un sac de boxe.
- J’ai entendu dire que tu pratiquais beaucoup de boxe, je voulais savoir si tu avais envie d’avoir un compagnon d’entrainement, je n’y connais pas grand-chose, mais j’aimerais savoir un peu mieux me défendre.
C’était une proposition qui avait sans doute l’air totalement bateau comme ça, mais j’y avais réfléchi depuis quelque temps déjà et j’avais trouvé des arguments qui pourraient sans doute lui plaire. Je ne savais pas vraiment son statut au sein du groupe, mais je m’étais bien rendu compte qu’elle vivait comme une recluse. J’avais eu vent de son histoire sans vraiment vouloir en parler maintenant. Le but n’était pas de la braquer bien au contraire. J’ajoutais alors rapidement comme pour finir de la convaincre.
- Tu vas sans doute me dire qu’il y a plein de militaires prêts à m’aider et que tu n’as rien à y gagner, mais je pourrais te payer si tu le souhaites, avec de la nourriture ou des choses qui tu aimais. Je ne sors pas beaucoup, mais j’ai un réseau.
La balle était dans son camp à présent, c’était à elle de savoir ce qu’elle voulait faire. Au pire et bien se serait sans doute la fin de cet échange et je ne reviendrais sans doute jamais sauf si Eve faisait l’effort de m’accompagner, mais sinon et bien ce serait dommage. J’avoue que niveau carte que j’étais capable de jouer aujourd’hui, il n’y en avait malheureuses plus beaucoup.
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