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Re: That Bitch !
Mar 7 Jan 2020 - 9:09
Re bienvenue
bienvenue sur le forum !
Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers , il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.
6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
Bonne rédaction !
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Re: That Bitch !
Mer 8 Jan 2020 - 13:24
Rolala trop de jolie femme chez Remnant, j'en connais une qui ne va plus pouvoir sortir de chez elle.
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Re: That Bitch !
Jeu 9 Jan 2020 - 4:14
Merci les genss
*sort le sac de papier pour passer incognito *
hmm *suspicieuse*
Alexander Swain a écrit:Rolala trop de jolie femme chez Remnant, j'en connais une qui ne va plus pouvoir sortir de chez elle.
*sort le sac de papier pour passer incognito *
Aodhan Kaines a écrit:Katie McGrath
Rebienvenue!
hmm *suspicieuse*
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- Valérian Zacharias
The Exiles | Leader
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Re: That Bitch !
Dim 12 Jan 2020 - 2:47
Histoire post-apo
2015/10/10 Au dessus de l'Atlantique
- Morgan's & associates armemants.
- C'est ennuyeux. Tu veux sonner comme un vieux schnoque, bien... c'est réussi. Déclarait la brune en pouffant de rire. Jones & Associates private defense, ça ça sonne bien !
- Plutôt mourir ! Répondait du tac au tac Jasper en mimant un pistolet à sa tempe.
Tous deux s'esclaffèrent et c'est à ce moment que l'hôtesse de l'air vint leur apporter leur commande. Elle déposait un scotch pour Morgan et un verre de vin blanc pour Jones.
- Nous arriverons à Los Angeles dans 10h00 maintenant, si je peux vous offrir quoi que ce soit, n'hésitez surtout pas, il me fera grand plaisir de vous offrir assistance.
Ils la remercièrent et retournèrent à leur petite conversation. Layla retirait ses escarpins hors de prix et allongeait plus confortablement ses jambes sur la banquette de leur espace en première classe. Après quelques blagues supplémentaires et quelques gorgées de son Chardonnay, la brunette semblait avoir un éclair de génie.
- Morgan&Jones Armtech. Ça sonne jeune, on a encore la notoriété de Morgan dedans, mais le plus de Jones, qu'est-ce que t'en penses ?
Jasper prenait quelques secondes pour répéter à voix haute le nom proposé. Plus il le répétait, plus il y mettait de la conviction. Ça semblait lui plaire.
- Oui, on tient peut-être quelque chose Miss Jones. Lui répondait le jeune PDG avec un clin d'oeil.
Ils portèrent un toast, avant de continuer à converser, durant ce long vol.
2015/10/11 à 2015/10/12 L.A. USA
Ils rencontreront quelques clients à Los Angeles, avant de reprendre l'avion cette fois pour Seattle. Layla se tient informé sur les différents médias afin de pouvoir aviser Jasper rapidement de tout ce qui pourrait les concerner ou leur être bénéfique pour leurs différents meetings durant leur passage aux États-Unis. La violence, toujours la violence. Rien de nouveau pour les USA donc... Elle fera néanmoins un petit topo à son patron.
2015/10/12 Seattle
Ils sont à Seattle et rencontrent un client de longue date pour lui faire découvrir un nouveau produit. Un nouveau type de revolver. Ils lui offriront d'ailleurs le modèle en main, qu'ils auront préalablement déjà fait gravé au nom de leur client. Ils l'avisent également qu'une cargaison est déjà arrivée à l'aéroport à son attention. Une petite quantité des différents produits dont ils avaient discuté par téléphone le mois dernier.
Jones suivra toujours les médias pour se tenir informée et aviser Jasper, mais trouvera que les américains font toujours dans le sensationnalisme et ne s'inquiétera pas des histoires qu'elle pourra lire en ligne. La veille d'ailleurs, on parlera de trucs complètement tirés par les cheveux sur le net. Peut-être que c'est un coup de pub pour un prochain film et que quelqu'un capitalise sur la vague de violence en cours ? Quoi qu'il en soit, elle avisera tout de même Jasper. Ils prendront alors quelques précautions, décidant de profiter de leurs derniers jours à Seattle dans le confort de l'Hôtel dans lequel ils résident, plutôt que d'aller se balader pour dénicher des endroits sympathiques. Tout semble sous contrôle et minime de toute façon.
2015/10/13
Le lendemain, c'est une autre histoire. Au petit déjeuner, c'est avec un mimosa en main qu'ils apprennent qu'il s'agit en fait d'un virus et qu'on mentionne même une quarantaine dans un hôpital. On leur dit de ne pas sortir et on entend régulièrement les différentes sirènes au-dehors. Jasper et Layla sont toutefois calmes face à la situation. S'ils restent sagement à l'hôtel, il ne devrait rien leur arriver. À vrai dire, les deux Européens sont plutôt irrités par la situation et non pas nerveux comme beaucoup autour d'eux. Ils doivent quitter le lendemain très tôt pour retourner en Angleterre, toute cette crise ne les concerne pas et les Yankees se débrouilleront bien.
2015/10/14
Tandis qu'ils préparaient leurs valises pour leur vol matinal, les deux Anglais apprendront que celui-ci a exceptionnellement été annulé aux vues de la situation actuelle. Pour leur sécurité, leur a-t-on expliqué... Jasper et Layla sont hors d'eux. C'est inacceptable et alors que Layla est en train d'exprimer sa grande colère au téléphone avec le supérieur de la préposée de l'aéroport, Jasper l'attrape par le bras et l'entraîne vers la fenêtre de leur suite. Jones découvre donc un convoi de plusieurs véhicules de l'armée américaine dans la rue tout en bas. Tous deux deviennent blêmes d'un coup. C'est beaucoup plus sérieux que ce qu'ils avaient cru jusqu'alors. De l'autre côté du téléphone, le supérieur tente de rassurer l'Anglaise avec des promesses creuses. L'armée va aider les policiers qui manquent de personnel sur le terrain et rapidement ils pourront reprendre l'avion.
La situation la rend nerveuse, mais il est vrai qu'avec l'armée les choses devraient rapidement retourner dans l'ordre. Son patron semble en être convaincu du moins. Ils ne cèdent donc pas à la peur et décident de ne pas sortir de la suite aujourd'hui, utilisant plutôt les services aux chambres. Si d'ordinaire, ils s'occupaient chacun de leur côté lors de situation sans rendez-vous ou visite, cette fois ils sont tous les deux au salon, ne lâchant pas le canal nouvelles pour être au courant de toute évolution sur la situation. Ce soir-là, Layla tentera de téléphoner à ses parents, sans succès. Elle ne réussit seulement qu'à avoir le répondeur.
2015/10/15 à 2015/10/18
Les jours passent et ils sont toujours coincés sur le sol américain. Leur vol est constamment remis au lendemain. Les médias passent en boucle des reportages sur le virus, les violences policières et certaines confrontations avec des manifestants qui estiment que le traitement des gens malades de ce virus est dur. Le président des États-Unis offrira même un message télévisé pour amener son pays à se calmer, que tout est sous contrôle et qu'une équipe de scientifiques travaille sur l'élaboration d'un vaccin, que tout rentrera dans l'ordre. Layla essaye d'appeler ses parents encore une fois, toujours sans réponse. Elle arrive à rejoindre une amie, mais celle-ci coupe la conversation au bout d'une petite minute, étrangement. La jeune femme ne tient pas en place, elle fait les cent pas dans leur suite de luxe. Jasper partage son inquiétude, mais tente de rester calme, pour rassurer son adjointe, sa future associée, mais surtout son amie.
2015/10/19 à 2015/10/24
Ils auraient dû partir tout de suite après leur meeting. Ils avaient voulu profiter un peu de Seattle et maintenant ils en payaient le prix. On tirait à vue les pauvres infectés. Il y avait du vandalisme et du pillage. On avait même tenté de s'en prendre à l'hôtel, mais des militaires étaient arrivés juste à temps. La loi martiale était désormais appliquée. Les deux Européens tentaient d'être coopératifs et calmes, mais la peur était palpable. Jasper et Layla essayaient de rationaliser les choses au maximum; l'armée américaine était assez réputée, une des plus grandes puissances mondiales, ils arriveraient à reprendre le dessus.
On finit par venir recueillir les gens et les employés de l'hôtel, afin de les escorter dans un camp sous surveillance militaire. Un grand bâtiment près de la baie. Ils devaient être une bonne centaine. Tous entassé ensemble. Tous apeurés. Jasper et Layla ne se lâchaient pas d'une semelle. Deux visiteurs dans un pays qui n'était pas le leur, ils n'étaient sont jamais l'un sans l'autre.
Leurs téléphones d'ailleurs ne semblaient plus fonctionner, immanquablement tous semblaient avoir le même message concernant la communication qui n'avait pu être établit. Impossible de prendre des nouvelles d'ailleurs, des gens qu'on aimait.
2015/10/25 à 2015/10/27
C'était le début de la fin. Tout était à feu et à sang.
À la télévision, tout ce qui passait était les alertes du gouvernement. Le moral était bas, la peur au ventre de tous. Layla dormait peu, rongée par l'inquiétude elle mangeait peu également. C'est Jasper qui devait la raisonner. Il lui répétait qu'il valait mieux penser au pire et manger à sa faim pendant que c'était encore possible. Ils avaient parfois des pannes électriques ce qui ajoutait au sentiment d'impuissance et de peur généralisée. L'Anglaise ne perdait pas le nord néanmoins et elle tendait l'oreille lorsque les soldats étaient dans le coin. Ceux-ci parlaient d'ailleurs de cette espèce d'immunisation qu'avaient les gens infectés au-dehors. Ils ne semblaient pas ressentir la douleur, on avait beau leur tirer dessus et causer des blessures mortelles, ils se relevaient encore et toujours. Il semblait qu'ils aient un point faible toutefois. Une balle en pleine tête serait peut-être la solution.
Ils reçurent éventuellement une cargaison de vaccins un matin. Tous y passèrent, personne ne semblait s'opposer. Pour l'instant, les civils étaient dociles, malgré la peur.
Fin automne 2015
Ce qui devait durer seulement quelques semaines, le temps que les militaires reprennent le contrôle, s'allongeait sans aucune résolution visible.
Il fallait être aveugle pour penser que les militaires contrôlaient quoi que ce soit. On manquait de bras, on n’était pas équipé pour une telle menace. Peu à peu, les gens ne voyaient plus les infectés comme des victimes. On les voyait doucement comme des bêtes, une menace primale avec qui il était impossible de raisonner et dont on n’avait aucun remède pour les guérir. Ça, ça voulait dire qu'on pouvait tous être infectés, tous finir comme ces... morts qui se relevaient.
Ce qui cimentait le tout dans l'esprit de Jasper et Layla, c'était qu'après plusieurs semaines, on eut besoin des civiles pour faire des tours de garde, pour protéger le camp. Ces mêmes civils qui devaient être protégés par les militaires protégeaient désormais les militaires. On désigna Jasper afin que celui-ci prête main forte. On ignora du coup d'abord Layla, présumant que son ami leur serait plus utile. La jeune femme avait voulu s'opposer, leur dire qu'elle serait aussi douée, mais Jasper l'en empêcha. Il la préférait à l'abri, loin des problèmes. La brunette lui en voulait terriblement. Qu'allait-il advenir d'elle si lui était blessé ou pire infecté ? Qu'allait-elle faire lorsqu'il ne serait pas à ses côtés ?
Par la force des choses, la brunette dut se faire au choix de son ami. Layla parlait peu aux autres, mais tendait toujours l'oreille pour obtenir les dernières informations.
Hiver 2016
Des blessés qu'on amena dans leur petite infirmerie de fortune étaient au final infectés. Pendant qu'on s'affairait à soigner certains d'entre eux, l'un des blessés qu'on croyait simplement sans connaissance se relevait en râlant. Tout se passa très rapidement. Un infecté en devint deux, puis trois, puis quatre... avant qu'on ne réagisse.
C'est au bout d'un effort important qu'ils maîtrisèrent enfin cette crise interne. Ils en ressortirent affaiblis avec beaucoup de morts, les soldats ayant pris le gros des dégâts, plusieurs civiles y seront passés également. Lorsque la jeune Anglaise retrouva Jasper, elle le serra de toutes ses forces dans ses bras, ayant pensé au pire.
Leur camp sera bien secoué par cette crise mortelle. Certains militaires seront surpris même à discuter entre eux, qu'il vaudrait mieux s'enfuir, que d'autres camps étaient déjà tombés, que c'était peut-être mieux ailleurs, c'était probablement mieux ailleurs. Layla entendra même un trio qui parlera du Canada, du meilleur moyen pour l'atteindre, du fait qu'il leur faudra amener quelques civils avec eux pour qu'on ne croie pas qu'ils avaient fui comme des lâches... Était-ce une lubie ou bonne idée ? Qui pouvait le savoir sans téléphone, sans internet ou sans la télévision.
Jasper et Layla discutaient dès qu'ils le pouvaient. Se remémorant les bons moments, parlant de leurs familles ou de leur projet avec l'entreprise, essayant de garder leur espoir et de ne pas se laisser aller à la panique.
Début printemps 2016
Les vagues de morts-vivants, comme on les appelait désormais dans leur camp, attaquaient régulièrement leur bâtiment. On tentait de renforcer les barricades, de faire plus de tours de garde, mais les civils étaient moins organisés, moins disciplinés que les militaires. Ce qui devait arriver arriva donc... Les morts attaquèrent leur campement une énième fois et celui-ci tomba finalement. La panique était généralisée. On courrait dans tous les sens. Certains succombaient sous les dents cannibales des infectés, un survivant décida de simplement de se coller une balle dans la tête. Les coups de feu retentissaient de partout, les râles et les cris aussi.
Layla cherchait frénétiquement Jasper. Ils devaient s'enfuir, il était la seule personne qui comptait, son seul ami en vie. Dans la panique de la foule, alors qu'ils s'étaient enfin retrouvés, Jasper et elle furent séparés à nouveau par le mouvement des civils effrayés. La brune sentit alors une poigne de fer se refermer sur son bras et l'entraîner plus loin. Si elle s'était d'abord débattue, elle reconnut finalement l'un des soldats qui avaient exprimé sa théorie sur le Canada. La jeune femme tenta alors de les convaincre de la laisser aller chercher son ami, mais ceux-ci refusèrent sans grandes cérémonies. Le temps était compté. Les soldats l'entraînèrent avec eux, accompagnés de trois autres civils et s'enfuirent dans une jeep militaire.
La progression fut très difficile. Entre les morts, les bouchons de voitures abandonnées, quelques attaques de salopards qui profitaient de la situation, un trajet qui devait prendre quelques minutes, commença à prendre quelques jours, puis quelques semaines. Ils étaient trop peu armés pour foncer dans le tas et se frayer un chemin. On cherchait donc à éviter au maximum les problèmes et les obstacles. Comble du malheur, les morts semblaient bouger avec eux alors qu'ils tentaient simplement de traverser Seattle. C'était tout simplement inimaginable. Ils durent se rendre à l'évidence que la fuite n'était pas aisée du tout. Les quatre civils eux, n'avaient aucune objection. Comment survivraient-ils seuls de toute façon ?
Le plan était pourtant simple sur papier, mais dans la pratique il leur faudra énormément de réajustements. Changer constamment de route, faire un pas en avant pour en faire dix de reculons... Ils ne changèrent cependant pas de cape. Il fallait aller au nord. Même lorsqu'ils durent abandonner leur jeep accidentée, ils suivirent toujours les routes menant vers le Canada, survivant tant bien que mal en établissant de petits camps pour la nuit ici et là.
Layla se demandait si Jasper allait bien. Elle pensait beaucoup à sa famille et à ses amis. Étaient-ils en vie ? Est-ce que c'était aussi la fin du monde chez eux ? La jeune femme s'ouvrit finalement un peu plus aux gens qui l'accompagnent à ce moment. Elle ne découvrit pas le prénom des deux soldats qui les guidaient, les connaissant simplement sous les noms de Private Henning et Private Gonzales. Les civils par contre, étaient plus bavards eux. Ils en avaient de toute façon probablement autant besoin que l'Anglaise, se distraire un peu pendant cette... fin du monde. Layla fit donc connaissance avec Docteur Jeremiah Brown, avec le livreur de pizza Matthew Wilson et la gérante d'un bar Stephanie Davis.
Mai 2016 Mukilteo
Il aboutiront finalement à Mukilteo en mai 2016, trois semaines après l'attaque de leur campement à Seattle. Henning et Gonzales auront alors l'idée de voler le traversier pour faire un maximum de route de façon rapide et sécuritaire sur l'eau. Ils étaient tous épuisés. La nourriture manquait et les armes aussi. L'idée de ne pas marcher pendant un certain temps, d'avoir un toit sur leurs têtes et de ne pas s'inquiéter au moindre bruit leur plaisait énormément. C'était sans doute pourquoi ils se dépêcheront plus qu'à l'accoutumée, prenant moins de précautions pour s'approcher du traversier. Leur petit groupe grimpa à bord et commença à se diriger vers les cabines arrière pour voir l'état du réservoir. C'est là qu'ils se firent prendre en embuscade par des pillards. Ceux-ci, ils n'avaient pas réussi à les éviter.
Les coups de feu s'échangèrent dans l'espace bien trop exigu des couloirs. Gonzales fut le premier à mourir sous les tirs. Une balle en pleine gorge, il s'effondra tout près de Layla. Celle-ci essayait tant bien que mal de rester à couvert. Tous n'avaient pas la place pour. Doc Brown par exemple, tentait de se faire une place auprès de Layla, mais cette dernière ne bougea pas, qu'il se trouve un autre endroit et qu'il ne la mette pas en danger le temps que Henning s'occupe de la menace. Doc Brown se fit descendre sous les yeux de l'Anglaise. Elle avait donc eu raison de ne pas bouger.
Après de longues minutes, ce fut le silence à nouveau. La jeune femme sentait son coeur battre dans son crâne. Qui avait gagné ? Qui restait-il ? Allait-elle survivre ?
On répondit donc à ses questions. Une voix inconnue leur ordonna de lever les mains en l'air et de sortir de leur cachette. Paralysés par la peur, les survivants de cette attaque ne bougèrent pas d'un poil. Ce n'est que lorsqu'un coup de feu retentit dans le couloir du traversier, qu'ils levèrent les mains en l'air et sortirent finalement de leur cachette tous en tremblant. Il ne restait que Stephanie, Matthew et Layla. On les fouilla de force et on les fit s'agenouiller côtes à côtes. On confisqua bien entendu tout ce qu'ils avaient sur eux: petits couteaux, nourriture et objets de valeurs.
Ils étaient trois. Trois inconnus qui les regardaient avec des sourires qui ne disaient rien de bon. Deux se ressemblaient terriblement, des frères probablement. Le troisième lui avait un air de famille avec les deux autres, probablement de la famille lui aussi. Ils les tenaient en joug et discutaient entre eux à voix basse. Layla pouvait les entendre. Ils planifiaient les ramener, qu'après tous leurs efforts, le traversier ne démarrait toujours pas. Ils avaient attendu tout l'hiver avant de passer la rivière et qu'après plusieurs visites maintenant, ils perdaient leur temps. Il faudrait abandonner le véhicule militaire sur le traversier. De toute façon, ils avaient trouvé une distraction intéressante. Les regards et les sourires dans leur direction lui donnèrent froid dans le dos. L'un d'eux finit par s'approcher, pistolet en main.
- On est assez d'mecs comme ça.
Puis, il exécuta Matthew d'une balle en plein visage. Layla et Stephanie lâchèrent des cris de surprise, les larmes coulaient rapidement sur les joues des femmes, alors que des horreurs innommables commençaient doucement à se dessiner dans leur esprit. Elles ne pouvaient que deviner ce qui les attendait et espérer que ce serait rapide.
On ligota leurs poignets, puis plutôt que de passer à l'acte immédiatement. Ils ramèneront Stephanie et Layla sur l'autre rive.
- Bienvenue sur Whidbey Island ! S'exclamait l'un des frères avec un sourire vil.
Les deux femmes furent conduites à un vieux pickup et en moins de deux, leur petite bande s'en furent sur une route vers le sud de l'île. Stephanie pleurait toujours en jurant, Layla elle en silence. Après plusieurs longues minutes, ils empruntèrent finalement une vieille route en terre et ils arrivèrent tous vers une maison entourée d'un épais boisé. Le terrain de celle-ci était entouré d'une grande clôture sur laquelle siégeait du fils de barbelés. Layla avait déjà entendu parler de ce type de personnes qui croyaient à la fin du monde et se préparaient en conséquence. Elle n'aurait jamais cru en rencontrer et encore moins être kidnappée par eux. Un quatrième homme les accueillit et leur ouvrit la clôture. Lui, il était plus âgé, mais ressemblait aussi aux autres.
Une famille de tarés, voilà qui ils étaient.
Toujours ligotés, les deux femmes furent ensuite escortées dans la maison, puis on les força à descendre à la cave. Celle-ci semblait spécialement aménagée pour contenir des gens. Il y avaient des barreaux aux fenêtres, des chaînes à certains des poteaux de soutien, quelques sacs de couchage ici et là... Une vision cauchemardesque. Au fond de la pièce, Layla pouvait deviner deux autres silhouettes dans le noir. Deux autres femmes. Ce que Stephanie et la jeune Anglaise avaient redouté une petite heure plus tôt, n'était visiblement rien à ce qu'elles allaient vivre là.
- Bienv'nue dans votre nouveau chez vous ! Déclarait l'homme le plus âgé.
Tous les quatre éclatèrent de rire, avant de les balancer au sol, puis de remonter l'escalier. La porte se referma et la noirceur fut. Les femmes seront abusées et serviront d'esclaves, nourries à la bouffe pour chien et aux restes de tables de leurs tortionnaires.
Layla apprendra en écoutant les autres parlés sur l'Apocalypse.
Juillet 2016 Whidbey Island, entre Glendale et Sandy Hook
Les jours passèrent, puis les semaines, puis les mois. Les femmes étaient tout simplement des esclaves. Des esclaves à toutes les envies de leurs geôliers. Elles s'occupaient du grand potager à l'arrière, à l'entretien intérieur et extérieur de la maison, en l'entretien de clôtures et toutes les corvées ingrates possibles. Toujours sous surveillance armée bien entendu et la plupart du temps enchaînée à différents endroits. Celles qui feignaient être reconnaissantes avaient bien souvent un traitement de faveur. On les battait moins, on leur donnait les meilleurs de meilleurs repas. Les autres, ça se résumait à quelques cannes de bouffe pour chien ou quelques restes de tables. La nourriture ne manquait pas, mais leurs tortionnaires les nourrissaient peu pour s'assurer qu'elles seraient trop faibles pour se défendre ou pour s'enfuir, restant ainsi à leur merci.
C'est en juillet que Layla fit sa première fausse couche. D'autres femmes avant elle avaient goûtés au bâton afin de ne pas mener à terme leurs grossesses. Layla ne fut pas l'exception. Ce fut douloureux, extrêmement douloureux. Stephanie, plus âgée que les autres, avait pris soin de la jeune femme pour l'aider à récupérer, incapable d'ignorer la douleur de Layla.
De toute façon, les autres n'auraient pas été d'une grande aide. On aurait pu croire qu'avec des conditions pareilles, les esclaves se seraient serrées les coudes, mais il n'en était rien. L'une, Amélia, était muette et complètement renfermée sur elle-même. L'autre, Josephine, s'était rebaptisée Lola afin se sonner plus aux goûts de ses geôliers. Lola était la pire des pires. Toujours à essayer de faire plaisir aux connards qui les avaient kidnapper. À se dandiner et se laisser faire, son but était simple : elle voulait avoir un traitement de faveur et laisser les autres crever de faim au sous-sol. Elle voulait être la favorite. Leurs tortionnaires lui avaient même fait miroiter la possibilité qu'elle aille vivre avec eux, en haut dans la maison. Alors, elle ne mêlait plus aux autres filles depuis et restait de son côté, toujours souriante quand on venait la chercher...
Septembre 2016
Layla et Stephanie écoutaient toujours attentivement les conversations autour d'elles. C'est ainsi qu'elles en apprirent plus sur le monde extérieur, lorsque les connards revenaient d'une excursion. C'était véritablement l'apocalypse et les choses ne s'arrangeaient pas.
Une après-midi où Stephanie et Layla étaient de corvée à nettoyer les clôtures des morts-vivants qui s'y entassaient, l'Américaine fit part d'un plan à l'Anglaise. Tandis qu'elles décimaient les morts à coup de bâtons aiguisés dans leurs crânes, l'ancienne gérante de bar lui expliquait son plan. Elle avait réussi à déloger une grosse roche de l'une des parties de la clôture plus loin. Il suffirait de la bouger et elles pourraient passer sous la clôture et foutre le camp. Layla avait tant bien que mal retenu un petit cri de joie, histoire de ne pas attirer l'attention d'un des frères qui les surveillait avec son fusil à pompe non loin. Sauf que voilà, les deux femmes avaient enfin une façon de s'enfuir. Il était convenu d'agir le lendemain soir, alors qu'elles seraient dehors à préparer le feu pour faire rôtir la prise du jour pour les hommes.
L'attente était insoutenable.
Le lendemain soir arriva enfin. Comme à l'accoutumée, chacune avait ses corvées. Amélia faisait le ménage à l'intérieur avec deux des hommes qui eux apprêtaient le cerf qui leur servirait de repas. Lola donnait du sien dans la petite cabane à outils avec l'un des tarés et les deux autres femmes s'occupaient de préparer un bon feu pour faire rôtir le repas de leurs geôliers avec le dernier des tarés pour les surveiller. Elles n'étaient pas pas enchaînées pour leur permettre de ramener leur bois au feu, qui se faisait plus loin de la maison par sécurité. Stephanie fit finalement signe à Layla, alors que leur surveillant tournait la tête. L'Anglaise lança une bûche à sa coéquipière et cette dernière assomma l'homme d'un coup franc au crâne.
Elles se mirent alors à courir. La liberté était tout prêt, atteignable pour la première fois depuis de longs longs mois. Elles passèrent la cabane à outils le plus silencieusement possible, mais ne s'arrêtèrent pas. Elles y étaient presque lorsque la voix nasillarde de Lola se fit entendre.
- Elles s'échappent !!!
Son coup du soir sortit de la cabane et se mit à courir avec son fusil. Layla ne se retourna plus par la suite, observant seulement la clôture et Stephanie non loin devant. C'est à ce moment qu'un coup de feu retentit et l'Américaine s'effondra immédiatement. La jeune femme elle, s'arrêta net, comprenant rapidement ce qui venait de se passer. Lola la plaqua au sol avant de la rouer de coups. Puis ce fut au tour du taré qui avait abattu Stephanie. On la ramena par les cheveux vers la maison.
Layla reçut la dérouillée de sa vie. Elle n'allait plus tenter de s'enfuir après ça.
Janvier 2017
L'Anglaise subit sa deuxième fausse couche. Cette fois-ci, c'est son propre corps qui ne put supporter la grossesse. Layla avait perdu énormément de poids durant la dernière année, les portions minuscules auxquelles Amélia et elle avaient droit étaient insuffisantes, mais juste assez pour ne pas qu'elles meurent de faim et qu'elles puissent continuer les corvées.
Printemps 2017
Layla remarqua qu'elle n'a plus ses règles. C'était sans doute lié au fait qu'elle était désormais terriblement maigre. L'abus se poursuivait néanmoins.
Automne 2017
Un tremblement de terre se fit ressentir sur l'île. La maison fut abîmée, certains murs devinrent craqués, mais ils s'en sortaient sans trop de dommage. Ils commenceront donc les réparations avant l'hiver.
Hiver & printemps 2018
Rien ne changeait, hormis les réparations à faire sur la maison suite au tremblement de l'automne dernier. La maltraitance était la même. Les repas maigres, le courroux de leurs geôliers... aussi inhumain. Lola était reine de la maison, vivant désormais à l'étage et participant à la maltraitance d'Amélia et Layla.
Dieux qu'elle les haïssait. Elle les haïssait tous.
Layla rêvait souvent qu'elle les tuaient d'une façon ou d'une autre. Parfois c'était avec un pistolet, d'autre fois avec un couteau de cuisine, d'autres en lâchant des morts-vivants dessus...
Été 2018
L'été arriva enfin et avec elle chaleur et culture du potager. Les esclaves n'avaient pas droit aux produits frais, bien entendu, mais quand il en restait un peu dans ce qu'on leur apportait, c'était agréable. La faim leur creusait l'estomac tous les jours et toutes les nuits, mais Amélia et Layla savaient ce qui les attendait si elles osaient voler...
La jeune muette ne put néanmoins se retenir et un bon matin, vola une tomate au potager. Elle en donna également une à l'Anglaise pendant que leur surveillant avait le dos tourné. Si la jeune femme hésita d'abord, la faim prit rapidement le dessus et Layla engloutit la tomate rapidement pour ne pas se faire prendre. Comme c'était bon, c'était délicieux, divin même ! Une simple tomate fraîche... Comme elle les haïssait.
Ce qui devait n'être qu'une petite dérogation se transforma bien vite en petite habitude. Ce qui devait arriver arriva donc. Amélia se fit prendre la main dans le sac. La punition n'attendit pas. On lui brisa les doigts de la main droite. Les deux esclaves ne revolèrent plus de nourriture par la suite.
Hiver 2019
L'aîné de leur tortionnaire rendit l'âme durant l'hiver. Il avait apparemment des problèmes de coeur et depuis la fin du monde, les médecins ne courraient pas les rues. Sans ses médicaments, la mort était une éventualité certaine pour la cardiaque. Layla entendit plus tard qu'ils lui avaient fait des funérailles à la viking ces cons, pensant que le vieux était méritant de grandes funérailles dignes... Ils méritaient tous une balle derrière la tête et d'être oubliés dans une fausse commune, songeait la jeune femme...
La nourriture était moins abondante cette année-là également. Les restes auxquels Amélia et elle avaient droit étaient encore plus dégueux qu'à l'accoutumée, on leur donnait plus régulièrement des trucs en conserves même, les autres préférant garder la viande pour eux. Sauf que les poids ne mentaient pas, même les tarés et Lola avaient maigri.
Octobre 2019
Un matin d'octobre, le karma sonna à leur porte.
Un groupe d'inconnus débarqua et découpa la clôture avant. Amélia et Layla étaient enchaînées à un poteau de lessive, en train de classer les bûches fraîchement découpées par l'un des frères de la fratrie des tarés, lorsque tout parti en vrille. Elles n'avaient pas pu entendre ce qui s'était passé, mais en moins de deux les coups de feu s'échangèrent de plus belle.
Layla et Amélia étaient spectatrices, cachées au bord de la maison. Les tarés gueulaient des insanités aux pillards qui les attaquaient. Layla pouvait entendre Lola qui paniquait non loin et l'un de ses kidnappeurs qui essayait de se mettre à couvert n'eut pas le temps de rejoindre la maison, qu'il fut descendu. Tout près des deux esclaves... Son revolver était tout près lui aussi. Layla essaya de s'étirer pour l'atteindre, de se contorsionner pour y arriver, de s'étendre même de tout son long par terre dans l'herbe pendant que la fusillade se poursuivait, mais n'y arrivait pas. C'est Amélia qui lui tendit une branche d'arbre pour l'aider. Avec les quelques centimètres de plus, l'Anglaise réussit à récupérer le revolver. Désormais armée, elle se sentait pour la première fois depuis des années, avec un soupçon de contrôle.
Elle risqua un coup d'oeil au coin de la maison, pour voir sur le côté. Le groupe de pillards avait tué un autre des tarés. Il ne restait plus que l'un des frères et Lola qui chialait au sol, tous deux cachés derrière une petite remorque métallique. La brunette vérifia s'il y avait toujours des balles dans son arme. Il en restait suffisamment. Elle se mit en position, prit une grande inspiration et se concentra. Elle tira et toucha l'homme restant au niveau des côtes. La couleur pourpre du sang commençait déjà à tacher ses vêtements, alors qu'il se retournait tout en agrippant son flanc. Quand le taré comprit enfin d'où venait le tir, son visage se tordit de colère et il commença à tirer en direction de ses esclaves. Layla eut tout juste le temps de se mettre à couvert alors que son tortionnaire lui avait juste un peut trop avancer, sortant ainsi suffisamment de sa cachette pour se faire mitrailler de balles, puis s'effondra par terre.
Les tirs stoppèrent de l'autre côté.
Layla elle, n'en a pas terminé. Elle se remet en position et repère Joséphine, dit Lola la garce, toujours en boule au sol derrière la remorque. Elle chiale, tout le monde est mort autour d'elle et son tour est venu. Layla s'y reprend à deux fois, mais l'atteint au deuxième tir. Le corps de la connasse devient flasque et celle-ci coule finalement au sol, alors que le sang gicle de sa poitrine.
Ils sont morts... tous morts.
Des larmes coulent sur les joues de l'Anglaise. Des larmes de joie, des larmes de soulagement, des larmes qui brouillaient sa vue. La brunette entendit néanmoins des pas qui s'approchaient, beaucoup de pas. La jeune femme recula, tandis que Amélia se plaçait derrière elle. Au moment où les inconnus tournèrent le coin de la maison, Layla les prit en joug.
- On se calme ! Déclara rapidement le premier de la file.
De ses yeux brouillés, Layla trouvait qu'ils avaient une drôle de gueule pour des pillards. Celui qui s'était adressé à elle leva d'ailleurs les mains dans les airs.
- On est pas ici pour vous faire du mal, au contraire. On a une proposition pour vous.
Jones baissa enfin son arme, tombant à genoux, épuisée par le stress et l'effort que la situation lui avait demandé.
C'est ainsi que les Remnants la libérèrent de son enfer, embarquant Amélia du même coup. Toutes deux seront ramenées au camp sur Bainbridge Island. Elles passeront un bon mois à la clinique pour soigner leur condition physique et reprendre un minimum de poids.
Novembre 2019 Bainbridge Island
Les deux survivantes seront placées dans des habitations suite à leur récupération. Layla se retrouve avec un colocataire. Un prof, Mister Kaines qu'elle l'appelle poliment pour l'instant. Elle est en larmes lors de son premier bain chaud. Il y a des années qu'elle n'a pu apprécier quelque chose d'aussi réconfortant et simple. Sa première nuit dans un lit confortable aussi, elle s'en souviendra toute sa vie. La brunette pose néanmoins une chaise contre la porte afin de la bloquer en place toutes les nuits, ayant toujours des cauchemars terribles de ses années de séquestration. C'est plus fort qu'elle, elle a toujours peur.
Un peu plus tard dans le mois de novembre, l'Anglaise entend parler du vaccin de juillet et de l'étrange condition dont certains souffrent depuis. Elle est complètement abasourdie d'apprendre qu'ils ont assez de ressources pour même travailler sur un vaccin. Layla commence à tendre l'oreille et à comprendre comment fonctionnent les choses dans le camp. Elle se propose ici et là en cherchant à trouver sa place. Elle a le sentiment qu'elle est dans le camp des plus forts. Ils ont l'électricité, une clinique, des maisons, des armes. Pas question de partir d'ici, non .
Elle s'entraîne également depuis qu'elle a une once d'énergie, reprenant ses bonnes habitudes d'autrefois. Les dernières années l'ont fortement marquée et elle refuse d'être une victime à nouveau.
Hiver 2019-2020
Plus les mois avancent, plus la brunette commence à avoir un objectif précis en tête. Elle veut se rapprocher de la direction du camp, là où elle estime que ses talents seront les plus utiles. Ce n'est pas du tout innocent et généreux comme but, c'est entièrement pour obtenir une position plus confortable et avec plus de pouvoir. Elle commence d'ailleurs à participer aux excursions à l'extérieur du camp.
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