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Fear keeps you alive | ft. Jackie
Mar 21 Avr 2020 - 3:47
Jackie & Dawn
Fear keep you alive
On constatait chez la plupart des prédateurs chasseurs, des caractéristiques évidente qui les prédestinaient à la consommation de viande d'animaux tués par leurs soins. Que ce soit au niveau de la gueule ou des pattes, ces signes distinctifs ont fait d'eux des carnivores. Quand on regardait un être humain, on a du mal à se dire que ses atouts lui permettent de s'en sortir de la même façon. Des ongles qui s'arrêtent au bout des doigts et qui cassent s'ils poussent trop, une force proportionnellement inférieur comparé au reste des primates, des dents d'omnivores avec des canines sous développés et une mâchoire pas spécialement puissante. Alors quand l'humain se prenait pour un pur carnivore ce n'était pas beau à voir. Arracher la peau d'un ventre à mains nues ou avec ces dents, ce n'était pas net, ce n'était pas propre. Cela prenait du temps qui plus est. Seule la surface du corps était prise dans un premier temps, les organes, les artères, étaient souvent recouvert de muscles ou de graisse à part à quelques endroits bien précis. Il fallait donc un temps certain avant que les blessures soient mortelles. D'autant plus que les nerfs qui rattachaient l'ensemble des muscles étaient loin d'être les moins solides du monde animal. Difficile donc d'imaginer la douleur subie par une personne qui se faisait dévorer par une meute de marcheur. Pourtant Dawn y parvenait parfaitement, sans le moindre effort. En fait, c'était comme s'il n'avait pas besoin de l'imaginer. Comme s'il sentait les incisives tenter tant bien que mal d'arracher sa peau, tandis que des mains abîmées griffaient sa peau nue jusqu'à la percer. Bien que peu efficace, son épiderme n'était pas une armure assez solides contre ses assaillants. Il était comme paralysé par la douleur, se tordant dans tous les sens en sentant les doigts écarter la faille faite dans son bas ventre. Ses viscères bronzaient au soleil, et cela n'était pas tout à fait normal. Exposées ainsi au monde, il ne pouvait que les observer se faire avaler goulûment par ses monstres. Il ne pouvait même plus repousser les bêtes affamées, il avait déjà perdu ses doigts dans l'affaire, happés par une des bouches. Mais alors que la douleur n'avait jamais été aussi intense, qu'il n'avait jamais été aussi proche de la mort, il ne perdait toujours pas connaissance, il ne sombrait toujours pas dans l'abîme. Son supplice stagnait à son paroxysme. Éternelle abomination. Agonie infinie.
Dans une énorme inspiration, Dawn se releva. Assis au milieu de draps inconnus, dans une pièce inconnue, d'un bâtiment inconnu d'un lieu inconnu. Il avait chaud, il crevait de chaud à vrai dire. Il le savait parce d'épaisses goûtes de sueur coulaient le long de son crâne rasé, sur ses tempes, son front, ses épaules nues, son torse qui l'était aussi, son dos. D'un regard effrayé, il tenta d'analyser son environnement, mais tout était sombre, tout était si sombre. Se débattant dans les draps, il parvint tant bien que mal à sortir de ces derniers. Mais ce ne fut que pour tomber lamentablement sur le sol en sortant du lit. Haletant, le quarantenaire se releva dans un bond. A tâtons, il parvint à se maintenir stable, le temps de laisser ses yeux s'habituer à la pénombre. Quel était cet endroit ? Quel était cette pièce austère, si vide ? Etait-ce une sorte de prison ? Quel genre de malade l'avait capturé ? Avec une violence totalement formidable, il défonça la porte. Totalement désorienté, il commença à courir dans les couloirs à la recherche d'une possible sortie. Il avait pour seul habit son caleçon. Le sol, l'air, tout était froid. Bien que l'adrénaline parcourait toujours son corps, il sentait la température glaciale lui mordre la peau. Mais l'heure n'était pas à savoir s'il allait tomber malade le lendemain. Il n'en avait que faire.
Et puis tout à coup il le sentit. Cette fuite de l'inconnue réveillait en lui des instincts primaires, oubliés, inattendus. Ce courant d'air frais n'était pas là par hasard, il venait de l'extérieur. Et s'il venait de l'extérieur cela signifiait qu'il y avait un extérieur accessible. Remontant la fraîcheur, Dawn parvint jusqu'à une fenêtre entrouverte. L'affaire ne fut pas aisé quand on connait la carrure du personnage. Mais il y parvint, tant bien que mal. Il se trouvait alors en dehors du bâtiment dans lequel il s'était trouvé enfermé, les pieds dans l'herbe humide. Il pleuvait légèrement. Il le savait parce qu’il sentait les goûtes tomber sur son crâne. D'ailleurs ça lui faisait mal à un endroit. Il lui fallait un abris, des vêtements, des vivres. Où étaient ses affaires ? Où était-elle ? Où était-elle ? Où était-elle ? Il ne pouvait pas la perdre. Il ne pouvait pas. D'un coup il se tourna. Dévisageant une femme qui lui faisait à présent face. Etait-ce elle qui l'avait emprisonné ? Marchant de biais dans sa direction, d'une façon presque prédatrice, il n'avait pas vraiment des intentions louable. Ce n'était pas le Dawn habituel, son cerveau reptilien avait pris le contrôle absolu de sa personne. Bien qu'absolument pas armé il se prit à menacer son interlocutrice d'une voix aussi sombre que la nuit. "Si tu as la moindre arme sur toi. Fais la glisser au sol. Ensuite, explique moi clairement où je suis, pourquoi je suis là et où elle est." Nul trace d'amabilité dans sa voix, uniquement la pression de sa présence..
@Jacqueline Price
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Re: Fear keeps you alive | ft. Jackie
Sam 25 Avr 2020 - 21:51
Depuis qu’elle avait atterri ici en novembre, Jacqueline ne cessait de s’émerveiller du confort et des technologies que ce groupe possédait. Il avait l’électricité, rétabli l’eau courante, possédait une technologie préservée et qui détonnait avec le monde qu’elle avait appris ces cinq dernières années. Ce sentiment de sécurité, elle ne l’avait plus connu depuis bien longtemps, elle avait même un semblant de vie normale avec un travail, un horaire, un superviseur un peu coincé mais à qui elle parvenait à arracher quelques sourires néanmoins. La responsabilité des siens ne reposait plus sur ses épaules et elle pouvait se lever le matin bien après l’aube, juste… Juste parce qu’elle pouvait. Et ça, c’était un putain de plaisir. Elle s’était rapidement faite à cette nouvelle vie, même si elle n’oubliait pas que le danger n’était jamais loin. Et visiblement, se trouvait même en interne d’après ce qu’elle avait pu comprendre et observer de ce vaccin que leurs scientifiques avaient trouvé. C’était impressionnant tout ce qu’ils avaient pu conserver et reconstruire ici, elle ne retournerait dehors pour rien au monde.
Dehors il pleut, légèrement et la nuit noire a englouti le Fort. Jacqueline a quitté le dispensaire depuis cinq bonnes minutes déjà, dehors, assise sur le perron du bâtiment, à l’abri, elle écoutait la pluie. C’était une sensation indéfinissable, mais après avoir vécu six mois en plein désert sans voir une seule goutte d’eau tomber du ciel, elle avait appris à apprécier la moindre petite averse. Ses idées lui semblaient plus claires sous la pluie, son esprit plus vif, ses sens éveillés. A une heure aussi avancée de la nuit, cette parenthèse lui faisait du bien, la rue était calme, tout le monde dormait – enfin, excepté Maeve qui venait de prendre son service au dispensaire. Jackie avait fini, mais avait décidé de prendre un moment pour s’arrêter avant de rentrer chez elle.
La chirurgienne finit par se relever, ajustant sa veste sur ses épaules, avant de prendre la direction de la maison. Le problème, c’est qu’elle n’avait pas fait vingt mètres dans cette direction qu’un homme se dressa devant elle. Se figeant, la chirurgienne posa instinctivement sa main à son couteau accroché à sa ceinture, le temps pour elle d’essayer de déterminer à qui elle avait à faire. L’homme ne portait sur lui qu’un caleçon… et quand elle parvint à distinguer ses traits, elle le reconnut. Dawn Phelbs, arrivé il y a peu sauvé de justesse d’un grave trauma crânien. Si ses épaules se détendirent un instant, elle ajusta néanmoins sa position quand elle entendit le son de sa voix. Il ne semblait plus savoir où il était, ne reconnaissait pas l’endroit et ne semblait pas se souvenir de ce qu’il s’était passé. Elle n’avait pas dix ans pour choisir la bonne réaction, l’attitude de Dawn lui faisait penser à ces soldats ramenés du front dans cet hôpital en Allemagne où elle avait travaillé. La plupart finissait comme lui, dehors ou dans les couloirs à ne plus savoir ce qu’ils faisaient là, les souvenirs du front les hantant encore. Doucement, la chirurgienne leva les mains pour lui montrer qu’elle n’était pas armée. «Vous êtes à Fort Ward, sur l’île de Bainbridge. » Dit-elle, posément. Elle recula un pied derrière elle, prête à prendre la fuite si jamais il se révélait trop hostile à son égard. «Je m’appelle Jackie, je suis l’un des médecins qui a soigné votre blessure à la tête. Vous vous souvenez de ce qu’il s’est passé ? » Quant à savoir de qui il parlait, Jacqueline en avait bien une petite idée mais n’en était pas certaine. «June n’est pas ici, elle est chez elle, c’est à deux pas d’ici. Elle est venue vous rendre visite plus tôt dans la journée il me semble » Sa voix était douce, rassurante et enveloppante. «Vous devez avoir froid » Dit-elle, avec prudence. Elle ne s’était pas débarrassée de son couteau, caché par sa veste, mari de la patronne ou non, elle ne prendrait pas le risque de se blesser si les choses dérapaient.
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Re: Fear keeps you alive | ft. Jackie
Ven 1 Mai 2020 - 4:31
Jackie & Dawn
Fear keep you alive
Dawn était dans un état second, animal. Lui qui s'appliquait toujours à garder le contrôle total de ses émotions et de sa personne, à tel point que c'en était devenu sa nature, se retrouvait à céder le pas. Il passait la main à un être monstrueux, plus violent et sauvage. Comme si son instinct de survie prenait le contrôle de l'appareil, ne laissant plus aucun place à la conscience de l'ancien avocat. Nul doute que si Dawn avait dû tuer à cet instant, il l'aurait fait sans hésiter. Chose qui serait peu probable au quotidien. Il était de ceux qui pensaient que toutes vies était essentiels, que malgré les blessures causés par les événements plus ou moins récent, il y avait toujours moyen de rattraper l'être humain derrière le monstre. Pour l'heure, il se retrouvait dans un état d'esprit bien opposé. Sa seule survie était son objectif, et cela passait avant tout par la compréhension de son environnement. A partir de là, il serait bien plus en mesure d'établir un plan d'action et qui sait, de reprendre ses esprits. Malgré l'obscurité, il n'avait pas été difficile de voir la main forte se poser sur le manche d'une arme blanche chez son interlocutrice. Difficile donc de croire à son innocence lorsqu'elle leva les mains en signe de paix. "J'ai dis : si tu as une arme donne la moi." Reprit-il sur un ton sans appel. C'était tout de même culotté de sa part, presque à poil sous la pluie en pleine nuit, il se permettait de menacer une parfaite inconnue qui semblait armée.
Une blessure à la tête ? Quelle blessure à la tête ? Passant sa main sur l'arrière de son crâne avant de l'observer le temps d'un instant, il remarqua que la pluie n'était peut-être pas aussi forte que cela. Du sang coulait avec insistance d'une plaie qui devait être profonde. C'était donc de là que provenait la douleur de plus en plus forte, jusqu'à en devenir presque étourdissante. Animal blessé, apeuré, perdu, Dawn n'avait sans doute jamais paru aussi désespéré. Que faisait-il à Fort Ward, si ladite Jackie ne mentait pas. "C'est toi qui m'as fait ça ?" Constata-t-il. Oui c'était totalement absurde de penser que son interlocutrice était à l'origine de sa blessure, d'ailleurs c'était-elle qui l'avait informé de cela. Comment avait-elle pu être au courant de son mal dans ce cas ? Le souffle court, Dawn tentait de trouver une échappatoire à cette situation. Ce qui était on ne peut plus stupide étant donné qu'il était déjà dehors, mais son regard traduisait sa confusion. June ? Quelle June ? Pourquoi June ? Cette June ? Cela n'avait aucun sens ce qui avait le don de lui donner encore plus mal à la tête. Ses temps semblait être enserrées dans un étau. Piège invisible qui se fermait de plus en plus fort sur son crâne déjà en mauvais état. Le fait que son homologue féminin évoque l'existence et qui plus est la présence de sa femme supposément décédée ne l'aidaient pas à faire un point net sur la situation. Plus il passait du temps ainsi immobile, plus l'adrénaline s'estompait, son souffle devenait court, la douleur plus forte. Et maintenant qu'elle le disait, il avait effectivement particulièrement froid. Tout compte fait il n'état pas si mal dans ce lit.
Trempé jusqu'aux os, il était à court d'idées, de solutions. Que devait-il faire ? S'enfuir dans la nuit à peine vêtu de son sous-vêtement ? Il était évident que dans un laps de temps assez court, la prochaine phrase à sortir de la bouche de la femme serait une invitation à revenir à l'intérieur, une manière comme une autre de l'approcher. Mais la laisser se venir de la sorte le mettait en danger. Le choix était cornélien. "Oui." Céda-t-il finalement. Plus que froid il était frigorifié. Malgré le fait qu'il mette tout en oeuvre pour ne pas le montrer, il ne pouvait contenir quelques frissons. Une multitude de questions se bousculaient dans sa tête, lui d'habitude si à l'aise dans ce registre perdait tout ses moyens, il était à la merci de sa prétendu adversaire. Petit à petit, Dawn tentait de retrouver sa sérénité habituel. Bien qu'il se trouve toujours prêt à lui sauter dessus pour qu'elle ne porte pas atteinte à son intégrité physique, il se détendit quelque peu dans sa voix. "J'ai aucune idée de ce que je fais ici, de qui t'es. J'ai absolument pas confiance en cet endroit, ça vient peut-être du fait que j'étais enfermé dans une pièce. Je suis certainement pas en état pour survivre bien longtemps en pleine nature. Mais je suis largement capable de te faire la peau si je vois que ça commence à sentir l'étron pour ma gueule." Spoiler alert, il ne l'était absolument pas, mais il ne pouvait pas se permettre de faire plus preuve de faiblesse que ce dont il avait déjà fait preuve. Autant jouer carte sur table pour le reste cependant. Dieu seul sait à quel point il était doué pour relever les mensonges, il avait été à bonne école. S'il voulait se sortir de cette situation, il avait tout intérêt à la faire parler.
@Jacqueline Price
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Re: Fear keeps you alive | ft. Jackie
Lun 4 Mai 2020 - 13:18
«Vous savez que je ne peux pas faire ça, Dawn. » Dit-elle quand il lui redemanda son arme qu’elle n’avait pas très bien dissimulé. Elle esquissa un pas en arrière, pour se faire passer moins oppressante à ses yeux. Elle ne pouvait pas la lui donner, pas dans cet état, ce serait aussi dangereux pour elle que pour lui. Mais elle descendit tout de même sa main, à sa ceinture, pour déloger la lame de son étui. Elle la lui présenta, toujours sans signe d’agressivité. «Par contre je peux faire ça. » Et elle balança son couteau dans l’herbe à quelques mètres d’elle, pour que ni l’un ni l’autre n’y ait accès facilement. Le temps que Dawn se décide à aller la chercher, elle aurait eu le temps de fuir et de chercher de l’aide. Elle espérait cependant qu’ils n’en arrivent pas là. L’état de l’avocat était suffisamment sérieux pour éviter un autre traumatisme dû à une intervention un peu trop musclée pour le ramener au dispensaire.
«Non. Pourquoi j’aurai fait ça pour vous soigner ensuite ? Je suis médecin, pas combattante. » C’était à moitié vrai, puisque ces cinq dernières années rajoutées à ses trois années au service de l’armée l’avait un peu plus formée qu’un cursus de médecin classique, mais elle ne s’y trompait pas. Dawn aurait effectivement le dessus s’il décidait de lui rentrer dedans. La pluie fine commençait à percer ses vêtements et à la tremper elle aussi, ce n’était clairement pas un temps pour rester dehors, mais elle faisait attention à son attitude pour ne pas provoquer l’homme en face d’elle. Elle pouvait lire le doute sur son visage, et les questions qui se bousculaient dans son regard, c’était sans doute le moment pour elle d’intervenir – ou du moins, de l’inciter à rentrer se mettre à l’abri. «Je peux répondre à ces questions, mais on serait mieux à l’intérieur. Nous pouvons retourner au dispensaire où vous étiez, ou vous pouvez m’accompagner chez moi si ça ne vous dit rien. J’habite la maison au coin, vous voyez ? » Elle le laissa regarder, les mains toujours en évidence pour ne pas l’inquiéter.
Elle aussi commençait à avoir froid. Pourtant, alors que l’homme étudiait sa proposition, la quarantenaire défi sa veste et dans des gestes suffisamment lent et prudent, s’en défit. Ce n’était pas grand-chose, et ils n’avaient certainement pas la même carrure tous les deux, mais la veste pouvait toujours lui couvrir les épaules. Pour le reste, eh bien, ce ne serait pas ici qu’ils pourraient le rhabiller de toute façon. Avec prudence, elle lui tendit sa veste. «Prenez-la, c’est toujours mieux que rien, quoi que vous décidiez. » Parce qu’il pouvait aussi choisir de ne pas l’écouter et de trouver sa route tout seul – dans ce cas à nouveau, elle serait obligé d’avertir les sentinelles de garde cette nuit pour le ramener à bon port. «Vous n’êtes pas prisonnier ici, Dawn, mais votre blessure à la tête est inquiétante, vous ne devriez pas rester dehors trop longtemps. » A nouveau, c’était de la logique et non une tentative malheureuse pour le ramener de force au dispensaire. «J’aimerai autant éviter devoir appeler de l’aide pour vous ramener à l’abri, mais c’est à vous de décider. » Dit-elle, finalement, avec honnêteté. Ils ne pourraient pas rester là indéfiniment de toute manière, c’était une évidence.
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Re: Fear keeps you alive | ft. Jackie
Ven 8 Mai 2020 - 3:44
Jackie & Dawn
Fear keep you alive
Le fait qu'elle l'appela par son prénom le perturba grandement. Il en devint presque chancelant tant c'était perturbant. Comment pouvait elle connaître son identité ? Il ne se souvenait nullement avoir subis un interrogatoire donc quelle pouvait être la raison ? Evidemment qu'elle ne pouvait pas, c'était trop beau. L'aurait-il utilisé contre elle ? Certainement pas, plus maintenant du moins. Le temps passait et il retrouvait peu à peu ses esprits. La lame se perdit dans l'herbe, hors de portée de l'un comme de l'autre. Dawn serait sans doute le premier dessus et si ce n'était pas le cas il aurait suffisamment réduit la distance pour s'occuper d'elle. Ou alors, il pouvait directement se jeter sur elle étant donné qu'elle venait de perdre le seul avantage qu'elle avait possiblement sur lui. Mais n'était-ce pas là le signe d'un pas en avant vers une confiance mutuelle ? Son corps se détendait, relâchant la pression. Petit à petit l'adrénaline cessait de circuler dans ses veines, la douleur prenait sa place, irradiant depuis l'arrière de sa tête. Un liquide chaud coulait le long de son dos, tranchant grandement avec la pluie. Il tremblait, doucement mais sûrement, il commençait à ressentir grandement le froid et bientôt l'hypothermie pointerait le bout de son nez.
Il est vrai que ses précédents propos perdaient de la pertinence au fur et à mesure qu'il posait des questions. La logique se dissipait peu à peu. De nouveaux ses pensées se brouillaient, la douleur venait par vagues, suivant le rythme des battements de son coeur. Ce dernier tambourinait à ses oreilles. C'était un véritable concert de death metal qui avait lieu dans son crâne, impossible d'y échapper. "Je devais être avec une femme, brune, taille moyenne, où est-elle ?" Reprit-il sur un ton pathétique. De sa main droite il se tenait la tête comme si cela allait lui permettre de se soulager de la douleur, de son autre bras, il tentait de maintenir son équilibre qui devenait de plus en plus ingérable. Dawn n'était plus en état de résister, de combattre quoi que ce soit. Rester dehors c'était signer son arrêt de mort, il fallait effectivement rentrer quelque part. "Non j'veux pas y retourner, pas là bas. D'accord pour chez toi, mais pas là bas." Ce là bas très approximatif servait à désigner le dispensaire. Il ne savait pas trop dire pourquoi, mais à cet instant précis l'endroit le terrifiait, tout le terrifiait d'ailleurs. La seule chose qui ne lui faisait pas totalement peur, c'était son homologue féminin. Elle avait le mérite d'être assez rassurante, petit à petit elle gagnait sa confiance. Cette veste qu'elle lui tendait, cela ne ressemblait plus à un piège, plus à de la générosité pure et simple.
Avançant prudemment, le regard apeuré, il tendit une main fébrile dans la direction de la veste. Acquiesçant d'un signe de tête incertain, il se décida à faire un pas à son tour dans sa direction. "Merci..." A peine audible avec le fracas que devenait la pluie qui leur tombait dessus. Douloureusement, il plaça la veste sur ses épaules. Il ne rentrait absolument pas dedans, mais cela avait le mérite de couvrir le haut de son corps s'il se penchait en avant. Et cela tombait plutôt bien étant donné que la douleur le pliait de plus en plus en deux. "On peut y aller." Grimaça-t-il. Alors qu'il prenait le pas de la maison qui avait été désigné, il se décida enfin à se confesser. "J'étais enfermé. J'ai paniqué. J'ai peut-être cassé une porte. Peut-être deux en fait. Désolé." S'il devait la suivre quelque part, mieux valait éviter qu'elle ramène toute sa communauté sur son dos. "Je sais pas trop ce que je fais ici, comment je suis arrivé ici." Avoua-t-il à mis mot. De quoi se souvenait-il à vrai dire ? Pas de grand chose, une attaque, des coups de feu, et un grand trou noir. Il y avait bien des bribes, des vagues souvenir tapis dans un épais brouillard, mais rien de concret. "Est-ce qu'elle est morte ?" Termina-t-il.
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Re: Fear keeps you alive | ft. Jackie
Mer 13 Mai 2020 - 17:45
Il finissait par écouter et comprendre la situation. Il se rendait compte également de la pluie qui ruisselait sur lui et du froid qui s’insinuait jusque dans ses os. Et dans sa poitrine, une anxiété commençait à s’ôter chez Jacqueline. Elle n’aurait pas donné cher de sa peau si l’homme avait effectivement décidé de lui sauter dessus pour la maîtriser. Tout dans son attitude lui rappelait ces traumatisés de guerre qu’elle avait rencontré par le passé, bien avant l’épidémie. Dans le fond, la vie menée dehors n’était pas bien différente des grandes guerres de l’époque. Elle était même pire. Ils n’étaient plus en sécurité nulle part, si ce n’est dans des campements de cette ampleur où le sentiment de sécurité pouvait les bercer quelques fois. Pour autant Fort Ward n’était pas une communauté endormie, ils avaient le luxe et le confort de pouvoir dormir sur leurs deux oreilles, mais ils n’en étaient pas moins prêts à se défendre et à se battre. Ils avaient cette intelligence-là. Mais Dawn – tout comme elle d’ailleurs – n’avait pas vécu le luxe du Fort ces cinq dernières années, et s’il ne lui arrivait presque plus de se réveiller la nuit aux prises avec des cauchemars qui lui faisaient oublier où elle se trouvait, Dawn, lui, venait à peine d’arriver.
La femme qu’il décrivait lui disait malheureusement quelque chose, malgré la description plutôt vague, mais elle ne dit rien, pas tout de suite. Il accepta sa veste qui avait l’air ridiculement petite sur ses épaules et avec prudence d’abord, elle lui emboita le pas pour l’amener jusqu’à chez elle. Il lui fallait réfléchir assez vite également, car Dheeraj et Arya étaient là – mais dormaient probablement. Avec un peu de chance, elle aurait l’occasion de croiser son ami pour lui faire signe de rester à l’étage et de ne pas s’inquiéter. Quant à l’avocat, son ton changea alors qu’il avoua avoir paniqué en se sentant enfermer dans sa chambre au dispensaire. Elle comprenait parfaitement ce qu’il voulait dire. « Ce n’est rien, on réparera » Dit-elle doucement. « Une de nos équipes vous a trouvé dehors, dans un sale état, on pouvait vous laisser là ou vous ramener… mais vous êtes là ce soir, je suppose que nous avons fait le bon choix. » Dit-elle avait bienveillance. Elle commençait à sentir elle aussi, cette pluie et ce froid qui s’insinuait jusque sous sa peau. Un court silence s’installa quand il lui demanda si son amie était morte. Ils n’étaient plus qu’à deux pas de la maison. Elle croisa son regard, plutôt tristement. « Malheureusement, votre amie n’a pas survécu, elle est décédée peu après son arrivée. » Elle se tut, le laissant digérer l’information. Ils arrivaient.
Jackie ouvrit la porte avant d’inviter l’homme à entrer. Elle lui désigna le salon, l’invitant à s’installer avant d’aller chercher des couvertures à l’étage. En passant, Jackie trouva Dheeraj, réveillé par l’agitation de la maison, elle en profita pour lui prendre un pull et un training pour Dawn et lui demander s’il pouvait aller jusqu’au dispensaire, rassurer Maeve sur la disparition de Dawn. Quand elle redescendit, elle trouva Dawn plutôt abattu et toujours aussi perdu. Elle avait une serviette sur les épaules pour se sécher, elle lui en tendit une autre avant de poser la couverture et les vêtements sur le canapé à côté de lui. « Ca appartient à mon ami, il est parti avertir le dispensaire de ne pas s’inquiéter pour vous. » Dit-elle, simplement. Elle lui désigna les vêtements pour qu’il puisse s’habiller et être un peu plus à l’aise. Elle l’installa dans le canapé, il la laissa nettoyer sa plaie et la couvrir mais il n’était définitivement plus d’humeur à discuter. Alors elle prit congé, pour aller dormir à son tour. « La porte d’entrée est ouverte, vous n’êtes pas prisonnier. » Dit-elle, avec un demi-sourire. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’il soit toujours là au petit jour.
***
Elle n’avait pas beaucoup dormi, à cause de cette présence inconnue dans sa maison, et aux premières lueurs de l’aube, elle était levée, comme un vieux réflexe de son temps dehors – alors qu’elle avait pourtant l’habitude de trainer un peu plus le matin. Quand elle descendit, à pas de loups, il était toujours là. Soulagement. Elle dût passer par le salon pour rejoindre la cuisine, marchant doucement pour ne pas le surprendre. Mais s’il venait du dehors, rien que sa présence dans la pièce avait probablement dû le réveiller. Elle continua pourtant, cherchant deux tasses et préparant du café – ou une mixture s’en rapprochant, à défaut. Quand ce fut près et qu’elle revint dans la pièce de vie, il s’était redressé et l’observait. « Café ? » Demanda-t-elle, avant de le rejoindre et de lui tendre une tasse.
- Nata Atoka
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Re: Fear keeps you alive | ft. Jackie
Mar 19 Mai 2020 - 2:56
Dawn se réveilla, hagard, perdu, confus. Où était-il ? Calmement, comme à ce qui était véritablement son habitude, il analysa la situation. Pour se faire, il se redressa sur ses coudes, doucement car sa tête lui faisait un mal fou. Il était sur le sol de ce qui semblait être un salon tout ce qu'il y avait de plus normal. Un véritable retour dans le passé, ce salon aurait parfaitement pu être le sien. Ce n'était pas la première fois qu'il dormait sur le plancher des vaches, cela lui arrivait régulièrement depuis son arrivée à Fort Ward. Sans doute qu'il ne se faisait pas au confort des draps et de son matelas. Le souvenir de ces années passées à dormir sur un tapis de mousse était dur à oublier. Cette vie qu'on lui proposait était-elle seulement faite pour lui ? Était-il en mesure de s'adapter à ce nouveau monde ? N'était-il pas trop vieux pour changer à présent ? Dans un grognement intérieur, il se releva pour s'asseoir sur le canapé. Petit à petit, sa soirée lui revenait à la mémoire. Malheureusement sans doute, au vu de ses souvenirs. Difficile de dire ce qu'il pensait de son état la nuit dernière. Quand il y repensait il ressentait une forme d'effroi, de terreur, de peur incontrôlable, irrationnelle. Impossible d'en connaître le véritable fondement cependant, il avait simplement perdu le contrôle, oubliant tout de ces derniers jours. Pourtant, aujourd'hui tout était clair comme de l'eau de roche.
Stimulé par le fait de se trouver dans un environnement relativement inconnu, Dawn pu anticiper facilement l'arrivée de son hôte en entendant ses pas se rapprocher. Nul doute que sa présence au sein de l'habitation était un facteur qui avait forcé un réveil à l'aube ici. Parce qu'il était terriblement tôt, le soleil commençait à peine à pointer ses rayons ardents, contrastant avec la pluie de la veille. Était-ce là une métaphore envisageable ? Sans mot dire elle traversa doucement la pièce, se dirigeant vers ce qui semblait être la cuisine. D'un simple mot elle l'interrogea, une façon subtile de prendre la température, se trouvait-il dans le même état qu'hier ? Ou bien les choses étaient-elles revenues à la normale ? Se relevant, il la rejoignit. Doucement, à pas de loup, il ne souhaitait pas retrouver la douleur qu'il avait enduré après son coup de sang. "Oui, je veux bien. Merci." Fit-il simplement. C'était presque contre-nature que d'avoir une conversation pareille. Depuis combien d'années n'avait-il pas eu l'occasion de goûter la boisson caféinée ? L'avocat n'était pas à son aise. Il avait parfaitement conscience de ce qu'il avait fait la veille, des menaces qu'il avait proférés, il en avait profondément honte. "Jackie ?" Reprit-il pour s'assurer qu'il se souvenait bien de son prénom. "Je pense qu'il est nécessaire que je m'excuse pour hier soir. Je ne saurai expliquer ce qu'il s'est passé. Pourquoi j'ai eu peur à ce point. J'ai pas vraiment d'excuses." Il était sincèrement désolé et à vrai dire, il ne savait pas vraiment quoi faire. Il ne s'était jamais retrouvé dans une situation pareille.
Maintenant qu'il en avait l'occasion, Dawn prit le temps de poser ses yeux sur son interlocutrice. Son visage était carré, ses lèvres pulpeuses, ses yeux avaient une teinte toute particulière, elle était diablement belle. Ce fait souligner lui rappela de nouveau ce que la brune lui avait avoué. Une nouvelle fois il avait tout perdu, une nouvelle fois le monde moderne s'appliquait à détruire tout ce qui était bon. En lui n'existait plus qu'un grand vide. Il n'en souffrait presque pas, comme si tout à coup les peines de cœur lui étaient inconnues. Comme s'il n'était plus capable de ressentir la peine, tout comme l'amour. Sa sensibilité s'était tout à coup entourée d'une carapace si dure qu'elle ne laissait même pas la place au deuil. Alors il ne releva même pas le fait que la femme avait été bien plus qu'une amie. Un silence presque pesant, lourd des pensées qui traversaient les esprits des deux comparses, s'était installé. Sortant finalement de sa torpeur il reprit. "Depuis combien de temps es-tu arrivé ici ?" Tant que possible, il voulait tenter d'éviter le sujet de la veille, agir comme si de rien n'était, même si cela était tout bonnement impossible. A un moment ou à un autre elle chercherait bien à savoir ce qui s'était passé. "Je sais pas depuis combien de temps je me suis pas retrouvé au petit matin avec du café, ça paraît presque iréel." Tant bien que mal, il tentait d'alléger le sujet de la conversation, mais force est de constater qu'il ramait, qu'il pataugeait.
La tête basse, légèrement abattu, il alla s'appuyer contre le mur à l'opposé de son interlocutrice. Une manière de prendre du recul sur la situation, mais aussi de la jauger. Jusqu'alors il n'avait pas vraiment eu l'occasion de savoir vraiment à qui il avait à faire. Mais s'il voulait la faire parler, il devait se résoudre à s'aventurer sur un sujet presque tabou entre eux. "C'est déjà arrivé ce genre de 'choses' ?" Fit-il en imageant la chose d'un index qui désignait l'extérieur de la maison et donc la nuit pluvieuse de leur rencontre. "Je suis loin d'être comme ça d'habitude, je peux pas expliquer ce qu'il s'est passé." Parvint-il à articuler. Il était penaud, presque accablé par ses remords. En soit il n'avait fait de mal à personne, mais si l'occasion s'était présenté qui sait dans quel état la Jackie serait actuellement. Et puis il y avait le souvenir vif de sa perte récente qui revenait inlassablement frapper à la porte de son esprit. Tout insensible qu'il se ressentait face à cette perte, il ne pouvait cependant s'empêcher de témoigner d'un grand vide intérieur, et cela se voyait sur son visage à n'en pas douter.
Stimulé par le fait de se trouver dans un environnement relativement inconnu, Dawn pu anticiper facilement l'arrivée de son hôte en entendant ses pas se rapprocher. Nul doute que sa présence au sein de l'habitation était un facteur qui avait forcé un réveil à l'aube ici. Parce qu'il était terriblement tôt, le soleil commençait à peine à pointer ses rayons ardents, contrastant avec la pluie de la veille. Était-ce là une métaphore envisageable ? Sans mot dire elle traversa doucement la pièce, se dirigeant vers ce qui semblait être la cuisine. D'un simple mot elle l'interrogea, une façon subtile de prendre la température, se trouvait-il dans le même état qu'hier ? Ou bien les choses étaient-elles revenues à la normale ? Se relevant, il la rejoignit. Doucement, à pas de loup, il ne souhaitait pas retrouver la douleur qu'il avait enduré après son coup de sang. "Oui, je veux bien. Merci." Fit-il simplement. C'était presque contre-nature que d'avoir une conversation pareille. Depuis combien d'années n'avait-il pas eu l'occasion de goûter la boisson caféinée ? L'avocat n'était pas à son aise. Il avait parfaitement conscience de ce qu'il avait fait la veille, des menaces qu'il avait proférés, il en avait profondément honte. "Jackie ?" Reprit-il pour s'assurer qu'il se souvenait bien de son prénom. "Je pense qu'il est nécessaire que je m'excuse pour hier soir. Je ne saurai expliquer ce qu'il s'est passé. Pourquoi j'ai eu peur à ce point. J'ai pas vraiment d'excuses." Il était sincèrement désolé et à vrai dire, il ne savait pas vraiment quoi faire. Il ne s'était jamais retrouvé dans une situation pareille.
Maintenant qu'il en avait l'occasion, Dawn prit le temps de poser ses yeux sur son interlocutrice. Son visage était carré, ses lèvres pulpeuses, ses yeux avaient une teinte toute particulière, elle était diablement belle. Ce fait souligner lui rappela de nouveau ce que la brune lui avait avoué. Une nouvelle fois il avait tout perdu, une nouvelle fois le monde moderne s'appliquait à détruire tout ce qui était bon. En lui n'existait plus qu'un grand vide. Il n'en souffrait presque pas, comme si tout à coup les peines de cœur lui étaient inconnues. Comme s'il n'était plus capable de ressentir la peine, tout comme l'amour. Sa sensibilité s'était tout à coup entourée d'une carapace si dure qu'elle ne laissait même pas la place au deuil. Alors il ne releva même pas le fait que la femme avait été bien plus qu'une amie. Un silence presque pesant, lourd des pensées qui traversaient les esprits des deux comparses, s'était installé. Sortant finalement de sa torpeur il reprit. "Depuis combien de temps es-tu arrivé ici ?" Tant que possible, il voulait tenter d'éviter le sujet de la veille, agir comme si de rien n'était, même si cela était tout bonnement impossible. A un moment ou à un autre elle chercherait bien à savoir ce qui s'était passé. "Je sais pas depuis combien de temps je me suis pas retrouvé au petit matin avec du café, ça paraît presque iréel." Tant bien que mal, il tentait d'alléger le sujet de la conversation, mais force est de constater qu'il ramait, qu'il pataugeait.
La tête basse, légèrement abattu, il alla s'appuyer contre le mur à l'opposé de son interlocutrice. Une manière de prendre du recul sur la situation, mais aussi de la jauger. Jusqu'alors il n'avait pas vraiment eu l'occasion de savoir vraiment à qui il avait à faire. Mais s'il voulait la faire parler, il devait se résoudre à s'aventurer sur un sujet presque tabou entre eux. "C'est déjà arrivé ce genre de 'choses' ?" Fit-il en imageant la chose d'un index qui désignait l'extérieur de la maison et donc la nuit pluvieuse de leur rencontre. "Je suis loin d'être comme ça d'habitude, je peux pas expliquer ce qu'il s'est passé." Parvint-il à articuler. Il était penaud, presque accablé par ses remords. En soit il n'avait fait de mal à personne, mais si l'occasion s'était présenté qui sait dans quel état la Jackie serait actuellement. Et puis il y avait le souvenir vif de sa perte récente qui revenait inlassablement frapper à la porte de son esprit. Tout insensible qu'il se ressentait face à cette perte, il ne pouvait cependant s'empêcher de témoigner d'un grand vide intérieur, et cela se voyait sur son visage à n'en pas douter.
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