Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: La hache pour briser, l'épée pour tuer [Joséphine & Elrik]
Mer 20 Mai 2020 - 19:23
Une moue dubitative se dessina sur les lèvres de la jeune pompier, qui ne semblait pas bien convaincue par les propos que ce type en face d’elle pouvait lui tenir. Il y avait des façons bien plus discrètes de se montrer observateur, sans se mettre à tourner autour d’une personne pour l’observer des pieds à la tête. Son sourcil se haussa quelques secondes, et finalement, après un léger soupir, Joséphine répondit simplement : « -Tant mieux. Regarde, ça nous fait déjà un point en commun. » Car elle non plus n’avait clairement aucun désir de partager son lit avec lui. En revanche, elle aurait bien partagé avec lui ce terrain de jeu qui lui faisait de l’œil, à elle qui avait dû sacrifier son entrainement quotidien ces derniers mois.
Joséphine était assez habituée à ce que les survivants qui lui demandaient d’où elle venait réagissent avec surprise face à cet aveu. Il fallait dire qu’il fallait une sacrée dose de folie pour entreprendre ce long périple depuis l’autre bout des Etats-Unis. Ainsi, et sans avoir besoin de l’observer avec insistance comme lui-même l’avait fait un peu plus tôt, la pompier remarqua cette même expression étonnée sur le visage de son interlocuteur, que celle présente sur le visage de tant d’autres avant lui. Elle était d’ailleurs prête à parier que sa prochaine question serait la raison de sa venue dans le coin. Prenant davantage appui sur l’une des ses jambes dans un léger déhanché, la brune écouta le barbu lui raconter d’où il venait, alors qu’elle hochait légèrement la tête à ses paroles, pour manifester son attention. Phoenix, elle connaissait plutôt bien, cette ville ayant fait partie de celles sur lesquelles Marianne avait jeté son dévolu au cours de leur road-trip à travers les USA, bien qu’elles n’y soient restées que quelques mois.
Un fin sourire étira les lèvres de Joey quand elle entendit la fameuse question, celle que tous posaient quand ils apprenaient qu’elle venait tout droit de Détroit, celle qu’elle ne fut donc pas étonnée d’entendre : l’éternel pourquoi ? Pourquoi avoir parcouru tant de kilomètres, affronté tant de dangers, avoir tout plaqué pour partir si loin ? Vaste question, s’il en était une, et la réponse lui faisait toujours ce même effet cuisant d’agacement, même plus de deux mois après être arrivée à Seattle. « -L’une de nous pensait avoir de la famille encore en vie ici. Dommage qu’il nous ai fallu deux ans et demi pour nous rendre compte que finalement, c’était pas le cas. » Son ton était amer, à l’image de ce qu’elle avait ressenti ce soir-là, quand Mallowe avait avoué que les gens qu’elle avait connu ici étaient morts.
Détournant le regard quelques instants, la brune laissa un léger soupir inaudible quitter ses lèvres. Elle avait beau faire des efforts sur le sujet, elle ne comprenait toujours pas le silence de la petite blonde sur le sujet, elle qui avait eu des tas et des tas d’occasions de rétablir la vérité. Finalement, la pompier observa une nouvelle fois le survivant, et avant de lui laisser l’opportunité de lui demander quoi que ce soit d’autre, elle reprit rapidement la parole : « -J’aime moyennement les interrogatoires. Mais si tu persistes à essayer d’en savoir plus sur moi, autant allier l’utile à l’agréable. Je me suis pas entraînée depuis un moment. » expliqua-t-elle, directe dans ses propos, sans tourner autour du pot éternellement. Ce n’était de toutes façons pas dans ses habitudes.
Joséphine était assez habituée à ce que les survivants qui lui demandaient d’où elle venait réagissent avec surprise face à cet aveu. Il fallait dire qu’il fallait une sacrée dose de folie pour entreprendre ce long périple depuis l’autre bout des Etats-Unis. Ainsi, et sans avoir besoin de l’observer avec insistance comme lui-même l’avait fait un peu plus tôt, la pompier remarqua cette même expression étonnée sur le visage de son interlocuteur, que celle présente sur le visage de tant d’autres avant lui. Elle était d’ailleurs prête à parier que sa prochaine question serait la raison de sa venue dans le coin. Prenant davantage appui sur l’une des ses jambes dans un léger déhanché, la brune écouta le barbu lui raconter d’où il venait, alors qu’elle hochait légèrement la tête à ses paroles, pour manifester son attention. Phoenix, elle connaissait plutôt bien, cette ville ayant fait partie de celles sur lesquelles Marianne avait jeté son dévolu au cours de leur road-trip à travers les USA, bien qu’elles n’y soient restées que quelques mois.
Un fin sourire étira les lèvres de Joey quand elle entendit la fameuse question, celle que tous posaient quand ils apprenaient qu’elle venait tout droit de Détroit, celle qu’elle ne fut donc pas étonnée d’entendre : l’éternel pourquoi ? Pourquoi avoir parcouru tant de kilomètres, affronté tant de dangers, avoir tout plaqué pour partir si loin ? Vaste question, s’il en était une, et la réponse lui faisait toujours ce même effet cuisant d’agacement, même plus de deux mois après être arrivée à Seattle. « -L’une de nous pensait avoir de la famille encore en vie ici. Dommage qu’il nous ai fallu deux ans et demi pour nous rendre compte que finalement, c’était pas le cas. » Son ton était amer, à l’image de ce qu’elle avait ressenti ce soir-là, quand Mallowe avait avoué que les gens qu’elle avait connu ici étaient morts.
Détournant le regard quelques instants, la brune laissa un léger soupir inaudible quitter ses lèvres. Elle avait beau faire des efforts sur le sujet, elle ne comprenait toujours pas le silence de la petite blonde sur le sujet, elle qui avait eu des tas et des tas d’occasions de rétablir la vérité. Finalement, la pompier observa une nouvelle fois le survivant, et avant de lui laisser l’opportunité de lui demander quoi que ce soit d’autre, elle reprit rapidement la parole : « -J’aime moyennement les interrogatoires. Mais si tu persistes à essayer d’en savoir plus sur moi, autant allier l’utile à l’agréable. Je me suis pas entraînée depuis un moment. » expliqua-t-elle, directe dans ses propos, sans tourner autour du pot éternellement. Ce n’était de toutes façons pas dans ses habitudes.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: La hache pour briser, l'épée pour tuer [Joséphine & Elrik]
Jeu 21 Mai 2020 - 2:53
Qu’elle me croit ou non sur ma dernière phrase, je n’en ai pas grand-chose à secouer, je n’étais pas ici pour me faire des amis de toute manière… Enfin si … Bref, je fais ce que je peux comme je peux. Je dois bien avouer que cette histoire de point commun m’arrache un sourire suivit d’un bref rire, cette demoiselle au caractère bien trempé en avait certainement plus dans le pantalon que certain dans ce fort de hippie il fallait bien lui donner ce mérite-là.
La demoiselle avait fait un long chemin pour finalement atterrir dans le coin et même si je suis sûr que tous ceux qui m’ont précédé ont posé la même question, je me dois de la lui poser. Pourquoi ? Pourquoi avoir fait tout ce chemin et prendre autant de risque pour au final trouver une ville fantôme, où il pleut presque un jour sur deux. Encore pour aller aux Bahamas ou a Venice Beach pourquoi pas mais Seattle … Quelqu’un de son groupe aurait donc de la famille dans le coin et aurait espérer les voir survivre à ça ? Dans ce cas je monte le premier cheval que je vois et c’est parti pour Tucson ! Nan je ne suis pas suicidaire moi, enfin pas sans raison valable :
- Deux ans et demi ? Vous aimez les détours ou ça se passe comment le tourisme post-apo ?
Fin trait d’esprit ça Elrik, ils ont certainement dû en baver et toi tu tournes ça en blague. Bon ce n’était pas non plus la pire blague sur terre mais clairement pas la meilleure non plus. Elle continue en me disant que si je voulais faire l’interrogatoire il faudrait le faire pendant qu’elle faisait son exercice, haussant les épaules en guise de réponse je la laisse faire.
- Ça tombe bien j’suis pas flic, tu veux faire quoi comme exercice ?
Autant le faire ensemble ça sera toujours plus agréable que de le faire tout seul, après la solitude ne m’a jamais vraiment dérangé. Prenant soin de m’écarter un peu de la brune afin de lui laisser de l’air je me dirige vers la barre de traction afin de m’échauffer un peu.
La demoiselle avait fait un long chemin pour finalement atterrir dans le coin et même si je suis sûr que tous ceux qui m’ont précédé ont posé la même question, je me dois de la lui poser. Pourquoi ? Pourquoi avoir fait tout ce chemin et prendre autant de risque pour au final trouver une ville fantôme, où il pleut presque un jour sur deux. Encore pour aller aux Bahamas ou a Venice Beach pourquoi pas mais Seattle … Quelqu’un de son groupe aurait donc de la famille dans le coin et aurait espérer les voir survivre à ça ? Dans ce cas je monte le premier cheval que je vois et c’est parti pour Tucson ! Nan je ne suis pas suicidaire moi, enfin pas sans raison valable :
- Deux ans et demi ? Vous aimez les détours ou ça se passe comment le tourisme post-apo ?
Fin trait d’esprit ça Elrik, ils ont certainement dû en baver et toi tu tournes ça en blague. Bon ce n’était pas non plus la pire blague sur terre mais clairement pas la meilleure non plus. Elle continue en me disant que si je voulais faire l’interrogatoire il faudrait le faire pendant qu’elle faisait son exercice, haussant les épaules en guise de réponse je la laisse faire.
- Ça tombe bien j’suis pas flic, tu veux faire quoi comme exercice ?
Autant le faire ensemble ça sera toujours plus agréable que de le faire tout seul, après la solitude ne m’a jamais vraiment dérangé. Prenant soin de m’écarter un peu de la brune afin de lui laisser de l’air je me dirige vers la barre de traction afin de m’échauffer un peu.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: La hache pour briser, l'épée pour tuer [Joséphine & Elrik]
Ven 22 Mai 2020 - 17:11
L’expression fermée de la jeune femme se dérida un peu suite au trait d’esprit du jeune homme, qui faisait remarquer à juste titre que le trajet avait été étonnamment long. Et pour cause, il leur avait fallu deux longues années et demie pour parcourir la longue distance qui séparait Détroit de Seattle. Et dire qu’en partant, ils étaient tous persuadés que le trajet ne prendrait que quelques mois…La pompier garda le silence quelques instants, avant de hausser une épaule : « -On a connu un sacré paquet de galères en cours de route, et…un camion plutôt capricieux. » expliqua-t-elle, repensant à toutes les embûches que leur avait réservé ce road trip des enfers, absolument pas facilité par la Love Mobile, et ses pannes incessantes. Mais ils étaient arrivés finalement, épuisés, fragilisés pour certains d’entre eux, à bout de nerfs, mais bel et bien vivants, avec le même nombre au départ qu’à l’arrivée. Une réussite, finalement.
La jeune femme n’était pas de celles qui aimaient se perdre en détails concernant sa vie, ses origines, et tous ces blablas-là, et pourtant, elle savait que bon nombre de survivants qu’elle rencontrait pour la première fois n’hésitaient pas à lui poser des questions personnelles. Elle comprenait malgré tout, ce besoin de savoir avec qui ils partageaient un même camp, comme pour vérifier que l’autre était fiable, et de confiance. Alors, comme elle l’avait dit à Selene, puisqu’elle comptait bien s’intégrer à The Haven, et s’y faire une place, Jo pouvait bien accepter de se dévoiler. Au moins un peu. Voilà pourquoi elle n’envoyait pas simplement bouler ceux qui s’aventuraient à quelques questions sur elle, et notamment sur son arrivée récente dans le coin.
Joséphine n’avait pas tardé à émettre à voix haute son envie de s’entraîner, et si elle fut étonnée que le jeune homme aille dans son sens, elle n’en montra rien, alors que son regard le suivait tandis qu’il s’approchait de cette barre de traction improvisée. La pompier prit le temps de réfléchir quelques instants à sa question, et finalement, haussa les épaules : « -Peu importe. Je me suis pas entrainée depuis un moment, alors franchement, tout me va. » répondit Joey, l’observant quelques secondes alors qu’il effectuait déjà quelques mouvements. Sa silhouette semblait bien dessinée, si bien que la brune ne douta pas un seul instant qu’il devait s’entretenir, lui aussi, et une idée germa soudain dans son esprit : « -Tu sais te battre ? J’ai perdu mon partenaire d’entrainement en emménageant ici. » lança-t-elle, ne doutant pourtant pas un seul instant de la réponse, alors qu’elle le fixait avec attention.
La jeune femme n’était pas de celles qui aimaient se perdre en détails concernant sa vie, ses origines, et tous ces blablas-là, et pourtant, elle savait que bon nombre de survivants qu’elle rencontrait pour la première fois n’hésitaient pas à lui poser des questions personnelles. Elle comprenait malgré tout, ce besoin de savoir avec qui ils partageaient un même camp, comme pour vérifier que l’autre était fiable, et de confiance. Alors, comme elle l’avait dit à Selene, puisqu’elle comptait bien s’intégrer à The Haven, et s’y faire une place, Jo pouvait bien accepter de se dévoiler. Au moins un peu. Voilà pourquoi elle n’envoyait pas simplement bouler ceux qui s’aventuraient à quelques questions sur elle, et notamment sur son arrivée récente dans le coin.
Joséphine n’avait pas tardé à émettre à voix haute son envie de s’entraîner, et si elle fut étonnée que le jeune homme aille dans son sens, elle n’en montra rien, alors que son regard le suivait tandis qu’il s’approchait de cette barre de traction improvisée. La pompier prit le temps de réfléchir quelques instants à sa question, et finalement, haussa les épaules : « -Peu importe. Je me suis pas entrainée depuis un moment, alors franchement, tout me va. » répondit Joey, l’observant quelques secondes alors qu’il effectuait déjà quelques mouvements. Sa silhouette semblait bien dessinée, si bien que la brune ne douta pas un seul instant qu’il devait s’entretenir, lui aussi, et une idée germa soudain dans son esprit : « -Tu sais te battre ? J’ai perdu mon partenaire d’entrainement en emménageant ici. » lança-t-elle, ne doutant pourtant pas un seul instant de la réponse, alors qu’elle le fixait avec attention.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: La hache pour briser, l'épée pour tuer [Joséphine & Elrik]
Sam 23 Mai 2020 - 16:46
Tentant une vanne bien mal sentit sur le fait qu’ils avaient pris leurs temps pour faire la distance qui séparait Détroit de Seattle, j’avais presque peur que la brune prenne mal mes paroles au vu de ses précédentes réactions. Ils avaient donc eu du grabuge sur le chemin et un camion capricieux, très étonnant ça de nos jours. Je suis presque sûr aussi qu’ils avaient quelqu’un qui n’était pas foutu de savoir lire une carte correctement, enfin je me passerais de ce commentaire pour rester en vie quelques précieuses minutes de plus et me contente d’un :
- Les bonnes péripéties de tout bon voyage post-apo en somme.
Elle semblait aussi encline que moi a prolonger cette conversation, c’est pour ça que lorsqu’elle me parle d’entraînement je ne me fais pas prier. Je lui demande alors ce qu’elle veut faire alors que je me dirige vers la barre de tractions naturelle. Sautant pour m’accrocher à cette dernière je fais quelques mouvements afin de chauffer mes muscles tandis que la brune me répondait. La regardant d’un air de dire « Fais ce que tu veux, je n’en ai pas grand-chose à faire », mon intérêt est tout de suite bien plus attiré lorsqu’elle me demande si je sais me battre … Et le fait qu’elle a perdue son partenaire de combat, rigolant un peu je finis un dernier mouvement pour finalement revenir au sol et faire des moulinets avec mes bras afin de bien échauffer mes épaules en lui répondant :
- Je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée de s’entraîner avec moi pour ce genre de choses.
Je n’ai pas de soucis particuliers de violence, mais je ne suis pas du genre à retenir mes coups non plus. Quand on s’entraîne à ce genre de situation faut qu’on soit capable d’encaisser des coups et d’en rendre. Sauf qu’on n’avait pas les protections nécessaires pour ne pas se faire mal pour se genre d’exercices. Reprenant la barre, je continue de me chauffer en montant et descendant lentement lors de mes répétions et finit par lui dire :
- Oui je sais me battre, sinon comment j’aurais survécu jusqu’ici ?
- Les bonnes péripéties de tout bon voyage post-apo en somme.
Elle semblait aussi encline que moi a prolonger cette conversation, c’est pour ça que lorsqu’elle me parle d’entraînement je ne me fais pas prier. Je lui demande alors ce qu’elle veut faire alors que je me dirige vers la barre de tractions naturelle. Sautant pour m’accrocher à cette dernière je fais quelques mouvements afin de chauffer mes muscles tandis que la brune me répondait. La regardant d’un air de dire « Fais ce que tu veux, je n’en ai pas grand-chose à faire », mon intérêt est tout de suite bien plus attiré lorsqu’elle me demande si je sais me battre … Et le fait qu’elle a perdue son partenaire de combat, rigolant un peu je finis un dernier mouvement pour finalement revenir au sol et faire des moulinets avec mes bras afin de bien échauffer mes épaules en lui répondant :
- Je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée de s’entraîner avec moi pour ce genre de choses.
Je n’ai pas de soucis particuliers de violence, mais je ne suis pas du genre à retenir mes coups non plus. Quand on s’entraîne à ce genre de situation faut qu’on soit capable d’encaisser des coups et d’en rendre. Sauf qu’on n’avait pas les protections nécessaires pour ne pas se faire mal pour se genre d’exercices. Reprenant la barre, je continue de me chauffer en montant et descendant lentement lors de mes répétions et finit par lui dire :
- Oui je sais me battre, sinon comment j’aurais survécu jusqu’ici ?
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: La hache pour briser, l'épée pour tuer [Joséphine & Elrik]
Sam 30 Mai 2020 - 11:49
S’il y avait bien quelque chose concernant les péripéties qu’ils avaient vécu, c’est qu’aucune d’entre-elles n’avait été bonnes, bien au contraire. Les blessés, les morts même avaient fini par s’accumuler alors que la Love Mobile avalait les kilomètres, les rapprochant chaque fois plus de Seattle, même si le trajet prenait une éternité. Joséphine ne pouvait nier que plus d’une fois elle s’était dit que jamais ils n’atteindraient la destination tant convoitée, ou pas tous, que leur groupe finirait par tomber sur plus fort que lui, et que leur périple s’arrêterait là, comme ça, dans d’horribles circonstances. Devaient-ils s’estimer particulièrement chanceux d’être arrivés jusque-là, physiquement entiers ? Autant dire qu’elle préférait éviter d’y penser.
En revanche, la brune ne s’empêcha pas de lever un sourcil quand après avoir lâché sa barre de traction, et avoir eu un rire qu’elle ne comprenait même pas, le survivant décrétait qu’il n’était pas la personne adéquate pour ce qui trottait dans l’esprit de Joséphine. Et voilà, encore un qui s’imaginait sans doute qu’elle était faite de sucre, qu’elle s’effriterait au moindre coup qui viendrait bleuir sa peau, tant fragile qu’elle devait être. La jeune femme ne put retenir une moue agacée, détestant qu’on la prenne pour plus faible qu’elle n’était. Ses bras finirent par se croiser sur sa poitrine, alors qu’elle lui lançait un nouveau regard blasé, et lâchait un léger soupir. « -Et moi je suis plutôt certaine que je suis assez grande pour me faire mon opinion toute seule. » lui lança-t-elle, alors qu’elle l’observait retourner sur sa barre, et reprendre ses exercices comme si de rien était. Aucun doute sur le fait qu’il était en train d’éprouver sa patience, même si la pompier prenait le parti de prendre sur elle, et de n’en rien montrer.
Sa nouvelle remarque lui fit lever les yeux au ciel sans qu’elle ne cherche à s’en cacher, et alors qu’elle commençait à son tour à s’échauffer, n’ayant pas encore tout à fait dit son dernier mot face à cet ours mal léché, Joséphine répondit entre deux mouvements : « -Un simple oui aurait suffi. » répondit-elle, continuant de faire monter la température de son corps par des exercices cardio qui lui permettraient d’atteindre son but plus rapidement. De longues minutes plus tard, elle tourna une nouvelle fois son regard noisette vers lui, avant de reprendre, le souffle un peu court : « -Bon…tu comptes descendre de ton perchoir et me laisser juger par moi-même si c’est une bonne idée de s’entraîner ensemble, ou il va falloir que je demande gentiment ? » demanda-t-elle, le sourcil de nouveau haussé. Et nul besoin de bien connaître la jeune femme pour deviner que la deuxième option n’était sans doute pas sa préférée.
En revanche, la brune ne s’empêcha pas de lever un sourcil quand après avoir lâché sa barre de traction, et avoir eu un rire qu’elle ne comprenait même pas, le survivant décrétait qu’il n’était pas la personne adéquate pour ce qui trottait dans l’esprit de Joséphine. Et voilà, encore un qui s’imaginait sans doute qu’elle était faite de sucre, qu’elle s’effriterait au moindre coup qui viendrait bleuir sa peau, tant fragile qu’elle devait être. La jeune femme ne put retenir une moue agacée, détestant qu’on la prenne pour plus faible qu’elle n’était. Ses bras finirent par se croiser sur sa poitrine, alors qu’elle lui lançait un nouveau regard blasé, et lâchait un léger soupir. « -Et moi je suis plutôt certaine que je suis assez grande pour me faire mon opinion toute seule. » lui lança-t-elle, alors qu’elle l’observait retourner sur sa barre, et reprendre ses exercices comme si de rien était. Aucun doute sur le fait qu’il était en train d’éprouver sa patience, même si la pompier prenait le parti de prendre sur elle, et de n’en rien montrer.
Sa nouvelle remarque lui fit lever les yeux au ciel sans qu’elle ne cherche à s’en cacher, et alors qu’elle commençait à son tour à s’échauffer, n’ayant pas encore tout à fait dit son dernier mot face à cet ours mal léché, Joséphine répondit entre deux mouvements : « -Un simple oui aurait suffi. » répondit-elle, continuant de faire monter la température de son corps par des exercices cardio qui lui permettraient d’atteindre son but plus rapidement. De longues minutes plus tard, elle tourna une nouvelle fois son regard noisette vers lui, avant de reprendre, le souffle un peu court : « -Bon…tu comptes descendre de ton perchoir et me laisser juger par moi-même si c’est une bonne idée de s’entraîner ensemble, ou il va falloir que je demande gentiment ? » demanda-t-elle, le sourcil de nouveau haussé. Et nul besoin de bien connaître la jeune femme pour deviner que la deuxième option n’était sans doute pas sa préférée.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
- Contenu sponsorisé
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Page 2 sur 2 • 1, 2
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum