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Cool out
Mer 29 Avr 2020 - 0:11
Les travaux à la distillerie sont terminés depuis un moment, et j’peux pas dire : ça fait grave du bien d’avoir une chambre normale. Ok, elle sent la peinture encore, mais qu’importe : j’y suis à l’aise, et il y fait beaucoup moins froid, ou moins humide aussi ! A côté de ça, l’indépendance, ça a son importance. Et ouais, toute en rime ! Le truc, c’est que j’ai un peu perdue l’habitude d’être toute seule la nuit, et j’ai l’impression que mon cycle de sommeil s’est décalé totalement. Avant, passer du temps avec Dana imposait une présence. Ensuite, voir Valérian squatter mes draps, ça occupe. Mais ce soir, monsieur est de garde et reviendra pas avant le matin alors forcément, à part Lily, j’ai pas grand monde a qui causer.
Un soupir m’échappe. La chatte de Jaren ronronne encore sous mes caresses, se délaissant dans mon lit comme si elle était chez elle. Et va y qu’elle continue à m’emmerder avec ça, en prenant tout l’espace pour elle. Sérieux, la vie de chat c’est certainement royal, mais j’aimerais autant être dans ma chambre sans personne pour disputer le titre de gouverneur de la pièce. Parce que je la caresse pas assez, voilà qu’elle se met à me mordiller la main avant de me lécher dans la foulée quand je lui fais les gros yeux. Une putain d’actrice.Tu pourrais aller faire ça à ton maitre, hein, il dirait pas non, que je lui souffle.
Il est trois heures du mat du coup, et voilà où j’en suis rendue. Mon ventre grogne dans la foulée et un soupir m’échappe concrètement. Lily, elle, sursaute en entendant ce bruit suspect. Ok, ok. C’est l’heure de la fringale nocturne forcément. Surtout depuis que j’ai encore plus mes règles, et qu’Emerson m’a dit que ça serait pas anormal que j’ai tout le temps la dalle…
En silence, j’enfile un jean et des chaussettes pour étouffer les bruits. Valérian, de garde, pourra pas m’entendre piller les placards. Quand je sors, Lily me suit, et s’esquive dans le couloir pour rejoindre la pièce de son maitre cette fois. Débarrassée du seul témoin, je me dirige vers notre cuisine d’appoint, et attrape le tabouret qui est complice de mon crime. Hop, je grimpe dessus, et il me manque encore quelques centimètres pour saisir le grand carton où on a rassemblé toutes nos barres chocolatées… J’y suis presque ! Et je sursaute quand j’entends un raclement de gorge derrière moi.
Je me retourne dans la foulée, rive sur George qui est là – qui était là ? une tasse de thé, j’suppose, à la main, en train de me regarder…Si tu dis à personne que c’est moi qui tape dans les réserves de chocolat, je partage avec toi, que je lui dis avec un sourire, presque coupable. On a qu’a tenter le tout pour le tout, pas vrai ?Alors Capitaine ?
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
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Re: Cool out
Jeu 11 Juin 2020 - 15:40
L'âge avait tendance à rendre George légèrement insomniaque. Sa mère l'était aussi, et quand elle le voyait roupiller avec une facilité honteuse dans n'importe qu'elle situation, elle lui rappelait toujours "Attends d'avoir la quarantaine, tu pleureras de joie pour une nuit de 6h de sommeil."
Elle avait peut être joué à l'oiseau de malheur, mais il devait bien confesser qu'elle avait raison. Assis dans la cuisine avec une tasse de thé (d'assez bonne qualité d'ailleurs, les américains avaient embarqué tout les stocks de Lipton sans toucher aux vrais feuilles en vrac de marque plus appréciables), il soupirait légèrement contre le mur de brique. Les travaux avaient rendu la distillerie plus appréciable, mais le bâtiment restait assez morbide malgré tout, à 3h du matin dans un silence de mort.
Quelques minutes plus tard, alors qu'il feuilletait un roman (Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur), il entendit du coin de l'oreille quelques pas feutrés. Juste après, Yulia arriva en chaussette et sembla s'atteler à toute une opération qui devait visiblement être secrète. L'anglais voulait bien admettre qu'il était d'un naturel effacé, mais on l'avait rarement autant ignoré.
Il toussota légèrement, un petit sourire en coin. Si elle fut surprise, elle rétorqua aussitôt.
Si tu dis à personne que c’est moi qui tape dans les réserves de chocolat, je partage avec toi... Alors Capitaine ?
Cela le fit sourire franchement. Le surnom de "Capitaine" le fit tiquer : il n'avait pas été appelé ainsi depuis... Depuis des décennies.
Alors nous avons un marché.
Il posa son livre sur la table, pliant le coin pour marquer sa page.
Et comme je suis d'humeur généreuse, je peux te faire un thé si tu le souhaite.
Quitte à rester dans cette cuisine en attendant Morphée, autant le faire accompagné. Il avait vaguement songé à rejoindre Valerian, qui était de garde, mais il avait fini par renoncer à traîner ses vieux os dans le froid nocturne.
Elle avait peut être joué à l'oiseau de malheur, mais il devait bien confesser qu'elle avait raison. Assis dans la cuisine avec une tasse de thé (d'assez bonne qualité d'ailleurs, les américains avaient embarqué tout les stocks de Lipton sans toucher aux vrais feuilles en vrac de marque plus appréciables), il soupirait légèrement contre le mur de brique. Les travaux avaient rendu la distillerie plus appréciable, mais le bâtiment restait assez morbide malgré tout, à 3h du matin dans un silence de mort.
Quelques minutes plus tard, alors qu'il feuilletait un roman (Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur), il entendit du coin de l'oreille quelques pas feutrés. Juste après, Yulia arriva en chaussette et sembla s'atteler à toute une opération qui devait visiblement être secrète. L'anglais voulait bien admettre qu'il était d'un naturel effacé, mais on l'avait rarement autant ignoré.
Il toussota légèrement, un petit sourire en coin. Si elle fut surprise, elle rétorqua aussitôt.
Si tu dis à personne que c’est moi qui tape dans les réserves de chocolat, je partage avec toi... Alors Capitaine ?
Cela le fit sourire franchement. Le surnom de "Capitaine" le fit tiquer : il n'avait pas été appelé ainsi depuis... Depuis des décennies.
Alors nous avons un marché.
Il posa son livre sur la table, pliant le coin pour marquer sa page.
Et comme je suis d'humeur généreuse, je peux te faire un thé si tu le souhaite.
Quitte à rester dans cette cuisine en attendant Morphée, autant le faire accompagné. Il avait vaguement songé à rejoindre Valerian, qui était de garde, mais il avait fini par renoncer à traîner ses vieux os dans le froid nocturne.
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Re: Cool out
Ven 12 Juin 2020 - 12:49
Va pour un thé, que je lui souffle avec un sourire complice avec George.
C’est bizarre, mais c’est cool. Je veux dire que si je connais pas George, il a pas l’air trop chiant quand on y pense. Je parviens à descendre une boite de friandises au chocolat, et me ramène vers lui dans la foulée. La pièce est grande, un peu froide, surtout vide malgré nos présences à nous deux. On pourrait presque croire que la conversation va être intime quand on y pense. Alors, j’en viens à me poser en face de lui, déballant l’un des gâteaux que je porte immédiatement à ma bouche. On peut pas imaginer le plaisir que je suis en train de tirer de cette bouchée.
Les joies coupables sont vraiment les meilleures, et j’ai aucun scrupule à taper dans les stocks des autres. Là ? Je suis en train de manger la part de Joaquin. Et ensuite, je passerais à celle d’Anton. J’ai pas peur, je m’en fous très fort même.T’es pas de garde ce soir, pourtant, que je constate, la bouche encore pleine de chocolat à peine avalée. Je pars pour une autre bouchée et le caramel dans la barre me colle aux dents, et c’est génial :Ché ton bouchin qui te chient éveillé ou ché chuste que ché chinchomniaque ?
Il a compris ? Parce que franchement, j’essaie pas de répéter une seconde fois. Je remonte mes jambes contre ma poitrine, soupire de soulagement dans la foulée en tirant l’un des plaids qu’on stock pour éviter de se peler le cul quand on se pose ici.C’est quoi votre passion avec le thé, vous les anglais ? que je lui souffle finalement et avec une vraie curiosité.T’es bien anglais hein, je me trompe pas ?
On dira ce qu’on voudra, les présupposés racistes que nos origines se voient sur notre physique, ils sont des présupposés avant tout. Je saurais pas vraiment différencier un anglais, un américain et un écossais par exemple. Tout comme eux feront aucune différence entre un ukrainien et un russe. Ou un chinois ou un coréen. Parce qu’on est tous fondamentalement de gros blaireaux.Au fait, merci d’être venu nous récupérer avec Jaren, que je reprends dans la foulée, comme si ça venait de me traverser l’esprit : et oui, c’est un peu le cas.J’ai pas eu le temps de te le dire mais tu nous connaissais pas et t’étais pas obligé, je lui offre un sourire dans la foulée. C’est cool de sa part.
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
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Re: Cool out
Sam 13 Juin 2020 - 11:12
George se leva alors et tira une tasse qui séchait à côté du lavabo. Tranquillement, il servit Yulia en thé avant de glisser le récipient jusqu'à la demoiselle. La russe avait l'air très jeune, en train de grignoter le fruit de ses larcins. Elle avait pourtant presque la trentaine et dirigeait à moitié la distillerie. C'était sûrement juste lui qui vieillissait chaque jour davantage.
T’es pas de garde ce soir, pourtant. Ché ton bouchin qui te chient éveillé ou ché chuste que ché chinchomniaque ?
L'anglais sourit et tira un chocolat sans scrupule. Il y aurait probablement un affamé qui regrettera sa friandise, mais tant pis. A cette heure de la matinée, on n'était plus à ça près.
Du mal à dormir. Puis, en voyageant en solitaire, j'ai pris l'habitude d'avoir le sommeil très léger.
C'était pas sa pauvre Lady ronflant comme un camion qui allait le sauver des rôdeurs s'il avait le malheur de s'endormir. A la distillerie, il pouvait avoir ses nuits complètes, logiquement. Mais les habitudes comme celles là étaient difficiles à perdre.
C’est quoi votre passion avec le thé, vous les anglais ? T’es bien anglais hein, je me trompe pas ?
Il sourit : habituellement, son accent ne laissait aucun doute.
Et c'est quoi la passion des américain pour les soda ?
Un petit rire puis il répondit à la jeune fille :
Oui je suis bien anglais. De Londres. Et toi ? Quel pays de l'est t'as donné ce nom là ?
Elle n'avait elle, aucun accent, mais son patronyme la trahissait : si elle était américaine, ses origines étrangères ne devaient pas remonter loin.
Au fait, merci d’être venu nous récupérer avec Jaren. J’ai pas eu le temps de te le dire mais tu nous connaissais pas et t’étais pas obligé
Il haussa un sourcil, étonné.
Je t'en prie. Je suis content qu'on ai pu le retrouver.
Évidemment, il y était allé aussi pour jauger l'équipe, par curiosité. Peut être un peu pour voir les compétences et les équipements de chacun. S'il avait le sentiment d'être arrivé à bon port en intégrant les exilés, il posait encore ses marques et une légère méfiance naturelle le poussait à les jauger de manière pragmatique.
T’es pas de garde ce soir, pourtant. Ché ton bouchin qui te chient éveillé ou ché chuste que ché chinchomniaque ?
L'anglais sourit et tira un chocolat sans scrupule. Il y aurait probablement un affamé qui regrettera sa friandise, mais tant pis. A cette heure de la matinée, on n'était plus à ça près.
Du mal à dormir. Puis, en voyageant en solitaire, j'ai pris l'habitude d'avoir le sommeil très léger.
C'était pas sa pauvre Lady ronflant comme un camion qui allait le sauver des rôdeurs s'il avait le malheur de s'endormir. A la distillerie, il pouvait avoir ses nuits complètes, logiquement. Mais les habitudes comme celles là étaient difficiles à perdre.
C’est quoi votre passion avec le thé, vous les anglais ? T’es bien anglais hein, je me trompe pas ?
Il sourit : habituellement, son accent ne laissait aucun doute.
Et c'est quoi la passion des américain pour les soda ?
Un petit rire puis il répondit à la jeune fille :
Oui je suis bien anglais. De Londres. Et toi ? Quel pays de l'est t'as donné ce nom là ?
Elle n'avait elle, aucun accent, mais son patronyme la trahissait : si elle était américaine, ses origines étrangères ne devaient pas remonter loin.
Au fait, merci d’être venu nous récupérer avec Jaren. J’ai pas eu le temps de te le dire mais tu nous connaissais pas et t’étais pas obligé
Il haussa un sourcil, étonné.
Je t'en prie. Je suis content qu'on ai pu le retrouver.
Évidemment, il y était allé aussi pour jauger l'équipe, par curiosité. Peut être un peu pour voir les compétences et les équipements de chacun. S'il avait le sentiment d'être arrivé à bon port en intégrant les exilés, il posait encore ses marques et une légère méfiance naturelle le poussait à les jauger de manière pragmatique.
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Re: Cool out
Dim 14 Juin 2020 - 11:30
Tu me demandes ça à moi, mais je suis pas américaine, ou pas trop, pas tous les jours et pas quand ça m’arrange pas ! que je lui précise dans la foulée avec un sourire.
Bon, je fais bien de lui dire tout ça. Autant j’ai pas une grande passion ni un grand amour pour Mère Russie, autant on peut pas dire non plus que Dame Amérique m’a vraiment vendu du rêve dans ma vie. Quand on est l’enfant ni de l’un, ni de l’autre, on doit se démerder pour pas sombrer comme une sombre merde au fond des égouts et se trouver quand même une place dans l’histoire. Et j’dis ça, mais j’ai pas réussi à faire l’un des deux de toute façon alors, est-ce que ça compte ? Dans tous les cas, George semble quand même être curieux de qui est son interlocutrice. Lui vient de Londres, et si j’y connais rien en la matière, ça me semble évident maintenant.La Russie, que je lui dis entre deux morceaux de chocolat. Un soupir d’aise m’échappe, je m’enfonce un peu plus dans mon fauteuil.C’est comment Londres ? Ouais je suis curieuse, évidemment ! Faut dire que y’a pas mal de trucs à voir dans le monde, pas vrai ?
Entre lui qui vient d’Angleterre, Anton qui a fait ses armes à Los Angeles apparemment, Ruby et Joaquin qui ont zoné dans la région, Valérian qui connait bien la Grèce,… Je vais pas faire le tour de tout le monde, mais c’est un vrai rassemblement de paumés pas vraiment anonymes.J’ai connu deux coins du monde dans ma vie, et l’un d’eux, j’en suis partie quand j’avais deux ans, que je lui précise, au cas où il serait curieux de savoir comment c’est du côté de Moscou : j’en ai foutrement aucune idée. Et est-ce que ça me dérange ? Pas. Du. Tout.Du coup si j’ai bien compris, t’es un vieux pote d’Anton, c’est bien ça ? Que je renchéris derrière avec un sourire complice.Vous vous êtes rencontrés comment au juste ?
Anton et moi, c’est une grande histoire de désamour. On s’aime pas vraiment mais on se supporte très bien. C’est déjà un bon début, surtout qu’on est pas au max de nos efforts pour s’entendre. Par contre quand il s’agit de se faire mutuellement chier, là, on redouble de créativité.
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
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Re: Cool out
Mar 16 Juin 2020 - 11:50
Tu me demandes ça à moi, mais je suis pas américaine, ou pas trop, pas tous les jours et pas quand ça m’arrange pas !
Pratique !
Visiblement, elle venait de deux cultures, et le métissage des deux devait être quelque chose de particulier, que le pur british avait du mal à imaginer.
La Russie
Oh ! Le vaste pays eurasien était un véritable sujet pour George. En tant que militaire, déjà, la Russie avait toujours été dans un coin de sa tête, présente sur le plan diplomatique, rarement de la meilleure des manières. En tant qu'anglais, la présence de la diaspora russe du début du 20ème siècle avait toujours été pour lui un détail important de la société londonienne.
C’est comment Londres ?
Il sourit. Il aimait sa capitale, même si son cœur allait à Oxford, où il avait passé les années les plus heureuses de sa vie.
Elle a de multiple visage. Assez pluvieuse pour qu'on veuille rester dans le confort de son plaid,et assez hyperactive pour qu'on ne sache jamais quand on arrivera à rejoindre son lit.
J’ai connu deux coins du monde dans ma vie, et l’un d’eux, j’en suis partie quand j’avais deux ans.
George hocha la tête.
Du coup si j’ai bien compris, t’es un vieux pote d’Anton, c’est bien ça ? Vous vous êtes rencontrés comment au juste ?
George eut un sourire fin en songeant à sa rencontre avec Anton. C'était une histoire amusante, mais assez longue.
Eh bien, j'étais allé à Los Angeles pour me mêler des affaires de la LAPD. Un de mes officiers avait été victime d'un crime raciste. Anton était sur le cas. Cela avait été une période... Divertissante.
Il releva la tête en buvant précautionneusement une gorgée de thé.
Tout ça date d'il y a bien longtemps. Un autre temps.
Pratique !
Visiblement, elle venait de deux cultures, et le métissage des deux devait être quelque chose de particulier, que le pur british avait du mal à imaginer.
La Russie
Oh ! Le vaste pays eurasien était un véritable sujet pour George. En tant que militaire, déjà, la Russie avait toujours été dans un coin de sa tête, présente sur le plan diplomatique, rarement de la meilleure des manières. En tant qu'anglais, la présence de la diaspora russe du début du 20ème siècle avait toujours été pour lui un détail important de la société londonienne.
C’est comment Londres ?
Il sourit. Il aimait sa capitale, même si son cœur allait à Oxford, où il avait passé les années les plus heureuses de sa vie.
Elle a de multiple visage. Assez pluvieuse pour qu'on veuille rester dans le confort de son plaid,et assez hyperactive pour qu'on ne sache jamais quand on arrivera à rejoindre son lit.
J’ai connu deux coins du monde dans ma vie, et l’un d’eux, j’en suis partie quand j’avais deux ans.
George hocha la tête.
Du coup si j’ai bien compris, t’es un vieux pote d’Anton, c’est bien ça ? Vous vous êtes rencontrés comment au juste ?
George eut un sourire fin en songeant à sa rencontre avec Anton. C'était une histoire amusante, mais assez longue.
Eh bien, j'étais allé à Los Angeles pour me mêler des affaires de la LAPD. Un de mes officiers avait été victime d'un crime raciste. Anton était sur le cas. Cela avait été une période... Divertissante.
Il releva la tête en buvant précautionneusement une gorgée de thé.
Tout ça date d'il y a bien longtemps. Un autre temps.
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Re: Cool out
Mar 16 Juin 2020 - 12:05
Ouais en fait ici, t’es pas vraiment dépayser : il flotte tout le temps et c’est party hard avec les rôdeurs dans les grosses agglomérations, que je lui souffle.
On analyse ça avec le recul maintenant, puisque les rues ont fini par se vider progressivement et qu’on a vu émerger d’autres trucs entre temps. Genre, les hordes, le mouvement de ces dernières, qu’est-ce qui les attire ou les faire bouger, les moyens qu’on a de les contrôler. Les morts sont encore nombreux et y’a moyen d’avoir de mauvaises surprises de ce côté, mais on peut dire que c’est moins pire que quand ça a commencé. Maintenant, on est préparé, c’est plus une surprise.Y’a quelques années en tout cas, ça s’est calmé, que j’ajoute sur le ton de la conversation, en haussant les épaules.
Je suis de toute façon plus occupée maintenant à manger mon morceau de chocolat et à le finir, un peu à regret. Si seulement ça pouvait durer pendant des années, j’en mangerais des kilomètres. J’suis de toute façon le genre de personne à pas pouvoir se contenter d’un morceau et me restreindre à ça : il me faut tout ou rien. Et on va mettre cette fringale sur le fait que les hormones, tout ça, j’ose même pas imaginer qu’on puisse m’en priver ou qu’il en manque. Ça me rendrait trop folle, je serais capable de cogner quelqu’un.
J’écoute vaguement George, qu’il m’explique qu’il a rencontré Anton a Los Angeles. Il pique ma curiosité forcément, alors que j’esquisse un sourire. Il pose les bases d’une histoire qui a l’air intéressante, un bon polard mais avec des blagues à toto au milieu. Je sais, le mélange est pas banal mais on comprend l’idée. Sauf qu’il se stoppe au milieu, et j’ai besoin d’un regard surpris pour saisir qu’il ira pas plus loin :Divertissante ? Woh papi, tu peux pas me laisser comme ça ! Bon, je garde pour moi, il a l’air de préférer quand je l’appelle Capitaine à l’évidence :Et tu vas pas développer ? Sérieusement, on a jamais aussi bien ménagé le suspense :T’es si vieux que ça ?
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
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