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C'est l'histoire d'un type qui fait ses courses... | Allia & Xander
Ven 8 Mai 2020 - 19:05
Les deux mains rivées sur le volant, je regarde avec attention la route. Faut dire que slalomer entre les rôdeurs et les trous, ça demande un minimum de concentration. Du coup, je suis pas hyper bavard. Enfin, encore moins que d’habitude. Je sais qu’Allia commence à être habituée, vu qu’on a multiplié les sorties ces derniers temps mais, pour Alexander, j’ai encore des doutes. Faut dire que c’est la première fois que je l’embarque avec moi, histoire de voir ce qu’il vaut sur le terrain. Ca me fait quand même marrer. Le type qui vient filer un coup de main et qui décide de rester là, j’avoue que c’est pas commun. Bon, rien de ce qu’on a vu ou fait depuis des années est commun mais… bref. On s’en fout. C’est juste surprenant quoi.
J’ai un regard dans le rétroviseur, plus par réflexe qu’autre chose. Peu de chances qu’on soit suivis même si ouais, j’ai tendance à devenir un peu plus parano depuis que Ruby a croisé nos anciens petits camarades. Mais je finis par me garer après encore une dizaine de minutes à rouler. « Je sais qu’Allia est pas du coin, mais je t’ai pas posé la question à toi. » Je jette un regard interrogateur à Alexander, laissant filer quelques secondes pour lui laisser le temps de répondre. Et je continue tout en coupant le contact. « J’ai grandi à deux rues d’ici. C’était les sales quartiers de Seattle mais ils avaient commencé à réhabiliter avant la fin du monde. Enfin ils viraient surtout les habitants à coups de pieds dans le cul pour laisser les nouveaux riches se poser quoi. » Mes parents et leur commerce avaient été menacé, de ce que je me rappelle. Mais ils avaient tenu bon. Autant que possible en tout cas, mais ils étaient sur la sellette juste avant que tout parte en couilles. « Bref. C’est pas un coin qui a été trop pillé. Il a surtout été cassé en fait. Mais y a encore des coins potables. Ou on peut trouver du matos acceptable. Faut juste savoir où chercher. » Et ça tombe bien, c’est mon job ça. Y a un magasin d’électroménager qui était bien barricadé juste à quelques mètres d’où je me suis garé. A voir à quoi ça ressemble à l’intérieur, ça fait un moment que j’y suis pas allé. Je me penche pour regarder, grimaçant en voyant quelques rôdeurs traîner devant. « On peut faire le tour, sauf si vous voulez vous défouler un peu. » A leurs risques et périls. « Pas de coups de feu, c’est la base. Sauf si c’est vraiment la seule option. Même si je pense que vous le savez déjà. »
Je finis par sortir de la bagnole, attendant qu’ils fassent de même pour la fermer, tout en ajustant les bretelles de mon sac à dos. Et je vérifie que mon couteau glisse bien dans son étui avant de les regarder. « Aujourd’hui, on doit trouver des trucs pour les gonzesses du motel. Fer à lisser et autres trucs à la con. Mais surtout, nous faut des ampoules. Priorité pour la distillerie. Ca va être chaud vu que c’est le premier truc que les gens aiment péter. Mais y a moyen de trouver des trucs intéressants. Vu qu’il y a pas mal de nouveaux apparts, ça veut dire ampoules à économie d’énergie et les conneries du genre. Pareil pour l’électroménager. » Je finis de tirer une dernière fois sur les lanières et mon regard passe de l’un à l’autre. « Des questions ? Allia, tu penses que le mieux c’est de commencer par quel coin ? Les apparts ou le magasin ? » Quoi ? Je dois m’assurer qu’elle se démerde correctement, parait que c’est dans mes attributions depuis qu’elle a débarqué ici. Même si je suis curieux d’entendre l’avis de notre nouveau coloc.
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Re: C'est l'histoire d'un type qui fait ses courses... | Allia & Xander
Sam 9 Mai 2020 - 22:59
Rp en date du 10 mai
Allïa était assise à l'arrière de la voiture. Elle serrait les dents. Chaque secousse du véhicule la faisait souffrir. Ses côtes n'étaient pas encore tout à fait rétablies. Il y a dix jours, elle avait participé à une chasse à la prime et elle s'était prise une balle dans son gilet pare-balle, occasionnant 2 ou 3 côtes cassées. Le pire était qu'elles n'étaient même pas parvenues à arrêter ce sale type. Allïa s'était tenue à carreaux pendant 10 jours, évitant les sorties à l'extérieur ou même de sa chambre tout simplement. Elle s'était contentée de mettre le nez dehors pour le stricte minimum : manger, se laver. De toute façon, chaque mouvement était si douloureux qu'elle était bien mieux au fond de son lit. Au bout du dixième jour, elle était d'une humeur de chien, encore pire que d'habitude, elle allait devenir folle à tourner en rond. Alors ce matin, quand Joaquin lui avait proposé une sortie-ravitaillements, elle avait sauté sur l'occasion. Elle allait mieux ou du moins, respirer ne lui donnait plus envie de pleurer comme un bébé tant la douleur était forte, c'était déjà ça. Sauf que pas de chance, entre les trous sur la chaussée et les rôdeurs à éviter, la conduite de Joaquin n'était pas des plus tranquilles et Allïa ne put s'empêcher de jurer à de nombreuses reprises. Elle fut soulagée quand ils arrivèrent enfin à destination. Elle ne connaissait pas du tout Alexander, ce serait l’occasion de faire plus ample connaissance, même si elle ne se montrerait clairement pas sous son meilleur jour.
Une fois la voiture arrêtée, Allïa écouta attentivement les explications de Joaquin. Il parla du quartier pauvre de Seattle qui était en train de se faire réhabiliter avant l'épidémie. "Il n'y a pas trop de risque de tomber sur des squats ?" lui demanda-t-elle. Si les endroits n'avaient pas été trop pillés, ils pouvaient peut-être craindre de tomber sur d'autres personnes ou petits groupes. Tuer des rôdeurs ne lui posait pas de soucis, éliminer d'autres personnes, elle préférait quand même éviter. "On fait le tour." grommela-t-elle quand il leur demanda leur avis sur la présence des rôdeurs un peu plus loin. Habituellement, elle n'était pas contre tuer quelques morts-vivants et en effet, ça pouvait défouler, mais là, elle préférait limiter la casse alors qu'ils venaient à peine de se garer. Allïa ne tenait pas à passer le reste de la journée enfermée dans la voiture si ses douleurs empiraient. Elle hocha la tête à ses paroles sur les coups de feu. C'était logique. Allïa avait son arme à feu et son couteau dans sa ceinture et son arc en travers des épaules. Croisons les doigts pour qu'ils n'aient pas besoin de se servir d'une arme aujourd'hui.
Joaquin leur dit leur objectif du jour. Allïa fronça les sourcils. Il était sérieux ? Des fers à lisser ? Elle laissa échapper un petit soupir. Ils allaient risquer leur vie pour que des nanas puissant se faire belles pour se vendre à des hommes. Tss. Allïa releva le regard, surprise qu'il lui demande son avis. Ce n'était pas elle la cheffe de la mission, habituellement, elle se contentait de suivre ses indications... Elle réfléchit quelques secondes puis lâcha : "Je n'ai plus de dentifrice, alors on commence par les maisons. Et pas de dentifrice à la fraise, je n'aime pas ça." Bon après tout, il lui avait demandé son avis non ? La brunette fronça les sourcils. A tous les coups, sa question était un test pour savoir si elle commençait à bien se débrouiller en sortie. Elle laissa finalement échapper un soupir et revint sur ses paroles : "Ok c'est bon, concentrons-nous sur les ampoules et les fers à lisser. Je suppose que les magasins c'est plus logique du coup." Allïa haussa les épaules et se tourna vers Alexander pour savoir ce qu'il pensait de tout ça.
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Re: C'est l'histoire d'un type qui fait ses courses... | Allia & Xander
Dim 10 Mai 2020 - 13:49
Voilà qu’il était en train de faire la conversation voulant même savoir d’où je venais comme souvent, je n’avais pas de réponse claire à lui fournir. Je n’avais pas vraiment compris ce qu’il cherchait comme réponse exactement. Non, je n’étais pas originaire de Seattle, mais j’avais tout de même appris à connaître un peu la ville depuis la fin du monde. Alors je me contentais de lui donner une date, c’était à lui de juger ce qu’il avait envie de savoir.
- Je vis à Seattle depuis décembre 2014. J’y étais déjà venu avant pour le boulot.
Pour le boulot, rien qu’à cette idée, un sourire apparut sur mon visage, la vraie réponse c’était surtout pour pécho l’autre cruche. Enfin, j’aimais bien me dire que ce n’était que pour ça et qu’il n’y avait rien de plus entre nous, mais la relation que nous avions à l’époque avait été particulière et unique. En tout cas, il n’était pas question de rester sur le passé. Hors de question pour moi de penser à Daniella également. Ce qui était passé était à présent derrière nous et je n’avais pas l’intention de faire marche arrière. J’entendais les directives de notre chef d’expédition alors que je tenais fermement ma lance. J’avais fabriqué un système pour la mettre sur mon dos, mais il était hors de question de m’en servir tant que le danger ne serait pas écarté, je l’avais donc à la main et j’attendais qu’on se mettre en chemin et j’étais prêt à m’en servir en cas de besoin. En attendant la réponse qu’Allïa offrait à notre chef d’expédition, un sourire apparut sur mon visage. On était ici pour des fers à lisser et son histoire de dentifrice à la fraise prouvait qu’elle trouvait comme moi cette histoire improbable.
- Au moins, personne de censé ne cherche de fer à lisser de nos jours, ça devrait être facile à trouver.
J’avais répondu ça l’air de rien alors qu’il était question de se diriger vers le magasin. J’avais presque envie de faire une blague sur la garantit, mais d’un autre côté, je trouvais presque ça trop alors je choisissais de rester silencieux attendant que Joaquin face le premier pas. J’étais ici pour faire mes preuves et je le savais parfaitement alors je ne prendrais pas d’initiative trop importante, une façon de montrer que je savais suivre un ordre.
- Je vis à Seattle depuis décembre 2014. J’y étais déjà venu avant pour le boulot.
Pour le boulot, rien qu’à cette idée, un sourire apparut sur mon visage, la vraie réponse c’était surtout pour pécho l’autre cruche. Enfin, j’aimais bien me dire que ce n’était que pour ça et qu’il n’y avait rien de plus entre nous, mais la relation que nous avions à l’époque avait été particulière et unique. En tout cas, il n’était pas question de rester sur le passé. Hors de question pour moi de penser à Daniella également. Ce qui était passé était à présent derrière nous et je n’avais pas l’intention de faire marche arrière. J’entendais les directives de notre chef d’expédition alors que je tenais fermement ma lance. J’avais fabriqué un système pour la mettre sur mon dos, mais il était hors de question de m’en servir tant que le danger ne serait pas écarté, je l’avais donc à la main et j’attendais qu’on se mettre en chemin et j’étais prêt à m’en servir en cas de besoin. En attendant la réponse qu’Allïa offrait à notre chef d’expédition, un sourire apparut sur mon visage. On était ici pour des fers à lisser et son histoire de dentifrice à la fraise prouvait qu’elle trouvait comme moi cette histoire improbable.
- Au moins, personne de censé ne cherche de fer à lisser de nos jours, ça devrait être facile à trouver.
J’avais répondu ça l’air de rien alors qu’il était question de se diriger vers le magasin. J’avais presque envie de faire une blague sur la garantit, mais d’un autre côté, je trouvais presque ça trop alors je choisissais de rester silencieux attendant que Joaquin face le premier pas. J’étais ici pour faire mes preuves et je le savais parfaitement alors je ne prendrais pas d’initiative trop importante, une façon de montrer que je savais suivre un ordre.
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Re: C'est l'histoire d'un type qui fait ses courses... | Allia & Xander
Dim 17 Mai 2020 - 18:50
Je sais pas trop ce qui est arrivé à Allïa mais, quand elle est revenue de sa balade, elle avait une sale gueule. Et comme je suis pas du genre à interroger les gens s’ils viennent pas d’eux même, j’ai jamais vraiment eu de réponse à ma question. Juste qu’elle a évité de venir avec moi quand j’ai fait des sorties ces derniers jours, donc elle devait vraiment pas être en forme. Je demande à Xander s’il connait le coin, plus pour la forme qu’autre chose et je hoche la tête à sa réponse. « Donc pas vraiment le temps d’avoir fait tout le tour de la ville avant que ce merdier commence. Et après ? » Histoire de voir s’il a des bonnes adresses, c’est précieux aujourd’hui. Je pense qu’il a pigé que ça m’intéresse pas plus que ça de savoir où il était avant. Enfin si, mais pas dans l’immédiat, c’est pas le sujet.
Je reporte mon attention sur la brunette et j’ai un sourire amusé. « J’ai fait mes repérages rapidement cette semaine. C’est aussi mort qu’on peut l’imaginer. Et ça grouille encore de rôdeurs. Faudrait être sacrément gonflé pour squatter dans le coin. Mais vu qu’on sera discrets, on devrait être tranquilles. » Après le couteau, c’est le flingue qui a le droit à une petite vérification, en espérant que ouais, j’aurais pas à m’en servir. Généralement quand ça arrive, c’est qu’on est déjà grave dans la merde. Et dans un coin calme comme ça, ça va s’entendre de sacrément loin.
J’écoute Allïa avec attention, histoire de voir ce qu’elle va me répondre. « Tu vas faire ta difficile maintenant ? J’aime bien la fraise moi. » Hum. Bref. C’est pas le sujet. « Les magasins pour les fers et le reste, ce sera effectivement le plus logique. Il nous en faut 7 ou 8, pas plus. Plus d’autres petits trucs sympathiques. Sèche-cheveux, des petites chaînes hifis et euh… j’ai la liste dans ma poche. Pour les ampoules, je suis quand même plus convaincu qu’on trouvera notre bonheur en faisant le tour des appartements. » Je ricane à la remarque de Xander avant de le fixer, un sourire amusé sur les lèvres. « Si tu savais les trucs improbables qu’on est venu me réclamer au NML, je te dirais que là, c’est encore à peu près cohérent. »
Et, sans vraiment attendre de réaction de leur part, je contourne l’entrée principale du magasin pour viser l’entrée du personnel ou un truc du genre. De ce côté, c’est vide, c’est déjà pas mal. Si on occulte les restes de cadavres décomposés pas loin. Je garde le silence, alors qu’on finit par tomber sur une porte fermée avec une chaîne et un cadenas, mais je sors rapidement une pince à découper, faisant un signe à l’un des deux pour qu’il tienne le tout et que ça se fasse en douceur. La porte s’ouvre dans un grincement qui me fait grimacer mais, pour le moment, ça reste calme. Et j’allume la lampe de poche, juste le temps de passer le couloir sombre. Avant de souffler, dans un murmure à peine audible. « Faudra qu’on fouine, si je dis pas conneries, doit y avoir des réserves et les casiers des employés. T’auras peut-être ton dentifrice Allïa. » Mais en attendant, on doit entrer dans le magasin lui-même. Je pousse la porte avec mon épaule, aussi doucement que possible.
Point positif, les fenêtres au plafond nous empêchent d’être dans le noir. Mais la plupart étant pétées, on va se marrer à éviter les bouts de verre. Je désigne le sol d’un mouvement du menton alors qu’on entend quelques râles entre les rayons. Et bah, on va voir rapidement de quoi ils sont capables tous les deux dans ce genre de situation. Si j’attrape mon couteau, j’attends surtout de voir ce qu’ils vont faire. On va pas dire que c’est un test mais, comme ça, je saurais à quel point je peux me reposer sur l’un et l’autre quand on partira en vadrouille à l’avenir.
- Spoiler:
- Si un de vous deux veux lancer un dé 10 pour qu’on ait le nombre de rôdeurs, vous pouvez ! Sinon, je m’en occupe au prochain post
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Re: C'est l'histoire d'un type qui fait ses courses... | Allia & Xander
Dim 17 Mai 2020 - 23:45
" Sympa ta lance." dit Allïa à Alexander. C'est vrai que ce genre d'armes devait être bien utile pour se battre et enfoncer sa lame dans la tête d'un rôdeur tout en restant à distance. Elle reposa son attention sur Joaquin et ses explications. La brunette hocha la tête, pas de squatteur, tant mieux. Allïa prit un air offusqué en entendant Joaquin. "Hé ! On va chercher des fers à lisser et des sèche cheveux pour des prostituées, laisse-moi faire mon caprice pour mon dentifrice, non ?" D'ailleurs, elle ouvrit des yeux ronds en entendant la suite. 7 ou 8 fers à lisser.. ? Pas plus ? Encore heureux ! Allïa le regarda surprise. Ah ouais quand même. Ça s'annonçait corsé cette histoire. Elle n'était pas sûre qu'ils trouvent tout ça dans le premier magasin venu. "Et donc elles te demandent de leur trouver des fers à lisser, des sèche cheveux et tout plein de trucs inutiles mais pas de capotes. Je sais pas, c'est la base dans ce genre de métiers, non ? J'imagine qu'elles doivent en consommer pas mal tous les jours, non ? Et puis, ça devient rare. Tu peux pas te lancer dans la fabrication de préservatifs. Elles sont bizarres tes prostituées." conclut Allïa en haussant les épaules. Ce qui est sûre c'est que ce n'était pas ses affaires. Elle avait tout de même un grand respect pour elles car elle-même n'était pas sûre de réussir à se vendre comme ça pour survivre. "Et puis, c'est quoi le deal avec le motel, déjà ? Qu'est ce qu'elles vont bien pouvoir nous apporter en contrepartie de tout ça ? " Ouais Allïa ne dira pas non pour leur trouver des trucs bizarres mais elle était curieuse de connaître ce que le motel lui avait promis en échange. Habituellement, elle ne s'occupait pas trop de cette partie là. Il récupérait une liste sur le frigo de la distillerie et Allïa se contentait de le suivre. Cette répartition des tâches lui allait bien.
Joaquin et Alexander brisèrent une chaîne pour entrer dans le magasin. Au moins, la presence d'un cadenas témoignait que les lieux n'avaient pas été dévalisés. Elle hocha la tête. Cool si elle pouvait avoir son dentifrice. Bon au pire, elle pourrait toujours se servir chez les autres comme elle le faisait depuis quelques jours. Excepté chez Joaquin c'est vrai, en effet, il aimait le dentifrice à la fraise. Beurk. Lorsqu'ils entrèrent, ils entendirent de suite des grognements. Si c'était un test de Joaquin pour voir comment elle se debrouillait face à des morts-vivants, Allïa échoua lamentablement puisqu'en voyant les deux rodeurs s'approcher, elle les contourna en passant par un rayon vide. "Allez-y, faites vos mecs viriles. Je commence par la salle du personnel." leur lança la jeune femme, les laissant s'occuper des deux rôdeurs pour se diriger vers la pièce en question. En rentrant, elle ne vit pas de casiers. Ils devaient donc être ailleurs. La pièce ne contenait qu'une table, des chaises, des placards et un frigo. Elle fit le tour, ramassa un savon qui était posé à côté d'un évier et le mit dans son sac. Puis, elle ouvrit les placards. Ils étaient vides hormis trois boîtes de conserve : des lentilles, des pois chiche et du boeuf. Elles rejoignirent le savon. Soudain, Allïa avisa un sac à dos, posé dans un coin. Jackpot. Avec un petit sourire, elle s'en saisit pour le fouiller. "Wow.." laissa échapper Allïa en découvrant le contenu du sac à dos. Du bout des doigts, elle sortit une paire de menottes roses à fourrure, 6 magazines pornos et deux boîtes de préservatifs, une de taille xxs et l'autre xxl. Elle haussa les sourcils. C'était quoi cette personne qui se promenait avec tout ça dans son sac ? Il y avait également 2 conserves et oh, miracle, un paquet de bonbons.
Avec un petit sourire, elle revint dans la salle principale. "J'ai trouvé des trucs. Ça vous intéresse ?" leur demanda-t-elle en leur montrant les revues et les menottes. Elle eut un instant de réflexion. "En fait, je vais ramener les bouquins pour Anton. Il n'y a que moi qui le trouve un peu patraque en ce moment ? Ça lui fera sûrement plaisir." dit-elle en les mettant dans son sac. Allïa n'avait jamais dit que ses cadeaux étaient des bonnes idées. C'est probablement pour ça qu'elle n'en faisait jamais habituellement. Puis, elle sortit les deux boîtes de préservatifs et leur en lança une chacun, sans faire attention à la taille. "Cadeau ! Si vous avez personne ou si c'est pas la bonne taille, vous pourrez toujours faire des ballons !" leur lança-t-elle en s'éloignant pour poursuivre son exploration des lieux. Ouais, cette sortie lui faisait du bien. Elle se sentait de meilleure humeur. Allïa partit à la recherche du rayon beauté. Arrivée devant, elle contempla les articles présents : sèche cheveux, fer à boucler, fer à lisser, fer à gaufrer, brosse coiffante... Il y avait peu d'articles en rayon mais le choix était déjà trop vaste pour elle qui ne s'était jamais souciée de ce genre de choses même avant l'apocalypse. Elle avait la chance d'avoir des cheveux ondulant naturellement, elle et puis, en fac de sport, elle avait toujours les cheveux attachés. Son petit doigt lui dit que ça ne servait à rien de demander l'avis des deux hommes. Allïa posa ses mains sur ses hanches en observant les articles. Un soupir s'échappa de ses lèvres. Et bien, ils n'étaient pas sortis d'affaire.
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Re: C'est l'histoire d'un type qui fait ses courses... | Allia & Xander
Dim 24 Mai 2020 - 18:18
C’était intéressant de faire équipe avec des gens aussi différents. Il n’y avait pas à dire, j’avais tout à apprendre lors de cette sortie, mais je ne m’en plaignais pas, bien au contraire. Je fis un signe de tête à Allïa quand cette dernière me parla de mon arme. Un petit sourire en coin. Je n’avais rien à véritablement y répondre alors je me contentais de tenir ma lance et de m’en servir convenablement si malheureusement une telle situation devait arriver et j’avais comme un doute que cela ne finisse pas par être le cas.
- Le coin où nous nous trouvons n’est pas celui que je maîtrise le mieux, mais en quelques semaines d’études supplémentaires, je devrais être capable de bien l’identifier.
Oui, j’avais une bonne mémoire photographique et je savais que simplement en quelque temps, je serais à la page sur la nouvelle région où je me trouvais. J’espérais vraiment finir par devenir un atout pour le groupe. Il faudrait du temps, c’est certain, mais ce n’était pas ce qui m’inquiétait le plus, les gens du groupe semblaient prêt à me laisser le temps alors l’unique adversaire était le reste. Ce qui est assez vague je dois bien l’admettre. Quand Joaquin annonça que ce n’était pas la chose la plus étrange qu’on lui avait demandée et que cela faisait du sens, j’avais presque envie de m’étrangler. Il était clair que les choses ne se passaient pas comme elle le devrait.
- Je vois que l’être humain n’a donc pas beaucoup changé malgré qu’on soit arrivé à la fin du monde. C’est très rassurant comme nouvelle.
C’est grâce à une force mentale assez présente que j’avais évité de me taper le front de la main. Il était clair que certaines personnes n’avaient absolument pas compris le sens des propriétés. Je n’avais rien de plus à dire sur le sujet et je me contenais d’aider le chef d’expédition pour ouvrir silencieusement une des portes, du moins, le plus possible. Il était hors de question de se faire repérer bêtement alors qu’on ne savait pas dans quelle mesure, il y avait des morts à l’intérieur et autour de nous. Je regardais Allia s’éloigner en penchant légèrement la tête, visiblement celle-là avait la bougeotte.
- Faut pas regarder la date de péremption, c’est à s’arracher les cheveux…
Oui, parler de préservatif, c’était une chose, mais en trouver encore en état de fonctionner en était une autre. Je regardais les alentours essayant de trouver une logique dans le magasin où nous venions de mettre les pieds, j’entendais alors la femme indiquée que nous avions du travail. Je m’approchais pour jouer de ma lance. Le mort le plus proche de moi finit rapidement sur le sol avec ma lame entre les yeux. Je regardais le suivant le rejoindre sans un brin de satisfaction. Les fouilles de mon côté ne furent pas très bonnes, mais après tout nous venions juste d’arriver, il fallait laisser un peu de temps au temps. Finalement la femme réapparut avec deux boîtes de préservatif, je la regardais avec un air dubitatif refusant de toucher ce qu’elle avait entre les mains. Il aurait été plus utile pour elle qu’elle trouve du dentifrice sauf si son but était de s’envoyer en l’air.
- Tu as fini par mettre la main sur du dentifrice ? Au pire, il m’en reste un en stock à la menthe, je veux bien t’en faire cadeau.
D’une certaine façon, on peut affirmer que je me montrais gentil et j’avais presque du mal à concevoir ce genre de chose. Je soupirais regardant la femme qui était en face de moi. Avec un peu de chance, cela lui fera comprendre qu’elle avait mieux à faire que de chercher des préservatifs.
- Le coin où nous nous trouvons n’est pas celui que je maîtrise le mieux, mais en quelques semaines d’études supplémentaires, je devrais être capable de bien l’identifier.
Oui, j’avais une bonne mémoire photographique et je savais que simplement en quelque temps, je serais à la page sur la nouvelle région où je me trouvais. J’espérais vraiment finir par devenir un atout pour le groupe. Il faudrait du temps, c’est certain, mais ce n’était pas ce qui m’inquiétait le plus, les gens du groupe semblaient prêt à me laisser le temps alors l’unique adversaire était le reste. Ce qui est assez vague je dois bien l’admettre. Quand Joaquin annonça que ce n’était pas la chose la plus étrange qu’on lui avait demandée et que cela faisait du sens, j’avais presque envie de m’étrangler. Il était clair que les choses ne se passaient pas comme elle le devrait.
- Je vois que l’être humain n’a donc pas beaucoup changé malgré qu’on soit arrivé à la fin du monde. C’est très rassurant comme nouvelle.
C’est grâce à une force mentale assez présente que j’avais évité de me taper le front de la main. Il était clair que certaines personnes n’avaient absolument pas compris le sens des propriétés. Je n’avais rien de plus à dire sur le sujet et je me contenais d’aider le chef d’expédition pour ouvrir silencieusement une des portes, du moins, le plus possible. Il était hors de question de se faire repérer bêtement alors qu’on ne savait pas dans quelle mesure, il y avait des morts à l’intérieur et autour de nous. Je regardais Allia s’éloigner en penchant légèrement la tête, visiblement celle-là avait la bougeotte.
- Faut pas regarder la date de péremption, c’est à s’arracher les cheveux…
Oui, parler de préservatif, c’était une chose, mais en trouver encore en état de fonctionner en était une autre. Je regardais les alentours essayant de trouver une logique dans le magasin où nous venions de mettre les pieds, j’entendais alors la femme indiquée que nous avions du travail. Je m’approchais pour jouer de ma lance. Le mort le plus proche de moi finit rapidement sur le sol avec ma lame entre les yeux. Je regardais le suivant le rejoindre sans un brin de satisfaction. Les fouilles de mon côté ne furent pas très bonnes, mais après tout nous venions juste d’arriver, il fallait laisser un peu de temps au temps. Finalement la femme réapparut avec deux boîtes de préservatif, je la regardais avec un air dubitatif refusant de toucher ce qu’elle avait entre les mains. Il aurait été plus utile pour elle qu’elle trouve du dentifrice sauf si son but était de s’envoyer en l’air.
- Tu as fini par mettre la main sur du dentifrice ? Au pire, il m’en reste un en stock à la menthe, je veux bien t’en faire cadeau.
D’une certaine façon, on peut affirmer que je me montrais gentil et j’avais presque du mal à concevoir ce genre de chose. Je soupirais regardant la femme qui était en face de moi. Avec un peu de chance, cela lui fera comprendre qu’elle avait mieux à faire que de chercher des préservatifs.
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Re: C'est l'histoire d'un type qui fait ses courses... | Allia & Xander
Mar 26 Mai 2020 - 21:03
Au moins, ça se passe bien. Enfin, ça commence bien. Alexander et Allïa ont l’air d’être de bons compagnons pour ce genre de virée. Pour Allïa, je commençais déjà à m’en douter fortement vu qu’on a déjà fait plus qu’une sortie ensemble, mais je suis content de voir que ça se confirme. Même si ouais, c’est pas Ruby. Je chasse cette pensée de ma tête avant d’esquisser un sourire narquois à la remarque d’Allïa. « Gaffe, elle commence pas complimenter ta lance, on sait pas où ça va aller. Et fais donc ton caprice, j’ai déjà géré des gosses insupportables, tu me fais pas peur. » Je me tourne vers Xander, hochant la tête à ses paroles. « J’ai des cartes et je note pas mal de trucs sur les coins intéressants, on pourra bosser là-dessus si ça te botte. » Faut dire qu’avec le temps, je commence à cumuler pas mal de cartes, bottins et catalogues en tout genre pour les repérages.
Et j’ai un soupir au reste de ses propos. « Ouais. Je sais pas si c’est bien ou pas, suis pas trop du genre à réfléchir là-dessus. Mais en tout cas, c’est bon pour nous, vu que ça nous rapporte pas mal. Et que les gens veulent leur confort sans avoir les couilles d’aller explorer le monde extérieur. » A la question d’Allïa, je la fixe et je souffle, non sans regarder autour de moi avec attention. « On pose l’électricité. On leur fournit les ustensiles pour éviter qu’elles fassent tout sauter. Elles nous filent le surplus de panneaux, on aura accès à un médecin et Kara viendra nous aider à renforcer nos défenses. Que ce soit la distillerie ou les bagnoles. Et ça augure de bons deals à venir aussi. Surtout si elles s’agrandissent. T’en fais pas, on est pas payés en passes si c’était ce qui t’inquiétait. » J’ai un clin d’œil dans sa direction avant de lever les yeux au ciel. « Tu crois vraiment que je m’inquiète de savoir si elles tombent en cloque ou pas ? Je couche pas avec, c’est pas mon problème. A eux de gérer. » Sans vraiment attendre de réponse, je me glisse dans le magasin en silence. Ca a l’air calme, c’est plutôt cool. Et, une fois à l’intérieur, je regarde Xander buter les deux rôdeurs sans sourciller, hochant la tête, la mine approbatrice. « Tu gères bien. » Un bon point pour lui. Même après cinq ans, t’as toujours des crétins qui paniquent devant un des putains de cadavres. C’est pas son cas. Et c’est bien donc.
A la découverte d’Allïa, je lève un sourcil, sans bien savoir quoi répondre alors qu’elle nous tend les capotes. « T’as eu droit à quelle taille de boite ? Que je sache à quel point mal le prendre. Mais ouais, ça devient denrée rare. Et ça commence à coûter cher. » Je regarde la date de péremption, grimaçant alors que ça fait déjà trois ans qu’ils sont plus valables. Tant pis. Et je ricane en remarquant enfin les menottes, mais aussi les magazines. « Il va être ravi de cette attention. Tu trouves vraiment qu’il a une sale gueule ou c’est juste pour se foutre de lui ? » Remarque, à la réflexion, il passe vachement plus de temps à la distillerie qu’avant. C’est bizarre. Et je la suis, m’arrêtant devant le rayon de fers à lisser et autres conneries. « Putain, je pensais quand même pas en trouver aussi facilement. T’as une idée de ce qu’il faut prendre ou on se sert au hasard ? Xander, doit y avoir des ampoules deux rayons plus loin. Faut aussi des chaînes hifis, des rallonges, multiprises et on finira par la plaque et le frigo. Et par l’étage du dessus pour madame si elle a pas trouvé son bonheur. Sinon tu pourras squatter la salle de bains de notre nouveau camarade. » Un programme chargé, surtout que j’entends encore des râles, même s’ils sont pas bien nombreux. De quoi s’échauffer, juste ce qu’il faut pour pas perdre la main. J’en profite d’ailleurs pour planter ma lame dans le crâne du rôdeur dont je vois la main se rapprocher d’Allïa, avant de l’essuyer sans même y prêter attention. La force d l’habitude.
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