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Dark horse
Mer 13 Mai 2020 - 18:59
Elle tenait les brides de Django a une main avec beaucoup d’attention. Le cheval de Juliet commençait à se familiariser pas mal avec elle et son handicap. Isaac avait équipé la bride spéciale qu’il avait fabriqué à son attention, pour qu’elle n’ait pas besoin de deux mains pour le tenir. Snowflake avait été confié aux bons soins de Ludwig : son caractère patient et docile aidait à se faire écouter. Anoki revenait à Tomas, qui avait plus de tempérament. Akiko, elle, montait son cheval comme à son habitude, qu’elle connaissait vraiment par cœur. Avançant aux côtés de Ludwig, qui n’avait pas tout à fait l’air à l’aise, elle lui offrit un vague sourire en coin :Tu peux te détendre, tu t’en sors bien, fit-elle pour l’encourager.Si tu te crispes trop, tu vas le rendre nerveux. Tu peux lui faire confiance pour te porter, il a passé plusieurs années sur les routes avec Isaac, il est habitué à l’extérieur, souffla-t-elle.
Il n’avait rien à craindre de Snow, d’autant plus que l’animal était vraiment bien dressé par les soins du cavalier qu’ils connaissent tous deux. Elle prit juste un peu d’avancer pour rejoindre Akiko qui ouvrait la marche. Django pressa suffisamment l’allure pour se mettre à côté d’Amarok et elle attira l’attention de l’asiatique l’instant d’après :Comment veux-tu t’y prendre pour le récupérer ? lui demanda-t-elle alors avec sérieux :On approche de la zone où les autres en ont trouvé, ils ont parlé au moins d’un couple ou d’une jument et son poulain, expliqua-t-elle pour remettre en mémoire.C’est toi qui t’y connais là-dedans, ils sont que deux, tu penses qu’il y a moyen de les approcher sans prendre de risques ?
Elle était curieuse, notamment parce qu’elle ne s’y connaissait pas autant qu’elle sur le sujet. Akiko était une vétérinaire compétente, qui savait s’occuper des chevaux avec les autres. Pour le coup, elle préférait largement lui faire confiance pour ramener des montures en bonne santé, de qui il ne serait pas compliqué de prendre soin. De surcroit dans la zone, ils y avaient quelques champs et possiblement des écuries dans lesquelles ils pourraient récupérer du matériel pour le ramener au campement. Elle tourna un regard vers les frères Gulbrandsen : ils étaient suffisamment débrouillards pour pouvoir gérer ce point s’ils ne se sentaient pas de faire un galop, n’est-ce pas ?
Oh, my eyes are seein' red. Double vision from the blood we've shed. The only way I'm leavin' is dead : That's the state of my head
- Melvin J. Black
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Re: Dark horse
Jeu 14 Mai 2020 - 13:51
13 mai 2020… Sur le dos d’un cheval.
Pauvre Ludwig, mais quelle idée il avait eu de monter sur un cheval alors qu’il pourrait à peine tenir sur un poney ? Je l’ai regardé alors qu’il était mal assuré sur son animal, en me retenant de rire. Il semblait tout stressé, alors que son animal était tellement doux. Moi j’avais un peu plus l’habitude des chevaux. Alors je ne suis pas non plus un cavalier émérite. J’ai juste un peu pratiqué à gauche et à droite durant des années. Disons que je sais manœuvrer l’animal durant une balade paisible le long de la plage.
J’ai accepté d’accompagné mon frère, Andrea et Akiko à la recherche d’une jument et de son poulain, j’avais vraiment besoin de sortir de là et de me rendre un peu utile pour le fort. C’est bien beau d’y vivre et de draguer des jeunes asiatiques. Mais vient un moment où il faut gagner sa croute. Donc même si je ne suis pas un bon cavalier, je suis à l’aise dehors… je me suis dis que je pourrai aider à ma façon… puis sérieusement, Olivia est pas bien en ce moment, je ne pouvais laisser son homme sans surveillance ? Après tant d’années de séparation… J’avais veiller sur Lud comme une maman ourse ! Enfin, un frère des ours plutôt !
Lors du trajet, je suis reste à côté de mon frangin pour parler un peu avec lui. Laissant les filles, bien meilleures que nous, passer devant. A un moment, Andrea nous a regardé avec un drôle d’air, je lui ai fait simplement signe avant de revenir à la conversation que j’avais avec Lud. D’ailleurs, on a surtout parlé en Norvégien pendant le trajet. Pas pour exclure les filles, pas du tout même, mais simplement que ça faisait plaisir de pouvoir parler sa langue natale. Un plaisir bien trop rare. Je m’amusais à le taquiner sur la grossesse d’Olivia :
- Ton enfant, il viendra faire du sport avec sa cousine. Je vais te l’initier à l’escalade, à la natation et à la course. On en fera un super soldat ! Et il faut qu’on lui apprenne le Norvégien. Pas question qu’il ne parle qu’anglais. On va écrire un livre, toi et moi, sur les légendes nordiques aussi. Qu’il soit équipé !
Oui, Cynthia et à tout ceux qui me liront un jour, je suis très attaché à ma culture nordique et il est simplement hors de question qu’elle disparaisse à cause d’une simple apocalypse zombie. Ce n’est pas le ragnarok que je sache ! Non Mais ! A un moment, j’ai lancé aux filles une question :
- Une fois sur place ,on risque de pas être trop à l’aise avec la traque de la jument. On pourrait s’occuper de sécuriser la zone et de chercher des ressources. On a besoin de produit en particulier ?
Pauvre Ludwig, mais quelle idée il avait eu de monter sur un cheval alors qu’il pourrait à peine tenir sur un poney ? Je l’ai regardé alors qu’il était mal assuré sur son animal, en me retenant de rire. Il semblait tout stressé, alors que son animal était tellement doux. Moi j’avais un peu plus l’habitude des chevaux. Alors je ne suis pas non plus un cavalier émérite. J’ai juste un peu pratiqué à gauche et à droite durant des années. Disons que je sais manœuvrer l’animal durant une balade paisible le long de la plage.
J’ai accepté d’accompagné mon frère, Andrea et Akiko à la recherche d’une jument et de son poulain, j’avais vraiment besoin de sortir de là et de me rendre un peu utile pour le fort. C’est bien beau d’y vivre et de draguer des jeunes asiatiques. Mais vient un moment où il faut gagner sa croute. Donc même si je ne suis pas un bon cavalier, je suis à l’aise dehors… je me suis dis que je pourrai aider à ma façon… puis sérieusement, Olivia est pas bien en ce moment, je ne pouvais laisser son homme sans surveillance ? Après tant d’années de séparation… J’avais veiller sur Lud comme une maman ourse ! Enfin, un frère des ours plutôt !
Lors du trajet, je suis reste à côté de mon frangin pour parler un peu avec lui. Laissant les filles, bien meilleures que nous, passer devant. A un moment, Andrea nous a regardé avec un drôle d’air, je lui ai fait simplement signe avant de revenir à la conversation que j’avais avec Lud. D’ailleurs, on a surtout parlé en Norvégien pendant le trajet. Pas pour exclure les filles, pas du tout même, mais simplement que ça faisait plaisir de pouvoir parler sa langue natale. Un plaisir bien trop rare. Je m’amusais à le taquiner sur la grossesse d’Olivia :
- Ton enfant, il viendra faire du sport avec sa cousine. Je vais te l’initier à l’escalade, à la natation et à la course. On en fera un super soldat ! Et il faut qu’on lui apprenne le Norvégien. Pas question qu’il ne parle qu’anglais. On va écrire un livre, toi et moi, sur les légendes nordiques aussi. Qu’il soit équipé !
Oui, Cynthia et à tout ceux qui me liront un jour, je suis très attaché à ma culture nordique et il est simplement hors de question qu’elle disparaisse à cause d’une simple apocalypse zombie. Ce n’est pas le ragnarok que je sache ! Non Mais ! A un moment, j’ai lancé aux filles une question :
- Une fois sur place ,on risque de pas être trop à l’aise avec la traque de la jument. On pourrait s’occuper de sécuriser la zone et de chercher des ressources. On a besoin de produit en particulier ?
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Re: Dark horse
Lun 18 Mai 2020 - 20:07
Akiko n’avait pas hésité un instant lorsqu’il avait été question de partir en expédition à cheval pour attraper de nouvelles montures potentielles pour le camp. Il fallait que celui-ci se développe, et ne pas dépendre d’un ravitaillement en carburant était essentiel. Cela n’excluait pas de garder des véhicules en réserve pour certains usages, mais pour le quotidien les chevaux faisaient amplement l’affaire.
La vétérinaire s’était donc portée volontaire pour rejoindre Andrea ainsi que les frères Gulbrandsen dans entreprise. Heureusement pour elle, elle avait été formée durant deux ans à la vie de rancher. Cela avait inclus de longues randonnées jusqu’à ce qu’elle se retrouve avec les fesses dures et tannées par la selle, la récupération de chevaux ou de bétail enfui, et même leur capture par différents moyens. Elle avait mis longtemps avant de parvenir à un résultat. Et si elle n’était pas pour autant un rancher confirmé, au moins était-elle capable de bien se débrouiller dans ce genre de situation.
Elle chevauchait en tête sur Amarok, profitant de l’allure modérée et berçante de sa monture. Les environs étaient calmes, mais ils ne devaient pas exclure le risque que quelque chose vienne perturber leurs plans. La jeune femme tenait ses rênes d’une main qu’elle laissa reposer sur le pommeau de sa selle lorsque Andrea la rejoignit et lui demanda comment elle voulait procéder pour attraper les chevaux.
« Ca va sans doute dépendre de la situation. S’il y a un étalon, il pourrait se montrer agressif pour protéger la jument et le poulain. S’ils ont été domestiqués, ce sera sans doute plus facile. On pourrait essayer l’approche douce, avec de la nourriture ou grâce à la présence de nos chevaux. Je pense que dans ce cas-là je devrais y aller seule, pour que vous soyez prêts en cas de poursuite. Si on n’a pas le choix… Il faudra peut-être la jouer cow-boy. Les poursuivre et les attraper au lasso. Le poulain suivra automatiquement sa mère, donc on devra surtout s’occuper d’elle.
La trentenaire attendait d’avoir un meilleur aperçu de la situation pour se prononcer. Il était rare d’avoir une mère seule avec son petit. Ils allaient donc devoir composer à priori avec d’autres individus. Elle pensait sérieusement privilégier une approche douce, en essayant auparavant de déterminer l’âge des bêtes. Depuis le temps, elle n’espérait plus trouver des traces de monte ou de soins humains. Dans tous les cas, ils pourraient s’approcher plus facilement d’animaux plus âgés ayant été domestiqués pour peut-être les attraper pacifiquement en leur passant un licol. Lâcher Amarok serait aussi une solution, s’il n’y avait pas d’étalon en vue. Sa présence pourrait amadouer les juments. Ces astuces seraient sans doute à mettre en place en fonction de ce qu’ils pourraient observer. En entendant Tomas demander comment son frère et lui pourraient se rendre utiles, Akiko se tourna légèrement vers lui.
- J’imagine que tout serait bon à prendre. Matériel de monte, fourrage, matériel de soin… Ou alors vous pouvez nous aider. Même sans être bon cavalier, vous pourriez simplement contenir les chevaux pour ne pas qu’ils s’échappent. En criant et en agitant les bras s’ils cherchent à fuir. Un peu comme des bergers, par exemple. »
Elle ne voulait pas leur donner l’impression de les dénigrer ou de les mettre à l’écart. À vrai dire, elle avait la certitude qu’ils pourraient se rendre utiles dans le cadre d’un travail d’équipe s’ils étaient amenés à poursuivre les bêtes.
La vétérinaire s’était donc portée volontaire pour rejoindre Andrea ainsi que les frères Gulbrandsen dans entreprise. Heureusement pour elle, elle avait été formée durant deux ans à la vie de rancher. Cela avait inclus de longues randonnées jusqu’à ce qu’elle se retrouve avec les fesses dures et tannées par la selle, la récupération de chevaux ou de bétail enfui, et même leur capture par différents moyens. Elle avait mis longtemps avant de parvenir à un résultat. Et si elle n’était pas pour autant un rancher confirmé, au moins était-elle capable de bien se débrouiller dans ce genre de situation.
Elle chevauchait en tête sur Amarok, profitant de l’allure modérée et berçante de sa monture. Les environs étaient calmes, mais ils ne devaient pas exclure le risque que quelque chose vienne perturber leurs plans. La jeune femme tenait ses rênes d’une main qu’elle laissa reposer sur le pommeau de sa selle lorsque Andrea la rejoignit et lui demanda comment elle voulait procéder pour attraper les chevaux.
« Ca va sans doute dépendre de la situation. S’il y a un étalon, il pourrait se montrer agressif pour protéger la jument et le poulain. S’ils ont été domestiqués, ce sera sans doute plus facile. On pourrait essayer l’approche douce, avec de la nourriture ou grâce à la présence de nos chevaux. Je pense que dans ce cas-là je devrais y aller seule, pour que vous soyez prêts en cas de poursuite. Si on n’a pas le choix… Il faudra peut-être la jouer cow-boy. Les poursuivre et les attraper au lasso. Le poulain suivra automatiquement sa mère, donc on devra surtout s’occuper d’elle.
La trentenaire attendait d’avoir un meilleur aperçu de la situation pour se prononcer. Il était rare d’avoir une mère seule avec son petit. Ils allaient donc devoir composer à priori avec d’autres individus. Elle pensait sérieusement privilégier une approche douce, en essayant auparavant de déterminer l’âge des bêtes. Depuis le temps, elle n’espérait plus trouver des traces de monte ou de soins humains. Dans tous les cas, ils pourraient s’approcher plus facilement d’animaux plus âgés ayant été domestiqués pour peut-être les attraper pacifiquement en leur passant un licol. Lâcher Amarok serait aussi une solution, s’il n’y avait pas d’étalon en vue. Sa présence pourrait amadouer les juments. Ces astuces seraient sans doute à mettre en place en fonction de ce qu’ils pourraient observer. En entendant Tomas demander comment son frère et lui pourraient se rendre utiles, Akiko se tourna légèrement vers lui.
- J’imagine que tout serait bon à prendre. Matériel de monte, fourrage, matériel de soin… Ou alors vous pouvez nous aider. Même sans être bon cavalier, vous pourriez simplement contenir les chevaux pour ne pas qu’ils s’échappent. En criant et en agitant les bras s’ils cherchent à fuir. Un peu comme des bergers, par exemple. »
Elle ne voulait pas leur donner l’impression de les dénigrer ou de les mettre à l’écart. À vrai dire, elle avait la certitude qu’ils pourraient se rendre utiles dans le cadre d’un travail d’équipe s’ils étaient amenés à poursuivre les bêtes.
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Re: Dark horse
Mar 19 Mai 2020 - 22:19
Il se forçait à rester calme du mieux possible, mais l'exercice était loin d'être évident. Ainsi perché, il avait l'impression d'être en constant déséquilibre, et ses doigts étaient crispés sur les brides en cuir, comme si ça allait l'aider à mieux tenir. Il se répétait encore et encore qu'il aurait dû refuser. Mais encore une fois, il avait voulu se montrer serviable et utile. Idiot ! Il allait les handicaper plus qu'autre chose. D'autres au camp étaient bien plus habiles que lui sur un cheval.
Un sourire gêné répondit à Andrea quand elle s'approcha. Apparemment, la tentative du libraire pour paraître détendu était un échec cuisant. Et le fait de se répéter de se détendre, qu'il pouvait rendre le cheval nerveux, c'était encore pire. Détends-toi … détends-toi bordel ! Impossible. Plus il y pensait, plus il stressait, et plus il avait peur de stresser l'animal.
- Tout va bien, mentit-il en lorgnant sur Akiko qui avait tellement de classe sur sa bête.
Il balança un regard sans équivoque à Tomas. Qui lui interdisait de se moquer, même si son frère ne se gênait pas, et qu'au fond, Ludwig était loin d'être du genre à se vexer. Il connaissait ses faiblesses.
Heureusement, il enchaîna, parlant déjà du futur enfant de son grand frère comme s'il était déjà là. Cette insouciance et cette joie de vivre lui faisait du bien. Tomas semblait être totalement imperméable aux drames et aux dangers, toujours fidèle à lui-même. Malgré le fait qu'il se soit habitué à sa présence au camp, Ludwig ne cessait d'avoir cette impression d'être face à un mirage. Parler en norvégien lui faisait bizarre, et il se rendait même compte qu'il avait perdu pas mal de vocabulaire depuis le temps qu'il vivait ici et qu'il parlait exclusivement anglais.
- Il n'est même pas encore là ! lança-t-il avant de rire, les joues cependant rendues roses par cette soudaine excitation que cela générait en lui d'imaginer la naissance du petit bout de chou.
Il tourna finalement son visage vers les deux femmes quand Tomas leur posa des questions, attentif à leurs directives, soucieux de faire au mieux. Snow décida à cet instant de secouer vigoureusement la tête, ce qui arracha un bref hoquet à son maître du jour qui manqua de lâcher les brides. Ça aurait été un drame !
- Je vous ai déjà dis que j'avais déjà du mal à tenir sur un vélo ? Finit-il par lancer sur le ton de la plaisanterie mais néanmoins nerveux.
Jouer les cowboys, galoper pour bloquer les chevaux sauvages, tout ça … Il ne l'imaginait même pas. Récupérer le matériel, ça c'était dans ses cordes.
Il opina du chef aux mots d'Akiko et sourit distraitement.
- On sera des bergers, alors. Sans soucis.
Il balança ses prunelles claires pour échanger un regard avec son frère.
Un sourire gêné répondit à Andrea quand elle s'approcha. Apparemment, la tentative du libraire pour paraître détendu était un échec cuisant. Et le fait de se répéter de se détendre, qu'il pouvait rendre le cheval nerveux, c'était encore pire. Détends-toi … détends-toi bordel ! Impossible. Plus il y pensait, plus il stressait, et plus il avait peur de stresser l'animal.
- Tout va bien, mentit-il en lorgnant sur Akiko qui avait tellement de classe sur sa bête.
Il balança un regard sans équivoque à Tomas. Qui lui interdisait de se moquer, même si son frère ne se gênait pas, et qu'au fond, Ludwig était loin d'être du genre à se vexer. Il connaissait ses faiblesses.
Heureusement, il enchaîna, parlant déjà du futur enfant de son grand frère comme s'il était déjà là. Cette insouciance et cette joie de vivre lui faisait du bien. Tomas semblait être totalement imperméable aux drames et aux dangers, toujours fidèle à lui-même. Malgré le fait qu'il se soit habitué à sa présence au camp, Ludwig ne cessait d'avoir cette impression d'être face à un mirage. Parler en norvégien lui faisait bizarre, et il se rendait même compte qu'il avait perdu pas mal de vocabulaire depuis le temps qu'il vivait ici et qu'il parlait exclusivement anglais.
- Il n'est même pas encore là ! lança-t-il avant de rire, les joues cependant rendues roses par cette soudaine excitation que cela générait en lui d'imaginer la naissance du petit bout de chou.
Il tourna finalement son visage vers les deux femmes quand Tomas leur posa des questions, attentif à leurs directives, soucieux de faire au mieux. Snow décida à cet instant de secouer vigoureusement la tête, ce qui arracha un bref hoquet à son maître du jour qui manqua de lâcher les brides. Ça aurait été un drame !
- Je vous ai déjà dis que j'avais déjà du mal à tenir sur un vélo ? Finit-il par lancer sur le ton de la plaisanterie mais néanmoins nerveux.
Jouer les cowboys, galoper pour bloquer les chevaux sauvages, tout ça … Il ne l'imaginait même pas. Récupérer le matériel, ça c'était dans ses cordes.
Il opina du chef aux mots d'Akiko et sourit distraitement.
- On sera des bergers, alors. Sans soucis.
Il balança ses prunelles claires pour échanger un regard avec son frère.
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Re: Dark horse
Mer 20 Mai 2020 - 9:59
Andrea fixa Akiko et l’écouta avec attention tout du long. Elle prenait évidemment la situation très au sérieux, d’autant plus qu’il y avait énormément de choses à voir pour parvenir à boucler cette mission. Peut-être ne parviendraient-ils pas à rentrer avec de nouveaux chevaux aujourd’hui, et qu’il faudrait ressortir, mais la métisse espérait que ça serait tout de même une réussite. Le temps restait également une ressource précieuse pour tout le monde. Alors, certes ! Ils ne le perdaient pas vraiment, puisque parcourir cette distance leur permettait de repérer les champs et les environs, voire ce qu’ils pourraient revenir cueillir plus tard.
Elle poussa un bref soupir. La remarque de Ludwig lui arracha un petit rire amusé, elle lui adressa une œillade complice avant de hausser les épaules :On va s’approcher d’une écurie d’ici peu, si je me souviens bien, souffla-t-elle à l’attention des Gulbrandsen :Les deux montures qui ont été repéré sont dans la zone, on peut vous laisser là entre frères et semer quelques indices sur la route pour que vous nous retrouviez quand vous aurez fini de charger ce qu’il y a à prendre dans l’écurie, proposa-t-elle dans la foulée. Ça serait peut-être le plus simple pour eux tous. Il n’y avait qu’à espérer que la méthode douce d’Akiko suffise à convaincre les deux bêtes de les suivre tranquillement.Ca nous laisse le temps de trouver la jument et son poulain, voire de tenter une première approche, et si ça dégénère, vous ne serez pas trop loin, ajouta-t-elle pour finir de les convaincre.
Enfin… Ils ne seraient normalement pas trop loin, puisqu’ils n’avaient pas encore trouvé l’endroit où ils étaient. Poussant un soupir, ils ne tardèrent pas de toute façon à remonter une longue route de terre et à voir plus loin le bâtiment et les champs se profilaient. Ça ne payait pas de mine, c’était probablement un endroit où on s’occupait des chevaux, où on ne vivait pas vraiment. Certains champs étaient fermés en espace plus restreints, sûrement pour donner de quoi faire aux animaux. Elle poussa un bref soupir avant de s’arrêter :Soyez prudents, ok ? Demanda-t-elle à ses complices.Nous nous retrouvons ici dans pas longtemps, trente minutes maximum le temps de faire le point sur ce qu’on a… Elle avisa chacun des membres pour voir si ça leur convenait. Elle était prête à discuter pour une meilleure idée.
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Re: Dark horse
Jeu 21 Mai 2020 - 21:17
Travailler avec Lud’ voilà bien des années que je ne l’avais pas fait. En aurions-nous été seulement capables à une époque ? Je ne sais pas, mais ce jour-là, on a fait le café. Je peux le dire avec le recul. Andrea et Akiko avait un plan et il nous convenait à Lud et moi. Enfin, j’ai même envie de dire que si ça ne nous convenait pas, on l’aurait fait quand même ! J’ai donc souris quand Andy nous a proposé son plan, nous laisser entre frangins. Parfait.
- D’accord les filles, Lud c’est bon pour toi ? Moi ce plan me va parfaitement. Ça fait longtemps que j’ai pas rattrapé les bêtises de mon grand frère, ça me manque.
J’avais ensuite tapé sur l’épaule du futur papa de ma nièce. La bonne humeur était de mise avec moi en ce jour et je n’aurai pas toleré le défaitisme coutumier de mon frère. [Note : Cynthia, quand tu verras ton cousin ou ta cousine, rappelle-toi de bien être gentille avec elle et de te montrer tellement optimiste et joyeuse qu’elle/il te pensera Gay… C’est une blague d’adulte, tu comprendras plus tard]
- 30 minutes ici ? ça fait un peu juste pour fouiller non ? j’imagine qu’on n’a pas de talkie ou quoi que ce soit ? D’accord, de toute façon j’ai pas de meilleure idée à proposer.
Une fois qu’on eut fait un tour de table, je me suis retrouvé avec mon frère, à nous diriger vers l’ancienne écurie. Ça tombait bien qu’on soit seuls car je voulais lui parler d’une chose me tenant à cœur, dont j’avais déjà parlé avec Sari :
- Tu sais grand frère, maintenant qu’on est entre nous. Il va falloir que je t’avoue un truc, je comptais le faire depuis des années… mais il y a eu ce qu’il a eu. C’est un truc que je garde pour moi depuis que je suis ado et… Bah disons que j’ai envie de t’en parler maintenant, je trouve que c’est important pour moi.
On était côtes à côtes, bercés uniquement par le claquement des sabots. Ça va semblait étrange, surtout à toi Cynthia, mais voilà, une femme que je ne connaissais pas depuis si longtemps était au courant, alors que mon propre frère ne le savais pas. J’ai eu le besoin de partager avec lui ceci :
- Tu sais, en fait, ça fait depuis que j’ai 13 ans que je suis un adepte des anciens dieux… j’en ai jamais parlé ni à maman ni à papa. Et même Elena ne savait pas. C’était pas important jusqu’à présent. Mais je sais pas, maintenant que c’est la fin du monde, je trouve que c’est pas rien de partager ça avec toi… En fait, j’aimerais que tu le fasses avec moi.
Je sais que mon frère connaissait cette mythologie aussi bien que moi, sinon mieux. C’est pour ça que je lui en parlais, j’avais besoin de me rapprocher de lui et je me suis dit que ça serait une bonne idée…
- D’accord les filles, Lud c’est bon pour toi ? Moi ce plan me va parfaitement. Ça fait longtemps que j’ai pas rattrapé les bêtises de mon grand frère, ça me manque.
J’avais ensuite tapé sur l’épaule du futur papa de ma nièce. La bonne humeur était de mise avec moi en ce jour et je n’aurai pas toleré le défaitisme coutumier de mon frère. [Note : Cynthia, quand tu verras ton cousin ou ta cousine, rappelle-toi de bien être gentille avec elle et de te montrer tellement optimiste et joyeuse qu’elle/il te pensera Gay… C’est une blague d’adulte, tu comprendras plus tard]
- 30 minutes ici ? ça fait un peu juste pour fouiller non ? j’imagine qu’on n’a pas de talkie ou quoi que ce soit ? D’accord, de toute façon j’ai pas de meilleure idée à proposer.
Une fois qu’on eut fait un tour de table, je me suis retrouvé avec mon frère, à nous diriger vers l’ancienne écurie. Ça tombait bien qu’on soit seuls car je voulais lui parler d’une chose me tenant à cœur, dont j’avais déjà parlé avec Sari :
- Tu sais grand frère, maintenant qu’on est entre nous. Il va falloir que je t’avoue un truc, je comptais le faire depuis des années… mais il y a eu ce qu’il a eu. C’est un truc que je garde pour moi depuis que je suis ado et… Bah disons que j’ai envie de t’en parler maintenant, je trouve que c’est important pour moi.
On était côtes à côtes, bercés uniquement par le claquement des sabots. Ça va semblait étrange, surtout à toi Cynthia, mais voilà, une femme que je ne connaissais pas depuis si longtemps était au courant, alors que mon propre frère ne le savais pas. J’ai eu le besoin de partager avec lui ceci :
- Tu sais, en fait, ça fait depuis que j’ai 13 ans que je suis un adepte des anciens dieux… j’en ai jamais parlé ni à maman ni à papa. Et même Elena ne savait pas. C’était pas important jusqu’à présent. Mais je sais pas, maintenant que c’est la fin du monde, je trouve que c’est pas rien de partager ça avec toi… En fait, j’aimerais que tu le fasses avec moi.
Je sais que mon frère connaissait cette mythologie aussi bien que moi, sinon mieux. C’est pour ça que je lui en parlais, j’avais besoin de me rapprocher de lui et je me suis dit que ça serait une bonne idée…
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Re: Dark horse
Jeu 4 Juin 2020 - 15:59
Probablement pour mettre plus à l’aise les deux frères norvégiens qui n’avaient pas l’air au mieux sur leurs montures, il fut décidé de se séparer malgré tout. Les hommes iraient fouiller pour trouver quelque chose d’utile pendant que les femmes seraient chargées de récupérer les chevaux. Akiko n’émit pas de protestation. La plupart des gens s’imaginaient qu’il suffisait de poser ses fesses sur une selle pour savoir monter à cheval, mais la réalité était toute autre. Cela demandait un apprentissage sérieux, voire long. Et elle n’était pas le genre d’inconsciente à vouloir à tout prix tenter le diable, au risque d’avoir un accident.
La trentenaire écouta ce que chacun avait à dire, avant d’appuyer la proposition d’Andrea concernant le fait de disséminer des indices pour leur permettre de les rejoindre. Elle se permit le luxe d’un petit sourire amusé en coin, sachant que les bêtes allaient déjà laisser une piste reconnaissable à qui était décidé à chercher...
« En plus des indices que les chevaux vont semer sur la route, bien sûr… S’il y a des arbres sur notre route, on pourra briser des branches ou tracer un signe dans l’écorce.
Lorsqu’ils eurent rejoint le bâtiment où devaient se dérouler les fouilles, la vétérinaire croisa tranquillement les mains sur le pommeau de sa selle, les lanières en cuir des rênes passées entre ses doigts. Une fois qu’ils se seraient séparés, les deux femmes allaient devoir remonter la piste en cherchant des signes, des empreintes de sabot dans le sol humide, des tas de crottin ou encore des poils abandonnés aux branches basses et aux buissons, voire des végétaux mâchés… Bref, des indices pas évidents à relever. Elle se débrouillait plutôt bien en matière de pistage, mais la jeune femme ne pouvait cependant pas assurer qu’elle s’en sortirait les yeux fermés.
En attendant, elle se permit de donner une dernière recommandation aux deux frère qui allaient fouiller les alentours. Akiko ne se sentait pas forcément à l’aise lorsqu’il fallait laisser des personnes en arrière, même si elle-même était habituée à la maraude en solitaire. Sans doute s’en faisait-elle parfois trop pour les membres du groupe...
- Oui, faites attention à vous. N’oubliez pas que les chevaux sentiront le danger avant vous, ils vous préviendront. Pour ce qui est de vos trouvailles… Franchement, je pense qu’on ne peut pas cracher sur quoi que ce soit d’utile.
Bientôt, les cavalières se remirent en route. La vétérinaire laissa Amarok adopter un petit trot modéré, une allure qui n’était à priori pas forcément confortable mais que l’on apprenait à maîtriser avec la pratique de l’équitation et l’acquisition d’une bonne assiette. Au moins, elles iraient un peu plus vite qu’au pas. Pendant qu’elles prenaient le chemin d’une zone sans doute propice à la découverte des bêtes, la jeune femme fit preuve de curiosité sans se montrer impolie.
- Tu as déjà fait ça avant ? D’aller capturer des chevaux dits sauvages, je veux dire. »
Pour sa part, ce ne serait pas une première fois. Les ranchers l’avaient emmenée en expédition plusieurs fois pour achever de la former sur le terrain, sans oublier les heures d’entraînement au ranch. Le but avait été de former tous les habitants du refuge à devenir des cavaliers et des ranchers accomplis. La horde avait tout balayé, mais il semblait que le fort prenait une direction semblable. Akiko n’était pas mécontente de pouvoir se montrer utile et apporter sa pierre à l’édifice.
La trentenaire écouta ce que chacun avait à dire, avant d’appuyer la proposition d’Andrea concernant le fait de disséminer des indices pour leur permettre de les rejoindre. Elle se permit le luxe d’un petit sourire amusé en coin, sachant que les bêtes allaient déjà laisser une piste reconnaissable à qui était décidé à chercher...
« En plus des indices que les chevaux vont semer sur la route, bien sûr… S’il y a des arbres sur notre route, on pourra briser des branches ou tracer un signe dans l’écorce.
Lorsqu’ils eurent rejoint le bâtiment où devaient se dérouler les fouilles, la vétérinaire croisa tranquillement les mains sur le pommeau de sa selle, les lanières en cuir des rênes passées entre ses doigts. Une fois qu’ils se seraient séparés, les deux femmes allaient devoir remonter la piste en cherchant des signes, des empreintes de sabot dans le sol humide, des tas de crottin ou encore des poils abandonnés aux branches basses et aux buissons, voire des végétaux mâchés… Bref, des indices pas évidents à relever. Elle se débrouillait plutôt bien en matière de pistage, mais la jeune femme ne pouvait cependant pas assurer qu’elle s’en sortirait les yeux fermés.
En attendant, elle se permit de donner une dernière recommandation aux deux frère qui allaient fouiller les alentours. Akiko ne se sentait pas forcément à l’aise lorsqu’il fallait laisser des personnes en arrière, même si elle-même était habituée à la maraude en solitaire. Sans doute s’en faisait-elle parfois trop pour les membres du groupe...
- Oui, faites attention à vous. N’oubliez pas que les chevaux sentiront le danger avant vous, ils vous préviendront. Pour ce qui est de vos trouvailles… Franchement, je pense qu’on ne peut pas cracher sur quoi que ce soit d’utile.
Bientôt, les cavalières se remirent en route. La vétérinaire laissa Amarok adopter un petit trot modéré, une allure qui n’était à priori pas forcément confortable mais que l’on apprenait à maîtriser avec la pratique de l’équitation et l’acquisition d’une bonne assiette. Au moins, elles iraient un peu plus vite qu’au pas. Pendant qu’elles prenaient le chemin d’une zone sans doute propice à la découverte des bêtes, la jeune femme fit preuve de curiosité sans se montrer impolie.
- Tu as déjà fait ça avant ? D’aller capturer des chevaux dits sauvages, je veux dire. »
Pour sa part, ce ne serait pas une première fois. Les ranchers l’avaient emmenée en expédition plusieurs fois pour achever de la former sur le terrain, sans oublier les heures d’entraînement au ranch. Le but avait été de former tous les habitants du refuge à devenir des cavaliers et des ranchers accomplis. La horde avait tout balayé, mais il semblait que le fort prenait une direction semblable. Akiko n’était pas mécontente de pouvoir se montrer utile et apporter sa pierre à l’édifice.
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