Forcément, laisser des gens derrière n’était jamais pour la rendre enthousiaste. C’était forcément risqué, et ça pouvait mal tourner d’une manière ou d’une autre. Aussi, alors que les deux femmes s’éloignèrent, Andrea adressa un dernier regard en arrière en laissant les frères Gulbrandsen au niveau de la ferme. Ils allaient être occupé, mais alors qu’elle avisait la maison du regard, elle espérait qu’ils n’auraient pas de mauvaises surprises à l’intérieur.

Qu’importait, elle rattrapa d’un petit coup de talons Akiko qui avait pris un peu d’avance et se mit à son niveau pour poursuivre dans la même direction. Sur le sol encore humide des mauvais jours – il était rare que ça soit sec dans la région de toute façon – Andrea désigna de sa prothèse ce qu’elle venait de voir :

Des empreintes de sabot dans la terre, fit-elle alors. Elles étaient régulières, peu nombreuses. Comme si les deux bêtes marchaient d’un pas paisible. A côté, elle vit une empreinte de pied, ou qui y ressemblait. A mon avis, ils ne sont pas loin, mais il doit y avoir des morts avec eux.

De fait, les deux femmes pressèrent davantage le pas.

HRP : je saute le tour de Ludwig !

Akiko et Andrea, à chacun de vos posts, lancez un dé 10 faces sur votre perception, si vous faites inférieur ou égal, vous parvenez à trouver un indice ou une preuve (à votre convenance) qui vous rapproche de votre cible. Vous en avez trois à trouver.

Tomas et Ludwig, vous vous approchez d’une ferme qui semble laissé à l’abandon. Si vous décidez de rentrer à l’intérieur, Tomas, lance un dé six faces pour déterminer le nombre de rôdeurs que tu trouveras dans la bâtisse. Il faudra les éliminer avant de pouvoir fouiller.

Pour avancer de manière dynamique, la limite de mots est baissé à 150 pour ce RP

Spoiler:

Andrea hocha la tête à la remarque de sa voisine. La japonaise semblait aussi concentrée qu’elle, et surtout inquiète pour les deux bêtes qu’elles traquaient ensemble. Alors qu’elles s’éloignaient encore plus de l’endroit où se trouvaient les frères Gulbrandsen, les deux femmes pressèrent l’allure en comprenant qu’il n’y avait finalement pas qu’un seul mort aux trousses de ces animaux :

Regarde, là, fit-elle en désignant de sa prothèse d’autres traces, plus fouillis et enfoncées dans le sol boueux. Il y en a d’autres, souffla-t-elle alors pour inviter Akiko à presser l’allure.

Elle ne pouvait estimer si c’était frais ou non, en tout cas, elles ne pouvaient pas perdre davantage de temps. Elles durent passer du trot à un presque galop sur leurs montures respectives avant d’arriver près d’un grand espace dégagé. Clairsemés, les rôdeurs progressaient tous vers le bout du champ où se trouvait les deux chevaux qui zigzaguaient à basse allure entre les morts pour les éviter. Sauf que le problème n’était pas tant le fait de pouvoir les éviter. C’était que les morts ne se fatiguaient jamais, contrairement aux vivants…

J’en compte sept, souffla-t-elle à Akiko, posant sur elle un regard décidé : On y va ?

Spoiler: