Page 1 sur 2 • 1, 2
Il n'est si bonne compagnie qui se sépare. [Hayley & Vaughn]
Sam 16 Mai 2020 - 17:50
Une journée comme une autre dans la tente médicale des Barnett aujourd’hui, quelques patients, une petite épidémie de dysenterie mais rien de vraiment alarmant pour le moment tant qu’on se lave bien les mains et qu’on fait attention à l’eau que l’on boit. Prenant un peu l’air de la tente afin de ne plus sentir l’horrible odeur d’un mélange de déjections et de désinfectant. Je garde un œil sur l’entrée de la tente afin de vérifier qu’aucun patient ne fasse son entrée sans que je le sache. Mon attention se portant alors sur les gens qui nous entourait, tous les bien portant car à force de voir les malades on commence à croire qu’il n’y a plus personne qui tienne encore sur ses deux jambes.
Il ne faut pas longtemps avant que mon regard ne vienne se poser sur une bande qui commençait à se constituer avec un semblant d’agitation et en général ça n’annonce rien de bon surtout dans le coin. Je me relève alors du semblant de chaise sur lequel j’avais poser mon délicat fessier. Me rapprochant à pas feutrer du regroupement, je prends le temps de mesuré la situation, il vaut mieux ne pas faire de dérapage non contrôlé dans le coin, déjà que Kara m’a à l’œil pour Kaycee autant ne pas lui donner une raison de m’ôter la tête de mes épaules.
N’étant plus qu’a quelques pas d’une bande de gars j’entends une voix féminine s’élever et pas de la plus douce des manières. Les mecs faisant quelques pas en arrière je peux enfin voir une blonde, enfin entre deux corps masculins est-elle armée ? Je ne saurais le dire, je me contente alors juste de m’éclaircir la voix de façon à ce que les gentlemen m’entendent et une fois que j’ai leur attention, j’ouvre un peu ma veste pour faire voir mon arme et leur dire :
- Messieurs, je pense que la demoiselle a fait plus que savoir son non intérêt en vos personnes. Je vous demanderai de partir sans faire d’histoire, il serait dommage que Kara vienne à entendre que vous ayez perturbé la paix de ce lieu et qu’elle se décide à vous infliger un châtiment plus que mérité.
- Et t’es qui toi ?
- Ton ami pour le moment. Mais si tu continues dans ta connerie, je serais ravi de te faire un deuxième trou du cul.
- C’est bon laisse tomber, on verra ça un autre jour. Rajouta un autre gars de la bande de 3.
Après quelques regrets qu’ils ont clairement fait entendre, les 3 types partent sans demander leur reste. Je me tourne vers la blonde, remet ma veste correctement lui affiche un sourire amicale et m'adresse alors à elle sur un ton cordial voir flatteur:
- Veuillez excusez ces énergumènes, malgré une loi de fer certain se pensent encore tout permis dans le coin. Ils ont besoin d’un petit rappel de temps à autre. Je fais une légère révérence et tout en me présentant. Vaughn pour vous servir et puis-je connaître votre prénom ? Qui je suis sûr est à la hauteur de votre beauté.
Et revoilà le dragueur du dimanche, il m’avait pas manqué lui.
Il ne faut pas longtemps avant que mon regard ne vienne se poser sur une bande qui commençait à se constituer avec un semblant d’agitation et en général ça n’annonce rien de bon surtout dans le coin. Je me relève alors du semblant de chaise sur lequel j’avais poser mon délicat fessier. Me rapprochant à pas feutrer du regroupement, je prends le temps de mesuré la situation, il vaut mieux ne pas faire de dérapage non contrôlé dans le coin, déjà que Kara m’a à l’œil pour Kaycee autant ne pas lui donner une raison de m’ôter la tête de mes épaules.
N’étant plus qu’a quelques pas d’une bande de gars j’entends une voix féminine s’élever et pas de la plus douce des manières. Les mecs faisant quelques pas en arrière je peux enfin voir une blonde, enfin entre deux corps masculins est-elle armée ? Je ne saurais le dire, je me contente alors juste de m’éclaircir la voix de façon à ce que les gentlemen m’entendent et une fois que j’ai leur attention, j’ouvre un peu ma veste pour faire voir mon arme et leur dire :
- Messieurs, je pense que la demoiselle a fait plus que savoir son non intérêt en vos personnes. Je vous demanderai de partir sans faire d’histoire, il serait dommage que Kara vienne à entendre que vous ayez perturbé la paix de ce lieu et qu’elle se décide à vous infliger un châtiment plus que mérité.
- Et t’es qui toi ?
- Ton ami pour le moment. Mais si tu continues dans ta connerie, je serais ravi de te faire un deuxième trou du cul.
- C’est bon laisse tomber, on verra ça un autre jour. Rajouta un autre gars de la bande de 3.
Après quelques regrets qu’ils ont clairement fait entendre, les 3 types partent sans demander leur reste. Je me tourne vers la blonde, remet ma veste correctement lui affiche un sourire amicale et m'adresse alors à elle sur un ton cordial voir flatteur:
- Veuillez excusez ces énergumènes, malgré une loi de fer certain se pensent encore tout permis dans le coin. Ils ont besoin d’un petit rappel de temps à autre. Je fais une légère révérence et tout en me présentant. Vaughn pour vous servir et puis-je connaître votre prénom ? Qui je suis sûr est à la hauteur de votre beauté.
Et revoilà le dragueur du dimanche, il m’avait pas manqué lui.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Il n'est si bonne compagnie qui se sépare. [Hayley & Vaughn]
Sam 16 Mai 2020 - 22:06
Paradis artificiel pour tous les survivants qui cherchaient un endroit où s’établir pour une nuit ou pour la vie. Hayley n’avait aucune idée de combien de temps ils resteraient ici, après tout, tant ils étaient en sécurité, c’était le principal. Le No Man’s Land ressemblait à tous les endroits qu’elle avait pris possession avant qu’une couille leur tombe dessus. Elle se préparait comme chaque matin avec minutie, passant un moment à bavarder avec sa sœur. Aujourd’hui, elle avait l’intention de faire un tour, histoire de voir d’autres têtes. C’est pas qu’elle en avait assez de voir toujours les mêmes tête, mais presque. Elle avala rapidement une tasse de café avant de rejoindre les box. Elle gratifia de papouilles les deux canassons qui semblaient ravis de la voir. La matinée passa rapidement et depuis qu’ils avaient élu domicile ici, il lui semblait que le danger n’était plus aussi prédominant. Enfin, elle pouvait profiter d’un peu d’accalmie avant la tempête. Quand celle-ci frapperait ? Encore une question à laquelle, elle ne pouvait pas répondre. Elle délaissa les chevaux à contre cœur et rejoignit Blake afin de l’avertir qu’elle sortait. Juste un tour histoire de se faire à l’endroit. Ceci lui paraissait un peu trop idyllique, un peu trop parfait. Quelque chose ne lui plaisait pas, mais quoi ?! Une question qui s’échouerait encore contre un mur. Elle avait promis à sa frangine de faire attention et surtout, elle avait promis de ne pas rentrer tard. Des phrases sans intérêt qui avaient perdu un peu de leur attrait. Blake ne lui avait jamais demandé de lui rendre des comptes et ça, Hayley le savait parfaitement, mais c’était une petite habitude du temps où il n’y avait pas toutes ces horreurs. Ce temps-là lui manquait atrocement et le pire, c’est de n’avoir jamais su ce qu’il était advenu de ses parents. Il est clair qu’elle n’avait plus vraiment l’espoir de les revoir et cela lui déchirait toujours un peu le cœur. Elle préférait les savoir totalement morts que sous la forme de rôdeurs.
Elle avait quitté l’ancien poste de police et elle n’avait aucune idée où aller. Elle ne connaissait rien de ces gens, ni même ces visages inconnus qui la dévisageaient comme si elle était une opportuniste. Elle était simplement comme eux : une survivante. Hayley comprenait quelque part pourquoi ils la regardaient bizarrement et puis quelque part, elle avait déjà eu ce regard à l’époque. Elle se souvient avoir mis mal à l’aise une nana qui venait de débarquer dans son lycée. Un peu perdue, ses amies s’étaient empressées d’aller à sa rencontre et de la prendre sous leurs ailes. Hayley était contre cette idée et pourtant, au fil du temps, elles étaient devenues les meilleures amies au monde. La suite n’était pas aussi belle qu’il n’y paraissait car, sa meilleure amie s’était jetée aussi dans les bras de son premier petit copain. Une histoire qui avait brisé plus d’un cœur. Cette histoire lui faisait encore mal et pourtant, elle remonte à plus de neuf ans, mais si elle s’était fiée à son instinct, si elle avait écouté sa petite voix dans sa tête, il était probable qu’elle n’aurait pas autant souffert. La plus jeune des Rhodes était perdue dans ses souvenirs les plus anciens quand elle tomba nez à nez avec un petit groupe de mecs. Sûrement des abrutis de première. Hayley se stoppa net alors que ces gus sifflaient à la vue de cette blondinette. Hayley les toisa un à un de son regard sombre, bien que ses yeux étaient plutôt clairs, et elle ne cilla pas. Elle n’était pas impressionnée par ces types. Pas du tout, même. Pourtant, même si dans le fond, elle n’en menait pas large, elle tint bon ! Elle ne se laissait pas aussi facilement démonter, surtout pas devant des mecs. Elle avait été irritée par l’attitude de l’un de leur pair. Plus qu’irritée à vrai dire. « Je suis pas d’humeur à me faire emmerder les gars, allez donc faire mumuse ailleurs ! » Une voix qui n’avait pas faiblit, qui avait un timbre assez sensuel et pourtant, qui exprimait un ordre inflexible. Les trois types feintaient de l’entendre alors qu’ils commençaient à s’échauffer lourdement.
Hayley soupira, regretta d'avoir laissé son arme dans sa piaule. La prochaine fois, elle ne l’oubliera pas, après tout, même si elle devait être armée en ce lieu, tant pis, elle le ferait. Mais avant qu’elle ne puisse les envoyer se faire foutre, un autre gus sortit d’une tente et avança vers eux. Ah oui !! Le prince charmant ! Celui qui vient sauver la belle princesse et à la fin, il lui réclamera un baiser. Dans les contes, ça fonctionne comme ça, mais dans la réalité ? Le nouvel arrivant ne se démonta pas et Hayley le regarda amèrement alors qu’elle était vraiment capable de se sortir de ce pétrin seule ! Pourquoi fallait-il que les mecs se sentent pousser des ailes quand ils se trouvaient devant une nénette en mauvaise posture ? C’était écrit dans leurs gènes ? Ils avaient une alarme qui se déclenchait ou quoi ?! Pourtant, les trois gaillards n’insistèrent pas et partirent la queue entre les jambes. Elle était maintenant seule avec son pseudo sauveur. Enfin, devait-elle s’en réjouir ? Elle préféra taire sa conscience. Et puis, s’il cherchait lui aussi la merde, elle avait de quoi le remballer vite fait, bien fait ! C’était qui ce type ? Puis, il lui faisait quoi là ? Une révérence, c’était bien une révérence ça ? Elle voulut pouffer de rire, mais valait-il le coup qu’elle se foute ouvertement de lui. Vaughn. Bien, au moins, elle pouvait poser un nom sur un visage, mais ses bonnes manières étaient à gerber. Et puis cette tentative désespérée de drague bidon... Non, mais Hayley préférait cent fois mieux les trois gus...
Elle se contenta de soupirer, montrant ainsi son mécontentement, mais que pouvait-elle demander de plus ? L’apparition du cheval blanc peut-être ? « Hayley. Hayley Rhodes. » Sa voix était celle qu’elle employait jeune quand elle faisait un caprice à sa mère ou bien à son père. Une mine un peu boudeuse accompagnait cette voix capricieuse. « J’étais capable de m’en sortir seule. Vous avez du succès auprès des femmes avec votre attitude chevaleresque ? Parce que moi, j’ai du mal à y voir quelque chose de beau dans la flatterie, je trouve ça même dépassé ! » Elle esquisse cependant un petit sourire alors qu’elle le regarde avec intensité. « Et sinon, à part flatter la gente féminine, vous faites quoi dans la vie ? » Non pas que cela l’intéressait, mais elle était bavarde de nature et comme, il avait fait fuir les autres, autant se rabattre sur lui. De toute façon, elle n’avait nul autre choix. Il était le seul qu’elle avait sous la main...
Elle avait quitté l’ancien poste de police et elle n’avait aucune idée où aller. Elle ne connaissait rien de ces gens, ni même ces visages inconnus qui la dévisageaient comme si elle était une opportuniste. Elle était simplement comme eux : une survivante. Hayley comprenait quelque part pourquoi ils la regardaient bizarrement et puis quelque part, elle avait déjà eu ce regard à l’époque. Elle se souvient avoir mis mal à l’aise une nana qui venait de débarquer dans son lycée. Un peu perdue, ses amies s’étaient empressées d’aller à sa rencontre et de la prendre sous leurs ailes. Hayley était contre cette idée et pourtant, au fil du temps, elles étaient devenues les meilleures amies au monde. La suite n’était pas aussi belle qu’il n’y paraissait car, sa meilleure amie s’était jetée aussi dans les bras de son premier petit copain. Une histoire qui avait brisé plus d’un cœur. Cette histoire lui faisait encore mal et pourtant, elle remonte à plus de neuf ans, mais si elle s’était fiée à son instinct, si elle avait écouté sa petite voix dans sa tête, il était probable qu’elle n’aurait pas autant souffert. La plus jeune des Rhodes était perdue dans ses souvenirs les plus anciens quand elle tomba nez à nez avec un petit groupe de mecs. Sûrement des abrutis de première. Hayley se stoppa net alors que ces gus sifflaient à la vue de cette blondinette. Hayley les toisa un à un de son regard sombre, bien que ses yeux étaient plutôt clairs, et elle ne cilla pas. Elle n’était pas impressionnée par ces types. Pas du tout, même. Pourtant, même si dans le fond, elle n’en menait pas large, elle tint bon ! Elle ne se laissait pas aussi facilement démonter, surtout pas devant des mecs. Elle avait été irritée par l’attitude de l’un de leur pair. Plus qu’irritée à vrai dire. « Je suis pas d’humeur à me faire emmerder les gars, allez donc faire mumuse ailleurs ! » Une voix qui n’avait pas faiblit, qui avait un timbre assez sensuel et pourtant, qui exprimait un ordre inflexible. Les trois types feintaient de l’entendre alors qu’ils commençaient à s’échauffer lourdement.
Hayley soupira, regretta d'avoir laissé son arme dans sa piaule. La prochaine fois, elle ne l’oubliera pas, après tout, même si elle devait être armée en ce lieu, tant pis, elle le ferait. Mais avant qu’elle ne puisse les envoyer se faire foutre, un autre gus sortit d’une tente et avança vers eux. Ah oui !! Le prince charmant ! Celui qui vient sauver la belle princesse et à la fin, il lui réclamera un baiser. Dans les contes, ça fonctionne comme ça, mais dans la réalité ? Le nouvel arrivant ne se démonta pas et Hayley le regarda amèrement alors qu’elle était vraiment capable de se sortir de ce pétrin seule ! Pourquoi fallait-il que les mecs se sentent pousser des ailes quand ils se trouvaient devant une nénette en mauvaise posture ? C’était écrit dans leurs gènes ? Ils avaient une alarme qui se déclenchait ou quoi ?! Pourtant, les trois gaillards n’insistèrent pas et partirent la queue entre les jambes. Elle était maintenant seule avec son pseudo sauveur. Enfin, devait-elle s’en réjouir ? Elle préféra taire sa conscience. Et puis, s’il cherchait lui aussi la merde, elle avait de quoi le remballer vite fait, bien fait ! C’était qui ce type ? Puis, il lui faisait quoi là ? Une révérence, c’était bien une révérence ça ? Elle voulut pouffer de rire, mais valait-il le coup qu’elle se foute ouvertement de lui. Vaughn. Bien, au moins, elle pouvait poser un nom sur un visage, mais ses bonnes manières étaient à gerber. Et puis cette tentative désespérée de drague bidon... Non, mais Hayley préférait cent fois mieux les trois gus...
Elle se contenta de soupirer, montrant ainsi son mécontentement, mais que pouvait-elle demander de plus ? L’apparition du cheval blanc peut-être ? « Hayley. Hayley Rhodes. » Sa voix était celle qu’elle employait jeune quand elle faisait un caprice à sa mère ou bien à son père. Une mine un peu boudeuse accompagnait cette voix capricieuse. « J’étais capable de m’en sortir seule. Vous avez du succès auprès des femmes avec votre attitude chevaleresque ? Parce que moi, j’ai du mal à y voir quelque chose de beau dans la flatterie, je trouve ça même dépassé ! » Elle esquisse cependant un petit sourire alors qu’elle le regarde avec intensité. « Et sinon, à part flatter la gente féminine, vous faites quoi dans la vie ? » Non pas que cela l’intéressait, mais elle était bavarde de nature et comme, il avait fait fuir les autres, autant se rabattre sur lui. De toute façon, elle n’avait nul autre choix. Il était le seul qu’elle avait sous la main...
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Il n'est si bonne compagnie qui se sépare. [Hayley & Vaughn]
Dim 17 Mai 2020 - 10:54
La journée étant bien entamée et plutôt calme je m’étais accordé un léger repos en dehors de la tente afin de prendre un peu l’air, mais il me semble aussi vicié que celui de la tente, peut-être que l’odeur de merde était moins prenante, mais elle restait persistante dans mon nez. Enfin il semble avoir quelques troubles fête dans le coin qui semble importuné une belle blonde, ce sont soit des fous, soit des nouveaux. Se montrer un peu trop patriarcale dans le coin se finit souvent au motel, attaché à un lit et avec un couteau bien aiguisé afin d’enlever ce qu’il fait de nous des hommes, je parle d’expérience même si j’ai eu la chance de ne pas subir la dernière étape.
C’est aussi bien dans leur intérêt que dans celui de la blonde que je me permets d’intervenir, il faut mieux ressortir avec quelques bleus, que de se faire chopper par les filles d’Oxana. Jouant un peu des épaules et de menaces bien senties, ces gens de bien piètre compagnie ne font pas de vieux os et décident de ne pas rester importuner la miss aux cheveux dorées, ce qui est aussi bien pour elle que pour eux. Regardant un instant la blonde, je finis par sourire, faire une légère révérence et me présenter simplement. Hayley … Je crois que je ne me suis pas trompé sur le charme du prénom et de la demoiselle malgré ses rudes paroles. Rigolant un peu à sa remarque fort peu agréable sur son comportement je lui relance avec amusement :
-Ça a son petit effet pour ne rien vous cacher. Mais la flatterie n’est guère dépassée, peut-être mal vue mais j’ai bien l’intention de lui rendre ses lettres de noblesse à mon humble niveau.
Enfin elle change vite de sujet en me demandant ce que je faisais dans la vie à part draguer la moindre donzelle qui avait le malheur de croiser mon chemin. Je montre alors de la tête la tente médicale et lui réponds assez simplement :
- Je travaille en tant qu’infirmier dans la tente médicale des Barnett. Et vous mademoiselle, il ne me semble pas avoir vu votre si joli minois dans le coin, ça serait quand même fort peu probable qu’une beauté comme vous aurait échappé à ma vue … Ou à la vue de n’importe quel homme avec un peu de bon sens … Qu’est ce que vous venez chercher dans ce bout de paradis que l’on nomme No man’s Land ?
C’est aussi bien dans leur intérêt que dans celui de la blonde que je me permets d’intervenir, il faut mieux ressortir avec quelques bleus, que de se faire chopper par les filles d’Oxana. Jouant un peu des épaules et de menaces bien senties, ces gens de bien piètre compagnie ne font pas de vieux os et décident de ne pas rester importuner la miss aux cheveux dorées, ce qui est aussi bien pour elle que pour eux. Regardant un instant la blonde, je finis par sourire, faire une légère révérence et me présenter simplement. Hayley … Je crois que je ne me suis pas trompé sur le charme du prénom et de la demoiselle malgré ses rudes paroles. Rigolant un peu à sa remarque fort peu agréable sur son comportement je lui relance avec amusement :
-Ça a son petit effet pour ne rien vous cacher. Mais la flatterie n’est guère dépassée, peut-être mal vue mais j’ai bien l’intention de lui rendre ses lettres de noblesse à mon humble niveau.
Enfin elle change vite de sujet en me demandant ce que je faisais dans la vie à part draguer la moindre donzelle qui avait le malheur de croiser mon chemin. Je montre alors de la tête la tente médicale et lui réponds assez simplement :
- Je travaille en tant qu’infirmier dans la tente médicale des Barnett. Et vous mademoiselle, il ne me semble pas avoir vu votre si joli minois dans le coin, ça serait quand même fort peu probable qu’une beauté comme vous aurait échappé à ma vue … Ou à la vue de n’importe quel homme avec un peu de bon sens … Qu’est ce que vous venez chercher dans ce bout de paradis que l’on nomme No man’s Land ?
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Il n'est si bonne compagnie qui se sépare. [Hayley & Vaughn]
Lun 25 Mai 2020 - 19:36
Ce Vaughn était vraiment un être à part. Un dragueur-né ! Elle ne les aimait pas vraiment comme ça, les hommes. D’ailleurs, elle avait toujours été habituée à être draguée, c’était un fait. Mais depuis l’accident, elle pensait que plus jamais ça ne lui arriverait, et pourtant... Les propos de l’homme la font sourire, un petit ricanement qui s’extirpe de ses lèvres alors qu’elle le détaille en silence. Avant, elle en jouait beaucoup, certains diraient même qu’elle se la jouait parfois allumeuse, mais ce n’était qu’un jeu, rien de plus. Elle savait qu’un jour, il lui arriverait des bricoles, mais elle avait toujours fait attention à elle. Quand le jeu allait trop loin, elle savait mettre le holà et fort heureusement, Hayley n’avait écopé que des insultes. C’est le revers de la médaille et puis, on sème ce qu’on récolte n’est-ce pas ? Il avait un certain charme et même s’il n’était pas vraiment son type, il avait un quelque chose qui attirait le regard. Par expérience, Hyaley avait pour habitude de se méfier de ce genre de mec. Il était peut-être beau, mais elle ne savait rien de lui et puis, son but n’était pas de finir dans le pieu d’un étranger, ni même d’un ami intime à vrai dire.
-On m’a toujours dit que la flatterie était le fieffé des machos.
Petite pique avec une arrogance non dissimulée alors que son sourire s’élargit dans une attitude qui se voudrait provocante. C’est pas comme ça qu’elle se fera d’autres amis, mais elle s’en fiche, Hayley. Elle s’en fiche de ne pas avoir autant d’amis qu’avant, ni même qu’on l’aime. Comment pouvait-on aimer un montre comme elle ? C’est quelque chose qu’elle se demandait quelques fois. D’autre fois, elle se disait qu’elle aussi y avait le droit, mais elle pouvait comprendre que cela pouvait rebuter bon nombre de prétendants. Elle aussi n’était pas certaine d’accepter une blessure de guerre, quoique certaines cicatrices pouvaient être jolies à voir. Mais la sienne... Quand il lui parla de ce qu’il faisait ici, elle parut intéressée, non pas par lui, mais plutôt par le fait qu’il soit infirmier. Ces derniers temps, elle s’endormait et se réveillait par des picotements au niveau de sa cicatrice. Pourtant, la blessure en soit était jolie, pas de suintement, mais elle avait remarqué quelques rougeurs disgracieuses qui n’étaient pas là jusqu’à présent.
Il flattait également Hayley dont ses joues avaient viré au rose. Elle détourna la tête pour masquer son trouble. La flatterie était exagérée, malvenue, mais appréciable et puis, il fallait reconnaître que ça lui faisait plaisir malgré tout, même si l’avouer, lui écorcherait la gueule.
-Si vous avez du temps devant vous, j’aimerais vous demander quelque chose.
Elle le regarda après avoir retrouvé son aplomb, chuchotant légèrement alors qu’elle s’était rapproché de lui.
-C’est de l’ordre médical.
Elle déglutit tout en réfléchissant aux mots qu’elle devait employer et surtout, elle n’avait pas l’habitude de montrer cette chose, préférant la dissimuler au maximum car, elle en avait honte.
-Est-ce normal de ressentir des picotements au niveau d’une cicatrice déjà bien soignée. Enfin, je ne sais pas comment expliquer... C’est pas pour moi, enfin, je voulais juste un avis médical puisque vous semblez calé sur le sujet.
Elle mentait très mal, mais pour le moment, elle voulait juste être rassurée. Peut-être qu’elle lui montrerait ou peut-être pas, mais elle avait besoin de savoir que tout allait bien.
-Il y a même quelques rougeurs qui n’étaient pas là avant. Et je crois même qu’autour de l’ancienne plaie, il y a une ou deux grosseurs, enfin c’est un peu boursouflé.
Elle se mordit la lèvre tout en évitant son regard. Rien qu’à l’idée de devoir se faire ausculter par ce dragueur, lui donnait déjà la chair de poule. Pour sûr qu’après cela, il ne se donnerait plus la peine de la draguer.
-Enfin, c’est pour une amie et comme elle s’inquiète, je me disais que vous pourriez me dire si c’est normal dans le processus de guérison. Enfin, c’est une douleur supportable, mais mon amie est un peu trop timide et un peu hypocondriaque. Elle a peur d’avoir chopé un truc... Enfin, vous voyez ce que je veux dire, non ?
Sa voix ne trembla pas. Elle était même plutôt normale pour quelqu’un qui n’osait à peine dire la vérité. Ce n’était pas un vrai mensonge puisqu’elle ne le faisait pas pour mentir, elle le faisait simplement parce qu’elle avait peur de ce qu’il pourrait dire. Et si c’était plus grave qu’il n’y paraissait ?
-On m’a toujours dit que la flatterie était le fieffé des machos.
Petite pique avec une arrogance non dissimulée alors que son sourire s’élargit dans une attitude qui se voudrait provocante. C’est pas comme ça qu’elle se fera d’autres amis, mais elle s’en fiche, Hayley. Elle s’en fiche de ne pas avoir autant d’amis qu’avant, ni même qu’on l’aime. Comment pouvait-on aimer un montre comme elle ? C’est quelque chose qu’elle se demandait quelques fois. D’autre fois, elle se disait qu’elle aussi y avait le droit, mais elle pouvait comprendre que cela pouvait rebuter bon nombre de prétendants. Elle aussi n’était pas certaine d’accepter une blessure de guerre, quoique certaines cicatrices pouvaient être jolies à voir. Mais la sienne... Quand il lui parla de ce qu’il faisait ici, elle parut intéressée, non pas par lui, mais plutôt par le fait qu’il soit infirmier. Ces derniers temps, elle s’endormait et se réveillait par des picotements au niveau de sa cicatrice. Pourtant, la blessure en soit était jolie, pas de suintement, mais elle avait remarqué quelques rougeurs disgracieuses qui n’étaient pas là jusqu’à présent.
Il flattait également Hayley dont ses joues avaient viré au rose. Elle détourna la tête pour masquer son trouble. La flatterie était exagérée, malvenue, mais appréciable et puis, il fallait reconnaître que ça lui faisait plaisir malgré tout, même si l’avouer, lui écorcherait la gueule.
-Si vous avez du temps devant vous, j’aimerais vous demander quelque chose.
Elle le regarda après avoir retrouvé son aplomb, chuchotant légèrement alors qu’elle s’était rapproché de lui.
-C’est de l’ordre médical.
Elle déglutit tout en réfléchissant aux mots qu’elle devait employer et surtout, elle n’avait pas l’habitude de montrer cette chose, préférant la dissimuler au maximum car, elle en avait honte.
-Est-ce normal de ressentir des picotements au niveau d’une cicatrice déjà bien soignée. Enfin, je ne sais pas comment expliquer... C’est pas pour moi, enfin, je voulais juste un avis médical puisque vous semblez calé sur le sujet.
Elle mentait très mal, mais pour le moment, elle voulait juste être rassurée. Peut-être qu’elle lui montrerait ou peut-être pas, mais elle avait besoin de savoir que tout allait bien.
-Il y a même quelques rougeurs qui n’étaient pas là avant. Et je crois même qu’autour de l’ancienne plaie, il y a une ou deux grosseurs, enfin c’est un peu boursouflé.
Elle se mordit la lèvre tout en évitant son regard. Rien qu’à l’idée de devoir se faire ausculter par ce dragueur, lui donnait déjà la chair de poule. Pour sûr qu’après cela, il ne se donnerait plus la peine de la draguer.
-Enfin, c’est pour une amie et comme elle s’inquiète, je me disais que vous pourriez me dire si c’est normal dans le processus de guérison. Enfin, c’est une douleur supportable, mais mon amie est un peu trop timide et un peu hypocondriaque. Elle a peur d’avoir chopé un truc... Enfin, vous voyez ce que je veux dire, non ?
Sa voix ne trembla pas. Elle était même plutôt normale pour quelqu’un qui n’osait à peine dire la vérité. Ce n’était pas un vrai mensonge puisqu’elle ne le faisait pas pour mentir, elle le faisait simplement parce qu’elle avait peur de ce qu’il pourrait dire. Et si c’était plus grave qu’il n’y paraissait ?
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Il n'est si bonne compagnie qui se sépare. [Hayley & Vaughn]
Mar 26 Mai 2020 - 2:31
La répartie de la blonde est aussi cinglante qu’elle me fait mal au cœur, moi un macho ? Aïe direct dans mon égo de fier défenseur de la gente féminine. Faisant mine d’être vexé, je réponds sur un ton à lois fois joueur et provocateur :
- Moi qui me pensais un fervent défenseur de ses dames, me voilà bien mal jugé …
Un macho manquait plus que ça … Je faisais toujours ma part de ménage ! Et plus même, car la Conchita que je me trimballe est pas du genre très courageux une fois rentré à l’abri si je le laisse c’est le bordel en moins de 3 jours.
La blonde détourna le regard un instant alors que je m’amusais à observer sa réaction, il faut dire qu’elle est vraiment très jolie sous bien des aspect … Elle finit par me demander timidement un service, mes yeux se plissent un instant je n’ai pas l’impression qu’elle voulait me la mettre à l’envers sinon elle m’aurait déjà combler de compliments et jeter de la poudra aux yeux avec son décolleté. Enfin même si je sais que c’est un piège dès qu’il s’agit d’une demoiselle c’est plus fort que moi je dois marcher dedans.
Elle me parle d’une cicatrice, ressentir des picotements, des rougeurs et boursouflements, ça ne sonne pas bon. Rien d’alarmant pour le moment mais il faut la prendre en charge rapidement. Je manque de m’étouffer quand elle me dit que c’est pour « une amie », si elle pense vraiment que je vais croire ce qu’elle vient de me dire … Niveau excuse pourrie, on se situe au même niveau que « je fais le ménage nu et je suis tombé sur ce balais », je me gratte la barbe et réponds sérieusement :
- Il faut bien laver la cicatrice, avec du savon ou de l’antiseptique si vous en avez et surveillez l’évolution. Après je ne peux pas dire ce que c’est exactement et si c’est grave si je ne le vois pas, je conviens bien qu’elle souhaite peut-être être soigné par une dame, elle peut venir à la tente médicale et dire qu’elle vient de ma part. Par contre il faudra prévoir le paiement des soins.
L’instant sérieux étant passé, je me penche un peu vers la demoiselle et lui dit avec un sourire charmeur :
- Dite a votre amie, que je suis sûr que même avec une cicatrice elle reste jolie comme un cœur.
- Moi qui me pensais un fervent défenseur de ses dames, me voilà bien mal jugé …
Un macho manquait plus que ça … Je faisais toujours ma part de ménage ! Et plus même, car la Conchita que je me trimballe est pas du genre très courageux une fois rentré à l’abri si je le laisse c’est le bordel en moins de 3 jours.
La blonde détourna le regard un instant alors que je m’amusais à observer sa réaction, il faut dire qu’elle est vraiment très jolie sous bien des aspect … Elle finit par me demander timidement un service, mes yeux se plissent un instant je n’ai pas l’impression qu’elle voulait me la mettre à l’envers sinon elle m’aurait déjà combler de compliments et jeter de la poudra aux yeux avec son décolleté. Enfin même si je sais que c’est un piège dès qu’il s’agit d’une demoiselle c’est plus fort que moi je dois marcher dedans.
Elle me parle d’une cicatrice, ressentir des picotements, des rougeurs et boursouflements, ça ne sonne pas bon. Rien d’alarmant pour le moment mais il faut la prendre en charge rapidement. Je manque de m’étouffer quand elle me dit que c’est pour « une amie », si elle pense vraiment que je vais croire ce qu’elle vient de me dire … Niveau excuse pourrie, on se situe au même niveau que « je fais le ménage nu et je suis tombé sur ce balais », je me gratte la barbe et réponds sérieusement :
- Il faut bien laver la cicatrice, avec du savon ou de l’antiseptique si vous en avez et surveillez l’évolution. Après je ne peux pas dire ce que c’est exactement et si c’est grave si je ne le vois pas, je conviens bien qu’elle souhaite peut-être être soigné par une dame, elle peut venir à la tente médicale et dire qu’elle vient de ma part. Par contre il faudra prévoir le paiement des soins.
L’instant sérieux étant passé, je me penche un peu vers la demoiselle et lui dit avec un sourire charmeur :
- Dite a votre amie, que je suis sûr que même avec une cicatrice elle reste jolie comme un cœur.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Il n'est si bonne compagnie qui se sépare. [Hayley & Vaughn]
Mer 27 Mai 2020 - 17:41
Elle n’était pas consciente que ses propos pouvaient blesser, qu’ils pouvaient être durs également. Ce n’était qu’un stigmate du passé qui restait ancré en elle. C’était quelque chose qu’elle n’arrivait pas à se défaire et même elle, elle en souffrait de ne pas savoir comment bien agir face à ce genre d’individu. La culpabilité l’anima un instant alors qu’elle se sentait vraiment mal vis à vis de cet homme qu’elle venait de juger. Son visage afficha une mine désolée. Quelle sombre conne quand elle s’y mettait !
-Désolée, ce n’était pas ce que je voulais dire. Enfin, j’avais entendu un prof une fois dire ça et je trouvais cette phrase mignonne, donc, je me disais que ça ferait son petit effet.
C’est vrai, au moins, il pourrait penser qu’il n’est pas face à une petite blonde écervelée. Peut-être qu’elle devrait s’en foutre de son avis, mais pas tant. L’apparence physique était quelque chose de fondamentale pour elle. Depuis toujours, elle était obnubilée par le physique. Un physique qui se devait irréprochable, mais maintenant, ça ne comptait plus vraiment...
-C’était histoire de ne pas passer pour une inculte, mais entre vous et moi, je sais même pas ce que ça veut dire « fieffé ».
Elle était encore plus désespérée, encore plus conne qu’elle ne l’était déjà. C’est pas en agissant ainsi qu’elle se ferait des amis. Et puis, elle venait éhontément de mentir sans même sourciller, ni même rougir. Parce qu’elle avait honte. Elle se dégoûtait, elle se détestait. Elle écoutait avec intéressement ce que lui disait Vaughn. Il avait besoin de voir l’étendue des dégâts. Elle en était convaincue, mais pouvait-elle lui faire confiance ? Il représentait le corps médical quand même, donc, il devait être professionnel et elle avait besoin de savoir que tout était normal chez elle. Il avait gobé son mensonge, enfin, il faisait genre parce que sa confidence lui arracha un rire nerveux. Elle s’approcha de lui, leva la tête pour trouver le réconfort de ses yeux et délicatement, elle découvrit son visage du côté gauche pour lui montrer une partie de la cicatrice.
-C’est répugnant.
Elle grimaça et cacha de nouveau cette partie de son corps qu’elle trouva désormais infecte.
-Je sais ce que vous essayez de faire, c’est gentil, mais faut pas se leurrer. Je sais ce que je vois quand je me regarde dans un miroir et je vois un...
Elle s’interrompit alors que le mot « monstre » ne demandait qu’à sortir. Ça en valait-il la peine ?
-Vous pourriez examiner cette chose ?
Elle déglutit tout en se rappelant les mots de Vaughn.
-Votre prix sera le mien...
-Désolée, ce n’était pas ce que je voulais dire. Enfin, j’avais entendu un prof une fois dire ça et je trouvais cette phrase mignonne, donc, je me disais que ça ferait son petit effet.
C’est vrai, au moins, il pourrait penser qu’il n’est pas face à une petite blonde écervelée. Peut-être qu’elle devrait s’en foutre de son avis, mais pas tant. L’apparence physique était quelque chose de fondamentale pour elle. Depuis toujours, elle était obnubilée par le physique. Un physique qui se devait irréprochable, mais maintenant, ça ne comptait plus vraiment...
-C’était histoire de ne pas passer pour une inculte, mais entre vous et moi, je sais même pas ce que ça veut dire « fieffé ».
Elle était encore plus désespérée, encore plus conne qu’elle ne l’était déjà. C’est pas en agissant ainsi qu’elle se ferait des amis. Et puis, elle venait éhontément de mentir sans même sourciller, ni même rougir. Parce qu’elle avait honte. Elle se dégoûtait, elle se détestait. Elle écoutait avec intéressement ce que lui disait Vaughn. Il avait besoin de voir l’étendue des dégâts. Elle en était convaincue, mais pouvait-elle lui faire confiance ? Il représentait le corps médical quand même, donc, il devait être professionnel et elle avait besoin de savoir que tout était normal chez elle. Il avait gobé son mensonge, enfin, il faisait genre parce que sa confidence lui arracha un rire nerveux. Elle s’approcha de lui, leva la tête pour trouver le réconfort de ses yeux et délicatement, elle découvrit son visage du côté gauche pour lui montrer une partie de la cicatrice.
-C’est répugnant.
Elle grimaça et cacha de nouveau cette partie de son corps qu’elle trouva désormais infecte.
-Je sais ce que vous essayez de faire, c’est gentil, mais faut pas se leurrer. Je sais ce que je vois quand je me regarde dans un miroir et je vois un...
Elle s’interrompit alors que le mot « monstre » ne demandait qu’à sortir. Ça en valait-il la peine ?
-Vous pourriez examiner cette chose ?
Elle déglutit tout en se rappelant les mots de Vaughn.
-Votre prix sera le mien...
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Il n'est si bonne compagnie qui se sépare. [Hayley & Vaughn]
Mer 27 Mai 2020 - 18:46
On dirait que la blonde tombe dans le piège de l’homme vexé, alors qu’au vu de ce que j’ai pris ces dernières années je n’allais pas me formaliser pour un petit « macho », on a fait clairement pire. J’ai un petit rire nasal quand elle me dit qu’elle ne sait même pas ce que veut dire « fieffée », un sourire aux lèvres je lui précise alors :
- Ça vient du mot fief qui est un petit royaume, donc en gros la phrase ça veut dire que la flatterie est le royaume du macho. Enfin si j’ai bien compris la phrase …
Au moins elle aura appris quelque chose aujourd’hui et moi aussi. Elle enchaîne en me parlant d’une cicatrice qui se présenter vraiment pas bien, mais sans la voir je ne pourrais pas vraiment faire grand-chose ni même voir si c’était réellement grave ou juste un petit mal passager. La blonde semblait vraiment gênée par la cicatrice, peut-être était elle dans une zone intime ? C’est pour ça que je lui avais proposé d’aller voir les médecins femme qui étaient dans la tente, mais elle se découvre légèrement le côté gauche de son visage et je peux voir un début de plaie. Enfin elle ne me le montre pas longtemps vu qu’elle recouvre cette partie de son corps aussi vite qu’elle me l’a montré avec un petit commentaire très désobligeant pour elle.
- Vous savez ce que VOUS voyez Hayley, mais est-ce que vous savez ce que voit les autres personnes autour de vous ? Moi je vois une femme battante, en plus d’être joli comme un cœur comme je vous le disais à l’instant.
Elle me demande par la suite de l’examiner et que mon prix sera le sien, je lève les yeux au ciel au vu de la dernière phrase. Mais mon dieu, c’est écrit garçon facile sur mon front ? Bon peut-être pas sur mon front mais sur mon sourire de loveur des années 30 mais quand même.
- Alors déjà ne plus faire ce genre de promesse à part si la situation est désespérée, ça serait déjà un bon paiement. Puis je ne vais pas vous facturez pour un examen et quelques conseils. C’est plus si vous voulez des ressources de la tente où là il n’y aura pas d’autre choix que le troc….
Heureusement que je ne fais pas tourner cette tente, car je me retrouverais bien vite sans la moindre ressource.
- Ça vient du mot fief qui est un petit royaume, donc en gros la phrase ça veut dire que la flatterie est le royaume du macho. Enfin si j’ai bien compris la phrase …
Au moins elle aura appris quelque chose aujourd’hui et moi aussi. Elle enchaîne en me parlant d’une cicatrice qui se présenter vraiment pas bien, mais sans la voir je ne pourrais pas vraiment faire grand-chose ni même voir si c’était réellement grave ou juste un petit mal passager. La blonde semblait vraiment gênée par la cicatrice, peut-être était elle dans une zone intime ? C’est pour ça que je lui avais proposé d’aller voir les médecins femme qui étaient dans la tente, mais elle se découvre légèrement le côté gauche de son visage et je peux voir un début de plaie. Enfin elle ne me le montre pas longtemps vu qu’elle recouvre cette partie de son corps aussi vite qu’elle me l’a montré avec un petit commentaire très désobligeant pour elle.
- Vous savez ce que VOUS voyez Hayley, mais est-ce que vous savez ce que voit les autres personnes autour de vous ? Moi je vois une femme battante, en plus d’être joli comme un cœur comme je vous le disais à l’instant.
Elle me demande par la suite de l’examiner et que mon prix sera le sien, je lève les yeux au ciel au vu de la dernière phrase. Mais mon dieu, c’est écrit garçon facile sur mon front ? Bon peut-être pas sur mon front mais sur mon sourire de loveur des années 30 mais quand même.
- Alors déjà ne plus faire ce genre de promesse à part si la situation est désespérée, ça serait déjà un bon paiement. Puis je ne vais pas vous facturez pour un examen et quelques conseils. C’est plus si vous voulez des ressources de la tente où là il n’y aura pas d’autre choix que le troc….
Heureusement que je ne fais pas tourner cette tente, car je me retrouverais bien vite sans la moindre ressource.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
- Contenu sponsorisé
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Page 1 sur 2 • 1, 2
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum