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Re: Il n'est si bonne compagnie qui se sépare. [Hayley & Vaughn]
Ven 29 Mai 2020 - 18:00
Le ridicule ne tue pas. Adage populaire devenu presque banal au fil des années. Effectivement, il ne tue pas, mais il a de quoi vous faire passer pour un idiot aux yeux des autres, surtout quand vous avouer sans l’once d’une honte, sans aucune gêne palpable que vous êtes légèrement inculte. Parfois ça fait sourire et d’autre fois, non. Pourtant l’homme ne s’offusque pas, au contraire. il a ce sourire aux lèvres, mais pas un sourire moqueur, enfin, c’est ce qu’elle croit. Elle a déjà été moqueuse un bon nombre de fois du temps du lycée. Une véritable teigne qui prenait un malin plaisir à emmerder son monde, mais toujours à l’abri des regards. Difficile d’imaginer que sous ces airs angéliques pouvait se cacher une véritable petite diablesse. C’était le cas, mais elle savait très bien se donner l’air innocent, se donner bonne figure. Une vraie comédienne qui aurait pu percer dans le monde du cinéma. Elle n’était pas dénuée de bons sentiments, loin de là, mais pour se faire accepter par les autres et surtout, pour être la coqueluche de ses fans qui n’avaient qu’une envie : lui ressembler.
Hayley était populaire, une vraie starlette qui se faisait remarquer autant par sa plastique irréprochable que ses coups-bas. Une ribambelle de mecs à ses pieds et pourtant, malgré les rumeurs incessantes lancées sur elle, elle était quasi irréprochable car, elle avait eu le bon sens d’attendre le bon moment. Alors oui, elle buvait, elle sortait, elle aguichait les mecs, mais en dehors de ça, elle était aussi bosseuse. Ses études étaient aussi importantes que de dormir huit heures par jour pour avoir un beau teint. Elle n’avait jamais aimé l’histoire. Trop de dates et d'éléments à retenir. Elle préférait mieux retenir tous les trucs et astuces en terme de beauté. Savoir ce que c’était un fief, ça ne lui servirait pas et malgré elle, elle avait employé ce mot sans connaître la signification. Se donner bon genre alors que dans le fond, c’était pathétique. Elle aurait mieux fait de se taire.
Vaughn lui expliqua sans prendre des grands airs. Simple et efficace et c’était bien la première fois qu’elle comprenait quelque chose lié à l’histoire. Si elle n’était pas aussi obnubilée par les on-dits, par la bienséance, elle lui aurait sauté au cou. Oui, aujourd’hui, elle pourrait non seulement sortir sa science et surtout, si on lui demandait ce que ça voulait dire, elle serait en capacité d’expliquer sa réplique. L’infirmier marqua des points. Il n’était pas qu’un simple dragueur, au moins, il avait un peu de culture. Dans un sens, Hayley en avait surtout quand le sujet abordé était la beauté. Elle en connaissait un rayon. Elle avait même retenu que certains produits naturels de beauté pouvaient s’obtenir rien qu’avec la nature. Une réelle bénédiction, parce que oui, ils étaient en plein coeur d’une apocalypse, mais surtout, ça n’empêchait pas les femmes d’être à leur avantage. Ce n’était pas aussi important en milieu hostile, mais c’était important à ses yeux que les femmes puissent se sentir belles. Ici, il y avait une belle brochette de beaux mecs et pourquoi se priver de ces beaux spécimens ? Elle était la première à jouer les entremetteuses, mais la dernière à utiliser tout son potentiel…
-Super, Vaughn ! Si j’avais eu un professeur comme vous, j’aurais été la première en cours d’histoire !
Ce n’était pas ironique, c’était même plutôt sincère. Elle le gratifia d’un sourire amical, plus franc également alors que son visage se ferma aussitôt prenant un air assez grave. Le temps s’était arrêté quand elle lui montra un bref instant sa cicatrice. La seule qui avait pu la voir, c’était Blake. C’était différent parce que sa soeur ne la regarderait pas avec pitié, ni même en étant désolée. Enfin, elle devait l’être énormément, mais c’était un fardeau que portait désormais la cadette. Personne n’avait remis le sujet de cet accident sur le tapis et parfois, Hayley aurait souhaité en parler afin de panser ce mal qui la rongeait désormais. Elle se refusait d’aimer simplement parce qu’elle avait l’impression de ne plus être fille populaire aimée et désirée. C’en était douloureux. Vaughn tenta de la raisonner, tenta de la rassurer. C’était normal. Il avait dû apprendre ça durant ses études médicales. Ce besoin de passer pour un bon samaritain dans l’espoir de s’attirer les bonnes faveurs de la blonde ne dérangea pas la blondinette. Purement humain. Il avait ce besoin de se faire passer pour un chevalier servant, mais qui était-elle pour le blâmer ?
Les mots étaient réconfortants, teintés de gentillesse profonde. Elle ne voyait pas les choses comme lui, mais c’était ça la clé aussi. Il fallait s’aimer pour que les autres puissent l’aimer, mais ce n’était plus à sa portée. Elle haussa négligemment les épaules. Il avait raison, c’était un fait.
-Je sais ce que vous essayez de faire. C’est gentil de votre part, mais croyez-moi, je n’extrapole pas quand je dis que c’est moche. C’est pas qu’une oreille manquante, c’est un tout.
Il n’avait vu qu’un infime petit truc, il n’avait pas tout vu et peut-être que quand elle lui montrera, il verra ce qu’elle est vraiment. Un monstre.
-Vous savez ce que je vois, moi ? Je vois un dommage collatéral. C’est ce que je suis, mais ce que je vois aussi, c’est que je suis encore vivante. Certains n’ont pas cette chance, mais franchement, je préférerais être morte que de vivre avec ce truc…
Elle avait envisagé de mettre fin à sa vie, envisagé de se barrer au petit matin, mais son geste ne serait qu’un acte désespéré, un acte lâche.
-Ça fait longtemps et je ne sais pas si y'a moyen de minimiser la cicatrice. Enfin, je ne sais pas si en faisant des baumes de plantes médicinales, on peut… Enfin, je ne sais pas, c’est pas moi l’experte.
Le plus simple serait d’aller dans la tente là où elle pourrait avoir un peu d’intimité car, elle devait retirer son haut pour qu’il puisse examiner cette horreur dans toute sa splendeur.
-Un examen dans votre tente et si vraiment vous estimez qu’on peut faire quelque chose, alors à ce moment, on pourra parler “troc”.
Elle prenait la peine de le vouvoyer alors que la plupart des survivants se tutoyait d’entrée de jeu. C’était un peu ringard et dépassé.
-Ah et on pourrait aussi se tutoyer, non ? C’est plus personnel, plus amical… Enfin, plus sympa aussi.
Elle attendait qu’il lui donne son accord pour un examen de routine. Mais elle n’avait pas confiance toutefois en ce fieffé dragueur et si…
-J’espère pour toi que tu as des mains professionnelles et non baladeuses ! Je fais peut-être gringalette, mais crois-moi, je sais les briser comme il faut.
Petite pique accompagnée d’un sourire vicelard. Dans un sens, Hayley était aussi cataloguée de vraie petite chieuse et ce n’est pas maintenant que ça allait changer...
Hayley était populaire, une vraie starlette qui se faisait remarquer autant par sa plastique irréprochable que ses coups-bas. Une ribambelle de mecs à ses pieds et pourtant, malgré les rumeurs incessantes lancées sur elle, elle était quasi irréprochable car, elle avait eu le bon sens d’attendre le bon moment. Alors oui, elle buvait, elle sortait, elle aguichait les mecs, mais en dehors de ça, elle était aussi bosseuse. Ses études étaient aussi importantes que de dormir huit heures par jour pour avoir un beau teint. Elle n’avait jamais aimé l’histoire. Trop de dates et d'éléments à retenir. Elle préférait mieux retenir tous les trucs et astuces en terme de beauté. Savoir ce que c’était un fief, ça ne lui servirait pas et malgré elle, elle avait employé ce mot sans connaître la signification. Se donner bon genre alors que dans le fond, c’était pathétique. Elle aurait mieux fait de se taire.
Vaughn lui expliqua sans prendre des grands airs. Simple et efficace et c’était bien la première fois qu’elle comprenait quelque chose lié à l’histoire. Si elle n’était pas aussi obnubilée par les on-dits, par la bienséance, elle lui aurait sauté au cou. Oui, aujourd’hui, elle pourrait non seulement sortir sa science et surtout, si on lui demandait ce que ça voulait dire, elle serait en capacité d’expliquer sa réplique. L’infirmier marqua des points. Il n’était pas qu’un simple dragueur, au moins, il avait un peu de culture. Dans un sens, Hayley en avait surtout quand le sujet abordé était la beauté. Elle en connaissait un rayon. Elle avait même retenu que certains produits naturels de beauté pouvaient s’obtenir rien qu’avec la nature. Une réelle bénédiction, parce que oui, ils étaient en plein coeur d’une apocalypse, mais surtout, ça n’empêchait pas les femmes d’être à leur avantage. Ce n’était pas aussi important en milieu hostile, mais c’était important à ses yeux que les femmes puissent se sentir belles. Ici, il y avait une belle brochette de beaux mecs et pourquoi se priver de ces beaux spécimens ? Elle était la première à jouer les entremetteuses, mais la dernière à utiliser tout son potentiel…
-Super, Vaughn ! Si j’avais eu un professeur comme vous, j’aurais été la première en cours d’histoire !
Ce n’était pas ironique, c’était même plutôt sincère. Elle le gratifia d’un sourire amical, plus franc également alors que son visage se ferma aussitôt prenant un air assez grave. Le temps s’était arrêté quand elle lui montra un bref instant sa cicatrice. La seule qui avait pu la voir, c’était Blake. C’était différent parce que sa soeur ne la regarderait pas avec pitié, ni même en étant désolée. Enfin, elle devait l’être énormément, mais c’était un fardeau que portait désormais la cadette. Personne n’avait remis le sujet de cet accident sur le tapis et parfois, Hayley aurait souhaité en parler afin de panser ce mal qui la rongeait désormais. Elle se refusait d’aimer simplement parce qu’elle avait l’impression de ne plus être fille populaire aimée et désirée. C’en était douloureux. Vaughn tenta de la raisonner, tenta de la rassurer. C’était normal. Il avait dû apprendre ça durant ses études médicales. Ce besoin de passer pour un bon samaritain dans l’espoir de s’attirer les bonnes faveurs de la blonde ne dérangea pas la blondinette. Purement humain. Il avait ce besoin de se faire passer pour un chevalier servant, mais qui était-elle pour le blâmer ?
Les mots étaient réconfortants, teintés de gentillesse profonde. Elle ne voyait pas les choses comme lui, mais c’était ça la clé aussi. Il fallait s’aimer pour que les autres puissent l’aimer, mais ce n’était plus à sa portée. Elle haussa négligemment les épaules. Il avait raison, c’était un fait.
-Je sais ce que vous essayez de faire. C’est gentil de votre part, mais croyez-moi, je n’extrapole pas quand je dis que c’est moche. C’est pas qu’une oreille manquante, c’est un tout.
Il n’avait vu qu’un infime petit truc, il n’avait pas tout vu et peut-être que quand elle lui montrera, il verra ce qu’elle est vraiment. Un monstre.
-Vous savez ce que je vois, moi ? Je vois un dommage collatéral. C’est ce que je suis, mais ce que je vois aussi, c’est que je suis encore vivante. Certains n’ont pas cette chance, mais franchement, je préférerais être morte que de vivre avec ce truc…
Elle avait envisagé de mettre fin à sa vie, envisagé de se barrer au petit matin, mais son geste ne serait qu’un acte désespéré, un acte lâche.
-Ça fait longtemps et je ne sais pas si y'a moyen de minimiser la cicatrice. Enfin, je ne sais pas si en faisant des baumes de plantes médicinales, on peut… Enfin, je ne sais pas, c’est pas moi l’experte.
Le plus simple serait d’aller dans la tente là où elle pourrait avoir un peu d’intimité car, elle devait retirer son haut pour qu’il puisse examiner cette horreur dans toute sa splendeur.
-Un examen dans votre tente et si vraiment vous estimez qu’on peut faire quelque chose, alors à ce moment, on pourra parler “troc”.
Elle prenait la peine de le vouvoyer alors que la plupart des survivants se tutoyait d’entrée de jeu. C’était un peu ringard et dépassé.
-Ah et on pourrait aussi se tutoyer, non ? C’est plus personnel, plus amical… Enfin, plus sympa aussi.
Elle attendait qu’il lui donne son accord pour un examen de routine. Mais elle n’avait pas confiance toutefois en ce fieffé dragueur et si…
-J’espère pour toi que tu as des mains professionnelles et non baladeuses ! Je fais peut-être gringalette, mais crois-moi, je sais les briser comme il faut.
Petite pique accompagnée d’un sourire vicelard. Dans un sens, Hayley était aussi cataloguée de vraie petite chieuse et ce n’est pas maintenant que ça allait changer...
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Re: Il n'est si bonne compagnie qui se sépare. [Hayley & Vaughn]
Sam 30 Mai 2020 - 18:10
Quand j’explique gentiment et sans prétention le sens de l’expression qu’elle venait d’utiliser, je ne savais pas si elle se payait ma tronche ou non et avec sa réaction j’étais encore plus perdu … Les femmes restent encore un mystère pour moi et c’est certainement la raison pour laquelle je cours derrière elles. Surtout quand son sourire s’efface aussi rapidement qu’il est apparu quand elle me montre le début de sa cicatrice …
Hayley, comme tous les blessés, voyait sa blessure comme un rappel des dégâts collatéraux, un doux sourire venant se dessiner sur mes lippes tandis que je faisais glisser quelques mots doux afin de réconforter aussi bien son cœur que son âme, mais la blessure était profonde, il faudrait bien plus de temps et d’attention pour qu’elle puisse récupérer de cette blessure. Quand elle me dit qu’elle préfère être morte que d’avoir cette cicatrice, mes yeux se fronce, mon regard s’assombrit légèrement tandis que je la laisse continuer de parler contenant la colère qui venait de me monter au nez. Elle voudrait donc une consultation afin de voir si on avait quelque chose pour faire diminuer la cicatrice, avec les moyens actuels je n’avais pas trop d’idée avant je lui aurais bien dit de mettre de la vaseline puis de laisser faire le temps mais de nos jours …
- Bah j’espère que vous avez sur vous de quoi payer, sinon les Barnett se feront un malin plaisir à vous mettre au travail gratuitement à leur compte comme ils ont fait pour moi.
Elle souhaite passer au tutoiement juste avant de me remettre une petite gifle dans mon égo en me demandant si j’avais des mains professionnelles et non baladeuse … Je pourrais presque mal le prendre si je n’étais pas habitué à ce genre de réflexion. Je secoue un peu la tête et réponds avec mon air sérieux :
- Quand je suis dans la tente ou en plein soin mes mains sont purement professionnelles. Et si le soin est dans une partie que tu trouves trop intime, je t’ai déjà proposé d’aller voir mes collègues femmes.
J’étais professionnel bien avant l’épidémie et je l’ai toujours été, même si je garde mon aspect de dragueur afin de détourner l’attention des gens et rendre le soin aussi agréable que possible. Je regarde la blonde et lui fait un signe de tête afin de l’inciter à me suivre sous la tente médicale.
Hayley, comme tous les blessés, voyait sa blessure comme un rappel des dégâts collatéraux, un doux sourire venant se dessiner sur mes lippes tandis que je faisais glisser quelques mots doux afin de réconforter aussi bien son cœur que son âme, mais la blessure était profonde, il faudrait bien plus de temps et d’attention pour qu’elle puisse récupérer de cette blessure. Quand elle me dit qu’elle préfère être morte que d’avoir cette cicatrice, mes yeux se fronce, mon regard s’assombrit légèrement tandis que je la laisse continuer de parler contenant la colère qui venait de me monter au nez. Elle voudrait donc une consultation afin de voir si on avait quelque chose pour faire diminuer la cicatrice, avec les moyens actuels je n’avais pas trop d’idée avant je lui aurais bien dit de mettre de la vaseline puis de laisser faire le temps mais de nos jours …
- Bah j’espère que vous avez sur vous de quoi payer, sinon les Barnett se feront un malin plaisir à vous mettre au travail gratuitement à leur compte comme ils ont fait pour moi.
Elle souhaite passer au tutoiement juste avant de me remettre une petite gifle dans mon égo en me demandant si j’avais des mains professionnelles et non baladeuse … Je pourrais presque mal le prendre si je n’étais pas habitué à ce genre de réflexion. Je secoue un peu la tête et réponds avec mon air sérieux :
- Quand je suis dans la tente ou en plein soin mes mains sont purement professionnelles. Et si le soin est dans une partie que tu trouves trop intime, je t’ai déjà proposé d’aller voir mes collègues femmes.
J’étais professionnel bien avant l’épidémie et je l’ai toujours été, même si je garde mon aspect de dragueur afin de détourner l’attention des gens et rendre le soin aussi agréable que possible. Je regarde la blonde et lui fait un signe de tête afin de l’inciter à me suivre sous la tente médicale.
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Re: Il n'est si bonne compagnie qui se sépare. [Hayley & Vaughn]
Mar 2 Juin 2020 - 13:50
Elle avait de quoi payer, peut-être pas sur elle, mais elle savait comment fonctionne le troc, surtout en cette sombre période. Elle avait su négocier certains contrats, ou tout du moins, elle avait participé à ces nombreux échanges et avait appris sur le tas. Il lui semblait qu’elle avait un peu perdu la main. Bon, elle attendrait la fin de la consultation pour savoir ce qu’il voudrait en échange. Peut-être que ce coureur de jupons chercherait probablement à la foutre dans son pieu. Elle espérait que non ! Enfin, elle n’était pas contre l’idée, mais quand même. Elle n’était pas non plus une Marie couche-toi là.
-Pas question que je quitte ma famille pour travailler avec des gens que je ne connais pas. Et puis, je suis pas faite pour cultiver la terre. J’aime pas ça et puis, les légumes risquent de crever si je m’en occupe ! Donc rassure-toi, j’ai de quoi payer !!
Elle ne voulait pas insulter ces honnêtes gens, mais elle ne voulait pas non plus finir comme fermière. Non, c’était quelque chose qui n’était pas à sa portée. Elle pouvait s’occuper des enfants, ça encore ça passait, mais bosser dans des champs, non ! Elle extrapolait un peu les choses, mais c’était presque ça. Enfin, de son point de vue, c’était tout comme. Puis, travailler gratuitement, ça ne l’enchantait guère.
-Travailler gratuitement ? Hors de question ! J’ai vraiment de quoi payer et en plus, je ne proposerai pas de payer en nature !
Petit rictus en coin alors qu’elle arrive au-devant de la tente. Allure militaire comme il y en avait eues au stade... avant que tout dégénère. Elle entra alors que Vaughn lui proposa de faire appel à une femme si elle le souhaitait. Elle n’était pas frileuse, Hayley et elle refusa qu’il puisse demander à une femme de venir l’ausculter.
-C’est bon, j’ai confiance en tes mains. Et puis, c’est pas comme si on m’avait tranché un sein ou la chatte, hein ? Donc, tu peux rester là !
Elle se place sur la table médicale après avoir retiré sa légère chemise. Il lui a promis d’être professionnel et elle ne cherche pas à cacher sa poitrine recouverte d’un simple amas de tissus. Elle relève pour la première fois depuis son accident ses cheveux afin de faciliter l’accès à l’infirmier. Elle baisse sa bretelle de soutien gorge tout en rougissant maladroitement. Elle détourne la tête pour que Vaughn puisse découvrir cette maudite cicatrice. Elle déglutit tout en fermant les yeux.
-C’est moche n’est-ce pas ?
Ce n’était pas si moche en soit, mais Hayley ne voyait que ça. Elle ne voyait que de la lâcheté dans le geste de cet homme qui avait fait d’elle une presque martyre. Elle se détestait à un point inimaginable.
-Les contours sont un peu gonflés et là où c’est rouge vif, ça me fait un peu mal. Parfois ça tiraille, enfin pas toujours...
Elle refoula une larme parce qu’elle était embarrassée de subir ça, et de lui montrer ce qu’elle cachait aux yeux des autres. Seule Blake l’avait vue et même si tout le monde était au courant, même si cet épisode planait au-dessus de leur tête comme un fantôme du passé, elle avait préféré faire preuve de pudeur. Elle ne savait pas pourquoi elle n’avait rien montré, peut-être par respect. C’est vrai, quand on ressemblait un peu à un monstre, il valait mieux se cacher que de se montrer en public. Jugement faussé, elle était consciente de se faire plus de mal que de bien. L’important, c’était d’avoir l’avis de l’infirmier...
-Pas question que je quitte ma famille pour travailler avec des gens que je ne connais pas. Et puis, je suis pas faite pour cultiver la terre. J’aime pas ça et puis, les légumes risquent de crever si je m’en occupe ! Donc rassure-toi, j’ai de quoi payer !!
Elle ne voulait pas insulter ces honnêtes gens, mais elle ne voulait pas non plus finir comme fermière. Non, c’était quelque chose qui n’était pas à sa portée. Elle pouvait s’occuper des enfants, ça encore ça passait, mais bosser dans des champs, non ! Elle extrapolait un peu les choses, mais c’était presque ça. Enfin, de son point de vue, c’était tout comme. Puis, travailler gratuitement, ça ne l’enchantait guère.
-Travailler gratuitement ? Hors de question ! J’ai vraiment de quoi payer et en plus, je ne proposerai pas de payer en nature !
Petit rictus en coin alors qu’elle arrive au-devant de la tente. Allure militaire comme il y en avait eues au stade... avant que tout dégénère. Elle entra alors que Vaughn lui proposa de faire appel à une femme si elle le souhaitait. Elle n’était pas frileuse, Hayley et elle refusa qu’il puisse demander à une femme de venir l’ausculter.
-C’est bon, j’ai confiance en tes mains. Et puis, c’est pas comme si on m’avait tranché un sein ou la chatte, hein ? Donc, tu peux rester là !
Elle se place sur la table médicale après avoir retiré sa légère chemise. Il lui a promis d’être professionnel et elle ne cherche pas à cacher sa poitrine recouverte d’un simple amas de tissus. Elle relève pour la première fois depuis son accident ses cheveux afin de faciliter l’accès à l’infirmier. Elle baisse sa bretelle de soutien gorge tout en rougissant maladroitement. Elle détourne la tête pour que Vaughn puisse découvrir cette maudite cicatrice. Elle déglutit tout en fermant les yeux.
-C’est moche n’est-ce pas ?
Ce n’était pas si moche en soit, mais Hayley ne voyait que ça. Elle ne voyait que de la lâcheté dans le geste de cet homme qui avait fait d’elle une presque martyre. Elle se détestait à un point inimaginable.
-Les contours sont un peu gonflés et là où c’est rouge vif, ça me fait un peu mal. Parfois ça tiraille, enfin pas toujours...
Elle refoula une larme parce qu’elle était embarrassée de subir ça, et de lui montrer ce qu’elle cachait aux yeux des autres. Seule Blake l’avait vue et même si tout le monde était au courant, même si cet épisode planait au-dessus de leur tête comme un fantôme du passé, elle avait préféré faire preuve de pudeur. Elle ne savait pas pourquoi elle n’avait rien montré, peut-être par respect. C’est vrai, quand on ressemblait un peu à un monstre, il valait mieux se cacher que de se montrer en public. Jugement faussé, elle était consciente de se faire plus de mal que de bien. L’important, c’était d’avoir l’avis de l’infirmier...
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Re: Il n'est si bonne compagnie qui se sépare. [Hayley & Vaughn]
Jeu 4 Juin 2020 - 0:34
Wow voilà que mademoiselle se prend d’une crise d’hystérie quand je lui dis que j’espère qu’elle a de quoi payer, sinon elle devrait bosser pour les Barnett. Je la laisse faire sa petite crise pendant que je ris dans ma barbe quand elle m’assure qu’elle a de quoi payer, de toute manière je n’irais pas courir après, les Barnett ont assez d’amis ici pour lui faire payer ce genre de sottise. Arrivant dans la tente, je la fais rentrer et referme derrière nous afin de nous laisser une certaine initimité, je lui propose de nouveau à ce que ce soit une femme qui lui prodigue les soins mais elle ne semble pas très encline à cette idée.
Je lui montre la table de la main et elle ne tarde pas a s’installer pendant que je vais chercher de quoi l’ausculter et de quoi désinfecter si besoin. Revenant vers elle, je vois qu’elle a fait tomber la chemise qui recouvrait sa poitrine, bloquant un instant, je croyais que sa plaie n’était pas à ce niveau là … Enfin je me reprends bien vite et prends place du côté de son oreille manquante. Je ne vais pas dire que je suis habitué à ce genre de blessure mais j’avais vu bien pire.
- Clairement a tient du Picasso si ça devait être de l’art, peu de personne verrait la beauté de l’œuvre, mais il y aurait toujours quelqu’un pour apprécier l’œuvre dans son ensemble et pas juste un détail de cette dernière.
Prenant l’otoscope, j’observe l’intérieur de la cavité afin de vérifier que ça ne soit pas infecté à l’intérieur, c’était un peu rouge mais pas encore purulent ou plein de pus. Je reviens en observant d’un peu plus près touchant avec un coton tige fait maison la plaie à certain endroit pour voir si la peau était dure ou si la blonde avait le moindre rictus de douleur. Le regard sérieux, je n’avais aucun dégoût pour la demoiselle pour tout dire j’en ferais bien mon quatre heure et avec sa chemise en moins l’envie était encore plus grande. Je finis par reculer un peu et préparer de quoi faire un lavage aseptique et lui demande :
- Ça fait combien de temps que tu t’es fait ça ? Tu t’es blessé à nouveau dans le coin ? Pris un bain il n’y a pas longtemps ?
Revenant vers la blonde avec un morceau de coton imbibé de bétadine dermique, je commence à tapoter la plaie, du plus propre au plus sale.
Je lui montre la table de la main et elle ne tarde pas a s’installer pendant que je vais chercher de quoi l’ausculter et de quoi désinfecter si besoin. Revenant vers elle, je vois qu’elle a fait tomber la chemise qui recouvrait sa poitrine, bloquant un instant, je croyais que sa plaie n’était pas à ce niveau là … Enfin je me reprends bien vite et prends place du côté de son oreille manquante. Je ne vais pas dire que je suis habitué à ce genre de blessure mais j’avais vu bien pire.
- Clairement a tient du Picasso si ça devait être de l’art, peu de personne verrait la beauté de l’œuvre, mais il y aurait toujours quelqu’un pour apprécier l’œuvre dans son ensemble et pas juste un détail de cette dernière.
Prenant l’otoscope, j’observe l’intérieur de la cavité afin de vérifier que ça ne soit pas infecté à l’intérieur, c’était un peu rouge mais pas encore purulent ou plein de pus. Je reviens en observant d’un peu plus près touchant avec un coton tige fait maison la plaie à certain endroit pour voir si la peau était dure ou si la blonde avait le moindre rictus de douleur. Le regard sérieux, je n’avais aucun dégoût pour la demoiselle pour tout dire j’en ferais bien mon quatre heure et avec sa chemise en moins l’envie était encore plus grande. Je finis par reculer un peu et préparer de quoi faire un lavage aseptique et lui demande :
- Ça fait combien de temps que tu t’es fait ça ? Tu t’es blessé à nouveau dans le coin ? Pris un bain il n’y a pas longtemps ?
Revenant vers la blonde avec un morceau de coton imbibé de bétadine dermique, je commence à tapoter la plaie, du plus propre au plus sale.
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Re: Il n'est si bonne compagnie qui se sépare. [Hayley & Vaughn]
Mar 9 Juin 2020 - 12:44
Elle n’avait jamais complexée à proprement parler tout du moins au niveau de son physique. Difficile de croire qu’en étant jeune, elle n’avait pas confiance en elle. Un peu ironique pour quelqu’un qui semblait se foutre de l’avis des gens, alors que non. C’était très important pour elle. Hayley avait échoué à cette tâche quand elle s’était rendue compte qu’elle était la proie de moqueries. On pense à tort que ce n’est pas grand chose, de toute façon, les gamins entre eux peuvent être mesquins, mais au fil des années, ça l’avait bouffé de l’intérieur. Et puis, pour faire croire que ça ne l’affectait pas, elle s’en prenait aux plus faibles. C’était plus facile que d’affronter de plein fouet les vrais coupables. A l’âge adulte, elle avait compris qu’elle s’était très mal comportée, mais une fois que le mal est fait, y a aucun moyen de revenir en arrière. C’était trop tard. Une histoire qu’elle devait régler entre elle et sa conscience tout simplement.
Il était là à examiner la cicatrice dans un silence olympien. Que pensait-il de ce qu’il voyait ? Hayley cherchait de ses yeux si une grimace franchirait son visage, mais elle ne vit rien de tout ça. Professionnel, il l’était et il avait du en voir d’autres de toute façon. Surtout en ces temps infernaux. Se voulait-il rassurant ? Cherchait-il à faire du zèle et lui prouver que c’était pas non plus la peine de dissimuler cette écorchure ? Après tout, que pouvait-il savoir comment elle appréhendait la chose ? Cette chose, cette horreur, voilà comment elle voyait les choses. Il n’y avait rien de beau dans cette plaie difforme. Comment pouvait-il comparer ça avec du Picasso ? Avait-il subi un traumatisme crânien dans sa jeunesse pour oser sortir cette ineptie ? Pourtant, il avait réussi à faire naître un sourire sur la gueule de Hayley. Un petit sourire, mais un sourire avant tout. Elle se détendit même et oublia un instant sa blessure de guerre.
-J’aurais plutôt dit du Vincent van Gogh !
Il s’était coupé lui-même l’oreille avec un rasoir. Bon, l’artiste était catalogué d’instable et avait à son actif différentes pathologies mentales, mais quand même ! Il avait été célèbre et ce même avec une oreille manquante.
-Bon, à la différence que ce n’est pas moi qui me suis tranchée l’oreille, mais quand même ! J’espère juste qu’il n’y a que ça qui nous différencie.
Oui, il n’y avait que cette particularité et rien d’autre. Hayley était saine d’esprit, enfin, elle voulait y croire. Effectivement, elle avait plongé dans une pseudo déprime, qu’elle avait eu envie de se suicider, mais rien à voir avec un esprit mental défaillant. Une réaction purement humaine qui n’était pas arrivé qu’à elle. Vaughn lui posa les questions pour évaluer l’état de la cicatrice, comprendre pourquoi elle avait ces quelques rougeurs. Un tic professionnel qu’avaient tous les médecins.
-Presque deux ans...
Évoquer ce souvenir lui provoqua un pincement au cœur. Elle s’efforça de ne pas revivre cet épisode et préféra oublier rapidement ce fantôme du passé qui planait encore au-dessus de sa tête.
-Non, je ne pense pas m’être blessée, mais je dois dire que j’ai constamment les cheveux dessus, enfin, c’est pour la cacher. Je sais que les cheveux ne sont pas si propres, mais ça va faire un peu plus de deux semaines que j’ai remarqué ces boursouflures.
Elle n’en avait parlé à personne, ni même à Blake. La peur que ce soit plus grave, lui avait fait garder le secret. Et si c’était comme elle le redoutait ?
-C’est grave ?
Une question rhétorique qu’elle glissait en serrant les dents. Elle n’était pas certaine de vouloir entendre la réponse. Elle soupira légèrement tout en frissonnant au contact de la solution froide contre sa peau.
-J’ai besoin d’un avis professionnel, Vaughn. Tu penses qu’il y a moyen de rendre cette chose moins voyante ?
Camoufler la cicatrice, bien que cela n’enlèvera pas le fait qu’elle n’avait plus l’oreille gauche, mais en minimisant la cicatrice, peut-être qu’elle arrivera à vivre avec. Elle ne vivait pas avec, ni même ne l’accepterait jamais, mais au moins, elle pourrait essayer si celle-ci n’était pas aussi criarde.
Il était là à examiner la cicatrice dans un silence olympien. Que pensait-il de ce qu’il voyait ? Hayley cherchait de ses yeux si une grimace franchirait son visage, mais elle ne vit rien de tout ça. Professionnel, il l’était et il avait du en voir d’autres de toute façon. Surtout en ces temps infernaux. Se voulait-il rassurant ? Cherchait-il à faire du zèle et lui prouver que c’était pas non plus la peine de dissimuler cette écorchure ? Après tout, que pouvait-il savoir comment elle appréhendait la chose ? Cette chose, cette horreur, voilà comment elle voyait les choses. Il n’y avait rien de beau dans cette plaie difforme. Comment pouvait-il comparer ça avec du Picasso ? Avait-il subi un traumatisme crânien dans sa jeunesse pour oser sortir cette ineptie ? Pourtant, il avait réussi à faire naître un sourire sur la gueule de Hayley. Un petit sourire, mais un sourire avant tout. Elle se détendit même et oublia un instant sa blessure de guerre.
-J’aurais plutôt dit du Vincent van Gogh !
Il s’était coupé lui-même l’oreille avec un rasoir. Bon, l’artiste était catalogué d’instable et avait à son actif différentes pathologies mentales, mais quand même ! Il avait été célèbre et ce même avec une oreille manquante.
-Bon, à la différence que ce n’est pas moi qui me suis tranchée l’oreille, mais quand même ! J’espère juste qu’il n’y a que ça qui nous différencie.
Oui, il n’y avait que cette particularité et rien d’autre. Hayley était saine d’esprit, enfin, elle voulait y croire. Effectivement, elle avait plongé dans une pseudo déprime, qu’elle avait eu envie de se suicider, mais rien à voir avec un esprit mental défaillant. Une réaction purement humaine qui n’était pas arrivé qu’à elle. Vaughn lui posa les questions pour évaluer l’état de la cicatrice, comprendre pourquoi elle avait ces quelques rougeurs. Un tic professionnel qu’avaient tous les médecins.
-Presque deux ans...
Évoquer ce souvenir lui provoqua un pincement au cœur. Elle s’efforça de ne pas revivre cet épisode et préféra oublier rapidement ce fantôme du passé qui planait encore au-dessus de sa tête.
-Non, je ne pense pas m’être blessée, mais je dois dire que j’ai constamment les cheveux dessus, enfin, c’est pour la cacher. Je sais que les cheveux ne sont pas si propres, mais ça va faire un peu plus de deux semaines que j’ai remarqué ces boursouflures.
Elle n’en avait parlé à personne, ni même à Blake. La peur que ce soit plus grave, lui avait fait garder le secret. Et si c’était comme elle le redoutait ?
-C’est grave ?
Une question rhétorique qu’elle glissait en serrant les dents. Elle n’était pas certaine de vouloir entendre la réponse. Elle soupira légèrement tout en frissonnant au contact de la solution froide contre sa peau.
-J’ai besoin d’un avis professionnel, Vaughn. Tu penses qu’il y a moyen de rendre cette chose moins voyante ?
Camoufler la cicatrice, bien que cela n’enlèvera pas le fait qu’elle n’avait plus l’oreille gauche, mais en minimisant la cicatrice, peut-être qu’elle arrivera à vivre avec. Elle ne vivait pas avec, ni même ne l’accepterait jamais, mais au moins, elle pourrait essayer si celle-ci n’était pas aussi criarde.
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Re: Il n'est si bonne compagnie qui se sépare. [Hayley & Vaughn]
Mar 9 Juin 2020 - 13:31
La blonde finit par accepter de m’accompagner dans la tente afin que j’observe d’un peu plus près sa cicatrice. Elle retire rapidement son haut, sans trace de pudeur comme elle avait pu le faire plus tôt, elle avait vraiment autant honte de sa cicatrice ? Enfin ça ne me regarde pas pour le moment, je dois me montrer le plus professionnel possible afin de la mettre à l’aise, restant impassible pendant la consultation il s’avère que c’est bien moins grave que prévu. Prenant même le loisir de la comparer à une œuvre d’art et plus particulièrement à Picasso et son style si particulier. Elle arrive à rebondir à ma phrase en se qualifiant de Van Gogh, l’analogie était bonne mais j’espérais sincèrement qu’elle ne s’est pas infligée ça d’elle-même.
Venant vite me rassurer sur cet état de fait, je rigole un peu et laisse alors sa plaie tranquille pour venir la nettoyer avec une solution aseptique. Je lui pose alors les questions de base, depuis quand elle à ça, depuis quand elle a les symptômes etc… Ecoutant avec attention sa réponse alors que je tâtais la plaie afin de mieux voir ou en était cette dernière, mais deux ans … ça commence à faire… Elle finit par me demander si on ne pouvait rien faire pour améliorer l’aspect esthétique …. Malheureusement il était bien trop tard pour ça, finissant mon soin je viens me mettre devant elle et m’éclaircis légèrement la voix :
- Alors pour être tout à fait honnête la plaie est loin d’être vilaine, quelques lavages aseptiques, lave bien tes cheveux régulièrement aussi et ça devrait aller mieux dans une petite semaine. Ensuite pour l’aspect esthétique pour être tout à fait franc, il est trop tard pour améliorer significativement l’ampleur de cette dernière, il faudra prendre ton mal en patience. Tu peux t’assurer de bien l’hydrater avec des huiles ou quelques plantes médicinales, mais je ne pourrais pas te donner de nom précis. En crème, si tu arrives à mettre la main sur de la vaseline ou juste des crèmes hydratantes ça fera bien l’affaire quand la plaie sera remise.
Je voyais bien que ça la dérangeait au plus haut point et que cette plaie était le centre de ses obsessions. Rangeant mes affaires pendant qu’elle se rhabillait d’un air triste. Je lève les yeux au ciel et finit par souffler un coup, je me tourne vers elle et lui dit :
- Bon Hayley, je vais retirer mon haut pour te montrer une cicatrice. Ne prend pas peur je veux juste te montrer quelque chose. Retirant mon haut, je me tourne vers elle afin qu’elle voie l’aigle romain gravé au fer rouge sur mon omoplate droite. C’est la marque de César, un joli cadeau de sa part. Remettant mon haut, je refais face à elle. Pour la faire simple c’est une marque d’esclavage que j’ai gagné il y a quelques années chez un psychopathe se prenant pour César de la Rome antique, cette cicatrice est une marque de mon passé, de ce que j’ai vécu, mais je ne la laisse pas définir qui je suis. Je ne vais pas dire que je comprends ce que tu vis avec ton oreille, mais tu devrais faire pareil, ne la laisse pas te définir sinon c’est comme si ceux qui t’ont infligé ça avait gagné. Haussant les épaules, je rajoute l’air de rien. En plus t’es vraiment un joli brin de fille, ça serait dommage qu’une beauté comme toi soit perdu à cause d’une si légère imperfection.
Venant vite me rassurer sur cet état de fait, je rigole un peu et laisse alors sa plaie tranquille pour venir la nettoyer avec une solution aseptique. Je lui pose alors les questions de base, depuis quand elle à ça, depuis quand elle a les symptômes etc… Ecoutant avec attention sa réponse alors que je tâtais la plaie afin de mieux voir ou en était cette dernière, mais deux ans … ça commence à faire… Elle finit par me demander si on ne pouvait rien faire pour améliorer l’aspect esthétique …. Malheureusement il était bien trop tard pour ça, finissant mon soin je viens me mettre devant elle et m’éclaircis légèrement la voix :
- Alors pour être tout à fait honnête la plaie est loin d’être vilaine, quelques lavages aseptiques, lave bien tes cheveux régulièrement aussi et ça devrait aller mieux dans une petite semaine. Ensuite pour l’aspect esthétique pour être tout à fait franc, il est trop tard pour améliorer significativement l’ampleur de cette dernière, il faudra prendre ton mal en patience. Tu peux t’assurer de bien l’hydrater avec des huiles ou quelques plantes médicinales, mais je ne pourrais pas te donner de nom précis. En crème, si tu arrives à mettre la main sur de la vaseline ou juste des crèmes hydratantes ça fera bien l’affaire quand la plaie sera remise.
Je voyais bien que ça la dérangeait au plus haut point et que cette plaie était le centre de ses obsessions. Rangeant mes affaires pendant qu’elle se rhabillait d’un air triste. Je lève les yeux au ciel et finit par souffler un coup, je me tourne vers elle et lui dit :
- Bon Hayley, je vais retirer mon haut pour te montrer une cicatrice. Ne prend pas peur je veux juste te montrer quelque chose. Retirant mon haut, je me tourne vers elle afin qu’elle voie l’aigle romain gravé au fer rouge sur mon omoplate droite. C’est la marque de César, un joli cadeau de sa part. Remettant mon haut, je refais face à elle. Pour la faire simple c’est une marque d’esclavage que j’ai gagné il y a quelques années chez un psychopathe se prenant pour César de la Rome antique, cette cicatrice est une marque de mon passé, de ce que j’ai vécu, mais je ne la laisse pas définir qui je suis. Je ne vais pas dire que je comprends ce que tu vis avec ton oreille, mais tu devrais faire pareil, ne la laisse pas te définir sinon c’est comme si ceux qui t’ont infligé ça avait gagné. Haussant les épaules, je rajoute l’air de rien. En plus t’es vraiment un joli brin de fille, ça serait dommage qu’une beauté comme toi soit perdu à cause d’une si légère imperfection.
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