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Re: One day you're there, the next one you're gone.
Mer 27 Mai 2020 - 12:29
Bienvenue par ici, bon courage pour terminer ta fiche
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Re: One day you're there, the next one you're gone.
Ven 29 Mai 2020 - 23:11
Je viens de voir ton MP, tu as ton délai jusqu'au 9 juin ^^
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Re: One day you're there, the next one you're gone.
Mer 3 Juin 2020 - 15:13
21 Octobre 2016 – Maison d’Irfan
La situation s’est bien détériorée pour le petit groupe qui vit dans cette maison, au milieu de nulle part, depuis un an. Aamir ne compte plus les jours. Au début, il le faisait. Non pas depuis la première fois qu’il a vu un rôdeur mais depuis la fois où il a perdu ses parents et la confiance d’Irfan. Il a l’impression d’être revenu à son adolescence. L’âge où il a envie de se rebeller mais qu’il est encore traité comme un enfant par ses parents. Irfan l’avait averti que sa « désobéissance ne serait pas sans conséquence » et il l’avait fait. Il a puni Aamir, tel un gosse. Cela fait huit mois qu’Aamir est laissé sur le banc. Il n’a plus le droit de les accompagner, plus le droit de sortir. Il doit rester dans la maison. Officiellement, aux yeux des autres, c’est pour garder la baraque quand ils sont en mission. Officieusement, c’est sa punition. Irfan lui a dit, un soir, qu’il ne mettrait plus sa vie entre ses mains. Pourtant, il se rachète comme il peut. Plusieurs fois, des humains, bien vivants, ont essayé de pénétrer dans la maison. Pour les déloger, les tuer et voler leurs vivres sûrement. Aamir a appris à se défendre et à défendre les autres. Il a tué des rôdeurs, il a même tué trois hommes. Ça, il continue de les compter. Les zombies sont de plus en plus nombreux dans la campagne, comme appelés par l’odeur de la chaire fraîche qui a désertée les villes. Ils savent que c’est presque un miracle qu’ils soient tous les sept encore en vie mais ils ont aussi conscience qu’ils ne pourront pas rester éternellement dans cette maison. Ils ont raconté à Aamir qu’ils avaient croisé des vivants, pas mal intentionnés, qu’ils leur avaient dit que la situation était apparemment meilleure au Canada. Irfan leur avait dit que, quand les ressources seraient épuisées ici, c’est vers le Nord qu’ils se dirigeraient.
Il est presque une heure du matin lorsqu’Aamir prend son tour de garde avec Ifran. Ce dernier a insisté pour prendre les gardes avec Aamir. Une preuve supplémentaire pour lui montrer qu’il ne peut pas trouver le sommeil lorsque c’est Aamir qui surveille. Au début, Aamir était peiné par cette situation mais maintenant, ça a tendance à l’énerver. La nuit parait paisible mais le vent frais porte une odeur étrange. Et cette odeur est accompagnée d’un bruit sourd, lointain. Ils sont à miles lieux d’imaginer que cette odeur, ce bruit, c’est celui d’une horde de rôdeurs qui se dirigent vers eux. Il leur faudra une bonne heure pour s’en rendre compte. C’est Aamir qui reconnaît en premier les grognements. Parce qu’il n’arrive pas à oublier, à chaque fois qu’il ferme les yeux, il entend les grognements de son père. En moins de cinq minutes, les sept hommes sont sur le pont mais ils ne peuvent pas lutter contre des centaines de rôdeurs. Ils n’ont pas le temps non plus de rassembler leurs maigres affaires. Heureusement qu’Irfan les avait forcé à préparer des sacs avec le strict nécessaire. En un claquement de doigt, c’est le chaos. La maison est encerclée. Il va falloir jouer des coudes pour arriver aux voitures. Ils arrivent, tant bien que mal, à se frayer un chemin. Aamir se dirige vers les places arrière, il est le dernier, quand il entend Irfan crier. Un rôdeur l’a attrapé par derrière. Il se débat comme il peut mais il lui est impossible d’atteindre le monstre. Aamir a l’impression de revivre leur rencontre sauf que cette fois-ci, il est sobre. Leurs regards se croisent, comme avant. Aamir voit sa rédemption. Ou sa libération. L’aider ou le laisser. Aamir secoue la tête, comme pour se remettre les idées en place. Il sait qu’il est observé par les cinq autres. Il dégaine son beretta. Il s’est entraîné depuis la dernière fois. Il a une chance sur deux d’y arriver. Il se concentre, il n’entend plus les râles, il se fixe. Il tire. Un énorme boom. Le rôdeur s’effondre. Irfan court. Il lance les clés à Aamir. Cette nuit, c’est lui qui conduira. C’est lui qui les emmènera loin de la horde, loin de cette baraque où ils avaient vécu pendant presque un an.
Février 2017 – Comté de Clark, Washington
Ils avancent lentement. Plus ils montent vers le Nord, plus les températures chutent. Aamir maudit son groupe d’avoir choisi d’avancer vers le Nord, il aurait clairement préféré le Sud. Mais ils ont décidé de croire sur paroles les survivants qu’ils avaient croisés, près de Deep Cove. Leurs espoirs, à l’instar des températures, tombent aussi peu à peu. Ils voient bien que, partout où ils vont, la situation est la même, si ce n’est pire. Ils ne savent plus à quels saints se vouer car tout semble être contre eux. Le temps, les vivants, les morts et même la maladie. Jaï, un gars du groupe, a choppé un sacré rhume et sans médicaments, sa situation s’aggrave. Il ralenti le groupe avec ses pics de fièvre et surtout, il les met en danger. Il est contagieux mais le pire, c’est lorsqu’il y a des rôdeurs et qu’il faut être silencieux. Lui, il ne peut pas se retenir d’éternuer ou de tousser. L’ambiance est de plus en plus tendue dans le groupe et bien souvent, les poings volent. Même Irfan a du mal à se contenir alors contrôler son groupe est encore plus difficile. Aamir a de plus en plus envie de faire cavalier seul mais jamais il ne saute le pas. Il ne tiendrait pas un mois seul, il le sait. Seule la peur le retient de partir. Ils vont de maisons en abris de fortune. À chaque fois que le groupe dort, deux hommes restent dehors pour garder les voitures. Un matin, alors que le petit groupe est sur le point de partir, Irfan leur ordonne de creuser un trou. Dans sa main, il tient un couteau plein de sang. Il les informe qu’ils ne seront plus que six maintenant. Que Jaï a succombé de sa grippe. Ou peut-être qu’Irfan en a eu assez du fardeau qu’il était devenu mais ça non plus, ils ne le sauront jamais. Ils enterrent celui qu’Aamir avait fini par considérer comme un ami et s’en vont continuer leur route.
Été 2018 – Comté de Lewis, Washington
Ils avancent à six depuis plus d’un an. Parfois, Aamir pense à comment aurait réagi Jaï dans certaines situations. Comme par exemple lorsqu’Irfan a décidé qu’il en avait assez de fouiller des maisons vides et que, en un battement de cils, il a décidé de faire parti des gens mal intentionnés. Ils traquent maintenant les vivants. Mais pas n’importe lesquels. Les plus faibles, ceux qui sont par quatre voir dix maximum. Ceux qui ne sont pas armés jusqu’aux dents mais ceux qui ont de quoi manger, de quoi boire. Aamir n’est pas quelqu’un de mauvais et n’arrive pas à se résoudre de tuer des innocents alors qu’ils pourraient très bien les intégrer à leur groupe et devenir une véritable petite communauté. Pour lui, dans ces temps difficiles, l’union fait la force. Mais Irfan refuse. Aamir sait très bien qu’il a peur de perdre sa place de leader ou de subir une mutinerie. La plupart du temps, Aamir ne prend pas part à ces attaques dans le dos. Il préfère rester aux voitures et attendre. Comme il le faisait déjà dans sa vie d’avant. Sauf que cette fois-ci, il sait ce qui se passe, il entend ce qui se passe. Il entend les cris, il entend les pleurs et puis d’un coup, plus rien. Jusqu’à ce que ces collègues reviennent, parfois en riant. Il sait qu’il est quasi tout aussi coupable qu’eux puisqu’il est bien heureux de manger leurs vivres, boire leur eau ou leurs alcool, fumer leurs cigarettes. Il met même parfois leurs vêtements. Et le pire, pour lui, c’est qu’il arrive quand-même à dormir l’esprit tranquille. Mais après tout, il ne prend pas part à ces tueries. Il ne fait que conduire et attendre. Hypocrisie.
Janvier 2020 – Quelque part entre Tacoma Seattle, Washington
Lorsqu’il était enfant, son père lui parlait souvent de karma. Quelque chose comme quoi sa destinée était déterminée par ses actions passées, présentes et même sa vie antérieure. Aamir n’est pas du genre croyant mais aujourd’hui, ce mot résonne dans sa tête alors qu’il assiste à un triste spectacle. Les actions de son groupe les ont-ils menées à ce qui leur arrive ? Il est là, à surveiller les voitures pendant que son groupe traque des gens lorsque soudain, au loin, il voit plusieurs hommes armés se diriger vers ses collègues. En un éclair, Aamir transfère les sacs de la deuxième voiture dans la sienne et démarre en trombe. Il sait que le bruit de la voiture va attirer les assaillants et que le temps lui est compté. Il doit prévenir les autres. Il donne trois coups de klaxon, c’est leur signal. Des coups de feu éclatent dans les airs. Il espère que c’est son groupe qui tire et non l’inverse. Bercé par ces faux espoirs, il arrive enfin à l’endroit où doit se trouver son groupe. Ils ont connu des rixes durant toutes ces années mais jamais comme ça. Il percute un assaillant avec sa voiture mais ce n’est que pour la forme. Devant lui, il voit ses quatre compagnons de route au sol, baignant dans leurs propres sangs. Ils commencent à tirer sur sa voiture. Irfan, quant à lui, est tenu en joue. Il croise une dernière fois le regard de celui qui fût son patron, son sauveur et presque un père. Comme lorsque tout avait commencé. Mais cette fois-ci, il ne pourra pas le sauver. Aamir le sait, Irfan aussi. Criblé sous les balles, la voiture d’Aamir détale. Il ne peut s’empêcher de regarder dans son rétroviseur. Juste attend pour voir la cervelle d’Irfan voler en éclat. Sa vitre arrière est cassée et bien qu’il s’éloigne à vive allure, il peut encore entendre un homme hurler « rattrapez-le ». Mais ils sont à pieds et lui, il n’est plus qu’un point à l’horizon.
Cette nuit là, il ne trouvera pas le sommeil. Cette nuit là, il pleurera. Cette nuit là, pour la première fois, il sera entièrement seul, livré à lui-même. Mais il n’oubliera pas leurs visages.
Mars 2020 – Près de Seattle, Washington
Voilà quelques semaines qu’il erre seul. Il lui arrive de croiser des vivants. Parfois, il partage un maigre repas avec eux. Il fait quelques kilomètres avec eux mais cela ne dure pas. Ils ont tous une famille, un ami à chercher ou tout simplement un but différent. Mais parfois, il tombe sur des gens comme ceux avec qui il était, avant. Il s’est fait racketter ou même tabasser plusieurs fois. Il faut dire que pour les groupes malintentionnés, quand il n’est pas au volant d’une voiture, il est une cible facile. Alors il se traîne, ci et là. Il ne sait pas ce qu’il attend ni ce qui l’attend. Il ne peut se résigner à mourir seul mais il ne sait pas encore s’il peut faire confiance à un nouveau groupe.
Avril 2020 – No man's land
Comme une aubaine, alors qu'il roule sur une route déserte pour échapper à une bande de pillards, il voit sur le bas-côté une jeune femme. La trentaine, à vue d’œil. Mais il peut bien se tromper, cette Apocalypse a fait vieillir les gens plus rapidement on dirait. Elle traîne ses deux gros sacs et Aamir ne sait pas discerner si ses yeux sont rouges de fatigue ou bien parce qu'elle a pleuré. Elle se met à courir, comme elle le peut, dès lors qu'elle entend la voiture. Aamir a presque envie de rire. Croit-elle cinq minutes qu'elle peut courir plus vite que son bolide? Ses pensées vont vers sa bande. Son ancienne bande. Eux, ils l'auraient poursuivi, ils l'auraient peut-être même agressée sexuellement puis ils l'auraient laissée pour morte sur le ba-côté de la route, à la merci dans rôdeurs tout en ayant pris soin de voler ses sacs. Aamir se surprend à penser que c'est ce qu'il pourrait faire, là, tout de suite. Cela resterait entre lui et lui seul après tout. Il accélère et arrive rapidement à son niveau. Elle le regarde, effrayée. Non, il ne peut pas faire ça. Il n'est pas comme ça. Elle lui fait presque de la peine. Il baisse son carreau. « n'aies pas peur, je ne fais pas parti des méchants » dit-il le plus doucement possible. Une petite voix en lui crie "menteur". Il a fait parti des méchants mais seulement sous la pression de son groupe, n'est-ce pas? C'est vrai, il ne lui veut aucun mal. Mais la jeune femme l'envoie sur les roses, lui dit qu'elle est armée et qu'elle n'hésitera pas à le tuer. Aamir ne peut se retenir de sourire en coin. Un sourie à peine perceptible. Si elle avait voulu le tuer, elle aurait déjà dégainé son arme. Il roule lentement, à vitesse des pas de la jeune femme. Cette vision le dégoutterait presque s'il se voyait. Il agit comme un prédateur, mais il n'en est pas un. « je connais des gens, plus loin. S'il m'arrive quoique ce soit, ils le sauront » Aamir l'inspecte « Je m'excuse, je voulais juste t'aider » En refermant sa fenêtre, il entend au loin les voitures et motos des gens qu'il était entrain de fuir. Il accélère. Il ne va pas risquer sa vie pour aider cette inconnue. Il se dit qu'en plus, ils s'en prendront d'abord à elle et cela lui donnera une bonne longueur d'avance sur eux. Il jette un coup d’œil dans son rétroviseur. Elle s'est remise à courir, elle a dû prendre conscience que finalement, ce n'était pas lui la menace. Il continue d'avancer, à vive allure. Non, il n'est pas comme ça. « eh merde » lâche-t-il pour lui-même. Le voilà maintenant à rouler tout aussi vite, en marche arrière. Il freine brusquement et de sa main droite, il ouvre la portière opposée à lui. « montes! » Cela sonne presque comme un ordre, il se surprend à utiliser le même ton qu'Irfan utilisait lorsqu'il lui disait de démarrer. La femme hésite, une fraction de seconde, avant de sauter dans la voiture d'Aamir. Il repart, tel un pilote de formule 1 et sème rapidement le groupe derrière eux. « merci... » murmure l'inconnue, hésitante. Aamir la regarde du coin de l’œil et hoche la tête. C'est sa façon de lui dire que c'est normal. Un long silence s'installe dans le véhicule. Comme si, l'un comme l'autre, attendaient que quelque chose se passe. Ils ne se connaissent, ils s'appréhendent. Aamir décide de briser ce silence, au bout d'une dizaine de minute. Il la questionne sur où elle compte se rendre et lui offre même la possibilité de la déposer quelque part. C'est là qu'elle lui parle du No man's land. Aamir hausse un sourcil, interrogateur. La femme se met à rire, lui demandant d'où il sort. Cela faisait longtemps qu'Aamir n'avait pas entendu un rire. Et même si ce rire peut paraître grossier, il est presque content de l'entendre. Elle le met rapidement au parfum, que c'est une zone de rassemblement pour les gens comme elle, comme lui. Pour les gens seuls ou en petit groupe qui ne savent pas vraiment où aller. Ce n'est pas un campement, on peut y passer la nuit mais pas y rester éternellement. Que les gens vont et viennent. Qu'il y a seulement quelques réguliers. Qu'ils peuvent faire du troc, comme un marché noir à l'époque. Elle lui dit que ce n'est plus ce que c'était, qu'il y a eu un conflit avec un "groupe". Ou peut-être pas un groupe... Aamir ne comprend pas vraiment, il retient juste le mot "Scarecrows". Mais que même après ça, la vie (« si on peut appeler ça la vie ») continue et qu'elle s'y rend dans l'espoir de trouver un peu à manger contre une lampe ou un couteau. Aamir ne sait pas si le jeu en vaut la chandelle mais il décide de l'accompagner. Après tout, il n'a plus rien à perdre, si ce n'est sa propre vie, qui n'a plus énormément de valeur à ses yeux. Il est surpris de voir qu'elle ne lui a pas menti lorsqu'il pousse les portes de l'entrepôt. « surtout, refermes la porte » l'avertit-elle. Aamir regarde autour de lui. Cet endroit est pitoyable, ça ressemble à un squat pour clochards ou drogués. Mais il prend soudainement conscience qu'il appartient à la première catégorie. Un sans abri. Alors,dans une deuxième prise de conscience, il se dit que maintenant, il aura un endroit où venir pour trouver peut-être ce qui lui manque et même peut-être pour discuter un peu avec des inconnus.
La situation s’est bien détériorée pour le petit groupe qui vit dans cette maison, au milieu de nulle part, depuis un an. Aamir ne compte plus les jours. Au début, il le faisait. Non pas depuis la première fois qu’il a vu un rôdeur mais depuis la fois où il a perdu ses parents et la confiance d’Irfan. Il a l’impression d’être revenu à son adolescence. L’âge où il a envie de se rebeller mais qu’il est encore traité comme un enfant par ses parents. Irfan l’avait averti que sa « désobéissance ne serait pas sans conséquence » et il l’avait fait. Il a puni Aamir, tel un gosse. Cela fait huit mois qu’Aamir est laissé sur le banc. Il n’a plus le droit de les accompagner, plus le droit de sortir. Il doit rester dans la maison. Officiellement, aux yeux des autres, c’est pour garder la baraque quand ils sont en mission. Officieusement, c’est sa punition. Irfan lui a dit, un soir, qu’il ne mettrait plus sa vie entre ses mains. Pourtant, il se rachète comme il peut. Plusieurs fois, des humains, bien vivants, ont essayé de pénétrer dans la maison. Pour les déloger, les tuer et voler leurs vivres sûrement. Aamir a appris à se défendre et à défendre les autres. Il a tué des rôdeurs, il a même tué trois hommes. Ça, il continue de les compter. Les zombies sont de plus en plus nombreux dans la campagne, comme appelés par l’odeur de la chaire fraîche qui a désertée les villes. Ils savent que c’est presque un miracle qu’ils soient tous les sept encore en vie mais ils ont aussi conscience qu’ils ne pourront pas rester éternellement dans cette maison. Ils ont raconté à Aamir qu’ils avaient croisé des vivants, pas mal intentionnés, qu’ils leur avaient dit que la situation était apparemment meilleure au Canada. Irfan leur avait dit que, quand les ressources seraient épuisées ici, c’est vers le Nord qu’ils se dirigeraient.
Il est presque une heure du matin lorsqu’Aamir prend son tour de garde avec Ifran. Ce dernier a insisté pour prendre les gardes avec Aamir. Une preuve supplémentaire pour lui montrer qu’il ne peut pas trouver le sommeil lorsque c’est Aamir qui surveille. Au début, Aamir était peiné par cette situation mais maintenant, ça a tendance à l’énerver. La nuit parait paisible mais le vent frais porte une odeur étrange. Et cette odeur est accompagnée d’un bruit sourd, lointain. Ils sont à miles lieux d’imaginer que cette odeur, ce bruit, c’est celui d’une horde de rôdeurs qui se dirigent vers eux. Il leur faudra une bonne heure pour s’en rendre compte. C’est Aamir qui reconnaît en premier les grognements. Parce qu’il n’arrive pas à oublier, à chaque fois qu’il ferme les yeux, il entend les grognements de son père. En moins de cinq minutes, les sept hommes sont sur le pont mais ils ne peuvent pas lutter contre des centaines de rôdeurs. Ils n’ont pas le temps non plus de rassembler leurs maigres affaires. Heureusement qu’Irfan les avait forcé à préparer des sacs avec le strict nécessaire. En un claquement de doigt, c’est le chaos. La maison est encerclée. Il va falloir jouer des coudes pour arriver aux voitures. Ils arrivent, tant bien que mal, à se frayer un chemin. Aamir se dirige vers les places arrière, il est le dernier, quand il entend Irfan crier. Un rôdeur l’a attrapé par derrière. Il se débat comme il peut mais il lui est impossible d’atteindre le monstre. Aamir a l’impression de revivre leur rencontre sauf que cette fois-ci, il est sobre. Leurs regards se croisent, comme avant. Aamir voit sa rédemption. Ou sa libération. L’aider ou le laisser. Aamir secoue la tête, comme pour se remettre les idées en place. Il sait qu’il est observé par les cinq autres. Il dégaine son beretta. Il s’est entraîné depuis la dernière fois. Il a une chance sur deux d’y arriver. Il se concentre, il n’entend plus les râles, il se fixe. Il tire. Un énorme boom. Le rôdeur s’effondre. Irfan court. Il lance les clés à Aamir. Cette nuit, c’est lui qui conduira. C’est lui qui les emmènera loin de la horde, loin de cette baraque où ils avaient vécu pendant presque un an.
Février 2017 – Comté de Clark, Washington
Ils avancent lentement. Plus ils montent vers le Nord, plus les températures chutent. Aamir maudit son groupe d’avoir choisi d’avancer vers le Nord, il aurait clairement préféré le Sud. Mais ils ont décidé de croire sur paroles les survivants qu’ils avaient croisés, près de Deep Cove. Leurs espoirs, à l’instar des températures, tombent aussi peu à peu. Ils voient bien que, partout où ils vont, la situation est la même, si ce n’est pire. Ils ne savent plus à quels saints se vouer car tout semble être contre eux. Le temps, les vivants, les morts et même la maladie. Jaï, un gars du groupe, a choppé un sacré rhume et sans médicaments, sa situation s’aggrave. Il ralenti le groupe avec ses pics de fièvre et surtout, il les met en danger. Il est contagieux mais le pire, c’est lorsqu’il y a des rôdeurs et qu’il faut être silencieux. Lui, il ne peut pas se retenir d’éternuer ou de tousser. L’ambiance est de plus en plus tendue dans le groupe et bien souvent, les poings volent. Même Irfan a du mal à se contenir alors contrôler son groupe est encore plus difficile. Aamir a de plus en plus envie de faire cavalier seul mais jamais il ne saute le pas. Il ne tiendrait pas un mois seul, il le sait. Seule la peur le retient de partir. Ils vont de maisons en abris de fortune. À chaque fois que le groupe dort, deux hommes restent dehors pour garder les voitures. Un matin, alors que le petit groupe est sur le point de partir, Irfan leur ordonne de creuser un trou. Dans sa main, il tient un couteau plein de sang. Il les informe qu’ils ne seront plus que six maintenant. Que Jaï a succombé de sa grippe. Ou peut-être qu’Irfan en a eu assez du fardeau qu’il était devenu mais ça non plus, ils ne le sauront jamais. Ils enterrent celui qu’Aamir avait fini par considérer comme un ami et s’en vont continuer leur route.
Été 2018 – Comté de Lewis, Washington
Ils avancent à six depuis plus d’un an. Parfois, Aamir pense à comment aurait réagi Jaï dans certaines situations. Comme par exemple lorsqu’Irfan a décidé qu’il en avait assez de fouiller des maisons vides et que, en un battement de cils, il a décidé de faire parti des gens mal intentionnés. Ils traquent maintenant les vivants. Mais pas n’importe lesquels. Les plus faibles, ceux qui sont par quatre voir dix maximum. Ceux qui ne sont pas armés jusqu’aux dents mais ceux qui ont de quoi manger, de quoi boire. Aamir n’est pas quelqu’un de mauvais et n’arrive pas à se résoudre de tuer des innocents alors qu’ils pourraient très bien les intégrer à leur groupe et devenir une véritable petite communauté. Pour lui, dans ces temps difficiles, l’union fait la force. Mais Irfan refuse. Aamir sait très bien qu’il a peur de perdre sa place de leader ou de subir une mutinerie. La plupart du temps, Aamir ne prend pas part à ces attaques dans le dos. Il préfère rester aux voitures et attendre. Comme il le faisait déjà dans sa vie d’avant. Sauf que cette fois-ci, il sait ce qui se passe, il entend ce qui se passe. Il entend les cris, il entend les pleurs et puis d’un coup, plus rien. Jusqu’à ce que ces collègues reviennent, parfois en riant. Il sait qu’il est quasi tout aussi coupable qu’eux puisqu’il est bien heureux de manger leurs vivres, boire leur eau ou leurs alcool, fumer leurs cigarettes. Il met même parfois leurs vêtements. Et le pire, pour lui, c’est qu’il arrive quand-même à dormir l’esprit tranquille. Mais après tout, il ne prend pas part à ces tueries. Il ne fait que conduire et attendre. Hypocrisie.
Janvier 2020 – Quelque part entre Tacoma Seattle, Washington
Lorsqu’il était enfant, son père lui parlait souvent de karma. Quelque chose comme quoi sa destinée était déterminée par ses actions passées, présentes et même sa vie antérieure. Aamir n’est pas du genre croyant mais aujourd’hui, ce mot résonne dans sa tête alors qu’il assiste à un triste spectacle. Les actions de son groupe les ont-ils menées à ce qui leur arrive ? Il est là, à surveiller les voitures pendant que son groupe traque des gens lorsque soudain, au loin, il voit plusieurs hommes armés se diriger vers ses collègues. En un éclair, Aamir transfère les sacs de la deuxième voiture dans la sienne et démarre en trombe. Il sait que le bruit de la voiture va attirer les assaillants et que le temps lui est compté. Il doit prévenir les autres. Il donne trois coups de klaxon, c’est leur signal. Des coups de feu éclatent dans les airs. Il espère que c’est son groupe qui tire et non l’inverse. Bercé par ces faux espoirs, il arrive enfin à l’endroit où doit se trouver son groupe. Ils ont connu des rixes durant toutes ces années mais jamais comme ça. Il percute un assaillant avec sa voiture mais ce n’est que pour la forme. Devant lui, il voit ses quatre compagnons de route au sol, baignant dans leurs propres sangs. Ils commencent à tirer sur sa voiture. Irfan, quant à lui, est tenu en joue. Il croise une dernière fois le regard de celui qui fût son patron, son sauveur et presque un père. Comme lorsque tout avait commencé. Mais cette fois-ci, il ne pourra pas le sauver. Aamir le sait, Irfan aussi. Criblé sous les balles, la voiture d’Aamir détale. Il ne peut s’empêcher de regarder dans son rétroviseur. Juste attend pour voir la cervelle d’Irfan voler en éclat. Sa vitre arrière est cassée et bien qu’il s’éloigne à vive allure, il peut encore entendre un homme hurler « rattrapez-le ». Mais ils sont à pieds et lui, il n’est plus qu’un point à l’horizon.
Cette nuit là, il ne trouvera pas le sommeil. Cette nuit là, il pleurera. Cette nuit là, pour la première fois, il sera entièrement seul, livré à lui-même. Mais il n’oubliera pas leurs visages.
Mars 2020 – Près de Seattle, Washington
Voilà quelques semaines qu’il erre seul. Il lui arrive de croiser des vivants. Parfois, il partage un maigre repas avec eux. Il fait quelques kilomètres avec eux mais cela ne dure pas. Ils ont tous une famille, un ami à chercher ou tout simplement un but différent. Mais parfois, il tombe sur des gens comme ceux avec qui il était, avant. Il s’est fait racketter ou même tabasser plusieurs fois. Il faut dire que pour les groupes malintentionnés, quand il n’est pas au volant d’une voiture, il est une cible facile. Alors il se traîne, ci et là. Il ne sait pas ce qu’il attend ni ce qui l’attend. Il ne peut se résigner à mourir seul mais il ne sait pas encore s’il peut faire confiance à un nouveau groupe.
Avril 2020 – No man's land
Comme une aubaine, alors qu'il roule sur une route déserte pour échapper à une bande de pillards, il voit sur le bas-côté une jeune femme. La trentaine, à vue d’œil. Mais il peut bien se tromper, cette Apocalypse a fait vieillir les gens plus rapidement on dirait. Elle traîne ses deux gros sacs et Aamir ne sait pas discerner si ses yeux sont rouges de fatigue ou bien parce qu'elle a pleuré. Elle se met à courir, comme elle le peut, dès lors qu'elle entend la voiture. Aamir a presque envie de rire. Croit-elle cinq minutes qu'elle peut courir plus vite que son bolide? Ses pensées vont vers sa bande. Son ancienne bande. Eux, ils l'auraient poursuivi, ils l'auraient peut-être même agressée sexuellement puis ils l'auraient laissée pour morte sur le ba-côté de la route, à la merci dans rôdeurs tout en ayant pris soin de voler ses sacs. Aamir se surprend à penser que c'est ce qu'il pourrait faire, là, tout de suite. Cela resterait entre lui et lui seul après tout. Il accélère et arrive rapidement à son niveau. Elle le regarde, effrayée. Non, il ne peut pas faire ça. Il n'est pas comme ça. Elle lui fait presque de la peine. Il baisse son carreau. « n'aies pas peur, je ne fais pas parti des méchants » dit-il le plus doucement possible. Une petite voix en lui crie "menteur". Il a fait parti des méchants mais seulement sous la pression de son groupe, n'est-ce pas? C'est vrai, il ne lui veut aucun mal. Mais la jeune femme l'envoie sur les roses, lui dit qu'elle est armée et qu'elle n'hésitera pas à le tuer. Aamir ne peut se retenir de sourire en coin. Un sourie à peine perceptible. Si elle avait voulu le tuer, elle aurait déjà dégainé son arme. Il roule lentement, à vitesse des pas de la jeune femme. Cette vision le dégoutterait presque s'il se voyait. Il agit comme un prédateur, mais il n'en est pas un. « je connais des gens, plus loin. S'il m'arrive quoique ce soit, ils le sauront » Aamir l'inspecte « Je m'excuse, je voulais juste t'aider » En refermant sa fenêtre, il entend au loin les voitures et motos des gens qu'il était entrain de fuir. Il accélère. Il ne va pas risquer sa vie pour aider cette inconnue. Il se dit qu'en plus, ils s'en prendront d'abord à elle et cela lui donnera une bonne longueur d'avance sur eux. Il jette un coup d’œil dans son rétroviseur. Elle s'est remise à courir, elle a dû prendre conscience que finalement, ce n'était pas lui la menace. Il continue d'avancer, à vive allure. Non, il n'est pas comme ça. « eh merde » lâche-t-il pour lui-même. Le voilà maintenant à rouler tout aussi vite, en marche arrière. Il freine brusquement et de sa main droite, il ouvre la portière opposée à lui. « montes! » Cela sonne presque comme un ordre, il se surprend à utiliser le même ton qu'Irfan utilisait lorsqu'il lui disait de démarrer. La femme hésite, une fraction de seconde, avant de sauter dans la voiture d'Aamir. Il repart, tel un pilote de formule 1 et sème rapidement le groupe derrière eux. « merci... » murmure l'inconnue, hésitante. Aamir la regarde du coin de l’œil et hoche la tête. C'est sa façon de lui dire que c'est normal. Un long silence s'installe dans le véhicule. Comme si, l'un comme l'autre, attendaient que quelque chose se passe. Ils ne se connaissent, ils s'appréhendent. Aamir décide de briser ce silence, au bout d'une dizaine de minute. Il la questionne sur où elle compte se rendre et lui offre même la possibilité de la déposer quelque part. C'est là qu'elle lui parle du No man's land. Aamir hausse un sourcil, interrogateur. La femme se met à rire, lui demandant d'où il sort. Cela faisait longtemps qu'Aamir n'avait pas entendu un rire. Et même si ce rire peut paraître grossier, il est presque content de l'entendre. Elle le met rapidement au parfum, que c'est une zone de rassemblement pour les gens comme elle, comme lui. Pour les gens seuls ou en petit groupe qui ne savent pas vraiment où aller. Ce n'est pas un campement, on peut y passer la nuit mais pas y rester éternellement. Que les gens vont et viennent. Qu'il y a seulement quelques réguliers. Qu'ils peuvent faire du troc, comme un marché noir à l'époque. Elle lui dit que ce n'est plus ce que c'était, qu'il y a eu un conflit avec un "groupe". Ou peut-être pas un groupe... Aamir ne comprend pas vraiment, il retient juste le mot "Scarecrows". Mais que même après ça, la vie (« si on peut appeler ça la vie ») continue et qu'elle s'y rend dans l'espoir de trouver un peu à manger contre une lampe ou un couteau. Aamir ne sait pas si le jeu en vaut la chandelle mais il décide de l'accompagner. Après tout, il n'a plus rien à perdre, si ce n'est sa propre vie, qui n'a plus énormément de valeur à ses yeux. Il est surpris de voir qu'elle ne lui a pas menti lorsqu'il pousse les portes de l'entrepôt. « surtout, refermes la porte » l'avertit-elle. Aamir regarde autour de lui. Cet endroit est pitoyable, ça ressemble à un squat pour clochards ou drogués. Mais il prend soudainement conscience qu'il appartient à la première catégorie. Un sans abri. Alors,dans une deuxième prise de conscience, il se dit que maintenant, il aura un endroit où venir pour trouver peut-être ce qui lui manque et même peut-être pour discuter un peu avec des inconnus.
- Spoiler:
- désolée je ne sais pas si j'ai le droit de faire comme ça mais mon post original était trop long
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Re: One day you're there, the next one you're gone.
Ven 5 Juin 2020 - 11:00
Salut Aamir !
C'est moi qui m'occupe de toi et... je suis bluffé ! C'est une excellente fiche, hyper juste, bien dosée, poignante et avec un style littéraire qui m'a donné l'impression de commencer un bon roman. Je l'ai lu avec plaisir j'espère que mes quelques demandes de modifications ne vont pas te décourager parce que JE VEUX jouer avec toi !!
Psychologie :
Deux petites choses :
- Je trouve que le "tête brûlée" est un peu paradoxale avec le "patient et discipliné". A la lecture de la fiche, Aamir semble effectivement plutôt être du genre patient et obéissant qu'impulsif. Je te conseillerais de remplacer "tête brûlée" par un autre défaut que tu as mis en gras (pessimiste, anxieux, ... tu as le choix)
- "Endurant" est une qualité physique mais on attend des qualités psychologiques dans cette section . Là aussi tu as déjà le choix dans tes mots en gras, par exemple "observateur".
Post-apo :
Je saute direct à cette section car RAS pour le reste.
Malheureusement, comme stipulé dans le règlement, les personnages doivent se trouver dans l'état de Washington dès le début de l'épidémie, pour éviter les histoires de long trajets à travers le pays.
Comme tout ce que tu as écris est vraiment super et que je ne voudrais pas tout te faire changer, est-ce qu'il te serait possible de simplement transposer tout ça dans l'état de Washington ? Il est suffisamment vaste pour que tu trouves un coin très éloigné de Seattle qui rendra ton parcours tout aussi plausible.
A la fin, comme nous sommes en juin et que ton dernier paragraphe est en janvier, est-ce que tu pourrais rajouter une date pour expliquer par exemple comment Aamir trouve le No man's land et s'y intègre ? Tu en parles dans la journée type mais on sait peut de chose là-dessus.
Dernière petite chose qui n'est pas vraiment une demande de modif : des survivants ont dit à la bande d'Aamir que la situation était mieux au Canada, mais on d'accord qu'en fait, rien ne prouve que c'est vrai ? Dans notre background, on a jamais parlé de la situation des autres pays mais on suppose très fortement que c'est partout pareil
Et c'est tout !
Tu as jusqu'au 12 juin pour pouvoir faire les modifications et le signaler ici. Bon courage à toi !
Si tu as des questions, ma boîte MP est ouverte^^
C'est moi qui m'occupe de toi et... je suis bluffé ! C'est une excellente fiche, hyper juste, bien dosée, poignante et avec un style littéraire qui m'a donné l'impression de commencer un bon roman. Je l'ai lu avec plaisir j'espère que mes quelques demandes de modifications ne vont pas te décourager parce que JE VEUX jouer avec toi !!
Psychologie :
Deux petites choses :
- Je trouve que le "tête brûlée" est un peu paradoxale avec le "patient et discipliné". A la lecture de la fiche, Aamir semble effectivement plutôt être du genre patient et obéissant qu'impulsif. Je te conseillerais de remplacer "tête brûlée" par un autre défaut que tu as mis en gras (pessimiste, anxieux, ... tu as le choix)
- "Endurant" est une qualité physique mais on attend des qualités psychologiques dans cette section . Là aussi tu as déjà le choix dans tes mots en gras, par exemple "observateur".
Post-apo :
Je saute direct à cette section car RAS pour le reste.
Malheureusement, comme stipulé dans le règlement, les personnages doivent se trouver dans l'état de Washington dès le début de l'épidémie, pour éviter les histoires de long trajets à travers le pays.
Comme tout ce que tu as écris est vraiment super et que je ne voudrais pas tout te faire changer, est-ce qu'il te serait possible de simplement transposer tout ça dans l'état de Washington ? Il est suffisamment vaste pour que tu trouves un coin très éloigné de Seattle qui rendra ton parcours tout aussi plausible.
A la fin, comme nous sommes en juin et que ton dernier paragraphe est en janvier, est-ce que tu pourrais rajouter une date pour expliquer par exemple comment Aamir trouve le No man's land et s'y intègre ? Tu en parles dans la journée type mais on sait peut de chose là-dessus.
Dernière petite chose qui n'est pas vraiment une demande de modif : des survivants ont dit à la bande d'Aamir que la situation était mieux au Canada, mais on d'accord qu'en fait, rien ne prouve que c'est vrai ? Dans notre background, on a jamais parlé de la situation des autres pays mais on suppose très fortement que c'est partout pareil
Et c'est tout !
Tu as jusqu'au 12 juin pour pouvoir faire les modifications et le signaler ici. Bon courage à toi !
Si tu as des questions, ma boîte MP est ouverte^^
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Re: One day you're there, the next one you're gone.
Ven 5 Juin 2020 - 13:30
Merci beaucoup pour ces petits compliments, je suis contente que ma fiche te plaise et je jouerai avec plaisir avec toi
Pour le Canada oui, c'était juste une petite excuse pour leurs donner une raison d'aller vers le Nord. Une petite supposition d'un groupe d'inconnus qui n'ont aucune preuve de ce qu'ils avancent. Comme on voit dans tous les livres/séries/films post-apo, il y a toujours la rumeur que l'herbe est plus verte ailleurs alors que non.
Je modifie et ajoute tout ça au plus vite
Pour le Canada oui, c'était juste une petite excuse pour leurs donner une raison d'aller vers le Nord. Une petite supposition d'un groupe d'inconnus qui n'ont aucune preuve de ce qu'ils avancent. Comme on voit dans tous les livres/séries/films post-apo, il y a toujours la rumeur que l'herbe est plus verte ailleurs alors que non.
Je modifie et ajoute tout ça au plus vite
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Re: One day you're there, the next one you're gone.
Ven 5 Juin 2020 - 18:31
C'est super !!
Attention à deux petites choses : Portland est dans l'Oregon, pas à Washington et à la fin, les Scarecrows étaient plus en conflit avec le No man's land, The Haven a été un élément collatéral de l'histoire.
Mais je ne retarde pas ta validation pour ça :
bienvenue, survivant solitaire
A très vite en jeu
Attention à deux petites choses : Portland est dans l'Oregon, pas à Washington et à la fin, les Scarecrows étaient plus en conflit avec le No man's land, The Haven a été un élément collatéral de l'histoire.
Mais je ne retarde pas ta validation pour ça :
Tu es maintenant validé(e) ! Tu vas pouvoir commencer à survivre par tes propres moyens !
Si tu as la moindre question supplémentaire, tu peux contacter le staff par MP pour de plus amples informations.
Afin que ton intégration se passe bien :
• Pense à passer par ici pour demander les caractéristiques de ton personnage.
• Poste ta fiche de liens pour trouver des copains
• Mais aussi tes annexes
• Découvre la partie vie de groupe
• Et pour te lancer dans l'aventure viens faire une demande de RP !
• N'oublie pas non plus de recenser ton/tes PNJ.
N'hésite pas non plus à venir faire un petit tour dans le FLOOD et sur la CHATBOX, nous serons contents de t'y accueillir !
Le staff au complet te souhaite une excellente apocalypse et un très bon jeu sur TWD
Si tu as la moindre question supplémentaire, tu peux contacter le staff par MP pour de plus amples informations.
Afin que ton intégration se passe bien :
• Pense à passer par ici pour demander les caractéristiques de ton personnage.
• Poste ta fiche de liens pour trouver des copains
• Mais aussi tes annexes
• Découvre la partie vie de groupe
• Et pour te lancer dans l'aventure viens faire une demande de RP !
• N'oublie pas non plus de recenser ton/tes PNJ.
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