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Road-trip macabre : Destination Seattle - Raoul Aguirre

Sam 25 Juil 2020 - 2:42

RAOULLuis
AGUIRRE

WHO AM I
- Informations personnage -
Nom : Aguirre
Prénom(s) : Raoul, Luis
Âge : 33 ans
Date de naissance : 3 septembre 1987
Lieu de naissance : Obregón, Etat du Sonora, Mexique.
Nationalité : Mexicaine
Groupe : The Haven
Ancien métier : Marin-Pêcheur
Célébrité : Clayton Cardenas
- Défauts -
Impatient
Colérique
Violent
Arrogant
Possessif
- Qualités -
Débrouillard
Affectueux
Brave
Déterminé
Solidaire

WHAT'S IN MY HEAD

- Psychologie du personnage -


Raoul, avant l’épidémie ce n’était pas forcément quelqu’un qu’on remarquait. Il faisait des tonnes de petits boulots à travers les Etats-Unis comme pleins de jeunes mexicains de son âge. C’est le genre de garçon que votre jardinier vous présentais en disant « C’est mon neveu, aujourd’hui il vient m’aider, je le paie sur mon salaire. » Même si c’était le treizième neveu que Pedro vous présentait. On aurait dit que c’était un brave gars, travailleur, modeste le genre qui n’a pas froid aux yeux. Malgré un look assez « rock’n’roll », à base de tatouage et cuir ce n’était pas non plus le genre de garçon à avoir de « mauvaises fréquentations ». Plutôt à se tenir calme et loin du radar des services de l’immigration. Bon ce n’était pas non plus le genre de jeune à faire du babysitting pour financer des études d’histoire de l’art. Il préférait être dans l’action, faire quelque chose, ne pas attendre pendant des années sur le banc d’écoles ennuyantes pour avoir à vivre par lui-même, au fond c’était un jeune très indépendant, voir un peu anar. Il aimait des choses simples, rigoler avec ses copains, découvrir du pays, tomber amoureux dans chaque ville qu’il traversait. Evidemment comme tout un chacun il avait ses démons, son enfance dure et pauvre dans un orphelinat catholique ou il avait acquis un comportement de bagarreur, pas le genre à fuir quand il y avait de l’action, notamment pour des histoires de filles. Au fond Raoul était un enragé. Il était en colère contre ses parents qui l’avaient abandonnés, contre les règles de cet orphelinat qui se voulait usine à gendre idéal, c’est surement ce qu’aurait dit un psy.

Mais après l’épidémie, c’est tout autre chose. Survivre c’est s’adapter. Le Raoul qui vagabondait dans toute l’Amérique du nord, de petit boulot en petit boulot n’est plus le même aujourd’hui. C’est désormais un personnage plus froid, qui cache son affection naturelle derrière une carapace. Une carapace où une bouilloire pour être exact. Raoul prend sur lui tout ce qu’il lui arrive, vous ne verrez pas Raoul s’apitoyer sur son sort ou se laisser allez en public à la mélancolie. Il garde une certaine estime de lui, en public il veut se montrer digne. Il veut avoir l’air courageux, n’écoutant pas une seule seconde sa peur. En dépit de ce « self-control » Raoul s’énerve facilement. Il pique des colères quand quelque chose ne va pas, il fait facilement des reproches. Il n’est pas facile à vivre, c’est la bouilloire qui déborde. D’autant qu’il est aussi violent que colérique. Quand il faut se battre pour survivre, pour se venger, pour réparer un tort, où quand il sent qu’il faut le faire, ce n’est plus du tout votre jardinier mexicain ; c’est un chien enragé. Il mord, il frappe, sans s’arrêter. Entre son honneur et son côté revanchard constant, Raoul est toujours plus ou moins sur la défensive, toujours au premier degré, il ne rigole plus beaucoup. Mais ce n’est pas pour autant que vous ne pourrez pas compter sur lui, au contraire ! Dans une situation difficile, il s’impose rapidement comme leader et rechigne à laisser tomber qui que ce soit sur le carreau. C’est son « devoir » si des gens dépendent de lui il fera tout son possible pour eux, du moins tant qu’ils ne rentrent pas en conflit direct avec lui où qu’ils ne travaillent pas contre ses intérêts...

WHAT AM I MADE OF

- Physique / équipement -


Raoul n’a jamais été très grand. Déjà enfant, sa taille lui valait les moqueries de ses camarades. Non pas qu’il soit particulièrement petit, il ne souffre d’aucun handicap. Simplement un peu plus petit que la moyenne, dans les un mètre soixante-dix. Néanmoins il n’a jamais aimé être le « nabot de service » alors quand on se moquait de lui, il tapait. Et il tapait beaucoup. Après avoir tapé il a travaillé de ses mains, car c’est un gaillard robuste, petit mais carré, il ne recule jamais devant les tâches difficiles, porter quelque chose de lourd ? C’est pour lui ! Là où la nature lui avait pris elle lui avait offert une force surprenante.
Son visage c’est autre chose. Il a toujours eu une tignasse noire très fournie, là aucune différence avec la plupart des autres enfants de son quartier. Entre ses cheveux noirs et une barbe qu’il entretient avec tout l’amour du monde se trouve un petit nez, un petit peu pâteux, rappelant quelques lointaines origines amérindiennes. Il possède deux petits yeux noirs. Enfant on aurait dit deux petites billes, ou des petits yeux d’écureuils. C’est plutôt son avantage, ses petits yeux mignons qui se distingue complètement de sa figure abîmée par la vie. A 33 ans il possède déjà un visage osseux et des traits durs. Les sourires qui viennent illuminés sa bouille font toujours effet de phare dans une brume de moustaches et de plis.

Pour compléter ce portrait, Raoul est un amateur de tatouages. Il en a pleins. Des petits, des grands, des beaux, des moches. Une représentation de Quetzalcóatl, le Dieu-Serpent aztèque sur l’avant-bras droit, suivi d’une grosse rose sans couleur sur la main droite. Sur le dos, des omoplates jusqu’au bassin une vierge de Guadalupe dans sa représentation traditionnelle en couleur. Ensuite, sur le bras gauche quelques petits gribouillis fait un soir de buverie avec une aiguille et de l’encre d’imprimante. Sur le torse trône fièrement un Calavera au niveau du pectoral gauche (ces fameux crânes mexicains), on note la couleur passée. On peut aussi admirer une tentative de « bimbo » style années 50 sur le mollet droit avec la aussi, un effet de couleur passée, comme pour faire oublier une vieille « erreur ».

Enfin Raoul ne porte pas que son corps et ses vêtements (jeans, t-shirt, bottes, hoddies et cuir), mais aussi des affaires trouvés qu’il garde précieusement : un long poignard de trappeur trouvé dans une scierie au milieu de la forêt canadienne qu’il porte à la ceinture dans un étui en peau semblable à du daim. Il arbore aussi une carabine à verrou en bois de noyer ; une vieille chose fatiguée de chez Browning qui tire du 7x64. Si cette arme a connue de meilleurs jours elle n’en remplie pas moins parfaitement sa fonction première, à savoir tiré. Et elle tire plutôt bien, même si Raoul n’est pas un expert il peut parfaitement se débrouiller. Il ne raterait pas un cerf dans une rue. Par contre pour ce qui est des choses plus précises comme tuer un oiseau en vol ou s’installer sur un toit pour collectionner les « headshot » c’est déjà plus difficile, pour ne pas dire un vrai challenge. Cette carabine est un « legs » d’un ami qui malheureusement n’en avait plus besoin.

HEAR MY STORY



5 septembre 1987,  Ciudad Obregón, Sonora, Mexique.


« Raoul Luis Aguirre, je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ! »

Ces paroles résonnaient dans la cathédrale presque vide. La chaleur du mois d’aout s’était éternisée. Le prêtre suait à grosses gouttes derrière des grosses lunettes en écailles marron. Les fresques murales n’avaient jamais semblées plus immobiles. Même la statue du Christ semblait souffrir de la chaleur, on aurait pu dire que le bois allait exploser. On entendait que le prêtre, il n’y avait presque personne. Des chaises vides. Normalement, le baptême est une fête religieuse importante, surtout au Mexique. Pourquoi donc ce nouveau-né avait le droit à un traitement de faveur ? Pourquoi la cathédrale lui était-elle réservée ? Un instant un couple de touristes occidentaux entrèrent puis ressortirent aussitôt, leur avidité photographique ne l’avait pas emporté sur la scène qui se déroulait ici, déconcertés ils avaient préféré ne pas rester.  
Pourtant c’était parfaitement ce qu’il fallait au petit Raoul, un joyeux couple aimant. Si en plus ils étaient américains et pouvaient se payer des vacances, c’était le rêve ! Peut-être qu’ils avaient une grande maison blanche dans une de ses luxuriantes et paisible banlieues américaines ? Avec un grand jardin toujours parfait, une piscine et un labrador ? Le père travaillait-il dans un poste important d’une entreprise de fourniture de bureau ? Et la mère écrivait-elle dans le journal de la paroisse ? Ils avaient surement trois voitures ? Tout cela n’était qu’un rêve passé à quelques pas de Raoul.
Raoul Luis Aguirre était né orphelin. Il avait été déposé, surement le lendemain de sa naissance devant l’orphelinat Santa Teresa.

11 juin 1998, Ciudad Obregón, Sonora, Mexique.


« Lâche ça ou j’te jure que j’te tape ! »

Sergio avait une tête de plus que Raoul, pourtant ça n’effrayait pas le petit. Il se tenait droit et avait dans ses yeux un regard de défi. Il avait le ballon de football sous le bras et ne comptait pas le lâcher. Sergio lui, était grand pour son âge et il était tout aussi capricieux. C’était le genre de garçon qu’on n’embête pas, celui avec qui on évite les problèmes, celui qui se débrouillait pour avoir toujours ce qu’il voulait. Mais malheureusement pour lui, aujourd’hui Raoul avait décidé que lui aussi il aurait tout ce qu’il voudrait. Après tout Sergio n’était qu’un grand imbécile et il fallait bien quelqu’un pour le remettre à sa place. C’était du moins ce que c’était dit Raoul en interrompant une partie de foot entre Sergio et ses amis. Une vieille querelle de recrée sur qui pouvait jouer au ballon venait de se rouvrir. Les deux orphelins restaient là devant toute la cour. Tous les enfants s’étaient arrêtés pour venir s’attrouper et former un cercle. C’était dans la petite vie de l’école et de l’orphelinat le comble de la tension. Une petite bourrasque de vent  soulevait alors de la poussière et du sable. Sergio avait le regard qui bouillonnait de colère sous son front perlant de sueur. Il sorti de la poche de son short un petit cutter jaune. Le genre de petit cutter qu’on trouve dans chaque bureau pour couper du papier. Comment Sergio avait-il bien pu se le procurer ? L’atmosphère avait déjà changé, tous les enfants avaient reculés, certains n’avait pu retenir un cri de peur. Raoul n’en menait pas large. C’était quand même sacrément stupide que de mourir pour un ballon, il s’en rendait compte désormais. D’autant qu’il s’attendait plus à devoir en venir aux mains face au gaillard, pas à devoir faire face à un cutter. Sergio actionna l’arme et la lame sortie. Une petite lame toute fine mais très coupante. Un garçon derrière, un de la petite bande qui suivait Sergio criait :
« Vas-y Sergio ! »

Un autre garçon, dans la foule de spectateur ne pas retenir un cri frayeur. Sérieusement ? Raoul n’arrivait pas y croire, il ne voyait plus que cette lame, cette petite lame toute plate qui était pointé dangereusement vers lui.
« Rend moi le ballon » ordonnait Sergio
« Non. »

Sergio eu d’abord l’air étonné. Puis sous les encouragements de ses supporters il tenait plus fort le cutter dans sa petite main. Il suait. Il avait peur ce qu’il avait commencé. Il avait même plus peur que Raoul qui refusait d’abandonner.
Non, pensait Raoul, il ne laisserait pas tomber ce ballon. L’autre n’avait qu’à le reprendre par la force s’il le voulait vraiment ! Sergio se mordait la lèvre inférieure tout en regardant le visage de son adversaire puis sa main tremblotante. Il fallait qu’il trouve une solution pour se sortir de se pétrin. Bientôt l’abbé et les professeurs allaient arriver. Mais il ne pouvait pas rester à rien faire et cette mule de Raoul qui ne bougeait pas. Enfin il donna un coup, vidé de ses forces par la peur et les mains moites le cutter ne perça qu’à peine le ballon.


3 septembre 2003, passage de Juarez à El Paso, frontière des Etats-Unis d’Amérique.


Raoul s’était décidé hier soir, la veille de son anniversaire. Il avait laissé une lettre au père Jimenez, sur la petite table en bois de la cuisine. Qu’est-ce le Mexique avait encore à lui offrir ? Rien. Alors qu’il regardait par la fenêtre sale et usée du bus il se demandait combiens de jeunes comme lui était monté dans ce bus à cette place pour rejoindre les Etats-Unis. Après plus de douze longues heures interminables dans un bus qui avait vu le soleil se coucher voilà désormais qu’il repointait le bout de son nez. C’était l’aurore, c’était tout un symbole. Aujourd’hui Raoul avait seize ans. Il renaissait. La majorité des passagers du bus étaient encore endormis. Comment avaient-ils réussi à trouver le sommeil ? Avec toute cette excitation ! Il y avait de tout dans ce bus. Un groupe de jeunes amérindiens du Yacutan, ils dormaient les uns sur les autres au fond du bus, il y avait aussi une famille du Honduras qui se reposait,  le père, la mère et les trois fils. Il y avait une dizaine d’hommes qui venaient des Chiapas, c’étaient des agriculteurs, ils venaient aux Etats-Unis pour travailler dans les grandes plantations du Nouveau Mexique. Il restait un qui était toujours éveillé en face de Raoul ; son voisin de devant un vénézuélien d’une quarantaine d’année qui lisait avec ennui son journal.  Il se retourna vers Raoul en baillant, ils avaient déjà discuté pendant le voyage, ils chuchotaient pour ne pas réveiller tout ce petit monde, il parlait avec un fort accent vénézuélien :
« Du coup petit tu vas à l’aventure ? »
« Je sais pas trop en fait. Je vais chez les gringos quoi »
« Ah oui mais qu’est-ce que tu vas faire chez eux ? »
« Je sais pas très bien, qu’est-ce qu’on fait chez les gringos ? »
« Ça dépend… Moi je travaille au Texas chez les cowboys. L’été je fais les vaches et l’hiver c’est le pétrole. Là je me suis fait renvoyer au Venezuela mais je reviens, je reviens toujours. »
« Les vaches et le pétrole ? »
« Oui. C’est honnête comme travail. Tu fais le job tu es payé. Moins bien que les blancs. 60% moins bien, mais ça rapporte toujours autant, et le patron il est toujours content de payer moins cher la main d’œuvre. Les vaches c’est des cow-boys, il faut les nourrir, les marque, les nettoyer, tout ça. Ils passent le matin te prendre en camion, tu fais le job, à la fin de la journée tu reçois ton argent et tu reprends le camion pour des baraquements. T’es pas obligé d’habiter dedans mais c’est moins cher. Puis c’est pris directement sur le salaire. Pareil pour les repas. Mais moi je trouve ça dégueulasse donc je me fais mes sandwiches. »
« C’est comme pour les oranges. »
« C’est comme pour les oranges. Le pétrole c’est différent. Tu gagnes beaucoup plus, mais c’est plus surveillé. Il y a des inspecteurs qui passent des fois. Puis faut être malin, poser les tuyaux, s’occuper des machines c’est pas comme donner du foin ou ramasser des fruits. Là ça demande de la technique, faut pas être idiot. Toi t’es pas un idiot. Je le vois tu es juste le jeune qui veut plus écouter les prêtres, les professeurs toute cette mierda. Tu voudrais venir faire le travail des cow-boys avec moi ? »
« D’accord »


25 aout 2015, Anchorage, Alaska, Etats-Unis.


Cindy servait comme à son habitude les bières énergiquement. Elle était belle la Cindy. Le genre de fille qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle allait parfaitement dans le contexte du lieu : une petit blonde joufflue, rosâtre, des yeux plissés d’un bleu très clair,  un petit nez en trompette et toujours souriante. Elle parlait d’une voie forte avec un léger accent canadien. Amir, un contremaître d’origine égyptienne ne pouvait pas s’empêcher de rire quand il voyait Raoul médusé par la serveuse. Ils étaient tous accoudés au bar, l’équipe 2-N du dock C, N pour night. Travailler de nuit c’était ce qu’il y avait de pire. Quand on dormait on rêvait du boulot, on répétait machinalement les mêmes gestes qu’au travail. Il n’y avait plus de répits. On ne dormait pas vraiment, on bossait comme des automates, fatigué alors que le jour se levait. Heureusement pour arriver à supporter le tout il y avait Cindy. Alors chaque matin vers neuf heures on quitte les docks pour aller jusqu’au Avenue Bar en traînants des pieds, on se sentait sale, les passants sont ceux qui allaient travailler. On croisait l’équipe 2-D, D pour day. Quel enfer. Finalement une fois au comptoir, comme d’habitude chacun commandait une bière. Cindy faisait toujours passer ses « boy’s » avant les cafés. Ce n’était pas vraiment un moment de détente après le boulot ou on rigole en lançant de fléchettes puis en disant « à demain » avec le sourire. C’était plus un moment de se vider la tête. Le bar était dans une de ses bâtisse carré don les américains avaient le secret, Raoul c’était toujours dit que rajouter des peintures ou des pierres taillés, après tout ça ne coute pas grand-chose et c’est toujours plus joli. Le bar était un établissement peu recommandable, la nuit c’était fête et bagarre, le jour c’était les habitués, boissons et bagarres. C’était un endroit morbide avec du faux bois partout, un comptoir collant et un sol toujours rempli de neige fondue qui tournait au grisâtre. Il y avait peu de lumière et la bière était dégoutante, et souvent par un procédé extraordinaire, il arrivait malgré la météo que la bière soit chaude. Garrett, un des dockers du groupe de Raoul commençait à grommeler dans son coin.
« Il dit quoi ? » demandait Raoul à Amir qui c’était penché vers son collègue.
« Il dit qu’il quitte le job. On est samedi, il ne revient pas lundi. »

C’était déjà samedi. Une petite lueur d’espoir traversait les yeux de Raoul qui prenait son téléphone pour regarder son compte en banque. Bingo ! Il venait de recevoir son salaire pour la semaine. Il poussait un grand soupir de soulagement, enfin, il en profiterait pour dormir, se reposer. Prendre son temps. Il s’imaginait déjà en train d’inviter Cindy.
« Il dit qu’il a trouvé un autre truc, à Kodiak. De la pêche. »

De la pêche ? Raoul avait déjà fait des dizaines de job à travers les Etats-Unis au cours des dernières années. Il avait travaillé dans les champs, les puits de pétroles, l’élevage, il avait fait du nettoyage, du jardinage, il avait fait éboueur, même agent de sécurité dans une casse, il avait travaillé dans des usines mais jamais il n’était parti en mer.
« C’est un job d’un mois, tu pars pêcher le crabe royal tout le mois de septembre, mais après tu as assez d’argent pour vivre six mois. Par contre c’est très dangereux. Il dit que lundi il va au port de Kodiak. C’est là-bas le départ. »

Six mois ? En principe Garrett était un garçon sérieux. C’était un jeune américain originaire du New Jersey qui avait arrêté ses études de droit pour se lancer à l’aventure. Il n’était pas bien doué de ses mains et il attirait facilement les moqueries avec son air de citadin pas très manuel mais ce n’était pas un fantasque. Il était venu en Alaska pour vivre des expériences, ou ce genre de chose que font les étudiants qui s’arrêtent un ou deux ans. Raoul regarda Garrett, il était visiblement exténué. Il avait de grandes cernes qui empiétaient sur ses taches de rousseurs et ses cheveux blonds étaient gras et retombaient nonchalamment sur ses yeux. Il aimait bien ce garçon, c’était un peu lui au début. Raoul avait alors tapé du poing sur le comptoir, plus fort qu’il ne l’aurait voulu si bien que même Cindy fut interloquée
« Hé les gars ! On va tous avec Garrett pêcher du crabe de riche ! »







Suite en commentaire page 2.



Tout juste arrivé d’un long périple de plusieurs années depuis l’Alaska, Raoul est très impressionné par le niveau d’organisation de cette communauté. Et par son nombre. Assez timide pour le moment malgré une certaine fierté d’avoir trouvé par hasard un tel camp, il ne comprend pas totalement tous les tenants et les aboutissants de la vie locale.  Il essaie pourtant du mieux qu’il peu de s’intégrer, proposant ses services à plusieurs personnes, ses compétences manuelles ne faisait aucun doute il aide dans le domaine mécanique et à l’agriculture, même si on parle plus de potager que des grands champs de céréales dans lesquels il a déjà travaillé avant l’épidémie. S’il se sent plutôt accueilli et n’en est pas moins lucide par rapport à la méfiance que certains éprouvent encore à son égard. Et ce malgré un interrogatoire « d’entrée » assez précis.




Time to meet the devil

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• Âge irl : On ne demande pas ce genre de chose à une dame de mon âge !
• Présence : Omniscient, ou assez présent, au choix
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Re: Road-trip macabre : Destination Seattle - Raoul Aguirre

Sam 25 Juil 2020 - 9:40

Bienvenue !


don't torture yourself, that's my job.
I'm just like any modern woman trying to have it all. Love, family. It's just, I wish I had more time to seek out the dark forces and join their hellish crusade."
Madalena Auditore
Madalena Auditore
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Re: Road-trip macabre : Destination Seattle - Raoul Aguirre

Sam 25 Juil 2020 - 10:22

Bienvenuuuuue!
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Re: Road-trip macabre : Destination Seattle - Raoul Aguirre

Sam 25 Juil 2020 - 11:44

Un marin ! Quand tu auras fait ta fiche, on aura du boulot pour toi !
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Re: Road-trip macabre : Destination Seattle - Raoul Aguirre

Sam 25 Juil 2020 - 12:54

Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! :smile3:
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Re: Road-trip macabre : Destination Seattle - Raoul Aguirre

Sam 25 Juil 2020 - 13:36

Bienvenue par ici ! Very Happy
Bon courage pour ta fiche !


ready for the fight
and fate


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Re: Road-trip macabre : Destination Seattle - Raoul Aguirre

Sam 25 Juil 2020 - 13:49

bienvenue a toi en espérant que tu pèches ton bonheur ici :smile24:

Road-trip macabre : Destination Seattle - Raoul Aguirre Catching-a-show
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Re: Road-trip macabre : Destination Seattle - Raoul Aguirre

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