Lena Dewington... Une brebis parmi deux louves
Sam 1 Aoû 2020 - 4:58
Dewington
Prénom(s) : Lena
Âge : 22 ans
Date de naissance : 07/12/1995
Lieu de naissance : Chicago, Illinois, USA
Nationalité : Américaine
Groupe : Travelor, for the moment
Ancien métier : Étudiante en art
Célébrité : Saoirse Ronan
Fais trop facilement confiance
Rancunière
Maniaque
Orgueilleuse
Réfléchie
Minutieuse
Loyale
Cordiale
Qualités
- Intellectuelle et Réfléchie : Issue d’une famille du domaine des lettres et universitaire dans l’ancien monde, c’est-à-dire le monde Pré-apocalyptique, il s’agit là de mes deux principales caractéristiques. La culture nous permet de nous attirer les gens plutôt recommandables ce qui permet d’éviter ainsi bon nombres d’ennuis. La culture et la réflexion c’est aussi ce qui permet une bonne adaptabilité en environnement hostile. La réflexion permet en outre de penser aux étapes clé de la survie tandis que la culture permet, à mon sens et comme je le dis si bien…de parfaitement s’entourer.
- Loyale et Cordiale : Parce qu’il s’agit seulement des deux valeurs de notre famille et qu’il est nécessaire d’avoir ces bases-là dans les relations sociales. Il est clair qu’au vu du fait que ma mère assez portée sur le respect de l’étiquette, les règles de bienséances faisaient clairement parties de mon éducation. Ces deux traits de caractères sont aussi la base, le ciment même, des relations sociales surtout des relations de confiance. La loyauté, en mon sens est une vertu qu’il est nécessaire d’avoir afin de démarrer de bons liens et la confiance, par les temps qui courent est encore plus rare que l’or.
- Minutieuse et méticuleuse : Parce que chaques détails comptent, c’est ce que ma mère me disait toujours, elle était très protocolaire mais avait au moins raison sur ce point. La vie est faite de détails La moindre bêtise, la moindre gaffe et vous pouvez perdre la vie… Et c’est d’autant plus vrai par les temps qui courent. Ne négliger aucun détail c’est être prêt et paré à toutes éventualités. La méticulosité permet de suivre par exemple des plans a la lettre pour la confection d’objets indispensables pour une survie mais pas seulement, elle revoit, ainsi que la minutie une très bonne image de nous-mêmes ce qui accessoirement peut grandement aider.
Défauts :
- Hautaine et Orgueilleuse : Parce en regardant de là ou je viens, cela me porte à croire que je suis supérieur aux autres. Pas tout le monde est issu d’une famille assez fortunée. Je suis fière de mon parcours et je cesse de le rappeler, en particulier lorsque les gens doutent moi. Je sais très bien que je ne suis pas faite pour cet univers si hostile, alors je vois mon orgueil comme une sorte de bouclier. Pour faire simple, je me donne un air de afin de tenter de dissuader les autres de m’apporter malheur et souffrance. J’essaie, pour reformuler, de les intimider avec. Cependant ça ne marche pas aussi bien que ça en a l’air. Attention quand je dis que je ne suis pas faite pour ce monde par contre, je sais tout de même me débrouiller…Si vous me sous-estimez ? Vous le paierez de votre vie.
- Rancunière et Jalouse : Parce que je sais que le monde dans lequel je vis désormais est injuste et ceux qui s’adaptent mieux que moi ont appris à apprivoiser ce nouvel univers hostile. J’ai tendance à jalouser les autres et surtout leurs biens qui peuvent être indispensables à la survie. Je vous adresse cela comme une mise en garde, je n’oublie rien et j’aspire à tenir rigueur à ceux qui me font défauts. En soi je ne suis clairement pas méchante par nature mais si je devais mordre…Alors la Louve sortira les crocs ! La rancune, c’est précisément ce qui me fait dormir sur mes deux oreilles, car savoir que je peux tenter de faire autant de dégât que l’on pourrait m’en faire me rassure…Cela veut dire que mon ennemi n’est clairement pas intouchable et cette pensée me rassurait.
- Perverse et Rebelle : J’ai toujours eu du mal avec l’autorité et ceux depuis l’adolescence alors ce n’est clairement pas maintenant que je compte me plier aux autres. En d’autre terme si je montre les dents, n’hésitant à me révolter c’est d’autant plus par jeux, car je sais très bien que cela dérange. C’est donc une manière pour moi de contrer le pouvoir qui peut m’être imposé
- Excées de confiance : Étant jeune, je n’ai guère de repères sur ce nouveau monde il n’est pas rare que je fasse rapidement confiance ou me sente en sécurité auprès de gens que d’autres ne sentiront pas. Je vous ai parlé tout à l’heure de confiance il me semble… et bien voila un de mes principaux défauts… je fais trop vite confiance aux gens. Une petite anecdote sur le sujet ! Un jour, alors que je déambulais seule dans les rues désolées, j’étais tombé sur un homme qui réclamait de l’aide. Sous l'emprises de soutes et incompréhension je ne savais guère quoi faire. Le cran d’arrêt dans ma poche , ma main serrait son manche même si je ne l'avait pas encore enclencher. Il était parfois plus rapide d'avoir recours à son canif que de mettre en joue sa cible avec une arme. Ma conscience hurlait de fuir mais une autre partie de moi avait un peu de peine et se portait volontaire pour prêter assistance à cet homme. De nature bienveillante je lui proposais donc mon soutien, il m’emmena quelque part me disant que sa compagne était mal en point. Je m’attendais donc à la trouver une fois arrivée là-bas mais ce qui se dévoilait à moi n’était autre qu’un groupe de gens qui braquaient et brandissaient leur armes sur moi. Leurs intentions étaient claires, me dépouiller et peut être profité de moi par la même occasion. Ils n’eurent guère le temps de commettre leur méfait. Une fusillade avait éclaté. Certainement un de leur groupe rivaux. Dans le chaos de l’action je pris la fuite, quittant cette rue de malheur.
Ma Psyché
Eh bien par où commencer ? Je suis l’osmose de la docilité et de la rébellion jonglant en permanence entre les deux, car cela ne représente rien de moins qu’un jeu. Bien que l’idée d’être esclave me pousse bien trop souvent à la rébellion d’ailleurs. Attentionnée, charmante, Je suis un vrai cocktail pétillant de sagesse et d’attention. Agile au n niveau de la rhétorique, je peux très bien tenir de grandes conversations de salon tout comme remettre à sa place une personne mal avisée, quitte à être sanctionnée. Mon côté jaloux attire le regard et le scepticisme de mon entourage. En effet, ma jalousie, mon caractère possessif favorise l’attrait des autres et me rend plus charismatique, en particulier chez ceux qui sauront me faire ravaler ma fierté. Corrompu par mon orgueil, c’est e combat de ma vie qui peut avoir raison de mon jugement. Ma franchise, et mon côté intellectuel permettent de rééquilibrer mes points négatifs. Mon intérêt pour les arts et en particulier pour ceux de la scène et décoratifs fait de moi une personne au cœur noble. Je suis avant tout une adoratrice de défis quelconques. Et vous ? Tomberez-vous sous mon charme ou vous soumettriez vous à mon orgueil ?
I.Le physique :
Eh bien par où commencer ? Pour ne pas vous mentir je n'ai pas un physique assez extraordinaire, j'ai une taille normale et une silhouette un tantinet athlétique. J'adorais les port au lycée et je dois vous avouer que ces temps qui courent, entretenir une bonne forme physique , c'est l'une des nombreuses clé de la survie. Que dire concernant mes yeux ? Ma mère m'avait souvent répété que des centaines d'hommes se noieraient dans leur regard de par leur couleur bleu profond. Cette expression me faisait beaucoup rire. J'a également une taches e naissance dans le creux des reins , personne n' avait pu la voir si ce n'est Ada et bien Evidemment mes parents.
La survie étant un milieu brutal et sauvage, il est clair que l'on en sort avec quelques séquelles tant sur le points physique mais aussi moral. J'ai donc pu hérité d'une belle cicatrice , vestige d'une blessure par balle qui datait de 2015 lors d'une petite escapade au cours du grand aquarium de Seattle. J'ai vraiment cru mourir ce jour là ! La deuxième cicatrice concerne une flèche, je l'avais reçu sur l’épaule droite vraisemblablement en 2018.
II. L’équipement
- Un cran d’arrêt offert par Ada pour mon arrivée à Seattle, c’était pas grand-chose mais c’était surtout un moyen de me défendre dans cette ville si obscure, les agressions n’étaient dans l’ancien monde. C'est sans doute celui qui me tire souvent de situation dangereuses. Tenez ! Une anecdote sur le sujet ! C'était en 2019, une dizaines de rôdeurs nous avaient tombé dessus Elana et moi , pour mettre la petite horde en état de confusion nous avion décidé de nous séparer pour nous retrouver plus tard à la voiture que nous avions soigneusement garé et dissimulée derrière les buissons. La grande majorité de la horde semblait vouloir suivre Elana . Une fois que les autres furent assez loin je me mettait en position , jambe fléchies les laissant ainsi venir. Le premier reçu un coup létal en plein front tandis que pour le second je lui traversais la tempe. Les rôdeurs à terre je me dirigeais donc vers la voiture coupant par un raccourci lorsque tout à coup je me retrouvais au sol, le pied tendu. Rapidement j'étais suspendu l tête en bas. Je compris aussitôt que je venait de tomber dans un piège. Je m'emparais donc du cran-d’arrêt, en l'espace de quelques minute je sectionnais la corde, la chute avait été douloureuse.
- Un Glock 17C de la police, un équipement standard de mon tout premier groupe celui de Jimmy. La nuit, lorsque j'ai quitté le camp j’en avais pris un ainsi que deux chargeurs. C'était le père d'Ada qui m'avait appris à m'en servir pendant les quelques mois que je résidais chez eux , c'est à dire ce jour si fatidique de l'aquarium ! Il venait me réveiller lui même le matin , disant que le champ de tir derrière la maison était prêt. Si au début l'idée de tenir une telle arme me faisait peur, j'ai rapidement pris conscience à quel point en ce moment c'était indispensable de savoir s'en servir.
- Un Mossberg ATR chambré en .308, si le fusil est assez courant en lui même puisqu'il s'agit d'un des standard du milieu de gamme des fusil, les cartouches ,n elle , ne couraient pas les rues. C'était un calibre assez puissant et donc assez limité en terme de trouvailles aussi. Par conséquent il de nature logique que je me serve de ce fusil uniquement pour la chasse, au moins je savais que je ferais bon usage de chaque cartouche. C'était Elana qui était douée pour la chasse , il n’était pas rare qu’elle et mois tenions un compte hebdomadaire de victuailles ramenées
07/08/1995 : La Naissance :
C’était durant l’été de l’année 1995 que je suis venue au monde. Mes premiers cris résonnaient dans la chambre de la maternité de la Clinique Ann & Robert et n’avaient que pour seul écho une sirène qui remontait la rue. Les Dewington venaient d’avoir un enfant. Cela étant dit, mes parents ne savaient guère que je ne voulais en aucuan cas marcher sur leur trace. Mon père était un archéologue assez reconnu tandis que ma mère était un membre assez influent au sein de l’Académie de lettre . Je sais ce que vous vous dites, une vraie famille d’intellectuels qui devrait s’entendre. La vérité est tout autre et carrément bien plus complexe que cela.
1995- 2008 : Une enfance guère ordinaire :
Si au début mon arrivée était vu comme le jour de la providence par ma mère ainsi que mon père, ce qui se passait après n’était guère si rose. Les années passaient et mon père était trop pris par son travail, ses déplacements pour aller à la poursuite d’objets disparus depuis des siècles a-t-elle points qu’il était rapidement devenu rare de le voir à la maison. La situation pesait sur ma mère qui rapidement saturerait. Honnêtement je pouvais la comprendre, je ne peux vous dire le nombre de mes anniversaires que mon père avait raté. J’étais donc seule, élevée par ma mère. Vers mes sept ans, ma mère avait changé, devenant plus protocolaire avec moi, plus froide et distante sans que je ne sache pourquoi. J’eus une enfance assez difficile, je n'avais quasiment qu'un seul parent pour veiller sur moi et m'éduquer. De plus ma mère avait finit par m’initier déjà dans la religion. Si les enfants de mon âge avaient droit à des histoires de « parents dinosaures » pour dormir, pour mon cas c’était la version pour enfant de la vie de Notre Seigneur. Un écart de lecture des plus frappants vous en conviendrez !
Il a fallu que j’attende bon nombre d’années avant que je connaisse la véritable raison. Vous l’aurez sans doute compris, c’est avec un père absent et une mère distante, protocolaire et froide que je grandissais. Je n’avais pas d’autre que de me concevoir une sorte bulle pour me protéger de toute cette nuisance familiale. Rapidement je compris que les seuls moments où je me sentais bien c’était lors de mes cours de musique. J'avais commencé le violoncelle très jeune et j'étais en passe de passer les auditions pour un grand orchestre philarmonique dés mes 23 ans. Mais le destin en a voulu tout autre ! En soit-ce n’était pas une enfance rêvée pour une gamine. Ce que je pensais , concernant le changement de caractère de ma mère et de son point de vue à mon égard c’était qu’elle avait peur que je puisse me détacher du foyer familial comme papa faisait selon elle. Elle ne voulait pas se retrouver seule. Mais ce qu’elle ignorait, c'était qu’elle s'y prenait de la mauvaise manière, à agir comme ça elle risquer plus de casser tous lien entre nous plutôt que de les conserver. Et ce fut d'ailleurs ce qui s'est produit !
2008 -2014 : Les années de collège et lycée :
Au collège, rien à redire tout était normal. J’avais acquis un petit niveau sportif qui m’avait permis au lycée d’être la buteuse de l’équipe de baskett et d’avoir un niveau remarquable en natation, je ne m’attarderais pas plus su cette période transitoire de ma vie car c’est vraiment les années de lycée les plus importantes ainsi que celles des études, selon moi. Si pour moi le lycée se déroulait plutôt bien, c’était une année d’enfer pour Ada, une de mes amies qui m’avait suivi depuis les premières années de collège. La malheureuse était victime de harcèlement, peut-être à cause de ses extraordinaires facultés mais aussi de la jalousie. Elle était douée mais psychologiquement affaibli par le deuil de sa mère qui aurait succombé à une leucémie dès l’entrée au lycée de sa fille. Oh combien je n’aimais la voir dans cet état ! Je pris donc les choses en mains, j’avais sorti les crocs, prête à la défendre à la prochaine agression. Ce que je fis ! Aider les autres m’a toujours fait le plus grand bien. J’avais réussi à faire virer de l’établissement le responsable de tous les maux d’Ada C’était d’ailleurs ce qui nous avait rapproché Ada et moi, et notre amitié devint rapidement une amourette du lycée et qui par conséquent entendra ma première expérience avec une femme. Malheureusement je ne plus guère avoir Ada dans mon lycée plus longtemps, la nature de notre relation avait fini par arriver aux oreilles de ma mère qui de suite a vu rouge. Sa fille amoureuse d’une femme. C’était contre nature. Elle m’avait désinscrite de l’établissement pour les années suivante, bien décider à me faire couper contact avec Ada et me « rentrer dans le droit chemin » Pour reprendre ses termes. Cela ne changeait rien nous prenions toujours notre temps à nous et je dois avouer que les petits rendez -vous galant discret étaient purement… excitants.
Janvier 2014- mi-Février 2014 : Le Voyage libérateur :
Dans la vie il y a deux types de familles, celles qui perdurent à jamais, luttant ensemble contre les aléas de la vie, et l’autre catégorie qui s’ébranle et se déchire. C’est à cette seconde catégorie que ma famille appartenait désormais. Un père absent, une mère autoritaire, calculatrice qui ne voit que ses propres intérêts plutôt que ceux de sa tendre fille. Voilà le climat dans lequel je résidais. D’aucun disent que les Dewington sont les plus damnés de tous, d’autres disent qu’ils ont seulement obtenu la monnaie de leur pièce, certainement des Jaloux. C’est donc avec mon paternel absent et une mère impulsive, totalitaire et totalement dénuée de sentiments pour sa progéniture que j’ai grandie. C’est en ce froid hiver de l’année 2014, du haut de mes dix-neuf ans que moi, fille du de l’archéologue Pete Dewington et de l’académicienne Sigrid Hansen, je décidais de prendre ma vie en main. La cause ? Une violente dispute entre ma maternelle et moi qui même si c’était loin d’être seul était pas moins profondément marquante. Après tout, garder enterré dans les méandres de nous-même tous nos maux n’est-ce pas un sujet de discorde ?
Toute la discussion me revint à chaque fois que j’y pense. Ma vie avait basculé en cet instant et je me souvenais de tout. Ma mère était venue me voir, annonçant sa nouvelle qui me fit l’effet d’un coup de poing en pleine figure.
“- Ma chérie …Je t’ai trouvé un homme…. Lui aussi est un serviteur des Lettres…Comme nous ! Et son père n’est autre que l’illustre dirigeant de Holding Writing !
- Attends une minute… TU décides de mes fréquentations ! TU décides de mon Travail ! Et maintenant tu décides de l’homme avec qui je vais faire ma VIE !!?
- Baisse d’un ton Lena ! n’oublie pas à qui tu parles ! Je veux que le meilleur pour toi, et tu le sais !
- Pfff ! Le meilleur ? En me bridant ou plutôt devrais-je dire… en me brisant sans arrêt ? En me donnant à un homme comme un berger donnerai un vulgaire morceau de viande à son chien !? Tu as fichu ma vie en l’air…
- Là… tu vas un peu loin jeune fille ! Tu épouseras cet homme qui pourrait nous tirer de cette disgrâce dans laquelle ton incapable de père nous a mené.
- Mon Incapable de père comme tu le dis si bien…Se montre beaucoup plus aimant que toi avec sa fille !
Je me souvins encore de l’instant fatidique qui m’a brisé le cœur. Le bruit si caractéristique d’une gifle. Le visage meurtri par la colère, la joue ouverte par une entaille due à la bague de ma maternelle. Pour moi il est clair que je n’ai plus rien à faire avec les Howard.
- Monstre !
Rester sous l’emprise d’un serpent quitte à s’ouvrir les veines et en finir ? Ou lutter pour survivre ? Pour moi… Le choix fut vite fait, un sac de voyage, un Road-trip au fin fond de l’Amérique comme mon père l’avait fait, et faire en sorte que ma mère ne soit plus qu’un lointain souvenir. Pourquoi un voyage me demanderez-vous ? Ma réponse vous semblera claire, afin d’améliorer mon contact social et de croquer la vie à pleines dents, sans l’ombre néfaste que représente à mère. Un monde sans elle serait pour elle… rien de moins que le Paradis. J’avais contacté Ada qui avait quand même deux années de plus que moi. Ce serait elle qui superviserait le voyage. Nous nous retrouvions donc à Chicago, sa nouvelle voiture fraîchement assurée. Ce moi et demi passé sur les routes, au cœur de notre si beau pays était une bouffée d’air frais qui me fiait toujours aussi plaisir. Au terme de ce voyage Ada me fit une offre que je pouvais guère refuser. Ces parents emménager à Seattle, elle irait avec eux et me proposa de les suivre. Elle connaissait mes rapports houleux avec ma mère qui duraient trop longtemps. J’acceptais la proposition et emménagea dans un studio dans le centre-ville de Seattle.
Juin 2014- Septembre 2015 : Un rapide nouveau départ
Seattle changeait de Chicago, l’air était plus froid, la ville paraissait plus moderne. J’avais suivi Ada. Si les études en droit l’intéressaient davantage ce sont les études en art qui m’attirait. Mon idée de parcours était simple. Suivre les études dans l’espoir de devenir commissaire-priseur, il parait que c’était un métier huppé. Dès les premiers cours je me sentais dans mon élément. Les enseignements étaient intéressants, les professeurs passionnants et point arrogants, tout était bien. Seulement le bonheur n’était que de courte durée… Je vois ce que vous voulez dire , vous vous demandez avec quel argent j'avais financé ces études. Ma mère , ayant pris mon départ assez mal, en même temps c’était légitimisme je ne pouvais que l'admettre, avait décidé de me couper les vivres. J’étais donc obligée de travailler pour fiancer le petit loyer que je devais payer et autres coûts de la vie. De plus , mon père avait finit par me rendre visite et m'avait ouvert, en secret un pet compte en banque ou il déposait tout les semestre une petite réserve.
Cependant Dame nature nous est tombé dessus et cette fois si d’un maniéré plutôt violente, me dérobant ainsi ma nouvelle vie. Dites bonjour à l’apocalypse !
Octobre 2015 : Le nouveau monde
Comme pour tout le monde, la catastrophe nous a pris de court. En d’autres termes nous n’étions guère préparés Dès que j’ai appris que la ville même de Seattle était menacée, j’avais pris soin de quitter mon studio. Situé en pleins centre-ville il était clair que c’était le dernier endroit ou je voulais être. Fuir les grandes zones urbaines, c’était ce qu’il fallait faire. Mais le fait sortir de mon appartement à la porte verrouillée à doubles tours n'allait-il pas m’exposer au danger ? J’hésitais donc, longuement. Quelques jours tout du moins. Les informations nous bombardaient de gros-titres, on parlait d’hystérie collective. Je devais admettre que tous ce chaos tant médiatisait me fait peur, si au début on avait pris cela comme une simple vague de violence je devais admettre que cela me terrifiant pensant que la garde civile allait bien gérer les choses nous nous trompions. En l'espace de cing jours la situation avait dégénérée. Ce mal obscure , je le nommais comme ça car je n'vais aucun terme pour le décrire , avait atteint Seattle. Bon nombre de personne avait désertée la ville dés le quatrième jours. Pour ma part , comme dit je ne savais pas quoi faire , rester ou fuir ? Cependant la vue de mes réserves qui commençaient à manquer venait de me pousser à prendre une décision. Je pouvais rejoindre Ada et sa famille. Ils sont en périphérie de la ville. Tout irait bien et à quatre ce serait d’autant plus facile d’assumer cette crise. Je pris donc met clés et le crant d’arrêt offert par Ada quelques mois plus tôt. Ada connaissait cette ville elle savait que certains hommes pouvaient être violents. Elle m’avait donc offert une sorte de moyen de défense. Je pris quelques affaires, des photos familiales, quelques vêtements. En bref de quoi assurer la crise. Je verrouillais ensuite ma porte, ignorant encore que je n’allais plus revoir mon appartement.
La rue grouillait d’animation, comme je m’en doutais. Je marchais donc timidement vers ma voiture garée quelques dizaines de mètres plus loin ; une main dans la poche crispée sur le manche du canif. Le bruit d’un caddie derrière moi montrait que les gens allaient faire leurs provisions. Il fallait que je me dépêche je voulais aller au Mall de Seattle. Je ne voulais pas me présenter chez Ada les mains vides. Avoir des réserves c’est toujours utile. Je rejoignais donc la Ford, déverrouillant ainsi la portière. Des coups de feu claquèrent non loin de là, probablement à quelques pâtés de maison de là. Ni un ni deux, je sautais dans la voiture, claquant ainsi la portière. Je démarrais donc et le moteur vrombit. J’allais donc lancer la voiture sur la route lorsqu’une femme se pointa devant mon capot les mains à plat sur la carrosserie. Qu’allait -elle faire ? Dans le doute, je m’empressai d’enclencher le verrouillage des portes. Après ce que je comprenais de par ces gestes et le put de vitre ouverte, cette jeune femme avait besoin d’aide. J’avais le doigt toujours sur le bouton, hésitante. Si je laissais rentrer elle allait peut-être me voler ma voiture, si je la laissais ici cela ne serait pas bon pour elle. Le désespoir se lisait dans son regard, elle commençait à taper violemment dans le pare-brise. Certainement dans le but de provoquer en moi une réaction. J’étais trop occupé à la fixer, yeux dans les yeux, que ne vis pas au début cette silhouette blanchâtre et décharnée se diriger vers elle. Je crus halluciner quand il se rua sur elle, mordant son cou ?. Je pouvais voir le bout de chair s’en détacher. Le sang gicla sur le capot et le pare-brise. Je vis avec horreur qu’il était en train de la réduire en charpie. Les cris, le sang… Tout une vision d’horreur. Je restais planté là, observant la jeune rouquine se faire littéralement déchiqueter. Mon cerveau m’hurlait de faire quelque chose. Il a fallu attendre que deux autres de ses créatures se montre sur un rétroviseur pour que j’agisse enfin. J’enclenchais la marche arrière puis j’avais écrasé l’accélérateur, la voiture emporta une poubelle. La marche avant engagée je quittais ma place, bien décidé à mettre cette scène d’horreur derrière. Je roulais vite mais prudemment. Le mal n’était pas dans la ville même je devais sortir, c’était quand même préférable. Par tout le chaos m’environnait. Les gens s’agressaient mutuellement, ces créatures étaient partout. En bref c’était le chaos.
J’avais donc récupéré le peu qui restait au magasin tout semblait avoir été vidé et vandalisé, des traces de sang montrait la brutalité des vols. J'avais donc pris deux packs de lait, des pattes et surtout des bêtes de conserves. Il fallait privilégier ce qui se conservait longtemps. Ce que j’ai fait. J’avais une émission sur les théories survivalistes, je trouvais ça ringard, dommage que je m’étais endormis entre-temps. Les "courses" dans le coffre, je regagnais vite la voiture et je partais en direction de chez Ada et ses parents. C’était à au moins trois quarts d’heure de route d’ici. Ils étaient assez éloignés de la ville, dans un endroit un peu rural, un bon point pour l’instant. J’avais klaxonné dès mon arrivée si bien que le père d’Ada et sa fille étaient sortis en courant. Une fois le portail ouvert je m’engouffrais dans la villa, descendant ainsi de voiture, le front perlant de sueur, de sèches étant collée.
- La vache ! Qu’est-il arrivé à ta voiture ?
Ada m’avait demandé cela, certainement curieuse de savoir pourquoi tant de sang se trouvait sur le capot ainsi que le pare-brise.
- C’est une longue histoire
Avais-je rétorqué peu de temps avant de m’effondrer sur le gazon, à bout de souffle.
Décembre 2015 : L’aquarium
Les rayons du soleil venait de titiller mon visage, c’est ce qui me tira de ma torpeur engendrée par le sommeil. Je me tirais donc du lit, probablement trop rapidement étant donné les maux de tête que j’avais dès mon pied posé sur le sol. J’étais dans la chambre d’amis de la villa d’Ada. La pièce était assez spacieuse tout de même. Depuis le début de cette catastrophe je n’ai pas arrêté de contacter ma mère et mon père cependant les lignes téléphoniques devinrent rapides inutilisable. Il m’est venu l’espace d’un instant l’idée de retourner vers Chicago afin d’aller voir si tout va bien mais en y repesant, les routes n’étaient guère sûres. C’était du suicide d’y aller. Si je comptais un minimum pour ma mère ce serait surement elle qui ferait le déplacement. Je tirais donc mes rideaux afin de faire entrer du jour. Tout à coup un détail attira curiosité, une colonne de fumée s’élevait à quelques kilomètres de là, j’ignore combien de temps j’étais rasé là à la fixer, mais j’avais fini par quitter la pièce rejoignant Ada et sa famille. Cela allait faire deux mois que j’avais élu domicile chez eux et cela ne semblait guère les gêner. Ils n’étaient pas dans la maison. Des voix se faisant entendre, elle provenait du patio. Peut-être étayent-ils sorti. Je quittais donc la maison pour les rejoindre sur la terrasse. Ils semblaient être pris dans une profonde conversation. Ada me souriait je répondis par le même les laissant dans leur conversation. Ils parlaient de cette colonne de fumée.
- Ca vient du ranch de Nate !
Il était clair que la propriété de ce cher Nate courrait un grave danger, c’était dommage, j’aimais bien cet endroit. J’ai pu le découvrir quelques mois auparavant avant cette catastrophe. Nate nous y avait invité Ada et moi afin de connaitre son voisinage.
- Merde ! Est-ce qu’on va l’aider ?
Avais-je demandé, cependant l’absence de réponse et leur air affiché sur le visage suffisait à clairement me faire comprendre que non, ce n’était guère au programme. Genna, la mère allait prendre la parole lorsque sa fille prit soin de la devancer.
- Lena… Cet homme à ce qu’il mérite m’en fait pas pour lui il n’a que la monnaie de sa pièce.
Je regardais Ada s’en comprendre, comment pouvait-on être aussi laxiste sur la détresse d’une personne ? Je ne comprenais guère pourquoi ils ne voulaient rien faire.
- Dois-je te rappeler que Nate avait menacé ma mère de son fusil il y a deux mois alors qu’elle a simplement ramassé quelques-unes de ses cerises. Ce genre d’agissements… Je ne les tolère pas. Habille-toi plutôt j’ai un truc à te montrer.
Je plissais donc les yeux, mais je n’allais pas avoir plus d’information que cela, je quittais donc la terrasse rejoignant ainsi ma chambre, ouvrant alors le dressing. Il allait faire froid en ce mois de décembre. J’optais donc pour jean, un tricot qui collerait à la peau à mettre en dessous doublé d’un pull suivit par un manteau. Les mitaines et la chapka m’attendaient sur la commode avec mon sac à dos.
Je rejoignis donc Ada dans le couloir qui finissait de s’équiper. Je passais donc mon sac à dos, les gants ainsi que la chapka. Pour finir, j’attachais soigneusement la ceinture holster dans laquelle mon.38 résidait. J’inspectais alors l’arme, trois chambres vide dans le barillet. Je n’avais que trois balles.
- Il ne reste que pas beaucoup de munitions
Avais-je dit à Ada en rangeant l’arme, prête à partir en vadrouille. C’est vrai que l’idée de n’avoir que trois cartouches et un petit canif pour se défendre semblait mauvaise.
- Alors espérons que nous n’en avons pas besoin !
Elle m’avait dit cela comme si c’était évident, par les temps qui courent il est clair qu’il était vite vain d’espérer.
Nous avions pris la voiture d’Ava, mon amie l’avait lancé sur la route menant à Seattle, la conne de fumée qui se laissait clairement voir dans le rétroviseur. D’après elle si tout se passait bien nous serions de retour avant dix-neuf heures. Je l’interrogeais sur la nature de notre ballade elle ne voulait rien dire. Nous suivions la route jusqu’à ce que les anciens véhicules bloquaient la voie. Nous étions à l’entrée de Seattle.
- Il va falloir continuer à pied !
Ada prit soin de retirer les clés du contact, de récupérer les quelques vivres en plus dans le coffre. Lorsqu’elle m’apprenait que nous avions pour quand même trois grosses heures de marche, je me mis à repenser qu’il était risqué de la faire. Selon Ada il y avait peut-être des risques mais c’était nécessaire.
Le trajet s’était déroulé sans soucis si ce n’est un convoi de deux pickups qui sillonnait par moment le centre-ville. Nous étions certainement sur le territoire d’un groupe, il ne valait mieux pas que l’on se fasse voir. La ballade s’avérait sympa mais éprouvante, ile fallait par moment escalader des barricades des véhicules bloquant l’accès. En bref il nous a fallu plus de temps que prévu pour rejoindre le port, ou plutôt la Marina de Seattle. Un immense bâtiment se profilait alors, il était en bord de mer.
- On y est presque
L’immense panneau “ Parc aquatique de Seattle“ s’affichait alors, c’était ça qu’elle voulait me montrer ? S’était-elle rappelé que je lui ai dit que je voulais le voir un jour. Elle me mena vers une entrée de service ou la serrure avait déjà été fracturée décidément, Ada avait tout prévu.
Comme je m’y attendais l’endroit était immense. Si bon nombres de spécimens étaient morts, ceux qui ont réussi à s’adapter à la disparition de l’homme dans les environs oui, chassant ainsi les autres animaux pouvaient encore se voir. Je pris mon temps, appréciant la vue ainsi que la sérénité des lieux. Ada et moi marchions parmis les dédales de couloirs. Difficile d’imaginer qu’autrefois ce lieu grouillait d’animations. Aux grés de notre visite nous débouillions sur une salle avec des tables et des écriteaux, certainement la partie gestion du personnel. Ada s’arrêta.
- Je souhaite un bon anniversaire Lena…Ce n’est pas grand-chose, mais je sais à quel point tu tenais à visiter cet endroit.
Je rougissais, je n’y attendais tellement pas, j’étais tellement dans mes pensées que je ne la vis pas approcher, que je ne sentis pas au début ses lèvres s’écraser sur les miennes. Je me laissais faire, ses mains qui titillaient mes hanches mais descendaient peu à peu au niveau de mes fesses. Ada, contre mes lèvres, venait de dire.
- Je t’aime Lena ….
J’accusais les propos , me laissant faire, répondant langoureusement au baiser
- Je t’aime aussi
Nous restions là un petit moment, bouche contre bouche, mes mains sur ses hanches les siennes sur mes fesses. Pour être honnête j’hésitais à la poser sur la table et l’y déshabiller sur le champ mais l’endroit ne s’y prêtait pas trop. D’autant plus qu’un détail attirait ma curiosité, une tasse de café trônait sur cette table, de la fumée s’en élevait. Inutile d’avoir un doctorat pour comprendre ce que cela voulait dire.
- On n’est pas seule !
Nous avions repris notre sérieux à la vitesse grand V, autour de nous, et ce nous ne l’avions pas vu dès que nous avions pénétré dans la pièce, des lits et sacs de couchage de fortunes. Ada prit le temps de fouiller un peu pour voir ce que nous pouvions trouver, au-delà de quelques armes et couteaux il n’y avait pas grand-chose. Nous nous remettions alors en routes, cherchant une autre issue que le chemin que nous avions prit au début, si nous avions laissé des traces, ce serait un comble de tomber sur des gens qui, possiblement nous pistaient. Nous marchions silencieusement, Rapidement nous déboulions dans un gigantesque couloir au mur incrusté d’aquarium. Nous marchions calmement histoire de ne pas faire de bruit. Lorsque nous entendîmes une porte s’ouvrir bruyamment.
- JE L’AI EST TROUVE !!!!
Un coup de feu venait de retentir dans le couloir et un aquarium vola en éclat, ce fut à ce moment-là que nous piquions le plus gros sprint de notre vie. J’ignorais les intentions de nos poursuivants, mais nous accueillir à grands coups de fusils semblait être pas vraiment optimisé pour une prise de contact positive. Le couloir était arrondi, nous courrons comme si notre vie en dépendait. Rectification, elle en dépendait pour de bon ! La seule issue n’était qu’une baie vitrée. Ada sortit son arme et tira en direction du verre pour le fragiliser.
- Sautes !!!
Nous avions sauté, la vitre vola en éclat au moment de l’impact. Nous venions de sauter du haut du premier étage de bâtiment, un camion de livraison, vestige des activités passé de l’endroit était garée en dessous. Si la réception était douloureuse, c’était pire que de se casser une jambe ou du moins de se rompre le coup. Nous quittions alors le toit du camion, escaladant la grille métallique qui menait sur le quai et de surcroit loin de cet endroit. Un nouveau coup de feu retentit et la cartouche frappa Ada pendant son escalade, la balle lui avait juste éraflé le bras mais la douleur était bien là. Nous avions mis une minute pour franchir la grille et nous venions d’atteindre le quai en bois de la marina, celui qui mène aux bateaux ou qui peut nous faire quitter le port. Nous continuions alors de courir, le bruit de nos pas raisonnant sur les planches de bois, le but c’était de mettre ce bâtiment de malheur loin derrière nous. J’ignorais si nous étions à portée de leurs tirs mais un coup de feu claqua dans l’air suivit d’un second. Cette fois si une vive douleur sur le flanc droit tiraillait mon corps et je perdis l’équilibre, chutant sur le sol de bois. Ada pris le temps de m'aider à me relever lorsqu'un énième coup de feu retentit , cette fois ce fut le bois qui claqua à l'impact, aucune de nous deux était touchées ! Lorsque j'entendis l'aboiement d'un rottweiler je sus ce que je devais faire.
- Va t'en Ada ! Cours !
Elle semblait guère disposer à suivre mes ordres. Je lui parlais donc avec plus d’empressement que possible. Je ne voulais pas que nous mourions toute les eux ici aujourd'hui !
- Je t'en prie..Ne rend pas ça plus difficile.
Sans lui laisser le temps de répondre je me jetais donc à l'eu de l'autre coté du ponton, Tout allait pour le mieux , enfin si ce n'est que j'vais mis le pieds dans un eaux glacée , on aurait cru que la température de mon corps avait littéralement chuté. J'avais pied jusqu'aux genoux il fallait bien que je trouve un moyen de brouiller la piste olfactive pour le chien. L'eau semblait être une bonne solution. Cependant le poud du sac me retardait et marcher dans l'eau était déjà si compliqué ! Je m'en délestais donc, j'avais enfin réussi a prendre appuie sur le sol , je le sentais avec mes chaussures. J'avais donc pied. Un bref regard sur le ponton m'avait permis de voir Ada qui s’éloignait. Bien joué ma belle ! Je me cachait alors sous les lattes en bois, directement sous le cas. J'entendais les pas du chien et ceux de quelques hommes qui faisaient trembler les lattes de bois. Ada connaissait la marina par cœur , elle arriverait surement à leu fausser compagnie.
Je regagnais peu à peu la plage en marchant , après avoir attendu un peu pour pouvoir sortir de ma cachette. Un fois sur la plage , je sentis mes force me lâcher, ma vue se brouillait jusqu’à ce que mes genoux atterrissérent brusquement sur le sol. J'étais à bout de force. Puis ce fut le néant
Janvier 2016-février 2018 : Renaissance
Une présence vint me lécher les pieds, du moins c’est ce que je ressentais. Mes sens revenaient peu à peu, je pouvais entendre les moites, le bruit des vagues qui déferlait sur le sable. Ma vue, d’abord floue s’accommodait peu à peu. La vue du sable, l’odeur de la mer, il n’y avait point de doute l’océan m’avait ramené sur le rivage ce qui était un bon point. Je me redressais lentement tandis qu’une vive douleur parcourait mon corps. En mettant une main sur ma blessure et en voyant le sang qui en sortait je compris que j’étais salement touché. Le tireur n’avait pas loupé son coup. Je me levais difficilement, marchant de manière désarticulée, la main sur le côté droit d’où coulait mon sang. Un bref regard en arrire m'vait permeis de voir une trianée sur le sable . Avais-je donc rampé sans m'en rendre compte ? De loin on pouvait confondre ma démarche avec celle d’un rôdeur, mais j’étais exténué et chaque pas me faisais l’effet d’un coup de couteau dans le ventre. Un peu plus loin sur la plage, tandis que je retrouvais enfin un usage correct de ma vue, un détail attirait ma curiosité, un sac trônait ici. Il a fallu que je me rapproche pour comprendre que c’était le mien et que la mer l’avait seulement renvoyé.
Je fis l’inventaire, ce qu’il y a avait d’utile, les vivres avaient pris l’eau ce qui les rendait évidemment inutilisables, mon revolver était trempé et des cartouches mouillée faisaient rarement bon ménage. Mon vêtement de rechange allait faire l’affaire, je sortis mon cran d’arrêt de la poche arrière de mon pantalon. Par chance il n’avait pas quitté ma poche, je pris donc le linge mouillé et en découpais donc un bout pour faire une sorte de garrot improvisé. Je n’avais pas d’autre choix que de serrer pour en stopper le saignement. J’vais raison d’appréhender puisque à peine avais-je forcé que je m’arrachais un hurlement de douleur qui a pu s’entendre d’assez loin. Il valait mieux ne pas traîner ici. Je pris donc mon sac, même s’il était dans un état déplorable et me mis en route.
Je balisais le terrain pour Ada ou sa famille s’ils leur venaient l’idée de lancer des recherches pour me retrouver. Je savais que pas loin de la plage se dressait un camp de survivants, il avait élu domicile dans une sorte de lotissement. Peut-être y trouverais-je de l’aide et ce n’était guère loin d’ici. Je me mis donc en route, boitant, chaque pas se ressentait à une échelle monstre. Il n’y avait plus qu’a espéré qu’on ne me prendrait pas pour un de ces morts. Le terrain n’était guère difficile si ce n’est une barricade de voiture à franchir. Le plus douloureux c’était d’escalader ce taxi qui gênait mon chemin d’autant plus que mes réflexes n’étaient plus trop au rendez-vous et j’avais fini par glisser sur le capot et donc chuter. La douleur dès ma réception sur le sol était terrible, si bien que je restais là, sur le sol, me demandant si je pouvais au moins atteindre le camp. Je pris mon courage à deux mains et me relevais avec difficulté. Le panneau indiquant la direction du lotissement se dévoilait alors, ce qui était un bon point je devais être à une bonne quinzaine de minutes, mais j’ignore si j’avais assez de temps, j’ai perdu tellement de sang.
La barricade de fortune se dévoilait alors, j’avançais donc dans sa direction, les bras levés, des hommes semblait vouloir me dire de faire demi-tour, certains pointaient leurs armes sur moi. Une fois a une bonne dizaine de mètres du portail je restais là, prête à leur montrer qu’il ne risquait rien avec moi. Cependant ma vue devin rapidement trouble et je perdis l’équilibre. J’avais fini par chuter un énième fois. J’étais là, au sol devant leur portail. J’ignore combien de temps il s’était passé, mais je me sentis trainée puis un bruit sort, ce genre de bruit que font le lourdes portes lorsqu’elles se referment.
Ce groupe, les “Reborn from Ashe “ m’avaient soigné. Leur chef m’avait appris que j’étais resté inconsciente deux bonnes semaines. Il avait pris le temps de me soigner ce qui, par les temps qui courent était plutôt rare. Je passais le plus clair de mon temps dans cette chambre dans laquelle je m’étais réveillé. J’avais que pour seule occupation de la lecture et un plafond à observer. Rapidement la lassitude s’installait. Entre ne rien faire d’une journée ou avoir péri sur cette plage, la deuxième option me paraissait plus utile, elle avait un sens. Là j’avais l’impression que je n’étais rien de moins qu’un poids.
J’avais fini par enfin pouvoir quitter mon lit, prenant ainsi le temps de m’observer dans le miroir qui meublait un peu la chambre. Le choc ! J’avais changé, je n’étais plus la Lena qui avait quitté sa mère, j’étais là Lena qui avait hérité d’un monde nouveau un monde de mort et de désolation. Je commençais à recouvrir mes forces après un moins inactivité. Je m’habillais donc, mon “sauveur”avait pris soin de glisser une pile de linge. Il fallait que je me rende utile. Je devais au moins leur être redevable pour l’aide inestimable qu’ils m’avaient apporté. De fil en aiguille je pus m’engager dans leur registre de patrouille on m’avait alloué un partenaire, Davon à peine plus vieux que moi ceci dit. J’vais un tout nouveau groupe qui veillerait sur moi. Je ne pouvais m’empêcher de penser à Ada et sa famille, peut être étaient-ils toujours en vie. Les patrouilles allaient me permettre de trouver des traces d’Ada, la dernière fois que je l’ai vu c’était hors de l’aquarium …Et si elle s’en était tiré ?
Pendant ces prochaines années ces gens allaient faire partie de mon quotidien. Ils étaient tous d’horizons différents, il y avait des livreurs, des professeurs, en bref, des gens qui luttaient ensemble pour rester en vie. J’avais envie de rejoindre la bourgade ou vivait Ada, celle d’où laquelle nous étions parties le jour de mon anniversaire mais d’après Jim, notre chef une horde avait été repéré sur la route qui la ralliait Seattle et la bourgade. Autant vous dire que cette nouvelle m’inquiétait, j’espérais pour eux qu’il soit sain et sauf. Je voulais les rejoindre mais prendre une voiture, traverser une horde allait être trop dangereux. Jimmy m’avait dit que je pouvais prendre deux de ses hommes pour m’aider mais pour moi c’était hors de question que je mêle dans gens à tout ça, je ne voulais pas que des gens meurent pour moi. Je n’avais qu’à attendre que la horde passe puis faire une petite escapade là-bas.
-Il est clair qu’au début tout le monde ne voyait pas d’un bon œil qu’une jeune femme face partie des leurs. Pour certains, la survie, il fallait la mériter. Il est clair qu’on peut se demander ce qu’une “gamine”allait bien leur rapporter. Ils me sous-estimaient et ils avaient raison je n’avais rien d’un passé violent, en soi je n’étais clairement pas violente mais les récents événements m’avaient endurci. Davon était mon partenaire et il semblait m’apprécier. Au cours des six mois qui succédaient ma convalescence, nous avions fait pas moins de seize patrouilles. Cependant doublé la cadence à partir de la mi-2017 pour la simple raison qu’un groupe hostile prévenant de la ville de Portland avait élu domicile en ville, il fallait être sûr de leur intention et maintenir le contact. C’était l’objectif de notre expédition du 955éme jour. Davon, un nouveau et moi devions partir quelques jours afin d’établir le contact visuel des nouveaux intrus de la zone.
Nous ne le savions pas encore, mais nous nous étions engagés dans une mission qui allaient s’avérer être tragique. Déjà, dès le premier jour nous avions fait une erreur. Nous nous étions perdu par suite de problèmes de cartographie. Les gens qui avaient effectué les relevés semblaient être des perles visiblement. Il a fallu attendre le coucher de soleil pour nous rendre compte de l’erreur et rebroussé chemin. Si vous pensiez que les soucis allaient s’arrêter là et bienvous vous trompez. Nous avions effectivement rebroussé chemin, revenant ainsi aux points de départ et nous avions suivi la bonne route cette fois -ci. Le deuxième jour se déroulait sans encombre, nous avions monté le camp à l’abri dans un espace clos d’une petite supérette de quartier. L’endroit était calme. Le troisième jour cependant, au cours d’une exploration d’un lotissement nous avions été, confronté à l’horreur. L’idée était de se séparer, chacun couvrirait deux maisons afin de ramener au camp des choses intéressantes. Ma première maison n’avait que deux rôdeurs pour occupants, une fois débarrassé d’eux je me mis à fouiller la propriété. L’armoire à pharmacie était vide si ce n’est la présence d’une boite d’aspirine quasiment vide, c’était toujours utile. J’allais entamer la seconde maison lorsque violente détonation retentit, la puissance était telle que les vitres se brisèrent. En panique je piquais un sprint en direction du bruit, des hurlements d’une voix que je connaissais se faisant entendre. Le nouveau qui était venu avec nous gisait dans le jardin d’une des propriétés, il y a eu du sang partout. Davon me rejoignit quelques instants plus tard.
La propriété était piégée le malheureux avait dû sauter sur un explosif artisanal. Je vis avec horreur que la jambe avait été brutalement sectionnée un peu au-dessus du genou. Des grognements caractéristiques se faisaient entendre, la détonation avait dû attirer des rôdeurs, une bonne dizaine se trouvait devant nous. Je m’empressais donc d’agir, saisissant le blessé par la hanse de son sac, le tirant ainsi de toutes mes forces le plus loin possible de cette scène chaotique . Davon avait épaulé son fusil essayant de me couvrir. Il n’avait que peu de munition et je ne voyais aucune échappatoire, j’ignorais combien de temps la scène avait duré. J’avais une main sur le sac, tirant de toutes mes forces à m’en donner une crampe, l’autre était crispée sur mon .38 prête à presser la détente sur le moindre mort qui s’approchait trop près. Une idée me vint en tête, la seule issue, c’était cette clôture qu’il fallait que j’escalade, ce qui était difficile avec mutilé. Je regardais l’homme longuement, avant de lâcher ma prise sur le sac.
- Désolée !
Puis je jetais mes à faire par-dessus la clôture avant de faire signe à Davon qu’il fallait bouger, il adressa un rapide regard à notre partenaire avant de faire de même nous escaladions à la vitesse grand V. Une fois derrière le panneau de bois et à l’abri nous avions récupéré nos affaires, une détonation se fit entendre. Le nouveau avait fait le bon choix en mettant fin à ce carnage. Prise de nausée je cessais ma marche.
- Davon attends...Je crois que j’ai besoin de m’assoir !
J’ignorais combien de temps j’étais resté là, adossée à une épave de voiture de police.Enfin, nous avions décidé de rompre la mission et de rentrer.
- Fiche:
- Ma fiche étant trop longue je vous met ici la suite https://www.walkingdead-rpg.com/t14534p14-amelia-dewington-une-brebis-parmi-deux-louves#355962
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Re: Lena Dewington... Une brebis parmi deux louves
Sam 1 Aoû 2020 - 8:35
Bon courage pour ta fiche!
- Levi M. Amsalem
The Guardians | Leader
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Re: Lena Dewington... Une brebis parmi deux louves
Sam 1 Aoû 2020 - 10:38
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Re: Lena Dewington... Une brebis parmi deux louves
Sam 1 Aoû 2020 - 11:47
Bonne rédaction !
N'hésite pas si tu as des questions ! Je vois qu tu as choisi "faction", je suppose que tu vas contacter le/la leader du groupe qui t'intéresse^^.
Attention toutefois : on a déjà une "Amalia" parmi nous et même si ce n'est pas un homonyme, "Amelia" reste très proche. Je vais malheureusement devoir te demander de changer ton prénom . Dès que tu as fait ton choix, signale-le moi pour que je fasse la modification
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Re: Lena Dewington... Une brebis parmi deux louves
Sam 1 Aoû 2020 - 11:51
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Re: Lena Dewington... Une brebis parmi deux louves
Sam 1 Aoû 2020 - 14:15
But live as long as you can
- Teresa Guevera
- Survivor
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