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Cormac Callum ~ Pactiser avec le Malin

Mer 5 Aoû 2020 - 13:56


Cormac CallumLe Mal est parmi-nous

prénom(s) :Cormac
nom : Callum
date de naissance :  02/02/1972
âge : 48 années

ville de naissance : Blakely Island, près de Seattle
métier :  PDG d’une holding familial et trafiquant à grande échelle de drogues
groupe : Gentlemen's Bastard

avatar : Cillian Murphy

what i am

qualites
Cultivé
Courtois
Meneur d’homme
Minutieux
Intelligent
defaults
Manipulateur
Violent
Avare
Revanchard
Mégalomane
Equipement :

Puisque c'est un homme qui ordonne plutôt que d'agir, son maigre équipement de survie se résume à un Beretta M9 subtilisé sur le cadavre d'un soldat ainsi que d'un gilet par-balle discret utilisé par sa compagnie avant l'apocalypse et retrouvé dans la suite de son hôtel. En dernier recours, il possède un petit couteau dépliable souvent caché dans les poches de son costume ou ses bottes. Chaque sortie se fait équiper de talkie-walkie aussi prélevé sur des militaires. Ce matériel représente l'équipement de base de son petit-groupe qui possède un stock commun de matériel plus lourd ( fusil d'assaut M19 ), de survie ( filtre, allumette, carte etc ) ou médical ( bandage, anti-douleurs et désinfectant classique ) pouvant être utiliser par tous les membres en cas d'imprévu.
Details physiques :
Le Malin n'est pas spécialement grand, ni opposant au contraire il est aussi sec que dans sa jeunesse et des muscles saillants peuvent encore se distinguer sur son torse ou bien ses jambes malgré l'approche du demi-centenaire. Sa vie n'ayant pas été mouvementé même après l'épidémie, sa peau n'est pas constellé de cicatrice ou de traces de violences. Il accorde même une importe toute particulière à son apparence en prenant soin de sa peau dans les mesures du possible et en continuant de s'habiller avec des costumes quand les circonstances le permettent. Même dans l'action ses vêtements restent souvent classieux mais confortable, de toute manière il ne se poste jamais en première ligne. Cormac laisse cet honneur à ses subalternes ! Si on y prête attention à ses mains, on peut remarquer la présence d'une imposante chevalière siglé d'un blason de corbeau ainsi qu'une alliance argentée strié de filament de cuivre.

Le même blason siglé d'un corbeau est observable à la base de sa nuque, seul tatouage visible sur son corps chaque membre de la famille l'obtient pour perpétré la tradition et surtout la mémoire d'un passé noble.


Psychologie

Il n’existe personne dans ce bas-monde capable de trouver Cormac sympathique, il ne peut-être que neutre au mieux. Derrière un masque aux manières polies voir même charmante et une culture impressionnante de l’art et des sciences qu’il cherche à entretenir à tout prix, l’homme presque dans la cinquantaine se révèle être une personne sachant très bien manier les mots pour inciter les plus naïf à des desseins sombres. Ses propos, sa façon de sourire et même ses habits de dandy sont tous parfaitement réfléchi et ne servent que ses objectifs. Cet manière digne des aristocrates du siècle dernier n’existe que pour ses intérêts, en effet les gens oublient souvent l'homme manipulateur derrière le costume 3 pièces.

Le business est une jungle où seul les plus forts et les plus malins s’en sortent, de ce côté là, il ne pouvait pas y avoir d’inquiétude. L’homme d’affaire c’est toujours révélé très intelligent et plutôt polyvalent dans toutes les disciplines que ce soit la négociation de contrat juteux ou la contrebande produits illégaux. Il aime aussi étudié minutieusement les parties d’un plan puis méthodiquement l’exécuté, c’est une personne qui apprécie l’ordre et maudit le chaos.  Dans son esprit chaque chose a une place et une fonction, par exemple il était impossible pour lui d’utiliser un garde du corps pour jouer au transporteur, c’est une faiblesse que les enquêteurs a ses trousses ont essayer maintes fois d’exploiter pour le pousser à faire une erreur ou bien au contraire qu’il se borne à ne pas réagir mais Cormac avait conscience de cette faiblesse et il l’utilisa à son avantage. Le bougre sait se remettre en question et c’est une qualité qu’il ne faut pas omettre surtout quand on dirige des hommes. Donner des ordres est devenu systématique pour lui, il ne demande pas, Corbac ordonne et ses employés courbaient l’échine. On ne peut pas aussi lui retirer le fait qu’il sait mener des gens à la perfection.

Pour en revenir aux actes vicieux que ce petit malin a perpétrer durant toute sa carrière, que dire ? Il n’est pas défendable, Cormac n’a pas eu une enfance difficile ni un traumatisme qui l’aurait pousser à apprécier le spectacle du sang. C’est simplement un homme d’affaire aux envies de mégalomane qui ne rechigne pas à user de la violence pour parvenir à ses fins. Attention, il faut dissocier violence et cruauté chez lui. La première est un outil de travail efficace tandis que la seconde peut se manifester sous pleins de forme. Ce qui ressort toujours c’est que Cormac est un homme qui use de la violence ( physique comme psychologique ) pour servir ses intérêts ni plus ni moins. Il n’éprouve pas spécialement du remord ou du plaisir dans cette brutalité, cette insensibilité est une qualité dans son milieu. L’accomplissement de ses objectifs démesuré passait bien avant la morale ou le bien-être des autres.

Enfin sa culture, l’a poussé à acquérir beaucoup d’objets rare à la manière d’une collectionneur. Passion qui se marrie très bien avec son avarice maladive. Cormac déteste la simple idée qu’on puisse lui voler des affaires ou même y toucher sans sa permission. Les malheureux qui ont enfreint ses règles ont dû faire face à son revanchisme destructeur. Il a toujours vécu avec comme principe la loi du Talion, œil pour œil et dent pour dent. Cormac ne se satisfait pas spécialement de ces châtiments, il estime juste que chaque tort à sa personne mérite une punition aussi brutale soit-elle. L'homme d'affaire est donc très rancunier et il médite ses vengeances pendant très longtemps, Cormac n’oublie jamais.




Story of survival

Pre-apocalypse


La Genèse

Comment cette histoire à débuter ? Qu'elles sont les origines de cet homme pour qui le milieu des affaires fut un terrain de chasse tout désigné ?

La réponse est plutôt simple et bien loin des standards dramatiques qu'on pourraient espérer d'une telle personnalité. Sa vie n'est pas une succession d'événements tragiques qui pourraient expliquer sa facilité à user de la violence. Non, rien de tout ça !

Cormac Callum est issue d'une très ancienne famille noble d'Irlande. Les récits dans sa famille affirment que les Anglais les ont peu à peu déposséder de leur terre pour y installer à la place des seigneurs de confession anglicane. Rabaisser par l'envahisseur anglais, le prestige et les dernières possessions de sa famille ne survécurent pas à la grande famine qui balaya le pays au milieu du dix-huitième siècle. Il n'y avait plus qu'une solution, s'exiler aux Amériques terres pleines de promesses et surtout de richesse à acquérir.

La famille participa à la conquête de l'ouest puis de génération en génération dériva jusqu'à Seattle, ville bien plus que modeste à l'époque. Les forêts de l'état ont toujours été dense et ce constat poussa les Callum à se lancer dans le bois. Dans les affaires, les hommes de la famille étaient féroces et surtout sans remords. Sabotage et rachat agressif furent les outils principaux de leurs réussites.

Fort de cette doctrine implacable, les générations défilèrent puis se plièrent à l'installation progressive de l'ordre et la fin du Far West dans l'état. Sauf que sa famille était déjà bien plus puissante que toutes les autres compagnies. Le bois ne suffisait plus pour satisfaire l'appétit vorace des Callum, plus on amasse des richesses et plus on en redemande n'est-ce pas ? Des filiales furent financer, carrière de pierre, mine de fer tout ce qui pouvait être vendu était sujette à l'intérêt de ces industriels. Le monde évolua et l'empire industriel s'appropria des terrains à l'étranger jusqu'à que ses intérêts s'entrechoque avec celui d'autres empires.

C'est dans cette situation que Cormac a vue le jour, dans le manoir familial sur Blakely Island.  L’enfant fut ignoré complètement pendant son enfance par son père chose qui le frustrait profondément, il essaya donc pendant toute son enfance d’attirer son attention en excellant dans toute les disciplines ou en participant aux discussions d’adultes pendant les nombreux repas de famille. Tout était un moyen de se faire voir et il commença à enchaîner les conneries avec ses cousins que Cormac entraînait facilement dans les dites conneries.  Dès son enfance, il fut placé dans une école prestigieuse et surtout seulement fréquenter par l’élite de la ville pour l’habituer à son futur. En effet malgré le peu de considération de son père, celui-ci prévoyait conformément à la tradition de le nommer à des postes importants au sein de la société, enfin seulement si son fils s’en montrait capable durant son adolescence.

Sa famille commença à le comparer souvent avec ses cousins puis à récompenser les enfants «les plus performants» de la grande famille qu’était les Callum. Cormac qui avait jouit d’une position dominante durant son enfance vécut avec beaucoup de mal cette soudaine compétition entre lui et ses cousins qui n’obéissait plus à ses ordres mais surtout à l’attention de son père qui ce mettait soudain à faire des activités avec lui. L’adolescent avait terriblement peur de décevoir son père ce qui le poussa à être de plus en plus vicieux avec les autres adolescents Callum pour paraître plus fort, ils finirent aussi par adopté ce comportement de requin.

C’était exactement ce que cherchait à créer les adultes, un climat de compétition constante qui poussait leurs enfants à donner le meilleur d’eux-même maintenant et dans le futur. Une des raisons que l’entreprise familial ait pu perdurer autant de temps résidait dans le fait que les adultes refusaient de mettre à des postes importants des idiots et des flemmards. Dans les rares cas où l’enfant était simplet, ont le mettaient à l’écart de la famille. Malgré son intelligence incontestable, Cormac avait terriblement peur d’être mit à l’écart ! Il aimait être le centre de l’attention et son passage progressif en homme d’affaire implacable provient de cette peur.

Vers la fin de l’adolescence, il se démarqua des autres notamment grâce à sa fourberie et sa capacité à retenir, traiter puis analyser rapidement des informations. Sans la compétition imposé par sa famille, Cormac aurait été un élève turbulent mais avec des plutôt bon résultats sauf qu’en l’occurrence ce «concours» familial incitait toujours à être plus performant. Une note supérieur d’un de ses cousins dans une des matières était un prétexte suffisant pour étudier jusqu’à l’overdose la dite matière.

Mais il n’y avait pas que les résultats qui importaient pour les adultes, la répartie ainsi que les manières étaient très importantes dans le processus de sélection. Durant les repas, ils mettaient sur la table des sujets polémiques et cherchait sciemment la petite bête avec chacun pour pouvoir observer leur réaction.

La plupart des enfants Callum ne choisissait pas leur futur, on leur attribuait une filiale ainsi qu’un secteur et ils valaient mieux s’en tenir pour garder la reconnaissance de la famille. Les rares Callum qui se détachèrent du circuit classique  furent presque jamais invité aux grandes occasions et peu considérer par leur pair.

L’entrée à l’université ce fit selon les résultats de chacun, en effet la famille d’industriel refusait d'offrir via des pot-de-vins des places prestigieuse pour leurs enfants. Ils ne voulaient pas soudain casser ce climat de compétition instaurer depuis des années. Cormac grâce à ses résultats excellent fut admit à Yale, là-bas ils eut beaucoup de mal avec le relatif anonymat que le nombre d’étudiant conférait et le fait que beaucoup de personne le dépassait clairement dans ses domaines de prédilections. Malgré cela ce plongeon dans le monde étudiant loin des visages sévères de sa famille lui fit beaucoup de bien et même s’il ne réussira jamais à se débarrasser de son côté compétitif et fourbe, le jeune homme commença enfin à penser autrement qu’en terme de performance scolaire et il profita un peu plus des plaisirs de la vie comme les étudiantes ou l’alcool qu’il avait juger futile durant ses années scolaires. Sa première année fut une année de relâchement pour lui, ce qui a conduit à une baisse de ses notes et un avertissement de la part de sa famille. L’arrivée, l’année suivante, d’une de ses cousines particulièrement bavarde et qui allait rendre forcément des comptes avec leur famille signa la fin des excès.

Avec un peu plus de sagesse, il enchaîna ses années à l’université combinant travail et plaisir. Là-bas il a tisser un réseau d’influence et a comprit les rouages de ce monde pour lequel il avait été éduquer.

Union d’intérêt ~ 1999 Seattle
Cormac observait triomphalement l'allée qui menait à l'autel ainsi que les deux rangées de chaises de part et d'autres. D'un côté sa famille ceux qui l'ont modeler pour devenir un requin au sourire impeccable, puis de l'autre des tas de visage inconnue qui représentait à eux seuls un contrat si juteux que même le Diable s'en mordrait les doigts.

Il allait se marier avec une femme qu'il n'aimait pas simplement pour opérer une fusion entre deux entreprises de transport. Ils s'étaient rencontrés sur les bancs de l'université et il fut rapidement question d'affaires entre les deux. Le futur couple n'avait en effet aucun sentiment l'un pour l'autre mais tout deux appréciaient l'odeur de l'argent. Le seul objectif ? Engranger toujours plus d'argent mais pourtant sa famille restait dubitative sur ce rachat que le mariage allait sceller. La plupart préféraient exploiter du gaz et du pétrole plutôt que d'investir dans des cargos toujours plus grand et des camions toujours plus rapides.

La cérémonie fut rapide et concise, sans fantaisie futile. Leur mariage n'avaient pas de sens, ce n'était qu'une façade. Un énième moyen de garder une forme de tradition au sein de l'entreprise.

Le petit être ~ 2000, Blakely Island
Sa femme, son associée en affaire tenait dans ses bras fatiguée sa fille. Pour être honnête Cormac se serait bien passé de lui faire un gosse, 18 années et 9 mois de problèmes en perspective tout cela pourquoi ? Juste parce que les anciens de la famille réclamaient que le nouveau favori assurent la descendance des Callum ?

L'homme d'affaire prétendait s'en contrecarrer de son sang et de l'importance de le perpétrer. Il n'y avait pour lui que les papiers verts qui définissaient votre vie et non une supposée descendance avec un illustre seigneur. C'est pour cela qu'il tâchait de rester le plus neutre possible dans cette chambre, spécialement aménagé pour l'occasion alors que ce petit être, sa fille s'échinait à crier et tâter l'air avec ses petites mains potelés.

Sur le coup Cormac ne voulut se l'avouer mais cette vision l'obnubila, elle était si faible et inoffensive et pourtant promise à un grand avenir et ce contraste le fascinait. Malheureusement il se trouva que sa condition était trop faible, les médecins leur annoncèrent que la moindre maladie pourrait mettre en danger la nouvelle née, qu'un simple coup de vent pourrait balayer un destin si glorieux. C'est ainsi que l'homme d'affaire commença pour la première fois à s'inquiéter d'autres choses que de son argent ou sa personne.

L’apparence passa avant la légalité ~ 2005, restaurant luxueux de Seattle
Le couple patientait dans ce restaurant luxueux, au centre de Seattle. Le propriétaire des lieux était un bon ami qui savait toujours libérer une table quand le couple faisait acte de présence. Tout le monde voulait avoir le privilège d'affirmer que le couple le plus en vue de la ville a mangé dans son restaurant. Malgré cette réputation, les rumeurs allaient bon train depuis quelques temps. Ainsi les affaires n'étaient pas au beau-fixe, la filiale que dirigeaient le couple licenciait des gens fautes d'argent ?

Ces rumeurs se faisaient de plus en plus insistante et elle n'allait pas tarder à entacher la réputation de toute la famille. Son père allait les expulser de la direction et vendre à tour de bras leurs investissements, quatre longues années de travail dans le vent et une réputation à jamais détruite. Il fallait donc agir mais comment ?

Après la fusion et la retraite de son oncle, ils s'étaient retrouvés avec des parts majoritaires. Personne ne pouvait se mettre en travers de leurs reformes et optimisations en tout genre mais l'entreprise était si grande que son financement devenait lourd à supporter. L'arrivée sur le marché de compagnies plus petites et proposant des prix battant toute concurrence acheva la machine défaillante qu'était leur entreprise. Le bénéfice est un mot à bannir de son vocabulaire quand on est transporteur. Ainsi le couple était sur un bateau en train de couler essayant désespérément de colmater la brèche avec du scotch, chose inutile.

Un ancien ami de l'université l'avait contacté, il voulait renouer le contact selon ses propres dires. Cormac aurait bien décliné cette invitation mais on ne refuse rien à un ancien camarade de sa fraternité. L'intéressé s'était finalement montré parfaitement à l'heure et dans son costume le plus impeccable, un sourire lui aussi de requin sur la face.

Après quelques échanges de mondanités et de vieux souvenirs remémorer entre deux verres d'un vin hors de prix, son camarade rentra dans le vif du sujet avec un air malin :

- Dit-moi mon vieil ami, comment vont les affaires ?

- Tout dépend du point de vue que tu prends, avait répondu de marbre Cormac, pour un ouvrier les affaires peuvent être bonne salors que pour un banquier elles sont catastrophiques.

L'homme ne s'attendant pas à une telle froideur s'alluma une cigarette puis en proposa une à sa femme et à lui, qui acceptèrent avec plaisir. Entre deux taffes, son ancien camarade continua son petit discours.

- Tu sais Cormac, les rumeurs vont bon train sur vous. On dit que vous êtes incapables de gérer une entreprise alors que vos autres filiales se portent à merveille, on dit que vous êtes si ingrat que tous vos clients quittent le navire mais tu me connais ! Je ne suis pas un mouton, Cormac flairant le mauvais coup venir acquiesça sans l'interrompre, puis faut s'entraider entre irlandais n'est-ce pas ? L'homme marqua une petite pause, posa ses coudes sur le table et rapprocha son visage du couple les fixant tour à tour. J'ai donc une proposition pour toi et ta femme, je gère une distillerie ces derniers temps. Là-bas on produit cette bonne vieille bière de la mère patrie. Pour le coup, l'homme d'affaire avait toujours préféré le vin européen mais il ne répondit et laissa son camarade continuer sur sa lancée. Dans ma recette, j'ai un ingrédient secret et miraculeux qui va la faire se vendre comme des petits pains ! Le seul problème c'est qu'il si précieux et secret que j'aurais peur que les autorités sanitaires le découvrent puis vendent ma recette à d'autres entreprises si jamais j'utilise une petite société de transport. J'ai besoin que ma marchandise soit noyé dans la masse, que personne ne puisse en soupçonner l'existence. Tu comprends ? C'est important de garder une part de mystère dans le marketing, c'est plus vendeur après !

Le couple échangea un regard entendu, il ne fallait pas avoir des études supérieures pour s'apercevoir que son ancien camarade parlait de drogue pourtant son offre restait alléchante. Faire de la contrebande de drogue et fausser les résultats de l'entreprise ou tomber en disgrâce et se faire renier par toute sa famille, le risque était acceptable et le choix loin d'être compliqué.

- Ta proposition n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd mon vieil ami. Néanmoins, la préservation d'un tel secret coûtera cher ainsi nous demandons une part conséquente sur les ventes de cette bière miraculeuse, enchaîna-t-il avec un air carnassier. Nous allons te laisser en discuter avec tes associés, bonne soirée, finit-il par dire sur un ton purement professionnelle et pragmatique si son ancien camarade souhaite discuter sans faux semblant de leur future coopération, Cormac allait suivre son pas.

Alors que le couple s'éloignait de la table, l'irlandais les rattrapa et se glissa entre le deux les prenant par la même occasion par les épaules.

- Cormac, je suis venu te voir gentiment en souvenir du bon vieux temps mais ne croit pas que tu as le choix. Soit tu travailles de plein gré avec nous, soit on t'en donnera gentiment l'envie. Puis il tapota avec affection son épaule et il prit une direction opposée à la leur.

- Ne tente pas le diable avec nous, tes menaces sont inutiles Balthazar, répliqua le Malin alors que son ami lui tournait le dos. Celui-ci rigola malicieusement puis lui fit un petit signe de la main avant de s'éloigner.

Il n'avait jamais été question de refuser, l'offre était bien trop alléchante et leur situation trop désespérer pour qu'ils aient le choix de rester dans la légalité et cela Balthazar en avait parfaitement conscience.

Sur une pile d’or, le Malin savoure sa combine ~ 2007-2010, État de Washington
La drogue transitait via les cargos de son entreprise, elle était stockée parmi les innombrables marchandises sur les dock sans que jamais personne s'en doute. Les résultats de l'entreprise n'avaient jamais été aussi bon et toutes les rumeurs avaient disparu aussi vite qu'elles étaient apparus.

Pour ne pas attirer les regards curieux de la brigade financière et ses amis, Cormac et sa femme devait toujours investir plus et donc augmenter après coup les importations de drogues. Ces investissements permettaient aux filiales de devenir de plus en plus influente, le tout dans un cercle vertueux particulièrement dangereux, qui pouvait s'enrayer à la moindre erreur de la part de son client ou de lui-même.

Il gagnait en puissance au sein de la famille et certains employés murmuraient qu'il pourrait prendre la relève de son père au poste de PDG de la société-mère. Fort de sa fortune nouvellement acquise et de l'influence de ses sociétés qui paraissaient, grâce à l'argent sale, en excellente santé le Malin racheta des tas d'œuvres d'art.

Puisque l'argent est capable d'acheter tout, il exauçait les désirs des uns en échange d'une dette à rembourser un jour ou l'autre. Voici comment, il imita le Diable en personne.

Décrépitude puis mort ~ 2010,  cimetière familial sur Blakely Island
Une allée et deux rangées de chaises comme à son mariage mais  Devant toute cette assemblée trône ce cercueil aussi noir que la nuit, ses striures d'or suffisent à montrer l'influence de la défunte. Tous avaient voulu prononcer un petit discours pendant la cérémonie, leurs paroles se ressemblaient toutes. Le jour d'avant, ils la médisaient puis le jour suivant ils lui trouvaient toutes les qualités d'une sainte. Une brochette d'hypocrite que son milieu avait créer, lui n'avait pas besoin de montrer à qu'elle point la défunte lui faisait confiance. Pas besoin de discours grandiloquent, ni de promesses faites à une morte.

La vérité était terrible et personne ne voulait l'entendre.

Sa femme s'était suicidé, elle avait abandonné le combat contre sa maladie qui lui rongeait les muscles aussi vite que des charognes qui dévoreraient le cadavre d'une biche. Iris n'était pas une mère aimante, ni une sainte. Toute sa vie avait tourné autour de l'argent et se rendre compte de son inutilité l'avait abattu, resté dans un lit aussi faible qu'une vieille de quatre-vingt dix-ans ça ne pouvait être une vie pour elle. Plutôt que de finir en légume, elle avait rassembler ses maigres forces pour redevenir maîtresse de son destin une dernière fois.

La version officielle affirmait que sa femme s'était éteinte, épuisé par cette saleté mais lui et sa fille connaissait l'horrible vérité. Ce petit être si fragile quelques années en arrière avait découvert sa mère pendue dans la chambre parentale, à qu'elle spectacle plus funeste un gosse peut-il assister ?

Sa disparation n'était pas la fin de son ascension, bientôt il allait prendre la place de son vieux père et transformer à son image cet empire. Sa famille ne trouvera rien à y dire, ces idiots seront trop divisés entre eux pour pouvoir faire front commun contre ses futurs réformes. L'entreprise de transport échouera à son petit-frère et sa petite-sœur qui continueront de faire tourner la partie immergé de l'iceberg sans éveiller de soupçon.

L'homme d'affaire posa sa main sur celle de sa fille, rare signe d'affection chez lui et synonyme d'un amour inconditionnel. Car il aimait plus que tout sa fille, elle était la part d'innocence qui lui manquait, l'insouciance qu'il n'a jamais pu acheter. Mais bientôt Cormac allait détruire ces aspects, façonner ce diamant brute pour en faire une prédatrice comme ses parents le firent avec lui. Il le fallait.

Les fédéraux s’invite sur le territoire du Malin ~ 2012, Dock de Seattle
Cormac avait été désigné peu après l'enterrement par la majorité de la famille comme PDG de la société, durant deux années l'empire familial subit nombre de changement dont l'optimisation quasi-systématique des filiales pour pouvoir fonctionner à pleine vitesse avec le moins d'employés et de charges possible.

Malheureusement ce développement rapide entraîné par le financement via l'argent sale des filiales puis de leurs activités respectives ne pouvait rester bien longtemps loin des oreilles indiscrètes des fédéraux. Une affaire interne au monde du crime entraîna une saisie colossale de drogues dans les dock de la ville, le témoin qui permit à la brigade des stupéfiants d'avoir un mandat souhaitait se venger de son ancien gang et avoir une réduction de peine.

La présence importante de drogues dans les conteneurs et entrepôt de l'entreprise mirent les enquêteurs sur la piste de Cormac, des dizaines de tiers furent arrêté mais jamais d'employé. Pourtant le mal été fait, la fratrie de Cormac ainsi que sa personne était suspecté de tolérer ou de profiter du trafic de drogues. La brigade financière s'en mêla et éplucha systématiquement chaque relevé de l'entreprise. Les rumeurs allaient bon train et la réputation d'industriels respectables de la famille s'effrita suite à l'intervention des médias qui relataient périodiquement l'avancée de l'enquête.

Cadence infernal ~ 2013, Bureaux de la société mère
L'homme d'affaire écrasa une nouvelle fois une cigarette dans son cendrier, la quatrième de la journée. Il observait impuissant cette satané flicaille se fourrer dans ses affaires, scruter le moindre de ses déplacements et surtout tenter de soudoyer les employés de ses filiales. Cormac redoutait d'avoir perdu la loyauté de sa famille, de plus en plus suspicieuse envers lui et sa fratrie. Les avancées de l'enquête ainsi que les multiples contrôles dans chacune de ses filiales ne pouvaient pas apaiser leurs doutes, ce n'était qu'une question de temps avant qu'on l'éjecte de son poste. Jouer le jeu de Balthazar n'avait été au final qu'un moyen de prolonger sa carrière, c'est comme s'il l'avait mise sous respirateur et que depuis quelques temps ont essayaient de la débrancher.

Sur sa gauche, une baie vitré puis la ville qui semblait s'étendre à l'infinie. C'était lui qui avait placé les Callum dans la plus haute tour de Seattle, dans les bureaux les plus spacieux et une stupide histoire de mandat allait l'arracher de sa tour d'ivoire. Il fallait que ça cesse ! Stopper l'hémorragie en somme.

Son invité rentra enfin dans le bureau, Balthazar son vieil ami d'université.Ils avaient des dettes l'un envers l'autre et tout deux devaient leur réussite à l'autre ce qui rendait cette situation des plus complexes. L'air sévère, le requin lui indiqua l'un des fauteuils confortables, Balthazar était dans l'antre du Malin et il était hors de question pour lui de se laisser faire.

- Vos ascenseurs sont terriblement lents, moi qui pensait que la «Callum Corporation» était à la pointe du progrès, lâcha son ami pour démarrer la conversation.

- Nous pourrions en effet, en installer des plus performants mais cela permet de dissocier les impatients, des patients. Un homme impatient arrivera dans nos locaux, pressé d'en finir, il va se précipiter et forcément faire des erreurs de jugements. Tandis que le candidat patient sera trop mesuré et ratera des ouvertures, dans tout les cas la maison gagne.

Il joignit ses mains sur la table en bois massif et rapprocha son visage de celui de Balzathar plantant ses pupilles bleus dans les siennes avec cet air toujours féroce.

- Et je crains devoir dire que ta petite distillerie est constituée exclusivement d'impatient et que leur idiotie va tous nous conduire à la perte. La mienne comme la tienne, je ne peux plus fournir les stock demandé dans les temps et tu en as parfaitement conscience, l'importation pourra reprendre quand j'aurais régler certains soucis.

- Oh Cormac si tu souhaites vraiment dans le vif du sujet, je vais te donner un exemple, imagine notre coopération comme une locomotive qui fonce vers le vide. Tout l'équipage a conscience du précipice mais pourtant ils accélèrent car si jamais le train vient à s'arrêter, ses passagers se rebelleront sans comprendre la situation et les tueront. Si jamais je réduis ma production de bière, je risque de voir mes bâtiments flamber et le feu se répand vite. Les clients mécontents s'en prendront rapidement à toi.

- Je ferais dérailler ce train alors, je ne vais pas tomber parce qu'un incapable c'est fait baisé comme une pucelle par un sans-couille, siffla Cormac prenant pour la première fois dans sa carrière un air colérique.

- Si je tombes, tu tombes. On va accélérer jusqu'à être en chute libre, raccroche-toi à tes restes, tente ce que tu veux pour sauver ta minable réputation d'honnête homme mais c'est trop tard tout le monde a pu admirer le masque diabolique que tu t'es créer. Si jamais tu t'avises de le faire dérailler, on ira s'expliquer avec ta fille. Cela serait dommage qu'une si jolie gamine ait le visage brûlé non ?

- Ça serait dommage que ton ascenseur ait soudainement une rupture de câble.

- Tu ne ferais pas ça à un vieil ami, de toute façon cette histoire ne pourra jamais se finir bien, conclut-il en sortant de l'antre du Malin qui pour la première fois depuis longtemps fut démunit.

Sans la menace qui planait sur sa fille, l'homme aurait même renversé ce foutu train pour s'en sortir.

Coup d’état ~ 2015, Seattle
Ainsi sa famille s'était accordé pour le virer de son poste de Directeur, une trahison honteuse qu'il ne manqua pas de punir via l'éviction de ses plus fervents opposants. Qu'ils aillent tous au diable, lui et sa fratrie possédait le plus d'actions dans la corporation ce qui faisait d'eux, de facto, les dirigeants. Comme son vieil ami lui avait dit, ils continueront de conduire le train jusqu'à sa destruction. Sa fille reprendra en main les affaires, des cendres elle créera un empire encore plus puissant !

Le Malin en a la certitude maintenant, sa chute finira bien par arriver, les fédéraux trouveront une petite erreur dans la paperasse qui pourra l'incriminer. Il terminera ses jours dans une prison pour riche, l'état prélèvera son dû dans les caisses de la corporation mais cela n'en signera pas la fin pour autant. Car les gens auront toujours besoin de métal pour créer leur gadget futile et de bois pour produire leurs meubles. L'opinion finira par oublier dans quelques années le scandale qui aura touché sa famille. Le jolie sourire et le phrasé de sa fille leur feront oublier cette tâche dans le parcours exemplaire des Callum.

Post-apocalypse


Marée humaine ~ Deuxième semaine de l’épidémie
Le Malin appuie rageusement sur son téléphone, sa fille ne répond pas, ses cousins non plus. Le téléphone ne sonne même plus tellement les lignes téléphoniques sont surchargés. Il aurait dû s'en douter et prévoir cette catastrophe. Cormac se sentait terriblement idiot d'avoir sous-estimé ces rumeurs d'une nouvelle maladie, il était resté à Seattle pour finir de sécuriser ses propriétés et son business. L'homme d'affaire avait parier sur le sang froid des autorités et la gestion rapide de la crise, un choix que Cormac commençait à regretter au milieu de cette foule menaçante dont le grondement sourd réveillait tout ses instincts de primates.

Les deux armoires à glace qui lui servait de garde du corps forçait un passage à contre-courant de la masse, lui ainsi que sa fratrie étaient pris entre deux feux. Au loin, les sirènes stridentes des autorités déborder et devant eux toujours plus de gens qui se marchaient dessus, cassait tout ce qui peut l'être.

Le groupe devait quitter la ville au plus vite et embarquer pour le dernier vol sur une l'île-bunker perdu dans le Pacifique que sa famille avait payé en cas de catastrophe quelconque. Sauf que chaque rue, chaque avenue était un véritable parcours du combattant ! Traverser Seattle et atteindre «Vashon Island» avant le 25 était un doux rêve... La ville les avaient déjà fait prisonnier mais au moins sa fille était en sécurité là-bas enfin il l'espérait.

Le stade ~ Century Link Field, Automne-Hiver 2015
Quitter cette enfer fut impossible, malgré eux le groupe fut parqué dans un stade sous la gestion de l'armée. Ce dispositif avait d'abord mit en confiance le Malin pour un retour à la normal avant de vite déchanter, la zone de quarantaine était en plein centre-ville et le danger qui les menaçaient plus que jamais présent.

Il savait que ce n'était qu'une question de temps avant que les morts s'infiltrent dans l'immense bâtiment, la vrai question était quand ? Devait-il trouver un moyen de s'enfuir d'ici, devenir influent au sein du camp et espérer qu'il tienne sur le long terme ou attendre que le danger s'invite à leur porte pour quitter le navire ? Sa décision se porta sur la troisième option surtout après la désertion de ses gardes du corps qui sans la promesse d'un salaire n'avait aucune raison de continuer de les protéger.

S'aventurer dans les rues infesté ? Impensable, les gros bras de Javor n'aurait pas suffit donc la famille d'implacable industriel préférait plutôt s'abriter derrière les gros fusils des soldats que de jouer avec la Faucheuse. Il ne doutait pas une seule seconde d'être capable d'influencer la partie à son avantage, n'est-ce pas que ce que sa famille fait depuis son exil d'Irlande ?

L’hôtel ~ Printemps-Été 2016, Four Seasons Hostel
Le Century n'était plus depuis ce terrible hiver, le groupe s'était échappé in-extremis du titanesque bâtiment juste avant que le chaos ne leur laisse plus aucune de chance de survie aux pauvres civils et militaires présent. Ils ont récupéré des armes militaires dans la confusion, des bouts de métal capable de répandre la mort mais malgré cette puissance soudaine, les Callum n'osèrent pas les utiliser ayant très peu d'expérience dans ce domaine. Dans le froid mordant, ils s'étaient cachés dans des appartements et avaient survécu à la lueur d'un feu à la lumière vacillante.

Dès que le froid se retira pour laisser place à la tiédeur, le petit groupe devint actif. L'objectif était un ancien hôtel de luxe situé dans le centre-ville de Seattle. L'initiative de Cormac pourrait paraître stupide aux premiers abords mais il savait que le bâtiment avait été fermé puis barricader sommairement dès le début des hostilités, il doutait ainsi que quelqu'un se soit amusé à piller l'hôtel avec une aussi grosse population de rôdeur alors que la priorité était la nourriture et les armes.

La deuxième raison, bien moins rationnel résidait dans le fait que le Malin possédait une suite extrêmement luxueuse dans les derniers étages du bâtiment grâce à ses actions dans l'hôtel. Cormac ne pouvait résister à l'attrait de ce luxe si durement arraché mais surtout à la collection impressionnante d'œuvre d'art qu'il avait disposé là-bas. Qu'est-ce qu'il y avait de mieux, qu'un hôtel pour entreposer ses objets et donc se débarrasser d'un problème ?

Ensuite personne n'aurait l'idée saugrenue de fouiller un bâtiment aussi futile par les temps qui court, en centre-ville surtout ! Le groupe était donc passé donc de rue en rue, empruntant les égouts dès que la population de monstre étaient trop grande à la surface, c'est-à-dire quasiment tout le temps !

Aux portes de la mort ~ Janvier 2017
La faim biaise le jugement et incite aux mauvaises décisions, la nourriture se faisait de plus en plus rare en centre-ville, les innombrables bâtiments autour de l'hôtel avait été fouillé minutieusement par le groupe et les bâtiments éloigner de l'hôtel représentait un risque trop grand.

Voler des provisions à d'autres survivants semblait soudain une bien meilleure idée que de risquer sa vie dans des habitations exiguës. Dans ce dessein, le Malin ainsi que son frère et sa sœur s'étaient dirigé au nord dans l'espoir de trouver des gens à détrousser.

Coup du malheur, c'est eux qui furent menacé par des canons. Les salauds avaient tendu une embuscade et les Callum totalement surprit furent en totale infériorité numérique et à découvert. Le moindre mouvement brusque les auraient transformés en charpie, les autres pillards décidèrent de les faire prisonnier histoire de voir s'ils pouvaient leur cracher deux-trois informations utiles.

C'est ainsi que les trois s'étaient retrouvés ligoté dans un vieux restaurant transformé en camp de fortune. Celui qui s'était occupé de faire les nœuds n'était visiblement pas doué puisque le trio arrivait à bouger légèrement les poignets. Chacun tâtait avec désespoir, un objet tranchant, quelque chose qui pourrait leur permettre de se libérer. Cette soirée-là, le destin fut en faveur des industriels car le grondement d'une horde terrifiante et incontrôlable c'était fait entendre. La faim biaise peut-être le jugement mais la peur le rend puéril, tous les pillards ont paniqué cette soirée-là. Leur seule option était de se battre avec le vain espoir de s'en sortir ou bien de mourir sans résistance, la fuite n'était pas pensable pour ces pillards qui perdraient tout leur stock et finiraient par mourir de faim. Ils délaissèrent précipitamment le groupe qui se retrouva seul dans le pièce. Sans se poser de question Cormac se jeta vers l'une des tables en rampant avec l'une des façons les plus humiliantes qui soit. Aussitôt au niveau d'un des pieds de la table, l'homme d'affaire cogna avec sa tête de toutes ses forces dessus jusqu'à qu'une des bouteilles d'alcool ne vienne s'écraser contre le sol.

Les éclats de verre se répandirent partout autour de lui et ne se souciant pas de la sensation terrible du verre s'enfonçant vicieusement dans sa peau, Cormac rampa jusqu'à un morceau conséquent. Après une série de mouvement loin d'être gracieux il parvint à se libérer alors que sa fratrie faisaient de même.

Guidé par la peur aussi, ils déboulèrent dans la rue où tout n'était que chaos. Les cris des uns et des autres, les détonations affolantes et cette masse noir qui avançaient l'air inébranlable suffisaient pour deviner le carnage à venir. Ils repèrent un vieux pick-up garé juste devant eux ainsi que deux silhouettes s'y introduisant sans hésiter Cormac sortit son pistolet, récupérer dans le tas d'affaire que les idiots avait fait puis tira dans le torse du premier. Dans une seconde rafale, il vida son chargeur sur le second qui riposta en criant de douleur. Le désordre était telle qu'aucun des autres pillards n'avait remarqué et même entendu les détonations dans leur dos.

Ils achevèrent facilement le deuxième qui pissait déjà le sang, un geste de bonté en somme puis grimpèrent dans le véhicule, la clé déjà sur le contact. C'était eux ou les pillards et les Callum n'avaient eu aucun remord à leur ôter leur dernière porte de sortie.

L’antre des Callum ~ Mai 2018
Dans un restaurant non loin d'hôtel, Cormac observait attentivement les deux hommes ainsi que la petite fille qui flânait autour d'eux. Le pistolet bien en évidence sur la table, l'homme d'affaire était assis au bout de celle-ci tandis que sa fatrie étaient installés sur les côtés. Ils arboraient un masque façonné par le monde des affaires. La petite famille qu'ils avaient rencontré dans un immeuble les regardaient aussi mais avec un air impressionner voir même effrayé. Au bord du précipice, affamé et sans groupe, ils leur avaient supplié de les accueillir. D'abord Cormac fut particulièrement réticent à accueillir de nouvelle bouche à nourrir ! Il était bien loin d'être altruiste et accumuler de nouveaux problèmes ne l'intéressait que très peu pourtant sa sœur avait réussit à le convaincre de considérer leur offre. Avec réticence, le Malin avait accepté une entrevue mais selon ses règles.

- Ainsi vous voudriez que nous vous hébergions par pure bonté car entre humain n'ayant pas la rage nous devons nous entraider c'est ça ? Vous êtes des comiques n'est-ce pas ? demanda-t-il sur un ton ironique alors qu'il jouait avec une de ses chevalières.

- Non pas gratuitement, on veut pas profiter de vous m'sieur, répondit l'un des frères en mâchant ses mots.

- Cela serait bien malpolie de ne serait-ce que le penser. Vous aimeriez que je m'invite chez vous, m'empare de vos couverts puis me fasse à manger pour qu'au final je laisse tout en plan sur la table ? expliqua-t-il sur un ton posé alors qu'il dévisagea rapidement les deux hommes. Pour ma part, je ne pourrais jamais tolérer cette situation. Si vous voulez nous rejoindre, il va falloir faire la vaisselle messieurs. Qu'elles sont vos compétences ? les questionna-t-il sur un ton forcément curieux.

- On est capable de tout faire, vous demandez on fera tant que la petite peut manger à sa faim, répondit l'un d'eux avec détermination.

L'autre avec un air plus mesuré, sûrement le père de la gamine ajouta :

- Moi et mon frère, on réparait les toits des gens avant, des trucs dans le genre.

- Des menuisiers donc, se permit d'observer sa sœur qui dévorait du regard le plus sage des deux.

Suite à cette révélation, il prit sa décision en l'espace de quelques secondes ! Il avait justement besoin de types adroits de leurs mains pas comme son frère capable de frapper oui mais pas de faire du bricolage correctement, de sa sœur fine diplomate mais loin d'être manuel.

- C'est d'accord mais ne prenez pas vos aises, vous resterez tant que vous êtes utiles. Si vous bossez dur, je m'occuperais de vous fournir à manger. Si vous essayez de me rouler dans la farine, je me chargerais de vous rappelez les termes du contrat.

Élégamment, l'homme d'affaire se leva puis vint serrer les mains robustes des deux artisans avec un sourire malin, c'est ainsi que la petite famille fut accueillit dans l'hôtel. Cormac ne perdit pas de temps et avec l'expertise des deux frères entreprit de barricader les étages supérieurs de l'immeuble puis de piéger et poser des alarmes sur chaque chemin y menant. Ils prirent soin de laisser à l'abandon les premiers étages pour ne pas éveiller soupçons.

Ils nouèrent tous des liens à l'exception de Cormac qui fidèle à lui-même les traitaient comme des employés néanmoins son comportement était juste avec eux et loin d'être tyrannique tant que les deux faisaient leur boulot, le Malin n'estimait pas avoir besoin d'employer la force.

Le siège de la tour ~ Février 2019
Le groupe était en état de choc, l'assaut avait été si brutal. En une fraction de seconde, l'air s'était mis à sentir la poudre et l'atmosphère si calme de l'immeuble s'était transformé en véritable champ de bataille. Des pillards s'étaient engouffré comme des décérébrés dans l'hôtel en pleine nuit ! Heureusement les alarmes et les cries de douleur alertèrent à temps le groupe qui dû se retrancher dans les étages supérieurs effrayés à la simple idée qu'on saccage et incendie les paliers inférieurs.

Ils vinrent à bout des derniers retranchées dans le dernier étage croyant livrer leur baroud d'honneur. Les murs du couloir était tâché de sang, des douilles jonchaient la moquette souillé aussi et des cadavres jonchaient le sol. Cormac boitant à cause d'une tir reçu dans la hanche s'effondra au milieu de ce macchabée au côté d'une face familière, ses prunelles étaient figées dans une expression horrifiée. Le père de la gamine s'était sacrifié pour que les autres aient le temps de riposter, un brave employé que Cormac salua silencieusement avant de sombrer dans les ténèbres.


Un échiquier complexe ~ Juillet 2020
Après l'assaut, l'oncle de la petite avait démissionné pour reprendre les termes de Cormac. Il ne pouvait plus supporter d'être dans cet endroit, chaque endroit lui rappelait douloureusement son frère perdu et il souhaitait mettre en sécurité sa fille.

Le groupe c'est rétablit rapidement puis ils se sont atteler à nettoyer l'hôtel, réinstaller les pièges ainsi que les barricades mais surtout à s'armer et surveiller avec plus d'attention les alentours de l'immeuble pour que jamais un tel accident ne se reproduise.

Fort d'un petit stock grâce à la fouille des appartements aux alentours, les Callum participèrent un peu au troc dès le printemps 2019. S'assurant toujours de troquer des objets en petite quantité pour ne pas attirer l'attention.

Voyant que les choses s’accélèrent du côté de l'industrial district chacun va glaner des informations ici et là afin de pouvoir à terme entamer le dialogue avec les autres groupes et ne pas se retrouver totalement démunie. Par le passé, ils avaient déjà discuter avec quelques survivants voir groupes mais sans jamais aller plus loin.



Quand on est éduqué pour donner des instructions, la simple idée de mettre la main dans le cambouis paraît irréel. Sa fratrie dû s'y faire mais Cormac refusa de s'occuper de ce genre de tâches ingrates comme le nettoyage des étages occupés, la cuisine, l'entretien des armes ou bien même parfois le pillage de bâtiments.

Au lieu de ça, Cormac passe ses journées à étudier des plans de Seattle, se renseigner sur les groupes influents dans l'industrial disctrict mais surtout à se renseigner sur des domaines de compétences bien particulières comme la menuiserie ou la plomberie et la recherche de survivant compétent pour dans une optique prochaine de gagner en puissance.

L'homme d'affaire est réglé comme une horloge et après avoir fumé sa cigarette habituelle, étudier un quelque conque livre puis fait son sport, celui-ci se pointe toujours à la même heure dans le No Man's Land puis le soir à la Cage.


Survie

Quand on est éduqué pour donner des instructions, la simple idée de mettre la main dans le cambouis paraît irréel. Sa fratrie dû s'y faire mais Cormac refusa de s'occuper de ce genre de tâches ingrates comme le nettoyage des étages occupés, la cuisine, l'entretien des armes ou bien même parfois le pillage de bâtiments.

Au lieu de ça, Cormac passe ses journées à étudier des plans de Seattle, se renseigner sur les groupes influents dans l'industrial disctrict mais surtout à se renseigner sur des domaines de compétences bien particulières comme la menuiserie ou la plomberie et la recherche de survivant compétent pour dans une optique prochaine de gagner en puissance.

L'homme d'affaire est réglé comme une horloge et après avoir fumé sa cigarette habituelle, étudier un quelque conque livre puis fait son sport, celui-ci se pointe toujours à la même heure dans le No Man's Land puis le soir à la Cage.

time to met the devil

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Re: Cormac Callum ~ Pactiser avec le Malin

Mer 5 Aoû 2020 - 14:00

Cilliaaaan drama

rebienvenue à toi !


We could stay like this forever, lost in wonderland, with our head above the clouds, falling stupid like we're kids. Wearing rose-colored lenses, let's just play pretend. Wearing rose-colored lenses, pretend we'll never end.
❝We went to hell but we never came back.❞


Friedrich W. Eden
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Re: Cormac Callum ~ Pactiser avec le Malin

Mer 5 Aoû 2020 - 14:03

re bienvenue !!!


Cormac Callum ~ Pactiser avec le Malin 599b688b34a7764ef5f02048b79a36cc
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Re: Cormac Callum ~ Pactiser avec le Malin

Mer 5 Aoû 2020 - 14:15

Re-bienvenue à toi le plus beau <3
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Re: Cormac Callum ~ Pactiser avec le Malin

Mer 5 Aoû 2020 - 14:28

Rebienvenuuue!






Looking up at all
the fireflies in the skies

ANAPHORE
Jude Lim
Jude Lim
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Re: Cormac Callum ~ Pactiser avec le Malin

Mer 5 Aoû 2020 - 14:33

Re-bienvenue ! Wink



Blood for blood

Duncan Donhadams
Duncan Donhadams
The Hallows | Conseil
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Re: Cormac Callum ~ Pactiser avec le Malin

Mer 5 Aoû 2020 - 16:19

Merciiii drama
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Re: Cormac Callum ~ Pactiser avec le Malin

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