Ain't no win without a fail
Mer 26 Aoû 2020 - 12:02
LEROY
Prénom(s) : Olivia, Caroline
Âge : 41 ans
Date de naissance : 15 avril 1979
Lieu de naissance : Toronto
Nationalité : Canadienne
Groupe : The Remnants
Ancien métier : Avocate en droit international
Célébrité : Anna TORV
Pessimiste
Possessive
Sarcastique
Méfiante
Charismatique
Franche
Téméraire
Débrouillarde
Que dire à propos d’Olivia ? Il n’y a qu’à regarder ses yeux pour comprendre quasi instantanément comment elle fonctionne …
On peut sentir toute son obstination lorsque ses yeux marrons vous fixent. On sait dès le départ qu’elle ne lâche jamais et qu’elle n’abandonne pas ce qu’elle a commencé. Elle ne foncera pas tête baissée ou de manière impulsive, mais elle s’appliquera à arriver au bout des choses quoi qu’il en coûte et pourra parfois perdre le sens des réalités juste par besoin d’arriver au but qu’elle s’est fixé. Ce qui arrive presque systématiquement car elle a développé un côté débrouillard très fort, l’Apocalypse ayant bien aidé à peaufiner cet aspect de sa personnalité. Elle sait faire beaucoup avec peu de choses ce qui lui a permis de toujours s’en sortir avec le moins de tracas, quelle que soit la situation.
Mais son regard affirme d’autres aspects de sa personnalité, comme sa témérité, qui s’accorde parfaitement avec son côté obstiné. Olivia est quelqu’un de plutôt téméraire, elle ne s’effraie pas facilement (son métier lui ayant montré le pire de ce que peut faire l’humanité) et elle a toujours tendance à prendre un peu plus de risque que l’être humain moyen même si elle ne voit jamais le côté positif des événements … et voilà un de ses gros défauts. Le pessimisme. Olivia vit continuellement dans l’idée que les choses vont mal se dérouler. Non pas qu’elle adore la noirceur, mais simplement parce que c’est le moyen le plus simple qu’elle a trouvé pour ne jamais être déçue de la tournure des événements.
Pour en finir avec son regard, celui-ci hypnotisera tout être humain (homme ou femme) qui aurait le malheur de le fixer. Olivia est une séductrice, une vraie. Avec les années, elle n’a appris que trop bien à mettre son physique avantageux à son service, et c’est en plus un jeu pour elle. Elle adore plus que tout faire tourner la tête des hommes afin d’obtenir ce qu’elle souhaite, mais attention, on parle ici de séduction, pas obligatoirement de sexe. Elle prend un malin plaisir à séduire et une fois son but atteint, à repousser sans s’être donnée. Cette façon de faire est renforcée par le fait qu’Olivia est quelqu’un de charismatique, que l’on écoute parler sans interruption. Ses années d’expérience comme avocate lui ont donné un phrasé et une aisance verbale assez haute pour prétendre à captiver les foules qui auraient eu le malheur de croiser son regard.
Mais Olivia, ce n’est pas non plus qu’un regard. C’est aussi une façon parler, une certaine verve très sarcastique mais d’une franchise à toute épreuve. Ces deux talents étaient ses principaux atouts lors des plaidoiries à Vancouver ou à l’étranger. Elle a toujours eu le don de « casser » ses ennemis de la manière la plus limpide qu’il soit donné de faire mais sans jamais renier la franchise qui a toujours été la sienne. Cela faisait d’elle une avocate souvent détestée par la concurrence mais toujours félicitée pour la qualité de son travail.
Pour finir, Olivia est toujours sur la défensive (déformation professionnelle ?) et fait preuve d’une méfiance de tous les instants, même envers les gens qu’elle côtoie depuis plusieurs années. Cumulé à son pessimisme, cela lui offre une carapace solide pour se protéger des agressions de la société. Enfin, Olivia est une personne possessive, que cela soit de manière matérielle ou sentimentale. Quand on lui appartient, il ne faut pas s’attendre à ce qu’elle vous lâche facile à une autre personne.
Olivia est une belle blonde de 1m73, portant très souvent des talons qui la font monter plus de 1m80 afin qu’elle domine le monde qui l’entoure et se pavane à ses pieds. Elle a une corpulence plus que moyenne pour une femme de sa taille, elle n’est ni en surpoids, ni en sous-poids, ce qui fait qu’elle a toujours été enviée ou jalousée par les autres femmes vu sa ligne presque parfaite. Parfaite elle l’aurait presque pu l’être (selon les standards de mode établis) si elle avait eu les yeux bleus … mais ils sont noisette, ce qui lui donne quand même un regard séduisant et profond. Il est important de noter qu’elle a TOUJOURS profité de son physique avantageux quand cela a pu l’aider.
Même si l’Apocalypse est passée par là, Olivia a su garder une prestance certaines et persiste à s’habiller de manière professionnelle. Elle arbore toujours un tailleur féminin noir composé d’une veste, d’un chemisier blanc, d’un pantalon et d’une paire de chaussures à talons. Après tout, ce n’est pas parce le monde part à vau-l’eau qu’il faut oublier la personne que l’on est. Bien qu’ayant tout perdu au moment de sa « fuite », elle a pu au fil des années suivantes se reconstituer un dressing et une panoplie d’objets pratiques.
Elle possède une valise contenant un tailleur de rechange (de couleur grise), deux jeans, un sweat à capuche, deux t-shirts, deux paires de baskets et une paire de talons de rechange. Elle a aussi un nécessaire de beauté composé de quelques produits permettant de maintenir un semblant de maquillage et de coiffure correcte lorsqu’elle se trouve en public.
Côté pratique, elle s’est constitué un nécessaire de survie, avec une lampe-torche (avec piles de rechange), un couteau de cuisine, un couteau-suisse, plusieurs petites bouteilles d’eau, quelques filtres à café (pour purifier l’eau si nécessaire), une corde de plusieurs mètres, une paire de menottes, une dizaine de briquets jetables, quelques bougies, un réchaud à gaz, une vieille casserole cabossée et des conserves pour l’équivalent de 4 jours.
Côté « armes », elle possédait un 9mm Walter PPK Lady noir avec deux chargeurs pleins dont elle ne faisait quasiment jamais usage. Cette arme était stockée dans une mallette prévue pour cela et contenant également le nécessaire à l’entretien (huile, tige filetée, chiffon, etc…). Cette arme était un cadeau de noces de la part de « mari » inquiet de son métier et des affaires qu’elle défendait. Elle a été saisie par les gardes Remnants à son arrivée sur l’île.
Avant que les gens ne se dévorent entre-deux …
De 0 à 10 ans
Olivia C. Leroy est née à Toronto (Canada), de Madeleine Leroy et de Stanley Hewitt, le 15 avril 1979.
Issu d’une famille modeste, avec une mère au foyer et un père agent lamba gouvernemental pour le Ministère des Affaires Etrangères, elle a connu une enfance des plus basiques dans les quartiers résidentiels de la plus grande ville du Canada. Parcours scolaire élémentaire moyen, sociabilité dans la norme des années 80, rien ne laissait entrevoir une vie autre que la plus classique pour la petite Olivia. Elle n’eut jamais de frère ou de sœur.
De 10 à 20 ans
L’adolescence et le début de l’âge adulte furent une période importante pour Olivia.
Pour commencer, à l’âge de 14 ans, elle perdit sa mère d’un cancer du sein. Cette perte marquait Olivia profondément. Elle n’avait vécu jusque-là aucun drame dans sa vie et croyait presque naïvement que le monde était beau et sans peine. Elle avait eu une enfance standard mais agréable et le début de l’adolescence avait été de la même veine et tout s’annonçait pour le mieux jusqu’à cette perte. Désormais consciente que la vie ne tenait pas à grand-chose et n’ayant plus que son père, elle se rapprochait sentimentalement de lui et établissait une complicité certaines. Au fur et à mesure des semaines après le décès de sa mère, elle commençait à s’intéresser à la vie de son père, autant personnelle que professionnelle. Ce n’était qu’un maillon dans la grande mécanique de ce que peux être un ministère mais Olivia prit du plaisir à voir de quoi le travail de son père était fait. Il faisait partie du service des Affaires Etrangères en charge des extraditions et rapatriements judiciaires pour les criminels qui avait à faire au gouvernement canadien.
La fin de ses études secondaires, son cursus collégial et de 1er cycle furent entièrement consacrés à sa nouvelle passion : suivre les traces de son père mais en excellant encore plus et en ayant un rôle des plus importants dans le système judiciaire international. A l’âge de 20 ans, elle sortait major de sa promotion de 1er cycle avec une année d’avance et les louanges de ses professeurs. Sa voie était toute tracée.
De 20 à 30 ans
Le 2nd cycle ainsi que le 3ème furent presque une formalité pour Olivia qui avait trouvé sa voie et qui surtout y excellait pour le plus grand bonheur de son père, fier de voir que sa fille brillait. A l’âge de 25 ans, elle sortait de la plus prestigieuse école d’avocats du Canada en seconde position des meilleurs élèves, seulement devancée de quelques points par l’homme qui allait devenir quelques années plus tard son mari.
Avec des résultats aussi bons et en étant la major de promo féminine du pays, il ne fallut pas longtemps avant qu’un grand cabinet de Toronto s’adresse à elle pour l’embaucher. Seulement 6 mois après son diplôme et âgée de seulement 26 ans, Olivia devint une des plus jeunes avocates canadiennes en Droit Pénal International et les premières affaires ne se firent pas attendre.
Olivia eut sa première victoire comme avocate de la Défense à l’âge de 27 ans, soit un an après son embauche, dans une affaire de meurtre sur un citoyen canadien aux États-Unis. Le présumé coupable avait été extradé vers le Canada pour être juger et c’est Olivia qui était chargé de le défendre. La personnalité d’Olivia se forgeait sur cette affaire, elle n’était pas là pour savoir si cette personne était vraiment coupable ou non, elle était là pour le faire innocenter. C’était cela son métier. L’application dans le travail d’Olivia fut exemplaire et sa réputation d’avocate intraitable commença ce jour, aux dépends d’une personne qu’elle connaissait mais dont elle avait oublié l’existence, Dylan Leroy, avocat pour la partie publique et anciennement major de promo qui avait coiffé Olivia au poteau lors du diplôme.
Ce fut leur première rencontre professionnelle et personnelle après les études, mais non la dernière. Olivia et Dylan se retrouvèrent plusieurs fois face à face au tribunal, chacun ayant son lot de victoires et de défaites. Cette concurrence convenait parfaitement aux deux et cela les rapprochèrent de plus en plus au cours des années qui suivirent jusqu’à ce qu’il en ressorte un mariage lors de l’été 2009, Olivia alors âgée de 30 ans.
De 30 à 36 ans
La vie d’Olivia tournait à plein régime et tous les voyants étaient au vert. Un mariage heureux avec Dylan bien que sans enfant car chacun le voulait ainsi. Une carrière qui prenait chaque jour plus d’ampleur alors qu’Olivia enchainait les victoires notables et qui aiguisait la jalousie de son mari et de ses collègues, bref Olivia avait tout et rien ne lui manquait. La route semblait impeccablement tracée pour les Leroy, mais la vie allait se rappelait à eux et surtout à Olivia.
Dylan n’avait plus de famille depuis son enfance, ses parents ayant été tué par un criminel quelconque et lui ayant donné le goût de la justice, mais Olivia avait toujours son père. Elle était restée proche de lui et bien que sa carrière eût bien plus d’ampleur que celle de son père, elle avait toujours demandé conseil à celui-ci, cherchant constamment son approbation dans ses décisions. Un an après que celui-ci eu la joie d’accompagner sa fille à l’autel, il tombait malade, de la maladie de ce siècle, et fut emporté par la mort en seulement deux mois, sans qu’Olivia ne puisse rien faire et se préparer. La perte de son père marquait profondément Olivia, comme la perte de sa mère dans sa jeunesse, mais cette fois-ci à un point où la jeune blonde resplendissante qui gagnait tout ce qu’elle entreprenait devint pessimiste dans l’âme.
Agée de 31 ans, Olivia était au final une avocate renommée mais orpheline.
Mais Olivia était, est et sera toujours quelqu’un d’obstinée et ce qui aurait pu lui faire perdre le fil de sa carrière eut totalement l’effet inverse. Comme pour faire que son père la voit et l’entende de là où il était parti, elle redoublait d’efforts dans ses affaires et ses plaidoiries, assénant des victoires beaucoup plus nettes et beaucoup plus médiatiques qu’auparavant.
Début 2015, elle fut en charge de la défense d’un présumé terroriste, ayant la nationalité canadienne. L’affaire fit grand bruit au Canada mais également en Europe ou celui-ci avait été arrêté après avoir fait plusieurs victimes en Allemagne. La plaidoirie d’Olivia fut sans appel et bien que n’ayant pas réussi à le faire libérer, elle marqua le public présent avec ses mots à la limite de l’éthique. Ce qui fut une défaite professionnelle pour Olivia se transformait en victoire médiatique puissante.
Automne 2015 / Hiver 2015-2016
Olivia habite sur Vancouver avec son mari depuis le début de l’été 2015. Elle a eu une proposition de poste d’un grand cabinet d’avocats, le genre de proposition qui ne se refuse pas si l’on veut progresser dans sa carrière. Son mari l’a suivi malgré lui, mais il a pleinement conscience que la carrière d’Olivia est bien importante que la sienne et se mettre en retrait pour son épouse n’est pas un obstacle pour lui.
Pour fêter cette « promotion » et surtout parce que le couple Leroy n’a pas pris de repos depuis plus d’un an, Olivia et Dylan décide de partir à la fin du mois de septembre pour la petite ville de Longview au sud de Seattle. Ce n’est pas très loin de Vancouver en cas d’urgence professionnelle et c’est déjà le paradis pour un couple d’amoureux qui n’a pas eu de temps à lui depuis plus d’une année. Il arrive dans la petite maison qu’ils ont loué à l’est de Longview le 4 octobre. Le dépaysement est total et le couple peut enfin se « retrouver » hors d’une salle d’audience ou d’un appartement où ils ne sont en général que de passage tels des colocataires.
Cette coupure fait un bien fou à Olivia qui profite de ces vacances pour retrouver un peu d’optimisme et de joie. Cela lui permet aussi de faire le point sur sa vie actuelle. Mariée depuis plusieurs années à Dylan, elle songe enfin à lui demander s’il souhaite un enfant.
Quand les premières agressions apparaissent le 9 octobre dans Seattle, l’humeur d’Olivia change radicalement. Elle qui avait retrouvé sourire et optimisme depuis leur arrivée à Longview, redevient inquiète. Alors que son mari essaie de la rassurer, Olivia est persuadée que quelque chose cloche, elle un mauvais pressentiment pour la suite, mais malgré son inquiétude Dylan insiste pour rester sur leur lieu de vacances en dédramatisant la situation.
Le 14 octobre, les vacances se terminent pour le couple Leroy et ils décident de reprendre la route vers Vancouver. Ils n’ont pas spécialement fait attention aux médias durant leur séjour, aussi leur surprise est totale quand un barrage de l’US Army les arrête au sud de Seattle à Olympia. On leur refuse le passage vers le nord malgré leur insistance pour rentrer chez eux. Pris au dépourvu, le couple se rabat sur un motel à Centralia un peu plus au sud, se disant qu’il leur suffira d’attendre que la crise passe. Sauf que cela n’a pas l’air de passer. Olivia le sait maintenant, quelque chose de vraiment grave est à l’œuvre, son inconscient la pousse à convaincre son mari de s’éloigner de Seattle. Elle veut retourner à Longview et de là essayer de trouver un navire en direction du Canada.
Le 19 octobre, alors qu’ils sont sur la route pour Longview, ils entendent l’allocution de POTUS à la radio, ainsi que l’instauration de la loi martiale. Olivia et Dylan savent parfaitement ce que cela signifie. La loi martiale est le dernier recours du gouvernement américain quand tout contrôle est perdu sur la situation en cours. Ce n’est donc qu’un très mauvais signe de ce qui va suivre. Olivia insiste de plus belle auprès de son mari pour trouver un navire et fuir les États-Unis. De retour à Longview, Olivia se démène pour trouver un navire. Elle troque leur voiture et quelques affaires (montre, bijoux) avec un plaisancier qui propose de les amener le long du fleuve Columbia au moins jusqu’à l’embouchure.
Les messages d’alerte sont toujours de plus en plus nombreux sur toutes les fréquences radios ou télévisuelles, ce qui n’était au départ que de banales agressions s’est transformé en moins de 20 jours comme un chaos généralisé.
Au matin du 22 octobre 2015, le couple Leroy ainsi que plus de 40 personnes embarquent sur le bateau censé les éloigner de cette « apocalypse ». Mais le mal qui sévit n’a au final fait que révéler la vraie nature des hommes, se dévorer entre eux. Une violente dispute éclate sur le navire alors que celui-ci vogue tranquillement entre le capitaine et un groupe d’une dizaine de personnes. L’agitation sur le navire provoque son échouement sur une île au milieu du fleuve alors qu’ils n’ont pas encore fait la moitié du trajet supposé.
Le groupe de « survivants » se dispersent alors, chacun essayant de survivre par ses propres moyens. Les quelques habitations présentes sur cette île ont déjà été abandonnées depuis plusieurs jours et Olivia et Dylan décident de se réfugier dans l’une d’elles en attendant de voir comment la situation évolue.
Ce qui à la base était un refuge pour quelques jours se transforme rapidement en demeure du dernier salut pour le couple Leroy. Ils prennent vite leur marque sur l’île, qui ne possède que deux points d’accès et suffisamment de terre pour établir un semblant de potager. Ils bénéficient également de la voiture qui a été laissé à l’abandon par les anciens propriétaires et de suffisamment de carburant pour tenir face à l’hiver qui s’annonce rude. Le couple apprend à se faire discret, à ne sortir que si cela est nécessaire, c’est-à-dire principalement pour trouver de la nourriture une fois les stocks épuisés. Olivia développe une étonnante faculté à se débrouiller par elle-même dans la vie quotidienne.
L’isolement du couple sur l’île et la situation qui a dégénéré rapidement à l’extérieur fait qu’ils n’ont aucune idée de la gravité de la situation. Ils n’ont aucune information sur la situation, tous les moyens de communication étant tombés les uns après les autres.
Été / Automne 2016
9 mois maintenant que la situation a dégénérée à un point de non-retour. L’hiver a été rude, aussi le retour de l’été et des beaux jours est bon signe pour le moral du couple. Bien qu’ils vécussent dans l’inconnue la plus totale sur la situation extérieure, Olivia et son mari ont croisé ces « choses ». Olivia ne savait pas trop comment les décrire. Il était certains qu’à une certaine époque ils étaient humains. Homme ou femme. Mais maintenant leur démarche, leur agressivité envers les « vivants » en faisaient des choses, dangereuses, vraiment dangereuses. Les premiers contacts avec les rôdeurs ne sont pas de tout repos, mais Olivia apprend à les connaitre un peu au fur et à mesure des sorties de ravitaillements passant son temps à les éviter. Ils sont attirés par le bruit, mais pas forcément la lumière, leur démarche est plutôt lente, mais ils sont rarement seuls. Ils sont souvent regroupés en essaim ce qui en fait une réelle menace vu le nombre croissant partout. Mais le plus dangereux est surtout qu’ils ne semblent ressentir aucune douleur et aucune blessure. Le seul moyen efficace de s’en débarrasser semble d’écraser le crâne.
Si Dylan ne montre rien, Olivia, elle, semble inquiète, toujours de plus en plus. Elle parle peu et se méfie de tout. Du moindre bruit, de la moindre ombre ou lumière, de la moindre rumeur qu’elle pourrait entendre. Elle n’a plus confiance en personne, ni en rien, sauf en son mari. Même si celui-ci essaie de la rassurer en minimisant l’ampleur de la crise en lui mentant, elle a foi en lui comme auparavant.
Plus l’été passe et plus les choses changent pour le quotidien des Leroy. Lors de leurs sorties de ravitaillements ils croisent de plus en plus de rôdeurs un peu partout. Comme si lentement la plaie béante que doit être Seattle déversait la mort le long des campagnes tout autour de la ville.
Cela sonne le glas de la petite survie presque tranquille que le couple menait sur son île. Après une discussion avec son mari, Olivia arrive à le convaincre de quitter ce lieu de repartir vers le nord. Si ces choses quittent les villes, alors elle estime que le milieu urbain peut devenir plus sûr que l’extérieur. Elle y voit une chance de retourner à Vancouver. Ils ont le véhicule et les provisions. C’est leur chance !
Presque un an jour pour jour après le début des évènements, le couple se lance en voiture vers le nord. Pour éviter le maximum de risque, ils ont pris la décision de contourner Seattle par l’Est. Ils savent qu’il leur faudra trouver un navire au niveau de Port Townsend, mais ils ne veulent pas traverser Seattle en plein milieu et n’ont pas les ressources suffisantes pour contourner la ville complétement par l’Ouest. La route est donc toute tracée : Longview – Olympia – Shelton - Port Orchard – Port Townsend.
Même si l’itinéraire reste assez urbain, Olivia sait que c’est la meilleure façon de pouvoir trouver des vivres rapidement bien que le danger y soit plus grand. Le couple a aussi pris la décision de ne pas faire le trajet d’une traite car cela est impossible au vu de l’état des routes, non entretenues depuis un an, et des carcasses de véhicules qui jonchent le bitume. Ils font donc du « saute-mouton » de pâté de maison en pâté de maison.
A la fin de l’automne 2016, soit presque deux mois après leur départ de Longview, le couple est à hauteur de Walkers Landing, un nom très ironique à la vue de la situation. Ils savent que l’hiver approche et que celui-ci sera rude, comme le précédent. L’inquiétude d’Olivia face à la situation ne fait que grandir et elle pousse son mari à patienter dans une maison le temps que les jours redeviennent plus cléments. C’est là la première, et dernière erreur d’appréciation d’Olivia.
Une nuit, alors qu’ils n’ont croisé la présence de personne vivant ou mort depuis plusieurs jours, une explosion retentie dans le jardin de la maison où ils sont réfugiés. A peine le temps de réaliser ce qu’il se passe qu’Olivia aperçoit par la fenêtre une meute de rôdeurs attiré par le bruit et les flammes de leur voiture qui brûle dehors. Les Leroy récupèrent tant bien que mal leurs affaires avant de s’enfuir à pied et de nuit pour échapper à la meute de rôdeurs. Mais une fois de plus le pessimisme d’Olivia lui fait pressentir que quelque chose ne va pas. La fuite est presque trop belle, trop simple. A peine 200m plus loin le couple tombe sur un groupe d’une vingtaine de personnes et plusieurs véhicules. Le parfait guet-apens. Sans qu’ils aient le temps de réagir Olivia et Dylan sont emmenés.
Automne 2017
Si on dit que l’union fait la force, il est aussi vrai que la force fait l’union. C’est exactement le principe du groupe de survivants dans lequel ont été enrôlés de force Olivia et son mari. Voilà un an qu’ils ont été pris au piège par ce groupe. La philosophie du groupe (ou du moins des leaders) était simple, si on voulait survivre il fallait être groupé. Mais ils l’appliquaient à la lettre en enrôlant de force toute personne qu’ils croisaient et surtout en ne laissant personne quitter le groupe … vivant tout du moins. Ce groupe était établi au Mont Ellinor, à côté du lac Cushman. Les membres étaient étroitement surveillés par une milice et devaient exécuter des tâches bien précises chaque jour. Ravitaillements, cultures, bricolage en tout genre, rien n’était laissé au hasard. La vie n’était pas toute rose au sein du groupe mais c’était déjà mieux que rien du tout. Et c’est dans cette atmosphère ambiance oppressante qu’Olivia avait trouvé comment faire.
Bien que mariée à Dylan et folle amoureuse de lui, Olivia avait noué des liens avec plusieurs personnes au sein du groupe. Les semaines passantes elle avait joué de son physique pour se rapprocher suffisamment d’un des miliciens afin d’avoir des informations sur le groupe pour mieux appréhender ce qui allait se passer. Elle le draguait ouvertement quand elle en avait l’occasion, usant de ses charmes de belle blonde pour obtenir quelques faveurs et quelques laissé-passés sur les rations. Elle s’était également rapprochée d’un des leaders du groupe, usant de la même stratégie que pour le milicien. Cela lui avait pris du temps. La méfiance était de mise dans le groupe et même si elle n’avait pas voulu en arriver jusque-là, elle avait dû pousser le jeu jusqu’à céder son corps et une partie de son âme afin d’avoir certains avantages. Dylan savait et comprenait pourquoi elle agissait ainsi et encore plus le soir où elle l’avait rejoint, après un moment passé avec le leader. Après un moment passé en sa compagnie et alors qu’il s’était assoupi quelques instants, elle avait réussi à dérober les clés d’un des véhicules que le groupe possédait. Elle avait montré à Dylan en rentrant et le sourire sur les lèvres d’Olivia indiquait clairement que malgré ce qu’elle avait dû faire pour les avoir, elle en était satisfaite.
Quelques jours après, en pleine nuit, alors que la pluie tombait fortement sur le mont, les Leroy décidaient de partir. Récupérant quelques affaires et profitant des clés du véhicule, Olivia et Dylan réussirent à quitter le mont et à reprendre leur route vers Port Townsend.
Été 2019
La direction prise lors de la fuite du camp était simple. Port Townsend. Après tout c’était l’objectif que les Leroy s’étaient fixés dès leur départ de Longview. Ils avaient enfin rallié le port dans l’espoir de trouver un navire leur permettant de faire la traversée plein nord jusqu’à Vancouver. Ils avaient très vite déchanté en fouillant l’état des navires. Le non-entretien pendant plus de trois ans, le climat rugueux et le séisme avaient eu raison des carcasses flottantes qu’il pouvait rester dans le port. Mais Olivia avait de la suite dans les idées. Qu’importe le temps qu’il leur faudrait mais ils retaperaient suffisamment un bateau pour faire la navigation. C’était cette activité qui les occuperait pendant des mois entiers. Passant d’appartements en appartements en maison de quartier dans les faubourgs de la ville, Olivia ou Dylan se rendaient toujours à la marina pour réparer un navire. Ils n’y allaient jamais tous les deux en même temps. Pendant que l’un rafistolait le navire, l’autre cherchait des provisions et de l’équipement. Ils avaient réussi à garder le véhicule de leur fuite du Mont Ellinor et l’avait stocké dans un coin du port, le dissimulant au mieux. Ils s’étaient mis d’accord pour ne l’utiliser qu’en cas d’extrême urgence car ils étaient quasiment à sec de carburant et faire le plein n’était plus la chose facile à faire comme avant.
Rien n’était idéal, mais Olivia vivait sa vie tranquillement avec son mari dans cette ville portuaire en nourrissant l’espoir de pouvoir rentrer sur Vancouver. Elle n’espérait pas retrouver là-bas sa vie d’avant et elle n’y avait pas vécu depuis longtemps au début des événements, mais ce qui se rapprochait le plus d’une « maison » pour elle. Elle n’avait plus d’attaches à Toronto, et n’en avait simplement jamais eu aux États-Unis et à Seattle.
Un après-midi ensoleillé d’été, elle faisait une pause après avoir passé la matinée à essayer de retaper la bicoque qu’elle espérait voir voguer avant l’hiver. Assise sur le bord de la jetée elle observait le bal des oiseaux au-dessus de l’eau en mangeant une conserve de fruits au sirop lorsqu’un énorme bruit assourdissant retenti au loin dans son dos. Une explosion. Le bruit si fort et si soudain manquait de faire basculer Olivia dans l’eau qui sursautait. Se relevant rapidement en se retournant pour essayer de voir d’où le bruit venait, Olivia ne pouvait qu’observait un panache de fumée noir provenant de la ville de Seattle. Rentrant immédiatement au refuge pour retrouver Dylan, le couple se met d’accord pour s’approcher du centre-ville afin d’essayer de comprendre la cause de cette explosion (le crash d’hélicoptère). Ils savaient que c’était une expédition de plusieurs jours, aussi ils prennent de quoi tenir quelques jours en provision et s’engagent vers le sud en direction de Kingston. Cette ville se situant pile face à Seattle ils espèrent avoir une vue plus dégagée sur la situation et sur l’état de la ville en général.
Après deux jours de marche, le couple décide de passer la nuit dans une maison abandonnée au niveau de Port Gamble avant de reprendre la route le lendemain. Durant cette nuit, le bruit de plusieurs véhicules les réveille. Olivia et Dylan peuvent observer plusieurs convois de véhicules roulant à vive allure en direction du Sud, vers Bainbridge Island. La prudence est de mise, et la dernière expérience de contact avec des survivants, même si elle remonte à presque deux ans reste encore gravée dans la mémoire d’Olivia. Le couple reste dissimulé dans la maison jusqu’au petit matin, sans se faire remarquer et prend la décision de faire demi-tour et de repartir vers Port Townsend. Même si l’idée que quelque chose d’intéressant peut se trouver en ville au lieu de l’explosion, la présence qu’ils ont vu la nuit précédente et la connaissance que le bruit attire les rôdeurs pousse Olivia dans les retranchements de son pessimisme. Elle sait qu’il ne faut pas y aller. Cela n’en vaut pas la peine. Sans avoir vu ce qu’ils cherchaient les Leroy repartent vers leur refuge et leur idée de réparer ce maudit navire pour traverser.
Février / Mars 2020
Si Olivia espérait pouvoir traverser avant le début de l’hiver, les premières lueurs du printemps se dessinant sur la marina de Port Townsend lui laissent un goût très amer. Elle commence à perdre espoir et à ne plus croire au but qu’elle et son mari se sont fixés. Traverser la baie vers Vancouver. Cela fait presque 5 ans maintenant qu’ils sont coincés aux États-Unis et qu’ils essaient tant bien que mal de repartir chez eux. Les survivants malintentionnés, la nature, les rôdeurs, Olivia a l’impression que tous les éléments se montent contre elle, et le climat de ce mois de mars de l’encourage pas à y voir une lueur d’espoir. Il pleut. Beaucoup. Trop. Encore et encore. Comme si jamais le soleil n’allait rayonner à nouveau. Tout est détrempé au sol, que cela soit en extérieur ou en intérieur. Le confort spartiate des maisons abandonnées n’offre pas le chauffage afin de sécher les vêtements ou la nourriture. Une rude étape de plus dans la vie des survivants à cette apocalypse. La nature encore une fois démontre sa toute puissance et recadre l’homme à sa condition de locataire de cette planète.
Si Olivia tient le coup bien que broyant passablement du noir, Dylan, lui, est beaucoup plus marqué par cette période. Sa santé commence à se dégrader, il tousse régulièrement. L’humidité ambiante a eu raison de sa santé. Jour après jour son état se dégrade jusqu’à ce qu’il ne puisse plus se lever pour effectuer les quelques tâches quotidiennes que le couple s’étaient fixés. Olivia sait ce que cela veut dire. Dans un monde où les médecins, hôpitaux et pharmacies ont cessé de fonctionner depuis plusieurs années, où les stocks de médicaments sont inexistants ou simplement inutilisables, la seule issue possible pour une maladie qui s’aggrave à ce point est la mort. Mais elle s’y refuse. Elle a déjà perdu sa mère, puis son père de maladies. Il est simplement hors de question pour elle qu’elle perde son mari de la même manière, qu’elle le perde tout court.
Début mars, alors que Dylan est malade depuis plus de deux semaines, elle prend une décision. Elle charge son mari à l’arrière de la voiture « urgence » ainsi que toutes les provisions qu’elle peut dans le coffre, se mets au volant et prend la direction du Sud. Son idée est simple. Revenir vers Port Gamble, endroit où ils ont croisé pour la dernière fois une présence « vivante » à l’été précédent et de là, s’enfoncer encore plus au Sud pour à la suite passer par Tacoma et Redmond, puis direction le Nord le plus rapidement possible pour essayer de trouver de quoi soigner son mari. Hôpital de fortune, militaire ou quelconque structure qui sera en mesure de l’aider.
Olivia fendait le bitume jusqu’à son premier checkpoint, puis essayait de se rappeler et de suivre la direction du convoi qu’ils avaient aperçu cette nuit d’été. Sa route en quasi ligne droite vers le sud l’amenait au niveau de Clearwater Park, juste devant l’Agate Passage Bridge. Apercevant le pont en ligne de mire, elle pouvait apercevoir qu’une barricade avait été construite, ce n’était pas simplement un entassement de carcasses dû au temps, mais quelque chose construit par des vivants. Il devait donc y avoir un groupe derrière ce pont et même si l’incertitude de savoir s’ils avaient les moyens de l’aider, une chose était sûre, l’état de Dylan avait empiré durant les quelques heures précédentes, il avait perdu connaissance et ne respirait plus depuis de longues minutes à l’arrière du véhicule, aussi si elle voulait le sauver, c’était sa chance.
Mais comment aborder les éventuels survivants présents ici ? Olivia n’avait pas le temps de réfléchir. Elle devait faire vite. Elle s’emparait d’une vieille bombe de peinture qu’elle avait trouvé à la marina et qu’elle destinait à peindre le nom du navire pour la vider et inscrire sur le capot de la voiture « PLS DONT SHOOT ». Elle accrochait en plus un chemisier blanc qu’elle possédait sur le toit de la voiture en signe de drapeau blanc. Elle n’avait pas le temps de faire mieux, pas le temps de faire plus. Elle remontait dans la voiture, passait la première et s’engageait sur la route menant au pont.
Bien que la situation fût urgente, Olivia roulait calmement sans aller à vive allure, elle ne voulait pas que si des personnes étaient dans les parages elles pensent que ses intentions étaient hostiles. Avançant sur le pont jusqu’à la barricade, Olivia stoppait le véhicule devant celle-ci. Elle ouvrait la porte lentement, tendait les mains en l’air et sortait du véhicule avec prudence, sans aucun geste brusque. Levant à peine les yeux, elle ne parvenait pas à distinguer qui que ce soit. Elle restait quelques secondes sans bouger d’un millimètre et sans rien dire, avant de crier de manière forte et intelligible qu’elle avait besoin d’aide, que son mari était mourant à l’arrière du véhicule. Elle répétait plusieurs fois les mêmes mots, la même demande. Elle se décalait un peu de la voiture, faisait un tour sur elle-même pour montrer qu’elle n’avait aucune intention hostile, toujours en répétant la même chose. Elle osait enfin faire un pas en avant, toujours lentement, puis un autre. Elle avançait petit à petit et répétait encore et encore qu’elle avait besoin d’aide pour son mari. Soudainement, brisant le silence, un ordre tombait. On lui demandait de stopper son avancée. Elle obéissait. Plusieurs silhouettes apparaissaient face à elle, sortant de derrière une bâtisse au bout du pont. Elle avait toujours les mains levées, elle regardait face à elle. Plusieurs hommes avançaient, leurs armes automatiques pointées en avant. Un mauvais geste, une mauvaise parole et elle était morte.
Alors que les hommes approchaient, des larmes coulaient sur les joues d’Olivia, elle implorait les personnes face à elle de l’aider, elle gardait les mains levées mais de l’une d’elle indiquait la direction de la voiture et de son mari. Un coup de feu retentissait, Olivia sursautait et poussait un cri quand elle réalisait que la balle n’avait fait que lui passer à côté et était partie en direction de la voiture.
Tout en se retournant vers le véhicule, Olivia tombait à genoux, en larmes, voyant nettement l’impact de la balle à travers le pare-brise. Il était déjà trop tard. Dylan avait succombé depuis longtemps maintenant sans qu’elle ne s’en aperçoive et s’était transformé en rôdeur. La réaction du groupe armée ne pouvait être que de l’abattre alors qu’il commençait à s’agiter à l’arrière du véhicule.
Olivia avait tout perdu. Elle n’avait plus personne. Alors qu’elle réalisait à peine ce qu’il venait de se passer le groupe d’hommes l’attrapaient et la ramenaient presque de force vers leur avant-poste. Elle n’opposait aucune résistance. Elle voyait simplement la voiture s’éloigner de son regard, laissant son mari à jamais dans cette carcasse métallique. Elle n’avait plus rien, ou presque. Elle avait trouvé un groupe de survivants. Elle ne les connaissait pas, elle ne savait pas leurs intentions, elle ne savait même pas s’il allait la garder vivante. Elle n’avait plus personne mais au moins elle les avait, eux.
Août 2020
Cela faisait maintenant 6 mois qu’Olivia était arrivée à Fort Ward, avec une entrée plus que remarquée. Les premiers jours avaient été compliqués. Son arrivée en fanfare et son « rôdeur » de mari à l’arrière de la voiture avait poussé le groupe possédant les lieux à se méfier d’elle et de ses intentions. C’était totalement légitime. Elle avait eu l’occasion de rencontrer le leader du groupe, une certaine June. Elle s’était expliquée à plusieurs reprises, sur son histoire et ce qui l’avait poussé à rejoindre Bainbridge Island, sur qui elle était. Elle n’avait rien caché, elle n’avait omis aucun détail. Autant parler en toute franchise, de toute façon elle n’avait rien à cacher à personne.
Les premiers temps passés, Olivia avait pu observer que ce groupe était beaucoup plus développé qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Eau, électricité, bibliothèque, bar, complexe scientifique, et même un sérum antiviral, censé protégé les vivants du bordel extérieur. Si l’idée de pouvoir être protégée de tout cela était tentante, Olivia, comme à son habitude ressentait un mauvais pressentiment. Développer un vaccin prenait des années dans des conditions idéales et les résultats n’étaient pas toujours au rendez-vous, aussi dans des conditions de fin du monde, elle doutait fortement du résultat et surtout doutait des effets non désirés. Avant même qu’on lui en parle ouvertement et qu’on la questionne pour savoir si elle était volontaire, Olivia avait pris la décision de ne pas être un « cobaye ». Et peu de choses pourraient la faire changer d’avis.
Bien que son visage commence à être familier dans le camp, Olivia sentait la méfiance des habitants, en partie à cause du conflit ouvert avec le groupe nommé « New Eden ». La destruction en avril du poste avancé d’Agate Passage, juste quelques semaines après son arrivée laisse beaucoup de personnes perplexes et Olivia doit souvent se justifier pour trouver qu’elle n’a rien à voir. Mais encore une fois, en toute franchise, elle n’avait rien à cacher à personne à Fort Ward. Pour appuyer ses dires, elle décide de suivre l’entraînement avec d’autres personnes et se porte volontaire pour faire des tours de garde. Elle n’a pas spécialement envie de participer à une guerre de front, mais elle n’a pas envie non plus de rester passive, elle veut prouver à ce groupe qu’on peut avoir confiance en elle.
La journée type d’une survivante à l’Apocalypse
Olivia a gardé certaines habitudes de sa vie passée et du rythme que lui imposait son métier d’avocate.
Elle ne se lève jamais après 7h30. Elle prend une heure au lever pour s’occuper d’elle et de sa maison. Douche, petit-déjeuner en feuilletant les informations disponibles sur la vie au camp. Dans sa vie d’avant, le reste de la matinée était consacré à la préparation des dossiers et des audiences de l’après-midi, mais dans ce « nouveau » monde, Olivia peut enfin prendre du temps pour elle, aussi elle consacre la matinée à des activités plus personnelles, comme le footing, un tour à la bibliothèque. Elle termine toujours la matinée par un tour au camp d’entrainement, une petite heure avant de déjeuner afin de peaufiner son maniement des armes à feu ou blanches.
Après le repas de midi, Olivia consacre l’après-midi aux activités de camp, et cela varie selon les besoins du jour. Elle peut très bien aider à la gestion des ressources (inventaire, distribution), patrouiller le long des chemins de garde ou encore partir en mission à l’extérieur quand on le lui demande.
En début de soirée, après avoir fait ce qu’elle devait pour le camp, elle passe toujours par le bar. Sur les coups de 19h. Elle y passe une paire d’heure, buvant un verre quand cela est possible et sociabilisant avec les gens présents. Et cela avant de retourner chez elle pour le diner. Le soir venu, elle reste chez elle à lire et relire de vieux livres qui ont réchappés à tout cela.
Olivia n’a pas de souci particulier avec les habitants du camp, elle est de nature assez sociable bien que son caractère puisse en rebuter plus d’un. Elle dit presque instantanément ce qu’elle pense, avec la plus grande des franchises et un léger soupçon de sarcasme. Cela peut parfois provoquer quelques conflits avec l’autorité mais si elle voit le bienfondé de ce qu’on lui demande, Olivia ne mettra jamais en question la décision prise.
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Re: Ain't no win without a fail
Mer 26 Aoû 2020 - 12:04
the
ANAPHORE
- Jude Lim
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Re: Ain't no win without a fail
Mer 26 Aoû 2020 - 12:07
Bonne rédaction !
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Re: Ain't no win without a fail
Mer 26 Aoû 2020 - 15:24
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- Hazel Parks
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