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Am I a junior gunslinger ?

Sam 29 Aoû 2020 - 19:02

ZackaryHiro
Hamada

WHO AM I
- Informations personnage -
Nom : Hamada
Prénom(s) : Zackary “Zack” Hiro
ge : 16 ans
Date de naissance : 12 Mai 2004
Lieu de naissance : Marine Corps Air Station Iwakuni, Japon
Nationalité : Japonaise-Américaine
Groupe : Travelers
Ancien métier : Écolier
Célébrité : Shunsuke Michieda
- Défauts -
Trop bâvard
Émotif
Paresseux
Gourmand
Naïf
- Qualités -
Inventif
Généreux
Espiègle
Juste
Persévérant

WHAT'S IN MY HEAD

- Psychologie du personnage -

Alors ! Vous voulez en savoir plus sur moi ? Ca tombe bien ! J’aime bien parler de moi ! Enfin même parler de tout en général… Je suis une vrai pipelette ! D’ailleurs mon père me disait souvent de la boucler à l’époque comme quoi je lui tapait sur le système… Bah ! Les chats font pas des chiens, lui aussi il l’avait pas souvent fermée et il me tapait sur le système parfois, mais ça n’empêche qu’on s’aimait beaucoup tous les deux…
Ca m’a fait drôle quand je l’ai perdu, à vrai dire c’est encore assez frais et j’ai du mal à en parler… Enfin du mal… J’ai jamais de mal à parler mais disons que je préfère pas me souvenir. De manière générale, je suis assez souvent dans un extrême ou l’autre ! La mélancolie peut m’envahir pour les plus petites choses et le bonheur me submerger de la même façon ! D’aucuns diraient que c’est pas très stable tout ça mais je suis pas d’accord ! C’est juste comme ça que je suis quoi ! Après tout si on a plus de sentiments, qu’est-ce qui nous différencie des marcheurs ?
Pouah ! Par contre c’est long comme interrogation dites ! Il y en a encore pour longtemps ? Nan parce que je ferais bien une petite sieste moi… Oui je sais, il m’en faut peu, oui je suis partisan du moindre effort et bla et bla et bla ! J’avoue que j’ai jamais compris pourquoi le dicton l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt”. J’ai toujours aimé commencer mes journées tard et j’ai jamais eu de soucis ! Et attention, je ne bâcle jamais mon travail ! Mais c’est vrai que j’aime trouver des façons plutôt… Originales de le plier. Ca me laisse plus de temps pour larver !
Larver et bouffer d’ailleurs ! C’est ça que j’appelle la vie bon sang ! Les marcheurs, ils ont rien compris eux ! il faut faire dodo de temps en temps, mais je reconnais que manger n’est pas forcément une activité qui me déplaît. D’autant plus qu’on trouve tellement de conserves obscures dans les maisons abandonnées, des fois ça force à faire des mélanges originaux, et délicieux ! Vous avez déjà goûté un Rat-burger ? Un régal ! C’est simple, je crois que je pourrais en manger toute la journée ! Mon prochain objectif ? Des nuggets de rongeurs ! Il faut absolument que je trouve de la panure pour tenter de relancer l'industrie du fast-food post-apo ! Par contre je garantis pas que je vais en laisser beaucoup pour les autres, désolé…
Mon dernier petit point faible ? Disons que j’ai tendance à avaler facilement des couleuvres… Figurativement bien sûr (j’ai essayé une fois pour de vrai, franchement, c’est pas terrible le serpent, mais ça se laisser manger quoi…). En fait quand on (sur)vivait tous les deux, le passe-temps favori de mon père était de me dire des conneries plus grosses que lui pour voir si je gobait ou pas ! Quel crevard celui-là…. Bon on me la fait plus maintenant, je suis malin hein ! D’ailleurs en parlant de trucs incroyables, vous saviez que le virus s'était échappé de la zone 51 ?! Si si j'vous jure ! Je l’avais lu sur internet avant qu’il s’éteigne…

Ah ! Vous voulez que je me vende un peu maintenant ? C'est vrai que jusqu'à maintenant j'ai pas vraiment insisté sur mes points forts ! Eh bien vous savez qui sait mon personnage de BD préféré ? C'est Géo trouvetou ! Un inventeur un peu barré et foireux, un peu comme moi ! Ah ça, quand je suis pas en train de lire ou bouquin ou de trifouiller une machine quelconque, c’est certainement parce que j’essaye d’innover ! Ma meilleure invention ? Je l’ai appelé le “patateur” (rien à voir avec le légume), c’était un lance-flamme à base d’un pulvérisateur… Très efficace… J’ai failli me tuer… Mais ça a eu le résultat escompté, j’ai cramé une dizaine de zombies à moi tout seul ! … Et la maison aussi… Comment ça c’est pas vendeur ?
Bah qu’importe, de toute façon c’est rare que je vende ce que je fabrique ! Ne vous y trompez pas, on a tous besoin de manger pour vivre mais personnellement, savoir que je peux filer des coups de main et améliorer le sort de mes congénères est une belle récompense en soi. Si on est plus beaucoup sur cette planète, il faut se serrer les coudes et par conséquent, il faut vraiment que je soit en danger immédiat pour refuser de partager mes ressources avec d’autres. Mon père m’a toujours dit que ça desservait ma survie, moi je ne suis pas d’accord, j’ai évité pas mal de conflits et je me suis fait des amis après l’apocalypse grâce à ça ! C’est pas demain la veille que je vais arrêter.
Mais la générosité, ce n’est qu’un de mes atouts pour me faire des amis, mais pas le seul ! Eh oui qu’est-ce que vous voulez, comm me le rappelait bien trop souvent mon paternel, je suis encore un enfant et du coup, je ne cache pas un caractère un peu… Enfantin ! Quand je ne bosse pas, j’adore m’amuser : jeux vidéos, jeux de rôle, fiestas… Je suis jamais loin quand il s'agit de s’amuser, ou de faire des farces ! Le nombre de baffes que je me suis prises à cause d’un seau d’eau au dessus d’une porte ou un coussin péteur mal placé, je les compte même plus !
Par contre, j’avoue que ce n’est pas ma façon préférée de régler mes comptes… Non… Ce qui nous distingue des animaux en tant qu’humains, c’est la parole, et la parole amène parfois à des conclusions beaucoup plus controversées que la censure ou la violence. De dire que, parce qu’il y a eu l’apocalypse on doit retourner au statut d’homo erectus à faire jouer la loi du plus fort, je ne suis pas d’accord ! Non seulement c’est se tirer une balle dans le pied pour notre survie en tant qu’espèce, mais c’est renier ce qui nous différencie des charognes décomposées qui arpentent le monde à la recherche de chair fraîche… Une allégorie poussée de l’adage “l’homme est un loup pour l’homme” si vous me demandez… Mais dans tous les cas, pour moi le contrat social existe toujours et un fort qui refuse de protéger un faible ne mérite pas d’être humain. Que voulez-vous, je suis comme ça ! Si quelqu’un a besoin de mon aide, j’ai du mal à la refuser…. A moins bien sûr que ça me porte un préjudice énorme (genre mort…) et encore même là, j’arrive à m’en vouloir beaucoup… En bref, je n’aime pas laisser sur le carreau des gens quand je peux les aider.
D’ailleurs, d’aucun disent que je suis un grand naïf, mais personnellement je préfère me qualifier d’optimiste !
Une dernière petite qualité de ma part ? Eh bien, je n’aime pas laisser tomber… Certains diraient que c’est plus un défaut, que je suis têtu ou je ne sais pas trop quoi encore. C’est peut-être pas spécialement totalement faux ! Haha ! Mais quoi qu’il en soit, quand j’ai une idée dans la tête, je ne l’ai pas au trou du c… Ca veut pas dire que je fonce tête baissé dans des plans qui n’ont aucune chance de réussite, je suis plus rusé que cela… Mais disons que si quelque chose ou quelqu’un me porte à coeur et qu’il y a une chance (même faible) de réussir, je ne vais pas laisser tomber avant d’y arriver. La chance sourit aux audacieux ! Et si l’audacieux en question se relève quand il tombe, rien peut l'arrêter ! Bon je me la pète un peu là… Hein ? Oui bon ptêt mais voilà en bref ! Voilà ! C’est tout sur moi… Vous avez compris ? Parce que sinon je recommence, j’abandonne pas moi !

Hein quoi, comme ça on a pas fini?! Bah pourtant c’était long déjà non ? Non ? Ce qui m’est arrivé depuis l’épidémie ? Comment ça m’a fait changer ? Bah… Pas tant que ça à vrai dire. Mon père était malin, dès que ça a commencé à merdé, on est allé se mettre à l’abri, donc on a pas vu tant de choses atroces que ça. J’ai eu une enfance heureuse, malgré les déménagements constants… Le fait de pas pouvoir me faire des amis à vie m’a rapproché de mes parents, ça a été dur de comprendre au début de l’épidémie que je n’allais jamais revoir ma mère, mais je m’y suis fais… Cette femme est une force de la nature et où qu’elle soit, non seulement elle est sûrement vivante mais elle voudrait que je me batte, que je vive. De son côté, mon père a fait son mieux pour prendre soin de moi et me dresser à affronter ce nouveau monde. Il m’a appris l’honneur, le courage et la discipline, à distinguer une situation de danger d’une situation normale… Le genre de moment où on doit passer en mode pilotage automatique et ne plus être soi même… Mon traumatisme à moi, ça a été quand il a décidé de faire rentrer ces choses en moi, à grands coups de trique. J’ai pris de sacrées râclées quand je n'étais pas à la hauteur de ses espérances dans ce monde apocalyptique, mais je sais qu'aujourd'hui que c’était pour mon bien… C’était peut-être pas la meilleure manière de faire, mais la morale est une notion disparue dans ce monde aussi dirais-je que quelques coups bien placés pour faire de moi un survivant étaient un moindre mal… Mon père n’avait jamais levé la main sur moi avant l’apocalypse… Après il est devenu un autre homme, mû par la volonté de me forcer dans une direction précise… j’ai compris que plus tard qu’il a utilisé sur moi des mêmes techniques qu’on utilise pour faire des combattants… Ce n’était pas innaproprié maintenant que la vie était devenue un combat permanent.
Toutes ces épreuves, elle m’ont renforcé, et elles m’ont pas fait perdre ma joie de vivre ! Elles m’ont juste aidé à devenir responsable. J’ai su conserver mon côté puéril d’adolescent, et sans doute une certaines naïveté parce que j’arrive encore à me choquer des situations que je vois parfois, en me rapprochant des anciens centres de population. Mon père et moi, on a eu de la chance, beaucoup en ont eu beaucoup moins et un désavantage d’avoir été protégé de toute cette violence est la conséquence suivante : Je suis beaucoup moins endurci que la plupart des gens que je rencontre. En mon fort, j’encaisse, mais je m’en émeut toujours un peu. Un jour peut-être apprendrais-je à ne plus voir les marcheurs comme d’anciens êtres humains, ou mes congénères comme de potentielles proies… Mais ce n’est pas encore le cas de nos jours.

WHAT AM I MADE OF

- Physique / équipement -

Wait, seriously ?! Vous avez besoin que je me décrive ? Hein ? Comment ça vous pouvez pas me voir ?! Ah… Désolé… Hmm, eh bien je suis un jeune garçon asiatique de 16 ans maintenant ! Je suis un peu grand pour mon âge et mon ethnie (donc en fait dans la normale si j’avais été caucasien !) car je fais un petit mètre soixante-dix pour près de 65 kilogrammes. Oui… Je suis un bébé bien nourri ! Vous avez fini oui ?
Alors pour mes traits de visage, eh bien j’ai une peau assez lisse, très légèrement citronnée (la normale vu d’où je viens) et des yeux arborant un épicanthus très prononcé. Eh oui ! Mon père a beau être américain, il est lui même métis caucasien/asiatique, donc moi je suis à 75% asiat ! Après, je n’ai pas vraiment de signe distinctif si ce n’est une forme de visage un peu carrée et un sourire de tombeur ! Non ?
Mes cheveux, j’en prends pas vraiment soin, au naturel ils sont châtains avec limite des reflets roux (limite !), mais aujourd’hui ils sont mis long, souvent éclatés (voir pas coiffés du tout) et un peu gras… D’ailleurs ma peau l’est aussi, grasse et sale… Je sais c’est pas terrible mais je suis un manuel moi, et ce n’est pas tout les jours qu’on a l’occasion de se doucher dans ce monde, et mon acnée s’en donne à coeur joie.

Côté vêtements, je change pas souvent de tenue ! Peut-être enfiles-je une salopette quand je travail, mais sinon ma tenue standard consiste en des rangers noires (prises à mon père et un peu trop grandes pour moi, je les ai retaillées pour mes pieds ce qui leur donne un aspect esquinté et rafistolé). Mes jambes, je les couvre d’un Cargo vert qui, lui aussi appartenait à mon père (et donc trop grand, ça donne un aspect Baggy), je lui ai fait un ourlet, et je le porte rangé dans mes bottes, et pour qu’il tienne je le porte systématiquement avec une paire de bretelles à boutons en Y (vous imaginez pas à quel point elles sont indispensable, vu le bordel que je trimballe à ma ceinture…), ainsi qu’une ceinture qui par contre sert plus pour accrocher outils et accessoires qu’à le tenir ! Le haut, c’est le seul truc qui m’appartient, à savoir un T-shirt blanc de sport (tendant vers le gris après 5 ans de survie), un peu serré aujourd’hui (je devrais un jour le changer) mais en assez bon état si ce n’est quelques accrocs. Quand il fait froid, j’arbore aussi un hoodie bleu, un peu rapprécié mais à ma taille !
Pour finir, en matière d'accessoires, j’ai toujours autours du front les lunettes balistiques de mon père (ça me sert de masque de soudure en plus), les dog-tags de ce dernier autours de mon cou et pour finir, une paire de gants de travail gris en cuir et long que j’affectionne beaucoup, presque un peu médiévaux ! Quand à ma ceinture, je vous ai dit tout à l’heure qu’elle réussissait pas à retenir mon pantalon ? C’est parce que c’est une ceinture tactique à laquelle est toujours accrochée une ceinture à outil, un fourreau d’arme blanche (sur la gauche) et un holster de cuisse tactique.
Par contre pour le combat, je change ces gants par une paire de gants tactiques sans phalanges… Et je m’équipe aussi d’une genouillère pour pouvoir poser un genou à terre. Le reste de mes équipements de combat incluent le casque ACH et le gilet tactique de mon père, qu’il avait à l’armée. Les deux sont en Universal Camouflage pattern, j’ai quelques poches chargeurs pour le gilet mais surtout, j’ai remplacé le drapeau Américain par un drapeau Japonais ! Je suis un gamin des deux mondes certes, mais je suis beaucoup plus proche de la culture Japonaise de ma mère que celle de mon père… Ca le fâcherait si il voyait ça mais hé ho ! Je fais ce que je veux !

Concernant mes armes, Bah j’étais assez bien fourni au départ ! En même temps, mon padre s’est reconverti dans l’armurerie après son service, donc autant dire qu’il avait des flingues pour toutes les occasions.
Pour commencer côté armes blanches (toujours pratiques pour les marcheurs, surtout qu’aujourd’hui ils sont pas réactifs), j’ai une baïonette M9 que je porte toujours sur moi et que j’aiguise avec beaucoup de soin (c’était celui de mon père !); Je l’utilise généralement en combinaison avec mon fusil (je suis pas doué en CQC, mais mon père m’a enseigné, donc je suis au dessus de la moyenne). Et au pire je peux le fixer sur le canon si le besoin s’en fait sentir.
Pour ce qui est des armes d’épaule là par contre, j’en ai eu plein à une époque, mais la vie de nomade m'a contraint à faire un choix… J’ai donc renoncé à mon trusty Ruger .22 que mon père m’avait offert pour mes dix ans et à la place, j’ai pris le fusil de ma mère, à l’époque où elle était dans les JSDF : Un Howa Type 89. Oui je sais ! C’est ridicule d’utiliser une telle arme sur le continent Américain en théorie… Sauf qu’en pratique, c’est une architecture de AR-18 ! Haha ! Echec et mat ! N’empêche que même si elles sont pas fréquentes, j’ai des pièces de rechange pour ce fusil… Et puis il prend les chargeurs STANAG aussi et les munitions 5.56mm standard alors pour l’alimentation je suis tranquille (j’aurais plus fais la gueule si ma mère avait été Française, vous m’auriez vu avec un FAMAS F1 ?!! J’aurais été dans la merde ! Dieu bénisse le Japon pour son respect des standards de l’OTAN…). Je l’ai modifié en adaptant dessus tant bien que mal un rail picatinny pour fixer une poignée avant triangle (c’est pas son vrai nom, mais je le connais pas…) et une lunette ACOG sur le dessus (la lentille est fissurée d’ailleurs, il faut que je la change de toute urgence).



HEAR MY STORY

Hey hey hey ! Vous êtes encore là, ca veut dire que j'ai pas réussi à vous saouler, chouette !
Alors je me dévoile ! Je suis né le 12 Mai 2004 à 17h34 (oui je sais, c'est précis à l'hôpital militaire de la base aérienne Américaine d'Iwakuni au Japon. Ca veut dire que techniquement parlant, je suis né sur sol Yankee ! Yeeha !
Bref, ma mère était une nationale Japonaise, soldate de la JSDF depuis neuf ans et une fucking sous-officière de combat ! Oui m'sieur ! Elle était donc l'armée de terre Japonaise avec le grade de sergent-chef, dans l'infanterie motorisée. C'est lors d'une manœuvre en 2001 qu'elle a rencontré mon père qui lui était pilote d'hélicoptères de transport dans l'US Marine Corps depuis 7 ans. D’ailleurs, même si il est américain, mon père est lui même à moitié Japonais, descendant d'une lignée de nippo-Américains sans mélanges jusqu'à ma grand-mère, qui était blanche. Truc de fou non ?!

Bref, j'arrête de monologuer sur ma famille pour en venir au faits. Donc déjà, rien qu'à ma naissance, j'étais un casse-tête parce que mes parents s'étaient pas en encore mariés et avaient pas prévu de m'avoir de suite, et ensuite à cause de ma nationalité : le Japon interdit d'avoir une deuxième nationalité acquise… Mais pas innée ! C’est comme ça qu'ils ont baisé la loi mes parents, ils sont intelligents ! Par contre là où ils ont rien pu faire, c’était pour où j’allais grandir… L’idée c’était soit que j’allais dans la caserne de ma mère (avec les autres enfants de conjoints de la JSDF qui vivaient sur place), soit dans la caserne de mon père (avec les autres enfants de conjoints des US Marines qui vivaient sur place)... C’est la mort dans l’âme que mes parents ont accepté que je vive entre ces deux mondes plutôt que d’en privilégier un des deux.
Donc du coup j'ai principalement été élevé avec les autres enfants des deux casernes et mes premières années ont été super bizarre : une semaine dans la caserne de papa, une autre dans celle de maman alors qu'ils étaient en couple quoi… Une semaine à porter un uniforme et parler Japonais au milieu d’autres enfants de l’armée Nippone aux yeux bridés comme moi, l'autre à parler Anglais et m'habiller comme je voulais au milieu d’autres enfants des Marines US généralement d’ethnies totalement différentes de la mienne…. C'était vraiment deux mondes en opposition totale mais à quelque chose malheur est bon, ça m'a rendu très curieux du monde qu'est le miens !

Donc, pour en revenir a mes parents, en dehors des permissions j'étais jamais avec les deux parents en même temps… Si l'un d'eux avait été civil, ou qu'ils étaient de la même armée, il y aurait jamais eu de problème… Mais comme ils étaient de deux armées différentes (bien qu'alliées) et pas assez gradés pour avoir leur logement… eh bien l'armée m'a pourri les premières années de ma vie.

Quand mon père a terminé son contrat en 2008, il s'est pas réengagé et a attendu avec moi un an au Japon que ma mère finisse son engagement à elle. J'avais 4 ans et ENFIN, la vraie vie de famille allait commencer ! Sauf que à ma grande surprise à mon père et moi, ma maman voulait pas "rester une minute de plus dans ce pays de merde !" (Ma mère a toujours été brute de décoffrage, c'était mon père le calme dans leur couple).
Donc quand j'ai eu cinq ans, bye bye Iwakuni, les Kanjis partout et les Gakuran… Bonjour le golden gate, les stands de hot-dogs et Gap. J'étais émerveillé ! Pour un gamin comme moi, c'était une expérience folle un tel changement ! Dans ma nouvelle école, les choses étaient un peu différentes : un jour j'étais une attraction, l'autre mis de côté justement… Bah, même si ça me faisait mal sur le coup, j'ai compris plus tard qu'on est stupide et inutilement méchant quand on est jeune… Pas de big deal donc…

C'est pour mes parents par contre que le changement fut le plus radical. Ni ma mère ni m'ont père eurent du mal à se reconvertir dans la sécurité, mais ce n'était pas une carrière palpitante pour eux (a défaut de payer décemment). J'ai donc passé mes premières années sur le sol Américain dans le coin de San Francisco avant qu'une opportunité radicale se présente à ma mère en 2012 : devenir consultante et formatrice pour Blackwater (enfin Academi, mais bon tout le monde continue de les appeler Blackwater…). Ca combiné au fait que mon père en avait lui aussi marre de gagner sa vie en faisant le piquet de grue devant l’entrée d’entreprises du coin fit qu’on décida de déménager ! Direction Seattle !

C’est donc le 14 Novembre 2012 qu’on est arrivés dans l’état de Washington, mon dieu ! La différence de température avec la Californie m’a fait bizarre ! Mais en dehors de ça, j’ai adoré ! L’air frais et pur (enfin toujours plus que dans la métropole de SanFra), les forêts de conifères à une demi-heure de route, et la frontière Canadienne pas loin ! C’est que lors de nos premières vacances au pays des bûcherons, on en a ramené du sirop d’érable ! Ma mère a donc tranquillement prit son poste à Blackwater et a commencé à se faire pas mal d’argent tandis que mon papa s’endettait pour ouvrir une armurerie dans la banlieue de Seattle. Malheureusement, ma mère était souvent en déplacements professionnels, alors j’allais souvent au magasin de mon père après les cours.

Je crois que c’est là, au milieu des répliques d’airsofts, des fusils, des accessoires de chasse et pistolets de défense personnelle que j’ai compris ce que je voulais faire ! Alors non, je ne serai pas militaire comme mes parents, mais je comptais bien reprendre la boutique de mon père plus tard. De plus, mon père avait toujours aimé m’emmener à la chasse de temps en temps… Mais cette fois-ci, avec la nature florissante de la région et la variété INCOMMENSURABLE d’équipements à notre disposition dans le stock (sans compter le fait qu’on avait rien de mieux à faire quand ma mère était à l’autre bout du pays), on allait presque tous les weekends dans les réserves de chasse pour s’adonner à la traque
.
Mon plus gros gibier ? Un superbe cerf le 18 Janvier 2015, je m’en souviendrai toujours. Il était 7h00 du matin, on venait à peine de s’installer et je l’ai vu à 300 mètres. Vu la distance, j’ai dû emprunter le .338 Lapua de mon père. Le recul m’a défoncé l’épaule, mais la balle l’a touché en plein thorax ! Il a sursauté, et il est tombé raide mort ! les deux poumons et le coeur touché, un kill propre, rapide, non seulement mon plus beau trophée mais aussi mon plus beau tir. A peine commencée, notre journée était terminée ! On a passé la journée à le débiter et à le congeler/saler/sécher. On a eu du gibier à offrir à tous nos voisins !

D’autres moments de bonheur, il y en a eu encore quelques uns… A vrai dire, ma vie d’adolescent se profilait bien mieux que ma petite enfance : Des parents aimants (malgré une mère peu présente), un avenir tout tracé, des copains à l’école… Bref, une vie simple, mais super… Jusqu’à ce que le monde entier ne bascule dans une nouvelle ère sombre.

Au début, moi et mon papa on a eu connaissance de l’épidémie qu'en voyant notre chiffre d'affaire augmenter. Ma mère étant à New York pour une conférence dans le cadre de son travail, j'ai même dû filer un coup de main à mon père pour tenir l'armurerie… Qu'est-ce qu'on en a vendu des 38, 9mm et autres pistolets ou revolvers de défense en quelques jours… Si l'argent avait pas perdu sa valeur si peu de temps après, on aurait été riches…

On a tant bien que mal essayé de tenir la boutique jusqu'au dixième jour de l’apocalypse. A la fin, certains clients étaient si nerveux et impatients que mon père a dû à plusieurs reprise sortir son arme pour calmer des gens excités. C'est le matin du dixième jour que ça a vraiment basculé : un type qu'on prenait pour un fou (qu'on a compris plus tard être infecté) s'est rué sur les clients de la file d'attente, obligeant mon père à s'interposer avec une tonfa en rayon. Quand le marcheur a manqué de dévorer le visage de mon père, je suis resté tétanisé… Mon âme, mon esprit et tout le reste me hurlaient de protéger mon père, mais finalement c’est un des clients lui même porteur d’une arme dissimulée qui sauva mon père, en tirant une balle dans le crâne de l’agresseur. La vision de la blessure, les morceaux d’os, de cervelle et le sang sur le sol après cela... J'ai pleuré toute la nuit… A moitié pour ce que je venais de voir, l’autre moitié pour avoir été incapable de venir en aide à l’homme qui m’avait mis au monde… Je me suis juré que plus jamais je laisserai cela arriver, nous devions veiller l’un sur l’autre.

Mon père lui s'est pas laissé démonter : il s'est relevé, a ordonner aux clients restants de prendre ce qu'ils voulaient et de foutre le camp. Trois minutes plus tard, on baissait le rideau de fer, et on préparait notre exode. J'étais encore sous le choc de ce que je venais de faire, mais j'ai toute de même trouvé la force de mettre de côté gilets pare balles, munitions, rations de survie… On est partis chez nous avec le coffre plein de tout ce qu'on pouvait prendre dans le magasin et on est allés se barricader à la maison. Dans les heures et les jours qui suivirent, on a assisté à la dégénérescence de la société à la télé ou à la radio, chaque jour un peu plus tendu que le précédent. Je crois que ces jours étaient les pires et les plus longs de ma vie… Être inactif, immobile, à voir le monde s’écrouler sans pouvoir rien y faire ou savoir quoi faire soi même… Mais le pire c’était de ne pas avoir de nouvelles de ma mère… Ne pas savoir si votre sang est vivant ou mort est la pire des choses : impossible de garder espoir, mais impossible de faire son deuil non plus… Je m’en rendrai compte plus tard quand mon père mourrait : perdre quelqu’un est une douleur intense mais brève, ne pas savoir est une douleur sourde et lancinante pour l’éternité…

Mais à cet instant, mon père était loin de me quitter ! Après quelques jours de cette insupportable attente, nous décidâmes de faire la même chose que la majorité des gens : fuir. On ne savait pas si ce serait temporaire ou définitif, mais on s’est préparés pour tenir un maximum de temps. On a tout chargé dans le 4x4 (un VRAI 4x4… En tant que chasseurs, on avait une vrai voiture tout-terraine, pas une de ces merdes de SUV qui pètent une suspension dès qu’ils montent sur un trottoir), et on est partis. La pagaille sur la route était indescriptible, tout le monde klaxonnait pour pouvoir passer plus vite, s’affolait pour tout et n’importe quoi… Je ne suis pas croyant, mais dans la bible il est marqué “les trompettes de l’apocalypse”... C’était ça, le bruit des klaxons de tous ces gens qui allaient mourir...

Dix jours à peine, et sortir de la ville fut un véritable chemin de croix… Un trajet qui en temps normal nous aurait prit 30 minutes nous prit 3 heures. Heureusement pour nous nous étions excentrés, dans la banlieue de Seattle… Sinon nous n'aurions pas survécu… Nous avons dû passer par des petites routes, devenir insensible à la détresse d'autres gens fuyant comme nous… Ça aussi c'était atroce… Des gens avec des enfants, des bébés, qui nous font signe et mon père ecrase la pédale… Et moi bien trop lâche pour vouloir prendre le moindre risque aussi. Encore aujourd'hui je cauchemarde en pensant à tous ses gens, victimes de leur manque de prévoyance et achevés par la disparition totale de la générosité… Au final c'est pas tant les monstres qui déambulaient qui étaient les plus terrifiants mais ceux en nous qui sortaient de l'ombre dans ce moment… Nous avons eu beaucoup de chance, et même si nous étions forcés de la garder pour nous seuls afin de survivre, je crois que c’est une culpabilité qui me hantera jusqu'à la fin de mes jours…


Bon, c'est joyeux jusque là ! Wouhou ! Vous inquiétez pas ça s'arrange après… On a conduit jusqu'à un refuge de chasse dans une réserve qu'on connaissait bien… Un coin totalement isolé, une cabane pratiquement en ruine au vu de sa faible fréquentation… Mais tout de même un poêle, des lits un peu usés et des vitres non brisées. Nous étions loin de nous douter qu'il s'agissait d'un quatre étoiles par rapport à ce que beaucoup de survivants traversaient ! Le jour suivant, on l'a passé à camoufler le 4x4 ainsi que ses traces… Et puis ensuite on s'est amuser à fortifier l'endroit, couper du bois pour l'hiver, et peut-être aussi chasser de la viande à faire sécher en plein air. Enfin pas pour le premier hiver du moins parce que le froid qui nous a frappés alors rendait de tels procédés de conservation inutile en fait. Heureusement qu'on avait alors un poêle, nous n'aurions pas survécu sans.

Aujourd'hui je le redis, même si c'est quelque chose que j'ai longtemps sû… Mon père n'aurait jamais pu faire mieux pour nous sauver tous les deux. Il a mis son entraînement et sa passion au service de notre survie et pour tout ce que j'ai pu être charié, même des fois insulté à l'école pour être dans une famille de bons "Rednecks" dinguos de flingues et tuer des créatures du seigneur, au final je ne le regrette pas. J'aurais bien voulu voir leur tête à ces bobos anti-armes et pro-nature alors qu'ils ont jamais vu une fucking vache de leur vie… Je leur souhaite de s'en être tiré quand même … Mais je manquerai pas de les taquiner à ce sujet si je les recroise un jour !

Pendant un an, mon père et moi, on a vécu en totale autonomie, mixant nos rations de survie avec du gibier chassé et quelques baies ou champignons trouvés dans les bois. Le reste du temps, nous entretenions nos armes, renforçions notre demeure et surtout, nous faisions les plus petits possibles… Malgré notre discrétion, un rôdeur égaré nous trouvait de temps en temps… Soit ils allaient se planter comme des débiles sur nos barrières (ce qu'ils sont cons ces trucs, c'est affligeant !), soit on leur tombait dessus par hasard et on avait vite fait de les fumer... Et c’est là d'ailleurs que j'ai appris que s'ils crèvent que d'un dégât à la tête, autant penser intelligemment ! On engage rarement des zombies à longue distance, et à courte distance, la 22 est silencieuse (avec un silencieux bien sûr), sans recul, précise et tout aussi létale que n'importe quoi d'autre… Aujourd'hui encore, mon ruger 22 est mon arme incontournable pour les rôdeurs.

Je me souviendrais toujours d'un jour où on a aperçu une horde se diriger vers nous. Il y avait quoi, une cinquantaine ? (La plus grosse qu'on ai vue dans la forêt !) Alors on a mis un plan au point : on les a attirés dans une clairière avec un arbre au milieu, on a collé un tree stand au milieu et une tyrolienne du pauvre pour évacuer en cas d'urgence. Après on a fait du bruit pour les attirer et on a fait un massacre ! Moi et mon papa on s'est jamais autant amusés en un an ! Quand on a fumé le dernier on est descendu et on a foutu le feu au tas. C'est cette journée qui a permis de confirmer ma théorie du 22LR… Mon père avait apporté un AR-15 et un Remington 870 au cas où, mais on en a même pas eu besoin au final ! Une 22 bien ajustée dans le crâne, c'est tout ce qu'il faut pour se débarrasser d'un marcheur collant.

Mais trêve d'anecdotes, c'est à l'arrivée de l'automne 2016 que les choses ont changé de tournure… Après presque un an à survivre isolés, la solitude commença à nous peser et surtout, la réalisation que le monde d'avant ne ressuciterait jamais pesait sur notre moral… Mon père tout particulièrement était devenu plus austère et… Violent… Jamais il n'avait levé la main sur moi auparavant, alors que dorénavant, il me soumettait à une discipline militaire et aux leçons qui allaient avec : Il m'a fait lire sun tzu, me faisait jouer à des wargames, et surtout me forçait à des exercices physiques quand j'étais innactif. L'échec était pour moi un droit révolu, et s'accompagnait désormais de sanctions physiques… Je n'ai jamais haï mon père, mais disons que si il y a bien une période de ma vie où il m'est arrivé de souhaiter qu'il lui arrive un malheureux accident, c'était celle-la… C'est pour ça que quand un groupe de chasseurs s'aventura près de notre maison, lui comme moi étions éxités comme des puces ! Nous allèrent donc à leur rencontre… Grossière erreur…

Le matin ou nous décidâmes d'aller les rencontrer, mon père fit quelques préparations autours de la maison puis nous allèrent les déranger dans leur partie de chasse, leur offrant naïvement de partager avec eux un sac de viande de lapin séchée en signe de bonne entente, mais la bonne entente ne les intéressait visiblement pas… Après s'être assuré que nous étions seuls, nous fûment braqués et immédiatement, mon père leur fit une offre qu'ils ne pouvaient pas refuser : tous nos biens et possessions (à la cabane) en échange de la vie sauve…
Après trente minutes de marche, nous arrivèrent en vue de la cabane et alors que nous marchions les mains en l'air, je vis un tas de feuille contre un tronc d'arbres, et un fil tendu… Immédiatement, je compris. Habituellement, ce piège était signalé par un panneau que nous avions bricolé, pour éviter à des êtres humains de rencontrer une fin malheureuse, mais le panneau avait disparu… Animé d'une discipline militaire, je gardais la tête froide et adressa à mon père un regard lui faisant comprendre que j'avais saisi l'idée. L'expression d'extraordinaire soulagement qui le traversa à cet instant me fit comprendre une chose : qu'importe qu'il eût été un tyran cette dernière année, il m'aimait plus que tout au monde et me savoir en sécurité était pour lui l'unique besoin essentiel qui animait encore sa vie…
Encore quelques seconde jusqu'à ce que le bruit caractéristique du piège qui se déclenche ne se fasse entendre. Tandis que mon père se précipitait contre le tas de feuille. L'instant d'après, un de nos kidnappeur était embroché d’un piège punji qui jaillit du sol en un éclair, quand au second, il s'effondrait dans un fracas assourdissant : celui du AR-15 que mon père avait planqué sous les feuilles et avait percé trois trous bien nets dans sa poitrine. Le dernier nous échappa, courant comme un dératé pour éviter les tirs de mon père qui pressa la détente jusqu'à ce qu’il le perde de vue. Je n'ai jamais sû si mon père avait prévu depuis le début de les attirer dans ce piège (mais en même temps, pourquoi il aurait fait ça ?) ou si c'était juste pour lui une roue de secours, mais en tout cas le fait était là… Pour la première fois, nous avions tué pour survivre. La leçon du jour ? Toujours avoir un coup d'avance...

Par contre, l'un d'entre eux s'était échappé, et dorénavant, notre maison était compromise… Nous n'étions que deux, ils savaient qu'il y aurait des pièges, et la seule certitude qu'on avait était qu'ils allaient revenir avec des renforts. J'ai pas retenu grand chose de la lecture de sun tzu, mais cette métaphore est parlante : "si vous vous connaissez vous même mais pas l'ennemi, pour chaque victoire, vous souffrirez d'une défaite ". 50/50, sachant qu'une défaite signifierait notre annihilation totale, on est vite tombés d'accord avec mon père que nous devions battre en retraite. Nous avons donc fait nos packetages, n'emportant que le strict nécessaire et avant qu'ils ne nous tombent dessus nous étions partis; non sans leur avoir laissé une surprise "explosive". Ça n'a pas loupé et alors qu'on était à peine à trois miles du camp, on entendit au loin une déflagration caractéristique… 2-0… Échec et mat… Mais en attendant, nous étions sur la route, sans aucune idée de où aller…

Nous avons erré pendant plusieurs semaines afin de rejoindre des zones plus urbanisées. Pas la meilleure idée du monde en matière de sécurité mais nous devions absolument trouver un abri décent avant que le froid ne s'abatte sur nous. Et au vu de l'horreur qu'était encore l'hiver 2016, on a eu du nez… La maison abandonnée où on a crashé l'hiver durant était mieux isolée, mais bien moins chauffée que notre cabane dans les bois… Et comme en plus on ne pouvait pas allumer de feu de crainte d'attirer nos ennemis d'hier, moi et mon papa on a vraiment cru qu'on était finis cette fois-ci… Même si les marcheurs étaient beaucoup plus présents et le gibier beaucoup plus absent, notre pire ennemi était définitivement le froid…

Ce qui nous a sauvé ? Une rencontre providentielle ! Alors que nous raidions une épicerie dévalisée depuis longtemps dans le vain espoir d'y trouver de quoi manger, on a étés imprudents et on s'est fait surprendre par 2 types qui nous sont tombés dessus avec des fusils à pompe. En joue et sans moyen de riposter sans se faire transformer en lasagne bolognaise, on s'est rendus… Foutus pour foutus on s'est dit, quel que soit le sort qu'ils nous réservaient ça pouvait pas être pire que se faire dévorer ou son extrême inverse (mourir de faim).
Même si à posteriori je suis heureux de cette rencontre, les images de cette journée resteront à jamais gravées dans mon esprit : ils nous emmenèrent vers un avant-poste, menottes et yeux bandés, puis m'ont attaché sur une chaise pendant que j'entendais mon père se faire battre de l'autre côté de la porte. J'ai pleuré ce jour là, et paradoxalement c'était la première fois depuis l’épidémie que je pleurais sans m'en prendre une (de la part de mon père). A la fin, ils ont sorti mon père de la pièce, le visage tuméfié, et l'ont forcé à regarder pendant qu'un de leurs complices me posait une lame sous la gorge… A cet instant, mon père les supplia et leur balança des informations à propos d'une planque imaginaire où nous n'avions jamais mis les pieds. Nos bourreaux ne restèrent pas dupes longtemps et après quelques questions pièges, ils purent déterminer que mon père mentait pour sauver ma vie. Une seconde menace sur ma carotide lui arracha finalement la vérité : il n'avait aucune idée concernant ce qu'ils nous demandaient, et alors qu'il avait passé tout son temps de "confinement" à étudier l'honneur du Bushido et de ses ancêtres (pure connerie… même moi qui suit 25% plus Japonais que lui je trouve ça ridicule), il s'est abaissé à les implorer qu'ils ne savaient pas de quoi ils parlaient, à les supplier de prendre sa vie plutôt que la mienne.
A cet instant, j'ai cru que ma vie allait s'achever. Mais à la place, ils retirèrent le couteau de sous ma gorge, nous bandèrent les yeux de nouveau avant de nous relâcher à quelques miles de là, avec notre équipement.

Sur le coup, j'avoue avoir été assez confus… Mais une fois de retour à notre planque, mon père m'explique qu'ils étaient en guerre avec un groupe dont la description ressemblait étrangement au groupe qui nous avaient attaqués quelques temps plus tôt… Un groupe contre lequel LEUR groupe luttait avec violence. La torture de mon père, les menaces sur ma vie, c'était pour qu'on révèle leur localisation mais finalement, comme on en savait rien, ils avaient fini par admettre que nous étions innocents, extérieurs à ce conflit… Et ils avaient prit pitié de nous au final… Jokes on them par contre, parce que l’endroit où ils nous ont relaché s’est révelé être un immeuble infesté de rats ! Une vraie aubaine, et donc on a eu à bouffer un moment !


Il fallut deux semaines à mon père pour se remettre de son tabassage, après quoi on a fait ce qu'on aurait dû faire depuis longtemps : partir en reco pour trouver un endroit un peu plus proche de la forêt… Où on pourrait CHASSER ! Après une bonne semaine d'errance d'allers-retours, on a fini par trouver : un petit village de l'autre côté des montagnes, là où le climat est plus aride… Sauf que paradoxalement, maintenant qu'ils ne craignaient plus les humains, le gibier était plus abondant dans cette région, à l'abri du mistral du pacifique et donc bien mieux pour passer l'hiver ! Pour eux comme pour nous… niak niak niak…

Du coup, dans ce paysage largement dénué de végétation haute, mon père a profité du printemps pour m'en seigneur à tirer/chasser à l'arc (oui je sais, on doit pas chasser au printemps mais hé ! On a limité au maximum l'abattage des femelles… Sauf pour les lapins… Pas facile de distinguer le sexe vu leur taille…). Mon verdict final ? C'est d'la merde… Je comprends les gens qui chassaient avec ça avant, pour le fun, et je reconnais qu'un arc à poulie moderne est très confortable, mais dans la situation actuelle, non… Les armes à feu sont juste supérieures en tout point… (et surtout c'est l'horreur pour viser ! Pas difficile de comprendre pourquoi toutes les armées du monde ont changé leurs arcs pour des mousquets quand ils ont été disponibles !). M'enfin, au moins si j'ai à me servir d'un arc un jour, je sais À PEU PRÈS (j'insiste sur le "à peu près") m'en servir…

Fin d'été 2017, moi et mon père avions fait une sacrée réserve de viande (histoire de plus jamais se faire surprendre par l'hiver) quand, au cours d'une chasse dans les plaine, on a rencontré un vieil ennemi… On était tous les deux allongés, dans la plaine avec des ghillie suits faites de brindilles et de feuillages… Mon père (plus doué que moi pour la longue distance) ajuste son tir quand soudain, notre proie s'effondre... Un "CRACK" violent nous a fait baisser la tête (chers ça m'a choqué, c’était la première fois qu'on me tirait dessus, même si c'était involontaire). Une seconde plus tard, le bruit caractéristique d'une .308 Winchester se fait entendre… Comme un an plus tôt, un regard échangé avec mon père a suffit : on a compris que c'était un concurrent, pas un ennemi… Cependant cette fois-ci, pas question de se faire avoir ! Donc on a pris les devants…
On a rampé jusqu'à être à quelques mètres de l'animal abattu Alors que les chasseurs concurrents s'approchaient de leur proie, On s'est révélé. Ils ont tenté de lever leurs armes mais un tir instinctif et calculé de mon père (à quelques centimètres d'un de ces chasseurs) les a vite ramenés à la raison.
S'ensuivit le moment de négociation le plus bizarre de l'histoire de l'humanité… Tandis qu'on les avait en joue, au lieu de les abattre, mon père s'est contenté de négocier un petit partage de la proie : les deux cuisses pour nous, le reste pour eux et merci bon voyage. Je n'en revenais pas sur le coup… Quitte à les laisser repartir, autant s'accaparer la proie en entier ! Mais mon père leur a servi un discours comme quoi ils avaient mérité le kill en tant que chasseurs honorables et des nous cinq (parce qu'il étaient trois), mon père était le seul à ne pas être choqué par la générosité de la proposition… Ce qui fait de moi un mauvais être humain je crois..

Toujours est-il qu'on s'est séparés bons amis, avec chacun notre part du gibier négocié de notre côté… Intérieurement, je bouillonnais : avec son sens de l'honneur Nippon à la con (alors que c'était moi le nippon ! Mon père était 100% Américain bordel !), mon padre avait laisser partir des gens qui deviendraient sûrement nos ennemis plus tard ! C'était l'idée logique ! Sauf qu'en fait, pas du tout…

Cinq jours plus tard, alors qu'on chassait dans cette même plaine, on a vu au loin un… Je sais pas comment dire… Un candidat au suicide ? Un espèce de connard ? Agiter un drapeau blanc dans les plaines tout en hurlant (il faisait fuir le gibier ce con !). On s'est faufilé jusqu'à lui et on a manqué de lui filer une crise cardiaque en se relevant et lui disant que c'était très dangereux ce qu'il faisait… Sauf que comme dirait l'amiral Ak'Bar… IT'S A TRAP !

Maiiiiis… Pas le genre de "trap" auquel on pouvait s'attendre… C'est à dire qu'une fois désarmés par quatre type équipés de shotguns, moi et mon père avons subi un entretien d'embauche… Visiblement, il s'agissait du groupe qu'on avait embusqué quelques semaines plus tôt, et visiblement le fait que nous les avions pris par surprise ET laissés repartir en vie sans les piller les avait impressionnés. Du coup, ils voulaient nous inviter à les rejoindre… Ces types s'attendaient à une négociation difficile, mais le fait qu’on leur dise que nous etions seuls les a surpris et a rendu notre recrutement d'autant plus facile ! Visiblement, peu de gens avaient été aussi bien préparés que nous à l'apocalypse et même si, selon mes standards, notre organisation laissait FRANCHEMENT à désirer, ils étaient impressionnés par cette dernière…

Papa a dit oui sans hésiter, et comme j'avais ni le coeur, ni l'envie à m'opposer à lui (et que rencontrer d'autres humains me bottait bien !), on les a suivi jusqu'à leur camp… Dans un premier temps en tant qu'invités forcés, mais bien assez rapidement en tant qu'égaux.
Malgré leur nom éminemment Européen, les Brown sont une famille de natifs-Américains Shoshone qui avaient abandonné la lutte dans les années 1890, après que leur arrière arrière grand mère se soit mariée avec un Irlandais et qu'ils aient emménagé sur une ferme (ferme qu'ils occupent toujours à l'heure actuelle). Après cela, un peu comme mes ancêtres, ils avaient évité le brassage ethnique, devenant citoyens de deux mondes… Comme moi…
Mais qu'importe leur ethnie, ils sont des gens très hospitaliers qui n'ont pas hésité après l’apocalypse à partager leur toit avec deux autres familles en déroute… Maintenant trois en comptant la nôtre. Nous étions honteux, moi et mon père : face à la réalisation qu'aimer les autres n'était pas une affaire de nécessité, mais bien de choix… Un choix que les Brown n'avaient pas hésité une seconde à faire…

Une fois arrivés dans ce groupe étendu (nous étions une petite quinzaine de personnes au total), nous fûmes rapidement mis à contribution mon père et moi en raison de nos talents de chasseurs… À deux, un cerf fait facilement une saison ! A quinze, même pas besoin de conserver puisqu'il s'évapore en à peine une quinzaine de jours… On s’est donc organisés dans la communauté et les quartier à vivre durent être un peu agrandis. Mon père et moi nous mîmes également à prévoir quelques défenses pour, au moins, se protéger des migrations de zombies qui pouvaient toujours arriver.

A partir de là, nos vies sont devenues plus tranquilles, une sorte de routine s’installa et nous retrouvâmes au moins un semblant de quiétude que nous pouvions avoir dans l’ancien monde. Il y avait trois enfants dans la communauté dont moi qui était le plus vieux. Tous les trois nous avons suivi quelques cours de la part de Mr Trevor, un ancien instituteur à la retraite qui semblait retrouver la joie de vivre à notre contact ! Ce furent de belles années, peu troublées par les difficultées de devoir survivre en autarcie. Le seul événement marquant ? Une visite six mois après notre arrivée.

Venus apparemment pour échanger de la nourriture de la ferme contre des munitions qu’ils avaient récupérées dans les commerces alentours, un petit groupe visiblement en bon termes avec nos hôtes s’approchèrent de la ferme… Vous avez déjà entendu l’expression “le monde est petit” ? Eh bien franchement, il n’a jamais été aussi petit que depuis que 95% de nos semblables sont morts au cours de l’épidémie… Nous avions immédiatement reconnu le groupe qui nous avaient kidnappés quelques mois plus tôt, autant dire que quand ils comprirent qui nous étions, les retrouvailles furent galaciales...
Cependant nous n’étions pas chez nous ici, juste des invités au même titre que ces gens, aussi mon père se retînt-il de faire parler la poudre et doyen nous força à un sit-in, afin de résoudre nos différents par la parole plutôt que la violence. La discussion dura bien une bonne heure mais au final nous avions un dénouement heureux. Il se trouve qu’à cette époque, leur groupe était en guerre contre un gang de raiders qui n’avait cessé de les harceler. S’agissait-il des mêmes qui nous avaient attaqués dans la forêt ? Aucune idée… Mais en attendant ce n’était qu’après nous avoir mis la pression qu’ils avaient compris que nous n’en étions pas et donc, ils nous avaient laissés repartir. Mon père avait fortement envie de leur casser la gueule, mais les enseignements du doyen Shoshone l’en empêchèrent : le seul moyen de briser le cercle de la violence, c’est de choisir tout simplement de ne pas le suivre. Ce groupe s’excusa auprès de nous et, après réflexion, mon père considéra que les provisions qu’ils nous avaient laissé alors pour se faire pardonner étaient suffisantes pour réparer l’affront. Mon père qui d’habitude était si nerveux, leur souhaita un bon retour et leur serra la main. Après, on était pas devenus des amis pour autant ! Mais maintenant on était quittes.

[/b][/color]La vie reprit son court et avec une alimentation plus saine, j’ai rapidement gagné des centimètres ! Arrivés en Mai 2020, j’étais maintenant un fier garçon de 16 ans ! Par contre mon père lui semblait s’affaiblir de plus en plus, sans que nous ne comprenions vraiment ce qui arrivait… Ca a commencé par une toux de plus en plus fréquente en Janvier 2018, puis en Août, il s’est mis à avoir des douleurs de poitrine. On se doutait bien que quelque chose ne tournait pas rond, mais il refusait d’être diagnostiqué ! Selon ses mots, savoir ce qu’il avait ne changerait rien si il n’avait rien pour se soigner… Foutue tête de mûle…
Arrivé à début 2020, il lui arrivait de perdre connaissance ou d’avoir du mal à respirer de plus en plus souvent…. Et en Mai, il crachait du sang et avait un mal de chien à pratiquer ses activités quotidiennes. Nous n’avions aucune idée de ce qui lui arrivait aussi fîment nous appel au docteur résidant dans l’autre communauté à quelques dizaines de miles de là. Même sans scanner, son diagnostic fut sans appel : mon père avait une tumeur aux poumons et dorénavant, il était trop tard pour faire quoi que ce soit, même si on avait été dans l’ancien monde. La seule consolation, c’était de savoir qu’il avait eu raison en fin de compte, même si elle avait été détectée il y a deux ans, on aurait rien pu y faire.[/b][/color]
Cependant il restait encore assez de forces à mon père pour faire ce qu’il avait à faire. Il mit ses affaires en ordres et attendit le plus longtemps possible, pour profiter le plus de son fils maintenant devenu (presque) un homme. Quand en Juin la douleur commença à devenir insupportable, il nous informa de sa décision de mettre fin à ses jours. Lui dire au revoir fut pour moi un déchirement, mais je ne pouvais pas décemment lui demander de rester pour vivre quelques mois d’une vie misérable et pleine de souffrances.

Nous avons partagé ensemble un dernier pique-nique, nous nous sommes embrassés, puis il m’a demandé de m’éloigner. De ma vie, je pense n'avoir jamais été aussi malheureux que dans les secondes qui précédèrent le coup de feu. Quand ce fut fini, je m’effondrais au sol, incapable de faire quoi que ce soit d’autre que de pleurer. Nous l’avons enterré sous un cyprès, avec une joli croix blanche… C’était joli… Mais chaque jour qui passa dans les semaines qui suivirent me rendait plus insupportable la vue de cette tombe à quelques dizaines de mètres seulement de la maison. Faire mon seuil m’était devenu impossible aussi après plusieurs semaines de son absence, je me suis adressé à la communauté : Je devais partir…
Peut-être pas définitivement ! Mais je ne pouvais pas rester là sous peine de devenir fou. C’est avec beaucoup d’émotion et en essayant de me dissuader, comme quoi le monde était dangereux dehors, que tous les autres voulurent s’opposer à mon départ… Mais ma décision était prise… Se lancer seul sur les routes à 16 ans ? Oui c’est ridicule, je le sais… Mais je pense que j’en ai besoin : rencontrer d’autres gens, voir un peu de pays, mais aussi.... Je voulais retourner à notre ancienne maison… Me reconnecter une dernière fois à mon passé avant de tirer un trait définitif dessus. Mais aussi, j’avais un espoir peut-être naïf et utopique que ma mère puisse m’attendre à la maison : si mon père était un rock, ma mère était un putain de bloc de granite et j’étais convaincu que ce n’était pas un continent à traverser qui allait l’empêcher de revoir son fils ! Je me mis donc en route malgré les protestations de mon groupe et aujourd’hui, me voilà… Direction Seattle, la ville émeraude de mon enfance et probablement l’endroit le plus dangereux du coin. J’espère au moins que ce voyage m’apportera la paix intérieure que je cherche...

Maintenant que je suis de nouveau seul et sur la route, j’ai repris la routine quotidienne que j’avais avec mon père : je me lève le matin et je démonte ma tente, je me fais à manger avec ce que j’ai dans mon sac et ensuite, selon mes réserves, je pars chasser et cueillir ou faire de la récup’ !
Quand je chasse, je me fais le plus discret possible et j’essaye de me concentrer sur des proies plus petites (inutile de shooter un cerf, je vais en faire quoi après?!!!). Si je m’arrête temporairement à un endroit, je n’hésite pas à placer des collets à des endroits où j’ai remarqué le passage de petits mammifères, sinon une petite 5,56 bien placée et j’ai mon repas pour trois jours ! Généralement, au bout d’une demi-journée si j’ai rien, je reviens sur mes pas et je cueille les champignons et baies que j’ai vues à l’aller et que je sais comestibles (quand je suis pas sûr, je cueille pas, c’est une règle absolue !).
Sinon quand je fais de la récup, je me concentre sur les objets les plus essentiels à ma survie quotidienne : munitions, bouffe et médicaments sont la priorité absolue, mais je n’hésite pas si je trouve un paquet de clopes, des vêtements ou des objets de loisir (j’adore les jeux vidéos!) ou technologiques. Si je croise des humains, j’évite le contact jusqu’à m’être assuré de leurs intentions, mais je ne suis pas contre un peu de troc ! Vous seriez surpris de savoir combien de gens ont été content que je leur graisse et nettoie leur arme contre une barre de céréales ! Je me suis fais des amis sur la route ! Enfin des amis…. Des gens qui me tirent pas dessus à vue quoi… Sinon je passe bien évidemment mon chemin… Pour ce qui est des marcheurs, je les évite comme la peste sauf s'ils sont sur mon chemin, auquel cas je profite du silencieux de mon ruger pour les aligner tranquillement depuis un couvert avant de passer.


Après ça, rebelotte pour la deuxième partie de la journée (entre midi et deux je cherche de l’eau; je la filtre à l’aide de vêtements et je la fait bouillir pour pouvoir la boire). Si par contre j’ai moins de 5 litres d’eau dans mes provisions, j’en cherche jusqu’à en trouver, c’est l’essentiel ! Et finalement le soir je retourne me coucher.

Je ne me déplace que par petites étapes. Je préfère dormir dans une maison quand je peux, mais je suis pas contre une nuit à la belle étoile (même si j’essaye de me placer dans des endroits pas facilement atteignables par les walkers !). Rarement je reste plus de trois jours au même endroit, mais je préfère m’assurer d’être OK niveau provisions avant de bouger. Mon objectif final ? SEATTLE ! Enfin surtout sa banlieue où j’espère pouvoir retrouver mon ancienne maison. Si c’est possible, j’aimerais m’y réinstaller mais bon, y arriver entier sera déjà pas mal ! Donc je fais attention…

Sinon bah, les jours où je décide de bouger, bah je fais mon sac à dos et j’avance jusqu’au soir… Je reste toujours vigilant, mon Type 89 à la main et prêt à fumer les Marcheurs qui s’approchent de trop près… Mais c’est en dernier recours ! Je n’ai pas de silencieux pour mon fusil (de toute façon ce serait inutile) et ça fait beaucoup de bruit… Autant dire que je prends mes jambes à mon cou après chaque tir...

Voilà ! Vous savez tout de moi maintenant ! Je vois pas grand chose de plus que je pourrais vous dire… Alors ? Z’en pensez quoi ?


Time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Houndfoxie
• ge irl : 28 ansI
• Présence : 1 à 3 fois par semaine
• Personnage : Inventé [X] / scénario/prédef [ ]
• Code du règlement : La bible (version Anglaise), King James’ Version, Revelation 6:8, deuxième phrase… Et c’est aussi les paroles de conclusion d’une chanson de Johnny Cash...

• Comment avez-vous découvert le forum ? :
En me rappelant de mon inscription avortée d’il y a quelques mois
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? :
Tirer un trait sur mon idée de perso bagnard :’(
• Crédits (avatar et gifs) :
Myself ^^



passeport :

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Re: Am I a junior gunslinger ?

Sam 29 Aoû 2020 - 19:04

Et BIENVENUE avec ce personnage tout mignon
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Re: Am I a junior gunslinger ?

Sam 29 Aoû 2020 - 19:05

Jesus christ ! C'était rapide pour le premier bienvenue ! merci ! ^^

...

Même si c'est plutôt un RE-bienvenu è_é
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Re: Am I a junior gunslinger ?

Sam 29 Aoû 2020 - 19:08

Re-bienvenue alors ! Tu as apparu quand j'ai actualisé xD
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Re: Am I a junior gunslinger ?

Sam 29 Aoû 2020 - 19:10

Very Happy Very Happy Merci ! ^^

En fait la première fois, j'avais abandonné ma fiche, parce que j'avais une idée de perso très.... (trop) spéciale, depuis j'ai passé 2 mois à préparer un perso qui serait adapté au forum ^^ J'ai hâte de jouer avec vous tous ! cheers
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Re: Am I a junior gunslinger ?

Sam 29 Aoû 2020 - 19:13

Rebienvenue alors Zackary Smile



Us against them
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Tori H. Watanabe-Hayworth
Tori H. Watanabe-Hayworth
Inglorious Fuckers
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Re: Am I a junior gunslinger ?

Sam 29 Aoû 2020 - 19:35

Bon retour ! o/



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !
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Re: Am I a junior gunslinger ?

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