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Étrange Inquiétude | Corray
Jeu 17 Sep 2020 - 21:29
3 Septembre 2020
- Ouai c'est clair que je m'ennuis pas ... quand il me prise contre lui pour me déposer un baiser sur le front , je fus surprise de fermer les yeux l'espace de cet instant pour apprécier ce contact. Je devais me ressaisir j'étais beaucoup trop mielleuse. J'étais alors partie voir la femme pour rester auprès d'elle le temps qu'elle se réveille et surtout surveiller qu'elle continue de respirer. Normalement les gens reprenaient conscience assez rapidement ce qui était une bonne chose.
_____
Je venais d'arriver dans le camps grâce à Corray. Il m'avait ramené ici après avoir assisté à une mini réunion sur une vraisemblable prochaine guerre mère nature avait été déchaînée et sa colère avait mis le feu à une partie du camps. J'avais d'abord était sauvé les chevaux ce qui me semblait être primordial et avait machinalement entraîné le musicien avec moi avant d'aider à vider un bâtiment . L'écurie et l'intendance avaient brûlée sans cotés la brèche dans la palissade et même si mon idée de camion avait fonctionné - j'avais d'ailleurs adoré conduire ce camion - tout n'étais pas finis il y avait beaucoup de travail et certains avaient même été blessés.
Parmi les blessés il y avait Corray. Sa jambe avait été brûlée et je n'étais pas au courant mais il avait aussi souffert d'une lourde caisse qui lui était tombé dessus. Ce qui m'inquiétait le plus était son évanouissement. Les bras croisés j'attendais devant l'infirmerie que tout soit terminé. La plupart des blessés avaient déjà été auscultés pour la fumée et étaient ressortis mais il fallait aussi soigner la jambe de Corray. Quand le Doc en sortit pour aller s'occuper d'autres chose j'en profitais pour entrer. Je regardais un peu autours de moi , il y avais du matériel et je trouvais ça assez rassurant à vrai dire. Un groupe comme celui ci avait besoin de matériels et surtout de docteurs et autres soignants ce qui semblait être le cas ici. C'était une bonne chose.
Je m'approchais alors du lit où était assis Corray - Alors ça va t'es pas tout cassé ? lui demandais je avec un sourire en coin avant de faire un signe de tête en direction de sa jambe. - Ils ont dis quoi ? ça va l'faire ? Et tes poumons ? T'arrives à respirer un peu mieux ? ma voix ne pouvait cacher mon inquiétude après tout le voir ainsi au sol , inconscient m'avait fait réellement peur. Il était un peu ma bouée de secours ici et je devais avouer que je l'appréciais , je le trouvais vraiment gentil ce qui faisait du bien au moral . Je vins m'asseoir à coté de lui sur le lit . - Tu m'as fais flipper tu sais ? lui dis je en plongeant mon regard dans le sien .
- Ouai c'est clair que je m'ennuis pas ... quand il me prise contre lui pour me déposer un baiser sur le front , je fus surprise de fermer les yeux l'espace de cet instant pour apprécier ce contact. Je devais me ressaisir j'étais beaucoup trop mielleuse. J'étais alors partie voir la femme pour rester auprès d'elle le temps qu'elle se réveille et surtout surveiller qu'elle continue de respirer. Normalement les gens reprenaient conscience assez rapidement ce qui était une bonne chose.
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Je venais d'arriver dans le camps grâce à Corray. Il m'avait ramené ici après avoir assisté à une mini réunion sur une vraisemblable prochaine guerre mère nature avait été déchaînée et sa colère avait mis le feu à une partie du camps. J'avais d'abord était sauvé les chevaux ce qui me semblait être primordial et avait machinalement entraîné le musicien avec moi avant d'aider à vider un bâtiment . L'écurie et l'intendance avaient brûlée sans cotés la brèche dans la palissade et même si mon idée de camion avait fonctionné - j'avais d'ailleurs adoré conduire ce camion - tout n'étais pas finis il y avait beaucoup de travail et certains avaient même été blessés.
Parmi les blessés il y avait Corray. Sa jambe avait été brûlée et je n'étais pas au courant mais il avait aussi souffert d'une lourde caisse qui lui était tombé dessus. Ce qui m'inquiétait le plus était son évanouissement. Les bras croisés j'attendais devant l'infirmerie que tout soit terminé. La plupart des blessés avaient déjà été auscultés pour la fumée et étaient ressortis mais il fallait aussi soigner la jambe de Corray. Quand le Doc en sortit pour aller s'occuper d'autres chose j'en profitais pour entrer. Je regardais un peu autours de moi , il y avais du matériel et je trouvais ça assez rassurant à vrai dire. Un groupe comme celui ci avait besoin de matériels et surtout de docteurs et autres soignants ce qui semblait être le cas ici. C'était une bonne chose.
Je m'approchais alors du lit où était assis Corray - Alors ça va t'es pas tout cassé ? lui demandais je avec un sourire en coin avant de faire un signe de tête en direction de sa jambe. - Ils ont dis quoi ? ça va l'faire ? Et tes poumons ? T'arrives à respirer un peu mieux ? ma voix ne pouvait cacher mon inquiétude après tout le voir ainsi au sol , inconscient m'avait fait réellement peur. Il était un peu ma bouée de secours ici et je devais avouer que je l'appréciais , je le trouvais vraiment gentil ce qui faisait du bien au moral . Je vins m'asseoir à coté de lui sur le lit . - Tu m'as fais flipper tu sais ? lui dis je en plongeant mon regard dans le sien .
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Re: Étrange Inquiétude | Corray
Mar 22 Sep 2020 - 10:27
Ça avait été une longue et étrange journée. Une mauvaise pour ma part. En voulant aider et bien faire je ne me suis pas arrangé physiquement. Je n'ai pas et n'ai jamais eu la réputation d'être très adroit mais aujourd'hui ça a été pire encore. Pourquoi ? Je ne sais pas. La panique, la foule, le feu.. En tout cas je m'en sors avec une jambe brûlée, surement un gros hématome sur le tibia et par une petite amertume d'être tombé dans les pommes au lieu d'avoir été utile.
Le doc fini de me faire un bandage sur la jambe. Et pour ma perte de connaissance il m'explique que je risque d'avoir un peu mal aux côtes et quelques détresses respiratoires pendant une bonne semaine. J'hoche la tête en le remerciant quand il fait demi tour pour aller s'occuper des autres. Je m'assois en grognant sur le bord du lit. L'adrénaline étant retombée, la douleur prend sa place. Je ne suis pas du genre douillet, au contraire. Mais j'avoue que les brûlures ne sont pas inoffensives. Une plaie ça fait mal quelques minutes et après il faut juste la laisser tranquille. Mais le feu vous hante pendant des heures sans s'apaiser.
Je fixe quelques instants le sol blanc, couvert de boue de l'infirmerie. C'est un beau bordel. Nous qui avions bien avancé sur les travaux, maintenant nous avons pas mal à reconstruire. Même si au fond de moi, j'espère avant tout que personne n'a péri dans les flammes. Un long soupir sifflant m'échappe. Je suis épuisé. Quelqu'un me tire de mes réflexions et de ma légère somnolence. Elisabeth.
Quand elle rentre dans mon champ de vision. Je me relève sur le lit, essayant de regagner de l'énergie et un peu de positivité. Je lui souris. Elle me demande si je vais bien, si je ne suis pas "tout cassé". Elle me demande ce que les médecins m'ont dit. J'aborde un air rassurant, malgré la teinte pâle de mon visage fatigué.
"Je ne suis pas vraiment en un seul morceau mais ne t'inquiète pas ça devrait aller. Je risque d'avoir de jolis cicatrices. Moi qui n'en avais presque pas après toutes ces années ! Je ricane. Une légère toux vient me rappeler à l'ordre. Et pour mes poumons, quelques jours d'air pur et frais et ça devrait aller. Pour une fois, il va falloir que je me comporte comme le vieillard que je suis !"
Elle s'approche de moi, s'asseyant sur le bord du lit. Son inquiétude est palpable. Mais encore plus frappant, elle a eu peur pour moi. Et maintenant que la pression est retombée, elle doit avoir besoin de parler. Je comprends, les rôles auraient été inversés je pense que je n'aurais pas aussi bien réagis qu'elle. Ses yeux se plongent dans les miens. Je lui souris.
"C'est terminé. Je vais bien, ne t'en fais pas. Je suis certain que dans deux jours tu te moques de moi et de ma jambe mi-cuite. Je passe mon bras autour de ses épaules pour lui offrir un contact rassurant. J'suis pas prêt d'canner."
Le doc fini de me faire un bandage sur la jambe. Et pour ma perte de connaissance il m'explique que je risque d'avoir un peu mal aux côtes et quelques détresses respiratoires pendant une bonne semaine. J'hoche la tête en le remerciant quand il fait demi tour pour aller s'occuper des autres. Je m'assois en grognant sur le bord du lit. L'adrénaline étant retombée, la douleur prend sa place. Je ne suis pas du genre douillet, au contraire. Mais j'avoue que les brûlures ne sont pas inoffensives. Une plaie ça fait mal quelques minutes et après il faut juste la laisser tranquille. Mais le feu vous hante pendant des heures sans s'apaiser.
Je fixe quelques instants le sol blanc, couvert de boue de l'infirmerie. C'est un beau bordel. Nous qui avions bien avancé sur les travaux, maintenant nous avons pas mal à reconstruire. Même si au fond de moi, j'espère avant tout que personne n'a péri dans les flammes. Un long soupir sifflant m'échappe. Je suis épuisé. Quelqu'un me tire de mes réflexions et de ma légère somnolence. Elisabeth.
Quand elle rentre dans mon champ de vision. Je me relève sur le lit, essayant de regagner de l'énergie et un peu de positivité. Je lui souris. Elle me demande si je vais bien, si je ne suis pas "tout cassé". Elle me demande ce que les médecins m'ont dit. J'aborde un air rassurant, malgré la teinte pâle de mon visage fatigué.
"Je ne suis pas vraiment en un seul morceau mais ne t'inquiète pas ça devrait aller. Je risque d'avoir de jolis cicatrices. Moi qui n'en avais presque pas après toutes ces années ! Je ricane. Une légère toux vient me rappeler à l'ordre. Et pour mes poumons, quelques jours d'air pur et frais et ça devrait aller. Pour une fois, il va falloir que je me comporte comme le vieillard que je suis !"
Elle s'approche de moi, s'asseyant sur le bord du lit. Son inquiétude est palpable. Mais encore plus frappant, elle a eu peur pour moi. Et maintenant que la pression est retombée, elle doit avoir besoin de parler. Je comprends, les rôles auraient été inversés je pense que je n'aurais pas aussi bien réagis qu'elle. Ses yeux se plongent dans les miens. Je lui souris.
"C'est terminé. Je vais bien, ne t'en fais pas. Je suis certain que dans deux jours tu te moques de moi et de ma jambe mi-cuite. Je passe mon bras autour de ses épaules pour lui offrir un contact rassurant. J'suis pas prêt d'canner."
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Re: Étrange Inquiétude | Corray
Mar 22 Sep 2020 - 17:20
Depuis que j'avais croisé le regard émeraude du musicien je me sentais étrangement proche de lui , comme ci je l'avais toujours connue. Autant dire que le voir ainsi mal en point m'avait fait beaucoup de mal et puis je ne pouvais pas nier que j'avais eu peur. J'étais alors allé le retrouver à l'infirmerie sans attendre mon reste. Je n'avais pas respiré trop de fumée et je n'avais aucune difficulté depuis la fin du drame . Il me sourit comme pour me rassurer mais cela ne fonctionne pas vraiment. Je pose mon regard sur sa jambe entourée d'un gros bandage. Je lui demande comment il va. Il m'affirme qu'il aura des cicatrices et je souris un peu , je me dois de lui offrir un peu d'énergie et de positivité. - Tu pourras draguer les filles en leurs inventant une histoire de fou. Je le regarde et souris un peu. En faite j'ai pas vraiment envie qu'il aille draguer des filles mais je me retiens de le lui en faire part. Je ne veux pas me montrer trop ... proche de lui même si mon regard pleins d'inquiétude dois sans aucun doute montrer un certain attachement pour le musicien. Il tousse et je me redresse le regard sur lui prête à aller chercher le docteur au cas où. il finit par avouer que ça va aller, juste prendre l'air. - Je te proposerais bien de dormir dehors à l'air pure mais faudrait pas que tu te choppes une pneumonie en plus. Tu as d'la chance il y a plus beaucoup de pollution. Je garde mon sourire essayant de cacher mon inquiétude. - Puis t'es pas vieux Lui dis je en venant m'assoir à coté de lui.
Nos yeux se croisent pour ne pas se lâcher. Je suis rassurée qu'il aille bien mais sa toux est toujours présente et j'ai un peu peur pour lui je dois bien l'admettre. Il affirme que je me moquerais de lui avant de passer son bras autours de mon épaule. Je me rapproche un peu pour poser ma tête contre lui. Je crois que je suis bien là. Peut être un peu trop et une partie de moi se le refuse alors qu'une autre apprécie. Je respire calmement fermant les yeux un instant avant de dire en souriant sans le regarder - Si tu meurs .. je te tues. lui dis je en un souffle. Je ne préfère même pas penser qu'il aurait pus mourir aujourd'hui. C'est un peu comme mon phare au milieu de la nuit dans ce camps. Dès qu'une chose néfaste arrive mes yeux le cherche. Je lui donne peut être trop d'importance mais je sais qu'il est une bonne personne.
Pourtant une chose me tord le ventre maintenant que je sais qu'il va bien. Une autre petite chose qu'il a du bien remarquer à l'intendance. Andrea. Je me pose la question sur eux depuis que j'ai croisé leur regard. Corray est un bel homme à n'en pas douté et Andrea a cette aura qui nous pousse à aller vers elle. Moi même je ne peux que la respecter mais tout comme l'autre médecin à en croire son regard je me pose une question. Je prend doucement la main de Corray pour jouer de mes doigts sur sa peau l'air ailleurs, peut être un brin de timidité qui ne me ressemble pas mais j'ai toujours été franche, c'est un défaut et parfois une qualité mais c'est moi tout simplement. - DIs j'peux t'poser une question ? J'attends quelques instants même si je sais qu'il ne me dira pas non , d'ailleurs cette question est un peu idiote qui refuserait qu'on lui pose une question ? Mais soit. Sans oser le regarder je lui demande doucement - Il y a un truc entre Andrea et toi ? j'ai posé ma question que déjà je le regrette. Je suis si idiote que ça ? Je secoues la tête avant de dire dans un souffle - Laisses tomber ça m'regarde pas. Ma voix se fait moins douce dans cette dernière phrase et encore une fois je me surprend moi même. Je ne sais pas si il me répondra ou non mais au moins je serais fixée.
Nos yeux se croisent pour ne pas se lâcher. Je suis rassurée qu'il aille bien mais sa toux est toujours présente et j'ai un peu peur pour lui je dois bien l'admettre. Il affirme que je me moquerais de lui avant de passer son bras autours de mon épaule. Je me rapproche un peu pour poser ma tête contre lui. Je crois que je suis bien là. Peut être un peu trop et une partie de moi se le refuse alors qu'une autre apprécie. Je respire calmement fermant les yeux un instant avant de dire en souriant sans le regarder - Si tu meurs .. je te tues. lui dis je en un souffle. Je ne préfère même pas penser qu'il aurait pus mourir aujourd'hui. C'est un peu comme mon phare au milieu de la nuit dans ce camps. Dès qu'une chose néfaste arrive mes yeux le cherche. Je lui donne peut être trop d'importance mais je sais qu'il est une bonne personne.
Pourtant une chose me tord le ventre maintenant que je sais qu'il va bien. Une autre petite chose qu'il a du bien remarquer à l'intendance. Andrea. Je me pose la question sur eux depuis que j'ai croisé leur regard. Corray est un bel homme à n'en pas douté et Andrea a cette aura qui nous pousse à aller vers elle. Moi même je ne peux que la respecter mais tout comme l'autre médecin à en croire son regard je me pose une question. Je prend doucement la main de Corray pour jouer de mes doigts sur sa peau l'air ailleurs, peut être un brin de timidité qui ne me ressemble pas mais j'ai toujours été franche, c'est un défaut et parfois une qualité mais c'est moi tout simplement. - DIs j'peux t'poser une question ? J'attends quelques instants même si je sais qu'il ne me dira pas non , d'ailleurs cette question est un peu idiote qui refuserait qu'on lui pose une question ? Mais soit. Sans oser le regarder je lui demande doucement - Il y a un truc entre Andrea et toi ? j'ai posé ma question que déjà je le regrette. Je suis si idiote que ça ? Je secoues la tête avant de dire dans un souffle - Laisses tomber ça m'regarde pas. Ma voix se fait moins douce dans cette dernière phrase et encore une fois je me surprend moi même. Je ne sais pas si il me répondra ou non mais au moins je serais fixée.
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Re: Étrange Inquiétude | Corray
Jeu 1 Oct 2020 - 10:07
L'ambiance est froide, lourde et oppressante. Comme une longue nuit d'hiver passée perdu en haut d'une montagne. Mais mon amie essaie de réchauffer un peu l'ambiance en l'allégeant de ses plaisanteries. Je lui souris en jetant un coup d'œil à mon mollet. Quand j'y pense, je n'ai vraiment pas eu de chance. Tout ce que j'ai entrepris a foiré. Et je me suis abîmé à chaque fois. J'espère avoir d'autres occasions de prouver ma valeur sans devenir un poids pour tout le monde. Je ricane.
"Je suis surtout triste pour la seule pièce que j'avais sur la jambe et qui ne ressemble plus à rien ! J'ai un peu peur de voir la gueule que ça va avoir à la cicatrisation. J'hausse les épaules en me disant que personne ne pourrait me rattraper ça ."
je tousse à cause de mes rires refoulés je la vois regarder autour d'elle. Elle a sûrement peur que je reparte en quinte de toux incontrôlable et que je finisse par m'écrouler de nouveau. Et toute femme forte qu'elle est, si ma carcasse tombe au sol elle n'aura pas la force de me retenir seule. Elle me dit que j'aurais pu dormir à la belle étoile. Même si j'adore ça, en hiver c'est toujours plus compliqué. C'est vrai que ne plus sentir ni ses mains ni ses pieds en se réveillant n'est pas agréable.
" Oui va m'éviter une grippe. ça m'arrangerait. Je tousse de nouveau un sourire au coin des lèvres."
Quand mon bras fait le tour de ses épaules elle vient se blottir contre moi. Je la sens se détendre un peu. Ses épaules retombent lors d'une expiration plus longue que les autres. Je pose mon menton sur sa tête. Un moment de calme et d'émotion positive me ressource. Je ferme les yeux quelques secondes. Me mettant presque à somnoler. Je suis épuisé. Mais je sais qu'une fois que j'aurais mis le pied dans mon lit, la douleur m'empêchera de dormir. La voix de mon amie me réveille. Elle me dit que si je meurs elle me tue. Je ricane d'une voix grave et fatiguée. Elisabeth saisit ma main, jouant avec mes doigts. ça me berce. Et je sombre dans un demi sommeil une fois de plus. J'arrive pendant quelques secondes à faire abstraction de ma brûlure et de ne sentir que ça. Elle veut me demander quelque chose. J'acquiesce d'une simple note. Un bruit de gorge que l'on fait le matin, quand quelqu'un nous demande si on veut un café.
Elle me parle d'Andréa. Un de mes yeux s'entrouvre. Elle me demande si il a ya quelque chose entre nous. Je veux répondre mais elle me coupe l'herbe sous le pied en me disant que ça ne la regarde pas. Et bien, après tout c'est mon amie, je peux bien me confier a elle de temps en temps non ? Je prends une inspiration sifflante.
"Et bien puisque tu es si curieuse; oui il s'est passé quelque chose entre nous. Je me racle la gorge. Je ne pense pas qu'il s'agit d'une relation sérieuse. Enfin on en a pas vraiment parlé disons... C'est une femme très occupée. Je suppose qu'elle n'a pas vraiment de temps accordé à tout ça au vu de ce qu'il se passe."
"Je suis surtout triste pour la seule pièce que j'avais sur la jambe et qui ne ressemble plus à rien ! J'ai un peu peur de voir la gueule que ça va avoir à la cicatrisation. J'hausse les épaules en me disant que personne ne pourrait me rattraper ça ."
je tousse à cause de mes rires refoulés je la vois regarder autour d'elle. Elle a sûrement peur que je reparte en quinte de toux incontrôlable et que je finisse par m'écrouler de nouveau. Et toute femme forte qu'elle est, si ma carcasse tombe au sol elle n'aura pas la force de me retenir seule. Elle me dit que j'aurais pu dormir à la belle étoile. Même si j'adore ça, en hiver c'est toujours plus compliqué. C'est vrai que ne plus sentir ni ses mains ni ses pieds en se réveillant n'est pas agréable.
" Oui va m'éviter une grippe. ça m'arrangerait. Je tousse de nouveau un sourire au coin des lèvres."
Quand mon bras fait le tour de ses épaules elle vient se blottir contre moi. Je la sens se détendre un peu. Ses épaules retombent lors d'une expiration plus longue que les autres. Je pose mon menton sur sa tête. Un moment de calme et d'émotion positive me ressource. Je ferme les yeux quelques secondes. Me mettant presque à somnoler. Je suis épuisé. Mais je sais qu'une fois que j'aurais mis le pied dans mon lit, la douleur m'empêchera de dormir. La voix de mon amie me réveille. Elle me dit que si je meurs elle me tue. Je ricane d'une voix grave et fatiguée. Elisabeth saisit ma main, jouant avec mes doigts. ça me berce. Et je sombre dans un demi sommeil une fois de plus. J'arrive pendant quelques secondes à faire abstraction de ma brûlure et de ne sentir que ça. Elle veut me demander quelque chose. J'acquiesce d'une simple note. Un bruit de gorge que l'on fait le matin, quand quelqu'un nous demande si on veut un café.
Elle me parle d'Andréa. Un de mes yeux s'entrouvre. Elle me demande si il a ya quelque chose entre nous. Je veux répondre mais elle me coupe l'herbe sous le pied en me disant que ça ne la regarde pas. Et bien, après tout c'est mon amie, je peux bien me confier a elle de temps en temps non ? Je prends une inspiration sifflante.
"Et bien puisque tu es si curieuse; oui il s'est passé quelque chose entre nous. Je me racle la gorge. Je ne pense pas qu'il s'agit d'une relation sérieuse. Enfin on en a pas vraiment parlé disons... C'est une femme très occupée. Je suppose qu'elle n'a pas vraiment de temps accordé à tout ça au vu de ce qu'il se passe."
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Re: Étrange Inquiétude | Corray
Sam 3 Oct 2020 - 13:29
Je ne sais pas combien de temps j'ai attendu devant cette porte. Mon inquiétude était plus que présente. Je crois qu'elle n'avait jamais été plus forte , ci ce n'est pour mes frères. Depuis qu'il était resté avec moi après mon agression , puis qu'il m'avait accompagné au chalet Corray était spécial pour moi. Je ne savais pas vraiment pourquoi c'était comme évident. Entre nous il y avait cette complicité et cette partie de tendresse que j'appréciais et qui me permettait d'avancer dans ce monde devenu bien trop sombre pour nous tous. Il était un peu comme une petit lumière au fond d'une ruelle sombre. Une lumière qu'on a envie de suivre. Oui c'était vraiment étrange, surtout pour moi qui n'avait pas pour habitude de m'attacher aux gens. J'étais entrée une fois que le médecin avait terminé pour voir ci tout allait bien. Visiblement ce n'était pas folichon mais au moins il était en vie et c'était bien le principal. J'essayais de faire un peu d'humour alors qu'il s'inquiétait pour son tatouage. Je fis une moue désolé et finis par sourire faisant ce que je pouvais pour lui remonter un peu le moral.
Je vins alors me blottir contre lui comme j'avais pris l'habitude de faire peut être trop rapidement. Je finis par lui dire que si il venait à mourir je le tuerais. Une façon détournait de lui avouait une certaine affection pour lui . Je ne suis pas des plus douées avec ces choses là Jouant avec sa main sans me rendre alors compte qu'il s'endormait presque. Une question reste dans mon esprit depuis que j'ai vu leur échanges de regards avec Andrea. Je me trompe peut être mais ce genre de regards je l'ai vu ailleurs. Je me dis que je me fais peut être des films mais pour éviter de me torturer l'esprit je prend la décision de lui poser simplement la fameuse question. Est ce qu'il se passe quelque chose entre eux. Avant même d'obtenir une réponse je lui dis que ça ne me regarde pas ; c'est vrai au final cela ne me regarde pas mais au fond de moi j'ai besoin de savoir si il appartient déjà à une autre. Il commence par une inspiration et j'arrête de jouer avec sa main presque mécaniquement.
Ses phrases me font plus de mal que je le voudrais, plus que je ne l'aurais cris. Merde je crois que je me suis attachée à lui .. Je ris de façon totalement fausse - Ouai c'est sur le camps dois lui prendre pas mal de temps. Mon regard devient plus froid et je sent une jalousie monter. Je me racle la gorge avant de regarder mes doigts sur ceux de Corray , de mon ami. - J'avais cru comprendre qu'elle était plus ou moins avec le doc. Enfin ou avait été ou je sais pas trop quoi ... J'hausse les épaules et fait mine de rien pourtant mon coeur se brise doucement en pleins de petits morceaux. Je le regarde un instant et essaye de lui sourire avant de dire d'un ton qui se voudrait emplis d'humour mais pourtant qui dévoile un peu de déception - Va falloir que je te fasse moins de câlins alors. Je voudrais pas avoir ta future copine sur le dos. Je suis nulle pour mentir, mon père me le disait toujours. Quand je n'allais pas bien il le savait et je ne pouvais pas lui mentir trop longtemps.
Je soupire un peu puis recommence mon jeu avec ses doigts sans savoir quoi ajouté mais sans avoir pour autant l'envie de partir. Je crois qu'alors que mon coeur se brise, ma carapace reprend sa place. Je devrais peut être faire comme eux moi aussi et m'amuser un peu. Après tout c'est pas les habitants qui manquent par ici. Pourtant ce n'est pas ce que j'ai envie en premier lieux. Je crois que je suis un peu triste. Plus que je ne me le suis avoué. Je soupire doucement et regarde un instant dehors, la pluie est toujours présente et je frissonne un peu. J'espère ne pas avoir attrapé froid pendant qu'on essayait de sauver ce qui pouvait l'être.
Je vins alors me blottir contre lui comme j'avais pris l'habitude de faire peut être trop rapidement. Je finis par lui dire que si il venait à mourir je le tuerais. Une façon détournait de lui avouait une certaine affection pour lui . Je ne suis pas des plus douées avec ces choses là Jouant avec sa main sans me rendre alors compte qu'il s'endormait presque. Une question reste dans mon esprit depuis que j'ai vu leur échanges de regards avec Andrea. Je me trompe peut être mais ce genre de regards je l'ai vu ailleurs. Je me dis que je me fais peut être des films mais pour éviter de me torturer l'esprit je prend la décision de lui poser simplement la fameuse question. Est ce qu'il se passe quelque chose entre eux. Avant même d'obtenir une réponse je lui dis que ça ne me regarde pas ; c'est vrai au final cela ne me regarde pas mais au fond de moi j'ai besoin de savoir si il appartient déjà à une autre. Il commence par une inspiration et j'arrête de jouer avec sa main presque mécaniquement.
Ses phrases me font plus de mal que je le voudrais, plus que je ne l'aurais cris. Merde je crois que je me suis attachée à lui .. Je ris de façon totalement fausse - Ouai c'est sur le camps dois lui prendre pas mal de temps. Mon regard devient plus froid et je sent une jalousie monter. Je me racle la gorge avant de regarder mes doigts sur ceux de Corray , de mon ami. - J'avais cru comprendre qu'elle était plus ou moins avec le doc. Enfin ou avait été ou je sais pas trop quoi ... J'hausse les épaules et fait mine de rien pourtant mon coeur se brise doucement en pleins de petits morceaux. Je le regarde un instant et essaye de lui sourire avant de dire d'un ton qui se voudrait emplis d'humour mais pourtant qui dévoile un peu de déception - Va falloir que je te fasse moins de câlins alors. Je voudrais pas avoir ta future copine sur le dos. Je suis nulle pour mentir, mon père me le disait toujours. Quand je n'allais pas bien il le savait et je ne pouvais pas lui mentir trop longtemps.
Je soupire un peu puis recommence mon jeu avec ses doigts sans savoir quoi ajouté mais sans avoir pour autant l'envie de partir. Je crois qu'alors que mon coeur se brise, ma carapace reprend sa place. Je devrais peut être faire comme eux moi aussi et m'amuser un peu. Après tout c'est pas les habitants qui manquent par ici. Pourtant ce n'est pas ce que j'ai envie en premier lieux. Je crois que je suis un peu triste. Plus que je ne me le suis avoué. Je soupire doucement et regarde un instant dehors, la pluie est toujours présente et je frissonne un peu. J'espère ne pas avoir attrapé froid pendant qu'on essayait de sauver ce qui pouvait l'être.
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Re: Étrange Inquiétude | Corray
Mar 6 Oct 2020 - 0:08
La pluie. Elle ne cesse de frapper contre les carreaux. Un crépitement, comme un feu de cheminée. J'adore la pluie. Je l'ai haïs pendant toutes mes années d'errance. Mais maintenant que j'ai un toit au-dessus de ma tête, des affaires et des draps propres et secs, je recommence a l'apprécier. Son odeur, l'eau qui ruisselle le long des vitres. Tout me rapelle les périodes d'Halloween ou de Noël. Blottis au creux du canapé de mes parents, un plaid sur les épaules. Ma mère m'apportant un café ou un chocolat chaud maison dont elle avait le secret. Dans mes souvenirs, ce secret avait un léger goût d'alcool. Je donnerais beaucoup pour reboire une seule gorgée de cette boisson. Et pour me blottir de nouveau contre ma mère.
J'arrive un instant à faire abstraction de l'activité ambiante. Des allées et venues incessantes. Pressées. J'oublie même la terrible journée qui vient de s'écouler. Assis sur ce lit. Fermant les yeux. La chaleur d'Elisabeth englobant mon torse et mes épaules. Mes épaules sont lasses et lourdes. Les caresses s'arrêtent un instant. Je ne saurais dire pourquoi, je sens que les mots sincères ont brusqué la chasseuse. Aurais-je été trop franc ? Peut-être aurait-elle, au final, préféré ne rien savoir. Je vois qu'elle essaie de creuser le sujet maladroitement. Quelque chose sonne faux dans sa voix. Tout, en réalité. Je la laisse finir, elle me fait part de son inquiétude. Du fait que si j'ai quelqu'un on ne sera plus aussi proche. Mon coeur de pince, la sentir si concernée ne me fais pas plaisir. Au contraire.
" Et bien je ne savais pas pour le doc. Mais ça explique le regard qu'il m'a lancé tout a l'heure. Je ne peux retenir un petit rire rauque. Rubben m'a vaguement expliqué pour la petite. Alors je pense qu'il sont séparés. Mais j'avoue ne pas vraiment m'intéresser aux histoires de cœur des autres. ça n'apporte rien de bon. Et arrête de raconter n'importe quoi espèce d'idiote. Je la serre un peu plus contre moi, déposant un baiser sur sa tête. Premièrement, ce n'est pas toi qui me fais un câlin mais moi. Deuxièmement, je t'abandonne et je t'abandonnerais pas. D'accord ?"
J'arrive un instant à faire abstraction de l'activité ambiante. Des allées et venues incessantes. Pressées. J'oublie même la terrible journée qui vient de s'écouler. Assis sur ce lit. Fermant les yeux. La chaleur d'Elisabeth englobant mon torse et mes épaules. Mes épaules sont lasses et lourdes. Les caresses s'arrêtent un instant. Je ne saurais dire pourquoi, je sens que les mots sincères ont brusqué la chasseuse. Aurais-je été trop franc ? Peut-être aurait-elle, au final, préféré ne rien savoir. Je vois qu'elle essaie de creuser le sujet maladroitement. Quelque chose sonne faux dans sa voix. Tout, en réalité. Je la laisse finir, elle me fait part de son inquiétude. Du fait que si j'ai quelqu'un on ne sera plus aussi proche. Mon coeur de pince, la sentir si concernée ne me fais pas plaisir. Au contraire.
" Et bien je ne savais pas pour le doc. Mais ça explique le regard qu'il m'a lancé tout a l'heure. Je ne peux retenir un petit rire rauque. Rubben m'a vaguement expliqué pour la petite. Alors je pense qu'il sont séparés. Mais j'avoue ne pas vraiment m'intéresser aux histoires de cœur des autres. ça n'apporte rien de bon. Et arrête de raconter n'importe quoi espèce d'idiote. Je la serre un peu plus contre moi, déposant un baiser sur sa tête. Premièrement, ce n'est pas toi qui me fais un câlin mais moi. Deuxièmement, je t'abandonne et je t'abandonnerais pas. D'accord ?"
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Re: Étrange Inquiétude | Corray
Mer 7 Oct 2020 - 21:18
Je n'étais pas à l'aise. Enfin si , c'était plus compliqué que ça. j'aurais aimé lui dire ce que je ressentais. Ce que je ne comprenais pas mais je ne savais pas comment faire et je me sentais stupide de ressentir ça et surtout de ne pas pouvoir le partager avec lui. Je fini par lui dire que je pensais , du moins la rumeur disait qu'il y avait une affaire entre le doc et elle. Celui à qui il manquait un bras. Il était un peu étrange mais semblait quand même plutôt sympa. Mais ce n'était pas mon histoire mais la leur. Instinctivement j'avais mis comme une barrière entre Corray et moi , peut être simplement pour ne pas vouloir avoir mal au coeur plus que de raisons. Il ris un peu quand il semble comprendre le doc et elle , je ne comprend pas vraiment sa réaction. Est ce qu'il ne ressent rien pour Andrea ? Ou est ce qu'il est fière par rapport au Doc ? Pour le coup mon cerveau est trop embrouillé pour comprendre. Il me traite d'idiote et je fais une moue faussement boudeuse. - Je suis pas idiote monsieur ! Je suis même très intelligente. dis je en levant le doigt jusqu'à ce qu'il me tire contre lui. Mon sourire reprend place sur mon visage. Je n'arrive pas à ne pas sourire quand je suis avec ce gars. C'est plus fort que moi. Il pose un baiser sur ma tête et je ferme un peu les yeux . Je dois sentir la fumée mais ça ne semble pas l'indisposer toutes façons on sent tout deux la fumée à vrai dire. On va avoir du boulot à tout reconstruire même si nous sommes nombreux. Il me dis qu'il me fait un calin et non l'inverse et je lève les yeux au ciel jusqu'à ce qu'il dise qu'il ne m'abandonnait pas et je m'abandonnerais pas. Je me bloque un peu et le fixe dans les yeux avec un sourire tendre. - Je veux pas que tu m'abandonnes. dis je dans un souffle.
Je me blottis un peu plus contre lui et pose mes lèvres dans son coup avec une certaine douceur. Ma main cherche la sienne alors que je calle ma tête contre contre épaule. Je me sens bien au moment présent et j'aimerais qu'on puisse rester comme ça encore longtemps même si je sais que ce ne sera pas possible; On a du travail au camps et puis l'infirmerie est pleine de va et viens, surtout avec le soucie actuel. J'ai envie de lui dire beaucoup de choses mais je ne sais pas si j'en suis capable. Ma tête va vite et essaye de réfléchir alors que mon regard se pose sur la pluie qui bat les vitres. J'aime le bruit de la pluie il a quelques choses de rassurant que je ne saurais pas expliquer; Peut être le bruit constant et régulier. j'ai toujours aimé la pluie surtout sous un gros plaid avec un chocolat chaud en main , face à la cheminée. J'aimais beaucoup ces moments. Moins quand on devait quand même allé chasser. Mais j'étais avec mon père et s'était tout ce qui m'importait.
Mon regard se posa sur Corray et je me demandais si il était ce genre de mec à avoir des plans d'un soir. Le genre de mec que j'ai rencontré tout le long de ma vie. Je ne le voyais pas comme ça mais je me suis peut être trompée. Après tout s'était un ancien musicien alors les filles devaient venir dès qu'il en avait envie. En même temps il était loin d'être moche notre chanteur. D'ailleurs je ne l'avais jamais entendu chanter. - Dis tu pourras me chanter un truc un jour ? J'aimerais bien entendre ça ... la musique me manque .. j'ai un vieil mp3 mais les piles ne fonctionnent plus et j'en ai pas trouvé d'autres. Lui dis je avec sincérité. Je l'avais dans mon sac à trésor sous mon lit avec les photos d'époque et d'autres trucs qui me rappelait des souvenirs joyeux bien que mélancolique aujourd'hui.
Je me blottis un peu plus contre lui et pose mes lèvres dans son coup avec une certaine douceur. Ma main cherche la sienne alors que je calle ma tête contre contre épaule. Je me sens bien au moment présent et j'aimerais qu'on puisse rester comme ça encore longtemps même si je sais que ce ne sera pas possible; On a du travail au camps et puis l'infirmerie est pleine de va et viens, surtout avec le soucie actuel. J'ai envie de lui dire beaucoup de choses mais je ne sais pas si j'en suis capable. Ma tête va vite et essaye de réfléchir alors que mon regard se pose sur la pluie qui bat les vitres. J'aime le bruit de la pluie il a quelques choses de rassurant que je ne saurais pas expliquer; Peut être le bruit constant et régulier. j'ai toujours aimé la pluie surtout sous un gros plaid avec un chocolat chaud en main , face à la cheminée. J'aimais beaucoup ces moments. Moins quand on devait quand même allé chasser. Mais j'étais avec mon père et s'était tout ce qui m'importait.
Mon regard se posa sur Corray et je me demandais si il était ce genre de mec à avoir des plans d'un soir. Le genre de mec que j'ai rencontré tout le long de ma vie. Je ne le voyais pas comme ça mais je me suis peut être trompée. Après tout s'était un ancien musicien alors les filles devaient venir dès qu'il en avait envie. En même temps il était loin d'être moche notre chanteur. D'ailleurs je ne l'avais jamais entendu chanter. - Dis tu pourras me chanter un truc un jour ? J'aimerais bien entendre ça ... la musique me manque .. j'ai un vieil mp3 mais les piles ne fonctionnent plus et j'en ai pas trouvé d'autres. Lui dis je avec sincérité. Je l'avais dans mon sac à trésor sous mon lit avec les photos d'époque et d'autres trucs qui me rappelait des souvenirs joyeux bien que mélancolique aujourd'hui.
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