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4 participants

Caleb Campbell - L'homme fort Canadien

Dim 20 Sep 2020 - 22:50


Caleb Campbelltell me more about you

prénom(s) : Caleb
nom : CAMPBELL
date de naissance : 11 Décembre 1980
âge : 40 ans.

ville de naissance : Vancouver, Canada
métier : Bucheron, patron d’une scierie et menuiserie spécialisée dans le bûcheronnage et la construction d’ameublement de bois, et de maisons et chalets de bois de qualité.
groupe : The Haven

avatar : Henry Cavill

what i am

qualites
Protecteur
Bienveillant
Pédagogue
Loyal
Humaniste
defaults
Méfiant
Borné
Boudeur
Bavard
Traumatisé
Equipement :
Armes :

  • Une baïonnette militaire à lame crantée de 32 centimètres : Trouvé après l’apocalypse, ce couteau lui aura servi pour sa vie et sa survie. Dépecer une proie, couper une corde, se défendre des rôdeurs… Il le garde toujours sur lui, même depuis qu’il aura rencontré les Haven. On ne sait jamais.
  • Une carabine de chasse à verrou, calibre 22mm : un fusil à rechargement par la culasse, au calibre le plus basique qui soit. Ce fusil lui sert à chasser, comme son nom l'indique, afin de se fournir en petit et moyen gibier.
  • Un pistolet Glock 45 : trouvé dans une jeep militaire avec quelques chargeurs, il sait s’en servir mais pas aussi bien qu’un militaire de profession. Face à un rôdeur, il saura l’utiliser et se défendre. Face à un survivant… Il risque de ne pas être le plus rapide à dégainer, c’est vrai… Mais il saura viser juste.


Autres équipements et possessions :

  • Haches de bûcheron : une grande au manche d’1,20 mètre et à double lame épaisse, une de taille normale au manche de 70cm, et une plus petite, une hachette, au manche de 30cm, toutes les trois adaptées à différents types de travaux.
  • Une tronçonneuse : une tronçonneuse basique, avec têtes de lame changeables, pour tous les types de bois. Il possède aussi trois chaines aux crans différents, adaptés à différents types de bois.
  • Matériel et outils de bucheron : établi, aiguiseur de lames, aiguiseur de hache, pointeaux, marteaux, scies à main, double scies à main, tournevis, limes à bois, lime à métaux, caisses à outils… Il aura réussi à obtenir un tel arsenal d’outils, grâce aux expéditions qu’il aura menée, mais aussi, à celles réalisées au-dehors.
  • Outils de construction : moins étoffés que ceux dédiés au bûcheronnage, il possède tout de même des ensembles de visses, de tournevis, des clés, des chevilles, des marteaux, pour pouvoir réaliser des travaux et poursuivre son métier.

     
Details physiques :
Physique :
Caleb est un géant : il mesure 2,05 mètres, et pèse un peu plus de 120 kilos. Une force de la nature, gâtée génétiquement par une mère Canadienne dépassant la taille moyenne nationale du Canada, et par un père de taille similaire à la sienne, lui aussi ancien bûcheron. Toute une vie à travailler dans les bois Canadiens et Nord-Américains, à manœuvrer la hache et la tronçonneuse, auront taillé un corps incroyablement musclé. Des veines proéminentes, des bras forts et aussi épais de plus de cinquante centimètres de circonférence, une poitrine développée, des jambes épaisses, il lui est difficile de trouver des vêtements à sa taille.

Il possède bien évidemment de nombreuses cicatrices sur le corps, mais aucun qui ne mérite véritablement que l’on s’y attarde. Cependant, sa démarche est un peu plus intéressante, car trimballer une telle masse, cela n’est pas toujours facile : les bras se balancent, les jambes s’écartent à chaque pas, et il n’est pas toujours évident de tourner la taille pour regarder très à droite, ou très à gauche.

Psychologie

Défauts :

  • Méfiant : Basique, dirait-on. Difficile ne pas être méfiant lorsque l’on vit dans un monde détruit par mère nature depuis cinq années maintenant. Difficile de ne pas être méfiant quand 80% de l’humanité s’est transformée en tas de chaires mortes mais bien vivantes, et quand les 20% restant – ou peut-être moins encore – sont devenus des survivants prêts à toutes les bassesses pour vivre un jour de plus, dans un confort certain, ou dans une sécurité sommaire. Le vécu de Caleb l’aura poussé à devenir méfiant envers tout le monde, surtout les survivants, après les tragiques évènements de la fin d’année 2018, début 2019.
  • Borné : Quand il a une idée en tête, difficile de la lui enlever. Seule consolation – enfin la plupart du temps – c’est que ses idées concernant l’avenir du groupe. Des projets d’agrandissement, d’assainissement, de construction, de rénovation… Qui, s’ils reçoivent un non, ou une temporisation de la part des dirigeant, provoquent quelque colère et sentiment d’injustice chez lui, qui peuvent le pousser à pester, ou à tenter de faire valoir ses projets envers et contre tout. Il saura, à terme, entendre raison… Non sans quelques éclats de voix.
  • Boudeur : Ah ! Nous y voilà. Oui, c’est un boudeur. Lorsque quelque-chose ne lui plait pas, sa solution principale : se barrer et s’enfermer chez lui, ou dans son atelier. Et il peut y rester enfermer des heures et des heures encore ! Oh, il n’est pas rancunier, et ne demandera pas vengeance… Mais pour le faire sortir de son silence, il vous faudra redoubler de patience.
  • Bavard : Il aime parler, parce qu’il aime les gens. S’il adore papoter en général, il peut devenir une vraie pipelette lorsque l’alcool s’ajoute au repas, à la discussion, à la partie de carte, ou à la situation dans laquelle il se trouve. Il peut devenir une vraie pipelette, ce qui peut vite taper sur les nerfs, même si peu osent le lui faire remarquer étant donné son… Physique impressionnant.
  • Traumatisé : A cause des évènements traumatisants qu’il a vécu… L’effondrement du monde, la mort de sa femme, la mort de sa fille, la disparition de son fils… Et tout ce qu’il aura vécu également en-dehors de ça, notamment la violence des survivants envers les autres… Et les actes qu’il aura été forcé de commettre, et qui hantent encore ses nuits…

Qualités :

  • Protecteur : Bien qu’il n’ait pas réussi à protéger sa famille contre tout ce qu’offre un monde en pleine apocalypse, il n’en n’est pas moins un homme qui aime les siens, et qui les protège. Il tentera de leur éviter de voir les cruautés inhérentes à ce monde apocalyptique, mais aussi, il fera son possible pour les sortir de situations difficiles, quitte à devoir se battre pour cela.
  • Pédagogue : chose qu’il ressentait déjà par le passé, et qu’il apprécie bien plus encore aujourd’hui, grâce à la politique de The Haven. La vie doit poursuivre son cours, et afin de vivre – et non plus seulement de survivre – dans ce monde, il faut apprendre et transmettre les connaissances. Transmettre est donc une activité qu’il apprécie, et qu’il promeut dès lors que quelqu’un en fait la demande, et se montre réellement intéressé.
  • Bienveillant : Caleb est un homme bon, doux et bienveillant. Il pose sur les siens ce regard emprunt de douceur et absent de tout jugement, qui vous fait vous sentir bien et en confiance. Il ne cherchera jamais à vous faire du mal, à vous duper, ou à vous mentir – à moins que cette dernière étape ne soit nécessaire tant la vérité peut parfois être difficile à entendre. Et surtout, l’aide qu’il vous offrira, l’écoute qu’il vous apportera, seront sincères dénuées d’arrières pensées.
  • Loyal : Cette qualité parle d’elle-même. Trahison, complot, coup d’état, ne font ni parti de son vocabulaire, ni de ses ambitions. D’ailleurs, rien ne le rend plus heureux que de vivre et de travailler au contact des arbres, et ses compétences, il ne les offre qu’aux siens et à son groupe, sans exception.
  • Humaniste : valeur léguée par ses parents tout au long de son enfance et de son adolescence. L’humanisme prône la douceur, la bonté, la bienveillance, l’entraide et le pardon. S’il lui est difficile de pardonner parfois, il tentera toujours de suivre ces valeurs héritées de ses parents, et qu’il souhaite secrètement transmettre, si tant est qu’il puisse un jour retrouver l’amour, et devenir père à nouveau.


Psychologie :
L’on pourrait penser d’un géant, qu’il soit un homme rustre, brusque, ne connaissant ni la douceur ni la gentillesse. Chez Caleb, cela ne pourrait pas plus être éloigné de la vérité.

C’est un être empli de douceur et de bienveillance, qui aura su garder l’œil ouvert et l’esprit flexible lorsque la fin du monde fut venue. Si, au départ, cela fut source de terreur, il parvint à s’adapter et à user de sa force et de sa prestance, pour protéger les siens en plus d’assurer sa propre survie. Les évènements qui survinrent ensuite, créèrent un traumatisme psychologique qui, encore aujourd’hui, hante parfois ses nuits dans d’horribles cauchemars sanglants et violents.

S’il était possible de lui décrire une passion, le travail du bois serait sans aucun doute sur le haut de la liste. Manœuvrer la hache, couper le bois et le transformer pour créer des meubles ou des demeures, furent son quotidien durant presque deux décennies. Aujourd’hui, il désire plus que tout mettre ses compétences aux services du groupe, afin d’assouvir sa passion, mais aussi, d’assurer une aide précieuse aux siens. Quoi de mieux pour reprendre une vie, que des palissades grandes et épaisses pour protéger ceux qui vivent derrière ? Quoi de mieux qu’une demeure de bois, une denrée qui, aujourd’hui, ne souffre plus de déforestation ni de surexploitation ?

Sur un plan plus personnel, Caleb est un père et un mari éploré, qui n’aura jamais oublié la mort de sa femme et de sa fille, morts qui hantent encore son esprit, et sont sources d’un traumatisme provoquant chez lui, des absences et des moments de grande solitude. Il aura cependant compris, grâce au groupe et à ses dirigeants, que la vie, quoi qu’il arrive, devra reprendre son cours, et que toutes les souffrances du monde sauront trouver une fin. Aussi caresse-t-il l’espoir de se marier à nouveau, et de devenir père, afin de transmettre ses valeurs et de léguer un héritage à cette terre qui en a cruellement besoin.

Son envie ? Que The Haven grandisse et prospère, que ses terres soient sécurisées et qu’ensemble, ils puissent accueillir de nouvelles générations, et que tous puissent vivre, et non seulement survivre.




Story of survival


Caleb vit le jour dans une famille Canadienne, le 11 Décembre 1980, à Vancouver, au Nord de la frontière entre le Canada et les Etats-Unis. Fils d’une mère de grande taille, et travaillant comme infirmière, et d’un père dépassant les deux mètres de haut, et travaillant comme bûcheron, il passa la majorité de sa vie dans une petite bourgade nommée « Tulameen », à l’Ouest de Princeton. Fils unique, il bénéficie de toute l’attention de ses parents, et de tout leur amour, depuis son premier jour de vie.

Profondément humanistes, ses parents lui apprennent de valeurs telles que la bonté, l’entraide, la solidarité, la bienveillance et le pardon. Des valeurs qu’il mettra vite en pratique, car sa génétique l’aidera à se démarquer du commun des enfants. Toujours plus grand que les autres, plus fort aussi, il aura souvent été moqué et dévisagé. Sa douceur et sa gentillesse, l’aideront à se sortir de la plupart de ses galères. Jusqu’au jour où, durant ses années de collège, il dû faire face à un groupe de jeune pour qui la gentillesse n’était pas suffisant. Tabassé à 6 contre 1, il se jura que plus jamais, on ne porterait la main sur lui. Deux jours après, lorsque le groupe revint à la charge, Caleb répondit avec ses poings, ce qui lui vaudra d’être renvoyé de l’établissement scolaire, un passage devant le juge des enfants, et trois ans de mise à l’épreuve.

Devant cet évènement, ses parents comprirent que pour canaliser la force et l’énergie de leur fils, il fallait le mettre au travail, et à l’âge de quinze ans, il s’engagea dans l’entreprise de bûcheronnage dans laquelle travaillait également son père, et mit ses talents, sa passion, et sa force, au service de cette entreprise.

A l’âge de 20 ans, il rencontra sa femme, avec qui il se mariera et aura deux enfants : Jon, son fils, et Evelyn, sa magnifique fille. A l’âge de 25 ans, il est un homme accompli : marié à une sublime femme, père de deux magnifiques enfants, et bûcheron accompli, tout lui souris. Jusqu’à ce jour de Janvier 2006. Un mois après son vingt-cinquième anniversaire, après une journée difficile, sa femme rentra d’une difficile journée, les larmes aux yeux. Son père venait de décéder, d’une crise cardiaque, sur un chantier forestier. Les secours étaient arrivés trop tard, malheureusement.

Cette année 2006 fut également l’année où l’entreprise devait fermer ses portes. Ne sachant rien faire d’autre dans sa vie, devant éduquer deux enfants, Caleb devait faire son possible pour sauver sa famille. Alors, il plaça toutes ses économies dans l’entreprise, et en devint le patron. Il passa ensuite des mois à écumer les forêts, les villes, les entreprises, des deux côtés de la frontière, afin de faire revivre l’entreprise. Il parvint à faire cet exploit, mais pour faire bonne mesure, il s’associa à un ami menuisier, dont le projet était de construire des maisons en bois uniquement. Ensemble, ils développèrent l’entreprise de manière à gérer l’approvisionnement en bois, sa transformation et la construction d’ameublement et de maisons en bois.

Passionné par son métier, il n’a jamais voulu rester derrière un bureau malgré son statut de patron. Ses journées étaient rythmées par sa présence dans les forêts, à couper d’énormes quantités de bois pour alimenter la scierie, ou encore dans l’immense scierie, à transformer le bois, et dans le hangar d’assemblage, où les meubles et les maisons prenaient forme. Aussi ajouta-t-il plusieurs cordes à son arc : en plus du bûcheronnage, il apprit à construire et à rénover meubles et demeures de bois.

En 2012, à l’âge de 32 ans, il dû dire au-revoir à sa mère, décédée d’un cancer. Cette perte fut difficile à dépasser pour Caleb. Après avoir enterré son père voilà six ans, il devait maintenant enterrer sa mère. Ses proches racontent que jamais on n’avait vu Caleb pleurer autant de sa vie.

Reprenant sa vie, il fit ce que tout homme ayant des responsabilités professionnelles et familiales doit faire : travailler, gagner sa vie et offrir à ses enfants et sa femme, le meilleur avenir possible. Aussi travaillait-il avec acharnement, passant plusieurs jours dans les bois Canadiens, avant de se rendre jusque dans ses ateliers afin d'assembler meubles et maisons, dans le bois qu'il avait parfois lui-même abattu. En 2015, lorsque la fin du monde approche, il est aux Etats-Unis, dans l'état de Washington plus précisément. Il fut invité à se rendre dans une immense parcelle de forêt, dans un des nombreux parcs de l'état, afin de repérer les lieux en vue d'une possible exploitation. Il était présent en ces lieux avec sa femme et sa fille, mais pas son fils, resté au Canada pour ses études. Ils étaient ensemble lorsque l'apocalypse survint.


Octobre 2015, Okanogan-Wanachee Forest : L’apocalypse survint lorsque Caleb, sa femme et sa fille, se trouvaient dans la forêt Okanogan-Wanachee. En effet, l’on proposa à Caleb de se rendre jusque dans cette forêt afin de reconnaître une potentielle parcelle d’exploitation forestière, laquelle permettrait ensuite d’alimenter la scierie de Caleb en bois de qualité, nécessaire à la fabrication de ses meubles, et de demeures en bois. Ainsi isolé, l’arrivée de l’apocalypse fut d’abord perçue comme une gigantesque blague, puis, comme des actes isolés de déséquilibrés ayant quitté un peu trop tôt un quelconque établissement psychiatrique. La panique alentour vint rapidement mettre un terme à ces spéculations qui, bien-sûr, étaient fausses : l’apocalypse était belle et bien-là

Prenant sa femme et sa fille avec lui, Caleb quitta la forêt et rejoignit Leavenworth, une petite ville sur la route numéro 2, au Sud de la forêt Okanogan-Wanachee. De là, Caleb espérait rejoindre la route numéro 2 et prendre la direction de la frontière Nord avec le Canada, afin de retrouver son fils, qui se trouvait toujours chez lui. Sa naïveté fut punie de la plus difficile des manières : les routes étaient bouchées par des dizaines de voitures pleines de familles qui tentaient de fuir en direction de Seattle ou de Spokane. L’on ne pouvait plus avancer, ainsi, plusieurs familles décidèrent de continuer à pied, devant l’impossibilité de poursuivre en véhicule. L’endroit étant relativement forestier, et donc, campagnard, nombreux furent les natifs du coin à voyager en moto, en quad ou tout autre véhicule à deux roues.

Et c'est dans ce bouchon que Caleb fit sa première rencontre avec un mort revenu à la vie. Des cris attirèrent bien rapidement son regard vers la source distante, alors que de cette même source, semblaient jaillir plusieurs personnes fuyant pour leurs vies. Derrière elles, ces créatures, fraîchement revenues à la vie, semblaient prêtes à tailler en morceau le moindre être vivant qui se présentait devant eux. Devant le spectacle d'une femme éventrée et dévorée vivante, Caleb fut prit d'un semblant de malaise, et manqua de vomir tripes et boyaux. Il était comme subjugué, et en même temps, terrorisé. Sa seule idée ensuite, fut de protéger sa famille envers et contre tout.

Devant l’impossibilité de fuir, et de rejoindre le Canada par les routes, Caleb prit la voie forestière, avec tout un groupe de survivants résignés, qui décidèrent de se regrouper dans la forêt. Premièrement, parce que beaucoup croyaient que ces rôdeurs, ces créatures sanguinaires, n’étaient attirées que par les villes de grande et moyenne importance, et que la sécurité se trouvait dans l’éloignement. Ainsi s’établirent-ils dans la forêt, à plusieurs kilomètres à l’intérieur des terres, attendant un signe, une aide extérieure, peut-être même l’arrivée de l’armée qui, disait-on, avait été mobilisée à Seattle et à Spokane, et qui, paraît-il, viendrait jusqu’ici rechercher des survivants.

Mars 2016, Okanogan-Wanachee Forest : la vie en communauté comporte de nombreux atouts, mais aussi quelques points faibles. Plusieurs mois après le début de l’apocalypse, une partie de survivants du groupe s’était fait une raison : le monde tel qu’il était connu jusqu’ici, n’existait plus. Il n’y avait plus d’armée salvatrice, plus de gouvernement. Rassemblés, un grand débat survint, et très vite, deux groupes se scindèrent : un premier groupe voulait rejoindre une grande ville, comme Seattle, pour accroitre leurs chances de survie, tandis qu’un second groupe, dont faisait parti Caleb, voulait rester dans la forêt pour s’établir en colonie sécurisée, et tenter un nouveau départ.

Mais la femme de Caleb, elle, voulait partir pour la ville, convaincue qu’une grande ville comme Seattle n’avait pas pu tomber sous les assauts des rôdeurs, et demeurait libre et sécurisée. S’affrontant sur la dangerosité du voyage, et sur l’évidente situation du pays, Caleb céda face à sa femme, et il quitta la forêt.

Mai 2016, Teanaway Community Forest : leur départ pour Seattle aura tourné cours. Descendant plus au Sud, coupant à travers les bois pour s’assurer plus de chance de survie, le groupe fit la rencontre d’un autre groupe de survivants, un peu plus grand que le leur, et plutôt bien établi dans la forêt Teanaway. Après plusieurs semaines passées à marcher, Caleb, sa femme et sa fille, ainsi que tout le groupe, s’établirent avec le groupe déjà présent, pour ne former qu’une seule et même communauté. Ainsi acceptés, ils commencèrent à s’entraider, afin de construire un endroit sûr et de vivre de ce que la nature leur donnait. Un potager fut construit, ainsi qu’une parcelle avec des volailles et des cochons. La vie n’était pas facile, les étés étaient chauds et les hivers, terriblement glacés.

16 Décembre 2017, Teanaway Community Forest : cette nuit fut un véritable enfer. Sans s’annoncer, sans crier gare, sans coup de semonce, la petite communauté fut assaillie par un groupe de survivants aux ambitions macabres. Nul ne sait quelle ambition aura motivée cette attaque, mais le résultat fut désastreux.

Ils incendièrent d’abord la grande porte, et une grande partie des barricades en bois. Profitant de l’incendie qui rongeait le bois, ils entrèrent dans le petit fort tout de bois construit, et semèrent la mort sans aucune pitié. Vieux, jeunes, hommes, femmes, furent les proies de leurs pulsions bestiales. Tentant de fuir avec sa femme et sa fille, Caleb fit face à un assaillant qui voulait recharger son arme. Ni une ni deux, il courut en sa direction, et sauta sur l’attaquant, de sorte à créer une échappatoire pour sa famille. Il assomma l’assaillant, et lorsqu’il se releva pour emboiter le pas de sa femme et de sa fille, trois déflagrations se firent entendre.

Les trois balles tirées trouvèrent l’arrière du crâne de la femme de Caleb, ainsi que son dos, tandis que la dernière termina sa course dans le dos de sa fille. Devant ce spectacle horrible, Caleb fut comme anesthésié. Son esprit s’était alors échappé, refusant de faire face à une réalité beaucoup trop dure pour lui. Son regard s’embua de larmes, puis devint aussi noire que la nuit, alors qu’on le gratifia d’un puissant coup de crosse dans l’arrière de son crâne, l’envoyant au tapis.

A son réveil, le lendemain matin, la forêt était calme. Il n’y avait plus ni bruits de pas, ni coups de feu, ni cris de terreur. Seules quelques flammes crépitaient encore dans les ruines des barricades et des petits cabanons de bois. Sonné, engourdi par le froid, Caleb avait survécu uniquement parce que son assaillant, voyant le sang sortir de sa blessure au crâne, pensait que ladite blessure serait suffisante pour provoquer une mort lente, mais assurée. Heureusement, la solide constitution de Caleb l’aida à survivre à cette nuit brutale. Hébété, croyant à un mauvais rêve, la réalité le rattrapa brutalement lorsqu’il vit les corps de sa femme et de sa fille. Sa femme avait été tuée sur le coup, mais sa fille, elle, était morte de ses blessures, vidées de son sang par une balle ayant trouvée ses poumons et l’aorte thoracique. La mort arriva en une minute, mais tout de même : la pauvre petite s’était vue mourir dans d’atroces souffrances.

Prenant les corps froids de sa femme et de sa fille, il les serra contre lui, tentant désespérément de les réchauffer, comme si cela serait suffisant pour les faire revenir à la vie. Pleurant toutes les larmes de son corps, il passa plusieurs assis là, dans le sol gelé, à passer ses mains dans les cheveux de sa femme, et ceux de sa fille. Il dû se résigner à fuir, et à avancer, refusant de mourir ici, maintenant. Il prit ses affaires, rafla les quelques rations et légumes qui subsistaient, et prit la route de l’Ouest, en direction de Seattle.

Février 2018, Issaquah Ranch : Sans trop savoir comment, Caleb réussit à trouver des membres d’Issaquah Ranch, après des semaines à errer seul dans la nature, à survivre de rapine et de troc, et à pleurer sa femme et ses filles. En lui naquit un traumatisme grandissant, qui ne trouverait sans doute aucune solution, ni aucun traitement. Durant sa survie en solitaire, il rencontra plusieurs survivants, seuls ou en groupe, mais sa méfiance prenait très rapidement le dessus, le forçant à fuir pour se retrouver seul à nouveau.

Jusqu’à-ce que jour de Février où un groupe de survivants d’Issaquah Ranch parvint à le trouver. Il était assis sur une buche de bois lui servant d’assise, face à un feu qu’il venait tout juste de faire. Epuisé après une course effrénée pour fuir une horde de rôdeurs, il n’opposa aucune résistance et, après un interrogatoire en règle, accepta de suivre les survivants d’Issaquah Ranch.

Novembre 2018, Issaquah Ranch : Après six mois d’asservissement de la communauté par les American Dream et leurs alliés, la révolte gronde, et Caleb, traumatisé, décide d’en être. Depuis son arrivée au camp, son quotidien n’a été fait que de labeur, pour tenter d’oublier. Il parvint presque à passer à autre chose, lorsque les American Dream vint jusqu’au Ranch, pour faire de la communauté, une communauté d’esclave.

L’utilisation d’une horde de rôdeurs par American Dream et The Remnant pour faire valoir leur force, raviva de douloureux souvenirs chez Caleb. Le traumatisme fut complet lorsqu’il vit, sous ses yeux, le meurtre d’une femme du Ranch, en guise d’avertissement. Revoyant la mort de sa femme et de sa fille, Caleb devint une statue de glace, incapable de bouger. Tout comme pour la communauté, ces horribles évènements alimentèrent une sombre colère, qui provoque la rébellion tant attendue.

Caleb participa à l’assaut contre l'American District, le QG de leurs ennemis. Aveuglé par la vengeance, enhardi par la colère, envahi par la tristesse d’un traumatisme bien présent, Caleb mit sa force et son physique impressionnant, au service de l’assaut et de la libération du Ranch. Durant l'assaut contre le quartier général des American Dream, Caleb fut prit dans une fusillade des plus intense. Difficile pour lui de se cacher lorsque l'on est aussi grand, aussi fut-il obligé de battre en retraite afin de laisser la place à ses camarades, plus doués que lui pour cette besogne. Mais dans sa retraite, il fit face à un adversaire qui, de toute évidence, cherchait à faire une manoeuvre pour prendre à revers le groupe de Caleb. Il tira en premier, obligeant Caleb à se jeter derrière une voiture. L'individu tira encore et encore, essayant de toucher le géant, sans y arriver. Et lorsque le cliquetis typique du fusil n'ayant plus de munition se fit entendre, Caleb se releva, et pour faire bonne mesure, tira trois balles dans le corps de son adversaire.

Il venait de tuer un homme pour la première fois de sa vie. La colère, la vengeance, le traumatisme, et cet acte barbare, lui arrachèrent le contenu de son estomac. Caleb jura de ne plus jamais assassiner qui que ce soit, à moins, bien-sûr… Qu’on ne lui laisse pas le choix.

De 2019 à Septembre 2020, The Haven : Caleb parvint à dépasser le traumatisme de la mort de sa femme et de sa fille, et à se pardonner lui-même le meurtre barbare de cet homme d’American Dream : « Des moments désespérés, font faire des choses désespérées ».

Pour se racheter une conduite à lui-même, mais surtout, pour pouvoir vivre, et non plus seulement survivre, Caleb s’impliqua autant que possible dans la vie et la construction du camp. A grands renforts d’expédition, de troc et d’échanges, il s’aménagea un vrai établi de bûcheron, avec tous les outils nécessaires. Et avec l’aide de forgerons doués, il pu se faire fabriquer les outils qu’il n’arrivait plus à trouver au-dehors. Désireux d’agrandir le camp, la zone sécurisée, et de garantir un certain confort, non seulement pour lui, mais surtout pour les femmes et les enfants de la communauté, et les bambins à venir, Caleb planche sur les plans et l’aménagement de barricades hautes et épaisses, et sur la construction de demeures de bois, comme lorsqu’il dirigeait son entreprise.  D'ailleurs, le besoin de désengorger le dortoir principal le motiva d'autant plus à se mettre à l'oeuvre. Connaissant tous du travail du bois, depuis le bucheronnage jusqu'à l'assemblage d'une maison ou d'un chalet tout de bois construit, en passant par le traitement du bois, sa découpe, son ajustement, il mit toute sa force et ses connaissances à ce projet qui était important pour la communauté.

Les évènements de Mars 2020
eurent tôt fait de le ramener une nouvelle fois vers ses traumatismes passés. La libération de centaines de rôdeurs du parking d'un hopital, obligea la communauté à passer toute une nuit dans un silence de mort. Il fut en effet choisit de rester à l'abri derrière les barricades, et de laisser passer la horde en ne faisant strictement aucun bruit. La nuit fut rude, et Caleb ne pu dormir à aucun moment, trop inquiet de voir l'une de ces créatures creuser sous les barricades, tomber depuis le dessus de ces barricades, ou entrer par la divine providence... Il imaginea tous les scénarios possibles et impossibles, ce qui eut au moins le mérite de le tenir éveillé toute la nuit.

Le lendemain de cette terrible nuit, Caleb fut envoyé, avec bon nombre de survivants du camp, vers ledit hopital afin d'aller sauver le quintuor prit au piège depuis la veille. Les pauvres durent se battre contre des dizaines, peut-être des centaines de rôdeurs. Caleb n'était pas un bon combattant, il n'avait pas l'étoffe d'un militaire, mais sa force, bien connue par tous les habitants de The Haven, fut mise à contribution, et lui et les autres parvinrent à combattre les rôdeurs et à sauver le groupe prit au piège. Il fut, bien-sûr, triste de savoir que trois des leurs furent tués, et que trois autres furent blessés. La vie n'était pas encore possible, seule demeurait la survie.

Les souvenirs de sa femme et de sa fille, décédées, ne le quittent jamais, tout comme le fait que jamais, depuis l’arrivée de l’apocalypse, il n’eut de nouvelles de son fils resté au Canada. Veuf, et sans enfants, Caleb tente de retrouver une vie professionnelle, amicale et sentimentale, tout en s’impliquant durablement dans le développement et la vie en communauté.


Ses journées possèdent un cocon central de routine, enroulé de moments plus ou moins uniques, ou laissés à l’adaptabilité, ou à la possibilité du moment.

Il se lève généralement avant neuf heures du matin, et après avoir déjeuner, et s’être occupé de son hygiène, il déambule dans le camp et rejoint ses ami(e)s, soit pour passer le temps, soit pour discuter de divers projets du camp, ou des projets individuels. Il a en effet à cœur de transmettre son expérience et ses compétences, et n’hésite pas à répondre aux questions qu’on lui pose, ou à travailler aux côtés de jeunes gens désireux d’apprendre le travail du bois, la réparation de bâtiments ou de meubles, ou la construction.

Il apprécie un bon repas le midi, seul, ou en compagnie des siens. Mangeant comme un ogre, buvant comme un puit sans fond, il profite de ces moments pour échanger et reprendre des forces, soit après une bonne matinée de travail, soit pour préparer une après-midi dans son atelier. Car c’est là le fameux cocon de routine : c’est un travailleur très professionnel, très doué, et très dévoué. Il ne compte pas ses heures, et nombreuses furent ses journées qui commencèrent tôt et terminèrent tard, lorsque le soleil se couche et qu’aucune lumière ne lui permet de poursuivre son œuvre.

Il sort rarement. Sa grande taille et son poids ne lui permettent pas de passer inaperçu, et son plus à même d’être utiles au sein du camp. Mais il peut lui arriver de partir pour du troc, ou pour une mission où se présence est indispensable. Il lui arrive parfois d’être utilisé comme force de dissuasion : placer un fusil ou une hache entre les mains d’une armoire à glace sur patte, et cela donne un grand avantage de persuasion.

Il lui arrive aussi de donner un coup de main dans les potagers et les cultures, ou dans les équipes de construction ou de réparation, ses compétences étant très utiles, et sa force physique, mise souvent à contribution.


time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : Mantra
• Âge irl : 26 ans
• Présence : Quotidienne
• Personnage : Inventé [X] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? C’est un DC
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? Tout !
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [X]
• Crédits (avatar et gifs) Pinterest

• Code du règlement Déjà validé

fiche (c) langouste.
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

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Re: Caleb Campbell - L'homme fort Canadien

Dim 20 Sep 2020 - 23:06

Re-bienvenuuuuue !

Excellent choix d'avatar en plus! :smile16:




'Cause my monsters are real
ANAPHORE
Faith Williams
Faith Williams
Modératrice
Casier judiciaire
Feuille de personnage

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Re: Caleb Campbell - L'homme fort Canadien

Lun 21 Sep 2020 - 0:11

La moustaaache ! \o/

R'bienvenue !!
Invité
Anonymous
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Re: Caleb Campbell - L'homme fort Canadien

Lun 21 Sep 2020 - 7:52

Rebienvenuuuue!






Looking up at all
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Re: Caleb Campbell - L'homme fort Canadien

Lun 21 Sep 2020 - 16:05

Rebienvenuuuue :smile45:


Caleb Campbell - L'homme fort Canadien Giphy

In a fucked up wonderland of my own


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Re: Caleb Campbell - L'homme fort Canadien

Lun 21 Sep 2020 - 20:51

Re-bienvenue ! Caleb Campbell - L'homme fort Canadien 2736068674
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Re: Caleb Campbell - L'homme fort Canadien

Mar 22 Sep 2020 - 11:09

Cet avatar drama
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Re: Caleb Campbell - L'homme fort Canadien

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