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Attends, attends, je peux tout t'expliquer. D'abord je l'ai palpé.[Monroe & Vaughn]
Mar 20 Oct 2020 - 21:16
Bon depuis les inondations c’est un sacré bordel à la cage et franchement ce n’est pas que j’en ai marre de retaper des trucs après une catastrophe mais pas loin, en plus la taverne venait de brûler définitivement. Un « accident » selon Bill, sachant que j’avais repeins tout l’intérieur avec un enduit anti incendie, j’ai dû mal avec la thèse de l’accident. Mais bon personne n’était mort donc dans le pire des cas c’est juste une manière de s’assurer que la concurrence ne repointe pas le bout de son nez avant un moment.
J’étais au No man’s Land ce matin afin d’échanger un peu de nos denrées contre quelques nouveaux outils qui venaient de casser à cause de leur utilisation intense et répétée depuis ces dernières semaines. Rien de bien folichon en somme, j’en profite aussi pour récupérer quelques clopes car mes réserves commencent sérieusement à diminuer malgré mon rationnement. Si j’arrivais encore a tenir loin les démons de l’alcool, je m’autorise une clope de temps à autre pour ne pas être une cocotte-minute et exploser à tout moment.
Une fois mes emplettes fait, je me grille une de ces doses de cancer en tube et me dirige tranquillement vers la sortie, prenant le temps de papillonner d’un stand à l’autre pour voir ce que chacun propose et pour écouter un peu les conversations de chacun, enfin avec une oreille en moins c’est déjà bien plus dur qu’auparavant. Il ne faut pas longtemps pour que je repère une grande brune qui semble me regarder avec insistance. Encore mes charmes qui me jouent des tours ou quelqu’un qui veut me planter un surin discrètement dans la foule.
Je m’écarte alors tranquillement de la foule d’un mouvement naturel pour me diriger vers la sortie, mais je sens une main m’attraper par le bras droit, dans un mouvement presque réflexe je me défais de son emprise tout en me retournant prêt à parer toute attaque. Mais rien, juste cette grande demoiselle au regard sombre et la mine triste. Je fronce les sourcils un instant et finit par lui demander :
- Je peux vous aider mademoiselle ?
Elle à l’air surprise de ma demande, elle a certainement dû essayer de m’alpaguer à l’oral depuis mon point mort auditif.
J’étais au No man’s Land ce matin afin d’échanger un peu de nos denrées contre quelques nouveaux outils qui venaient de casser à cause de leur utilisation intense et répétée depuis ces dernières semaines. Rien de bien folichon en somme, j’en profite aussi pour récupérer quelques clopes car mes réserves commencent sérieusement à diminuer malgré mon rationnement. Si j’arrivais encore a tenir loin les démons de l’alcool, je m’autorise une clope de temps à autre pour ne pas être une cocotte-minute et exploser à tout moment.
Une fois mes emplettes fait, je me grille une de ces doses de cancer en tube et me dirige tranquillement vers la sortie, prenant le temps de papillonner d’un stand à l’autre pour voir ce que chacun propose et pour écouter un peu les conversations de chacun, enfin avec une oreille en moins c’est déjà bien plus dur qu’auparavant. Il ne faut pas longtemps pour que je repère une grande brune qui semble me regarder avec insistance. Encore mes charmes qui me jouent des tours ou quelqu’un qui veut me planter un surin discrètement dans la foule.
Je m’écarte alors tranquillement de la foule d’un mouvement naturel pour me diriger vers la sortie, mais je sens une main m’attraper par le bras droit, dans un mouvement presque réflexe je me défais de son emprise tout en me retournant prêt à parer toute attaque. Mais rien, juste cette grande demoiselle au regard sombre et la mine triste. Je fronce les sourcils un instant et finit par lui demander :
- Je peux vous aider mademoiselle ?
Elle à l’air surprise de ma demande, elle a certainement dû essayer de m’alpaguer à l’oral depuis mon point mort auditif.
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Re: Attends, attends, je peux tout t'expliquer. D'abord je l'ai palpé.[Monroe & Vaughn]
Jeu 22 Oct 2020 - 15:49
Tranquillement installée dans le hangar en compagnie de Idriss, Monroe s'accorde un jour off. Ça ne lui ai pas arrivé depuis une éternité, depuis qu'elle a rejoint le motel à dire vrai. Le besoin de s'en éloigner au moins le temps d'une journée, de l'ambiance des lieux, de la lubricité qui émane des chambres, de cette atmosphère finalement bien trop féminine et également de sa partenaire l'ont conduit ici. Elle est heureuse de retrouver son géant noir qu'elle ne voit malheureusement plus aussi souvent, gardien de la forge et de l'ancien appartement qu'elle habitait aux côtés de la forgeronne. Endroit qui lui est de plus en plus nostalgique, surtout depuis les derniers événements.
Ici au moins elle n'a pas à supporter les conversations de filles, les enfants ou les humeurs des uns ou des autres. Elle n'a pas la patience pour ça, tempérament renfermé qui le colle à la peau. Idriss est une force tranquille, sans bavardage intempestif. Ils se chamaillent, se taquinent, et le rire qu'il provoque allège un peu son humeur morose des derniers jours.
Elle ne remarque pas tout de suite son compagnon fixer un homme au loin, trop occupée à se plaindre de sa nouvelle vie, ce qui ne lui ressemble finalement pas. « C'est pas le type qui a examiné Kara l'autre jour ? » Interrompue dans son monologue par la voix grave de son ours mal léché favori, son regard émeraude se porte là où celui de Idriss est fixé, fronçant les sourcils. « Comment ça examiner ? » Détaillant le type en question, elle est de plus en plus interloquée puisqu'il ne s'agit pas de quelqu'un qu'elle connaît. Kara ne lui a pas non plus parlé d'une quelconque visite chez les Barnett. Voyant que son ami garde le silence, elle reporte son attention sur lui. « Quel examen ? » Elle insiste, et Monroe perçoit la gêne de l'homme qui tente de se faire petit, ce qui n'est pas une mince affaire pour un mastodonte comme lui. Il a commis une bourde, un impair, se rend compte qu'il en a trop dit, sûrement persuadée que la mécano était au courant. « Accouche merde ! » La tatouée devient impatiente. Ce sont les secrets qui ont causé la crise qui sépare actuellement la forgeronne et la mécanicienne, et elle a du mal à concevoir que Kara ait été assez stupide pour commettre la même erreur deux fois. « Rien... juste... j'ai vu Kara entrer dans la tente médicale avec ce gus... m'oblige pas à t'en dire plus je... » « Oh ça va ! » Se levant sans lui demander de se trahir davantage, de nouveau d'une humeur de chien, elle quitte son ami, le laissant avec ses affaires, s'avançant vers l'inconnu qui prend justement le chemin de la sortie.
Elle le rattrape juste avant qu'il ne franchisse les lourdes portes, le rattrapant par le bras. Le laissant se dégager, elle lui adresse une grimace à l'entente du mot ''mademoiselle'. Secouant la tête, elle le détaille des pieds à la tête, tentant de se rappeler où elle l'avait déjà vu maintenant qu'elle est plus près, sans parvenir à mettre le doigt sur un instant précis. « Ouais Roméo, tu vas m'aider. » Croisant les bras sur sa poitrine elle plante ses yeux verts dans les siens. « Faut qu'on cause. D'une certaine forgeronne.... »
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Re: Attends, attends, je peux tout t'expliquer. D'abord je l'ai palpé.[Monroe & Vaughn]
Ven 23 Oct 2020 - 3:28
Je ne sais pas si les histoires des anges gardiens sont réelles, mais en tout cas s’ils existent le mien doit bien se foutre de ma gueule vue que je me retrouve toujours dans des situations pas possibles et je pense qu’il se délecte de la future rencontre que j’allais faire. Mais pour l’instant revenons en à mes petites affaires, une fois les courses faites et mon petit sac plein de tout ce qu’il me fauit, il ne me reste plus qu’à rentrer, je prends quand même le temps de regarder un peu tout ce qui se vend sur les étales afin de voir où on en est en général et depuis les dernières précipitations ce n’est pas la joie.
Les torrents d’eau venus du ciel ont ravagés des plantations, des réserves et autres denrées pour notre survie. Puis je ne vous raconte pas le prix des outils qui ont littéralement explosé, tout le monde s’arrache les pelles, pioches et tout ce qui permettrait de déblayer. Heureusement pour moi le fait que je sois avec Bill et sa bande fait de moi un acheteur prioritaire et surtout à qui il ne vaut mieux pas refuser de vendre, même si j’essaie de ne pas en abuser. Une fois mon petit tour finit, je m’allume une clope afin de retourner à notre base tranquillement. Enfin tranquillement jusqu’à ce que je remarque que quelqu’un me suit pour finalement me saisir par le bras droit.
Je me dégage de son emprise pour finalement m’apercevoir qu’il s’agissait d’une dame aux airs bien masculins et d’une musculature sèche et bien marquée. Le genre de personne à faire 3 adbos pour avoir le six-pack. Je lui demande alors si je peux l’aider, tout en flattant son égo de mes airs de dragueurs du dimanche même si elle n’a pas l’air convaincu. Ses deux émeraudes venant chercher mes yeux, je pourrais presque tomber amoureux de ce regard si je ne savais pas que j’avais en permanence une cible sur le dos avec Abi prête à tirer dessus. La demoiselle me dit alors qu’on doit parler d’une forgeronne, je lève les sourcils, me gratte la barbe puis fronce mon regard pour mieux la détaillé.
- Je préfère le terme Don Juan à Roméo si ça ne vous gêne pas. Par contre vous voulez parler d’une forgeronne ? Un instant de réflexion plus tard. Aaaaaah mais je vois, vous êtes la femme de Kara ! Par contre je vous prie d’excuser de ma rudesse mais je ne connais pas vôtre prénom.
Est-ce que c’est Kara qui l’envoie pour s’assurer d’un silence définitif ? Je serais vite au courant de toute manière. Autant gagner un peu de temps, je prends une latte de ma cigarette et sort mon paquet pour lui en proposer une :
- Et du coup de quoi voulez-vous parler exactement ?
Les torrents d’eau venus du ciel ont ravagés des plantations, des réserves et autres denrées pour notre survie. Puis je ne vous raconte pas le prix des outils qui ont littéralement explosé, tout le monde s’arrache les pelles, pioches et tout ce qui permettrait de déblayer. Heureusement pour moi le fait que je sois avec Bill et sa bande fait de moi un acheteur prioritaire et surtout à qui il ne vaut mieux pas refuser de vendre, même si j’essaie de ne pas en abuser. Une fois mon petit tour finit, je m’allume une clope afin de retourner à notre base tranquillement. Enfin tranquillement jusqu’à ce que je remarque que quelqu’un me suit pour finalement me saisir par le bras droit.
Je me dégage de son emprise pour finalement m’apercevoir qu’il s’agissait d’une dame aux airs bien masculins et d’une musculature sèche et bien marquée. Le genre de personne à faire 3 adbos pour avoir le six-pack. Je lui demande alors si je peux l’aider, tout en flattant son égo de mes airs de dragueurs du dimanche même si elle n’a pas l’air convaincu. Ses deux émeraudes venant chercher mes yeux, je pourrais presque tomber amoureux de ce regard si je ne savais pas que j’avais en permanence une cible sur le dos avec Abi prête à tirer dessus. La demoiselle me dit alors qu’on doit parler d’une forgeronne, je lève les sourcils, me gratte la barbe puis fronce mon regard pour mieux la détaillé.
- Je préfère le terme Don Juan à Roméo si ça ne vous gêne pas. Par contre vous voulez parler d’une forgeronne ? Un instant de réflexion plus tard. Aaaaaah mais je vois, vous êtes la femme de Kara ! Par contre je vous prie d’excuser de ma rudesse mais je ne connais pas vôtre prénom.
Est-ce que c’est Kara qui l’envoie pour s’assurer d’un silence définitif ? Je serais vite au courant de toute manière. Autant gagner un peu de temps, je prends une latte de ma cigarette et sort mon paquet pour lui en proposer une :
- Et du coup de quoi voulez-vous parler exactement ?
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Re: Attends, attends, je peux tout t'expliquer. D'abord je l'ai palpé.[Monroe & Vaughn]
Mer 28 Oct 2020 - 13:13
Elle ne sait pourquoi mais la mécanicienne sent qu'elle va devoir tourner autour du pot pour avoir une simple réponse à une question qui l'est pourtant tout autant. Le vouvoiement la surprend autant qu'il la dérange, elle ne sait trop pourquoi là encore. Elle n'en a plus l'habitude. Ici elle tutoie tout le monde et réciproquement. Ce n'est pas tant la distance instaurée qui la met mal à l'aise mais cette fausse politesse à laquelle la jeune femme ne peut s'empêcher d'associer hypocrisie et faux semblants. Éducation bourgeoise non assumée et très clairement rejetée oblige, son aspect entier parlant pour elle. Dom Juan... Roméo, elle s'en foutait, et elle ne peut s'empêcher de le détailler à nouveau. Certes, il devait être le genre de type à plaire à une ribambelles de nénettes mais ce n'était pas très représentatif en soi, le choix était restreint à l'heure actuelle. Mais des mots enrobés de chocolat devaient sûrement encore faire leur effet, même dans toute cette merde. Quoi qu'il en soit la question n'était pas là. La tatouée se retient de l'envoyer paître, serrant les mâchoires en patientant la fin de son laïus et surtout qu'il percute qu'elle parlait de Kara. Il n'y avait pas énormément de forgeronne dans le coin...
La femme de Kara. Les mots sonnent bizarrement à son oreille. Certes, après plus de deux ans de relation, les choses étaient officielles entre elles depuis un moment mais le terme femme sonnait un peu trop mariage, maison avec barrière blanche, labrador et deux gosses qui braillaient à tue tête dans ladite baraque. Et puis... les choses étant compliquées entre elles depuis quelques semaines voire mois, elle n'était plus vraiment certaine de ''mériter'' ce titre présentement. Encore une fois la question n'était pas. C'était justement leur froid récent qui l'avait incité à prendre les devants pour obtenir une vraie réponse sur l'hypothèse émise par Idriss. Se retenant de lever les yeux au ciel, elle lâche un simple « Monroe » en guise de présentation. Il n'y aurait pas de prénom. Ici elle n'en avait jamais eu. Seules trois personnes le connaissaient et la jeune femme comptait bien préserver cet anonymat choisi. Clarke appartenait à une autre vie. Pas celle-ci.
Elle a beau vouloir abréger l'échange et être tendue au possible, quand ses yeux se portent sur la clope proposée il ne lui faut guère longtemps pour en extirper une du paquet et la porter à ses lèvres. Si elle n'en a plus depuis un moment un briquet trône toujours dans sa poche et elle l'allume rapidement, inspirant une bouffée. Le tabac est sec et a perdu de son arôme mais la dose de nicotine qui pénètre ses bronches reste salvatrice. Lâchant du bout des lèvres un « Merci », elle regarde autour d'eux et décide que trop d'oreilles indiscrètes peuvent les entendre. « Pas ici. Dehors. » Et prenant la direction de la sortie elle ne vérifie pas s'il la suit ou non. Après tout, il n'y a pas trop d'échappatoire au hangar...
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Re: Attends, attends, je peux tout t'expliquer. D'abord je l'ai palpé.[Monroe & Vaughn]
Mer 28 Oct 2020 - 19:57
Je vous promets que même pendant une apocalypse quand votre ange gardien passe le plus clair de son temps en RTT ou en arrêt maladie, les emmerdes s’enchaînent à une vitesse assez incroyable. Je n’irais pas jusque dire que je fais quelque chose pour m’en tenir à l’écart, mais tout de même, je me fais convoquer chez Kara, je dois lui faire un examen médical surprise, elle me fait clairement comprendre que je suis un pion éjectable sur son échiquier et maintenant j’ai sa femme qui vient me poser des questions.
Enfin femme … Elle semble tiquer quand je prononce ces mots, j’aurais du utiliser le terme compagne ? Sex-friend ? Enfin je recommettrais pas l’erreur et je chercherais un synonyme pour décrire leur relation, même si je pense que le mieux a faire était d’éviter de revenir trop là-dessus. Bon je la fais un peu poireauter pour voir à quel point elle désire cette information, mais madame semble être du club « Dame pas très patiente » qui est très prisé dans le coin. Lui demandant alors son nom, j’ai comme réponse Monroe … Je plisse un peu les yeux pendant ma courte réflexion, ce n’est pas le nom d’un quartier du coin ? Peut-être un pseudonyme, un surnom ou simplement son nom de famille, je ne saurais dire. Fumant ma cigarette, je tends un paquet vers elle pour lui en proposer une.
Après un instant de réflexion, elle prend un de ces tubes de nicotine pour l’allumer avec son briquet alors que je cherchais dans ma poche le mien. Ouais définitivement du club « Dame autonome et pas très contente » du coin. Lui demandant ce qu’elle me voulait précisément, je dois avouer que je sens l’adrénaline qui commence à monter rien qu’à la pensée qu’elle soit envoyée par la forgeronne pour s’assurer de mon silence. Enfin je ne laisse rien transparaître et garde cet air charmeur qui me vaut soit les foudres soit les cœurs de ces dames. Elle me demande de l’accompagner dehors, j’aime de moins en moins ça, mais pas le choix.
- Apr…. Bon je n’avais même pas fini mon mot qu’elle avait tourné les talons. J’sens que je vais m’amuser moi.
Murmurais-je tout en lui emboîtant le pas.
Une fois sortit, nous marchons un peu pour mettre un peu de distance avec le hangar, je jette le mégot de la cigarette que je venais de finir, gardant une distance respectable avec la demoiselle afin d’avoir le temps de réagir si elle venait à m’agresser, mes yeux restent bel et bien plantés sur son visage et épaules pour prédire au mieux toute action un peu trop violente à mon gout.
- Maintenant que nous prenons l’air frais et vivifiant de notre chère Seattle, puis-je savoir de quoi vous vouliez discuter ?
Enfin femme … Elle semble tiquer quand je prononce ces mots, j’aurais du utiliser le terme compagne ? Sex-friend ? Enfin je recommettrais pas l’erreur et je chercherais un synonyme pour décrire leur relation, même si je pense que le mieux a faire était d’éviter de revenir trop là-dessus. Bon je la fais un peu poireauter pour voir à quel point elle désire cette information, mais madame semble être du club « Dame pas très patiente » qui est très prisé dans le coin. Lui demandant alors son nom, j’ai comme réponse Monroe … Je plisse un peu les yeux pendant ma courte réflexion, ce n’est pas le nom d’un quartier du coin ? Peut-être un pseudonyme, un surnom ou simplement son nom de famille, je ne saurais dire. Fumant ma cigarette, je tends un paquet vers elle pour lui en proposer une.
Après un instant de réflexion, elle prend un de ces tubes de nicotine pour l’allumer avec son briquet alors que je cherchais dans ma poche le mien. Ouais définitivement du club « Dame autonome et pas très contente » du coin. Lui demandant ce qu’elle me voulait précisément, je dois avouer que je sens l’adrénaline qui commence à monter rien qu’à la pensée qu’elle soit envoyée par la forgeronne pour s’assurer de mon silence. Enfin je ne laisse rien transparaître et garde cet air charmeur qui me vaut soit les foudres soit les cœurs de ces dames. Elle me demande de l’accompagner dehors, j’aime de moins en moins ça, mais pas le choix.
- Apr…. Bon je n’avais même pas fini mon mot qu’elle avait tourné les talons. J’sens que je vais m’amuser moi.
Murmurais-je tout en lui emboîtant le pas.
Une fois sortit, nous marchons un peu pour mettre un peu de distance avec le hangar, je jette le mégot de la cigarette que je venais de finir, gardant une distance respectable avec la demoiselle afin d’avoir le temps de réagir si elle venait à m’agresser, mes yeux restent bel et bien plantés sur son visage et épaules pour prédire au mieux toute action un peu trop violente à mon gout.
- Maintenant que nous prenons l’air frais et vivifiant de notre chère Seattle, puis-je savoir de quoi vous vouliez discuter ?
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Re: Attends, attends, je peux tout t'expliquer. D'abord je l'ai palpé.[Monroe & Vaughn]
Jeu 12 Nov 2020 - 18:54
Une fois à l'air libre la jeune femme tire une longue bouffée sur sa cigarette, regrettant la sécheresse du tabac mais se contentant de ce petit plaisir simple devenu un peu trop rare à son goût maintenant. Une dizaine de mètres plus loin, une fois certaine que de possibles oreilles indiscrètes ne pourront pas entendre le sujet de leur future conversation, elle se retourne, attendant que …. que.... le type – elle se rend compte qu'elle ne lui a pas demandé son nom en retour – la rejoigne.
Nerveuse sans raison précise, elle tire rapidement sur la clope, la consumant à vive allure si bien qu'il ne lui reste que quelques taffes quand ce dernier arrive à sa hauteur. Elle le jauge à nouveau, évaluant presque inconsciemment s'il est une possible menace pour elle maintenant qu'elle a pris ses distances avec Idriss. Elle sait que le géant n'est pas loin et que si elle est absente trop longtemps sa large silhouette ne tarderait pas à apparaître par les lourdes et larges portes du hangar, mais elle ne compte pas spécialement là-dessus.
L'air frais de Seattle ? S'il y avait bien un adjectif qu'elle n'attribuait plus à cette foutue ville c'était bien celui-ci. Surtout ici. Monroe était de toute façon plus habituée aux odeurs d'essence et de cambouis qu'à celle du dernier parfum à la mode. Elle l'avait toujours été. Et pour être parfaitement honnête, le hangar ne respirait pas particulièrement les fleurs des champs.
D'ordinaire directe, elle se fait hésitante. La mécano ne compte pas prendre des chemins de traverse pour obtenir des réponses à ses questions mais le fait même que Kara lui ait caché cette visite médicale et continue de jouer le jeu dangereux des cachotteries alors même qu'elle a été claire avec elle sur les mensonges l'insupporte autant que ça la blesse. Ce pauvre gars n'y est pour rien dans le fond, il a probablement juste fait ce que la forgeronne lui a demandé mais elle ne peut s'empêcher de ressentir une certaine colère. Il savait quelque chose de personnel et de privé qu'on lui cachait et elle n'arrivait pas à passer outre.
« Kara est venue te voir y'a quelques temps. Le colosse qui était assis à mes côtés tout à l'heure t'a reconnu. Il a dit que vous étiez entrés dans la tente médicale et que ça avait duré un moment. » Elle extrapole un peu les propos de Idriss. Prêcher le faux pour savoir le vrai ? Justification à une requête peu légitime ? Elle n'en savait trop rien et s'en foutait. « Qu'est-ce que tu lui as fait ? » Ou plus précisément. « Qu'est-ce qui cloche avec elle ? » Elle n'avait finalement aucun droit de lui demander ça à lui. Après les mots de son ami, elle aurait dû aller trouver directement la coutelière. Mais leur passif récent la rendait méfiante. Plus que méfiante. « Et me fais pas chier avec cette connerie de secret médical ou je ne sais quoi. » Pas dans ce merdier ambiant et de chaos quotidien.
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Re: Attends, attends, je peux tout t'expliquer. D'abord je l'ai palpé.[Monroe & Vaughn]
Lun 16 Nov 2020 - 0:43
Je jette le mégot encore fumant de mon cancer en tube non loin de la porte du hangar et suit la brune qui semble tenir à cœur cette histoire de discrétion. On était enfin dehors et maintenant assez éloigné du No man’s Land pour qu’aucune oreille indiscrète puisse nous entendre, du moins sans se faire prendre la main dans le sac. Gardant mon calme et mon sourire chaleureux habituel je lui demande ce qui me vaut ce petit tête-à-tête, il ne manquait plus qu’une bougie et j’aurais presque droit au dîner romantique non ? Comment ça je me fais des films ?
Quand sa phrase commence par Kara et au vu de leur situation je comprends bien avant la fin de sa phrase ce qu’elle veut me faire dire. Putain je n’ai pas signé pour ça moi … Les histoires de couples … J’ai déjà du mal avec les miennes alors celle des autres ? Quand je ne fous pas un bordel monstre car je ne sais pas retenir papaul …. Enfin je garde ça bien pour moi, je reste avec cet air bienveillant et attentif sur mon visage. Je fronce les sourcils quand elle me parle de la fois où Kara est venu chez les Barnett et avec moi en particulier ? Hum … Je me rappelle bien de Kara qui est venue dans la tente y’a pas long mais ce n’était certainement pas pour moi, une histoire avec les Barnett pour le troc je crois bien, rien de bien intéressant en somme. Je rigole un peu a sa dernière phrase et rajoute un peu pour me moquer doucement d’elle :
- J’ai prêté le serment d’Hippocrate pourtant ! Quand je vois que je la fais pas du tout rire, je prends une mine plus sérieuse et rajoute. Ce jour elle est venue parler avec les Barnetts a propos du troc, rien de bien folichon en somme. En plus je me faisais chier comme un rat mort ce jour-là, enfin son regard devenant toujours de plus en plus noir j’hausse les épaules j’ajoute un peu nonchalamment. Mais en tout cas si j’étais dans vous, je pense que je relativiserais certaines choses et je profiterais un max. Vous savez en ces temps difficile on ne sait jamais ce qu’il peut arriver.
Bon on verra si c’est trop subtil ou non pour le garçon manqué que j’ai en face de moi ou si elle va vouloir faire quelque chose pour me faire dire plus.
Quand sa phrase commence par Kara et au vu de leur situation je comprends bien avant la fin de sa phrase ce qu’elle veut me faire dire. Putain je n’ai pas signé pour ça moi … Les histoires de couples … J’ai déjà du mal avec les miennes alors celle des autres ? Quand je ne fous pas un bordel monstre car je ne sais pas retenir papaul …. Enfin je garde ça bien pour moi, je reste avec cet air bienveillant et attentif sur mon visage. Je fronce les sourcils quand elle me parle de la fois où Kara est venu chez les Barnett et avec moi en particulier ? Hum … Je me rappelle bien de Kara qui est venue dans la tente y’a pas long mais ce n’était certainement pas pour moi, une histoire avec les Barnett pour le troc je crois bien, rien de bien intéressant en somme. Je rigole un peu a sa dernière phrase et rajoute un peu pour me moquer doucement d’elle :
- J’ai prêté le serment d’Hippocrate pourtant ! Quand je vois que je la fais pas du tout rire, je prends une mine plus sérieuse et rajoute. Ce jour elle est venue parler avec les Barnetts a propos du troc, rien de bien folichon en somme. En plus je me faisais chier comme un rat mort ce jour-là, enfin son regard devenant toujours de plus en plus noir j’hausse les épaules j’ajoute un peu nonchalamment. Mais en tout cas si j’étais dans vous, je pense que je relativiserais certaines choses et je profiterais un max. Vous savez en ces temps difficile on ne sait jamais ce qu’il peut arriver.
Bon on verra si c’est trop subtil ou non pour le garçon manqué que j’ai en face de moi ou si elle va vouloir faire quelque chose pour me faire dire plus.
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