Comment avait je réussi à vivre ça aujourd'hui ? COmment aurais je pu imaginer me retrouver dans une ancienne salle d'arcade à donner à manger à une gamine ? Comme quoi la vie était faite d’imprévus, plus encore de nos jours. Le plus simplement du monde on partager ce regard alors que je comprenais peu à peu qu'elle était totalement seule. Décidé à l'aider, au moins le temps de lui trouver des gens respectables pour l'aider - ou l'adopter -. Je parlais avec elle simplement. Elle me confia son envie d'avoir un lapin quand elle était petite. - Tu sais ça se trouve partout maintenant les lapins. J'avais penser à faire un clapier où je vivais avant histoire de les faire se reproduire et d'avoir de la viande à domicile. Malheureusement le projet était tombé à l'eau, enfin au feu plus précisément. Cela restait dans un coin de ma tête mais dans le camping car s'était clairement impossible. Les odeurs et la saleté seraient insupportable. Un lapin oui mais un élevage : surement pas !

Je finis par lui proposer un deal. Travailler pour moi en échange d'un toit et de nourriture. Bien sur l'idée n'était pas de al faire travailler mais plutôt de la mettre en sécurité mais j'avais bien compris que la jeune fille avait une certaine fierté en elle et on attrape pas les mouches avec du vinaigre, pas vrai ? Elle semble réfléchir, de façon d'ailleurs assez théâtrale. J'arque un sourcil quand elle me dit qu'elle va réfléchir. - Je compte pas revenir ici te supplier ma poulette ... mais si tu m'croises et que tu as fais ton choix, viens me voir. Après tout c'était vrai, je pouvais aussi l'assommer et la prendre de force mais ce n'était pas mon genre, si elle préférait vivre seule au risque de sa vie s'était son choix.

Finalement l'heure de la machine à snack est arrivé et, comme je m'en doutais elle m'affirme ne pas être une gosse sauf que ... et bien si en faite. Mais je ne lui dirais certainement pas . Au contraire je lui fait comprendre c'est cinquante/cinquante. Et on finit par récupérer ce que l'on peut toute les deux. Je ne réfléchis pas vraiment et fourre ce que je peut dans mon sac. Je sais que je vais en donner certains paquets mais en garder pas mal pour moi. Si il y a bien une chose que j'aime énormément c'est bien les sucreries. Je n'y peux rien c'était déjà une drogue avant la fin du monde. Je me redresse alors une fois mon sac bien pleins et je me rends compte d'un truc. Le bruit du choc à du attirer les rôdeurs Et je ne me trompe pas vu que j'entends des grognements. Max à les oreilles bien droites et abois derrière nous. C'est le signal, on se bouge.

Je tends la main en direction de la petite qui imagine que c'est mon plan depuis le début. Ce n'est pas le cas mais on va faire comme ci. Les grognements se font plus prêt - Alors tu viens ou pas ? Max est déjà à l'entrée de la sale, prêt à partir. Finalement sa fine main attrape la mien et je l'agrippe pour sortir de là et courir dans la direction d'où je suis arrivée. On court alors qu'elle tire avec son pistolet à billes. Je trouverais ça mignon si on était pas entrain de se faire courser par des rôdeurs. Bon je peux peut être les avoir ? Je tourne m'a tête et commence à les compter un..deux..trois.. oula en faite non ils sont au moins six ! Alors j'avance de plus belle, je garde la main d'Ava dans la mienne, elle me demande où l'on va. - Chez nous. répondis je au tac au tac avant de tourner à une rue, puis à une autre pour enfin voir ma maison, "notre" maison (?) . Je fouille dans ma poche pour sortir des clefs, j'ouvre la porte du camping car - Montes ... dis je en regardant en arrière, Max ne se fait pas attendre et à mon tour je monte la dernière. Je ferme le verrous puis prend le volant - Accroches toi . dis je alors qu'on entends le premier coup sur la porte en métal. Je démarra et avance rapidement. On les sèmera dans aucune difficulté. Je roule un peu plus tranquillement au bout de quelques minutes et souffle un grand coup. - Bon ... ça c'est fait ... Bienvenue chez moi. dis je simplement.