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cold steel | ft. jill

Lun 4 Jan 2021 - 18:07

Le froid est mordant, la luminosité vacillante au gré du ciel chargé en ce début de matinée. Son corps est fracassé, sa volonté, inaltérée. La nouvelle année commence, et les résolutions d’Eliza n’ont pas changées. L’air chaud qu’elle expire se transforme instantanément en buée, alors qu’elle répète à nouveau la même série de geste pour l’ancrer dans sa mémoire musculaire. Elle n’est pas en état de s’entraîner physiquement, alors, elle en profite pour s’adapter comme elle peut, notamment en matière de maniement des armes. Toute sa motricité fine et sa gestuelle est mise à mal par la perte de son œil directeur ; et, si ça ne lui pose pas de problème pour utiliser une arme de poing, où un mouvement du menton permet d’utiliser son œil restant, c’est plus embêtant pour les armes d’épaules. Maintenant incapable de prendre une visée si elle utilise une arme en droitière, elle va devoir le faire en gauchère.

Elle ne s’est jamais vu comme une combattante, ou une guerrière. Mais elle a toujours été une bonne élève. Son maniement des armes, autrefois académique, l’est toujours un peu ; même si ses derniers tuteurs l’étaient un peu moins. Et tant mieux pour elle. Toujours en quête d’efficacité, les gestes qu’on lui a enseigné et qu’elle répète reflètent une impression de grande maîtrise. Mais ce n’est pas vraiment, ou plus vraiment le cas.

Elle n’est pas à l’aise, et travaille depuis maintenant une bonne demi-heure sur son arme, à blanc ; légèrement à l’écart du pas de tir. Avec la détermination qui la caractérise, elle effectue depuis tout ce temps la même série de geste. Elle baisse son arme. La lève en direction, vient effacer la sûreté avant de chercher de sa main droite le levier d’armement de l’AKM qu’on lui a confié. Ses doigts le crochètent, puis le tirent en arrière avant de le relâcher. Sa main s’avance sur l’arme, son poignet bascule dans une rotation qui pousse sa main à épouser le garde-main en une prise en C ; elle tire l’arme vers elle, verrouille sa position alors qu’elle prend une visée. L’index de sa main gauche qui n’a pas bougé vient presser sur la détente. Clic. Elle ramène sa main gauche pour passer l’arme à la sûreté. Et elle recommence.

Le métal glacé et le froid matinal travaille ses doigts nus, notamment aux endroits où le verre et l’acier ont lacéré sa chair voilà presque un mois. L’air frais amplifie la douleur que lui procure légèrement chaque respiration. L’exercice commence à devenir pénible, son attention chute un peu ; mais elle ne s’arrête pas. Ce qui devait se passer se produit ; ses doigts se placent mal sur le levier d’armement, sa peau est pincée puis coupée par le cache-poussière acéré de l’arme. Elle termine son mouvement, avant de poser l’arme ; ne réalisant qu’elle s’est blessée qu’en sentant la chaleur et la texture poisseuse du sang sur sa peau. Elle ne dit rien, mais exprime sa frustration en poussant un soupir, avant d’inspecter son doigt transi de froid : la coupure est net, peu profonde, ce qui ne l’empêche pas de saigner profusément. Elle jure à voix basse, avant de lever la tête quand elle entend quelqu’un s’approcher.
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Re: cold steel | ft. jill

Mar 5 Jan 2021 - 21:36

L’air matinal est froid. Je le sens qui se confronte à la chaleur brûlante de mes joues après quasiment une heure de course. Chaque nouvelle foulée est désormais un tiraillement délicieusement douloureux, celui de l’effort qui embrase tout le corps et donne cette étrange sensation d’être pleinement en vie. J’ai croisé d’autres amateurs de jogging, comme Levi, William, Indiana. On a chacun nos circuits, nos habitudes, nos repères. Moi ? c’est souvent près des espaces d’entrainement au tir que je m’arrête. L’habitude m’est venue du temps où j’enchainais toujours avec quelques sessions sur cibles fixes.

Quand je m’arrête, le diskman engoncé dans la poche de mon sweat joue you really got me, Van Halen. Avec un riff pareil dans les oreilles, je me sens suffisamment boostée pour refaire un tour ENTIER du camp, mais je vais être raisonnable, stopper là et profiter d’un des solos qui a bercé mon enfance en faisant mes étirements. Il n’y a pour l’instant personne d’autre que moi dans les parages et… une femme qui s’entraine à blanc avec un fusil d’assaut.

Tout en tenant en équilibre sur une jambe, maintenant mon talon gauche sur mon cul, je l’observe en essayant de me rappeler de qui il s’agit – au moins de son prénom. Changement de jambe. Je l’ai fatalement déjà croisée mais le nombre de résidant étant passé du simple au double en quelques mois, j’ai du mal à situer tout le monde. J’ai beau être physionomiste, je suis pas non plus un robot – et on est plus de quatre cents putain.

Je poursuis mes exercices. Après Van Halen, j’ai droit à Jimi Hendrix, Led Zepelin, Deep Purple et Alice Cooper. Ça aurait pu être pire, ça aurait pu être mieux. Peut-être que je devrais arrêter d’utiliser ces CDs sans nom que j’ai trouvé y’a quelques semaines, ça me permettra de savoir ce que je vais écouter plutôt que de tenter l’inconnu à chaque fois. Ceci dit… je mentirais en disant que je n’aime pas l’inconnu. Mon goût du risque me perdra. En observant sporadiquement la miss au fusil, je constate qu’elle s’est blessée. Puisque j’ai fini, je décide d’aller sociabiliser un peu.

- Hey, faut que j’appelle l’ambulance ? Fais-je avec un demi-sourire taquin en arrivant à sa hauteur.

Ah, je me souviens. C’est l’une de celle qui a accompagné Logan le mois dernier et a pris une explosion en pleine face. C’était pas le genre de rapport qui passait inaperçu et les nouvelles circulent vite dans les petites communautés – on reste « petite » comparé aux millions d’habitants du Seattle de jadis. J’enlève les écouteurs de mes oreilles – bye bye Scorpions – et les cale dans mes poches, avec mes mains.

- En vrai, ça va ? Demandé en rejetant d’un geste de la tête l’une des nombreuses mèches sauvages échappées de ma queue de cheval.
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Re: cold steel | ft. jill

Mer 6 Jan 2021 - 22:51

Elle reconnait ce visage, pour l’avoir aperçu presque quotidiennement ; alors qu’elles s’entraînaient toutes les deux. Elle se sont croisées sans se parler, au même titre qu’encore une partie de la population du fort. Elle l’écoute, fait non de la tête directement, avant de regarder à nouveau son doigt qui est bien décidé à la faire se vider de son sang. La chaleur de son sang contraste avec la fraîcheur de l’extérieur, alors que la légère douleur, plus gênante qu’autre chose, commence à travailler des nerfs qui ont trop été saturés dernièrement pour qu’elle puisse ressentir autre chose que de la frustration.

Elle réfléchit un instant à ce qu’elle pourrait mettre sur sa blessure pour qu’elle arrête de saigner ; mais, ne voit rien qu’elle oserait se permettre de salir. Alors, elle se contente d’appliquer une pression sur la blessure. Cette dernière est nette, assez propre, et pas assez profondre pour qu’on puisse ses tendons, ce qui est une bonne chose.

Elle lève à nouveau la tête, pour répondre simplement en haussant les épaules :

« On va dire que j’ai vécu pire » son ton est calme, mais laisse transparaître une once d’agacement. Elle ne cesse de chercher une solution pour arrêter proprement le saignement. Elle demande au passage : « C’est un stand de tir, il doit y avoir une trousse de premiers secours, n’est-ce pas… ? » elle attend un peu, puis affiche une moue un peu perplexe. Elle lui annonce alors : « Elizabeth. Nous nous sommes déjà croisées. Vous vous entraînez souvent à cette heure là, non ? » elle laisse apparaître un peu d’hésitation dans son ton, mais elle est définitivement sûre de ce qu’elle avance. Elle l’a presque croisée tous les jours, avant le drame ; et, elle aurait été curieuse de l’aborder si elle n’était pas aussi occupée qu’elle en ce moment où on préfère éviter d’être dérangé.

De son oeil restant, elle la dévisage dans l’attente de sa réponse, alors que d’un geste, elle mime inconsciemment son interlocutrice en réajustant son bonnet, et au passage, le bandeau qui lui sert de cache-oeil. Elle s’est faite à l’idée, mais ne parvient pas à assumer complètement en ne masquant pas l’organe mutilé, qui ne sert plus à rien, si ce n’est lui rappeler son échec.
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Re: cold steel | ft. jill

Jeu 7 Jan 2021 - 23:42

Je veux bien la croire qu’elle a connu pire. C’est littéralement affiché sur sa tête, le bandeau qui masque le désastre ne faisant que mettre en exergue la terrible réalité. Pourtant, je n’ai pas la moindre inspiration, ni même l’envie, de lui faire une vanne à ce sujet. On n’aurait jamais la vérité sur la bombe qui avait surpris leur équipe – ni pourquoi – mais il n’y a pas besoin d’avoir fait dix ans d’étude pour supposer qui peut bien avoir pillé un musée d’engins militaires fonctionnels et posé des explosifs. Ça me fout une sacré haine il faut dire. Ces enculés de New Eden ne perdent rien pour attendre et Elizabeth… je la vois automatiquement comme une sœur d’arme.

- Jill, réponds-je automatiquement, et oui, je passe souvent à cette heure-là, je lui désigne la petite maison qui sert de point de gestion au stand extérieur, viens.

Je la précède avec mon assurance ordinaire, complètement chez moi depuis un moment. Quand je pénètre dans les locaux, j’entends la voix de Luke qui taille le bout de gras avec Denzel, le gars qui veille sur le stock d’armes, restreint et sous clef, qui servent aux entrainements. A entendre le flot de l’ancien rappeur, il fait très certainement une démo des derniers morceaux qu’il a composé. A ses heures, quand il ne casse pas du vorace, il continue à tartiner des carnets de textes assassins et pour avoir entendu certains de ses trucs, c’est plutôt cool en réalité.

- Yo les gars, m’imposé-je avec désinvolture, échangeant ensuite un check fraternel, simple mais efficace, avec chacun des afro-américains, vous connaissez Elizabeth ? J’ai un geste du pouce pour désigner mon aînée – la question est purement rhétorique puisque je suppose que oui – au moins Denzel si elle a dû lui emprunter une arme, t’as une trousse de soin ? Demandé-je à ce dernier, sans transition, petit accident.

Pendant que mon interlocuteur hoche la tête et va se plonger dans ses tiroirs, j’observe machinalement ce salon entièrement transformé. Des casiers ont remplacé les buffets à vaisselle, l’espace de la cuisine a été agrémenté d’une grille et de barreaux pour barrer l’accès aux armes, la télévision a dégagé pour un petit frigo rempli de bouteilles d’eau. Néanmoins, le canapé et la table basse sont toujours là ! Parfait pour se poser après une séance des fois.

- T’es plutôt du genre solide toi, lui dis-je en attendant que Denzel nous apporte le saint graal, te prendre un blast en pleine gueule et t’entrainer aux aurores un mois après…, en hiver en plus ! J’ai une moue sincèrement admirative.
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Re: cold steel | ft. jill

Ven 8 Jan 2021 - 13:11

Elle acquiesce en prenant note de la réponse de Jill, avant de la suivre quand elle l’invite à le faire. Elle récupère au passage l’arme qui lui a été confiée, histoire d’éviter de la laisser traîner dehors sans surveillance. En marchant, elle en ôte le chargeur, fais un contrôle chambre, avant de passer l’arme à la sûreté, veillant à la manipuler de façon à ne pas trop lui donner la teinte caractéristique de ses hémoglobines.

La chaleur de l’intérieur la saisit directement. Elle entend à peine le flot du gardien des lieux, et se contente de faire un signe du menton aux deux hommes qu’elle connaît déjà, avant de hausser les épaules d’un air blasé quand Jill demande une trousse de soin. Elle n’a pas une once de honte ; elle considère que ce sont des choses qui arrivent ; mais elle est juste agacée de cette nouvelle blessure qui, à défaut d’être douloureuse, sera pénible et la forcera à faire attention quelques jours. Elle lâche, mécaniquement, et d’un air extrêmement sérieux pour commenter le petit accident :

« Je ne l’ai pas vu venir » levant légèrement sa main droite où elle s’est blessée, du même côté que son œil aveugle ; compressant maintenant sa blessure avec directement le pouce de sa main. C'est de l'humour, oui ; mais c'est impossible à voir sur son visage, parfaitement impassible.  

Alors que Jill s’adresse à nouveau à elle, elle affiche une expression surprise alors qu’elle la qualifie de solide. Elle se considère comme beaucoup de chose, mais solide n’est pas la première chose qui lui vient en tête. Elle hausse les épaules, et, après qu’elle explique sa remarque, elle ne tarde pas à lui répondre :

« Solide ? Je ne sais pas. Déterminée, peut-être. Frustrée, surtout » elle esquisse un petit sourire à l’autre, pour lui faire comprendre qu’elle n’est absolument pas visée par cette frustration. Elle développe, du coup, histoire d’être sûre qu’elle n’interprètera pas mal ses propos : « Une mission ratée, un mois de convalescence pour y réfléchir, la perte d’un œil qui me rend incapable d’utiliser un fusil correctement… » enfin, raté, non, pas vraiment. La reconnaissance a été effectuée, au final. Et le message que voulait faire passer les New Eden a été passé. Elle reprend, concluant simplement : « Je fais en sorte de m’adapter au plus vite, pendant que j’ai encore le temps de le faire »

S’ils sont attaqués, il ne sera plus le moment d’apprendre à utiliser un fusil en gaucher. Il ne sera plus le moment de grand chose, si ce n’est, penser à sa propre survie. Ce raisonnement pragmatique est probablement ce qui l’a mené à être encore là aujourd’hui, presque entière.
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Re: cold steel | ft. jill

Sam 9 Jan 2021 - 15:13

Je peux comprendre la frustration, alors j’ai une brève moue compatissante. A sa place, j’aurais grave les boules et je ne suis pas certaine d’avoir l’inspiration pour les jeux de mots. Ça confirme ce que je pense à son sujet : elle encaisse bien. Même les professionnels peuvent être traumatisés par ce genre d’évènement ou d’invalidité. Moi-même, la perte de mon auriculaire et la mutilation de l’annulaire voisin ont été durs à digérer. Et ce n’était « que » des doigts – et pas les plus utiles dans l’absolu. J’ai alors la sensation qu’Elizabeth est plus que ce qu’elle veut bien prétendre ; plus qu’une banale survivante qui sait manier la gâchette je veux dire.

- C’est ta première fois ? Que tu te retrouves en guerre je veux dire.

Je la soupçonne d’être une ancienne soldat, alors je prêche le faut pour tenter d’avoir le vrai. Le terme est fort et en même temps, il ne me semble pas mal choisi. Cette épisode de la bombe m’a rappelé « l’avant » et les attentats terroristes. L’ennemi n’est pas le même, les circonstances ne sont pas les mêmes, mais… au fond, le principe ne change pas. Une confrontation idéologique avec des coups de cutters de temps en temps. Tout ça pour laisser présager un affrontement qui se profilerait, tôt ou tard. Ce jour-là, j’en serai.

- J’étais de la police, à la SPD, annoncé-je comme pour l’inciter à se dévoiler, dans le cas où m’adresserais à une collègue.

J’étais pas militaire, je n’ai jamais su ce que ça faisait d’être déployée en territoire ennemi « avant ». Mais depuis cinq ans, et surtout depuis que je suis à Fort Ward, j’ai vu suffisamment de batailles pour être rompue sur le sujet. Je connais le risque, je connais l’enjeu, je connais ce mélange de stress et d’adrénaline. Denzel revient à ce moment avec sa petite trousse de soin. Je le remercie et le laisse s’en retourner discuter musique avec Luke. De mon côté, j’élève le nécessaire à hauteur du regard de la concernée.

- Un coup de main ?

Je suis pas infirmière, mais y’a pas besoin de dix doigts et un diplôme pour coller un pansement sur un index.
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Re: cold steel | ft. jill

Dim 10 Jan 2021 - 12:09

La question tombe brusquement, cause un mouvement de surprise à Eliza qu’elle ne tente même pas de cacher. Mais elle n’a aucune gêne à répondre, d’une façon parfaitement honnête et cohérente avec son histoire :

« C’est la première fois qu’il s’agit de ma guerre » elle marque un moment de silence, alors que les visions des horreurs qu’elle a vu et traversé remontent. Ce qu’elle a fait, ce qu’elle a vu, c’était pour une cause qu’elle estimait juste ; mais, avec le recul et le contexte actuel, ce fait est devenu un mensonge de plus en plus lourd à porter, rongeant peu à peu sa santé, réveillant ses traumatismes enfouis dessous. Elle continue donc, pour préciser : « Mais j'ai malheureusement été le témoin de quelques unes. On ne s’y habitue jamais »

Au moment où elle annonce son ancien emploi, elle hésite, mais lui lâche finalement la version grand public de son histoire :

« J’étais dans l’humanitaire » sa couverture qui, encore aujourd’hui, lui sert encore. à éviter un trop plein d’attention sur elle. Des questions mal placées, ou simplement, de la méfiance qu’elle n’apprécie pas vraiment. La discrétion est l’une des plus grandes alliées d’Eliza. Elle ne développe pas, mais n’hésiterait pas à le faire au besoin. Son histoire est assez rôdée pour qu’elle se le permette.

Elle acquiesce à sa proposition, alors qu’elle essuie au mieux sa main intacte pour manipuler le matériel médical. Malgré son état, et le fait qu’il s’agisse de sa main non directrice, elle fait preuve d’une relative dextérité avec. Ses gestes sont assez précis, et elle donne globalement l’impression de savoir ce qu’elle fait ; en l’occurrence, une simple désinfection avant d’appliquer un bandage. Sans rien dire, elle prend le flacon de désinfectant dans sa main, en présente le bouchon à l’autre ; prépare un morceau de bandage en tirant la longueur qu’elle estime nécessaire, attend que l’autre le découpe pour elle. Elle en profite pour discuter, hors sujet par rapport à l’activité :

« Tu n’es pas médiatrice. ça ne te manque pas ? » le fait d’être policière, du coup ; un métier qui, généralement, attire ceux qui veulent aider les gens, résoudre des problèmes. Ou bénéficier d’une autorité légitime, dont ils peuvent user et abuser en flattant un ego parfois douteux.
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Re: cold steel | ft. jill

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