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Good to see you
Ven 15 Jan 2021 - 23:27
Que ça avait été long, d'attendre. Long d'attraper une proie et surtout long de ne rien faire en attendant que notre gibier sorte de sa cachette. En soit, ce n'était pas vraiment surprenant à cause de l'hiver mais ça avait le mérite de tester ma patience. Pourtant, nous avions réussis a faire quelques prises, des petits animaux qui seraient tout de même bon à être échangé au No Man's Land. Nos sacs pleins de nourriture fraiches, nous avions prit la direction du local d'échange.
Arrivés à bon port, je laissais à Gabriel, qui m'avait accompagné depuis le début de la journée, se diriger vers les quelques vendeurs de son choix tandis que je faisais exactement la même chose du mien. De quoi nous manquions ? Peut-être de munitions ? Lentement, je venais me gratter la nuque tout en réfléchissant à toutes nos possessions. Parfois, je me disais qu'il valait mieux être des pillards, puisque ça aurait été plus simple de se fournir en ressources mais ça ne correspondait absolument pas à notre mode de vie. J'examinais alors tranquillement chaque étale dans l'espoir de trouver quelque chose d'intéressant. Un arc pour Emily, peut-être ? Difficile de trouver ce genre d'armes, en réalité, c'était des denrées devenues de plus en plus rare, à vrai dire puisque les survivants apprenaient de plus en plus à s'en servir et du coup... Je soupirais légèrement et levais le nez quand j'aperçu un vendeur d'alcool. J'avais entendu dire qu'un groupe parvenait à en créer et je trouvais ça franchement sympa de pouvoir être capable faire. Finalement, je me détournais aussi. On avait assez de bouteilles pour picoler, au bus magique donc inutile d'en ramener. Finalement, mon regard se posa sur quelques bocaux de légumes et quelques graines qui devraient pouvoir être plantées une fois le renouveau arrivé. En y réfléchissant bien, mon petit jardinet ne servirait probablement pas à contenir tout ce que j'espérais planter...
Finalement, j'approchais du marchand et fit négoce pour qu'il daigne me céder quelques provisions, en plus de me filer une boite de chewing-gum en extra. Gout Menthe. J'étais pas vraiment fan mais ce genre de sucreries datait d'y avait trop longtemps pour pas savoir en profiter et je me voyais déjà partager avec chacun de mes comparses au camp.
A la fin, je cherchais mon ami du regard sans pour autant le trouver. Bah merde ? Il était allé faire un tour aux chiottes ? Fronçant légèrement les sourcils, je décidais de l'attendre à l'entrée du hangar. Il connaissait la procédure et je lui laissais cinq minutes pour se manifester ou je devrais aller le chercher par la peau du cul et ça ne lui plairait pas. Sortant, j'en profitais pour prendre un paquet de clopes sur la fin et en sorti une pour venir la bloquer entre mes lèvres. Mes mains tâtonnèrent mes différentes poches et la révélation me fit grogner. Bordel, j'avais oublié mon briquet ! Quel con ! Inspirant profondément, je cherchais quelqu'un à proximité et opta enfin pour une femme, de dos. Doucement, je vins lui effleurer le bras du revers de la main pour ne pas la brusquer. "Excusez moi, vous auriez du feu ?" demandais-je le plus poliment du monde, m'approchant pour faire face à mon interlocutrice et mon regard s'ouvrit en grand, sourire aux lèvres. "Tesa ?! Comment tu vas ?!" que je me précipitais en venant l'enlacer chaleureusement.
Arrivés à bon port, je laissais à Gabriel, qui m'avait accompagné depuis le début de la journée, se diriger vers les quelques vendeurs de son choix tandis que je faisais exactement la même chose du mien. De quoi nous manquions ? Peut-être de munitions ? Lentement, je venais me gratter la nuque tout en réfléchissant à toutes nos possessions. Parfois, je me disais qu'il valait mieux être des pillards, puisque ça aurait été plus simple de se fournir en ressources mais ça ne correspondait absolument pas à notre mode de vie. J'examinais alors tranquillement chaque étale dans l'espoir de trouver quelque chose d'intéressant. Un arc pour Emily, peut-être ? Difficile de trouver ce genre d'armes, en réalité, c'était des denrées devenues de plus en plus rare, à vrai dire puisque les survivants apprenaient de plus en plus à s'en servir et du coup... Je soupirais légèrement et levais le nez quand j'aperçu un vendeur d'alcool. J'avais entendu dire qu'un groupe parvenait à en créer et je trouvais ça franchement sympa de pouvoir être capable faire. Finalement, je me détournais aussi. On avait assez de bouteilles pour picoler, au bus magique donc inutile d'en ramener. Finalement, mon regard se posa sur quelques bocaux de légumes et quelques graines qui devraient pouvoir être plantées une fois le renouveau arrivé. En y réfléchissant bien, mon petit jardinet ne servirait probablement pas à contenir tout ce que j'espérais planter...
Finalement, j'approchais du marchand et fit négoce pour qu'il daigne me céder quelques provisions, en plus de me filer une boite de chewing-gum en extra. Gout Menthe. J'étais pas vraiment fan mais ce genre de sucreries datait d'y avait trop longtemps pour pas savoir en profiter et je me voyais déjà partager avec chacun de mes comparses au camp.
A la fin, je cherchais mon ami du regard sans pour autant le trouver. Bah merde ? Il était allé faire un tour aux chiottes ? Fronçant légèrement les sourcils, je décidais de l'attendre à l'entrée du hangar. Il connaissait la procédure et je lui laissais cinq minutes pour se manifester ou je devrais aller le chercher par la peau du cul et ça ne lui plairait pas. Sortant, j'en profitais pour prendre un paquet de clopes sur la fin et en sorti une pour venir la bloquer entre mes lèvres. Mes mains tâtonnèrent mes différentes poches et la révélation me fit grogner. Bordel, j'avais oublié mon briquet ! Quel con ! Inspirant profondément, je cherchais quelqu'un à proximité et opta enfin pour une femme, de dos. Doucement, je vins lui effleurer le bras du revers de la main pour ne pas la brusquer. "Excusez moi, vous auriez du feu ?" demandais-je le plus poliment du monde, m'approchant pour faire face à mon interlocutrice et mon regard s'ouvrit en grand, sourire aux lèvres. "Tesa ?! Comment tu vas ?!" que je me précipitais en venant l'enlacer chaleureusement.
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Re: Good to see you
Dim 17 Jan 2021 - 13:51
Encore une longue journée au No Man's Land. Teresa était arrivée la veille déjà, le temps de voir Kara pour s'occuper des affaires du troc. Ça avait pris l'habituel temps des négociations et de quelques discussions, auxquelles la cubaine avait désormais l'habitude et se pliait avec plaisir et un certain amusement.
Elle avait aussi pris le temps de faire quelques achats pour elle-même sur les étals du hangar, récupérant quelques sachets de sucre unidoses contre plusieurs joints qu'elle avait gardé de côté.
Comme elle l'avait promis à Bill au début du mois de décembre, elle ne venait plus à Seattle seule, par sécurité vis à vis de l'attaque de George. Aussi Tomas l'accompagnait-il à chacune de ses sorties, en loyal ami et garde du corps improvisé. Bon, il avait fini par se lasser des marchandages entre Teresa et la responsable du troc, après une bonne heure d'échanges, mais on ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. En l'absence de danger immédiat et effectif, ils avaient convenu de passer la soirée chacun de leur côté pour se retrouver au lendemain matin pour repartir au Fort.
Elle aurait pu aller à la Cage, comme elle le faisait souvent, pour retrouver son Amant et profiter du spectacle de quelques combats dans le creux de la piscine. Elle y aurait certainement parié quelques cigarettes, voire même une bouteille ou deux d'alcool quelconque avant de se glisser dans la foule en quête de sensation forte.
Elle n'aurait pas cru trouver un attrait ou un intérêt à ce genre de spectacle et pourtant.. on trouve l'amusement où on peut, quand il se fait si rare qu'il en devient précieux.
Elle aurait pu, donc, aller jusqu'à la Cage, mais le courage lui manquait de faire le chemin à pied. Elle se sentait fatiguée depuis une semaine, même si elle ne savait pas encore que c'était du fait des changements qui se produisaient en elle, préparant son corps à accueillir la vie.
Sans ça, elle n'aurait pas eu ce joint entre les lèvres, évidemment. Un joli stick troqué avec Hayden, qu'elle savourait à la sortie du No Man's Land, les yeux dans le vague. A se demander ce qu'elle allait foutre de sa soirée.
C'est un effleurement qui la sortit de ses pensées, et le temps qu'elle réagisse, un visage aussi connu qu'amical venait occuper son champ de vision. Mierda ! Peter ! je m'attendais pas à te voir ! La cubaine lui rendit aussitôt son étreinte, refermant longuement ses bras autour de lui.
- Ho moi, et bien.. j'aimerais te dire que tout va pour le mieux, mais pour ne pas mentir, j'ai connu des jours plus doux. Elle haussa les épaules sur un sourire résigné. Mais, et toi ? Qu'est-ce que tu viens faire dans le coin ?
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Re: Good to see you
Lun 25 Jan 2021 - 1:33
Je reculais de la belle tout en l'observant longuement. Elle disait avoir vu de meilleurs jours mais elle semblait tout aussi ravissante que dans mes précédents souvenirs. Mes mains glissèrent le long de ses bras, jusqu'à rejoindre ses doigts que je relevais jusqu'à mes lèvres pour les embrasser délicatement, bien trop heureux de recroiser le chemin d'une personne qui m'était chère en dehors de mon groupe. Lorsqu'elle me retourna la question, à mon tour j'haussais les épaules. "Je viens faire du troc. J'attendais que mon ami revienne avant de partir." que j'expliquais d'un ton tranquille en faisant un signe du menton pour lui montrer le marché. Finalement, c'était pas plus mal que Gabriel ne soit pas déjà revenu. Lentement, je venais caler ma cigarette derrière mon oreille et lâchait mon amie pour continuer de l'observer un peu avant de l'étreindre à nouveau. "Ca fait quand même du bien de voir un visage amical ici !" lâchais-je, tout sourire. C'était vrai qu'on avait pas connu que des jours heureux avec le reste des trouffions qui me servaient de famille.
Après l'avoir véritablement libérer de mon emprise, j'indiquais à la latina de me suivre, histoire qu'on s'installe à l'écart, dans un coin tranquille pour papoter. Dans un geste à peine exagéré, je m'amusais à lui présenter un siège avant de poser mon séant à ses côtés, venant croiser les jambes alors que je me détendais finalement. "Raconte moi tout, depuis la dernière fois ! Ca fait si longtemps qu'on ne s'est pas vus ! T'es toujours avec tes planteurs de patates ?" que je questionnais rapidement alors que je me décidais à reprendre ma clope pour la placer entre mes lèvres. En y repensant, c'était vrai que notre précédente rencontre remontait à loin. A cette époque, je venais de rencontrer Tori alors autant dire que ça datait de... Hof, au moins l'été, si ce n'était plus. D'un geste lent, je glissais ma main jusqu'à la sienne, pour lui demander silencieusement le feu qui avait causé notre rencontre, parce que bon, j'avais quand même besoin de ma dose de nicotine, à défaut de pouvoir picoler ou baiser comme je le voulais. Quoi que... La deuxième partie n'était plus si vraie mais ça ce n'était qu'un détail. Lentement je passais ma main libre dans mes cheveux pour recoiffer les quelques mèches rebelles qui bataillaient avec le léger vent de la journée et j'allumais mon bâtonnet de tabac, venant tirer dessus longuement avant d'en expirer la légère fumée dans un soupir de plaisir plus que flagrant.
Passé le premier plaisir de nicotine, je revenais fixer la jeune femme et me grattais le menton légèrement pour finalement lui poser la question qui me brûlait les lèvres depuis ses premières paroles. "Où sont passés tes bons jours, alors ? Quelqu'un t'a fait du mal ? Tu veux que j'aille lui tirer une balle entre les deux yeux ?" que je proposais avec un sourire à la fois amical, moqueur et sincère. Teresa avait ça d'important d'être une des rares personnes que j'affectionnais dans ce monde et pour qui j'irai au de-là du respect des dernières valeurs humaines que certains prônaient encore. "Tu me connais, je suis assez taré pour chasser les vilains jusqu'à l'autre bout du pays !" fis-je finalement en ricanant un peu.
Après l'avoir véritablement libérer de mon emprise, j'indiquais à la latina de me suivre, histoire qu'on s'installe à l'écart, dans un coin tranquille pour papoter. Dans un geste à peine exagéré, je m'amusais à lui présenter un siège avant de poser mon séant à ses côtés, venant croiser les jambes alors que je me détendais finalement. "Raconte moi tout, depuis la dernière fois ! Ca fait si longtemps qu'on ne s'est pas vus ! T'es toujours avec tes planteurs de patates ?" que je questionnais rapidement alors que je me décidais à reprendre ma clope pour la placer entre mes lèvres. En y repensant, c'était vrai que notre précédente rencontre remontait à loin. A cette époque, je venais de rencontrer Tori alors autant dire que ça datait de... Hof, au moins l'été, si ce n'était plus. D'un geste lent, je glissais ma main jusqu'à la sienne, pour lui demander silencieusement le feu qui avait causé notre rencontre, parce que bon, j'avais quand même besoin de ma dose de nicotine, à défaut de pouvoir picoler ou baiser comme je le voulais. Quoi que... La deuxième partie n'était plus si vraie mais ça ce n'était qu'un détail. Lentement je passais ma main libre dans mes cheveux pour recoiffer les quelques mèches rebelles qui bataillaient avec le léger vent de la journée et j'allumais mon bâtonnet de tabac, venant tirer dessus longuement avant d'en expirer la légère fumée dans un soupir de plaisir plus que flagrant.
Passé le premier plaisir de nicotine, je revenais fixer la jeune femme et me grattais le menton légèrement pour finalement lui poser la question qui me brûlait les lèvres depuis ses premières paroles. "Où sont passés tes bons jours, alors ? Quelqu'un t'a fait du mal ? Tu veux que j'aille lui tirer une balle entre les deux yeux ?" que je proposais avec un sourire à la fois amical, moqueur et sincère. Teresa avait ça d'important d'être une des rares personnes que j'affectionnais dans ce monde et pour qui j'irai au de-là du respect des dernières valeurs humaines que certains prônaient encore. "Tu me connais, je suis assez taré pour chasser les vilains jusqu'à l'autre bout du pays !" fis-je finalement en ricanant un peu.
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Re: Good to see you
Lun 1 Fév 2021 - 23:09
Peter avait été posé là par le destin. La cubaine en était persuadée, il n'y avait même aucune autre explication possible. En des heures qui étaient on ne peut guère plus sombres, retrouver ce visage franc et souriant perdu de vue depuis bientôt six mois avait quelque chose de salvateur.
Teresa serra doucement les mains qui s'emparaient des siennes, lâchant un sourire quand il y porta ses lèvres. Tous deux étaient aussi tactiles l'un que l'autre quand ils se voyaient. Dans tous les sens du terme d'ailleurs, mais là n'était pas la question.
- Avec le temps que je passe ici, c'est fou qu'on ait mis une demi-année à se croiser ! Elle lui rendit à nouveau son étreinte, venant glisser ses bras autour de son cou sans savoir quitter son sourire. Lorsqu'ils se lâchèrent pour de bon, ce fut pour s'éloigner un peu du lieu de passage, trouvant un recoin au calme pour se poser côte à côte. La latine s'inclina en une très exagérée révérence avant de poser son derrière sur le siège de fortune, remontant par habitude ses jambes devant elle, repliées. Et bien.. oui ? toujours avec mes planteurs de patates, comme tu dis. La communauté s'est pas mal agrandie cette année, on a accueilli, et bien.. un autre groupe de survivants. Et puis.. et puis quelques prisonniers échappés de New Eden..?
Le regard de la brune s'échappa vers Peter alors qu'elle lui tendait le briquet, avouant ça comme une ado prise en faute. Et faut bien avouer qu'en terme de faute, ils avaient fait fort... Elle le laissa tirer sur sa cigarette avant de venir la lui voler du bout des doigts, aspirant une goulée de nicotine qu'elle relâcha devant elle, dans un soupir.
- Crois-moi, j'aimerais bien qu'on puisse aller casser quelques gueules et retrouver paix et bonheur ensuite, Pet'.. Mais ce plan parfait semblait un brin compromis vu la complexité de la situation. Elle se laissa aller à poser son épaule contre celle de son ami avant de reprendre, tentant de mettre de l'ordre dans ses explications.
- Alors.. Déjà, je suis en couple avec Bill. Tu sais, le tenancier d'la Cage. On s'est rencontré en Septembre. Ça, c'est le positif ! Il en faut bien un peu. Quand je l'ai rencontré, je venais de me faire repousser par le seul mec sur lequel j'avais des vues à long terme.. d'apprendre que ma meilleure amie avait disparu, et que son fils était mort. Autant te dire que j'ai passé de meilleures journées que celles-ci... La bavarde secoua la tête et vint enfouir une main dans son épaisse tignasse, la repoussant distraitement avant de poursuivre.
En novembre, on a.. Enfin, on a été plusieurs groupes à attaquer un avant-poste de new Eden. On avait des raisons de penser qu'il y avait des prisonniers là-bas, et que la population était opprimée. Le fait est qu'on avait raison.
Sauf que ladite population.. a très largement préféré rester opprimée et en sécurité que.. de nous suivre quand on le leur a proposé.
Et ça, elle n'arrivait toujours pas à la digérer. J'ai tué un homme, là-bas. Et j'ai failli finir bouffée par trois molosses, en prime. Heureusement que j'avais une équipe de folie. L'hispanique prit une longue inspiration en réprimant un frisson, pour finalement conclure :
- Et donc.. Dans tout ça. et bien on s'attend à tout moment à un dur, très dur retour de bâton. Sans.. avoir la moindre idée de quand, où, quoi. Et l'ambiance chez nous est pas vraiment à la fête, du coup. A nouveau elle piqua une taffe de tabac avant de demander : Comment vous vous situez, vis à vis de New Eden, vous, d'ailleurs..?
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- Teresa Guevera
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Re: Good to see you
Dim 28 Fév 2021 - 12:31
Tranquillement installé à côté de Teresa, je la laissais me voler mon bâtonnet de tabac. Elle avait la tête de quelqu'un qui avait vécu des trucs vraiment sales et je devais admettre que ça me faisait froncer les sourcils. Surtout quand elle m'avouait qu'ils avaient accueillis des prisonniers de New Eden. Je devais dire que je ne savais pas comment prendre cette nouvelle. J'étais surpris, ça, ouais mais je ne comprenais pas pourquoi elle l'avouait comme s'il s'agissait d'une mauvaise chose. Lentement, je me frottais le menton et revins prendre la cigarette pour tirer à nouveau dessus, la tendant à mon ami en expirant lentement la fumée pour finalement m'étouffer à sa première annonce. "Quoi ?! Attend !" que je fis en toussant, les yeux en larmes à cause des brûlures de ma trachée enrouée. "T'es avec Bill ? Le patron chelou de la Cage ?" que je demandais pour être sûr. Il était sympa Bill, il payait bien aussi et ça expliquait pourquoi j'avais accepté qu'avec mon groupe, on fasse les cons une fois par semaine chez lui en échange de denrées diverses mais là, c'était un choc. Mon amie avait une relation amoureuse avec lui ? "Mais... Vous couchez ensemble aussi ? Non mais parce que j'ai toujours cru qu'il était gay, moi !" m'expliquais-je, les yeux grands ouverts et la gorge me gênant encore tandis que je me la râclais pas moment pour le désencombrer. Ok, les nouvelles commençaient forts et j'étais pas certain que je supporterai le reste, à ce rythme. Je tentais cependant de prendre contenance et écoutais attentivement le reste de son histoire durant les mois où nous nous étions perdus de vue.
Passé la surprise de Bill, je venais refroncer les sourcils, plutôt mécontent de son parcours. Perdre sa meilleure amie, c'était une chose déjà malheureuse mais se jeter dans la gueule du loup... Attaquer un groupe qui clamait aux survivants qu'ils étaient des milliers de survivants dans leur coin du monde, c'était vraiment stupide et ce, même s'il s'agissait que d'un avant poste. Pire, ils avaient déclenchés une guerre contre un ennemi plus puissants qu'eux pour rien, si ce n'est pour manquer de se faire tuer bêtement, puisque ceux qu'ils voulaient aidés leur avait craché à la gueule. Mes dents se serrèrent lorsqu'enfin la femme me fit par de son bilan. Ils s'attendaient à recevoir une réponse sous peu et ça n'avait rien de bien rassurant. La dernière question de la cubaine me fit cependant soupirer, lui répondant simplement par un haussement d'épaule. "J'en sais rien." fis-je très honnêtement. Lentement je vins prendre une nouvelle bouffée de nicotine et relâchais la fumée très lentement en l'observant le temps qu'elle s'évapore. "Pour être sincère, je n'ai pas envie d'être mêlé à ces histoires." avouais-je doucement, un peu comme si la honte s'emparait de moi, tout à coup. "On est à peine une dizaine et on n'a rien de combattants aguerris. J'veux dire... Ma copine est maladroite au point de se faire mal toute seule, on a une ado et une enfant, une sexologue, un sicario, une grecque qui a déjà rencontré New Eden, de ce que j'en sais, un acteur naze, un dénicheur, une raciste, une photographe, un hypnotiseur... Et j'en ai oublié je crois. Mais franchement, aucun d'entre nous n'est un soldat. On a apprit à survivre, c'est vrai, on tente tant bien que mal de s'en sortir comme on peut sans trop dépendre des autres mais tu te doutes bien que rien n'est gagné." avais-je simplement dit alors que ma main venait ranger mes cheveux blonds. "J'ai entendu des rumeurs, sur New Eden, comme le fait que les femmes sont des objets de ponte et tout sauf que... Bah... J'sais pas." que je concluais en levant les yeux au ciel.
Comment pouvais-je expliquer mon point de vue ? Les Fuckers étaient majoritairement composés de femmes et si les rumeurs que j'avais entendu étaient vraies, avais-je vraiment envie de nous lancer dans une bataille qui les mettrait forcément dans une situation délicates puisqu'elles seraient forcément des cibles. Lentement, je me tournais et posais le menton sur l'épaule de la brune et louchais un instant sur sa joue avant de glisser le regard sur le côté. "Pour l'instant, je crois qu'on sera neutre. On les évitera au maximum. Chez moi, il y a trop de femmes pour que j'ai envie de les mettre en danger." déclarais-je avant de me redresser pour me prendre une nouvelle cigarette que je bloquais entre mes lèvres. "Un jour, je te ramènerai chez moi. Je te présenterai ma troupe. Tu verras, à nous voir, on se dit que ça va mal finir mais on s'apprécie de plus en plus." lançais-je à la femme. "Je te présenterai Tori, ma copine. Tu vas l'adorer." que j'assurais, persuadé que personne ne pouvait résister à la bouille de la japonaise, comme moi je n'y étais pas parvenu lors de notre rencontre.
Passé la surprise de Bill, je venais refroncer les sourcils, plutôt mécontent de son parcours. Perdre sa meilleure amie, c'était une chose déjà malheureuse mais se jeter dans la gueule du loup... Attaquer un groupe qui clamait aux survivants qu'ils étaient des milliers de survivants dans leur coin du monde, c'était vraiment stupide et ce, même s'il s'agissait que d'un avant poste. Pire, ils avaient déclenchés une guerre contre un ennemi plus puissants qu'eux pour rien, si ce n'est pour manquer de se faire tuer bêtement, puisque ceux qu'ils voulaient aidés leur avait craché à la gueule. Mes dents se serrèrent lorsqu'enfin la femme me fit par de son bilan. Ils s'attendaient à recevoir une réponse sous peu et ça n'avait rien de bien rassurant. La dernière question de la cubaine me fit cependant soupirer, lui répondant simplement par un haussement d'épaule. "J'en sais rien." fis-je très honnêtement. Lentement je vins prendre une nouvelle bouffée de nicotine et relâchais la fumée très lentement en l'observant le temps qu'elle s'évapore. "Pour être sincère, je n'ai pas envie d'être mêlé à ces histoires." avouais-je doucement, un peu comme si la honte s'emparait de moi, tout à coup. "On est à peine une dizaine et on n'a rien de combattants aguerris. J'veux dire... Ma copine est maladroite au point de se faire mal toute seule, on a une ado et une enfant, une sexologue, un sicario, une grecque qui a déjà rencontré New Eden, de ce que j'en sais, un acteur naze, un dénicheur, une raciste, une photographe, un hypnotiseur... Et j'en ai oublié je crois. Mais franchement, aucun d'entre nous n'est un soldat. On a apprit à survivre, c'est vrai, on tente tant bien que mal de s'en sortir comme on peut sans trop dépendre des autres mais tu te doutes bien que rien n'est gagné." avais-je simplement dit alors que ma main venait ranger mes cheveux blonds. "J'ai entendu des rumeurs, sur New Eden, comme le fait que les femmes sont des objets de ponte et tout sauf que... Bah... J'sais pas." que je concluais en levant les yeux au ciel.
Comment pouvais-je expliquer mon point de vue ? Les Fuckers étaient majoritairement composés de femmes et si les rumeurs que j'avais entendu étaient vraies, avais-je vraiment envie de nous lancer dans une bataille qui les mettrait forcément dans une situation délicates puisqu'elles seraient forcément des cibles. Lentement, je me tournais et posais le menton sur l'épaule de la brune et louchais un instant sur sa joue avant de glisser le regard sur le côté. "Pour l'instant, je crois qu'on sera neutre. On les évitera au maximum. Chez moi, il y a trop de femmes pour que j'ai envie de les mettre en danger." déclarais-je avant de me redresser pour me prendre une nouvelle cigarette que je bloquais entre mes lèvres. "Un jour, je te ramènerai chez moi. Je te présenterai ma troupe. Tu verras, à nous voir, on se dit que ça va mal finir mais on s'apprécie de plus en plus." lançais-je à la femme. "Je te présenterai Tori, ma copine. Tu vas l'adorer." que j'assurais, persuadé que personne ne pouvait résister à la bouille de la japonaise, comme moi je n'y étais pas parvenu lors de notre rencontre.
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Re: Good to see you
Dim 7 Mar 2021 - 12:21
C'est vrai que Teresa avait une sale mine. La mine d'une nana qui en a vu des vertes et des pas mûres.. Et c'était le cas. L'opération à George l'avait éprouvée, physiquement et moralement. La mort avait emporté certains d'entre eux, et l'avait frôlée, elle. Elle ne s'en était sortie que par un habile coup du sort, rien de plus. Un signe de Dieu, ou du diable peut-être, elle n'en savait rien mais elle sentait encore les mâchoires des trois molosses se refermer sur elle avant d'être exécutés par ses compagnons de mission.
Pourtant elle ne put retenir un rire à la réaction de Peter, qui s'étouffa de sa clope sur laquelle elle tira à son tour. Oui, ce Bill-là, et il est pas.. chelou ! Il est original. Bon, ça veut dire pareil, mais dans tous les cas ça m'plait. Et non il est pas gay, je dirais qu'il est.. pansexuel ? Du moment que c'est humain, ça lui convient. Donc oui, on couche ensemble ! Et bon, il me viendrait pas en tête de vous comparer, mais il se débrouille très bien au lit.
Malgré elle, un sourire taquin se nicha au coin de ses lèvres, brièvement. Peter était bien plus qu'un amant, c'était un ami "sexe drogue et rock'n'roll". Ils pouvaient aussi bien se voir pour palabrer des heures entières, ou se jeter l'un sur l'autre dans un désir commun qui faisait résonner leurs gémissements pour toute discussion.
Et passé ce moment de légèreté, une chape de plomb s'abattit à nouveau sur leur échange. Son ami désapprouvait ce qu'elle lui racontait, et son air renfrogné n'en dissimulait rien. A son tour, Tesa soupira doucement, venant chercher un peu de réconfort en se nichant dans le creux de l'épaule masculine en l'écoutant détailler son groupe. D'un ton à l'humour grinçant, elle répondit :
- vous êtes une équipe de winners, ma parole. Surtout la raciste, faudra que tu m'la présentes, pour le fun. Puis après une secousse de la tête J'comprends.. t'en fais pas. Je veux dire, vous êtes pas les seuls à réagir comme ça, et c'est normal. Vous vous protégez. On sait peu de choses de New Eden, à part qu'ils sont bien plus puissants que nous tous.
Je regrette un peu ce qu'on a fait. C'était irréfléchi. Mais je m'en suis pas rendue compte sur l'instant, tout semblait.. si bien préparé.
Après un nouveau souffle, elle redressa à peine le visage pour fixer le blond. Comment ça, me présenter ta copine ? Depuis quand t'as une nana ?! La cubaine se leva en arrachant la nouvelle clope sitôt celle-ci allumée, mains sur les hanches. Alors on est là, à parler politique, et toi tu me dis pas que t'es maqué !
Elle est comment ? Tu l'as rencontrée quand ? Et comment ? je veux tout savoir ! Et parce qu'il faudra bien que je pose la question.. T'es fidèle ?
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Re: Good to see you
Sam 17 Avr 2021 - 20:49
"Nah, il est chelou, bon coup ou non, il reste chelou. Avec ses manières et sa façon de parler, là ! Encore un peu et il se prendrait pour la reine d'Angleterre !" lançais-je à mon amie, le sourire jusqu'aux oreilles, presque désireux de savoir qui, de son mec ou moi, parvenait le mieux à la combler. Evidemment, je ne me risquais pas à la question puisque de toute façon, les deux relations étaient forcément différentes. Si elle éprouvait de l'amour pour lui, forcément le sexe entre eux c'était une évidence absolu et je perdais la guerre de peu. Parce qu'en toute honnêteté, Tesa était un sacré bon coup mais à côté de ce que je vivais avec Tori, forcément, je préférais ma copine.
Concernant New Eden, je venais simplement passer mon bras autour de ses épaules, tirant sur ma clope et allongeant les jambes avant de les croiser. J'écoutais ma petite cubaine parler et ricanais finalement. "J'te présenterai la raciste. Avec un peu de chance, tu seras celle qui lui fera faire une syncope. Y a tellement de nationalité dans notre groupe qu'elle peine à pas être désagréable. Du coup mon but dans la vie c'est de lui faire faire une crise cardiaque." déclarais-je alors que j'imaginais Chiara hurler de frustration en voyant Teresa débarquer. Après ça, je venais parsemer la chevelure sombre de la femme avec énormément de douceur. "J'crois pas que ce soit une mauvaise chose. L'une des miennes a déjà été prisonnière chez eux, elle a pu s'enfuir mais encore aujourd'hui, elle en fait des cauchemars alors..." Je m'arrêtais un instant pour réfléchir à la suite de mes paroles. Elena m'en avait parlé, elle m'avait raconté tout ce qu'elle avait vécu et elle savait autant sur moi. Je soupirais alors. "T'es pas une mauvaise personne, Tesa. Si tu t'es lancée dans la bataille c'est que tu pensais que c'était la bonne chose à faire. C'est sûrement ce qu'il faut faire d'ailleurs. Les affronter et leur faire comprendre qu'ils sont pas les bienvenus et tu auras mon soutient si tu dois y retourner. C'est juste que mon équipe de winners est pas faite pour ce genre de guerre. Eux, leur truc c'est plus de faire les clowns dans la bouiboui de ton gars." que je concluais enfin en haussant les sourcils et en pinçant les lèvres. Parce que oui, les Fuckers n'étaient pas fais pour la bataille et juste s'occuper de nous, c'était pas mal. Alors entrer dans la rébellion, ça valait pas le coup. Qu'est-ce que ça changerait, une dizaine de personnes en plus, de toute façon ? Combien ils étaient en face ? Trop, si même le groupe de la latina n'était pas parvenu à les défaire.
Et alors que je me perdais dans ces réflexions, la belle brune se relevait, me piquant ma cigarette pour me faire face et me bombarder de questions. J'ouvrais les yeux en grand, surpris par tant d'énergie d'un coup et me mis finalement à rire, l'attrapant par les poignets pour l'attirer à moi et l'inviter à s'asseoir sur mes genoux en me faisant face. Son regard dans le mien, je souriais, taquin alors que mes doigts remontaient le long de ses bras pour se diriger lentement jusqu'à ses épaules et redescendre dans son dos tandis que mon visage s'approchait de sien, si prêt qu'un baiser volé n'aurait été que la juste finalité de ce cinéma. Pourtant, je m'arrêtais a quelques centimètres des lèvres de mon amie, la tension ne dura que quelques secondes puis je reculais la tête pour l'observer avec tendresse. "Elle s'appelle Tori. C'est une japonaise. Plus petite que toi. Je dirai 1m60 ? Cheveux noirs de jais, yeux pareils. Elle est pas très bavarde à l'oral et préfère la langue des signes. Hmm..." Mon index vint tapoter mon menton le temps de réfléchir aux infos que je pourrais donner puis relevais les yeux. "Ah ! On se connait depuis... Un an ? Je l'ai sauvé, je l'ai soigné et on est restés ensemble. Puis jour après jour, elle a fini par me ramener des gens qu'elle connaissait et tiennent à elle autant que moi et on a fondé notre groupe. Et au premier janvier, on a passé le cap." fis-je en souriant un peu plus en repensant à cette première nuit qu'on avait passé, la nippone et moi, à cette façon dont on était parvenu à faire comprendre qu'on tenait l'un à l'autre. Finalement, j'enlaçais Teresa à la taille et l'observais un instant. "Et oui, je suis fidèle. Autant que possible et c'est vraiment très compliqué parce que j'aimerai te faire de ces choses, là, maintenant ! Mais j'peux pas. Elle est comme une bulle de douceur, elle me pousse a être meilleur. J'veux pas trahir sa confiance. Je tiens beaucoup à elle." que je me confiais à la jeune femme en revenant lui prendre mon clopiot, histoire de profiter du tabac qui se consumait petit à petit.
Concernant New Eden, je venais simplement passer mon bras autour de ses épaules, tirant sur ma clope et allongeant les jambes avant de les croiser. J'écoutais ma petite cubaine parler et ricanais finalement. "J'te présenterai la raciste. Avec un peu de chance, tu seras celle qui lui fera faire une syncope. Y a tellement de nationalité dans notre groupe qu'elle peine à pas être désagréable. Du coup mon but dans la vie c'est de lui faire faire une crise cardiaque." déclarais-je alors que j'imaginais Chiara hurler de frustration en voyant Teresa débarquer. Après ça, je venais parsemer la chevelure sombre de la femme avec énormément de douceur. "J'crois pas que ce soit une mauvaise chose. L'une des miennes a déjà été prisonnière chez eux, elle a pu s'enfuir mais encore aujourd'hui, elle en fait des cauchemars alors..." Je m'arrêtais un instant pour réfléchir à la suite de mes paroles. Elena m'en avait parlé, elle m'avait raconté tout ce qu'elle avait vécu et elle savait autant sur moi. Je soupirais alors. "T'es pas une mauvaise personne, Tesa. Si tu t'es lancée dans la bataille c'est que tu pensais que c'était la bonne chose à faire. C'est sûrement ce qu'il faut faire d'ailleurs. Les affronter et leur faire comprendre qu'ils sont pas les bienvenus et tu auras mon soutient si tu dois y retourner. C'est juste que mon équipe de winners est pas faite pour ce genre de guerre. Eux, leur truc c'est plus de faire les clowns dans la bouiboui de ton gars." que je concluais enfin en haussant les sourcils et en pinçant les lèvres. Parce que oui, les Fuckers n'étaient pas fais pour la bataille et juste s'occuper de nous, c'était pas mal. Alors entrer dans la rébellion, ça valait pas le coup. Qu'est-ce que ça changerait, une dizaine de personnes en plus, de toute façon ? Combien ils étaient en face ? Trop, si même le groupe de la latina n'était pas parvenu à les défaire.
Et alors que je me perdais dans ces réflexions, la belle brune se relevait, me piquant ma cigarette pour me faire face et me bombarder de questions. J'ouvrais les yeux en grand, surpris par tant d'énergie d'un coup et me mis finalement à rire, l'attrapant par les poignets pour l'attirer à moi et l'inviter à s'asseoir sur mes genoux en me faisant face. Son regard dans le mien, je souriais, taquin alors que mes doigts remontaient le long de ses bras pour se diriger lentement jusqu'à ses épaules et redescendre dans son dos tandis que mon visage s'approchait de sien, si prêt qu'un baiser volé n'aurait été que la juste finalité de ce cinéma. Pourtant, je m'arrêtais a quelques centimètres des lèvres de mon amie, la tension ne dura que quelques secondes puis je reculais la tête pour l'observer avec tendresse. "Elle s'appelle Tori. C'est une japonaise. Plus petite que toi. Je dirai 1m60 ? Cheveux noirs de jais, yeux pareils. Elle est pas très bavarde à l'oral et préfère la langue des signes. Hmm..." Mon index vint tapoter mon menton le temps de réfléchir aux infos que je pourrais donner puis relevais les yeux. "Ah ! On se connait depuis... Un an ? Je l'ai sauvé, je l'ai soigné et on est restés ensemble. Puis jour après jour, elle a fini par me ramener des gens qu'elle connaissait et tiennent à elle autant que moi et on a fondé notre groupe. Et au premier janvier, on a passé le cap." fis-je en souriant un peu plus en repensant à cette première nuit qu'on avait passé, la nippone et moi, à cette façon dont on était parvenu à faire comprendre qu'on tenait l'un à l'autre. Finalement, j'enlaçais Teresa à la taille et l'observais un instant. "Et oui, je suis fidèle. Autant que possible et c'est vraiment très compliqué parce que j'aimerai te faire de ces choses, là, maintenant ! Mais j'peux pas. Elle est comme une bulle de douceur, elle me pousse a être meilleur. J'veux pas trahir sa confiance. Je tiens beaucoup à elle." que je me confiais à la jeune femme en revenant lui prendre mon clopiot, histoire de profiter du tabac qui se consumait petit à petit.
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