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Re: Good to see you
Lun 19 Avr 2021 - 10:47
Elle rit. Puis lui concéda de bon coeur : Ok.. C'est un bon coup chelou, admettons. ça fait son charme ! trouve-moi un autre survivant avec d'aussi belles manières que lui et je l'épouse sur le champ, tiens.
Tous deux étaient aussi curieux l'un que l'autre de savoir qui d'entre eux ou l'"autre" se débrouillait le mieux au lit.. Question d'honneur, de fierté, tout ce que l'on voudra. Mais tous deux savaient aussi bien l'un que l'autre que la réponse allait leur déplaire.. Peter était un dieu du sexe, mais Bill.. Bill était différent, il y avait quelque chose en plus qui rendait leurs étreintes plus fortes encore.
Teresa se cala contre son ami dont elle piquait allègrement quelques taffes au fil de leur discussion, et manqua de s'étouffer de rire en l'écoutant parler de "la raciste".
Je me ferais un putain de plaisir à t'y aider, amigo. Tu veux rire, y'a un jeune comme ça aussi au Fort. Ashton, il s'appelle. Il m'a catégorisée "hispanique", et depuis il m'appelle Old El Paso. Comme la bouffe mexicaine. J'crois qu'il connait pas Cuba toute façon. Enfin j'ai abandonné le cas, il est incurable.
Son sourire s'envola doucement quand ils revinrent à parler de New Eden. On a eu aussi des retours d'anciens prisonniers, ils sont totalement traumatisés.
Je comprends que vous vouliez pas vous mouiller.. Vraiment. Ils pourraient vous écraser du pouce s'ils le voulaient. Vous avez raison de vous protéger, Peter. Et nous.. nous on aurait dû y réfléchir à deux fois avant de foncer dans le tas.
New Eden avait suffi à faire renaître un semblant de coopération entre Haven et Remnant, c'était bien la preuve de leur importance et du danger qu'ils représentaient. Sans compter les factions qui se montaient elles aussi contre ce nouvel arrivant "providentiel"...
Mais Teresa ne voulait pas se laisser totalement miner le moral, aussi, égale à elle-même, elle se redressa pour bombarder le blond de questions, plus privées les unes que les autres, essayant d'effacer un peu cette trop anxiogène parenthèse.
Avant même de répondre, l'homme l'attira à lui et elle s'assit sur lui, l'enserrant entre ses jambes, et le visage tout proche du sien, à s'en déclencher un frisson le long du dos et quelques picotements dans le ventre. Et d'échapper un petit grondement sourd quand le baiser qu'elle espérait lui voler s'échappa comme il était venu. L'enfoiré ! Si elle avait été un mec, l'expression appropriée aurait été "laissée sur la béquille"..
En vengeance, elle vint lui mordre doucement le rebord de la mâchoire, avant de le laisser répondre.
- La langue des signes, hein..? Tu m'apprendras un peu ? J'ai toujours été curieuse. Elle éclata de rire après avoir attentivement écouté sa réponse, levant une main au ciel. Dios Mios, No ! Pas toi ! Le meilleur coup -ou presque- de Seattle rendu fidèle par une nippone ! Elle soupira longuement, théâtralement, avant de venir glisser ses doigts dans les mèches de son ami. Je suis contente pour toi... Elle te pousse vers du mieux, c'est tout c'qu'on peut te souhaiter, moi la première...
[....]
Quelques mois plus tard, un après-midi de la mi-avril...
[...]
La scène n'avait guère changé. Elle était toujours là, assise sur les genoux du grand blond qui consumait une tige de tabac, que la cubaine venait de temps à autre lui voler pour en aspirer quelques volutes meurtrières.
La grande différence, c'était les cicatrices sur le visage de la brune, son bras en écharpe et son bidon qui commençait à pointer sous son débardeur, à peine visible.
- ... J'te passe les détails de ce qu'ils m'ont fait, mais je pensais pas m'en sortir en vie. Et le pire c'est qu'on a aucune idée de qui ça peut être. N'importe quel survivant de Seattle...
Bref, après ça... Bill m'a quittée. J'étais devenue trop laide pour lui. C'est dur à encaisser, je vais pas te mentir, surtout après six mois d'idylle.
Le ton était morne et blasé, pas très vif. Elle en avait pris de nouveau plein la gueule, et ça commençait à faire beaucoup à porter, surtout seule.
Sa main passa doucement sur son ventre tout juste gonflé.
- Et dans tout ça.. Y'a minimoi qui joue les warriors et continue de pousser vaillamment.
Et toi alors ? T'avais l'air... plus souriant, la dernière fois qu'on s'est croisé. J'me trompe ?
Tous deux étaient aussi curieux l'un que l'autre de savoir qui d'entre eux ou l'"autre" se débrouillait le mieux au lit.. Question d'honneur, de fierté, tout ce que l'on voudra. Mais tous deux savaient aussi bien l'un que l'autre que la réponse allait leur déplaire.. Peter était un dieu du sexe, mais Bill.. Bill était différent, il y avait quelque chose en plus qui rendait leurs étreintes plus fortes encore.
Teresa se cala contre son ami dont elle piquait allègrement quelques taffes au fil de leur discussion, et manqua de s'étouffer de rire en l'écoutant parler de "la raciste".
Je me ferais un putain de plaisir à t'y aider, amigo. Tu veux rire, y'a un jeune comme ça aussi au Fort. Ashton, il s'appelle. Il m'a catégorisée "hispanique", et depuis il m'appelle Old El Paso. Comme la bouffe mexicaine. J'crois qu'il connait pas Cuba toute façon. Enfin j'ai abandonné le cas, il est incurable.
Son sourire s'envola doucement quand ils revinrent à parler de New Eden. On a eu aussi des retours d'anciens prisonniers, ils sont totalement traumatisés.
Je comprends que vous vouliez pas vous mouiller.. Vraiment. Ils pourraient vous écraser du pouce s'ils le voulaient. Vous avez raison de vous protéger, Peter. Et nous.. nous on aurait dû y réfléchir à deux fois avant de foncer dans le tas.
New Eden avait suffi à faire renaître un semblant de coopération entre Haven et Remnant, c'était bien la preuve de leur importance et du danger qu'ils représentaient. Sans compter les factions qui se montaient elles aussi contre ce nouvel arrivant "providentiel"...
Mais Teresa ne voulait pas se laisser totalement miner le moral, aussi, égale à elle-même, elle se redressa pour bombarder le blond de questions, plus privées les unes que les autres, essayant d'effacer un peu cette trop anxiogène parenthèse.
Avant même de répondre, l'homme l'attira à lui et elle s'assit sur lui, l'enserrant entre ses jambes, et le visage tout proche du sien, à s'en déclencher un frisson le long du dos et quelques picotements dans le ventre. Et d'échapper un petit grondement sourd quand le baiser qu'elle espérait lui voler s'échappa comme il était venu. L'enfoiré ! Si elle avait été un mec, l'expression appropriée aurait été "laissée sur la béquille"..
En vengeance, elle vint lui mordre doucement le rebord de la mâchoire, avant de le laisser répondre.
- La langue des signes, hein..? Tu m'apprendras un peu ? J'ai toujours été curieuse. Elle éclata de rire après avoir attentivement écouté sa réponse, levant une main au ciel. Dios Mios, No ! Pas toi ! Le meilleur coup -ou presque- de Seattle rendu fidèle par une nippone ! Elle soupira longuement, théâtralement, avant de venir glisser ses doigts dans les mèches de son ami. Je suis contente pour toi... Elle te pousse vers du mieux, c'est tout c'qu'on peut te souhaiter, moi la première...
[....]
Quelques mois plus tard, un après-midi de la mi-avril...
[...]
La scène n'avait guère changé. Elle était toujours là, assise sur les genoux du grand blond qui consumait une tige de tabac, que la cubaine venait de temps à autre lui voler pour en aspirer quelques volutes meurtrières.
La grande différence, c'était les cicatrices sur le visage de la brune, son bras en écharpe et son bidon qui commençait à pointer sous son débardeur, à peine visible.
- ... J'te passe les détails de ce qu'ils m'ont fait, mais je pensais pas m'en sortir en vie. Et le pire c'est qu'on a aucune idée de qui ça peut être. N'importe quel survivant de Seattle...
Bref, après ça... Bill m'a quittée. J'étais devenue trop laide pour lui. C'est dur à encaisser, je vais pas te mentir, surtout après six mois d'idylle.
Le ton était morne et blasé, pas très vif. Elle en avait pris de nouveau plein la gueule, et ça commençait à faire beaucoup à porter, surtout seule.
Sa main passa doucement sur son ventre tout juste gonflé.
- Et dans tout ça.. Y'a minimoi qui joue les warriors et continue de pousser vaillamment.
Et toi alors ? T'avais l'air... plus souriant, la dernière fois qu'on s'est croisé. J'me trompe ?
Smile, cry, laugh, scream,
But live as long as you can
.But live as long as you can
- Teresa Guevera
- Survivor
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
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