Choi Soo

09/12/1992

Choi SooGamine enjouée

prénom(s) : Soo
nom : Choi
date de naissance : 15 août 2008
âge : 13 ans

ville de naissance : Seattle
métier : Aucun
groupe : The Haven

avatar :Ella Gross

what i am

qualites
Sociable
Gentille
Débrouillarde
Curieuse
Optimiste

defaults
Crédule
Peureuse
Inconstante
Besoin d'attention
Boudeuse

Equipement :
Soo n'a que quelques affaires soit trop petites, soit trop grandes, et une petite poupée, abîmée et délabrée par les années.

On trouve sans cesse des cailloux et autres insectes dans ses poches.

Details physiques :
Petite crevette maigrelette, Soo mesure 1m19 pour 23 kilos. Poids plume, il semble qu'elle ait un petit retard de croissance, bien qu'elle mange plutôt convenablement.
Elle possède un petit visage pâle et ronds, aux yeux bridés et noirs, tout comme ses cheveux lisses, qu'elle coupe elle-même aux épaules. Les ongles cassés et souvent crasseux, il semble qu'elle ait, de manière générale, une hygiène passablement douteuse.
Des traces d'une ancienne varicelle marquent ses bras de petits cratères au niveau des coudes, dans le cou ainsi que ses épaules.

Elle s'habille de manière assez négligée, généralement de vêtements trop petits ou trop grands, de manière assez chaotique, sans se préoccuper d'assortiments de couleurs, et ne sait faire que des queues de cheval, lorsqu'elle ne veut pas avoir les cheveux dans les yeux.

Psychologie

•
Bébé très calme, Soo est devenue au fil des années un enfant joyeux, débordant de joie de vivre et de gaieté, qui adore s'amuser avec les autres enfants et qui adore, si possible, embêter les adultes. Après avoir traversé tant d'épreuves au sein du groupe The Haven, elle est très gentille et aide volontiers quiconque à besoin d'aide - peut-être parce qu'elle sait qu'elle ne survivrait pas sans le groupe, sans les adultes qui l'entourent.

C'est d'ailleurs pour plaire à tout le monde, à tous ceux dont elle espère capter l'attention, que la petite fille a appris, avec conscience, à allumer un feu, à réparer de menus objets, à distinguer des champignons mangeables dans la forêt, à recoudre une déchirure de vêtements ou encore à trouver le nord : devenue débrouillarde avec le temps dans la nature, elle est avide d'apprendre et de briller aux yeux de chacun.

Malgré tout ce qui s'est déjà passé dans sa vie, Soo préfère voir la vie du bon côté. Elle refuse de penser que tout est fini - ils ont déjà surmonté tant d'épreuves qu'elle sait que tout ira bien, qu'ils vivront heureux pour toujours. Et s'il y a encore des problèmes à venir, les adultes sauront les résoudre. Ils y arrivent toujours, après tout ! Il y a de l'espoir : elle en est certaine.

Cependant, ses convictions optimistes la rendent un peu crédule. Il est facile de la manipuler, de lui faire croire un peu n'importe quoi. Elle ne connait, après tout, pas grand-chose du monde, et les membres du groupe ont toute son admiration. Alors, s'il y a quelqu'un à croire, c'est évidemment eux, non ?
Mais, parce que la petite a besoin de cette attention autour d'elle, parce qu'elle les croit tous, sans trop réfléchir, il arrive qu'elle se fâche et rumine longtemps si la petite fille découvre qu'on lui a menti ou qu'on s'est moqué d'elle.

Bien qu'elle fut un petit enfant calme, paisible et sans peur, l'apocalyse eut tôt fait de détruire cet aspect de son caractère. Au moindre incident, elle fait des cauchemars, tremble de terreur à l'idée de revoir des rôdeurs ou des gens malintentionnés. Elle sait qu'il y a toujours des morts à ce moment-là - ces fluides carmins, d'ailleurs, la font frémir de peur, lui donne envie de vomir. Saigner, c'est peut-être les attirer, c'est peut-être en mourir, aussi, si ça s'infecte ?
Alors, avant qu'il n'arrive un autre incident, elle colle les adultes, tout le monde qui accepte de passer un moment avec elle et capable de la rassurer. Pour attirer l'attention, tout est bon : Soo fait le pitre, pleure ou fait exprès de se faire mal pour profiter d'un moment de tendresse. Elle adore qu'on la complimente, qu'on la trouve mignonne, qu'on l'apprécie, et se donnera du mal pour montrer la plus jolie image d'elle possible, quitte à mentir ou à exciter la pitié.

C'est aussi une petite fille inconstante, qui ne prend jamais de décision sans en avoir changé deux ou trois fois. Elle change constamment de meilleurs amis, d'amoureux, de préférence pour son lit, comme si elle était constamment un peu perdue dans la vie, qu'elle ne savait par où se diriger. En un mois, elle change trois fois de futur métier préféré, envisage mille options, sans parvenir à se décider.

Et même si elle a une confiance aveugle dans chacun des membres du groupe, si elle sait que ça peut bien se terminer, qu'un jour, ils seront réellement en sécurité, elle ne peut s'empêcher de laisser parfois son côté froussard reprendre le dessus, au moindre danger. Alors elle obéit aux consignes, dans l'espoir de ne pas être un poids, de laisser à chacun une meilleure chance de survie. Et jamais, les rôdeurs ne la trouveront. Jamais. Soo en était sûre.

Story of survival

Pre-apocalypse

Née à Seattle dans une très riche famille d'entrepreneurs sud-coréens venus conquérir le marché américain, Soo eut une existence paisible, durant ses premières années de vie.

Sa mère et son père travaillant à plein temps, elle fut confiée à une garderie privée - pour et grâce à leurs relations - où elle passait ses journées. Mais un jour, alors que les éducateurs les ramenaient d'une place de jeux, ils s'aperçurent que l'enfant de deux ans manquait à l'appel. Paniqués, ils furent contraints d'appeler la police et les parents afin de retrouver le bambin.

Au bout d'une heure, un policier appela ses parents, afin qu'ils viennent la chercher. Elle avait été retrouvée errante dans les rues, en pleurs, par une mamie qui l'avait immédiatement conduite au poste. Sans oublier de récompenser cette dernière, les parents de la petite Soo retirèrent immédiatement leur enfant, pour lui octroyer une nounou coréenne qui s'occupait déjà d'un autre enfant de leur connaissance.

Cette année-là, durant les vacances d'été, pour l'anniversaire des trois ans de la fillette - le 15 août 2011 - ils passèrent une journée entière dans un parc d'attraction. Il s'agissait également de fêter l'arrivée prochaine de l'enfant à la maternelle, dans une école privée du quartier du centre-ville de Seattle, et idéalement située près des bureaux de la société de ses parents.

Sa première rentrée se passa très bien. Elle eut un joli sac rose en forme de chat pour y mettre sa précieuse poupée, sans lequel elle ne pouvait faire la sieste, et adora tout de suite sa nouvelle institutrice, Miss Cindy. En quelques jours, la petite fille se fit de nouveaux camarades, s'habitua à ce nouveau rythme avec sa gaieté habituelle et insouciante.

Très stimulée par une famille ambitieuse - les traditions coréennes d'excellence scolaire y étant probablement pour quelque chose - elle apprit, déjà en maternelle, à écrire, lire et compter en anglais, commença à apprendre des notions de hangeul, l'alphabet coréen. Complètement bilingue, elle parlait surtout coréen avec sa nounou et à la maison, tandis que son école exigeait qu'elle s'exprime en anglais.

Extrêmement choyée comme fille unique, et presque noyée sous une avalanche de livres amusant de son âge, elle commença, à cinq ans, à pratiquer les bases de la danse ; mais la discipline ne lui plaisant pas vraiment, elle insista en cours d'année pour se tourner vers la musique, qu'on l'obligea à poursuivre jusqu'à ses six ans. Encore une fois, elle désira changer d'activité extrascolaire, et fit, durant deux trimestres, de la gymnastique.

Très stimulée par un répétiteur personnel qui lui donnait des devoirs supplémentaires - même si elle détestait l'école - la petite Soo était plutôt en avance sur son cheminement scolaire. Elle était surtout très sociable, et, elle allait souvent le week-end chez ses copines ou les recevait à la maison. Ce fut ainsi qu'elle partit en colonie de vacances dans les montagnes suisses durant une semaine à Noël pour apprendre à faire du ski avec sa meilleure amie Ha-Neul, qui fréquentait la même école privée qu'elle.

Très intriguée par les réceptions auxquelles assistaient ses parents, elle reçut l'autorisation de se montrer à leurs côtés après l'anniversaire de ses sept ans. On lui offrit une magnifique robe de satin rose, un coiffeur vint tresser ses cheveux noirs - mais l'enfant se souvint surtout de la coupe de champagne qu'elle sirota en cachette, et qui l'envoya directement au lit, malade comme un chien et hilare comme un jeune clown.

La rentrée de septembre 2015 fut enthousiaste. Heureuse de revenir aux Etats-Unis après deux semaines en Corée auprès de sa famille, la petite fille retrouva ses copines et surtout ses parents avec bonheur. Cette fois-ci, elle eut un joli sac à dos avec un cheval pailleté de bleu, et s'épanouit dans sa routine scolaire, si familière et ordinairement exigeante.

Post-apocalypse

• Octobre 2015 / Seattle : Le mois d’octobre avait pourtant plutôt bien commencé ! Howard, son meilleur ami, devait l'inviter à son anniversaire ! Mais, dès les premières consignes, la petite fille fut confinée à la maison avec ses parents. Sans bien comprendre ce qui se passait du haut de ses sept ans, elle se mit à pleurer dans le camion militaire qui les conduisirent, avec d'autres réfugiés, dans un campement improvisé dans un stade. Même papa semblait secoué, choqué ; et ils n'avaient pu prendre qu'une valise avec eux. La situation était incompréhensible, et elle tenta de dessiner le virus se faire écraser par un policier. Mais cela ne fit même pas rire sa maman...

Les adultes semblaient tous inquiets - alors elle le fut également. Naïvement, Soo crut mourir quand elle fut prise de toux, à la fin du mois d'octobre, et ne parvint à se rassurer qu'en écoutant les paroles réconfortantes du médecin militaire présent sur les lieux.

Il était également étrange de dormir brusquement tous ensemble, dans une tente minuscule. Pourquoi ? Que se passait-il dehors ? Pourquoi tous ces avions, pourquoi ces cris, parfois, au-dehors, et même des bruits bizarres que papa refusait de lui expliquer ? Les maladies ne se traitaient-elles pas à l'hôpital ?
Elle s'abimait sans conviction dans sa nouvelle console achetée pour son anniversaire, et s'abandonnait désormais difficilement au sommeil.

• Hiver 2015/2016 / Stade et fuite : Le temps s'étirait d'une manière indéfinissable. Tout était terriblement long au Stade. Tout sentait, tout était étrange. L'anniversaire de son meilleur ami était-il passé ? Elle perdait complètement la notion du temps. Quand allait-on rentrer à l'école ? Elle aurait tellement aimé retourner à la maison, faire quelques brasses dans piscine et oublier l'actualité - elle n'arrivait pas à comprendre comment l'épidémie pouvait être si virulente, mais s'en remettait naïvement à la police, à l'armée et à ses parents.
Heureusement, malgré le froid et la perte de sa si jolie robe rose, il y avait d'autres enfants avec qui jouer. Absorbée dans ses leçons que lui donnait son père, elle se disait qu'ils allaient bientôt partir du camp de réfugiés. Ils étaient si mal installés !

Le Réveillon de Noël fut triste et inquiétant. Elle ne put voir ses cousins et ses grand-parents en Corée, dont elle pouvait au moins voir les photos sur le téléphone de maman et de papa, et elle n'eut pas de cadeau.

Le 10 janvier fut un jour comme tous les autres au camp. Elle avait fait des exercices de mathématiques et d'anglais une partie de la journée, mais un peu malade, elle s'était ensuite endormie tôt ; quand elle fut brusquement réveillée. Tout le monde semblait hurler, des coups de feu la firent sursauter. La sortant de son sac de couchage sans ménagement encore à moitié endormie - ce qui ne lui ressemblait pas - son père la prit par le bras, commença à courir sans même lui adresser la parole. Elle serrait sa poupée aussi fort qu'elle pouvait, sans rien comprendre à ce qu'y se passait ; puis il tomba. Une douleur vive la lança à la tête. Des hurlements retentirent plus près d'eux. Elle tenta maladroitement, inutilement, d'aider son père à se redresser, puis quelqu'un la percuta, la choppa et la mit sur son épaule.

Médusée, elle se mit à hurler, mais ses cris furent noyés dans la mêlée confuse. Les mains s'agrippèrent à elle, ne la laissèrent pas basculer. Sous ses yeux, elle aperçut un horrible cadavre ensanglanté se précipiter sur son père qui ne pouvait se relever, et commencer à le dévorer, avant que la masse de la population en fuite ne se referme sur lui. Choquée, sans pouvoir en supporter plus, Soo s'évanouit, petite chose légère dans les bras d'un adulte inconnu.

Quand elle se réveilla, la petite fille avait changé de bras. Ils étaient sortis du stade, et couraient dans les rues. Ils n'étaient pas seuls - et elle essaya de se remettre à hurler pour appeler ses parents lorsqu'elle comprit brusquement qu'elle ne pouvait parler. Impuissante et sans force, l'enfant se mit à pleurer lentement, se laissant entrainer sans lâcher son jouet.
Un grand vide avait envahi son esprit. Un flou étrange, terrifiant. Elle se souvenait de son nom, mais Soo ne parvenait pas à se souvenir où ils étaient et ce qu'ils faisaient là. Qui étaient ces parents ? Pourquoi n'étaient-ils pas là ?

Ils marchèrent. Marchèrent. Si longtemps, si loin que la fillette se demandait si cela aurait jamais une fin. Sans savoir où ils allaient, elle se laissa guider, incapable de parler, incapable de ressentir la moindre émotion. Elle ressentait, de manière aiguë, le danger prégnant, fermant les yeux quand il fallait courir et se cacher, quand on lui disait de se serrer contre sa poupée américaine. On lui demanda son nom, qu'elle écrivit par terre, et le groupe connut son véritable prénom, après ces quelques jours à l'avoir appelé "gamine" en désespoir de cause.

Finalement, leur petit groupe gagna une station de ski dans la montagne. C'était si beau qu'elle en avait le souffle coupé - mais Soo ne pouvait oublier les monstres qui rôdaient, comme des méchants loups. Elle avait si froid, dans son petit manteau d'automne, qu'elle en avait mal dans tout le corps ; et, finalement, s'effondra de fatigue, lorsqu'on lui permis de s'endormir dans un coin d'une bâtisse vide.

• Février 2017 / Evergreen : Un an après, Soo avait huit ans et demi. Les souvenirs de son ancienne vie n'étaient jamais remontés. La station de ski était devenue sa maison, les survivants, une nouvelle famille. Bien qu’elle n’était pas encore capable de parler, Soo reprenait goût à la vie et jouait gaiement en intérieur. Elle avait appris a avoir peur de l’extérieur, à aider de son mieux, au mieux de ses capacités. Même si le simple fait de réfléchir au passé suffisait à lui donner des cauchemars, la petite fille était bien trop occupée à observer tout le monde et à trouver des cachettes en cas d’invasion de monstres qu'elle oubliait bien vite de se poser des questions.
Il n’y avait guère que la nuit que l’enfant ne supportait pas : couchée avant les adultes dans le noir, elle s’imaginait des dangers imaginaires, revoyait dans ses cauchemars les immondes cadavres vivants qui les avaient menacés dans leur périple.

Un soir, après avoir surpris une conversation, Soo comprit que les rôdeurs envahissaient la région. Ils allaient devoir partir, quitter leur abri, et rien ne lui faisait plus peur.
C’est cependant sans pleurer qu’elle aida à rassembler leurs affaires, et que l’enfant suivit docilement les autres survivants.

Elle vécut une semaine terrible sur les routes. Les monstres attaquaient avec une vitesse terrifiantes, des hurlements à glacer le sang, les morts laissés derrière eux étaient dévorés sans équivoque ; elle s'accrocha aux adultes, se boucha les oreilles, essaya de se mordre la lèvre pour ne pas s'endormir et faire des cauchemars. On lui avait clairement expliqué que le moindre bruit de trop pouvait attirer les rôdeurs - alors elle fit de son mieux pour se faire aussi discrète qu'une souris.

L'arrivée à Tacoma la soulagea profondément, mais les cauchemars terribles se succédèrent et elle se révèla incapable de dormir seule.

• Juin 2017 / Tacoma : Les grosses peurs avaient commencé à s'atténuer. Petit à petit, elle dormit seule à nouveau, mais ne pensa qu'à la mort, à ceux qu'on mettaitn en terre, à l'âme, qui montait au ciel. Elle s'épanouit dans la routine, et, à presque neuf ans, essaya de se rendre le plus utile possible. Soo semblait être extrêmement sensible et un peu instable, et clairement rechercher à la fois l'attention et l'amour des adultes. Un soir de juin, elle assista à l'explosion de la maison des Mac Leod, de loin, et piqua une crise de panique. Terrifiée par la fumée, par les flammes immenses, par les cris immondes des monstres, tétanisée, elle se laisse emporter dans leur fuite, sans quitter sa précieuse poupée.

Les rôdeurs sont là. Dans le sang, dans les hurlements et les tirs, il faut encore courir, toujours courir. Elle ne pouvait poser aucune question, mais la petite fille se fiait aveuglément aux grands, à ceux qui savaient où ils vont, ce qu'il faut faire. Chaque nuit est un nouveau calvaire, et elle voit ressortir le visage de son père pendant qu'il se faisait dévorer vivant, plusieurs fois, dans ses pires cauchemars, sans en garder de souvenirs nets au réveil.

Après plusieurs jours, ils rejoignirent des étrangers, et malgré elle, la petite fille était ravie de trouver d'autres humains, d'autres survivants. Et si maman était là ?! Peu importe qu'elle ne se souvienne plus de sa tête, elle est sûre de la reconnaitre tout de même !
Mais elle est rapidement déçue.

Cependant, leur nouvel abri est vraiment joli. Issaquah Ranch semble vraiment rassurant, et malgré deux mois difficiles, l'équilibre psychologique de l'enfant semble se rétablir. Elle fait moins d'insomnies, même si elle panique à la vue de blessures ouvertes et qu'elle refuse de s'approcher du feu.

• Janvier 2018 / Ranch Issaquah : Soo, à 9 ans et demi, tombe fortement malade de la bronchite, comme beaucoup au Ranch. Délirante d'une forte fièvre, elle tombe des nues plusieurs jours, après, une fois vaguement remise, en apprenant qu'un vieil homme a tué une femme et une petite fille. Comme elle.
A nouveau, les cauchemars reprennent, en moins violents. Même si elle trouve horrible d'être livré seul aux rôdeurs, l'enfant trouva que c'était une décision juste et importante. C'était de sa faute !

Au bord d'un fourré, elle trouve un petit chat blessé et errant et l'adopte, le surnommant "Pomme". C'est à cette occasion, en sa compagnie, qu'elle retrouve sa voix, et que chacun peut l'entendre parler pour la toute première fois. Comme émerveillée par sa propre voix, la gamine chanta et bavarda toute la journée, avec n'importe qui.

• Mai 2018 / Ranch Issaquah : Malgré l'aide qu'elle pouvait apporter à la cuisine, grimper dans les arbres et passer ses journée à regarder pousser les plantes sembla passionner la petite fille, et c'est un matin, en haut d'un arbre, qu'elle vit arriver des étrangers au Ranch. Curieuse et confiante, Soo vint les observer en câlinant son éternelle poupée, et même s'ils ne semblaient pas spécialement sympathiques, elle ne comprenait pas bien pourquoi les adultes se méfient autant.

C'est alors que quelques jours plus tard qu'une horde de rôdeurs vinrent s'en prendre à leur refuge. Recroquevillée, recluse dans sa cachette, elle perdit Pomme dans la confusion. Pour la première fois, elle cherche une arme - au cas où - bien que les adultes à ses côtés tentèrent de la rassurer. Confiante, l'enfant est infiniment soulagée, quand les adultes assurent avoir éliminé la menace des monstres.

Les blessés sont légion et elle fait de son mieux pour aider, mais elle ne se sent pas très utile, car elle sent qu'elle est plus une gêne qu'autre chose.
Quand une jeune femme est abattue, et qu'un de leur leader, un homme nommé Axel, meurt de ses blessures, Soo se réfugie à nouveau dans le silence, en contemplant le cadavre. Très choquée, elle se cramponna au petit couteau dissimulé dans sa poche - incapable pourtant de l'utiliser, mais son contact l'aida à se sentir plus forte.

Elle assista à la prise d'otage, parfaitement impuissante, horrifiée et sans arriver à comprendre pourquoi ils agissaient ainsi. Pourtant, ils étaient tous humains. Ils étaient des survivants. Ils devaient se serrer les coudes !

La vie reprit son cours sans les otages, mais la petite fille était très secouée. Jamais encore elle n'avait envisagé les autres adultes comme des dangers potentiels, et cette découverte la perturba beaucoup. Après avoir inondé les autres de questions, elle reprit ses tâches, essayant de se montrer un peu plus utile. Mais elle semble obsédée par la mort, et ce qui adviendrait d'elle, si jamais elle était blessée par un rôdeur.

• Novembre 2018 / Ranch Issaquah : A nouveau, les méchants du "clan ennemi' - les Renmants et les "American Dream", comme Soo l'avait appris depuis - étaient revenus. Une adulte l'avait aidé à se cacher encore, avec les autres enfants, l'arme à la main. Des tirs, des cris, de la fumée. Avec tous les enfants, ils s'étaient tenus les mains en silence, et elle s'était occupé des plus petits.

Très angoissée, terrifiée, l'enfant avait même tenté de barricader la porte. Mais les adultes qui revinrent n'étaient pas leurs ennemis : par contre, il fallait partir, et vite. Quitter le ranch ? Encore, un nouvel abri ? Pour combien de temps ? La crispation habituelle dans le ventre de la petite fille s'accentua ; mais elle savait qu'il ne fallait pas faire de vagues, pas maintenant. Il fallait tous survivre, c'était ça, le plus important. Elle n'oublia pas ses affaires, et surtout sa poupée, renonçant à retrouver son pauvre petit chat avec un chagrin difficilement descriptible.

Des gens se séparèrent du groupe, à sa totale incompréhension. Ils allaient se faire tuer ! Seul le groupe permettait la survie. C'était une maison et une famille, de celle qu'on ne pouvait jamais quitter.

Leur nouvelle maison fut ce qu'ils appelèrent "un fort-musée", un endroit où les gens venaient pour visiter le bâtiment. L'idée lui parut ridicule et elle pouffa beaucoup - mais elle se plut assez rapidement à l'intérieur. Il y avait un grand dortoir, et cela lui plut beaucoup de dormir en communauté, elle qui avait tant de mal à trouver le sommeil.

• Printemps 2019 / Fort de Nisqually : C'est toute excitée que l'enfant assista, durant plusieurs mois, à la construction d'un nouveau chalet. Elle aide de son mieux en portant des seaux et en distribuant de la nourriture aux travailleurs. Elle courut partout, regarda faire tout le monde, du haut de ses presque onze ans. Sans quitter jamais sa poupée désormais dans un triste état, elle recousit patiemment sa robe, aida de plus en plus aux champs, apprit à faire du feu et à poursuivre des rats errants, pour les empêcher de grignoter leurs récoltes.

Elle sembla curieuse du terme "école", qui remuait des souvenirs vagues et enfouis profondément en elle. C'est au début de l'été qu'elle commencera à la fréquenter, un peu étonnée de se retrouver assise au lieu d'aider aux plantations et à faire ses corvées. Néanmoins, la pré-ado sembla plutôt apprécier d'apprendre, curieuse et effrayée tout à la fois du monde extérieur et de "l'avant" rôdeurs.

• Mars 2020 / Fort de Nisqually : Soo se casse une jambe en tombant d'une chaise. Un accident un peu stupide qui raviva ses craintes les plus profondes, car elle se rendit compte qu'il était "facile" de devenir infirme. En réalité, la fracture n'était pas très grave, mais elle fut très impressionnée et eut du mal à supporter la douleur. Elle s'évanouit, et se réveilla à l'infirmerie, où elle sembla avoir une brève aphasie. Incapable de parler, elle apprit à marcher avec deux espèces de cannes de bois un peu trop grandes pour elle.

Après être rentrée à son dortoir, un bruit énorme la fit frémir et sursauter. Tout le groupe était en ébullition, car les rôdeurs les encerclèrent rapidement. Terrifiée, mais obéissante, la gamine s'accrocha littéralement à sa poupée, incapable de dormir de toute la nuit.
La gorge serrée, les hurlements des monstres, les uns après les autres, la terrifièrent au-delà des mots, mais elle avait confiance dans les adultes qui l'entourent. Eux, ils sauront les aider et les défendre. Elle reprit néanmoins son couteau, au cas où, tandis qu'au matin, une expédition partit chercher les courageux héros en dehors du camp. Mais elle n'avait pas anticipé la marée de rôdeur, leurs cris sinistres, leur déambulation, la chair sanglante.

Prise de nausée, la petite fille se cache avec les autres, l'arme à la main. Prête à se défendre, si les adultes ne s'en sortaient pas. Mais il fallait garder confiance, et l'ouverture de la porte sur un visage amical lui redonna la voix. Elle était heureuse.

Ils survivraient à tout, c'était sûr !

• Octobre 2020 : Soo perdit sa poupée. Si elle a gardé une légère claudication de sa jambe blessée et des douleurs éparses quand il pleut ou qu'il commence à faire trop froid, rien ne comptait plus que de la retrouver.

Elle craqua complètement, pleurant et hurlant des gros mots un peu au hasard tout en cherchant son doudou. Complètement perdue, l'air hébétée, elle erra dans le fort en demandant à tout le monde si quelqu'un l'aurait aperçue. Finalement, les mains tremblantes et dans un état pitoyable, elle se coucha, mais ne réussit pas à dormir de la nuit. Les cauchemars réapparurent, plus forts, plus réels, et elle se réveilla plusieurs fois en hurlant.

Finalement, le lendemain matin, elle finit par retrouver sa poupée... dans le linge trempé.

Un peu confuse de s'être montrée si véhémente, elle garda le jouet sur elle, allant jusqu'à se coudre une petite poche sur sa chemise pour pouvoir se déplacer toujours avec, sans en être encombrée.

En fin des mois, la jeune préadolescente s'intéressa à nouveau à la lecture, dont elle partagea triomphalement sa fierté à la responsable du pôle éducation. Elle lui demanda la permission de garder sa poupée également durant les heures d'école, afin d'être sûre de pouvoir l'emmener s'ils doivent évacuer le fort rapidement.

Survie

Soo est une enfant active et obéissante. Elle obéit toujours aux ordres qu'on lui donne, mais se montre souvent espiègle avec les adultes, à qui elle adore faire des farces gentilles. Elle est pointilleuse sur les consignes de sécurité malgré son âge, mais il lui arrive de paresser un peu à l'école...

- > Sa journée type serait :

Le lever, faire son lit au dortoir, s'assurer que sa poupée est bien là. Elle petit-déjeune, et aide à la cuisine pour faire un peu la vaisselle. Lorsque la classe commence, elle y est présente tout du long, joue un peu en milieu de matinée et mange de bon appétit à midi. Elle passe le reste de l'après-midi à aider, pour le linge ou pour le nettoyage du fort, avant de finir par faire ses devoirs, et par aller manger dans la salle commune. Elle fait ensuite le ménage à son mobile-home, où elle réside avec Andrea, une des leaders du fort, et qui s'occupe un peu d'elle, en veillant à ce qu'elle ne manque de rien, et s'endort dans sa chambre, sans quitter sa vieille poupée.

time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : Wila
• Âge irl : 34 ans
• Présence : 2/semaine
• Personnage : Inventé [X ] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? Par les top-sites
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? J'adore votre contexte, et d'ailleurs le vôtre est très fourni !
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [X ] / Non [ ]
• Crédits (avatar et gifs) Ella Gross (Kassidy)

• Code du règlement Validé par Z

fiche (c) langouste.

*Tir*
Arme de poing	2 +1
Arme de tir	7
Fusil	6
Arme lourde	x

*Physique*
Force	7 +2
Endurance	7 +1
Natation	4
Escalade	6
Réflexe	5
Lancer	5 +2
Bonus combat	+1

*Habileté*
Dextérité	2
Agilité	4 +3
Vitesse	5 +2
Discrétion	3
Conduite	4

*Spécifique*
Stratégie	1
Médecine	x
Pistage	4
Bricolage	5
Organisme	7

*Psychologique*
Perception	5 +1
Pragmatisme	1
Intuition	9
Persuasion	5 +2
Contenance	5 +2
Menace	5 -1

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