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DayWalker
Ven 26 Mar 2021 - 16:10
DayWalker
Leonard & Richie
La journée était calme. Il avait eu le temps de bien s'occuper de ses plantations et de bouquiner un long moment, assez longtemps pour finalement s'ennuyer sévère. C'était le risque lorsque l'on ne parlait à personne de son activité pour éviter de trop se faire connaître et d'attirer les curieux et gens mal intentionnés. Généralement, ses clients étaient des habitués, et les rares nouvelles têtes, des amis de confiance de ces premiers clients.
Mais même lorsque personne ne venait, Richie appréciait ces moments de solitude dans son petit espace aménagé. Il avait établi le lieu dans un vieil immeuble administratif, au rez-de-chaussé, dans une salle qui devait donner lieu d'espace de repos. L'avantage était que le bâtiment avait un jardin, au milieu. Donc, protégé du monde extérieur et assez secret pour être tranquille. C'était ici que Richie avait ses pommes de terre plantées, et, depuis peu, des herbes aromatiques en tout genre.
L'après-midi était entamée depuis un moment maintenant. À la fenêtre – il avait rafistolé avec du plexiglace puisque le verre avait été éclaté depuis longtemps -, il observa son petit jardin alors que ses pensées s'éloignaient de la réalité. Il se surprit à se souvenir de Valerian, cet homme avec qui il avait été allié lorsqu'il avait sa propre faction. Dans sa folie grandissante, il se rendait compte qu'il l'avait oublié.
Le carillon, à l'entrée, sonna, le sortant de ses pensées.
Approchant de sa porte entrouverte, il jeta un coup d'oeil. Un homme, seul, avec l'air de chercher visiblement quelque chose. Il n'avait pas l'air d'être là pour chercher des ennuis. Mais, dans le doute et comme à chaque fois que quelqu'un qu'il ne connaissait pas débarquer ici, le père de famille prit son fusil à pompe avant d'ouvrir la porte.
Sans l'armer, il le garda en main alors qu'il fit directement face à l'inconnu, dans une posture de confiance, mais loin d'être hostile. Le but n'étant pas de faire fuir le client, si de client il s'agissait.
- Bonjour, lança-t-il simplement.
Il le considéra des pieds à la tête avant de reprendre.
- Vous cherchez quelque chose ?
C'était toujours très spécial, les premiers contacts. Loin d'être aussi cordial qu'à l'époque, laissant toujours la méfiance pointer le bout de son nez. Richie savait qu'il ne fallait pas baisser sa garde, jamais.
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Re: DayWalker
Mar 30 Mar 2021 - 15:53
Léonar Rodriguez
Léonard avait cherché le cabinet de l'hypnotiseur pendant une bonne partie de la journée, c'était un ami rencontré dans le no man's land qui lui en avait parlé, affirmant qu'il s'agissait là du meilleur hypnothérapeute de toute la région. Mais malgré toute les éloges faites au sujet de l'homme, Léonard restait sceptique. Effectivement, l'informaticien n'avait jamais vraiment cru en l'hypnose. Mais aujourd'hui, il était suffisamment désespéré pour se laisser tenter bien que la perspective de se retrouver non conscient en présence d'une personne qu'il connaissait ni d'Eve ni d'Adam ne l'enchantait pas beaucoup.
Après plusieurs longues minutes d'hésitation, il fit sonner le carillon afin de signaler sa présence, espérant presque que personne ne viendrait lui ouvrir. Mais ses prièrent restèrent inexaucées et seulement quelques secondes plus tard, un homme armé d'un fusil à pompe vint ouvrir la porte et le saluer, lui demandant également le but de sa venue. Léonard fixa d'abord l'arme avant de porte son attention sur l'homme qui venait d'ouvrir la porte. Il avait l'air un peu surpris, s'attendant à un personnage plus vieux et plus "farfelu"... Comme les hypnotiseurs dans les films.
Presque immédiatement après son "analyse", il répondit à son interlocuteur : "Bonjour, je cherche un hypnotiseur, est ce que je suis au bon endroit ?"
Léonard n'osa pas trop en dire plus et semblait de plus en plus hésitant. Mais il était à présent trop tard pour revenir en arrière. Donc, il restait immobile sur le palier de la porte, attendant la réponse de l'homme en croisant les doigts pour ne pas s'être trompé de bâtiment ou ne pas être tombé dans un piège.
L'hypnotiseur
Léonard avait cherché le cabinet de l'hypnotiseur pendant une bonne partie de la journée, c'était un ami rencontré dans le no man's land qui lui en avait parlé, affirmant qu'il s'agissait là du meilleur hypnothérapeute de toute la région. Mais malgré toute les éloges faites au sujet de l'homme, Léonard restait sceptique. Effectivement, l'informaticien n'avait jamais vraiment cru en l'hypnose. Mais aujourd'hui, il était suffisamment désespéré pour se laisser tenter bien que la perspective de se retrouver non conscient en présence d'une personne qu'il connaissait ni d'Eve ni d'Adam ne l'enchantait pas beaucoup.
Après plusieurs longues minutes d'hésitation, il fit sonner le carillon afin de signaler sa présence, espérant presque que personne ne viendrait lui ouvrir. Mais ses prièrent restèrent inexaucées et seulement quelques secondes plus tard, un homme armé d'un fusil à pompe vint ouvrir la porte et le saluer, lui demandant également le but de sa venue. Léonard fixa d'abord l'arme avant de porte son attention sur l'homme qui venait d'ouvrir la porte. Il avait l'air un peu surpris, s'attendant à un personnage plus vieux et plus "farfelu"... Comme les hypnotiseurs dans les films.
Presque immédiatement après son "analyse", il répondit à son interlocuteur : "Bonjour, je cherche un hypnotiseur, est ce que je suis au bon endroit ?"
Léonard n'osa pas trop en dire plus et semblait de plus en plus hésitant. Mais il était à présent trop tard pour revenir en arrière. Donc, il restait immobile sur le palier de la porte, attendant la réponse de l'homme en croisant les doigts pour ne pas s'être trompé de bâtiment ou ne pas être tombé dans un piège.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Leonard Rodriguez
Expendables
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Re: DayWalker
Ven 2 Avr 2021 - 17:08
Les deux hommes s'observèrent en chien de faïence l'espace d'une fraction de secondes, puis l'inconnu pris la parole.
Richie se mordilla la lèvre inférieure.
- Qui vous a parlé de moi ?
Certes, il n'avait pas l'air hostile. Mais il était si simple de jouer un rôle, et le père Gordon était bien trop méfiant pour se contenter de cela.
Mais le nom que cet homme lui offrit changea son avis à son sujet. Quelqu'un de confiance. Bien.
Il hocha la tête et s'effaça, ouvrant la porte de son cabinet en grand pour le laisser entrer, sans pour autant baisser sa garde. Cela ne se voyait pas, mais il était toujours ainsi. On ne savait jamais.
Le nouvel arrivant put détailler alors la décoration simple de sa pièce de travail. Les murs repeinds en couleur chaudes, quelques vieux tableaux récupérés d'anciennes fouilles ailleurs, au fond, deux sofas face à face. Un bureau en bois. Des bougies, une lampe à pétrole. Dans la grande armoire au fond, il y avait les affaires de nuit de Richie quand il restait plusieurs jours sur place. Le reste du bâtiment, il n'y avait pas touché, pour ne pas attirer les curieux. Tout était fait pour se faire oublier, et il était impossible pour quelqu'un qui n'avait pas entendu parler de lui de savoir tout ça.
Refermant la porte derrière l'homme, il posa son fusil à pompe sur le bureau au passage et lui désigna l'un des fauteuils.
- Comment vous vous appelez ?
Il ne s'installa pas, s'appuya juste sur l'autre sofa, une main contre sa hanche, son 9mm à la ceinture, dévisageant son client. S'il était envoyé pour régler son compte à Richie, il jouait bien son rôle. Il avait l'air perdu, peut-être pas tout à fait à son aise.
- On a dû vous expliquer comment ça fonctionnait ici. Je fais rien de gratuit, vous vous en doutez. Nourriture, piles, bouteilles, cigarettes, cuivre, graines, produits d'hygiène, vêtements … La durée de ma séance dépendra de ce que vous avez à me proposer en échange. Ça peut aussi se faire sur plusieurs séances si vous n'avez pas assez. Je suis arrangeant. Mais je ne fais pas de crédit.
Il ne marqua pas cette petite touche d'humour qui n'en était pas vraiment une.
- On convient de l'échange avant toute chose, et le reste viendra après. On est bon ?
Un bref sourire étira son visage alors qu'il prenait finalement place face à lui.
Richie se mordilla la lèvre inférieure.
- Qui vous a parlé de moi ?
Certes, il n'avait pas l'air hostile. Mais il était si simple de jouer un rôle, et le père Gordon était bien trop méfiant pour se contenter de cela.
Mais le nom que cet homme lui offrit changea son avis à son sujet. Quelqu'un de confiance. Bien.
Il hocha la tête et s'effaça, ouvrant la porte de son cabinet en grand pour le laisser entrer, sans pour autant baisser sa garde. Cela ne se voyait pas, mais il était toujours ainsi. On ne savait jamais.
Le nouvel arrivant put détailler alors la décoration simple de sa pièce de travail. Les murs repeinds en couleur chaudes, quelques vieux tableaux récupérés d'anciennes fouilles ailleurs, au fond, deux sofas face à face. Un bureau en bois. Des bougies, une lampe à pétrole. Dans la grande armoire au fond, il y avait les affaires de nuit de Richie quand il restait plusieurs jours sur place. Le reste du bâtiment, il n'y avait pas touché, pour ne pas attirer les curieux. Tout était fait pour se faire oublier, et il était impossible pour quelqu'un qui n'avait pas entendu parler de lui de savoir tout ça.
Refermant la porte derrière l'homme, il posa son fusil à pompe sur le bureau au passage et lui désigna l'un des fauteuils.
- Comment vous vous appelez ?
Il ne s'installa pas, s'appuya juste sur l'autre sofa, une main contre sa hanche, son 9mm à la ceinture, dévisageant son client. S'il était envoyé pour régler son compte à Richie, il jouait bien son rôle. Il avait l'air perdu, peut-être pas tout à fait à son aise.
- On a dû vous expliquer comment ça fonctionnait ici. Je fais rien de gratuit, vous vous en doutez. Nourriture, piles, bouteilles, cigarettes, cuivre, graines, produits d'hygiène, vêtements … La durée de ma séance dépendra de ce que vous avez à me proposer en échange. Ça peut aussi se faire sur plusieurs séances si vous n'avez pas assez. Je suis arrangeant. Mais je ne fais pas de crédit.
Il ne marqua pas cette petite touche d'humour qui n'en était pas vraiment une.
- On convient de l'échange avant toute chose, et le reste viendra après. On est bon ?
Un bref sourire étira son visage alors qu'il prenait finalement place face à lui.
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Re: DayWalker
Ven 16 Avr 2021 - 13:00
Léonard entra à l'intérieur, toujours sans rien dire. Il semblait méfiant, peut être encore plus maintenant que l'homme l'avait invité à entrer. Il était déjà en train de s'imaginer les pires scénarios possibles et comment il ferait pour s'en tirer si ils venaient à s'accomplir. Une fois à l'intérieur, il observe la pièce qui était tout ce qu'il y avait de plus classique et qui ressemblait effectivement plus à un bureau de thérapeute qu'à un autel sataniste. Une partie de ses craintes s'envolèrent à cet instant alors qu'il se disait que, de toute façon, si il avait voulu le tuer, il l'aurait fait il y a bien longtemps déjà. Et les quelques doutes qu'il avait encore disparurent lorsque l'homme posa son fusil à pompe et l'invita à s'asseoir en lui désignant un des sofas. Ce que fit immédiatement Léonard, content de pouvoir enfin s'asseoir après de longues heures de marches. Tout en posant son sac à côté du sofa sur lequel il était assis, il répondit à la première question de l'homme avec une voix chaleureuse :
"Léonard"
Léonard n'avait même pas vu le 9 mm que son interlocuteur portait à la ceinture et sur lequel il avait à présent la main... Et a vrai dire, ce n'était pas plus mal. Il écouta pas très attentivement le discoure de l'homme quant à se tarifs mais souris néanmoins à la dernière remarque du psy sur le fait qu'il ne faisait pas crédit.
"yep"
Avait simplement répondu Léonard à la dernière question de l'hypnothérapeute avant d'ajouter, avant qu'il n'aie eu le temps de dire quoi que ce soit :
" Je suis un peu inquiet quant au tarif. Je peux avoir combien de temps pour une bouteille d'alcool fort ? "
Si il y avait bien un truc que Léonard savait faire, c'était trouver de l'alcool. Il se doutait un peu de qu'elle en était la raison. Mais d'un autre côté, ça l'arrangeait bien. Tout le monde aime l'alcool et en général, en plus d'être "efficace"', c'est très facile à troquer. Il regardait à présent droit devant lui, évitant au maximum le contact visuel avec celui à qui il s'adressait, réalisant que le plus dur était à venir. Effectivement, il allait bientôt devoir se confier à cet homme qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam et c'est à ce moment là que la véritable "épreuve" allait commencer.
"Léonard"
Léonard n'avait même pas vu le 9 mm que son interlocuteur portait à la ceinture et sur lequel il avait à présent la main... Et a vrai dire, ce n'était pas plus mal. Il écouta pas très attentivement le discoure de l'homme quant à se tarifs mais souris néanmoins à la dernière remarque du psy sur le fait qu'il ne faisait pas crédit.
"yep"
Avait simplement répondu Léonard à la dernière question de l'hypnothérapeute avant d'ajouter, avant qu'il n'aie eu le temps de dire quoi que ce soit :
" Je suis un peu inquiet quant au tarif. Je peux avoir combien de temps pour une bouteille d'alcool fort ? "
Si il y avait bien un truc que Léonard savait faire, c'était trouver de l'alcool. Il se doutait un peu de qu'elle en était la raison. Mais d'un autre côté, ça l'arrangeait bien. Tout le monde aime l'alcool et en général, en plus d'être "efficace"', c'est très facile à troquer. Il regardait à présent droit devant lui, évitant au maximum le contact visuel avec celui à qui il s'adressait, réalisant que le plus dur était à venir. Effectivement, il allait bientôt devoir se confier à cet homme qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam et c'est à ce moment là que la véritable "épreuve" allait commencer.
- Leonard Rodriguez
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Re: DayWalker
Lun 19 Avr 2021 - 11:56
Le type n'avait pas l'air d'un mauvais bougre, et d'une première analyse sans profondeur, il semblait à Richie qu'il avait l'air réellement paumé. De ces hommes qui avaient atteint la limite de ce qu'ils pouvaient endurer comme souffrance mentale. C'était louable, que ce Leonard ait décidé de venir avant de réellement craquer. Richie aurait sans doute dû faire la même chose avant de commettre ses actes irréversibles.
Le père de famille expliqua ses règles calmement, sans bégayer, habitué à balancer son discours à chaque nouvelle tête.
À la question de son potentiel nouveau patient, Richie marqua une pause où il retint un soupir. Lui n'avait jamais vu une goutte d'alcool, mais c'était toujours le genre de trucs facile à troquer, et, dans le pire des cas, il savait que dans son groupe, les autres aimaient boire un verre de temps en temps.
- Vous n'avez rien pour aujourd'hui ?
Sa remarque concernant le refus de crédit, c'était pour ça. Il refusait de donner des séances sans avoir été payé au préalable, car il était trop simple de disparaître du jour au lendemain sans jamais payer, et Richie n'avait pas envie de partir à la chasse à l'homme, ni de s'énerver. Sa propre thérapie, à ce jour, c'était bien ça : ne plus s'énerver.
Néanmoins, il pouvait comprendre que les gens pouvaient être pris au dépourvu, ainsi, il ne montra aucun signe d'agacement.
- Si vous avez de la nourriture sur vous, des piles, n'importe quoi d'utile. Je prends. Cette première séance, de toute manière, servira surtout à apprendre à se connaître. À se mettre à l'aise si vous n'arrivez pas à parler. À ce que j'évalue ce qu'on va devoir faire pour vous.
Il croisa une jambe sur l'autre et s'enfonça un peu plus dans son sofa.
- Si vous n'avez rien aujourd'hui, aucun soucis. Je suis là pour plusieurs jours, ça vous laisse le temps de revenir avec de quoi payer. Je suis désolé, je ne peux pas accepter de travailler sans être payé en amont, je pense que vous pouvez comprendre.
Et sur ça, il était intransigeant, malheureusement.
- Je préfère faire ça plutôt que de mettre une prime sur votre tête pour vol. Comme on dit, tout travail mérite salaire, pas vrai ?
Le père de famille expliqua ses règles calmement, sans bégayer, habitué à balancer son discours à chaque nouvelle tête.
À la question de son potentiel nouveau patient, Richie marqua une pause où il retint un soupir. Lui n'avait jamais vu une goutte d'alcool, mais c'était toujours le genre de trucs facile à troquer, et, dans le pire des cas, il savait que dans son groupe, les autres aimaient boire un verre de temps en temps.
- Vous n'avez rien pour aujourd'hui ?
Sa remarque concernant le refus de crédit, c'était pour ça. Il refusait de donner des séances sans avoir été payé au préalable, car il était trop simple de disparaître du jour au lendemain sans jamais payer, et Richie n'avait pas envie de partir à la chasse à l'homme, ni de s'énerver. Sa propre thérapie, à ce jour, c'était bien ça : ne plus s'énerver.
Néanmoins, il pouvait comprendre que les gens pouvaient être pris au dépourvu, ainsi, il ne montra aucun signe d'agacement.
- Si vous avez de la nourriture sur vous, des piles, n'importe quoi d'utile. Je prends. Cette première séance, de toute manière, servira surtout à apprendre à se connaître. À se mettre à l'aise si vous n'arrivez pas à parler. À ce que j'évalue ce qu'on va devoir faire pour vous.
Il croisa une jambe sur l'autre et s'enfonça un peu plus dans son sofa.
- Si vous n'avez rien aujourd'hui, aucun soucis. Je suis là pour plusieurs jours, ça vous laisse le temps de revenir avec de quoi payer. Je suis désolé, je ne peux pas accepter de travailler sans être payé en amont, je pense que vous pouvez comprendre.
Et sur ça, il était intransigeant, malheureusement.
- Je préfère faire ça plutôt que de mettre une prime sur votre tête pour vol. Comme on dit, tout travail mérite salaire, pas vrai ?
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Re: DayWalker
Ven 3 Sep 2021 - 0:06
Il ne comprit pas directement la remarque du psy, mais n'osa pas le couper dans son explication. Il semblait agité mais se raidit lorsque l'homme évoqua l'idée de déposer une prime sur sa tête en cas de vol.
"Non... Non, évitez de mettre une prime sur ma tête. Du coup, vous n'aimez pas l'alcool ?"
Léonard s'apprêtait à plonger la main dans son sac afin de saisir la bouteille évoquée plus tôt, puis vit le pistolet accroché à la ceinture de son interlocuteur et se rappela soudain que fouiller son sac sans préciser ce qui allait en sortir était un acte peu judicieux. Il releva donc les yeux vers celui qu'il était venu consulter et lui dit :
"J'ai ramené une bouteille. Je crois que c'est du whiskey. Il n'y avait plus d'étiquette lorsque je l'ai ramassé et j'avais pas l'habitude de regarder ce que je buvais. Je voulais juste savoir combien de temps je pouvais avoir en échange... Il ne m'était pas venu à l'idée de me pointer ici les mains vides."
Il semblait assez surpris que sa proposition ne soit pas acceptée et réfléchi un instant, sans succès, à ce qu'il aurait put proposer à son créancier à la place.
"Malheureusement, je n'ai pas grand chose d'autre à vous proposer. Si vous voulez, je peux essayer d'échanger la bouteille contre de la nourriture au no man's land, c'est facile à troquer ce genre de trucs... Mais je n'ai pas trop envie de retourner jusque là bas."
Léonard espérait secrètement que le psychologue le prendrait en pitié, puis compris qu'il avait probablement du en voir d'autres et que ça "technique" habituelle avait relativement peu de chances de fonctionner cette fois-ci. Mais rien que l'idée de refaire l'allée retour jusqu'au no man's land lui donnait des crampes aux jambes. Malgré tout, le fait de ne finalement plus avoir à se confier à quelqu'un d'autre avait au moins le mérite d'atténuer légèrement sa déception.
"Non... Non, évitez de mettre une prime sur ma tête. Du coup, vous n'aimez pas l'alcool ?"
Léonard s'apprêtait à plonger la main dans son sac afin de saisir la bouteille évoquée plus tôt, puis vit le pistolet accroché à la ceinture de son interlocuteur et se rappela soudain que fouiller son sac sans préciser ce qui allait en sortir était un acte peu judicieux. Il releva donc les yeux vers celui qu'il était venu consulter et lui dit :
"J'ai ramené une bouteille. Je crois que c'est du whiskey. Il n'y avait plus d'étiquette lorsque je l'ai ramassé et j'avais pas l'habitude de regarder ce que je buvais. Je voulais juste savoir combien de temps je pouvais avoir en échange... Il ne m'était pas venu à l'idée de me pointer ici les mains vides."
Il semblait assez surpris que sa proposition ne soit pas acceptée et réfléchi un instant, sans succès, à ce qu'il aurait put proposer à son créancier à la place.
"Malheureusement, je n'ai pas grand chose d'autre à vous proposer. Si vous voulez, je peux essayer d'échanger la bouteille contre de la nourriture au no man's land, c'est facile à troquer ce genre de trucs... Mais je n'ai pas trop envie de retourner jusque là bas."
Léonard espérait secrètement que le psychologue le prendrait en pitié, puis compris qu'il avait probablement du en voir d'autres et que ça "technique" habituelle avait relativement peu de chances de fonctionner cette fois-ci. Mais rien que l'idée de refaire l'allée retour jusqu'au no man's land lui donnait des crampes aux jambes. Malgré tout, le fait de ne finalement plus avoir à se confier à quelqu'un d'autre avait au moins le mérite d'atténuer légèrement sa déception.
- Leonard Rodriguez
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Re: DayWalker
Sam 4 Sep 2021 - 13:51
La menace, peut-être un peu exagérée, mais nécessaire, de la prime, sembla toucher Leonard. Richie en était désolé, mais c'était ainsi. Il n'avait pas envie de se faire avoir. C'était si simple, à leur époque. De mentir, de jouer les fourbes. Et si le père de famille se savait patient et arrangeant, il connaissait aussi sa colère qui pouvait le dépasser et le transformer. Et il n'avait pas envie de se revoir tel qu'il l'était il a un an.
Moi non. Mais je prends quand même, c'est toujours utile.
Ses prunelles accrochèrent aux mots de l'homme qui s'enfoncèrent dans son sac. Il expliqua ce qu'il voulait en sortir, et Richie hocha la tête, se détendant légèrement. Il pinça néanmoins les lèvres, premier signe de son empathie à l'égard de Leonard.
Je suis désolé de ne pas me montrer plus compréhensif. Pour ça, vous comprendrez que je n'ai pas vraiment le choix.
Il attrapa la bouteille qu'il lui tendait, vérifia qu'elle était bien neuve et la posa ensuite à côté lui, refoulant un soupir. Ses bras se croisèrent ensuite conte son buste, alors qu'il observait son vis à vis qui se justifiait encore et cherchait à l'arranger.
Ca ira, vous en faites pas. On peut passer aux choses sérieuses si vous êtes prêt. À présent, vous êtes mon patient. Tout ce vous me confierez restera entre vous et moi. Je suis soumis au serment d'Hippocrate. Ce qui veut dire qu'en plus de ma confiance, vous pouvez vous assurez que je ne vous porterez aucun jugement.
Il lui sourit, dans une invitation silencieuse pour se mettre plus à l'aise. Ça semblait évident, ce qu'il lui disait, mais à leur époque, il pensait qu'il était important de repréciser certaines choses.
Pourquoi vous êtes-là, Leonard ? Qu'est-ce que vous attendez de moi ?
Sa tête se pencha légèrement sur le côté, le temps de marquer une pause, comme pour sonder le visage de son nouveau patient.
La question la plus importante, je crois, ce serait … comment vous sentez-vous ?
Moi non. Mais je prends quand même, c'est toujours utile.
Ses prunelles accrochèrent aux mots de l'homme qui s'enfoncèrent dans son sac. Il expliqua ce qu'il voulait en sortir, et Richie hocha la tête, se détendant légèrement. Il pinça néanmoins les lèvres, premier signe de son empathie à l'égard de Leonard.
Je suis désolé de ne pas me montrer plus compréhensif. Pour ça, vous comprendrez que je n'ai pas vraiment le choix.
Il attrapa la bouteille qu'il lui tendait, vérifia qu'elle était bien neuve et la posa ensuite à côté lui, refoulant un soupir. Ses bras se croisèrent ensuite conte son buste, alors qu'il observait son vis à vis qui se justifiait encore et cherchait à l'arranger.
Ca ira, vous en faites pas. On peut passer aux choses sérieuses si vous êtes prêt. À présent, vous êtes mon patient. Tout ce vous me confierez restera entre vous et moi. Je suis soumis au serment d'Hippocrate. Ce qui veut dire qu'en plus de ma confiance, vous pouvez vous assurez que je ne vous porterez aucun jugement.
Il lui sourit, dans une invitation silencieuse pour se mettre plus à l'aise. Ça semblait évident, ce qu'il lui disait, mais à leur époque, il pensait qu'il était important de repréciser certaines choses.
Pourquoi vous êtes-là, Leonard ? Qu'est-ce que vous attendez de moi ?
Sa tête se pencha légèrement sur le côté, le temps de marquer une pause, comme pour sonder le visage de son nouveau patient.
La question la plus importante, je crois, ce serait … comment vous sentez-vous ?
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