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le Bureau des légendes
Lun 5 Avr 2021 - 0:52
La nouvelle
Wojtek & Elliot
Nous étions un beau jour de mars, aux alentours du quinze. Notre bon polonais après avoir échanger quelques heures avec sa femme, c’était rendu au boulot comme à son habitude. Directeur du service de propagande, il savait d’avance que sa journée ne se finirait pas avant le crépuscule. Sur le chemin de ses bureaux, il sentit une petite excitation monter en lui. Quelque chose allait briser le train-train quotidien, l’arrivée d’une nouvelle !
Bon il n’avait pu la recruter lui-même, on ne lui avait même pas demander son avis alors qu’il avait prit du galon quand même ! Mais il passa, soucieux de ne pas s’attirer des ennuis. Wojtek ne se faisait pas de soucis quant au talents de management de son homologue du journal. Il était exciter car ça serait la première fois qu’ils auront quelqu'un sous leurs ordre une journaliste en plus. Son service s’agrandissait et c’était une très bonne nouvelle. Cela voulait dire que le gouvernement comprenait l’importance de sa mission. Les deux encombrés par deux gourdes remplies de cafés coupé au lait, il rentra dans les bureaux espérant la voir déjà à la tâche. Car bien qu’il soit d’un naturel rigoureux, la ponctualité n’était pas son fort.
Son regard parcourut les bureaux encore vides puis les murs couverts de brouillons d’affiches contre l’homosexualité et toutes les dérives qui menaçaient le camps. Il passa devant la salle réserver aux matériels audio-visuel, sa véritable mine d’or. Elle était un semblant de normalité dans un monde qui ne l’était plus. Enfin l’ancien reporter de guerre, rentra dans le bureau commun du service. Ils n’étaient que trois, un dessinateur, lui et maintenant cette tête blonde qui lui servirait de chroniqueuse.
Il fut très satisfait de la voir déjà installer et s’approcha lançant d’un ton guilleret :
- J’espère que tu aimes, le café ! Tu n’imagines même pas le nombre de ticket que j’ai dû dépenser pour en faire deux !
Il posa la première gourde à côté d’elle puis prit une chaise et s’installa en travers du bureau tendant sa main tout sourire.
- Moi c’est Wojtek, heureux de faire ta connaissance, commença le jeune homme avec son accent de l’Est. Je crois bien qu’on va être bloqué ici de nombreuses heure en attendant que d’autres postulent. Je serais ton responsable mais pas de ça entre nous, tu pourras demander à Thomas quand il arrivera. J’suis pas trop méchant tant que tu sors pas des sentiers battus, t’as carte blanche, s’étendit-il sans s’en rendre compte. Sa bonne humeur semblait sincère tout comme son sourire.
Bon il n’avait pu la recruter lui-même, on ne lui avait même pas demander son avis alors qu’il avait prit du galon quand même ! Mais il passa, soucieux de ne pas s’attirer des ennuis. Wojtek ne se faisait pas de soucis quant au talents de management de son homologue du journal. Il était exciter car ça serait la première fois qu’ils auront quelqu'un sous leurs ordre une journaliste en plus. Son service s’agrandissait et c’était une très bonne nouvelle. Cela voulait dire que le gouvernement comprenait l’importance de sa mission. Les deux encombrés par deux gourdes remplies de cafés coupé au lait, il rentra dans les bureaux espérant la voir déjà à la tâche. Car bien qu’il soit d’un naturel rigoureux, la ponctualité n’était pas son fort.
Son regard parcourut les bureaux encore vides puis les murs couverts de brouillons d’affiches contre l’homosexualité et toutes les dérives qui menaçaient le camps. Il passa devant la salle réserver aux matériels audio-visuel, sa véritable mine d’or. Elle était un semblant de normalité dans un monde qui ne l’était plus. Enfin l’ancien reporter de guerre, rentra dans le bureau commun du service. Ils n’étaient que trois, un dessinateur, lui et maintenant cette tête blonde qui lui servirait de chroniqueuse.
Il fut très satisfait de la voir déjà installer et s’approcha lançant d’un ton guilleret :
- J’espère que tu aimes, le café ! Tu n’imagines même pas le nombre de ticket que j’ai dû dépenser pour en faire deux !
Il posa la première gourde à côté d’elle puis prit une chaise et s’installa en travers du bureau tendant sa main tout sourire.
- Moi c’est Wojtek, heureux de faire ta connaissance, commença le jeune homme avec son accent de l’Est. Je crois bien qu’on va être bloqué ici de nombreuses heure en attendant que d’autres postulent. Je serais ton responsable mais pas de ça entre nous, tu pourras demander à Thomas quand il arrivera. J’suis pas trop méchant tant que tu sors pas des sentiers battus, t’as carte blanche, s’étendit-il sans s’en rendre compte. Sa bonne humeur semblait sincère tout comme son sourire.
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Re: le Bureau des légendes
Lun 5 Avr 2021 - 16:21
Bon, première journée de travail. Je peux pas enlever ce sourire stupide de sur mon visage. J’ai eu l’emploi que je voulais et j’en suis vraiment heureuse. Je vais jouer le jeu le temps qu’il faudra et participer à cette propagande de malade mental, mais dès que je le pourrai, je trouverai comment utiliser le journal pour… Je sais pas encore quoi, mais je trouverai comment l’utiliser pour trouver plus de gens comme moi et Tas. J’ai dû me faire violence pour pas perdre ce sourire d’ailleurs quand je suis passée devant toutes les affiches anti-ci ou anti-ça. Jouer le jeu, garder le rôle de la parfaite petite tarée de bonne femme soumise. Les journées vont être éprouvante je le sens.
On m’a indique où m’asseoir en arrivant et je dois quand même admettre être contente d’avoir un bureau. Un bureau pas à part des autres parce que je suis une femme hein, on est tous dans la même pièce. D’un autre côté je me dis que c’est plus simple pour qu’ils nous surveillent, mais de pas être parqué plus loin, ça me fait quand même plaisir. Les petites choses, voilà sur quoi je dois me concentrer pour l’instant, pour ne pas exploser en pensant à tout le reste. Je m’assure qu’aucune mèche rebelle ne s’est échappée de mon chignon, je lisse une dernière fois ma robe marine et je commence à prendre quelques notes. Des idées d’articles qu’il faudra que je soumette à mon mentor… Forcément, ce sera des trucs qui vont me répugner grave, mais il faut ce qu’il faut pour commencer et je suis bien décidée a utiliser cet emploi à mes fins.
La porte s’ouvre derrière moi et le seul présent. Je dépose mon crayon et je tourne la tête pour découvrir un nouveau visage que je ne connais pas. L’espace d’un instant, je me demande quel est son rôle ici, mais comme il vient directement vers moi comme une flèche, je me doute que j’ai peut-être sous les yeux mon fameux surveillant. Il me tend un café avant même de me dire bonjour et si je suis surprise l’Espace de quelques secondes, je finis par m’en saisir.
-Merci ! Il ne fallait pas. Que je souffle poliment. Je veux pas commencer à lui devoir des choses, surtout sachant le prix qu’il a dû y mettre. Je lui souris néanmoins, parce que j’apprécie le geste.
Je n’ai pas souvent bu de café, alors je sais pas si c’est bon ou pas. Je n’ai pas encore décidé. Par contre, c’est vrai que ça donne un petit boost d’énergie qui n’est pas du tout de refus.
-Enchantée Wojtek, je suis Elliot. Que je réponds en lui serrant la main.
Il a l’air plutôt détendu comme personne, mais il met les choses au clair dès le départ : on ne sort pas des sentiers battus. Intérieurement je grimace, mais extérieurement je lui offre l’un de mes plus beaux sourires. Je vais finir par devenir une pro à force de simuler.
-Ce n’est pas mon intention de déroger aux préceptes de notre belle ville. Je vous rassure. Je suis ici pour bien faire mon travail. Que je lui assure, croisant les doigts dans mon esprit.
Freedom
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Re: le Bureau des légendes
Mer 14 Avr 2021 - 0:51
La nouvelle
Wojtek & Elliot
La nouvelle était ravissante, une part de lui trouvait étonnant que les autorités aient acceptés une femme dans un service si capitale qu’est la presse. Cela ne le dérangeait pas personnellement mais les plus fervents fidèles seront-ils d’accord avec ce choix peu orthodoxe ? Walla interdisait, à raison, aux femmes de s’impliquer dans les affaires politiques et extérieur mais faisait une exception pour le journalisme ?!
Peut-être que l’administration était en rade de professionnel qualifié et vu que la blonde devait être la seule sur la liste, ils l’ont intégrer à contre-cœur. Enfin ce n’est que son imagination qui parle.
Après son avertissement, l’ancienne youtubeuse réagit parfaitement en lui offrant son plus beau sourire. Le Wojtek sensible aux charmes d’une dame malgré ses vœux de fidélité, n’y vu que du feu. Il l’a plaça sans s’embêter outre-mesure dans le camps des sympathisants.
Les présentations faîtes, l’homme zélé revint sur son travail et sortit quelques feuilles recouverte d’une écriture nerveuse et fine. Avec une attention toute particulière, l’ancien reporter déposa quelques feuilles à côté de la blonde puis lâcha :
- Nous sommes tous ici pour bosser, nous avions deux trois projets en suspens avec le journal. Vu que nos effectifs se sont agrandit, c’est le moment de les dépoussiérer. Ce sont juste des petits sujets, principalement sur les fermiers de Walla, rien de très palpitant mais c’est parfait pour commencer croit-moi, conclut le jeune homme se souvenant avec nostalgie de ses premières années en Pologne. Si tu veux je peux t’accompagner pour tes premières sorties, tu étais journaliste avant tout ça ? demanda le Polonais en désignant vaguement la pièce puis la fenêtre.
L’ancien reporter espérait que la jeune femme ait un minimum d’expérience pour ne pas perdre de temps à la former. De toute manière, le journalisme n’est pas un métier savant. Un minimum de répartie, de discernement bon peut-être pas en dictature... Un minimum de répondant, nous disions, et le tour est joué !
- Aussi le but c’est de promouvoir ce poste, évite les commentaires sur le fumier ou les aspects dur. Tu dois vendre du vent pas les enfoncer, plaisanta finalement le directeur de la propagande maintenant habitué à jouer avec les mots.
Peut-être que l’administration était en rade de professionnel qualifié et vu que la blonde devait être la seule sur la liste, ils l’ont intégrer à contre-cœur. Enfin ce n’est que son imagination qui parle.
Après son avertissement, l’ancienne youtubeuse réagit parfaitement en lui offrant son plus beau sourire. Le Wojtek sensible aux charmes d’une dame malgré ses vœux de fidélité, n’y vu que du feu. Il l’a plaça sans s’embêter outre-mesure dans le camps des sympathisants.
Les présentations faîtes, l’homme zélé revint sur son travail et sortit quelques feuilles recouverte d’une écriture nerveuse et fine. Avec une attention toute particulière, l’ancien reporter déposa quelques feuilles à côté de la blonde puis lâcha :
- Nous sommes tous ici pour bosser, nous avions deux trois projets en suspens avec le journal. Vu que nos effectifs se sont agrandit, c’est le moment de les dépoussiérer. Ce sont juste des petits sujets, principalement sur les fermiers de Walla, rien de très palpitant mais c’est parfait pour commencer croit-moi, conclut le jeune homme se souvenant avec nostalgie de ses premières années en Pologne. Si tu veux je peux t’accompagner pour tes premières sorties, tu étais journaliste avant tout ça ? demanda le Polonais en désignant vaguement la pièce puis la fenêtre.
L’ancien reporter espérait que la jeune femme ait un minimum d’expérience pour ne pas perdre de temps à la former. De toute manière, le journalisme n’est pas un métier savant. Un minimum de répartie, de discernement bon peut-être pas en dictature... Un minimum de répondant, nous disions, et le tour est joué !
- Aussi le but c’est de promouvoir ce poste, évite les commentaires sur le fumier ou les aspects dur. Tu dois vendre du vent pas les enfoncer, plaisanta finalement le directeur de la propagande maintenant habitué à jouer avec les mots.
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Re: le Bureau des légendes
Jeu 22 Avr 2021 - 15:34
Je regarde Wojtek sortir plusieurs feuilles sur lesquelles je peux apercevoir des notes griffonner un peu partout et je me dis que l’on va entrer dans le vif du sujet du coup. ÇA ne me déplait pas en fait. Je n’ai pas tellement envie de tergiverser davantage sur la ‘’magnifique ville et ses préceptes’’. Du coup, je laisse mes yeux déchiffrer ce qu’ils découvrent sur les feuilles poser devant moi, tout en écoutant le journaliste.
Trois projets en suspens, petits sujets, fermiers. Ok, je vais certainement pas m’en plaindre, je n’aurais pas à faire le courrier du cœur ou bien à parler du meilleur moyen pour détacher les toilettes avec les produits disponibles de nos jours. Des fermiers, c’est important, même si on dit que c’est un petit sujet. C’est grâce à eux qu’on mange après tout.
Je relève mes iris verts pour les planter dans ceux de mon superviseur, quand il me demande si j’ai déjà fait du journalisme.
-Pas du tout. J’étais jeune quand l’épidémie a frappé. Par contre, je peux vous assurer que mon travail sera de qualité. Je suis très perfectionniste et je maitrise bien l’écrit. Je vous avoue que je ne serais pas contre un peu d’accompagnement en effet. Simplement pour m’assurer de vous offrir des articles sous une forme convenant aux chroniques du journal. Étiez-vous journaliste avant tout cela ? Voir si le brunet va me sortir des théories à deux sous ou s’il s’y connait vraiment.
Il faut que je me parle mentalement un peu, que je me rappelle que je ne peux pas passer les commentaires que je veux, je ne peux pas critiquer les hommes, même pas s’ils font un travail de merde. Je me mords l’intérieur de la joue et je garde mon sourire poli. Si ça se trouve, il se débrouille bien dans son travail et il sera pas trop chiant, comme il me le dit.
-Oui, nos fermiers sont indispensables. Je comprends très bien qu’il faut rendre la profession attrayante ne vous en faites pas Wojtek, il en va de notre bien à tous. Que je lui réponds pour le rassurer, avec un ton enjoué puisque j’y crois réellement cette fois, à ce que je raconte.
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Re: le Bureau des légendes
Ven 7 Mai 2021 - 21:08
La nouvelle
Wojtek & Elliot
Promettre c’est une chose, faire c’est un monde. Il accueillit toutes ces jolies phrases en arquant un sourcil, Walla-Walla malgré ses milliers de membres ne savait trouvé ne serait-ce qu’un journaliste dans le tas ? Sont-ils tous mort comme des mouches en essayant de couvrir la fin du monde ? Peut-être, c’est une théorie comme une autre. La blonde lui promettait beaucoup de chose, il se voyait un peu dans elle. Dans les locaux de la chaîne national à Varsovie, c’est presque s’il avait pas tenu les mêmes propos. La même intonation de voix et cette espèce d’assurance qui n’émane que des jeunes adultes. Fier Napoléon, prêt à conquérir le monde du travail. Beaucoup se prenne malheureusement un mur.
- J’étais reporter de guerre, dit-il avec un petit sourire. Il se montrait étrangement humble, peut-être pour ne pas trop brusquer la jeune femme qui était aussi inexpérimenté qu’un gosse à qui on demanderait d’écrire une histoire. La comparaison n’est pas foireuse, c’est vous qui l’êtes ! Je travaillais pour une télévision d’état en Pologne, avec un collègue on a couvert l’Irak, l’Ukraine et d’autres joyeusetés. Si tu t’en souviens encore de ces trucs, conclut le journaliste avec un petit sourire.
Se prendre des obus artisanal de la part de djihadiste ou bien se faire pratiquement écrasé par des policiers sur-boosté aux bavures c’était le bon vieux temps. Tout était plus palpitant et intéressant. Là, tout le monde était dans le même bateau et les rôdeurs n’étaient plus qu’un élément du quotidien. Morne et tout au plus chiant, comme une mauvaise présence qui vous suivrait partout.
- Je pense que ça sera plus intéressant comme premier essai que de relater l’installation de nouvelles familles ou bien les anniversaires des jeunes Timothée, avança le polonais comme s’il lisait dans l’esprit de la blonde. A son grand dam, le brun avait connu moult sujet qui rivalisaient tous pour le prix du plus ennuyant et chronophage. Je te garantis pas que tu n’y auras pas le droit, c’est un peu le bizutage entre journaliste. Mais bon tant que ton patron direct me laisse choisir les sujets en son absence, il haussa des épaules avec un sourire joueur, ta vie sera plus facile.
- J’étais reporter de guerre, dit-il avec un petit sourire. Il se montrait étrangement humble, peut-être pour ne pas trop brusquer la jeune femme qui était aussi inexpérimenté qu’un gosse à qui on demanderait d’écrire une histoire. La comparaison n’est pas foireuse, c’est vous qui l’êtes ! Je travaillais pour une télévision d’état en Pologne, avec un collègue on a couvert l’Irak, l’Ukraine et d’autres joyeusetés. Si tu t’en souviens encore de ces trucs, conclut le journaliste avec un petit sourire.
Se prendre des obus artisanal de la part de djihadiste ou bien se faire pratiquement écrasé par des policiers sur-boosté aux bavures c’était le bon vieux temps. Tout était plus palpitant et intéressant. Là, tout le monde était dans le même bateau et les rôdeurs n’étaient plus qu’un élément du quotidien. Morne et tout au plus chiant, comme une mauvaise présence qui vous suivrait partout.
- Je pense que ça sera plus intéressant comme premier essai que de relater l’installation de nouvelles familles ou bien les anniversaires des jeunes Timothée, avança le polonais comme s’il lisait dans l’esprit de la blonde. A son grand dam, le brun avait connu moult sujet qui rivalisaient tous pour le prix du plus ennuyant et chronophage. Je te garantis pas que tu n’y auras pas le droit, c’est un peu le bizutage entre journaliste. Mais bon tant que ton patron direct me laisse choisir les sujets en son absence, il haussa des épaules avec un sourire joueur, ta vie sera plus facile.
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Re: le Bureau des légendes
Dim 9 Mai 2021 - 17:13
Oui, je peux pas retenir ce petit air surpris sur mon visage lorsque Wojtek me dit qu’il était reporter de guerre. Plus encore, quand il me dit où il l’était. Je me doutais un peu vu l’accent, mais je n’aurais su deviner. Je suis vraiment impressionnée en fait, car c’était vraiment dangereux à l’époque la Pologne, l’Irak, l’Ukraine et tous ces endroits aux conflits mortels. Outre le fait qu’on se retrouve dans une dictature dangereuse et arriérée, je dois avouer que là tout de suite, je suis assez contente de me dire que la personne qui va m’apprendre un tout petit peu du boulot de journaliste sera quelqu’un d’expérimenté comme ça. Bon, faut pas que je me leurre, je vais faire des chroniques de bonne femme, mais si je peux réussir à grappiller deux trois histoires, deux trois petites astuces ou articles que je ne pourrais pas signés ou qui pourrait être modifié par un homme, je serais quand même un peu contente en fait.
-Wow ! Vous avez vécu dangereusement. Je suis native de l’Allemagne, donc je suis peut-être un peu plus informée que d’autres gens de mon âge nés en sol américain. Je me souviens donc de tout ça, oui. Du peu que je suis allée à l’école ici, disons que les USA ne s’ouvraient pas trop reste du monde et qu’on a surtout appris tout sur ce grand pays de patriotes.
J’ai du mal à retenir un sourire lorsque mon superviseur me dit qu’il pense que je trouverai ça plus intéressant les agriculteurs, que de parler des familles qui s’installent dans le coin ou des anniversaires. Franchement, je ne peux pas le contredire, bien au contraire !
-Je m’occuperai bien entendu des chroniques que l’on m’assignera ou que je pourrai proposer, mais effectivement je ne vous cacherai pas mon intérêt pour ce genre de sujet plus… concret et utile.
Moins fifille est sans doute ce que j’ai envie de dire plutôt, mais j’ai intérêt à avoir des propos plus nuancés.
En tout cas, si Wojtek de feint rien, il me semble assez sympathique oui. Je ne sais pas si je pourrai détecter un mensonge bien caché, je suis plutôt du genre à vouloir faire confiance, mais pas outre mesure non plus. Sauf que je ne suis pas un détecteur de mensonges non plus ! Les gens savent très bien porter des masques et camoufler leurs intentions. Il vaut mieux ne pas trop réfléchir à tout ça et plutôt me concentrer sur le positif. Un article pas trop idiot et débilitant, un emploi plutôt sympa dont je pourrai peut-être me servir pour mes propres desseins, puis un superviseur qui au premier abord semble plus humain que ce à quoi j’aurais pu m’attendre. Oui, se concentrer sur les points positifs, pour mieux combattre le système plus tard.
-Je suis prête quand vous l’êtes Wojtek. Calepin et un crayon dans une main, le café dans une autre, je suis effectivement prête à aller sur le terrain, ne me reste qu’à enfiler mon manteau.
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Re: le Bureau des légendes
Sam 22 Mai 2021 - 1:32
Préparatif
Wojtek & Elliot
Son exclamation lui vola un petit sourire, Wojtek est un homme simple, il aime qu’on le complimente surtout sur son courage. Car son existence n’est qu’une série d’opportunité prise, de décision mûrement réfléchit. Alors qu’on lui dise que c’est un héros qui brave les dieux et les tempêtes ça lui réchauffe le cœur. Il se croit un instant moins pathétique.
- Oh tu sais risquer de se prendre un tir de roquette ou une balle perdue c’est trois fois rien pour les paysages que l’Irak offre, blagua le boute-en-train avec une humilité qui n’était pas sienne. Le polonais est un grand vantard, il ne perd pas une occasion de se mettre en avant ! Subtilement par contre.
Puis la blondinette exprima son ravissement quant au choix de Wojtek, il savait qu’il était bon manager mais à ce point ? Quel honneur ! Ses choix n’étaient pas nourrit par une quelque conque arrière pensé, ni idéologie. Après avoir mit la main dans le cambouis, on préfère que ses apprentis fassent des bottes de foin que de subir la même chose. Les autorités n’avaient pas engagé une femme pour qu’elle joue à la matrone pipelette. Ici on fait du journalisme, ici on est professionnel. Il laisse volontiers la section «Fait divers» à une journaliste du dimanche à la plume acerbe.
- J’en parlerais à ton superviseur quand il prendra ses quartiers ici, ça sera dommage de perdre un élément comme toi. Déjà qu’on peine à trouver des journalistes.
Pour le polonais cette Allemande était la parfaite fifille soumise mais efficace. Ces esprits vifs qui devant la grandeur d’un système qui les dépasse, se laisse embobiner dans celui-ci pour s’éviter une existence âpre. Il faut admettre que Wojtek était bien loin du compte. Jamais l’idée que cette ravissante jeune femme puisse chercher à nuire au camps ne lui viendra à l’esprit. Qui voudrait détruire Walla-Walla ? Quelqu’un de fou et elle semble sensé.
- Alors allons-y, dit-il avec un petit sourire alors qu’il posait sa sacoche sur l’un des bureaux. Il en sortit rapidement une montagne de dossier qu’il dispersa à la va-vite. Puis s’éclipsa un instant, laissant la voie libre à Eliott pour les consulter. Il lui faisait assez confiance pour estimer qu’elle évitera de le faire.
Quelques minutes plus tard, il revint avec un matériel encombrant. Un micro et une caméra dernier cri ainsi que des batteries externes et des cartes SD. L’ordinateur qui servait à compiler les vidéos et les agencer trônait au bout de la pièce, symbole de la puissance de leur groupe.
- Tu vas voir, ils vont être ravi. Il m’adore alors aucune raison que ça ne soit pas pareil avec toi.
- Oh tu sais risquer de se prendre un tir de roquette ou une balle perdue c’est trois fois rien pour les paysages que l’Irak offre, blagua le boute-en-train avec une humilité qui n’était pas sienne. Le polonais est un grand vantard, il ne perd pas une occasion de se mettre en avant ! Subtilement par contre.
Puis la blondinette exprima son ravissement quant au choix de Wojtek, il savait qu’il était bon manager mais à ce point ? Quel honneur ! Ses choix n’étaient pas nourrit par une quelque conque arrière pensé, ni idéologie. Après avoir mit la main dans le cambouis, on préfère que ses apprentis fassent des bottes de foin que de subir la même chose. Les autorités n’avaient pas engagé une femme pour qu’elle joue à la matrone pipelette. Ici on fait du journalisme, ici on est professionnel. Il laisse volontiers la section «Fait divers» à une journaliste du dimanche à la plume acerbe.
- J’en parlerais à ton superviseur quand il prendra ses quartiers ici, ça sera dommage de perdre un élément comme toi. Déjà qu’on peine à trouver des journalistes.
Pour le polonais cette Allemande était la parfaite fifille soumise mais efficace. Ces esprits vifs qui devant la grandeur d’un système qui les dépasse, se laisse embobiner dans celui-ci pour s’éviter une existence âpre. Il faut admettre que Wojtek était bien loin du compte. Jamais l’idée que cette ravissante jeune femme puisse chercher à nuire au camps ne lui viendra à l’esprit. Qui voudrait détruire Walla-Walla ? Quelqu’un de fou et elle semble sensé.
- Alors allons-y, dit-il avec un petit sourire alors qu’il posait sa sacoche sur l’un des bureaux. Il en sortit rapidement une montagne de dossier qu’il dispersa à la va-vite. Puis s’éclipsa un instant, laissant la voie libre à Eliott pour les consulter. Il lui faisait assez confiance pour estimer qu’elle évitera de le faire.
Quelques minutes plus tard, il revint avec un matériel encombrant. Un micro et une caméra dernier cri ainsi que des batteries externes et des cartes SD. L’ordinateur qui servait à compiler les vidéos et les agencer trônait au bout de la pièce, symbole de la puissance de leur groupe.
- Tu vas voir, ils vont être ravi. Il m’adore alors aucune raison que ça ne soit pas pareil avec toi.
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