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La balade d'une malheureuse
Ven 25 Juin 2021 - 13:37
Le soleil était un excellent repère pour avoir une vague idée de l'heure qui l'était, mais je notais néanmoins dans un coin de ma tête de me retrouver une montre et un stock de piles conséquent pour aller avec. De toute façon, j'allais bien finir par trouver ça, à errer sans but, si ce n'est celui de m'éloigner des miens après tout ce qui s'était passé dernièrement. Ca partait en cacahuète à la ferme. Entre ce qu'avait encore vécu la p'tite Emi, Tori... Keira que j'avais agressé comme une conne alors qu'elle-même avait vécu des choses horribles quelques temps avant... Je passais bien évidemment les humeurs de chacun. Ma place n'était plus parmi eux, c'est ce que je pensais. Surtout maintenant qu'Eli avait remplacé l'envie de batifoler avec moi, par celle de m'étrangler jusqu'à ce que mort s'en suive.
Ca t'apprendra à tomber amoureuse...
Amoureuse et enceinte surtout. Même si la seule qui était dans la confidence et bien que nous nous détestions grandement, c'était Faith. J'avais changé d'avis sur la sexologue d'ailleurs, même si ça n'avait pas été une partie de plaisir, elle m'avait libéré d'un poids, mais je prenais le contrecoup en pleine poire.
Avant cette merde, quand j'étais encore une insouciante étudiante, je me voyais trouver l'amour après mes études, peut-être même pendant et me marier, avoir des enfants. Une bonne carrière et une vie privée parfaite, comme celle qu'on vend dans le début des films avant le début des péripéties pour les protagonistes.
En bonne et due forme, j'avais mis de côté ma foi catholique pour interrompre ma grossesse... J'avais bousillé ma chance d'être au moins maman, à défaut qu'Eli ait envie d'être père, mais au vu de ce qui s'était passé, j'n'avais même pas eu le temps de lui en parler.
Me voilà donc après plusieurs jours, à écumer Seattle en long et en large sans véritable objectif. Moi qui disait ne plus vouloir risquer mettre un pied dehors et encore moins seule, je baroudais sans raison, seule, comme avant de rejoindre le groupe.
J'traverse une grande avenue, un peu trop à découvert à mon goût mais, dans le cas où je rencontrais une menace, ça me laisserait le temps de l'anticiper. Je place tout de même mon fusil sur mon épaule et avance, tenant en joue le vide. Je sursaute légèrement quand la vitre d'une voiture brisée laisse apparaître un bras qui cherchait dans le vide et un faible grognement.
"Hé bah mon pote..." Que j'commence à lâcher avant de voir une silhouette tirer quelque chose à l'extérieur d'un hôtel. J'essaye de me cacher à l'arrière du véhicule mais je crois qu'il m'a vu. Je n'ose même pas laisser dépasser ma tête pour regarder ce qu'il fait. "M'approche pas, tu m'as pas vu !" M'écriais-je dans une tentative desespérée... Bordel mais ça m'a pas servi de leçon c'qui est arrivé à la p'tite ? "J'ai un fusil et j'hésiterais pas à m'en servir."
J'suis sérieuse, ça fait presque deux semaines que je tente de ne croiser aucun homme ou aucune femme qui n'aient pas déjà passé l'arme à gauche et j'comptais pas m'faire un nouvel ennemi aujourd'hui.
Ca t'apprendra à tomber amoureuse...
Amoureuse et enceinte surtout. Même si la seule qui était dans la confidence et bien que nous nous détestions grandement, c'était Faith. J'avais changé d'avis sur la sexologue d'ailleurs, même si ça n'avait pas été une partie de plaisir, elle m'avait libéré d'un poids, mais je prenais le contrecoup en pleine poire.
Avant cette merde, quand j'étais encore une insouciante étudiante, je me voyais trouver l'amour après mes études, peut-être même pendant et me marier, avoir des enfants. Une bonne carrière et une vie privée parfaite, comme celle qu'on vend dans le début des films avant le début des péripéties pour les protagonistes.
En bonne et due forme, j'avais mis de côté ma foi catholique pour interrompre ma grossesse... J'avais bousillé ma chance d'être au moins maman, à défaut qu'Eli ait envie d'être père, mais au vu de ce qui s'était passé, j'n'avais même pas eu le temps de lui en parler.
Me voilà donc après plusieurs jours, à écumer Seattle en long et en large sans véritable objectif. Moi qui disait ne plus vouloir risquer mettre un pied dehors et encore moins seule, je baroudais sans raison, seule, comme avant de rejoindre le groupe.
J'traverse une grande avenue, un peu trop à découvert à mon goût mais, dans le cas où je rencontrais une menace, ça me laisserait le temps de l'anticiper. Je place tout de même mon fusil sur mon épaule et avance, tenant en joue le vide. Je sursaute légèrement quand la vitre d'une voiture brisée laisse apparaître un bras qui cherchait dans le vide et un faible grognement.
J'suis sérieuse, ça fait presque deux semaines que je tente de ne croiser aucun homme ou aucune femme qui n'aient pas déjà passé l'arme à gauche et j'comptais pas m'faire un nouvel ennemi aujourd'hui.
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Re: La balade d'une malheureuse
Sam 3 Juil 2021 - 23:53
Conquête perpétuelle. C'est le Moonshiner qui est désormais son pied à terre, un hôtel en plein centre de Seattle qui accueille plus d'un passant, voire certains résidents pour une durée indéterminée et dont la commodité est désormais la priorité de Rick. Et pourtant, il y a quelques temps de cela, il avait hésité à débarquer en ville. Mais les ressources en pleine nature se font de plus en plus rares. Epuisement physique, mental altéré, perte de poids, faut s'rendre à l'évidence, l'humain ne peut survivre sans autrui et sans nourriture. La démarche qui avait été accablée, ne l'est désormais plus. L'homme doté d'un quotient intellectuel élevé, se veut de plus en plus ambitieux pour ce qui est de la rénovation de cet hôtel..
En vadrouille à l'extérieur de Seattle, ou encore à farfouiller dans les nombreux hôtels délabrés de la ville, Rick ne rentre jamais les mains libres. Tout équipement est bon à exploiter et il en va de soit, qu'il se retrouve une fois de plus, à explorer un énième hôtel. Accompagné de Simon - simple visiteur qui se montre tout de même volontaire - les deux hommes soulèvent une large commode qui par miracle, n'a pas été bouffé par les vers de bois et décident donc de la déposer devant l'entrée. Un regard clair dévié pour se poser sur la couleur de ces cheveux blonds. Et si Simon ne semble pas avoir remarqué une telle présence, Rick fronce déjà subtilement les sourcils. Sont-ils suivis ? espionnés ? Peu importe, mais il remarque surtout le cadavre râlant qui tente de sortir de ce véhicule. Accord établit, Simon retourne seul jusqu'au Moonshiner en emmenant avec lui une simple table, laissant alors la commode sur place.
Silencieux, Rick lui fait un signe de la main avant de s'avancer vers le véhicule. Pour sûr que la silhouette féminine se cache encore derrière la caisse. Tel un gosse face auquel les interdits ne sont pas autorisés, l'ancien informaticien s'avance d'un pas lent pour contourner le véhicule tout en se saisissant de sa batte. Arme inaudible qui loge sans cesse dans cet étui dorsal créé par ses soins, et qui attend précisément que ce rôdeur daigne enfin sortir la tête par la fenêtre brisée. Aucune chance pour lui, la batte empoignée largue toute sa force pour venir lacérer le crâne et le décrocher du reste du corps. Du sang, un peu plus un peu moins, cette vision là est devenue une simple habitude bien que la liste des rôdeurs éradiqués s'agrandie. Un de moins !
Elle est armée, ça tombe bien, lui aussi. Alors qu'il tente au mieux d'essuyer le bout de sa batte sur le corps encore pendant de ce cadavre, Rick détourne son regard sur le canon dépassant. Effectivement, elle est bien armée. Ca promet. Impassible, il ne lâche pourtant pas du regard le bout de son canon. « Cesses donc de t'égarer petite brebis. » Jouant quelque peu avec sa batte en la faisant tourner dans l'une de ses mains, Rick prend tout de même le risque d'avancer afin de se dévoiler face à cette chevelure blonde. « T'aurais pu l'tuer, mais j'vois que t'hésites à te servir de ton arme. » Et pourtant, elle avait pas dis le contraire ? Oui, elle aurait pu larguer ne serait-ce qu'une simple balle dans ce crâne, en s'attirant surement d'autres foudres dans les suites. Mais Rick doute qu'elle se cache pour ce rôdeur. Alors il lui fait face, en la regardant méticuleusement de sa hauteur avant de venir ranger sa batte dans son étui. Preuve qu'il se désarme face à elle et qu'elle ne craint rien. « M'enfin j''utiliserais quand même pas mon arme ici, si j'étais toi. C'est juste un conseil. » Parce qu'il connait davantage ces avenues, ces rues et ces nombreuses ruelles. Et il sait parfaitement que les rues ne sont pas totalement sécurisées et qu'un simple coup de feu peut engendrer une attaque imminente. Et franchement là, il a pas tellement envie d'se retrouver face à un groupe de cadavres ambulants, ni être la cible de son viseur d'ailleurs..
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Re: La balade d'une malheureuse
Jeu 29 Juil 2021 - 17:10
Le temps de surveiller ses mouvements entre deux coups d'oeil par dessus la carosserie, le type était déjà arrivé au niveau de la voiture et décapiter le mort-vivant d'un coup de batte vif. Pendant un instant, j'reste choquée, la bouche grande ouverte, j'crois que j'ai retrouvé Zack... Mais non. Il a des airs, ce type qui a eu le culot de venir jusqu'à moi malgré la menace. Mais c'est clairement pas Zack. Sa voix, ses fringues... Puis il est un peu plus petit aussi je crois. Dommage, j'aurais peut-être pu revenir en fanfaronnant au camp, ça aurait fait plaisir à Peter, aux autres p'tet, mis à part Elena qui avait l'air de pas trop apprécier le type du peu de souvenirs que j'en ai.
"Un peu de respect, tête d'âne !" Petite brebis... Nan mais et puis quoi encore ? Il voulait vraiment que je lui en cale une sur l'arrête du nez cet imbécile ou il se trouvait drôle ? Je pencherais pour la deuxième option, le type est sans pression, il avance malgré la mire pointait sur sa tronche. "J'gâche pas mes balles pour des rôdeurs immobiles." Ca m'paraît assez logique non ? Ou il me prend vraiment pour une conne sinon ? "Merci du conseil vieux."
J'ai l'ton sarcastique parce que je commence à bouillonner face à cet inconnu un peu trop détendu à mon goût au vu de la situation. Seulement, même si ça coule de source, il a raison et j'peux pas m'permettre de lui coller une balle sans m'attendre à ce que ça attire les charognards du coin, ou pire. A la limite, j'pourrais tenter un petit coup de crosse s'il s'approchait encore de quelques pas.
"J'pourrais très bien tirer en l'air et t'laisser te démerder pour continuer à fouiller avec des cadavres à tes trousses, qu'est-ce t'en dis ?" Que j'lâche, provocante. J'ai le regard dur. Le canon toujours pointé sur lui. La situation classique sauf qu'habituellement, personne ne veut lâcher le premier, lui, contrairement à d'autres, range sa batte et reste à ma merci. Je comprends qu'il est temps de baisser mon fusil, même si je n'ai pas pour autant confiance, même si j'pouvais passer la rage que j'avais contre Eli sur lui... Non !
"J'hésiterai pas à le relever hein !" Avertis-je en calant l'arme entre mon coude et ma hanche. L'espace d'un instant, j'lui montre la vivacité avec laquelle je suis capable de remettre en joue son partenaire au loin. Je reposte à nouveau le fusil et ayant entendu celui-ci appeler son camarade, je me permets de me moquer à mon tour. "Bah alors Ricky ! Tu réponds pas à ton p'tit copain ?" Sourire malicieux, je reprends avant de lui laisser le temps de me répondre. "J'm'appelle Ashley. Enchanté Ricky !"
Bon, j'me sentais un peu obligé de lui donner mon prénom en ayant entendu l'sien mais la politesse s'arrêtait là puisqu'à chaque rencontre que j'avais faite depuis mon évasion du camp, loin d'Eli et de Keira, je me servais du nom de l'ex-petite amie de Finan. Ca m'était venu comme ça, ça brouillait les pistes, si jamais un nouvel avis de recherche à mon encontre était posé au NML. Puis ça éviterait aussi que les miens ne viennent me chercher alors même que je voulais m'éloigner d'eux pour réfléchir... Dans tous les cas, la politesse s'arrête ici, je n'compte pas lui tendre une main franche.
"Alors ? Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?"
J'ai l'ton sarcastique parce que je commence à bouillonner face à cet inconnu un peu trop détendu à mon goût au vu de la situation. Seulement, même si ça coule de source, il a raison et j'peux pas m'permettre de lui coller une balle sans m'attendre à ce que ça attire les charognards du coin, ou pire. A la limite, j'pourrais tenter un petit coup de crosse s'il s'approchait encore de quelques pas.
Bon, j'me sentais un peu obligé de lui donner mon prénom en ayant entendu l'sien mais la politesse s'arrêtait là puisqu'à chaque rencontre que j'avais faite depuis mon évasion du camp, loin d'Eli et de Keira, je me servais du nom de l'ex-petite amie de Finan. Ca m'était venu comme ça, ça brouillait les pistes, si jamais un nouvel avis de recherche à mon encontre était posé au NML. Puis ça éviterait aussi que les miens ne viennent me chercher alors même que je voulais m'éloigner d'eux pour réfléchir... Dans tous les cas, la politesse s'arrête ici, je n'compte pas lui tendre une main franche.
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Re: La balade d'une malheureuse
Mer 18 Aoû 2021 - 18:57
Un rôdeur de moins, c'est toujours ça. Même s'il n'arrivait pas à sortir de ce véhicule, il n'était, pour l'instant, pas encore bien menaçant. Mais c'est agréable, cette sensation, de pouvoir lui décrocher la tête du reste du corps. Et puis maintenant, il n'irriterait plus ses oreilles avec ses râlement bruyants.
A découvert, Rick range sa batte dans son étui dorsal et fait face à cette jeune demoiselle. Elle n'apprécie pas ce petit surnom, et ça l'amuse. Petit sourire mesquin qui se dessine sur le bord de ses lèvres, il lui fait d'autant plus face et ne peut s'empêcher de visualiser l'arme qu'elle porte encore contre elle. Elle ne gâche pas ses balles pour un rôdeur immobile. C'est logique oui, alors pourquoi elle tient encore son arme entre ses mains ? Rick ne décèle pas d'autres rôdeurs dans les parages. Tout de même rassuré, il se permet de rajouter. « Alors on est deux. » Son colt est bien souvent logé contre ses reins, arme à feu qu'il se saisit en dernier recours. Parce que de l'autre côté de la ville, ça grouille de rôdeurs, bien plus que de survivants et qu'il a déjà eut l'occasion de se retrouver coincé. Mais il ne sait encore rien d'elle, d'où elle vient, ce qu'elle a pu vivre depuis le début de tout ce merdier. Alors pour l'instant, chacun à sa place. « Allez sors, de ta cachette. »
Sans attendre, elle se redresse, et Rick la trouve plutôt...petite. Mais sa proposition n'est pas franchement très intéressante. Nul envie d'se retrouver avec un nombre de rôdeurs au cul alors qu'il fouillait tranquillement cet énième hôtel. Croisant les bras sur son abdomen, il plisse légèrement son regard. « Ouais, tu pourrais. Mais tu vas pas t'amuser à le faire au risque que tu serves rapidement d'appât. » Et elle peut le croire. Endurant, il la laisserait sans hésiter sur le carreau. Mais c'est qu'elle insiste. Il a comprit, doté d'un fort quotient intellectuel, Rick n'a pas besoin de dessin, pour comprendre qu'elle n'hésiterait pas - une nouvelle fois - à lever son arme en l'air, ou encore face à lui. Alors il hoche simplement de la tête en guise d'accord.
Rapide, elle met en joue Simon, qui visiblement n'a pas comprit l'ordre de Rick. Il devait retourner au Moonshiner, pas revenir sur ses pas. Quel cornio celui-là. Arquant un de ses sourcils, l'ancien informaticien scrute Simon un instant avant de regarder à nouveau la jeune fille. « Simon n'est pas mon p'tit copain. Visiblement, il a pas comprit ce qu'il devait faire en ce monde. Laisse-le. » Présentation faite pour sa part, Rick souline à nouveau ses lèvres d'un bref sourire. Serait-il déjà entrain d'apprécier cette petite brebis ? Ashley. Ca lui va pas si mal que ça, soit. Mais c'est bien la première qu'on l'appelle ainsi, Ricky. Pinçant quelque peu ses lèvres, il décroise ses bras pour venir abaisser son arme à l'aide d'une de ses mains. « Cesses de pointer ton arme sur lui déjà, il va sérieusement finir par paniquer. »
Et d'un geste de la main, il fait signe à Simon de s'en aller.
Indécis, Rick regarde les environs. « J't'aurais bien proposer d'aller bouffer un bout quelque part pour te remplumer mais y'a rien d'ouvert je crois ! » Ca l'amuse, il ricane timidement en reposent ses yeux clairs sur elle. Mais elle, ça l'a fait pas tellement rire. Alors il reprend un peu de son sérieux. « Sans déconner, j'aimerais déjà bien savoir c'que tu fais là ? Seule ? Avec ton arme ? T'es en chasse ? Parce que si c'est le cas, je m'apprêtait à partir en expédition..alors si t'es partante... »
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Re: La balade d'une malheureuse
Dim 29 Aoû 2021 - 10:25
Y'a un truc que j'aime pas dans sa voix. Il est du genre désinvolte, même pas une once d'inquiétude qui s'décèle dans ses mots. Il me fait penser à un Pedobear avec son "sors de ta cachette"... Flippant ! Enfin, dans une certaine mesure, pas celle où je me fige sur place parce que ça me glace le sang. Non, c'est à la fois inquiétant et ridicule...
"Si j'ai envie d'abord"
J'rétorque sans obéir. Mais il continue d'avancer et j'suis bien obligé de m'relever d'ma planque en le zieutant continuer d'avancer vers moi sans trembler. J'me suis déjà fait un avis sur le bonhomme... C'est un connard ! Un gros chiard ! C'est qu'il me menacerait presque en plus ? A moins qu'il le fasse subtilement.
"J'crois qui vaut mieux pas qu'je sache c'que tu veux dire par là."
Parce que si c'est c'que j'pense, j'pourrais avoir envie d'lui prouver qui ferait le meilleur appât, si j'lui brisais une rotule d'une balle et qu'les charognes du secteur ne viennent à sa rencontre. M'enfin, il finit par abdiquer et j'suis soulagé d'pas avoir besoin d'en arriver là.
Du moins jusqu'à ce que son pote se ramène et m'remette instantanément sur la défensive. Simon donc... Intéressant... Ou pas du tout en fait, j'm'en tamponne le coquillard, j'essaye juste d'éviter d'esquisser un sourire à la réponse de... Mais comment il s'appelle ce con au fait ? J'viens d'me présenter, il me présente son ami... Ah oui, Ricky.
"Tant qu'la panique lui fait rien faire de stupide, il risque rien." J'ai un petit sourire narquois sur le visage. Un p'tit air un peu vicieux qui montre bien que j'compte pas laisser un deuxième homme m'approcher alors que j'suis seule. "Sage décision Ricky," déclarais-je alors que le fameux Simon obéissait et prenait congé. "J'espère qu'tu l'as pas envoyé chercher d'autres copains à vous par contre."
Ca reste un risque même si j'aurais bien repéré un groupe plus conséquent en faisant l'tour du pâtée d'maisons et d'commerces qui ornaient ces rues. J'pense que j'peux me détendre. Il essaye d'm'aider d'ailleurs, avec ses p'tites blagues pourries mais j'lui fais pas pour autant confiance à 100% pour le moment.
"Ah, c'est marrant comme blague ça dis donc." Que j'fais, le ton plein de sarcasme couplé à une pointe d'insolence. Jusqu'à ce que mes bras se croisent de nouveau sur ma poitrine, j'me refermais de nouveau. "En quoi ça t'regarde Ricky ?"
Autant j'aurais bien ri à sa p'tite vanne pour lui faire plaisir, autant j'ai de nouveau envie d'lui recoller mon canon sous l'nez vu l'air sérieux qu'il reprend tout à coup. Pourtant, j'sais bien que j'dois m'relâcher, c'est bon, il a pas l'air du genre violent, ni même vicelard. Enfin, faire bonne figure en jouant un peu sur l'acting, tout le monde en est capable aujourd'hui.
Du coup, j'ai un éclair de kucidité. Après tout, tant que j'parle pas d'où se trouve les miens et qu'j'évite d'ailleurs de les mentionner, j'peux m'permettre de me soulager d'une partie d'la vérité sans qu'ça desserve personne.
"J'ai dû tuer mon fils ou ma future fille. Du coup, j'ai besoin de m'éloigner du connard qui m'a mise en cloque. " Répondis-je en toute honnêteté. "J'voulais juste devenir maman. Rien qu'une fois. J'voulais filer mon nom à la chair de ma chair..." Toujours dans une confession sincère, ma gorge se noue, encore. C'est toujours la même chose quand je pense à Eli et au reste... "Je trouve la paix en errant pour m'sortir ça d'la tête, voilà. Et toi ? Vous ? Qu'est-ce que vous foutez là à vider un vieil hôtel ?"
J'rétorque sans obéir. Mais il continue d'avancer et j'suis bien obligé de m'relever d'ma planque en le zieutant continuer d'avancer vers moi sans trembler. J'me suis déjà fait un avis sur le bonhomme... C'est un connard ! Un gros chiard ! C'est qu'il me menacerait presque en plus ? A moins qu'il le fasse subtilement.
Parce que si c'est c'que j'pense, j'pourrais avoir envie d'lui prouver qui ferait le meilleur appât, si j'lui brisais une rotule d'une balle et qu'les charognes du secteur ne viennent à sa rencontre. M'enfin, il finit par abdiquer et j'suis soulagé d'pas avoir besoin d'en arriver là.
Du moins jusqu'à ce que son pote se ramène et m'remette instantanément sur la défensive. Simon donc... Intéressant... Ou pas du tout en fait, j'm'en tamponne le coquillard, j'essaye juste d'éviter d'esquisser un sourire à la réponse de... Mais comment il s'appelle ce con au fait ? J'viens d'me présenter, il me présente son ami... Ah oui, Ricky.
Ca reste un risque même si j'aurais bien repéré un groupe plus conséquent en faisant l'tour du pâtée d'maisons et d'commerces qui ornaient ces rues. J'pense que j'peux me détendre. Il essaye d'm'aider d'ailleurs, avec ses p'tites blagues pourries mais j'lui fais pas pour autant confiance à 100% pour le moment.
Autant j'aurais bien ri à sa p'tite vanne pour lui faire plaisir, autant j'ai de nouveau envie d'lui recoller mon canon sous l'nez vu l'air sérieux qu'il reprend tout à coup. Pourtant, j'sais bien que j'dois m'relâcher, c'est bon, il a pas l'air du genre violent, ni même vicelard. Enfin, faire bonne figure en jouant un peu sur l'acting, tout le monde en est capable aujourd'hui.
Du coup, j'ai un éclair de kucidité. Après tout, tant que j'parle pas d'où se trouve les miens et qu'j'évite d'ailleurs de les mentionner, j'peux m'permettre de me soulager d'une partie d'la vérité sans qu'ça desserve personne.
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Re: La balade d'une malheureuse
Jeu 2 Sep 2021 - 3:13
Malgré sa jolie petite gueule d'ange, elle semble pas tellement influençable. Et ça lui plait. Elle a du répondant, garde bien sa position quand elle porte son arme. Ce serait bien dommage, oui, qu'elle serve d'appât aussi rapidement. Et ça le fait sourire. « Non vaut mieux pas. » Elle n'est pas dupe, mais elle commence plutôt à bien tolérer sa présence. Celle de Simon aussi d'ailleurs. Alors qu'il a décidé de revenir sur ses pas. Elle le tient même en joue. Pragmatique. Rapide et sereine. Pour sûr qu'ils finiront par bien s'entendre ces deux-là. Abaissant l'arme de la jeune demoiselle, il lui donne tout de même raison. « Ouh, mais j’tenterai quand même pas si j’étais toi » Parce que Rick n'a aucune confiance en Simon et qu'il ne peut imaginer comment il réagirait si la panique l'emprisonnerait. Alors non, on tente rien. Ni contre lui, ni contre personne d'ailleurs. A vrai dire, ça ne lui avait même pas traverser l'esprit, de rameuter d'autres membres du groupe auquel il appartient. L'ancien informaticien n'a nul besoin de mains supplémentaires pour mener au mieux ses petites affaires. Alors il poursuit, sur le même ton d'une certaine plaisanterie. « Rassure-toi, non. Un idiot à me coltiner, c’est déjà trop. » Et Simon en vaut même quatre à lui tout seul. C'est pour dire...
Fort curieux, Rick daigne bien savoir ce qu'elle peut bien faire là, seule, à errer avec son arme chargée. Et elle lui demande en quoi ça peut le regarder. Décontracté, il détourne vaguement son regard avant de le reposer dans le sien. « T’as l’air un peu fragile, et j’pars du principe qu’il y a eu assez de mort chez les vivants. Alors oui, ça m’regarde. » Ils n'ont pas besoin de s'entretuer, ni de s'exploser la cervelle. Et un silence brutal prend subitement place entre leurs deux visages, qui perdent rapidement tout signe d'ambition.
Elle avoue, s'ouvre, se confie même. Il ne s'y attendait pas du tout. Bras croisés, il perd ses yeux clairs sur les traits de son visage féminin, la fixant silencieusement. Elle a du tuer son propre enfant. Mais pourquoi ? Il lui en demanderait peut être trop, s'il vient à lui poser cette question un peu trop indiscrète à son goût. Mais il l'écoute, et il la comprend.
Souvenirs douloureux, c'est bien le visage de son fils qu'il voit apparaître en face de lui. Eliot. Il n'avait que six mois lorsque sa vie s'est achevée bien trop vite, dévoré par sa propre mère infectée, sous les yeux de son père, Rick. Douleur profonde partagée, sa gorge se noue au rythme de la sienne. Son cœur palpite alors qu'il revoit le médaillon de son fils, soigneusement encore posé sur le bureau de sa chambre du Moonshiner. D'un clignement de ses yeux, il reprend vaguement contact avec la réalité alors qu'elle lui retourne sa question. Mal à l'aise, en essayant de le dissimuler, il décroise les bras et détourne encore son regard. « Je vois… » Il ne lui avouerait pas, mais d'apprendre cela, le fait trembler intérieurement. Ils ont, tous deux, perdu un enfant. D'une manière bien différente. Soit. Mais il ne daigne pas vraiment s'attarder sur de tels aveux et Rick préfère se concentrer sur la réponse qu'il s'apprête à lui donner. « On vide un hôtel pour en remplir un autre. Ça m’semble un peu logique en fait. Y’a pas mal de choses qui peuvent nous servir, alors autant en profiter. » Et il a raison. Tout matériel devient exploitable quand un certain intérêt y est déposé. Surtout par lui.
Il la regarde à nouveau. « Tu veux qu’on aille errer ensemble ? J’pensais sérieusement à c’que j’t’ai dis. On s’éloigne juste de la ville, un jour ou deux si tu veux, peu m'importe…m’enfin j’vais pas non plus te forcer. T’as l’air très occupée. » Plus de sourire, non, mais son regard s'attendrit quelque peu avant qu'il ne se mette en marche.
L'ancien informaticien repasse devant les portes de l'hôtel qu'ils étaient entrain de dépouiller avant de se retourner face à elle, marchant à reculons. « Bon alors, tu viens ou tu veux encore tenir compagnie au cadavre à côté de toi ? » Sourire ambitieux, il lui adresse un signe de la main pour l'inciter à le suivre.
Sortir de la ville peut être assez rapide et simple, surtout quand on connait les bonnes issues. Une chance pour eux, c'est bien le cas de Rick. A force d'avoir arpenter ces grandes avenues, ses nombreuses ruelles et ces quelques impasses, il connait formellement bien un grand nombre de raccourcit.
Elle semble hésiter un instant avant de le rejoindre.
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Re: La balade d'une malheureuse
Mar 14 Sep 2021 - 11:55
Il m'agace avec son petit air condescendant et désinvolte. Ce type est clairement un péteux. Sûrement pas méchant mais un sacré gros "je pète plus haut que mon cul". M'enfin, j'commence à comprendre que l'comportement qu'j'ai à chaque fois que j'fais des rencontres est inapproprié et maintenant, les conséquences, de se faire un nouvel ennemi, n'impliquerait pas que ma trogne mais bien les Inglorious au complet... C'est pas vraiment une bonne idée.
"Si tu l'dis !"
Bon, j'suis sur le même ton. Pour lui montrer que si il veut s'jouer d'moi, j'peux être bien plus conne à c'jeu là. C'est même ma réputation qui est en jeu... N'importe quoi. Survis déjà, pour toi, pas pour Eli et c'qui t'a conduit à sortir... J'préfère pas y penser d'ailleurs.
J'l'écoute critiquer son compagnon sans honte. C'est vraiment l'genre d'ami que tout le monde aimerait avoir on dirait. Ouais, c'est ça ouais ! Mais j'dois avouer que ça m'a fait sourire, sans même que j'me force. D'ailleurs, je commençais sérieusement à me détendre... Au point d'me lâcher et d'me confier. J'm'attendais à une réponse typique, du genre "j'm'en fous d'ta vie, on a tous nos soucis"... Mais finalement, il se montre bienveillant, charmant.
"Bon alors ok, ça te regarde dans c'cas." Concédais-je. Ensuite, il m'explique ce qu'il fiche ici et sincèrement, je comprends mieux. C'est totalement crédible et je lui fais curieusement confiance. Bon, de là à tenter de savoir de quel hôtel il parlait... A vrai dire j'm'en fichais bien.
"C'est que c'est bien aimable de ta part mais tu sembles avoir des amis et du travail." J'étais pas aux aguets non, ça m'intéressait vraiment d'savoir pourquoi il comptait lâcher c'qu'il était en train de faire pour changer les idées d'une inconnue. C'était une attention louable, qui touchait la chrétienne que j'étais. "J'crois que j'aimerai bien oui, mais moi aussi, des gens m'attendent."
Ce n'était pas un avertissement mais une tentative de refus. C'était un "non" poli. Bon, il me fait tiquer avec sa blague de merde mais là encore j'souris, même si j'tourne la tête pour pas qu'il le voit et regarder l'rôdeur. L'cadavre plus très frais est inanimé alors, même s'il le voulait, il pourrait même pas m'divertir. Bon du coup j'marque un arrêt, mais en l'voyant lever l'bras, j'continue de le talonner.
"Tu vois pas qu'j'te suis mon con !"
Ok, j'suis sèche, mais c'est lui qui recommence hein. Après j'suis pas bien bête, ça s'était passé plus ou moins pareil avec Jeff quand on s'est rencontrés, mais il m'avait quand même ramener jusqu'à ce qui était devenu une énième famille. Là c'est différent mais j'essaye de réimplanter une certaine distance avec ce bonhomme pourtant franchement sympatoche.
"Euh, mec, c'pas que j'veux être chiante, mais tu m'emmenés où ?"
Il va quand même pas lâcher son compagnon en pleine tâche pour mes beaux yeux quand même ? Sinon là, la sirène d'alarme pourrait s'rallumer. Pas que j'le verrais comme un meurtrier mais ça ressemblerait à un sale vieux pervers qui s'est mis en tête qu'il pouvait serrer la p'tite jeune que j'étais. Très peu_ pour moi...
"Tu veux pas plutôt que j'vous aide ?" Au moins, ils iraient plus vite. J'aurais une occasion de voir à quel point ce fameux Simon avait quelques cases en moins. Puis, bah, ça m'changerait les idées tout autant que ce qu'il m'avait proposé. J'ai plus d'bébé, ni d'bras en écharpe. "C'toi qui voit. Soit tu m'fais l'topo, soit on fait c'que t'as dit mais ce pauvre Simon..."
Tiens. Me voilà empathique maintenant. Bon, soit. J'allais bien voir c'qu'il allait décider de toute façon vu qu'il s'apprêtait à rétorquer, avec son petit rictus qui annonçait déjà une nouvelle boutade...
Bon, j'suis sur le même ton. Pour lui montrer que si il veut s'jouer d'moi, j'peux être bien plus conne à c'jeu là. C'est même ma réputation qui est en jeu... N'importe quoi. Survis déjà, pour toi, pas pour Eli et c'qui t'a conduit à sortir... J'préfère pas y penser d'ailleurs.
J'l'écoute critiquer son compagnon sans honte. C'est vraiment l'genre d'ami que tout le monde aimerait avoir on dirait. Ouais, c'est ça ouais ! Mais j'dois avouer que ça m'a fait sourire, sans même que j'me force. D'ailleurs, je commençais sérieusement à me détendre... Au point d'me lâcher et d'me confier. J'm'attendais à une réponse typique, du genre "j'm'en fous d'ta vie, on a tous nos soucis"... Mais finalement, il se montre bienveillant, charmant.
Ce n'était pas un avertissement mais une tentative de refus. C'était un "non" poli. Bon, il me fait tiquer avec sa blague de merde mais là encore j'souris, même si j'tourne la tête pour pas qu'il le voit et regarder l'rôdeur. L'cadavre plus très frais est inanimé alors, même s'il le voulait, il pourrait même pas m'divertir. Bon du coup j'marque un arrêt, mais en l'voyant lever l'bras, j'continue de le talonner.
Ok, j'suis sèche, mais c'est lui qui recommence hein. Après j'suis pas bien bête, ça s'était passé plus ou moins pareil avec Jeff quand on s'est rencontrés, mais il m'avait quand même ramener jusqu'à ce qui était devenu une énième famille. Là c'est différent mais j'essaye de réimplanter une certaine distance avec ce bonhomme pourtant franchement sympatoche.
Il va quand même pas lâcher son compagnon en pleine tâche pour mes beaux yeux quand même ? Sinon là, la sirène d'alarme pourrait s'rallumer. Pas que j'le verrais comme un meurtrier mais ça ressemblerait à un sale vieux pervers qui s'est mis en tête qu'il pouvait serrer la p'tite jeune que j'étais. Très peu_ pour moi...
Tiens. Me voilà empathique maintenant. Bon, soit. J'allais bien voir c'qu'il allait décider de toute façon vu qu'il s'apprêtait à rétorquer, avec son petit rictus qui annonçait déjà une nouvelle boutade...
I am an Fucker !
I am an O'Malley !
- Chiara O'Malley
- Survivor
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
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