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On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va

Ven 9 Juil 2021 - 11:46

Le temps de faire un tour du propriétaire avec Tiago, tout le monde s’était dispersé à la remorque. Il restait Salem et Tony en vigies silencieuses sur le toit de celle-ci et… Nico, adossée à la remorque. « Ca va ? » Je m’approchai d’elle avec un regard quelque peu inquiet. « Tu as une sale tête. » Il fallait dire que nous avions été un peu secoués. L’arrivée dans ce nouveau camp de survivants ne s’était pas vraiment fait en délicatesse. Après une première embardée du pick-up, nous avions foncés droit dans leur barricade. On pouvait même dire qu’on avait fait une entrée remarquée. Fort heureusement, personne n’avait ouvert le feu sur nous. Ils avaient tous été trop occupés à tenter de sauver leur propre peau, tout comme nous.

Je ne savais pas vraiment quoi penser de cet endroit. Si Isaac était là, ça ne pouvait signifier qu’une chose… Ils étaient des alliés de The Haven. Alors s’ils étaient les alliés de nos alliées, ils l’étaient plus ou moins par extension les nôtres non ? C’était un raccourci facile à faire. En vérité, on ne savait rien d’eux ou presque. Notre petit tour du propriétaire avec Tiago nous avait simplement permis de comprendre qu’il s’agissait d’une communauté d’agriculteurs qui vivait recluse. Ils n’avaient pas l’air d’être des méchants cannibales. Peut-être des gentils cannibales ?

Je m’intéressais davantage à celle qui me faisait face. Je ne la connaissais pas très bien encore, même si elle avait fait plutôt bonne impression à Joaquin et Salem. En tout cas, ils avaient été suffisamment convaincus pour que le premier veuille la recruter dans notre groupe d’itinérants et lui propose de venir avec nous en excursion. Là, je me disais qu’elle commençait un peu à regretter d’avoir accepté de nous suivre. Je lui offris un vague sourire en coin. « On va rester ici une quinzaine de jours. C’est l’occasion de sympathiser avec… D’autres survivants. » Je ne savais pas exactement comment les appeler autrement. « Et surtout de souffler un peu. » Mon regard s’attarda sur la remorque contre laquelle elle était appuyée. On avait bien dégusté. Si d’autres déviants s’en prenaient à nous, on ne ferait pas un pli. « Alors, pas trop déçue du voyage ? » Si elle savait… C’était à peu près toujours comme ça, en vérité. La vie sur les routes était loin d’être un fleuve paisible, même si on pouvait aller et venir à notre guise sans craindre que quelqu’un vienne toquer à notre porte pour nous réclamer des comptes.
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Re: On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va

Mar 13 Juil 2021 - 14:36


Y avait pas à dire, j’avais servie à rien du tout sur cette mission, pourtant j’avais bien morflée. J’étais adossée sur la remorque, essayant de me remettre un peu de toute cette histoire, pourquoi avais-je dit oui à Joa, pour venir ? Parce qu’il m’avait tellement soulé que j’avais fini par dire oui. Ça m’apprendra de vouloir être sympa tiens. C’est alors que Ruby venait à ma rescousse, enfin du moins, à rompre ma solitude. « J’ai connu mieux. ». Dis-je en souriant légèrement, mon visage avait bien morflé et cela était difficile de sourire. « Merci du compliment. ». Dis-je en riant légèrement avant de tousser de douleur. « Ça va les autres ? ». L’air légèrement inquiète pour reprendre. « Ne t’en fais pas pour moi ! Y a surement d’autre gens qui ont besoin de toi non ? . ».  Dis-je en essayant de m’avancer un peu vers elle, c’était difficile mais j’étais une battante, une survivante alors je n’allais pas baisser les bras pour si peu.

Enfin, j’avais une sale tête, mal à l’épaule mais tout allait bien, du moins je faisais la nana sûre d’elle, celle qui n’avait pas mal mais qui souffrait en silence. Puis je ne faisais même pas partie des STARS après tout, pourquoi s’inquiétait-elle. Était-elle différente des autres personnes que j’avais pu rencontrer sur les routes ? Surement, elle avait ce visage, ce charisme qui mettait rapidement en confiance mais je restais toujours sur mes gardes avec toute le monde. « Ah ouais ? Autant de temps ! ». Dis-je surprise légèrement de la durée de mon séjour, ce n’était pas comme si il y avait quelqu’un qui attendait mon retour mais bon. « Tu n’as pas tort ! Après tu sais, je suis le genre de nana qui fonce pas vers les autres. Mais je reste sociable malgré tout hein ! ». Dis-je m’aidant d’un sourire en fin de phrase pour ne pas qu’elle pense que j’avais un grain avec les autres.

Ouais fallait bien qu’on souffle après tout cette histoire, c’était juste un truc de dingue en y repensant. Bon je n’avais pas apporté grand-chose au combat, mais j’étais venue, j’étais là. « Comment dire… ». Lançais-je en arborant une petite moue pensive avant de reprendre la parole. « Ce fut un voyage vraiment pas confortable pour ma part mais après ça va ! Promis ! ». Clairement, ce voyage m’avait mis en pièce mais appart cela tout allait bien, du moins je crois. « Après, désolée de ne pas avoir repris connaissance plus tôt pour venir vous prêter main forte ! ». J’étais curieuse par nature, Ruby avait l’air très sympa, j’avais cru capté qu’elle et Joaquin était ensemble, j’en savais pas trop mais bon, ce n’est pas comme si je n’allais pas demander. «  Sinon avec Joa vous vous connaissez bien ? ». J’y vais tranquillement, je savais me tenir parfois.

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Re: On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va

Jeu 15 Juil 2021 - 11:14

Elle avait connu mieux ? A l’entendre, Nico avait certainement connu pire également. Ca avait l’air d’aller pour elle, même si un peu de glace pour son visage tuméfié ne serait sans doute pas de refus. « Viens, on rentre à l’intérieur. » J’eus un mouvement inutile, à tendre la main pour ouvrir une porte inexistante… Avant d’éclater d’un rire un brin nerveux. « J’ai oublié… On a perdu la porte en cours de route. Il faudra qu’on aille la ramasser dans les bois. » J’en brûlais d’impatience ! Si ces déviants de rôdeurs étaient encore là, ce n’était pas moi qui allais m’y risquer. Peut-être que je pourrais demander à Tiago de se dévouer, vu qu’il avait semé également des couteaux comme un petit poucet ? Non, il risquait fortement de râler. Plutôt Joaquin alors.

J’haussai les épaules quand Nico m’interrogea d’ailleurs sur leur sort. « Hmm… Ca a l’air d’aller globalement. Salem et Tony s’en sortent bien après un accident de voiture pareille. C’est plus ceux de ce refuge qui étaient dans la tour de surveillance qui ont bien trinqué. Pour eux, c’était la première fois qu’ils rencontraient ce type de rôdeurs… Toi aussi, non ? » Je marchai vers le frigo tout en parlant, butant sur divers débris d’objet au passage. « La poisse… » A cause du choc, les rangements s’étaient tous ouverts pour déverser leur contenu. Quand ce n’était que des coussins ou des plaids, ça allait, mais… Il y avait aussi pas mal de vaisselle éclatée au sol. « Pense-moi à leur prendre des gobelets en plastique, la prochaine fois. » J’étais dépitée. Qui allait ranger tout ça, hein ? J’atteignis enfin le frigo qui avait tenu bon. Bonne nouvelle ! Les panneaux solaires sur le toit de la remorque n’avaient pas dû être endommagés. Il faudrait quand même que je vérifie tout ça.

Je me retournai en tendant des glaçons dans un sac plastique à Nico. « Tiens, c’est pour ta tête. » J’haussai encore les épaules quand elle me demanda si quelqu’un n’avait pas besoin de moi plus qu’elle. « Quoi ? Non… Ils se débrouillent très bien sans moi. Et puis c’est Joaquin qui s’occupe des premiers secours, pas moi. » Je lui souris un peu. « On est tous autonome dans ce groupe, tu sais ? C’est même assez surprenant qu’on soit encore tous ensemble pour une petite virée commune. Souvent, on va et vient. » On mutualisait nos compétences, essentiellement. Chacun avait ses petits rapports à faire dans son coin, des personnes à contacter ou des contrats à honorer… On était aussi efficace précisément parce qu’on s’éparpillait vite pour ne rater aucune nouvelle fraîche. C’était effectivement assez inédit qu’on reste quinze jours au même endroit. « On n’a pas vraiment le choix en fait. La remorque a pris un sacré coup. » Je grimaçai un peu. « Une autre attaque comme ça, et on s’en sortira avec beaucoup plus de casse. » Et je ne parlais pas là de matériels. Notre remorque était devenue un véritable gruyère à rôdeurs. « Ca te gêne de rester aussi longtemps ici ? » Je pouvais comprendre. On ne connaissait pas grand-chose de cette communauté et… On avait défoncé leur barricade. Ils n’allaient pas nous porter dans leur cœur. C’était déjà étonnant qu’ils aient acceptés de nous accueillir plutôt que de nous jeter dehors.

Je remis quelques coussins en place dans le canapé-lit avant d’entreprendre de ramasser les débris de verre. Un bref rire m’échappa quand Nico tenta de justifier qu’elle n’était pas si sociable que ça. « Oh les sourires forcés et commerciaux, on connait tous. Je crois qu’avec l’épidémie, la méfiance est devenue de mise. Tu es loin d’être la seule, tu sais. » Je lui offris ce même sourire un peu forcé, précisément. J’étais un peu comme elle, au fond. On me pensait sociable, parce que je faisais des efforts pour donner le change. Je n’aimais pas vraiment les gens non plus. La plupart du temps, ils m’effrayaient un peu.

Je vis une petite ouverture pour me débarrasser de corvées ennuyeuses quand elle s’excusa de ne pas avoir pu nous aider davantage au combat. « Ca ne fait rien ! Et si tu m’aidais à ranger un peu à la place ? Tu vas voir, ça demande bien plus d’abnégation que de mettre une balle en pleine tête à un rôdeur avec eux. » Je me fendis d’un sourire amusé, que je perdis bien vite quand elle me demanda plus de détails sur notre relation à Joaquin et moi. « On est ensemble. » Sérieusement, il ne lui avait pas dit ? Ca me rendait forcément plus suspicieuse sachant que c’était lui qui lui avaient proposé de nous rejoindre. « Qu’est-ce que Joa’ t’as dit sur nous, Nico ? »
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Re: On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va

Jeu 29 Juil 2021 - 14:53


L’aventure STARS aurait tellement pu être plus épique que cela, pourtant je n’avais servi à rien du tout, inconsciente du début à la fin. Pauvre de moi, je n’ai même pas eu le temps de sortir ma machette cette fois-ci, c’est peut-être pas plus mal dans le fond non ? Assurément, j’aurai pu clamsée salement face à ces nouveaux rôdeurs qui font froid dans le dos à la simple vision de ces derniers. Elle voulait qu’on aille à l’intérieur du véhicule histoire voir tout le bordel dedans, certainement. Un léger rire venait de s’échapper de moi en la voyant essayer d’ouvrir la porte qui n’était guère plus là sous le choc, hochant la tête pour acquiescé sur le sujet de la porte à aller chercher plus tard.

Je voulais savoir si il y avait eu des morts, non pas que cela m’importe mais dans le fond je me demandais surtout si Joa ou Sal n’avait rien eu, tout simplement ne connaissant pas les autres membres. « Ok tant mieux alors si vous n’avez pas subit trop de perte ! Ouais c’est triste pour eux… ». Dis-je en fixant la jolie brune essayant de se faufiler vers le frigo. C’était triste pour le refuge, mais nous voilà bien dans l’apocalypse, dans la cette fin du monde ou l’humain subira toujours des coups durs comme celui-ci, malheureusement. « Nope ! Enfin j’en ai entendu parler, je crois aussi en avoir aperçu un il y a peu mais je cherche toujours la furtivité lorsque je suis sur les routes alors… ». Dis-je sur un ton neutre, c’était mon crédo, la furtivité avant tout puis je n’étais pas sûre que ce soit un super rôdeur après tout mais d’après ce que j’en avais entendu, je n’avais pas envie d’en rencontrer un de sitôt.

Les rangements avaient pas tenu, tout était au sol, les verres gisant par terre en morceau, pas mal de dégât à priori en y regardant de plus près. Ruby me tendant donc après une escapade risquée pour atteindre une poche de glaçon afin de faire désenflé mon visage tuméfié. La fixant avec un léger sourire crispé, tellement la douleur m’en empêché. « Merci… ». Dis-je en appliquant la poche de glaçon qui me faisait réellement du bien. J’acquiesçais en me répondant que les autres savaient très bien se débrouillés, en même temps ils étaient tous de grand garçon. « Ouais je vois que vous êtes une belle équipe, soudé qui plus est, c’est plutôt cool ! ». Dis-je en pensant que c’était un grand groupe malgré tout, tous solidaire comme une famille en y regardant de plus près, puis tout le monde savait exactement quoi faire et quand le faire. Il n’y avait rien à faire, la remorque avait grave morflé alors on était coincé ici durant pas mal de temps, fallait que je fasse avec et surtout que j’apprenne à les connaitre un peu plus. « Ça me laissera le temps d’apprendre à vous connaitre un peu plus pour le coup ! ». Dis-je riant légèrement en essayant de ne pas souffrir en appuyant avec la poche à glaçon.

Je commençais légèrement à la cernée, elle était un peu comme moi, pas de faux semblant, elle sourit lorsqu’elle le veut et pas parce que la situation l’oblige. « Cool ! Je suis pareil, on est vouée à s’entendre je crois. ». Dis-je en exécutant un clin d’œil à ma comparse. Elle ne m’en voulait pas pour n’avoir servi à rien lors de l’attaque, par contre elle ne perdait pas le nord, je pouvais me rattraper en l’aidant à ranger la remorque. « Ouais pas de soucis, je veux bien t’aider à ranger la remorque. Dommage, je suis surement meilleure tireuse que rangeuse… ». Dis-je en riant en posant la poche de glace en essayant de ranger les choses que je pouvais. Durant ce temps, je jouais la curieuse pour en savoir plus sur sa relation avec Joa, ils étaient donc ensemble, j’en étais sûre. « D’acc ! ». Hochant la tête pour confirmer mes dires tout en rangeant. Mon regard se plonge ensuite sur Ruby qui voulait également en savoir plus sur ce qu’avait pu me dire son compagnon. « Bah tu sais on a causé un peu de ce que vous faites, que d’après lui je pourrais convenir pour vous filer un coup de main. ». M'arrêtant un instant avant de reprendre en me raclant la gorge avant de reprendre la parole. « Je connais bien la région, je suis traveler depuis le début quasiment et que si jamais je ne vous rejoignez-pas, je pourrais vous être utile autrement… ». Dis-je en reprenant ma tâche de rangement. C'est que Joa avait penser à tout si jamais je ne les rejoignez pas, je pourrais également servir autrement, comme être un informateur au sein du NML.

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Re: On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va

Ven 6 Aoû 2021 - 17:33

C’était triste pour eux, oui. C’était surtout tant mieux pour nous. Je ne me laissais pas aisément attendrir par leurs malheurs… J’étais surtout soulagée que les nôtres s’en soient si bien tirés vu comment c’était mal engagé. La priorité, ça restait nous. « Heureusement, nous ne sommes pas tombés sur un camp prêt à nous faire la peau en représailles. » Je grimaçai un peu en songeant à leurs barricades défoncées par nos soins. Ils auraient clairement pu ouvrir le feu sur nous sans autre forme de cérémonie. On avait bien tenté de limiter la casse en mettant la remorque en travers de leurs portes mais… Ce n’était pas très probant. On allait avoir besoin de temps pour récupérer et eux aussi.

J’étais occupée à remettre ce que je pouvais au frais après avoir confié une poche de glaçons à Nico. Je m’arrêtais pour lui offrir un sourire équivoque quand elle confirma sans détour qu’on faisait une bonne équipe plutôt soudée. « Tu pourrais en faire partie, tu sais… Enfin, je crois que Joaquin a déjà tenté de t’en parler ? » Et qu’elle avait plus ou moins décliné jusqu’à maintenant. « Qu’est-ce qui t’as décidé à nous accompagner jusqu’à Olympia ? Le besoin d’aventure ou… Juste d’un taxi ? » Je lâchai un bref rire en réponse. Elle avait l’air d’apprécier passer inaperçue, alors pourquoi prendre les devants avec notre groupe au juste ? Peut-être parce que nous étions un peu pareils au fond. Nous allions un peu partout en toute discrétion pour glaner nombre d’informations. Nous étions des éclaireurs autant que des enquêteurs. Nico, elle ? C’était une petite souris observatrice. Une survivante pure et dure, en somme. Je supposais que, comme la plupart des personnes de sa trempe, elle appréciait évoluer seule. « Moi aussi je me suis dit un temps qu’il valait mieux être seule que mal accompagnée… Ca a duré un an, en fait. Puis j’ai rencontré Joaquin. On ne peut pas dire que ça s’est bien passé, au début, mais on s’est vite rendu compte qu’on était plus forts à deux que chacun de notre côté. Alors on s’est allié et… Maintenant on en est là. » Je parlais bien entendu de la remorque et de ses occupants, les S.T.A.R.S, et pas de notre relation. Je me redressais pour faire face à Nico avec un petit sourire qui se voulait compatissant. « C’est normal d’être méfiante au début. » Nous l’étions tous. Elle prendrait le temps de nous connaître et… Elle ferait son choix. Nos routes pouvaient encore se croiser à d’autres moments. Rien n’était immuable.

Je lui confiai pelle et balayette pour s’occuper des débris de verre pendant que je rangeais dans la cuisine ce qui ne s’était pas brisé durant notre arrêt brusque. Je n’avais pas très envie de marcher à l’improviste sur des couteaux de cuisine. Je repris ensuite le fil de notre discussion, tout en œuvrant : « La vraie question c'est plutôt... Qu’est-ce que tu attends exactement de l’avenir, Nico ? »
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Re: On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va

Mar 7 Sep 2021 - 15:55


Si j’avais su ce qui se serait passer en voyageant avec les STARS, je serais bien rester tranquillement sur mes routes en solitaire. Pourtant, cela m’avait peut-être apporté bien plus que je ne le voudrais, sans réellement le savoir. Des amis ? Enfin un groupe, faire partie d’un semblant de groupe, de famille. Peut-être ? Peut-être pas, pour le moment y avait rien de prévue de mon côté, mais sait-on jamais. Fixant la jolie brune en face de moi en me disant qu’on avait eu de la chance dans le fond de ne pas avoir tombé sur un camp qui aurait pu vouloir des représailles, un léger rictus pour confirmer ses dires ainsi qu’un hochement de tête. Les STARS semblaient réellement être un groupe soudé, un groupe que j’aurais envie de rejoindre, il y avait déjà Joa et Salem avec qui j’avais bien sympathisé et d’ailleurs concernant l’hispanique, il avait carrément raison en pensant qu’avec Ruby le courant passerait bien.

Continuant mes taches avant de venir lui répondre en haussant légèrement les épaules à ses propos. Ouais c’est clair que j’avais qu’un mot à dire pour faire partie de cette soi-disant famille. D’après Joa, je pourrais en être tout en apportant bien sûr ma part de boulot. « J’sais ! Oui il me l’a proposé plusieurs fois mais du coup j’en ai profité pour venir avec vous pour en avoir réellement le cœur net ! ». Oui, j’étais du genre prudente, on ne pouvait pas se fier à tout le monde aussi simplement qu’on le voudrait. De nos jours, ce qui me fait le plus peur, ce ne sont pas les rôdeurs mais bien les hommes. « J’sais pas vraiment pourquoi je suis venu en vrai ! Enfin si en partie… Est-ce qu’au fond j’ai envie de vous rejoindre ? Je n’en sais trop rien mais du coup cette aventure me permettra surement d’en savoir plus sur vous. ». Dis-je l’air sérieux tout en la fixant du coin de l’œil en me contenant de faire un brin de rangement.

C’est plutôt sympa qu’elle me comprenne un peu sur le fait que j’aime être seule, je suis une grande solitaire dans le fond. Est-ce un mal ? Pourquoi s’accrocher à quelqu’un qui risque de ne plus être lui-même après avoir trépassé dans l’au-delà ? Pourquoi… C’était réellement une question que je me posais souvent, peut-être que je n’avais pas envie de revivre ce que j’avais vécu en voyant mes parents disparaitre. Ruby avait les mots qu’il fallait, elle ne jugeait pas le moins du monde car elle avait été dans ma situation quelques temps. J’ai fait quelques rencontres au fil des ans, comme Tori, mais on s’était séparé s’en vraiment se revoir depuis ce temps. « C’est pas faux ! Je pense qu’on peut être aussi fort seul qu’a deux mais c’est surement moins crevant sur la longue… ». Dis-je en lui lançant un léger sourire. Pelle à la main afin de m’occuper du verre au sol, une tache qui me convenait, c’était simple à faire et dans mon état cela ne demandait qu’un effort, réussir à me mettre au sol.

C’est alors qu’elle venait de poser une question auquel je n’avais surement pas de réponse à l’heure qu’il est. L’avenir, a-t-on réellement un avenir en ce bas monde ? Surement pas. « Tu sais, je suis le genre de nana qui se lève en pensant que c’est peut-être la dernière fois que je me réveille alors l’avenir ? Ça ne me parle pas trop. ». Dis-je sérieusement, j’étais certes direct s’en prendre de détour mais c’était au moins honnête de ma part que de ne pas la mener en bateau. « Tu vois quelle genre d’avenir lorsque tu me regarde Ruby ? ». Dis-je l’air sérieux, je voulais en savoir plus sur ce qu’elle pouvait penser en me regardant, en sachant que j’étais cette nana solitaire sans réellement d’attache. Est-ce qu’elle me voyait dans leur groupe ? Est-ce qu’elle me voyait morte dans quelques temps ? Y avait plus qu’à attendre sa réponse.

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Re: On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va

Sam 11 Sep 2021 - 16:48

« Plusieurs fois ? » J’haussai un sourcil dubitatif, avant de laisser échapper un semblant de rire. C’était bien son genre d’harceler les filles, tiens… « C’est que tu lui as plu. » Je ne savais pas quoi faire de cette information. J’irais lui poser directement la question de ce qu’il avait exactement pensé de Nico. Mais admettons, dans l’immédiat, que c’était son profil de survivante solitaire et débrouillarde qui lui avait tapé dans l’œil.

Je laissais de côté ces préoccupations pour me concentrer davantage sur Nico. Je lui offris un sourire complice, quand elle m’expliqua un peu plus sa démarche. « Tu as bien fait de venir. Enfin… Si on exclue que le voyage ne s’est pas déroulé tout à fait sans accroc. » Au moins, elle avait pu voir que nous savions également nous débrouiller face à des menaces plutôt… Létales ? « Je pense que j’aurais réagi comme toi. On ne sait plus à qui se fier par les temps qui courent, alors mieux vaut choisir judicieusement qui sont nos alliés. L’avantage de notre groupe, c’est que si tu tiens à ta liberté… Tu pourras aller et venir comme tu l’entends, nous ne sommes pas fixés, et nous recherchons des informations un peu partout dans tout l’état. » Les S.T.A.R.S avaient le mode de vie que nous avions voulu lui donner. C’était une faction à l’image de ses créateurs : Des personnes qui n’aimaient pas particulièrement qu’on leur dicte leur conduite ou la voie à prendre. Nous aimions tous le goût de la liberté, à l’image de Nico. Celui qui était le moins à son aise dans ce schéma, c’était Joaquin, mais il y travaillait. « Par contre… Un simple conseil entre amis : Ne reste pas toute seule, peu importe où tu souhaites finalement aller. Ces déviants, ces rôdeurs qui ont mutés pour devenir plus forts et plus rapides, ils sont une menace difficile à se défaire pour un survivant solitaire. » Fut un temps où je caressais encore l’espoir de revenir à ma vie de solitaire, où je n’avais de compte à rendre à personne… Parfois, ça me manquait. Maintenant, je voyais le côté pratique d’un tel regroupement : La sécurité du nombre.

Je la laissais faire son choix, peu importe où ça la mènerait. Peut-être que nos routes se sépareraient pour se retrouver plus tard… Qui sait ? Je fermai les placards de la cuisine un à un, après avoir rangé ce qui pouvait encore l’être à l’intérieur. Je m’attaquais ensuite à remettre le canapé convertible dans son emplacement. Heureusement que nous habitions dans une remorque high-tech mais quand même à taille raisonnable… Je détestais ranger. Je m’installai dans le canapé replié avec un soupir de soulagement, l’invitant à me rejoindre. « Franchement, ils se débrouilleront pour ranger leur chambre après. » Si on pouvait parler de chambre à proprement parlé… « On a bien assez travaillé ! Est-ce qu’il reste encore quelque chose à boire ? » Parce qu’on nageait un peu encore dans la flotte ici. Ca venait du réfrigérateur, non ?

J’abordai une question peut-être plus philosophique ensuite ou, en tout cas, qui demandait de se projeter un minimum. La réponse de Nico en demi-teinte me fit souffler un rire entendu. Je m’étais attendue à ce qu’elle me réponde ça. « Tu survis, comme nous tous. C’est plutôt logique que tu penses comme ça… Dans le cas contraire, tu te serais peut-être déjà tirée une balle et moi aussi. « Rien de réjouissant, en somme.

Par contre, c’était plus inattendu qu’elle me retourne ensuite la question. Je penchai la tête en la détaillant plus longuement. Quel genre d’avenir je voyais pour elle ? « Tu es comme un oiseau. Tu aimes te poser quelque part, pour mieux reprendre ton vol ensuite. Tu n’as pas d’attaches, ça ne t’intéresse pas… Sans doute parce que la vie a posé sa marque sur toi ? » Comme bien d’autres, mais nous réagissions tous très différemment. Nico avait pris le meilleur parti selon moi. « Je pense que, peu importe où ça finit par te mener, tu continueras à agir ainsi. J’espère seulement pour toi que personne ne cherchera à vouloir te briser les ailes. » C’était très métaphorique mais… J’aimais bien, parfois. Tout ce qui volait haut dans le ciel avait mon affection.
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Re: On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va

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