Double corvées pour les deux rabat-joie. [Chris & Vaughn]

Ven 10 Sep 2021 - 23:58

Thornewood Castle - Lakewood - Sud-ouest de Tacoma

Bon je sais pas pourquoi je suis puni ou si c’est une manière de mettre mes nerfs à l’épreuve mais à peine arrivé que me voilà reparti ! En prime on me colle le rabat-joie de Chris avec moi … Je crois que Bill est entrain de me faire payer ma « désertion ». Alors que l’on s’approche du véhicule tout terrain que les bastards ont récupéré, je demande rapidement au tatoueur s’il a le permis pour savoir qui conduit. Mes lèvres s’étirent dans un sourire narquois quand il me répond par la négative, je retiens un rire moqueur et lui dit :

Si tu veux je pourrais te donner un cours ou deux plus tard.

Peut-être pour pouvoir aussi se moquer de sa conduite ça je ne le sais pas encore, peut-être est-il un pilote dans l’âme ce petiot !

Une fois dans la voiture, je redeviens silencieux et concentré sur la route. Cette dernière que je n’ai que trop connue par le passé, aussi bien à la recherche de Trisha qu’avec le grand voyage dans la Love-mobile. Les routes sont un endroit dangereux, embuscade, meute de rôdeurs, chaque virage et chaque voiture est un potentiel danger, je vous raconte pas les impasses et les cul-de-sac !

Bref tout ça pour dire que je suis plus tendu qu’un string d’un obèse et par ce fait silencieux, ce qui doit bien convenir à mon co-pilote qui est plutôt du genre silencieux normalement. Au bout de 3 bonnes heures de conduite on finit par arrivé au lieux indiquer par Bill, un château dans la banlieue de Lakewood. Je vois qu’il a toujours autant des goûts de luxe ce Bill.

Je nous gare de tel manière a pouvoir partir rapidement si les choses venaient à dégénéré. Ce genre de lieu attire l’attention aussi bien pour les survivants cherchant un abri, que les pillards cherchant des ressources, ce qui veut dire qu’il y a probablement aussi des rôdeurs dans le coin. Il va falloir réfléchir à un moyen de sécuriser l’endroit au moins de manière temporaire avant de ramener le reste de la bande pour des travaux plus sérieux pour en faire une planque de secours.

Bon tu veux commencer par quoi, les alentours ou on rentre tout de suite dans le sujet et on fouille l’endroit ?

Et franchement je pense qu’on va y passer la nuit voir plus au vu de la taille du château.

Mer 15 Sep 2021 - 11:20

Vaughn était revenu comme il était parti : du jour au lendemain. Et avec la même tête de con au retour qu'au départ. Je ne savais toujours pas le comment du pourquoi il s'était barré si longtemps. Peut-être que mon manque de curiosité me porterait préjudice un jour, mais je partais du principe que, si on ne m'avait rien dit, c'est que je n'avais pas à savoir.
A mon avis, il était tombé sur une nana à grosse poitrine qui lui avait passé la corde au cou... Au sens propre ou figuré, va savoir. Puis comme elle ne l'avait plus supporté -on la comprend-, elle avait fini par le renvoyer d'où il venait.

Depuis quelques temps, j'avais l'impression de ne plus être en odeur de sainteté avec Bill. Peut-être à cause de son cadeau d'anniversaire ? Peut-être parce qu'il en avait marre de venir me chercher dans les coins saugrenus de l'ORB où je passais de plus en plus de temps à me planquer pour éviter de croiser qui que ce soit. Je crois qu'on peut dire que je devenais de plus en plus associable, et que j'étais sacrément infoutu de me battre contre ça.
Quoi qu'il en soit, il m'avait donc gentiment puni en m'envoyant en mission avec Vaughn. J'avais eu beau lui faire mon plus blasé des regards, il avait fait mine de ne pas s'en rendre compte et m'avait accordé ce sourire insupportable en m'assurant que tout se passerait bien.

En me pointant au véhicule, le relou de service me demanda si j'avais le permis, ce à quoi je répondis par la négative. j'en avais jamais eu besoin auparavant.. Et même si depuis l'invasion, Aamir me laissait sporadiquement conduire son bolide, ça ne faisait pas de moi un bon conducteur sur la durée.

- Ta bonté te perdra. On va déjà voir si tu nous emmènes sans dégâts à destination, et on en reparle.

Comme d'habitude j'avais répondu au premier degré, avant de me rappeler qu'avec lui, il fallait toujours se méfier du second, voire du troisième degré. Je roulai des yeux et m'enfonçai dans mon siège en silence.
Un silence qui dura pendant les trois longues heures de route, en dehors de quelques échanges nécessaires du type "rôdeurs à droite", "nid de poule à gauche"..
Une fois à destination, je m'extirpai avec plaisir du véhicule pour m'étirer, récupérant ma batte au passage, en observant les alentours.

- On va jouer la prudence, on fait un tour du château. Au moins si on a à se battre à l'intérieur, on attirera pas tout le voisinage, si voisinage il y a.

Un voisinage mort et mortel, ça va sans dire. Je pointai la gauche de la bâtisse avant de m'y diriger, attendant qu'il m'emboite le pas. Passé les cinquante premiers mètres dans un religieux et pesant silence, je finis par renifler ostensiblement avant de lancer les hostilités :

- T'étais où tout c'temps ? Pourquoi t'es revenu ?

Mar 21 Sep 2021 - 19:15

Même si Chris pour une obscure raison ne semblait pas apprécié ma douce compagnie je ne déprécié pas spécialement le jeune homme, au contraire même j’adorais m’amuser de lui et le tourmenter un peu pour mon plaisir. Attendez … C’est peut-ête pour ça qu’il ne m’apprécie pas … Naaaaan je suis sûr c’est à cause d’autre chose, les gens finissent toujours par adorer mon côté lourd, ils en redemande même !

Il ne semble pas emballé à l’idée que je lui donne quelques cours de conduite, ok je suis pas le plus grand pilote de tous les temps mais je n’ai jamais eu d’accident avec Poupoune ! Oui Poupoune est le nom de mon ancienne moto que j’ai perdu à détroit … Paix à ton âme Poupoune puisses-tu rejoindre le paradis des motos et ton moteur vrombir pour l’éternité ! Je m’égare …

En un morceau pas de souci, en bon état par contre … Je souris et démarre alors le moteur. Alea Jacta Est comme dirait un grand homme Italien.

Enfin c’était pas encore des Italiens en ce temps là mais c’est un détail.
Le silence du voyage et la précision des informations de Chris étaient tous les deux bienvenue, je commence à me faire vieux et faire deux choses en même temps n’est plus aussi aisé que par le passé.

Arrivé a destination je commence à m’étirer les jambes pendant que je demande l’avis du garde-du-corps, il semble être du même avis que moi, faire un tour de l’extérieur pour être sûr qu’il n’y ait rien avant de faire le ménage à l’intérieur. C’est certainement la meilleur chose à faire, mais s’il y a des gens vivant dans le château ils auront plus d’une fenêtre pour nous voir. En parlant de fenêtre la plus part son intact et presque aucune ne présente de barricade, un bon signe pour le moment.

Nous commençons le tour et Chris me demande ce que j’ai foutu ces 6 derniers moi d’une manière très … Bah Chris quoi :

Oh tu sais les choses de la vie qui t’emmène de force un peu à droite un peu a gauche pour finalement revenir là ou tu étais au départ. Enfin pas à Détroit ni dans le Vermont non plus, faut pas déconner c’est loin. Et pourquoi je suis revenu ? Oh mon Chrisounet, tu sais bien que tu me manquais trop !

Je rigole légèrement tout en continuant de scruter l’horizon à la recherche du moindre signe d’hostilité.

Mer 29 Sep 2021 - 20:20

Je lui lançai un regard en coin quand Vaughn balança son "Alea Jacta Est". Sans savoir me retenir de le reprendre : Latin. C'est du latin. l'Italie était pas encore.. Peu importe. Mon petit doigt -qui ne me parlait pourtant pas souvent- me souffla qu'il s'en battait la rate comme de sa première paire de pantoufles.

Le reste du voyage se passa étonnamment.. bien ? Pas d'animosité particulière quand je lui donnais des indications, pas de tentatives d'engager une discussion, ce qui me convenait parfaitement... Bref, pour la toute première fois, on s'entendait su-per bien.

Arrivés sur place, on se mit d'accord sans mal pour faire le tour du bâtiment en priorité, et vérifier la présence de rôdeurs ou de survivants dans les alentours. Je ne remarquai, à l'instar de Vaughn, aucune barricade ni dans le parc, ni aux ouvertures du château. Les fenêtres ne semblaient pas particulièrement cassées à première vue, non plus.
Je posai ma batte sur mon épaule, par-dessus mes protections de baseball que j'avais enfilé pour l'occasion. Ça me donnait un peu plus de carrure que j'en avais réellement, mais ça me permettait surtout de repousser les rôdeurs sans risquer de me faire bouffer l'épaule dans l'action.

Mon regard dévia rapidement sur mon compagnon d'infortune, un instant seulement avant de retourner à son observation, l'écoutant avec attention.

- Les choses de la vie.. de gauche et de droite.. T'as pas plus vague en réserve, mon canard ? Je pointai du mouvement quelques dizaines de mètres plus loin, un rôdeur apparemment isolé qui errait derrière les arbres.
Je contournai lentement le bosquet, vérifiant d'un regard que Vaughn suive, ou non. Le mort marchant était décharné, puant, probablement transformé depuis des lustres. Au point que j'eus du mal à distinguer s'il s'agissait d'un mâle ou d'une femelle. Je levai mon arme et sifflai brièvement pour que la bestiole se tourne vers moi. En quelques pas, elle se faisait faucher par le bois de ma batte. En pleine tête ! il n'en restait plus que la mâchoire inférieure au moment où son cadavre re-tué s'effondrait sur lui-même.
Puis revenant au Bastard, je repris :

J'suis sur que je t'ai manqué autant qu'tu m'as manqué. Et qu'on a dû drôlement mettre Bill en rogne pour qu'il nous foute ensemble en mission. Alors vas-y, crache le morceau.

Mar 5 Oct 2021 - 0:45

Je m’amuse à citer un peu de Jules Vernes et voilà que monsieur je sais tout vient gâcher mon plaisir en me précisant que c’était du latin et non de l’italien … Genre je ne sais pas quand c’est du latin ou de l’italien … En plus le latin ça vient bien d’Italie non ? Donc techniquement j’ai raison. Puis je sais qui est Jules Vernes qui a fait cette citation lors d’une partie de strip poker avec la reine d’Angleterre pendant la guerre ! A moins que ça soit Jules César … Je sais plus et ça m’en touche une sans faire bouger l’autre pour rester poli.

Une fois sur place on se met d’accord, d’abord les alentours pour vérifier qu’il n’y ait pas de gêneur aussi bien pourri que vivant. On dirait que nous sommes chanceux pour le moment car on ne croise pas grand monde ou alors trop loin pour vraiment attirer leur attention. Seul un semble vraiment poser problème et pas longtemps vu que notre Chris national venait de faire un home-run avec sa tête. Il me redemande alors presque avec une pointe d’humour le pourquoi du comment je suis parti, j’avais encore envie de me payer sa tête un instant.

Oh tu sais mon Chrisouchou je dirais juste qu'à cette époque j’ai fait une mauvaise rencontre et que je me suis retrouvé malgré moi dans une situation ... Pénible ... Enfin ce n'est pas pour autant je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée…

Le regardant son visage décomposer presque aussi vite que le cadavre du marcheur, je finis par rire un peu et enchaîner avant qu’il rouspette trop :

Je pense plutôt que Bill me met à l’épreuve, pour savoir si je suis encore fiable ou non. Qui sait, j’ai peut-être été enlevé par des NE, subit un lavage de cerveau intensif et que je suis là en agent double … Enfin tu sais aussi bien que moi que je ne suis pas assez malin pour faire ce genre de truc.

Ou un peu trop … Le tour était presque fini lorsque je discerne ce qui semble être une ombre dans le manoir qui se dirige vers la porte que nous étions sur le point d’emprunter, d’un mouvement de bras j’indique à Chris de s’accroupir et de faire silence pendant que je sortais mon couteau et me rapproche de ladite porte. Est-ce la boite de pandore que je vais ouvrir ?

Lun 11 Oct 2021 - 0:32

- ... je sais pas pourquoi j'te parle en fait.

Je lâchai un lourd soupir après que cet idiot ait gâché deux minutes de ma vie à me raconter de la merde en boîte. Je ne lui lançai même pas un regard, essuyant ma batte sur les lambeaux de fringues du rôdeur mort et re-mort. Un nouveau coup d'oeil alentour me laissa supposer qu'il était isolé, puisqu'aucun bruit, bruissement, craquement, ne nous parvenait du reste du parc. Bien, c'était toujours ça de gagné. A ce stade j'en étais à "plus vite fini, plus vite rentré et débarrassé de ce trou du cul de Vaughn", même si je faisais l'effort de ne pas me montrer ouvertement antipathique. Enfin, pas trop.

Quand il reprit un peu de son sérieux, je daignai tourner les vairons vers lui un instant, haussant les épaules.
- Je vais pas plaindre les NE, mais ça a dû leur faire bizarre s'ils ont tenté ça. Au moment où ils ont réalisé que t'en avais pas, de cerveau.

On termina le tour du parc sans nous y attarder vu le calme environnant, avant de nous approcher de la porte du manoir. Du coin de l'oeil, je perçus une ombre filer à travers une fenêtre, sans être certain de ce que j'avais vu. Mais visiblement Vaughn l'avait capté lui aussi, à sa réaction.
Je m'accroupis en resserrant ma prise sur ma batte, et avançai lentement à sa suite, surveillant ses arrières. La poignée tourna dans un léger grincement et il eut à peine le temps d'entrouvrir le lourd panneau de bois qu'un lapin se précipita dans l'ouverture pour détaler sans demander son reste, disparaissant rapidement dans les fourrés.

Je restai interdit quelques secondes avant d'éclater de rire en sourdine, planqué dans mon coude.
- Si Bill demande, on dira que c'était un lynx... Je me redressai à demi pour finalement pousser d'avantage la porte et jeter un oeil dans le hall. Désert. La voie est libre à première vue.
Je me craquai la nuque en avançant de quelques pas, avisant le mobilier de luxe, quoique poussiéreux. Notre cher patron a toujours le goût du luxe, on peut pas lui retirer ça.
On fait le tour du rez-de-chaussée ? Avec un peu de chance on trouvera le reste de la portée.. J'aime pas tuer les animaux, mais un peu de viande fraiche au repas, ça fait jamais de mal.

Jeu 28 Oct 2021 - 10:28

Alors que je taquine un peu plus le petit Chris, je sens bien qu’il fatigue plus vite que d’habitude, bon faut dire que je suis en pleine forme avec mon petit monologue ! Et intérieurement je me marre bien de voir sa tête de 6 pieds de long se désagréger au fur et à mesures, voir j’en rajoute une peu juste histoire de le faire suer un peu plus.

Enfin toute bonne chose à une fin et je prends la peine de quand même répondre un peu sérieusement à sa question. Il faut dire que je dois reprendre tout de nouveaux avec eux, je pourrais très bien être un infiltré mais quand on connaît mon don pour me mettre dans des ennuis … Je pouffe de rire à sa réplique, je vois que le niveau est resté bas pendant 6 mois, va falloir que je reprenne un peu son entraînement.

Au moins ils ont eu un doute pour moi, ne te demande pas pourquoi ils n’ont pas essayé sur toi …

On se rapproche de la porte du manoir, enfin du château. J’attrape la lame de combat lorsque je vois une sorte d’ombre passer le long d’une fenêtre. Je n’ai pas eu le temps de voir ce que c’est mais je n’ai pas envie d’être sans défense si ça vient à nous sauter à la gorge. Je regarde un instant Chris en silence, je le vois resserrer la poigne sur sa batte et lui fait signe que je vais ouvrir la porte.

A peine j’eus entrouvert la porte qu’une petite bête poilue se précipite à l’extérieur, je sursaute de surprise et ma main armée vient instinctivement essayer de planter la pauvre bête mais pas de chance je rate. Bon heureusement c’était un lapin … Je regard Chris mes lippes s’étirent en un sourire narquois suite à sa réflexion et je rentre alors discrètement à l’intérieur. J’adhère au plan de Chris et nous fouillons pendant quelques minutes le rez-de-chaussée et il n’y a pas grand-chose à signaler pour le moment. C’est lorsque nous arrivons à l’étage que ça se corse.

Deux hommes viennent de rentrer et à les entendre parler, on dirait qu’ils ont élu domicile ici, je n’ai pourtant pas vu de trace d’occupation … Je fronce les sourcils et fais un signe à Chris pour lui dire de s’en occuper discrètement.

Alors que j’arrive à ma glisser derrière un des pillards, mon pied vient cogner contre un meuble au dernier moment révélant ma position, le deuxième pillard cria alors pour prévenir son collègue de ma présence. D’un mouvement réflexe il se retourne en donnant un grand coup dans le vent de sa batte, heureusement pour moi j’avais toujours l’avantage de l’initiative et ma lame vient rencontrer sa hanche en premier ce qui dévia son coup dans le mur.

J’espère que Chris gère son gars mieux que moi.

Combat pillards:

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