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Re: Old Melody
Jeu 23 Sep 2021 - 22:29
J’oubliais parfois que Ludwig avait vécu beaucoup plus de choses que moi, qu’il avait une histoire avec les Remnants et qu’il portait de la rancœur envers eux, normal en même temps : « Et les Remnants sont maintenant nos alliés. » Le chemin que tracent les dieux est réellement pleins de mystères, à mes yeux, les remnants ne sont pas tant une menace. Ils n’ont pas cette force et je n’ai pas vu cette violence dont parle Ludwig, contrairement à New Eden. Pour moi, pas d’étau, pas de choix cornélien. Il faut simplement s’unir contre New Eden :
« Arrêtons de parler de ça, tu veux bien, ça va me déprimer encore plus. » On avait pas besoin de ça maintenant, limite c’était en fait mieux de parler de nos accents, ça me faisait plaisir qu’il pense entendre nos parents, j’avais toujours mis un point d’honneur à parler correctement ma langue. Mes efforts avaient donc payé : « Je le travail constamment depuis que je suis ici. Cynthia doit connaitre ses origines et comprendre le monde. » Elle a besoin de racines, de comprendre d’où elle vient et où elle va, elle ne peut pas juste être quelqu’un de lancée dans le monde sans rien à quoi se raccrocher : « J’essaie de lui apprendre l’italien aussi, mais j’ai pas eu beaucoup de temps pour le pratiquer, alors il est limité. » Je n’ai que trois années à mon actifs et même les efforts assidus d’Helena n’ont pas pu faire de miracle à ce sujet.
Je désigne le fils de Lud’ d’un signe de tête discret, qu’il ne soit pas capable de suivre notre conversation est vraiment dommage, je suis assez déçsu « Tu devrais transmettre ce que tu es à ton fils si tu veux mon avis Ludwig. » Je termine mon verre et je me ressers une nouvelle fois, il n’y a pas d’agressivité dans ma voix, mais je me demande pourquoi Ludwig n’est pas plus attaché que ça à notre pays et notre culture. Dans ce monde qui change, j’ai pourtant l’impression que c’est la seule chose qui est stable.
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Re: Old Melody
Sam 25 Sep 2021 - 19:21
Il lâcha un petit rire sans joie, un soufflement de nez distant et distrait à la précision de Tomas concernant les Remnants.
Ils ont pourtant abattus nombre de mes amis, ajouta-t-il dans un murmure.
Il y avait certaines choses que Ludwig ne comprenait pas. Les alliances des Hommes en règle générale, la politique, ce genre de choses. Il s'en tenait éloigné à l'époque. À l'heure actuelle, étant dans une grosse communauté, il se trouvait forcé de plonger dedans. Et la vérité était qu'il n'y comprenait pas plus de choses qu'avant. C'était malheureux.
Il cligna des paupières, revenant parmi eux quand Tomas changea de sujet au bon moment, évitant à son grand frère de plonger dans de douloureux souvenirs. D'un sourire, il le remercia, même si cela le concernait autant que lui.
Je pourrais l'aider, pour l'italien. J'ai gardé des bases, aussi. Je le lis, parfois.
Tomas mentionna son fils à lui. Gardant le silence une seconde, Ludwig réfléchit. N'était-ce pas ce qu'il faisait déjà, transmettre ce qu'il était ? Ça ne passait pas que par sa culture nordique. C'était aussi son amour des plantes, sa passion pour les oiseaux et pour la Nature.
C'est ce que je fais, Tomas, répondit-il doucement.
Il termina son verre et le posa à côté de lui. Ses yeux glissèrent sur Nicolas, qui releva ses prunelles vers lui, le temps d'un échange de sourire. Au moins, le garçon aimait entendre cette langue. Son père ne doutait pas qu'il allait très vite apprendre.
Je le laisse faire son chemin. Choisir. C'est important aussi, je pense. J'essaie de privilégier les choses que je juge le plus utile … Et qu'il préfère. Ainsi, il s'oriente de lui-même vers l'apprentissage. À peine ai-je besoin de le guider.
En vérité, Ludwig n'avait aucune foutue idée de comment faire pour élever un enfant. Nicolas était pourtant doué pour apprendre, et friand de cela, et son paternel pourrait se vanter d'élever un garçon intelligent et aussi passionné que lui, quand bien même ils ne partageaient pas le même sang.
Je n'oublie d'où on vient, si c'est ce qu'il te fait peur. Et Nicolas, comme Romy même si elle est plus jeune, le savent aussi.
Un petit soupir filtra entre ses narines tandis qu'il ajouta :
Je ne veux … seulement je veux pas m'imposer. Pour Olivia, tu sais. J'ai peur d'en faire toujours trop. De les étouffer.
Avec eux, il marchait sur des oeufs. Puisqu'il ne savait pas où son histoire avec Olivia avait cafouillé, il redoutait par-dessus tout de faire les mêmes erreurs avec eux. Les relations humaines, il n'y arrivait pas. Tout était si sensible, si fragiles, que même s'il pensait faire au mieux, parfois il se heurtait à un mur qu'il n'avait pas vu. Tomas, au moins, était doué pour ça. Il l'avait toujours été.
Ils ont pourtant abattus nombre de mes amis, ajouta-t-il dans un murmure.
Il y avait certaines choses que Ludwig ne comprenait pas. Les alliances des Hommes en règle générale, la politique, ce genre de choses. Il s'en tenait éloigné à l'époque. À l'heure actuelle, étant dans une grosse communauté, il se trouvait forcé de plonger dedans. Et la vérité était qu'il n'y comprenait pas plus de choses qu'avant. C'était malheureux.
Il cligna des paupières, revenant parmi eux quand Tomas changea de sujet au bon moment, évitant à son grand frère de plonger dans de douloureux souvenirs. D'un sourire, il le remercia, même si cela le concernait autant que lui.
Je pourrais l'aider, pour l'italien. J'ai gardé des bases, aussi. Je le lis, parfois.
Tomas mentionna son fils à lui. Gardant le silence une seconde, Ludwig réfléchit. N'était-ce pas ce qu'il faisait déjà, transmettre ce qu'il était ? Ça ne passait pas que par sa culture nordique. C'était aussi son amour des plantes, sa passion pour les oiseaux et pour la Nature.
C'est ce que je fais, Tomas, répondit-il doucement.
Il termina son verre et le posa à côté de lui. Ses yeux glissèrent sur Nicolas, qui releva ses prunelles vers lui, le temps d'un échange de sourire. Au moins, le garçon aimait entendre cette langue. Son père ne doutait pas qu'il allait très vite apprendre.
Je le laisse faire son chemin. Choisir. C'est important aussi, je pense. J'essaie de privilégier les choses que je juge le plus utile … Et qu'il préfère. Ainsi, il s'oriente de lui-même vers l'apprentissage. À peine ai-je besoin de le guider.
En vérité, Ludwig n'avait aucune foutue idée de comment faire pour élever un enfant. Nicolas était pourtant doué pour apprendre, et friand de cela, et son paternel pourrait se vanter d'élever un garçon intelligent et aussi passionné que lui, quand bien même ils ne partageaient pas le même sang.
Je n'oublie d'où on vient, si c'est ce qu'il te fait peur. Et Nicolas, comme Romy même si elle est plus jeune, le savent aussi.
Un petit soupir filtra entre ses narines tandis qu'il ajouta :
Je ne veux … seulement je veux pas m'imposer. Pour Olivia, tu sais. J'ai peur d'en faire toujours trop. De les étouffer.
Avec eux, il marchait sur des oeufs. Puisqu'il ne savait pas où son histoire avec Olivia avait cafouillé, il redoutait par-dessus tout de faire les mêmes erreurs avec eux. Les relations humaines, il n'y arrivait pas. Tout était si sensible, si fragiles, que même s'il pensait faire au mieux, parfois il se heurtait à un mur qu'il n'avait pas vu. Tomas, au moins, était doué pour ça. Il l'avait toujours été.
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Re: Old Melody
Sam 25 Sep 2021 - 20:31
Je ne m’énerve jamais vraiment contre Ludwig, il est trop souvent gentil et presque naïf pour que je lui en veuille, mais quand je l’entends me dire ça, j’ai une furieuse envie de lui rappeler que ce n’est pas comme ça qu’il faut faire. Un enfant, même doué comme Nicolas, ou comme Cynthia doit pouvoir s’épanouir comme il l’entend, mais il a aussi besoin d’un guide, de quelqu’un qui peut l’emmener plus haut, toujours plus haut. Nicolas a besoin de soutien et pas uniquement de laissé vivre.
Sans compter qu’il dit vouloir le laisser choisir le chemin de son choix, mais ça va à l’encontre de mes convictions sur ce point : « Le chemin que nous parcourrons est déjà écris Ludwig, le destin de Nicolas, le tien, le mien, celui de Romy et Cynthia. » Nous ne pouvons que l’arpenté en faisant confiance aux dieux : « Le destin est fait de cette manière. » Et quand il me parle d’Olivia, je ne pense pas qu’elle poserait de problèmes. Elle a rejoint un groupe qui s’appelle les Valkyries après tout, quand on y pense : « Olivia comprendra je pense, ce n’est que de la culture Ludwig, mais c’est aussi notre devoir de la faire vivre au travers de nos enfants. » J’ignore si c’est l’alcool qui est responsable de mon comportement, mais ça doit pas réellement m’aider à me montrer doux :
« J’aimerai vraiment que nos enfants respectifs sachent qui étaient leurs parents. » Des gens du nords, des norvégiens avec des principes, pas comme ces chiens de New Eden qui tiraient et qui nous attaquaient sans aucune raison, au nom d’une guerre. La colère me restait en travers de la gorge et j’avais du mal à l’exprimer : « Désolé, je suis en colère et je m’en prends à toi alors que tu as rien fait. » Ludwig était juste quelqu’un de gentil qui avait peur de s’imposer.
Mais il devrait, de temps en temps pour son propre bien et pour celui de notre culture. Si New Eden vient tout nous prendre, ils pourraient toujours espérer garder ça pour eux.
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Re: Old Melody
Ven 1 Oct 2021 - 11:37
Tomas semblait lui faire la leçon, et Ludwig ne comprenait pas vraiment pourquoi. Pour autant, il le laissa parler, comme s'il était, lui, le plus jeune, ramener à des années avant l'épidémie. À l'époque, c'était déjà ainsi. Visiblement, le libraire n'avait pas plus évolué et était toujours du genre à courber ainsi l'échine devant son cadet.
Il est jeune, encore …
Il pinça les lèvres, observa son fils qui releva les yeux à cet instant pour lui offrir un sourire. Ses petites mains levèrent son carnet pour lui désigner un dessin en particulier, un canard. Un 'Voltaire' comme disait Ludwig.
Je ne cracherai jamais sur notre culture. C'est important pour moi aussi. J'essaie …
Il soupira.
Je ne sais pas comment être père. Comment m'occuper de quelqu'un, c'est tout. J'essaie de faire au mieux. Mais je … je sais pas. Tu sais ... avant Olivia, je n'ai jamais eu personne.
Pour autant, Ludwig était un bon père, Olivia elle-même pouvait l'affirmer. Un papa aimant, attentionné, présent et compréhensif. Mais les doutes qu'il avait chaque jour, les questions qu'il se posait, ça ne l'aidait pas à profiter de chaque instant avec eux. Il craignait toujours de mal faire, de ne pas être assez. Comme dans la vie en règle générale.
Tomas finit par s'excuser. Dans un sourire, son aîné posa une main sur son épaule pour signifier que ce n'était rien.
Tu as raison de me dire tout ça. Ça me montre les choses sous un autre angle aussi … si tu pense que je ne mets pas assez en avant notre histoire, je ferai un effort. Pourquoi pas lui parler de nos Dieux. La mythologie. Il adore ça.
Ses doigts pressèrent légèrement le muscle de Tomas, dans une étreinte brève mais tendre.
Je suis sûr que Cynthia serait ravie de lui donner des cours, aussi. Ils s'entendent bien. C'est une brave enfant.
Romy était encore très jeune, et plus attachée à sa mère, mais il comptait faire de même avec elle. Pour autant, il le gardait bien en tête, pour lui, les enfants étaient des humains à part entière, libre de choisir quoi apprendre, libre de choisir ce qu'ils aiment et ce qu'ils veulent faire. Les premières années de leur vie sont pour Ludwig une manière de faire le tri. Même s'il reste, chaque fois, des obligations, bien évidemment.
Il est jeune, encore …
Il pinça les lèvres, observa son fils qui releva les yeux à cet instant pour lui offrir un sourire. Ses petites mains levèrent son carnet pour lui désigner un dessin en particulier, un canard. Un 'Voltaire' comme disait Ludwig.
Je ne cracherai jamais sur notre culture. C'est important pour moi aussi. J'essaie …
Il soupira.
Je ne sais pas comment être père. Comment m'occuper de quelqu'un, c'est tout. J'essaie de faire au mieux. Mais je … je sais pas. Tu sais ... avant Olivia, je n'ai jamais eu personne.
Pour autant, Ludwig était un bon père, Olivia elle-même pouvait l'affirmer. Un papa aimant, attentionné, présent et compréhensif. Mais les doutes qu'il avait chaque jour, les questions qu'il se posait, ça ne l'aidait pas à profiter de chaque instant avec eux. Il craignait toujours de mal faire, de ne pas être assez. Comme dans la vie en règle générale.
Tomas finit par s'excuser. Dans un sourire, son aîné posa une main sur son épaule pour signifier que ce n'était rien.
Tu as raison de me dire tout ça. Ça me montre les choses sous un autre angle aussi … si tu pense que je ne mets pas assez en avant notre histoire, je ferai un effort. Pourquoi pas lui parler de nos Dieux. La mythologie. Il adore ça.
Ses doigts pressèrent légèrement le muscle de Tomas, dans une étreinte brève mais tendre.
Je suis sûr que Cynthia serait ravie de lui donner des cours, aussi. Ils s'entendent bien. C'est une brave enfant.
Romy était encore très jeune, et plus attachée à sa mère, mais il comptait faire de même avec elle. Pour autant, il le gardait bien en tête, pour lui, les enfants étaient des humains à part entière, libre de choisir quoi apprendre, libre de choisir ce qu'ils aiment et ce qu'ils veulent faire. Les premières années de leur vie sont pour Ludwig une manière de faire le tri. Même s'il reste, chaque fois, des obligations, bien évidemment.
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Re: Old Melody
Sam 2 Oct 2021 - 17:41
J’ai un sourire quand Ludwig met ses défauts sur son manque d’expérience amoureuses, certes ça peut jouer, mais en ce qui me concerne, je n’ai jamais connus que des relations de courtes durées avant Elena. Jamais une femme plus de quelques semaines, mois et toujours en faisant attention à changer de pays pour bien brouiller les pistes.
Je lui lâche non sans un sourire ironique : « J’ai réussi à mettre Helena enceinte lors de notre première soirée Ludwig. » Une femme que je connaissais à peine, j’ai même fuit mes responsabilités avant de me faire rappeler à l’ordre par notre père et d’assumer mes responsabilités. Cynthia est née et j’ai été là pour faire le meilleur père possible pour elle : « L’âge et l’expérience n’ont rien à voir avec la capacité à élever un enfant. » Ludwig n’est pas un idiot, il est niai et naïf, mais il finira par comprendre.
Au moins, il est d’accord pour enseigner la culture à ses enfants et ça c’est important, même si je me doute qu’il n’est pas aussi investit dans la mythologie que moi. Sa proposition de passer par Cynthia pour l’apprendre à Nicolas : « Elle lui apprendra, ça lui ferait plaisir ouais. » Je me doute que Cynthia va largement profiter de la situation pour étaler sa petite science sur son pauvre cousin et faire de lui un guerrier viking avant qu’il ne comprenne la différence entre les filles et les garçons… D’ailleurs maintenant que ça c’est dit, je me rends compte que j’ai oublié d’aller parler à quelqu’un depuis que je suis rentré et si je ne me dépêche pas d’aller le faire, je vais très largement le payer : « Je vais y aller Ludwig, j’ai des choses à faire. Tu ne m’en veux pas ? Mon bateau a été endommagé et faut que je vois pour le remettre en état. » Je dois aller me faire houspiller par Ruby pour avoir endommagé mon navire dès sa première sortie en mer, alors même qu’il n’est pas encore totalement prêt.
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Re: Old Melody
Lun 11 Oct 2021 - 15:13
Il baissa les yeux, laissa un sourire d'excuse glisser sur ses lèvres à la confession de Tomas concernant Helena et son affirmation concernant la différence entre l'expérience et le fait d'élever un enfant.
Un peu attristé, persuadé d'être le pire homme sur terre, Ludwig haussa une épaule, jeta un œil à son fils.
Alors je ne dois pas avoir l'instinct paternel bien développé, supposa-t-il.
C'était faux, bien entendu, malgré sa maladresse, il était un père exemplaire. Rien que par sa dévotion, le respect de l'humain et sa tendresse.
Il sourit un peu plus franchement en imaginant la fille de son frère donner des cours de culture nordique à Nicolas. À coup sûr que les voir tous les deux travailler ensemble serait adorable.
Ludwig se redressa quand Tomas admit devoir prendre vite congé.
Oh, déjà .. ?
Son regard glissa vers le four et le fondant qui prenait bien à l'intérieur. Une douce odeur de noix de coco envahissait la caravane.
Très bien. Repasse plus tard si tu as le temps, il sera prêt, tu pourras en prendre pour ta fille et toi.
Il oubliait souvent que son frère était souvent en train de courir à droite à gauche, comme la plupart de ceux qui sortaient souvent du camp. Ludwig menait une vie plus tranquille, pleins d'activités également, mais qui lui permettait généralement de rester dans une seule et même pièce pendant des heures, voir des jours. Oh, il ne dégradait pas ses activités, tout le monde ne pouvait pas rester ainsi enfermé. Mais il était surpris qu'on puisse bouger autant sans être pétri de fatigue.
Ou je t'en déposerai quelques parts chez toi, si tu le souhaite.
Ses pas l'arrêtèrent à l'entrée de son petit chez lui. Il ouvrit la porte, et sa main libre se pressa une seconde sur l'épaule de son frère, dans un geste d'affection qu'il n'avait pas souvent. Généralement et hors soin, il se gardait bien de tout contact avec un autre pair. A par ses enfants, il n'était pas des plus tactile.
A plus tard alors ... prends soin de toi.
Un peu attristé, persuadé d'être le pire homme sur terre, Ludwig haussa une épaule, jeta un œil à son fils.
Alors je ne dois pas avoir l'instinct paternel bien développé, supposa-t-il.
C'était faux, bien entendu, malgré sa maladresse, il était un père exemplaire. Rien que par sa dévotion, le respect de l'humain et sa tendresse.
Il sourit un peu plus franchement en imaginant la fille de son frère donner des cours de culture nordique à Nicolas. À coup sûr que les voir tous les deux travailler ensemble serait adorable.
Ludwig se redressa quand Tomas admit devoir prendre vite congé.
Oh, déjà .. ?
Son regard glissa vers le four et le fondant qui prenait bien à l'intérieur. Une douce odeur de noix de coco envahissait la caravane.
Très bien. Repasse plus tard si tu as le temps, il sera prêt, tu pourras en prendre pour ta fille et toi.
Il oubliait souvent que son frère était souvent en train de courir à droite à gauche, comme la plupart de ceux qui sortaient souvent du camp. Ludwig menait une vie plus tranquille, pleins d'activités également, mais qui lui permettait généralement de rester dans une seule et même pièce pendant des heures, voir des jours. Oh, il ne dégradait pas ses activités, tout le monde ne pouvait pas rester ainsi enfermé. Mais il était surpris qu'on puisse bouger autant sans être pétri de fatigue.
Ou je t'en déposerai quelques parts chez toi, si tu le souhaite.
Ses pas l'arrêtèrent à l'entrée de son petit chez lui. Il ouvrit la porte, et sa main libre se pressa une seconde sur l'épaule de son frère, dans un geste d'affection qu'il n'avait pas souvent. Généralement et hors soin, il se gardait bien de tout contact avec un autre pair. A par ses enfants, il n'était pas des plus tactile.
A plus tard alors ... prends soin de toi.
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