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Home sweet home
Jeu 21 Oct 2021 - 17:31
Enfin, je peux sortir ! Depuis mon arrivée, je n'ai vu que les murs d'une chambre hospitalière, et me retrouver dehors, à prendre l'air frais me fait l'effet d'un prisonnier qui sort enfin de prison. Le personnel médical a été aux petits soins pour moi, et ils se sont vraiment démenés pour me remettre sur pieds et que mon enfant n'ait pas à souffrir de mes blessures. Le savoir en bonne santé me rassurait énormément, quant à moi, j'allais de mieux en mieux et désormais, seule la patience était de mise. Mon poignet serait déplâtré dans quelques semaines, ma tête cicatrisait bien et mon amnésie...Et bien, elle restait un mystère en soi, mais il fallait que je sois confiante en l'avenir, mes souvenirs finiraient par revenir. Je l'espère de tout coeur, en tout cas.
M'assurant que Finn n'ait pas froid, je resserre un peu la couverture qui l'enveloppe sans le réveiller, et je vérifie pour la millième fois que le porte-bébé en tissu qu'une infirmière a noué autour de moi soit bien attaché. Elle m'a expliqué qu'ainsi, il n'aurait aucune chance de tomber malgré mon poignet cassé. A mes pieds, un sac de voyage de taille moyenne rempli de vêtements et de diverses choses dont j'aurais besoin pour mon fils, et quelques vêtements pour moi.
La générosité des gens de ce camp ne cesse de me surprendre et de me réchauffer le coeur. J'ai plus ou moins compris que les choses n'étaient pas simples pour eux, j'ai entendu parler de rationnement, et pourtant, ils ont gardé un esprit de partage incroyable, envers une étrangère à leur groupe, qui plus est.
Je pense qu'on sera bien ici, et les choses seront parfaites lorsque le père de mon bébé aura été retrouvé. Les quelques personnes que j'ai questionné à ce sujet n'ont pas vraiment pu me renseigner, pour autant, je reste persuadée qu'ils le cherchent. Et j'espèce qu'il va bien.
Pour l'heure, on m'a annoncé qu'une femme viendrait pour me faire visiter un peu les lieux et m'aider à trouver un logement. J'ignore qui elle est et je ne pense pas l'avoir déjà rencontrée, mais je suppose qu'elle saura me trouver. Une femme blessée avec un nouveau-né dans les bras, juste devant les portes d'un dispensaire, un rapide coup d'oeil autour de moi m'indique que je suis la seule.
Je secoue la tête en poussant un léger soupir, je me demande si j'ai toujours été aussi nerveuse, à m'inquiéter pour rien.
En attendant qu'elle me rejoigne, j'observe les gens qui déambulent dans la rue. Ils sont peu nombreux, avancent la tête basse et sans sourire, échangeant à peine de brefs regards entre eux. Je ressens un malaise indéfinissable, et cela refroidit légèrement mon enthousiasme. D'après les infirmières avec qui j'ai pu parler, l'épidémie de grippe qui les as touchés à été très éprouvante, mais elle est censée être finie depuis une bonne semaine. Je repense malgré moi aux jours qui ont suivis mon arrivée, quand je luttais dans un état de semi-conscience. Est-ce que j'ai réellement imaginé ces coups de feu, ces cris, cette explosion ?
Je secoue la tête une nouvelle fois, je n'aime pas le tour que prennent mes pensées. Il n'y a aucune raison pour que ces bruits aient été réels dans un cas d'épidémie. Malgré le noir qui occupait désormais mon esprit, cela me semblait un non-sens total. Quand les gens étaient malades, on les soignait.
Je reporte mon attention sur Finley, toujours endormi, et je songe à des choses plus gaies. Comme notre futur chez-nous. Je décide de commencer par décorer sa chambre, et songe aux couleurs que je pourrais utiliser. Je me surprends à espérer que l'endroit soit lumineux, sans savoir pourquoi, je pense que c'est important. Primordial même., et je fronce les sourcils devant ce constat. Je sens que je suis sur le point de trouver quelque chose d'important, mais j'entends des pas dans mon dos et je me retourne pour voir une jeune femme s'arrêter à ma hauteur.
Bonjour, je suis...Bea. Vous êtes mon guide du jour, je crois ? Enchantée !
Je ne peux malheureusement pas lui serrer la main, mais j'espère que mon sourire suffira. Je bataille pour attraper le sac à mes pieds, le glisse sur une épaule puis me redresse, tenant avec précaution mon bien le plus précieux.
J'observe la femme qui me fait face, espérant me faire rapidement des connaissances, voire des amis, ici, et j'attends qu'elle m'indique ce qu'elle a prévu, prête à la suivre.
M'assurant que Finn n'ait pas froid, je resserre un peu la couverture qui l'enveloppe sans le réveiller, et je vérifie pour la millième fois que le porte-bébé en tissu qu'une infirmière a noué autour de moi soit bien attaché. Elle m'a expliqué qu'ainsi, il n'aurait aucune chance de tomber malgré mon poignet cassé. A mes pieds, un sac de voyage de taille moyenne rempli de vêtements et de diverses choses dont j'aurais besoin pour mon fils, et quelques vêtements pour moi.
La générosité des gens de ce camp ne cesse de me surprendre et de me réchauffer le coeur. J'ai plus ou moins compris que les choses n'étaient pas simples pour eux, j'ai entendu parler de rationnement, et pourtant, ils ont gardé un esprit de partage incroyable, envers une étrangère à leur groupe, qui plus est.
Je pense qu'on sera bien ici, et les choses seront parfaites lorsque le père de mon bébé aura été retrouvé. Les quelques personnes que j'ai questionné à ce sujet n'ont pas vraiment pu me renseigner, pour autant, je reste persuadée qu'ils le cherchent. Et j'espèce qu'il va bien.
Pour l'heure, on m'a annoncé qu'une femme viendrait pour me faire visiter un peu les lieux et m'aider à trouver un logement. J'ignore qui elle est et je ne pense pas l'avoir déjà rencontrée, mais je suppose qu'elle saura me trouver. Une femme blessée avec un nouveau-né dans les bras, juste devant les portes d'un dispensaire, un rapide coup d'oeil autour de moi m'indique que je suis la seule.
Je secoue la tête en poussant un léger soupir, je me demande si j'ai toujours été aussi nerveuse, à m'inquiéter pour rien.
En attendant qu'elle me rejoigne, j'observe les gens qui déambulent dans la rue. Ils sont peu nombreux, avancent la tête basse et sans sourire, échangeant à peine de brefs regards entre eux. Je ressens un malaise indéfinissable, et cela refroidit légèrement mon enthousiasme. D'après les infirmières avec qui j'ai pu parler, l'épidémie de grippe qui les as touchés à été très éprouvante, mais elle est censée être finie depuis une bonne semaine. Je repense malgré moi aux jours qui ont suivis mon arrivée, quand je luttais dans un état de semi-conscience. Est-ce que j'ai réellement imaginé ces coups de feu, ces cris, cette explosion ?
Je secoue la tête une nouvelle fois, je n'aime pas le tour que prennent mes pensées. Il n'y a aucune raison pour que ces bruits aient été réels dans un cas d'épidémie. Malgré le noir qui occupait désormais mon esprit, cela me semblait un non-sens total. Quand les gens étaient malades, on les soignait.
Je reporte mon attention sur Finley, toujours endormi, et je songe à des choses plus gaies. Comme notre futur chez-nous. Je décide de commencer par décorer sa chambre, et songe aux couleurs que je pourrais utiliser. Je me surprends à espérer que l'endroit soit lumineux, sans savoir pourquoi, je pense que c'est important. Primordial même., et je fronce les sourcils devant ce constat. Je sens que je suis sur le point de trouver quelque chose d'important, mais j'entends des pas dans mon dos et je me retourne pour voir une jeune femme s'arrêter à ma hauteur.
Bonjour, je suis...Bea. Vous êtes mon guide du jour, je crois ? Enchantée !
Je ne peux malheureusement pas lui serrer la main, mais j'espère que mon sourire suffira. Je bataille pour attraper le sac à mes pieds, le glisse sur une épaule puis me redresse, tenant avec précaution mon bien le plus précieux.
J'observe la femme qui me fait face, espérant me faire rapidement des connaissances, voire des amis, ici, et j'attends qu'elle m'indique ce qu'elle a prévu, prête à la suivre.
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Re: Home sweet home
Jeu 21 Oct 2021 - 18:10
Tu sais, on pourrait débattre pendant des heures de la perception des couleurs, mais tu es en train de me mettre en retard, souffle-t-elle en rassemblant ses affaires comme elle le peut, spontanément embarqué dans cette conversation qui sort de... Dieu sait où. Elle ne l'a pas vu venir, Min-Oh non plus, mais voilà qu'il regarde ce qu'il porte avec un air confus :Cette chemise n'est pas noire, elle a des sous-tons bleus, et il vaut mieux l'assortir avec un costume qui a les mêmes sous tons, explique-t-elle avant de voir l'heure. Zut !On termine ça ce soir !
Elle s'esquive sans lui laisser le temps de terminer, embarquant ses affaires au passage pour se rendre jusqu'au dispensaire au pas de courses. Elle a déjà tellement de retard sur l'horaire qu'elle s'est fixée qu'elle en est presque à courir. Heureusement, elle n'a pas besoin de passer par les accès entre chaque district pour y aller. Devoir négocier avec un milicien lui ferait perdre plus de temps qu'autre chose. Elle arrive prestement au bon endroit, le souffle un peu court évidemment, avisant déjà la silhouette seule au milieu de la rue. Elle ne peut pas la manquer.Beatrice, vraiment désolée du retard ! S'excuse-t-elle en premier lieu avant de s'arrêter à quelques pas d'elle pour reprendre son air. Bon, le cardio est encore à travailler de ce qu'elle comprend, les entrainements avec Mason portent leurs fruits évidemment, mais quand il s'agit de faire du jogging, disons qu'elle n'a pas vraiment le droit et l'équipement pour ici.Neela, je suis censée t'aider à te trouver une nouvelle maison pour toi et... ce petit homme, je crois ? Elle pose un regard amusé sur le bébé qu'elle tient contre elle et qui l'empêche de lui serrer la main :Il a un nom ?
Elle est curieuse. Si Neela n'est pas mère, elle n'a rien contre les enfants. Elle n'est juste pas persuadée que sa propre fibre maternelle soit très développée. Elle n'est même pas sûre d'avoir envie d'être enceinte un jour. Mais ces convictions-là ont évolué avec le temps. Lorsqu'elle vivait avec Remi, l'évidence se posait. Ils s'aimaient follement, se voyaient finir leurs jours ensemble. Aujourd'hui ? La fausse-couche faite lui a fait reconsidérer beaucoup de choses. Mais elle passe tout ça sous silence, pas bien sûre que ça soit le moment d'y penser. D'abord, elle doit se marier, non ?Nous allons devoir nous déplacer jusqu'au district cinq, c'est la première fois que tu sors du dispensaire, non ? Demande-t-elle avec curiosité. Elle n'a qu'une vague idée de qui est Beatrice à dire vrai, tellement vague qu'elle a tout à apprendre d'elle. En tant que nouvelle arrivante, c'est normal... Encore plus si elle n'a pas quitté les médecins avant.Tu ne connais pas grand-chose de cette ville, j'imagine, ajoute-t-elle.
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- Neela J. Yeo-Jeong
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Re: Home sweet home
Sam 23 Oct 2021 - 15:24
Je secoue la tête, tout sourire, devant ses excuses. Rien ne pourra entamer ma bonne humeur aujourd'hui, je suis bien trop contente de sortir un peu et de quitter l'hôpital.
Aucun souci, vraiment, ça me fait du bien de prendre l'air. Il s'appelle Finley Samuel. Finn
Je me demande un court instant si toutes les mamans se sentent aussi béates d'admiration devant leur bébé, même endormi, et je m'efforce de cesser de sourire comme une idiote. Parce que je suis sûre que je le fais.
J'observe la jeune femme, Neela, lui laissant le temps de reprendre son souffle, et je l'écoute m'annoncer la suite du programme.
Oui, j'étais hospitalisée jusqu'à présent...A l'hôpital d'abord, et après, au couvent, je crois. Puis ici... que j'explique avec un geste en direction du dispensaire. Je secoue la tête devant sa question.
Non, en effet. On m'a seulement parlé d'une épidémie récente de grippe et d'une...protestation à propos de la nourriture.
J'ai vite compris que le sujet semblait tabou. Chaque fois que le sujet était abordé, c'était à voix basse, comme si les gens qui en parlaient craignaient d'être entendus. Et les rares questions que j'ai posé sur le sujet ont été éludées, ou ont obtenu une réaction de stress en réponse. Là encore, je préfère ne pas insister, je ne tenais pas à mettre Neela mal à l'aise dès notre rencontre. A la place, je rebondis sur son propos précédent.
Donc, la ville est découpée en...Districts, c'est ça ?
Je m'assure que Finn soit bien couvert, avide de pouvoir enfin découvrir cette ville, ces gens. Jusqu'à ce que Neela me le dise, je n'avais pas vraiment réalisé que cette communauté se trouvait dans une ville entière. Sans trop savoir pourquoi, je m'attendais à une petite communauté, mais ils ont l'air beaucoup plus nombreux et mieux organisés que ce que j'imaginais.
Tout en devisant avec mon guide du jour, j'observe les lieux autour de moi. A la fois pour m'imprégner de l'atmosphère des lieux et pour apprendre à me repérer. Jusqu'à présent, les gens que j'ai rencontrés se sont montrés serviables, avenants et toujours prêts à aider, mais j'ai envie de devenir autonome rapidement. M'occuper de mon fils et de moi-même était un défi que je m'étais fixé, et le réussir signifierait pour moi que j'étais capable, même en ayant oublié tout de ma vie, et tant de choses plus générales.
Et mon objectif premier pour ça, était de comprendre le fonctionnement de cette communauté. De cette ville, donc, et des alentours.
Dehors, c'est...vraiment dangereux ? Je veux dire, on m'a expliqué que c'était très risqué, trop, dans mon état, avec un bébé, mais...
Mais je ne me souvenais pas. Je savais qu'ils disaient vrai, mais je ne comprenais pas en quoi. Honnêtement, j'ai envisagé l'idée de sortir, de retourner à Beatrice et de chercher cet homme. Que je sais important pour moi, sans parvenir à me rappeler de lui.
Lorsque j'ai appris qu'avec l'épidémie qui les a frappés, les soldats d'ici étaient trop occupés pour retourner fouiller cet endroit, ma suggestion d'y aller moi-même a provoqué de vives réactions, et je n'ai pas osé relancer le sujet. Mais l'idée ne m'a pas quitté, pour le moment. Je suis sûre qu'il saura m'aider à retrouver la mémoire. Il faut juste que je le retrouve, lui. Qui qu'il soit, je reste convaincue qu'il représente beaucoup, pour moi.
Aucun souci, vraiment, ça me fait du bien de prendre l'air. Il s'appelle Finley Samuel. Finn
Je me demande un court instant si toutes les mamans se sentent aussi béates d'admiration devant leur bébé, même endormi, et je m'efforce de cesser de sourire comme une idiote. Parce que je suis sûre que je le fais.
J'observe la jeune femme, Neela, lui laissant le temps de reprendre son souffle, et je l'écoute m'annoncer la suite du programme.
Oui, j'étais hospitalisée jusqu'à présent...A l'hôpital d'abord, et après, au couvent, je crois. Puis ici... que j'explique avec un geste en direction du dispensaire. Je secoue la tête devant sa question.
Non, en effet. On m'a seulement parlé d'une épidémie récente de grippe et d'une...protestation à propos de la nourriture.
J'ai vite compris que le sujet semblait tabou. Chaque fois que le sujet était abordé, c'était à voix basse, comme si les gens qui en parlaient craignaient d'être entendus. Et les rares questions que j'ai posé sur le sujet ont été éludées, ou ont obtenu une réaction de stress en réponse. Là encore, je préfère ne pas insister, je ne tenais pas à mettre Neela mal à l'aise dès notre rencontre. A la place, je rebondis sur son propos précédent.
Donc, la ville est découpée en...Districts, c'est ça ?
Je m'assure que Finn soit bien couvert, avide de pouvoir enfin découvrir cette ville, ces gens. Jusqu'à ce que Neela me le dise, je n'avais pas vraiment réalisé que cette communauté se trouvait dans une ville entière. Sans trop savoir pourquoi, je m'attendais à une petite communauté, mais ils ont l'air beaucoup plus nombreux et mieux organisés que ce que j'imaginais.
Tout en devisant avec mon guide du jour, j'observe les lieux autour de moi. A la fois pour m'imprégner de l'atmosphère des lieux et pour apprendre à me repérer. Jusqu'à présent, les gens que j'ai rencontrés se sont montrés serviables, avenants et toujours prêts à aider, mais j'ai envie de devenir autonome rapidement. M'occuper de mon fils et de moi-même était un défi que je m'étais fixé, et le réussir signifierait pour moi que j'étais capable, même en ayant oublié tout de ma vie, et tant de choses plus générales.
Et mon objectif premier pour ça, était de comprendre le fonctionnement de cette communauté. De cette ville, donc, et des alentours.
Dehors, c'est...vraiment dangereux ? Je veux dire, on m'a expliqué que c'était très risqué, trop, dans mon état, avec un bébé, mais...
Mais je ne me souvenais pas. Je savais qu'ils disaient vrai, mais je ne comprenais pas en quoi. Honnêtement, j'ai envisagé l'idée de sortir, de retourner à Beatrice et de chercher cet homme. Que je sais important pour moi, sans parvenir à me rappeler de lui.
Lorsque j'ai appris qu'avec l'épidémie qui les a frappés, les soldats d'ici étaient trop occupés pour retourner fouiller cet endroit, ma suggestion d'y aller moi-même a provoqué de vives réactions, et je n'ai pas osé relancer le sujet. Mais l'idée ne m'a pas quitté, pour le moment. Je suis sûre qu'il saura m'aider à retrouver la mémoire. Il faut juste que je le retrouve, lui. Qui qu'il soit, je reste convaincue qu'il représente beaucoup, pour moi.
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Re: Home sweet home
Dim 24 Oct 2021 - 19:23
Enchantée, mini Finn ! souffle Neela avec un sourire amusé, avant de relever le regard vers Beatrice cette fois. Elle n'a probablement pas la meilleure image de New Eden avec tout ce qu'il s'est passé. Mais, eh, l'indienne n'est pas forcément là pour en brosser un portrait de ville parfaite. Elle tâchera de faire en sorte que la jeune mère ne manque de rien évidemment, pour autant il ne faudra pas s'attendre à des compliments.Ces derniers temps ont été effectivement très compliqué, mais j'imagine qu'en étant enceinte, tu n'as pas trop eu à souffrir de ça, ajoute-t-elle. L'avantage de la générosité sans doute ?
De toute façon, Beatrice a eu l'occasion de ne connaitre ce monde qu'à travers une pièce et une fenêtre. Et il semble en plus que son état est suffisamment préoccupant pour être pris au sérieux. Elle va devoir continuer son suivi de ce qu'elle en sait. La mauvaise surprise apparaitra quand elle se rendra compte que ça n'est pas gratuit.C'est ça, tu as plusieurs districts, dont certains où tu n'es jamais censée aller. Par exemple la zone blanche est interdite au public. Le bidonville n'est pas pour tout le monde. Tu peux normalement circuler entre chaque sans trop de problèmes, mais tant que les mesures sanitaires sont effectives, ça sera toujours un peu compliqué, explique-t-elle en désignant l'endroit d'un signe de la tête :Ensuite, c'est en fonction de ton niveau de vie. Le district deux est pour les hauts gradés ou alors les gens avec beaucoup de moyens, le trois pour les soldats, les miliciens et les militaires, ajoute-t-elle.Le six pour les nouveaux arrivants, nous n'y restons jamais longtemps.
Cela étant, elle ne tient pas à préciser pour le quatre et le cinq. Parce qu'elle vivra dans le cinq, Beatrice avisera rapidement que c'est en fonction de ses moyens à l'évidence, et qu'il vaudra mieux ne pas râler. Quand elle pourra travailler, elle gagnera une misère, pas plus.Tu viens d'où si ça n'est pas de l'extérieur ? Questionne Neela avec étonnement en fronçant les sourcils.Je ne peux pas vraiment te dire, je n'ai pas vu l'extérieur depuis au moins cinq ans, je suis à New Eden depuis son commencement et si tu ne le sais pas : les femmes ne sont pas invitées à en partir pour explorer la question, ajoute l'indienne, pas bien consciente des problèmes de Beatrice.Pour les protéger, tout ça... Mais il parait en effet que c'est très dangereux, il y a des rôdeurs partout, des pillards aussi, des maladies, énumère-t-elle.Mon fiancé s'y rend de temps en temps, notamment vers Seattle pour aider la population là-bas, ce sont toujours des voyages éprouvants et dangereux, précise-t-elle.
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- Neela J. Yeo-Jeong
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Re: Home sweet home
Dim 7 Nov 2021 - 14:29
Je me contente de hausser une épaule face à la réaction de Neela. Je ne sens pas d'animosité dans sa remarque, ni de jugement, mais effectivement, j'ai l'impression que les gens autour de moi ont été aux petits soins pour moi, malgré leurs propres problèmes récents, qu'ils soient d'ordre général ou plus personnels.
Elle rebondit aussitôt pour m'expliquer l'organisation de la ville, et je me mords la lèvre à l'évocation d'un bidonville. Donc, même si l'extérieur est dangereux, les gens d'ici ne se serrent pas tous forcément les coudes. J'ignore pourquoi, mais ce constat me met mal à l'aise. L'espace d'une seconde, je me demande si c'est là-bas que je vais devoir m'installer avec mon fils, mais Neela n'a pas l'air de laisser entendre que c'est notre direction. Plutôt un chemin à éviter...Je ne sais pas si je dois me sentir soulagée ou m'inquiéter de me rendre compte que ce malaise discret et persistant que je pensais percevoir n'est pas le fruit de mon imagination.
Encore une fois cependant, je ne me sens pas la force ou le courage de chercher à en savoir plus pour le moment. J'ai bien trop à gérer actuellement et je pressens qu'émotionnellement parlant, je ne suis pas de taille à affronter les réponses à mes questions. Un pas à la fois, je suppose. J'assimile sa réponse et demande On peut améliorer notre...niveau de vie, en s'impliquant dans la communauté, je présume ?
Je peux gérer ce genre de réponses. Tout comme je suis prête à m'investir, même si je ne sais pas comment.
Je soupire et secoue la tête pour rester concentrée sur le moment, sur la discussion avec Neela.
Son explication ne me rassure absolument pas, et peut-être pour la première fois, je prends conscience de la chance que j'ai eue d'avoir été trouvée par eux. Aussitôt après, l'angoisse à propos du devenir du père de mon enfant me submerge avec une telle violence que je vacille l'espace d'un instant, avant de me reprendre. Je raffermis ma prise autour de mon bébé, tout en laissant de nouvelles questions m'envahir.
Jusqu'à présent, je pensais avoir été trouvée seule et blessée pour une raison valable, même si elle m'échappait. Mais si tout simplement, j'étais seule parce que l'extérieur était à ce point dangereux qu'il n'avait pas survécu ?
Incapable d'analyser ce que je ressens, je repousse de toutes mes forces la vague de désespoir qui m'étreint le coeur, et me concentrer sur Neela et Finn, sur le moment présent, me demande un effort incroyable.
Je...viens de l'extérieur oui. J'ai été trouvée...blessée...je ne me rappelle plus rien...Beatrice, c'est l'endroit où...j'ai été trouvée.
Ma voix me parvient aux oreilles de façon étrange, comme un écho lointain, et je dois cligner des yeux plusieurs fois et prendre de grandes inspirations pour retrouver mes esprits. Je préfère ne pas demander ce qu'elle entend par rôdeurs, je suis certaine au fond de moi que c'est à peine pire que pillards. Et si l'endroit est à ce point militarisé, protégé par des barricades, je n'ose imaginer la violence qui règne au-delà de ces murs.
Désolée, je...tout ça est un peu bizarre, je ne sais pas vraiment comment l'expliquer. Je suis sûre de connaitre certaines choses, sans pouvoir les définir, tu vois ?
Je secoue la tête en souriant, tentant à la fois de la rassurer et de me convaincre que tout ça est réel et ne tient pas d'un effroyable cauchemar.
J'essaie tant bien que mal de reprendre le fil de la discussion, de repartir sur une note plus joyeuse.
Alors, tu es fiancée...félicitations, c'est génial !
Mon ton enjoué est légèrement forcé mais mon sourire est sincère.
Elle rebondit aussitôt pour m'expliquer l'organisation de la ville, et je me mords la lèvre à l'évocation d'un bidonville. Donc, même si l'extérieur est dangereux, les gens d'ici ne se serrent pas tous forcément les coudes. J'ignore pourquoi, mais ce constat me met mal à l'aise. L'espace d'une seconde, je me demande si c'est là-bas que je vais devoir m'installer avec mon fils, mais Neela n'a pas l'air de laisser entendre que c'est notre direction. Plutôt un chemin à éviter...Je ne sais pas si je dois me sentir soulagée ou m'inquiéter de me rendre compte que ce malaise discret et persistant que je pensais percevoir n'est pas le fruit de mon imagination.
Encore une fois cependant, je ne me sens pas la force ou le courage de chercher à en savoir plus pour le moment. J'ai bien trop à gérer actuellement et je pressens qu'émotionnellement parlant, je ne suis pas de taille à affronter les réponses à mes questions. Un pas à la fois, je suppose. J'assimile sa réponse et demande On peut améliorer notre...niveau de vie, en s'impliquant dans la communauté, je présume ?
Je peux gérer ce genre de réponses. Tout comme je suis prête à m'investir, même si je ne sais pas comment.
Je soupire et secoue la tête pour rester concentrée sur le moment, sur la discussion avec Neela.
Son explication ne me rassure absolument pas, et peut-être pour la première fois, je prends conscience de la chance que j'ai eue d'avoir été trouvée par eux. Aussitôt après, l'angoisse à propos du devenir du père de mon enfant me submerge avec une telle violence que je vacille l'espace d'un instant, avant de me reprendre. Je raffermis ma prise autour de mon bébé, tout en laissant de nouvelles questions m'envahir.
Jusqu'à présent, je pensais avoir été trouvée seule et blessée pour une raison valable, même si elle m'échappait. Mais si tout simplement, j'étais seule parce que l'extérieur était à ce point dangereux qu'il n'avait pas survécu ?
Incapable d'analyser ce que je ressens, je repousse de toutes mes forces la vague de désespoir qui m'étreint le coeur, et me concentrer sur Neela et Finn, sur le moment présent, me demande un effort incroyable.
Je...viens de l'extérieur oui. J'ai été trouvée...blessée...je ne me rappelle plus rien...Beatrice, c'est l'endroit où...j'ai été trouvée.
Ma voix me parvient aux oreilles de façon étrange, comme un écho lointain, et je dois cligner des yeux plusieurs fois et prendre de grandes inspirations pour retrouver mes esprits. Je préfère ne pas demander ce qu'elle entend par rôdeurs, je suis certaine au fond de moi que c'est à peine pire que pillards. Et si l'endroit est à ce point militarisé, protégé par des barricades, je n'ose imaginer la violence qui règne au-delà de ces murs.
Désolée, je...tout ça est un peu bizarre, je ne sais pas vraiment comment l'expliquer. Je suis sûre de connaitre certaines choses, sans pouvoir les définir, tu vois ?
Je secoue la tête en souriant, tentant à la fois de la rassurer et de me convaincre que tout ça est réel et ne tient pas d'un effroyable cauchemar.
J'essaie tant bien que mal de reprendre le fil de la discussion, de repartir sur une note plus joyeuse.
Alors, tu es fiancée...félicitations, c'est génial !
Mon ton enjoué est légèrement forcé mais mon sourire est sincère.
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Re: Home sweet home
Dim 7 Nov 2021 - 21:49
Oui, tu vas pouvoir travailler toi aussi, et... Essayer en tout cas de joindre les deux bouts. C'est comme avant, explique-t-elle avant de comprendre ce que lui explique Beatrice. Le fait de ne plus avoir de mémoire. La brune fronce les sourcils, la regarde en imaginant seulement tout ce que ça implique. Elle est très probablement loin du compte, et ne peut qu'éprouver un élan d'empathie pour la jeune femme pour qui cet environnement doit être encore plus confus que pour quiconque. Beatrice a donc encore plus besoin d'être entouré, et Neela se fait la promesse de pouvoir être là pour l'aider :Oh, je vois, je comprends mieux, explique-t-elle.
Elle a un néanmoins un soupir. Tout est pour elle à réapprendre, ça doit être quelque chose. Quand elle a subi son traumatisme crânien, Neela a mis du temps à se souvenir des raisons qui l'ont conduite à être hospitalisé. La perte de son ouïe n'a pas aidé de surcroit, mais plus encore, c'est l'impression de ne pas réussir à rattraper les images qui lui ont échappé qui a pesé. Elle ne pourrait pas s'expliquer mieux que ça à ce sujet, et ne le fera pas, surtout pas pour comparer le traumatisme évident de Beatrice avec une histoire passée.Je comprends ce que tu veux dire, tu n'as aucun souvenir de ta vie d'avant par exemple ? Ou de ta survie à l'extérieur ? De qui est le père de Finn, également ? Demande-t-elle pour être sûre de ne pas être à côté de la plaque. Et surtout, pour évaluer ce qui est sensible de ce qui ne l'est pas. A quel point Beatrice vit-elle mal sa situation ?Tout ça doit être compliqué, j'en suis désolée, ajoute-t-elle alors en hochant fermement la tête pour essayer de se montrer conciliante. Si les deux femmes marchent, elles parviennent rapidement au niveau du passage vers le cinquième district.
Le temps de s'expliquer avec les miliciens des raisons qui les poussent à passer, on leur laisse l'accès.Tu as une thérapie, ou un traitement, pour essayer de retrouver la mémoire ? Il parait que certaines stimulations sensorielles peuvent aider, au moins pour te donner une idée de ce que tu faisais avant ? Tu as des impressions peut-être ? Demande-t-elle. Elle a bizarrement envie de demander à Min-Oh de jeter un coup d'oeil à son cas mais... L'homme a déjà tellement de choses à faire. Et sans doute que Beatrice est déjà entre de bonnes mains...
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- Neela J. Yeo-Jeong
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Re: Home sweet home
Lun 6 Déc 2021 - 22:46
J'acquiesce lorsque Neela me parle de trouver un travail, et tente de positiver pour deux. A l'inverse de tous ceux que j'ai croisé jusqu'à présent, et qui me brossaient un portrait presque idyllique de la vie ici, la jeune indienne semble moins enthousiaste que les autres. Je perçois un esprit critique que les autres n'avaient pas.
Et bien que face aux réponses des gens, je sentais qu'on me cachait quelque chose, percevoir cette note moins exaltée m'inquiète un peu.
J'ai du mal à comprendre mes propres réactions, et je préfère ne pas m'y attarder pour le moment. Tout est encore trop confus, et d'après les médecins, me concentrer sur mon fils et ma guérison sont prioritaires. Je dois éviter tout stress ou inquiétude, cela serait néfaste, pour moi comme pour Finn.
Face aux questions de Neela, je ne peux que secouer la tête. J'ai beau me concentrer, je n'ai qu'un trou noir dans la tête. A l'évocation du père de Finn, je me crispe et pose les yeux sur lui. Comment réussir à élever un enfant seule ? J'ai tellement peur de ne pas savoir comment m'y prendre, de ne pas être à la hauteur. Des infirmières m'ont assurée que j'aurais toute l'aide dont j'ai besoin, et je me répète sans cesse que ce n'est qu'une question de temps, qu'il sera très bientôt retrouvé, mais malgré tout, une petite voix au fond de moi fait que je m'inquiète.
Croisant le regard de Neela, je finis par lui répondre.
Pas vraiment. Il y a des choses que je sais, comme avoir été à l'école, par exemple. Mais je serais incapable de dire où, ou avec qui, ou quelle était ma matière préférée...C'est pareil pour Finn. Je suis certaine qu'il a été voulu, que son père compte beaucoup pour moi, mais...Je n'arrive pas à me rappeler à quoi il ressemble.
Comment il s'appelle, ou ce qu'il aime. Je me sens pathétique, et j'ai le sentiment de le trahir, lui et ce qu'il représente. Ce qu'on a vécu.
On se remet en marche et j'écoute la jeune femme parlementer au check-point d'une oreille distraite. Je me répète en boucle qu'il faut que je garde espoir, que ce n'est que temporaire et que lorsque j'aurais retrouvé la mémoire et cet homme, tout ira bien.
Je secoue la tête, les sourcils froncés.
Non. Les médecins qui m'ont suivie se sont surtout occupés de ma grossesse et de ma commotion. Ils m'ont expliqué que le cerveau était compliqué et mystérieux, et que l'amnésie était différente selon les gens et les cas...
En vérité, ils m'avaient surtout abreuvée de termes techniques et médicaux auxquels je n'avais pas compris grand-chose, mais comme ils ne semblaient pas particulièrement soucieux à ce sujet, je n'avais pas insisté.
On m'a dit que je devrais suivre une sorte de formation je crois, pour m'intégrer ici, auprès de la communauté.
Ca signifiait sûrement m'aider à trouver un emploi, et avec de la chance, m'aider à retrouver mes souvenirs.
Tu as un emploi, toi ? J'avoue que je suis un peu curieuse de savoir ce que je suis capable de faire...et je me demande si j'en suis encore capable.
Après tout, certains métiers nécessitent des capacités intellectuelles et neurologiques poussées. De la concentration, de la réactivité... Jusqu'à maintenant, je n'ai pas l'impression d'avoir perdu en coordination ou autre, mais j'espère que je suis encore à même de faire ce que je faisais avant. Quoi que je faisais.
Et bien que face aux réponses des gens, je sentais qu'on me cachait quelque chose, percevoir cette note moins exaltée m'inquiète un peu.
J'ai du mal à comprendre mes propres réactions, et je préfère ne pas m'y attarder pour le moment. Tout est encore trop confus, et d'après les médecins, me concentrer sur mon fils et ma guérison sont prioritaires. Je dois éviter tout stress ou inquiétude, cela serait néfaste, pour moi comme pour Finn.
Face aux questions de Neela, je ne peux que secouer la tête. J'ai beau me concentrer, je n'ai qu'un trou noir dans la tête. A l'évocation du père de Finn, je me crispe et pose les yeux sur lui. Comment réussir à élever un enfant seule ? J'ai tellement peur de ne pas savoir comment m'y prendre, de ne pas être à la hauteur. Des infirmières m'ont assurée que j'aurais toute l'aide dont j'ai besoin, et je me répète sans cesse que ce n'est qu'une question de temps, qu'il sera très bientôt retrouvé, mais malgré tout, une petite voix au fond de moi fait que je m'inquiète.
Croisant le regard de Neela, je finis par lui répondre.
Pas vraiment. Il y a des choses que je sais, comme avoir été à l'école, par exemple. Mais je serais incapable de dire où, ou avec qui, ou quelle était ma matière préférée...C'est pareil pour Finn. Je suis certaine qu'il a été voulu, que son père compte beaucoup pour moi, mais...Je n'arrive pas à me rappeler à quoi il ressemble.
Comment il s'appelle, ou ce qu'il aime. Je me sens pathétique, et j'ai le sentiment de le trahir, lui et ce qu'il représente. Ce qu'on a vécu.
On se remet en marche et j'écoute la jeune femme parlementer au check-point d'une oreille distraite. Je me répète en boucle qu'il faut que je garde espoir, que ce n'est que temporaire et que lorsque j'aurais retrouvé la mémoire et cet homme, tout ira bien.
Je secoue la tête, les sourcils froncés.
Non. Les médecins qui m'ont suivie se sont surtout occupés de ma grossesse et de ma commotion. Ils m'ont expliqué que le cerveau était compliqué et mystérieux, et que l'amnésie était différente selon les gens et les cas...
En vérité, ils m'avaient surtout abreuvée de termes techniques et médicaux auxquels je n'avais pas compris grand-chose, mais comme ils ne semblaient pas particulièrement soucieux à ce sujet, je n'avais pas insisté.
On m'a dit que je devrais suivre une sorte de formation je crois, pour m'intégrer ici, auprès de la communauté.
Ca signifiait sûrement m'aider à trouver un emploi, et avec de la chance, m'aider à retrouver mes souvenirs.
Tu as un emploi, toi ? J'avoue que je suis un peu curieuse de savoir ce que je suis capable de faire...et je me demande si j'en suis encore capable.
Après tout, certains métiers nécessitent des capacités intellectuelles et neurologiques poussées. De la concentration, de la réactivité... Jusqu'à maintenant, je n'ai pas l'impression d'avoir perdu en coordination ou autre, mais j'espère que je suis encore à même de faire ce que je faisais avant. Quoi que je faisais.
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