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Welcome among us
Jeu 21 Oct 2021 - 17:59
Bien qu'encore convalescente, on m'avait questionné sur mes aptitudes professionnelles. J'ai été incapable de répondre, mais je me suis tout de suite montrée volontaire pour aider autant que je le pouvais. On m'avait donc conduite devant une boulangerie, m'indiquant que des places étaient à prendre et on m'a présentée aussitôt au propriétaire des lieux. Il a lorgné mon plâtre, mais n'a rien dit, acceptant que je reste en observatrice pour comprendre comme cela fonctionnait et a suggéré qu'à la limite, je pourrais sûrement aider à servir les clients.
Je pense qu'il était aussi espéré qu'ainsi, ma mémoire se débloquerai peut-être.
Ce n'est pas le cas, et même si j'ai parfaitement conscience que les choses ne sont pas aussi simples, je suis un peu déçue, aussi. Les odeurs de pain chauds, de brioches et autres douceurs qui sortent du four évoquent quelque chose de familier, de presque rassurant.
Mais au cours de la matinée, je dois me rendre à l'évidence. Je n'ai apparemment jamais fait cela, qu'il s'agisse de faire du pain ou de commercer. Pour autant, je m'applique et me concentre totalement, même si la séparation avec mon fils est difficile à gérer. J'ai du le confier à une nourrice, et même si elle m'a assuré que Finn irait très bien, je gérais plutôt mal la séparation, si rapidement après sa naissance. Cependant, les gens d'ici m'avaient accueillir, soignée et m'avaient aidé en m'offrant des vêtements pour mon fils et moi, des jouets pour lui, et tout ce qu'il me fallait pour m'occuper de lui. M'investir dans cette communauté et trouver un travail était un juste retour des choses, et au final, un prix relativement moindre à payer.
Je ne me souviens pas réellement de la vie en extérieur, mais je sais qu'elle est difficile, voire impossible. Je n'ose imaginer les sacrifices qu'ils ont du faire pour que je puisse être ici, rester en vie malgré mes blessures.
Après quelques heures, le patron m'indique que je peux prendre une pause et je m'éloigne de quelques pas du point de vente, retournant du côté des fourneaux.
J'ignore si une fois déplâtrée, je serais capable de pétrir la pâte, de façonner pains et viennoiseries avant de les enfourner, mais j'aime l'odeur qui règne ici, malgré la chaleur et l'effervescence.
Je me glisse dans un coin, dos au mur, pour être sûre de ne gêner personne et j'observe, essayant de mémoriser les gestes à faire. Je me demande si j'ai ce qu'il faut à la maison pour m'entraîner, si j'y arriverais avec mon poignet fracturé et brusquement, je pense à quelque chose. Une tarte aux pommes !
Je prends conscience d'avoir parlé à voix haute mais je souris, certaine de me souvenir de quelque chose. Ma mémoire n'est pas totalement morte, j'en suis convaincue.
Je me tourne vers le boulanger le plus proche de moi et lui demande en croisant intérieurement les doigts.
Excusez-moi, est-ce que je peux trouver...une recette de tarte aux pommes, ici ?
Je crois que les cuisiniers n'aiment pas révéler leurs secrets, pourtant je suis sûre d'en avoir déjà fait. Et d'adorer ça. J'ai hâte que Finley soit assez grand pour y goûter, et je m'imagine déjà en cuisiner pour lui.
Je pense qu'il était aussi espéré qu'ainsi, ma mémoire se débloquerai peut-être.
Ce n'est pas le cas, et même si j'ai parfaitement conscience que les choses ne sont pas aussi simples, je suis un peu déçue, aussi. Les odeurs de pain chauds, de brioches et autres douceurs qui sortent du four évoquent quelque chose de familier, de presque rassurant.
Mais au cours de la matinée, je dois me rendre à l'évidence. Je n'ai apparemment jamais fait cela, qu'il s'agisse de faire du pain ou de commercer. Pour autant, je m'applique et me concentre totalement, même si la séparation avec mon fils est difficile à gérer. J'ai du le confier à une nourrice, et même si elle m'a assuré que Finn irait très bien, je gérais plutôt mal la séparation, si rapidement après sa naissance. Cependant, les gens d'ici m'avaient accueillir, soignée et m'avaient aidé en m'offrant des vêtements pour mon fils et moi, des jouets pour lui, et tout ce qu'il me fallait pour m'occuper de lui. M'investir dans cette communauté et trouver un travail était un juste retour des choses, et au final, un prix relativement moindre à payer.
Je ne me souviens pas réellement de la vie en extérieur, mais je sais qu'elle est difficile, voire impossible. Je n'ose imaginer les sacrifices qu'ils ont du faire pour que je puisse être ici, rester en vie malgré mes blessures.
Après quelques heures, le patron m'indique que je peux prendre une pause et je m'éloigne de quelques pas du point de vente, retournant du côté des fourneaux.
J'ignore si une fois déplâtrée, je serais capable de pétrir la pâte, de façonner pains et viennoiseries avant de les enfourner, mais j'aime l'odeur qui règne ici, malgré la chaleur et l'effervescence.
Je me glisse dans un coin, dos au mur, pour être sûre de ne gêner personne et j'observe, essayant de mémoriser les gestes à faire. Je me demande si j'ai ce qu'il faut à la maison pour m'entraîner, si j'y arriverais avec mon poignet fracturé et brusquement, je pense à quelque chose. Une tarte aux pommes !
Je prends conscience d'avoir parlé à voix haute mais je souris, certaine de me souvenir de quelque chose. Ma mémoire n'est pas totalement morte, j'en suis convaincue.
Je me tourne vers le boulanger le plus proche de moi et lui demande en croisant intérieurement les doigts.
Excusez-moi, est-ce que je peux trouver...une recette de tarte aux pommes, ici ?
Je crois que les cuisiniers n'aiment pas révéler leurs secrets, pourtant je suis sûre d'en avoir déjà fait. Et d'adorer ça. J'ai hâte que Finley soit assez grand pour y goûter, et je m'imagine déjà en cuisiner pour lui.
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Re: Welcome among us
Ven 22 Oct 2021 - 13:28
Welcome among us
Evan & Georgia ;
Il n'était pas rare de nouvelles personnes dans la boulangerie. Des gens qui venaient juste essayer et d'autres qui restaient un temps avant de partir. Le patron n'était pas le plus sympathique mais il était relativement concilient sur ce que l'on pouvait faire de manière générale. Tant que les quotas étaient respectés, les rationnements aussi... Ca, oublier les rationnements étaient impensable. Sauf si on est envieux d'une punition. Ce qui n'est d'ailleurs pas le cas de mon côté.
Aujourd'hui, je ne suis pas de corvée devant les gens. Si j'aime bien voir les habitués, je préfère aussi rester calmement, si on peut dire ça comme ça, dans la cuisine avec les mains pleines de farine. Ce matin, une nouvelle recrue est arrivée. Armé d'un plâtre et d'une expression complétement perdue d'ailleurs. Autant dire que le plâtre va l'empêcher de bosser en cuisine, elle a donc été directement dirigé vers la partie vente. C'est un rythme particulier près des fourneaux et difficile de voir les heures passées. Il n'y a que lorsque la brune se tient à l'écart dans la cuisine que je me rends compte que les heures ont défilées à une vitesse phénoménale.
Maintenant que j'y pense, elle doit s'ennuyer à uniquement regarder ce qui se passe autour d'elle. Et j'allais d'ailleurs m'approcher pour lui parler et essayer de l'intégrer un peu dans ce que je peux faire. Mais elle sort directement un tarte aux pommes de nulle part. Je pouffe de rire sans comprendre d'où lui vient une telle chose.
- Ca t'arrive souvent de dire tarte aux pommes sans contexte ?
Un sourire amusé sur le visage et je vois bien que la tarte aux pommes semble être sa priorité dans l'immédiat. Je ne pense pas qu'on ait ce type de recette ici. La boulangerie n'est pas autant fourni qu'avant 2015. Mais je peux peut-être trouver deux trois trucs. L'autre cuisinier ne prête pas plus attention à moi ou elle non plus. Certaines personnes sont loin d'être sociables, ça arrive.
- Je t'avoue qu'on a pas trop de recette ici. C'est surtout la mémoire de chacun qui fonctionne mais ce sera probablement une petite. Avec les rations, on risque de se faire taper sur les doigts sinon.
Au delà de ça, je ne sais même pas si on a réellement tous les ingrédients ici. C'est qu'on a uniquement les ingrédients les plus basiques. Etant donné le bordel, je suis déjà bien content d'avoir tout ça mais c'est une question de point de vu, évidemment. Je repose les yeux sur la jeune femme et ajoute.
- Je peux te donner les ingrédients et les choses à faire, si tu veux ? Par contre, avec le plâtre, je doute que tu puisses faire la pâte. Tu pourras éplucher les pommes où ? Comment tu t'es cassé le poignet ?
Je parle probablement un peu trop mais je dois avouer qu'entre l'autre cuisinier qui ne dit jamais rien, le boss qui ne parle que pour emmerder le monde, autant dire que les journées sont parfois trop silencieuse pour moi. Je récupère un stylo pour noter les ingrédients dont elle aura besoin avant de tendre le morceau de papier.
- Tu auras besoin de ça. A part l'amande, on a tout en cuisine si je ne me trompe pas.
Aujourd'hui, je ne suis pas de corvée devant les gens. Si j'aime bien voir les habitués, je préfère aussi rester calmement, si on peut dire ça comme ça, dans la cuisine avec les mains pleines de farine. Ce matin, une nouvelle recrue est arrivée. Armé d'un plâtre et d'une expression complétement perdue d'ailleurs. Autant dire que le plâtre va l'empêcher de bosser en cuisine, elle a donc été directement dirigé vers la partie vente. C'est un rythme particulier près des fourneaux et difficile de voir les heures passées. Il n'y a que lorsque la brune se tient à l'écart dans la cuisine que je me rends compte que les heures ont défilées à une vitesse phénoménale.
Maintenant que j'y pense, elle doit s'ennuyer à uniquement regarder ce qui se passe autour d'elle. Et j'allais d'ailleurs m'approcher pour lui parler et essayer de l'intégrer un peu dans ce que je peux faire. Mais elle sort directement un tarte aux pommes de nulle part. Je pouffe de rire sans comprendre d'où lui vient une telle chose.
- Ca t'arrive souvent de dire tarte aux pommes sans contexte ?
Un sourire amusé sur le visage et je vois bien que la tarte aux pommes semble être sa priorité dans l'immédiat. Je ne pense pas qu'on ait ce type de recette ici. La boulangerie n'est pas autant fourni qu'avant 2015. Mais je peux peut-être trouver deux trois trucs. L'autre cuisinier ne prête pas plus attention à moi ou elle non plus. Certaines personnes sont loin d'être sociables, ça arrive.
- Je t'avoue qu'on a pas trop de recette ici. C'est surtout la mémoire de chacun qui fonctionne mais ce sera probablement une petite. Avec les rations, on risque de se faire taper sur les doigts sinon.
Au delà de ça, je ne sais même pas si on a réellement tous les ingrédients ici. C'est qu'on a uniquement les ingrédients les plus basiques. Etant donné le bordel, je suis déjà bien content d'avoir tout ça mais c'est une question de point de vu, évidemment. Je repose les yeux sur la jeune femme et ajoute.
- Je peux te donner les ingrédients et les choses à faire, si tu veux ? Par contre, avec le plâtre, je doute que tu puisses faire la pâte. Tu pourras éplucher les pommes où ? Comment tu t'es cassé le poignet ?
Je parle probablement un peu trop mais je dois avouer qu'entre l'autre cuisinier qui ne dit jamais rien, le boss qui ne parle que pour emmerder le monde, autant dire que les journées sont parfois trop silencieuse pour moi. Je récupère un stylo pour noter les ingrédients dont elle aura besoin avant de tendre le morceau de papier.
- Tu auras besoin de ça. A part l'amande, on a tout en cuisine si je ne me trompe pas.
b l a c k f i s h
- Evan Jensen
The Sentinels
Modératrice
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Re: Welcome among us
Sam 23 Oct 2021 - 16:53
J'entends pouffer lorsque je parle de tarte aux pommes, et je demande au concerné s'il a une recette. Son air avenant, sa jovialité, me font immédiatement sourire au lieu de me braquer. Je ne me sens aucunement vexée, et je ne pense pas qu'il cherche à se moquer.
A vrai dire, j'ai bien conscience que mon propos peut surprendre, et j'essaie de m'expliquer.
Ah je suis désolée, ce sont les odeurs...Je ne sais pas, ça me fait penser à une tarte aux pommes.
Impossible de me souvenir si j'en ai déjà fait moi-même, ou de la dernière fois que j'en ai mangé une, je suis juste sur la certitude d'en avoir déjà mangé, et d'adorer ça.
Je grimace quand il affirme qu'on peut la faire de mémoire, mais il propose dans la foulée de me fournir les ingrédients nécessaires, puis de m'aider.
Oui, heu...Je ne sais pas comment je me suis fait ça. Ni si je capable de faire une tarte...En fait, je...j'ai été trouvée à l'extérieur. J'étais blessée et...je ne me souviens de rien.
En revanche ces mots-là, je ne pense pas pouvoir les oublier un jour, je ne cesse de les répéter à longueur de journée à tous ceux que je croise et avec qui je discute. Je vais finir par être 'la fille qui ne se souvient de rien', dans le coin.
Eplucher des pommes, est-ce que j'ai déjà fait ça ? Je pense que j'arriverais à m'en sortir, oui. Même avec un plâtre et sans mémoire, la logique restait ma plus fidèle alliée. Et il s'agissait ici uniquement de retirer la peau du fruit, rien de bien sorcier.
Je récupère le morceau de papier pour le ranger soigneusement dans ma poche. Hors de question de le perdre, je compte bien tenter ma chance dès que je le pourrais.
Et soudain, je m'aperçois que je ne sais même pas avec qui je discute.
Au fait, je m'appelle Beatrice. Heu, Bea, tu peux m'appeler Bea, si tu veux. Je me mords la lèvre avant d'ajouter Désolée, on peut se tutoyer, n'est-ce pas ?
Il semble être dans la même tranche d'âge que la mienne, et son air sympathique me donne presque l'impression de le connaître depuis longtemps. Le tutoiement m'est venu de façon naturelle, et je me demande s'il fait la même impression à tous ceux qu'il croise. J'ai le sentiment qu'il est capable de se lier facilement, et un instant, j'oublie cette histoire de tarte aux pommes, j'ai juste envie d'apprendre à le connaître mieux. Mais il préfère peut-être garder une certaine réserve dans son travail ? Ou juste avec des idiotes qui réfléchissent à voix haute.
Ca fait longtemps que tu...que vous êtes arrivé ici ?
Je tente finalement ma chance pour une discussion, on verra bien. J'ai envie de connaître les gens d'ici, de me faire des amis.
A vrai dire, j'ai bien conscience que mon propos peut surprendre, et j'essaie de m'expliquer.
Ah je suis désolée, ce sont les odeurs...Je ne sais pas, ça me fait penser à une tarte aux pommes.
Impossible de me souvenir si j'en ai déjà fait moi-même, ou de la dernière fois que j'en ai mangé une, je suis juste sur la certitude d'en avoir déjà mangé, et d'adorer ça.
Je grimace quand il affirme qu'on peut la faire de mémoire, mais il propose dans la foulée de me fournir les ingrédients nécessaires, puis de m'aider.
Oui, heu...Je ne sais pas comment je me suis fait ça. Ni si je capable de faire une tarte...En fait, je...j'ai été trouvée à l'extérieur. J'étais blessée et...je ne me souviens de rien.
En revanche ces mots-là, je ne pense pas pouvoir les oublier un jour, je ne cesse de les répéter à longueur de journée à tous ceux que je croise et avec qui je discute. Je vais finir par être 'la fille qui ne se souvient de rien', dans le coin.
Eplucher des pommes, est-ce que j'ai déjà fait ça ? Je pense que j'arriverais à m'en sortir, oui. Même avec un plâtre et sans mémoire, la logique restait ma plus fidèle alliée. Et il s'agissait ici uniquement de retirer la peau du fruit, rien de bien sorcier.
Je récupère le morceau de papier pour le ranger soigneusement dans ma poche. Hors de question de le perdre, je compte bien tenter ma chance dès que je le pourrais.
Et soudain, je m'aperçois que je ne sais même pas avec qui je discute.
Au fait, je m'appelle Beatrice. Heu, Bea, tu peux m'appeler Bea, si tu veux. Je me mords la lèvre avant d'ajouter Désolée, on peut se tutoyer, n'est-ce pas ?
Il semble être dans la même tranche d'âge que la mienne, et son air sympathique me donne presque l'impression de le connaître depuis longtemps. Le tutoiement m'est venu de façon naturelle, et je me demande s'il fait la même impression à tous ceux qu'il croise. J'ai le sentiment qu'il est capable de se lier facilement, et un instant, j'oublie cette histoire de tarte aux pommes, j'ai juste envie d'apprendre à le connaître mieux. Mais il préfère peut-être garder une certaine réserve dans son travail ? Ou juste avec des idiotes qui réfléchissent à voix haute.
Ca fait longtemps que tu...que vous êtes arrivé ici ?
Je tente finalement ma chance pour une discussion, on verra bien. J'ai envie de connaître les gens d'ici, de me faire des amis.
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Re: Welcome among us
Dim 24 Oct 2021 - 16:24
Welcome among us
Evan & Georgia ;
Les odeurs. Oui, ça ne me surprends pas. De manière générale, hors fin de journée pour nettoyer, ça sent constamment bon autour des fourneaux. C'est surtout la spontanéité de la phrase qui m'a empêché de garder mon sérieux. Les recettes n'ont jamais été vraiment noté. Je pense qu'il faudrait probablement que je commence à le faire. Pour les prochaines personnes qui viennent ici. Je ne sais même pas pourquoi le patron n'a jamais pensé à faire ce genre de chose. A croire qu'il espère que le savoir se passe de bouche à oreille.
- Pour être honnête, je ne sais même pas pourquoi aucun de nous n'a noté les recettes... Mais je vais le faire à l'avenir. Pour les prochains.
Inutile de dire que je doute qu'elle reste dans la boulangerie plus d'une journée mais pour les autres, ça peut toujours être utile. Je suppose. C'est assez surprenant par contre qu'elle ne sache pas comment elle s'est blessé au poignet. Mais il est vrai qu'avec les quelques détails qu'elle m'accorde en plus de ça, je dois avouer que c'est plus compréhensible. Je n'aimerais pas être à sa place à dire vrai. Pour plusieurs raisons. Déjà parce que personne mes souvenirs reviendraient à oublier la majorité positive de ma vie mais en plus devoir réapprendre à vivre dans un bordel similaire à celui-ci... Non merci. Je hausse donc les sourcils, hoche rapidement la tête dans direction d'un air désolé.
- Tu dois l'entendre souvent mais wow. Je suis désolé de l'apprendre. J'espère que ça reviendra vite.
Oui, je pense que chacune des personnes qui la croise doivent lui dire ça. Mais qu'est ce qu'on peut dire de plus face à quelqu'un qui réapprend à se souvenir d'une partie de sa vie. Mais revenons en à la tarde. Elle ne sait pas si elle en a déjà fait une. Ce qui ne me choque pas vraiment, du coup. J'agite donc la main, sourire aux lèvres.
- Je vais t'aider, t'en fais pas pour ça. Tiens prend ça.
Dis-je en lui tendant un économe. C'est fou d'ailleurs ce qu'il y a de disponible ici. Je suppose que beaucoup de chose ont été récupéré des différents pillages. Ca ne me choquerait pas plus que ça. Je ne lui montre pas comment éplucher des pommes parce que je ne pense pas que ça soit si difficile que ça. Et puis, elle n'est pas bête. Ce n'est pas une enfant non plus. Inutile pour moi de faire ce genre de chose. Sauf si elle me le demande. Ce qui ne sera sûrement pas le cas.
- Bea, ok. Je suis content de te connaître. Oui, bien sûr. Je suis Evan.
C'est vrai que maintenant que j'y pense, je l'ai tutoyé presque automatiquement. Je devrais quand même faire attention. Si un jour, je me prends une droite de quelqu'un de plus haut placé dans New Eden, ça risque d'être un peu complexe. Et je ne veux pas faire parti des personnes qui subissent des punitions. Ironique dans un sens étant donné la situation dans laquelle je me fourre. Je dois m'occuper de la pate par contre. Aucune chance de son côté avec le plâtre.
- Je peux te montrer comment faire la pâte, si tu veux. Oh euh, pas longtemps à dire vrai. Juillet 2021 donc ça va être.... 4 mois, un peu plus que ça. Je t'avoue que la notion du temps est un peu complexe. Mais je pense que c'est comme ça comme tout le monde. Et toi? Pas longtemps, je suppose.
Après tout dépend combien de temps elle est resté alité, l'étendu des blessures et tout un tas de détail que je n'ai pas. Mais je me doute qu'un plâtre ne se garde par sur quelques heures. Et puis, il y a tellement de monde que je suis persuadé que je ne pourrais pas reconnaître quelqu'un facilement dans New Eden, sauf si je lui parle de façon plus que régulière.
- Tu ne te souviens de rien avant ? Ou tu as quand même quelques souvenirs de toi plus jeune ?
Ca me rend curieux. Beaucoup trop. Je bouge pour récupérer les ingrédients dont j'ai besoin pour la pâte. Farine, beurre, eau, sucre et c'est tout. De manière générale, une pâte n'est pas bien complexe à faire de toute façon. Du moins, à deux mains et avec un minimum de connaissance sur le sujet, j'entends.
- Pour être honnête, je ne sais même pas pourquoi aucun de nous n'a noté les recettes... Mais je vais le faire à l'avenir. Pour les prochains.
Inutile de dire que je doute qu'elle reste dans la boulangerie plus d'une journée mais pour les autres, ça peut toujours être utile. Je suppose. C'est assez surprenant par contre qu'elle ne sache pas comment elle s'est blessé au poignet. Mais il est vrai qu'avec les quelques détails qu'elle m'accorde en plus de ça, je dois avouer que c'est plus compréhensible. Je n'aimerais pas être à sa place à dire vrai. Pour plusieurs raisons. Déjà parce que personne mes souvenirs reviendraient à oublier la majorité positive de ma vie mais en plus devoir réapprendre à vivre dans un bordel similaire à celui-ci... Non merci. Je hausse donc les sourcils, hoche rapidement la tête dans direction d'un air désolé.
- Tu dois l'entendre souvent mais wow. Je suis désolé de l'apprendre. J'espère que ça reviendra vite.
Oui, je pense que chacune des personnes qui la croise doivent lui dire ça. Mais qu'est ce qu'on peut dire de plus face à quelqu'un qui réapprend à se souvenir d'une partie de sa vie. Mais revenons en à la tarde. Elle ne sait pas si elle en a déjà fait une. Ce qui ne me choque pas vraiment, du coup. J'agite donc la main, sourire aux lèvres.
- Je vais t'aider, t'en fais pas pour ça. Tiens prend ça.
Dis-je en lui tendant un économe. C'est fou d'ailleurs ce qu'il y a de disponible ici. Je suppose que beaucoup de chose ont été récupéré des différents pillages. Ca ne me choquerait pas plus que ça. Je ne lui montre pas comment éplucher des pommes parce que je ne pense pas que ça soit si difficile que ça. Et puis, elle n'est pas bête. Ce n'est pas une enfant non plus. Inutile pour moi de faire ce genre de chose. Sauf si elle me le demande. Ce qui ne sera sûrement pas le cas.
- Bea, ok. Je suis content de te connaître. Oui, bien sûr. Je suis Evan.
C'est vrai que maintenant que j'y pense, je l'ai tutoyé presque automatiquement. Je devrais quand même faire attention. Si un jour, je me prends une droite de quelqu'un de plus haut placé dans New Eden, ça risque d'être un peu complexe. Et je ne veux pas faire parti des personnes qui subissent des punitions. Ironique dans un sens étant donné la situation dans laquelle je me fourre. Je dois m'occuper de la pate par contre. Aucune chance de son côté avec le plâtre.
- Je peux te montrer comment faire la pâte, si tu veux. Oh euh, pas longtemps à dire vrai. Juillet 2021 donc ça va être.... 4 mois, un peu plus que ça. Je t'avoue que la notion du temps est un peu complexe. Mais je pense que c'est comme ça comme tout le monde. Et toi? Pas longtemps, je suppose.
Après tout dépend combien de temps elle est resté alité, l'étendu des blessures et tout un tas de détail que je n'ai pas. Mais je me doute qu'un plâtre ne se garde par sur quelques heures. Et puis, il y a tellement de monde que je suis persuadé que je ne pourrais pas reconnaître quelqu'un facilement dans New Eden, sauf si je lui parle de façon plus que régulière.
- Tu ne te souviens de rien avant ? Ou tu as quand même quelques souvenirs de toi plus jeune ?
Ca me rend curieux. Beaucoup trop. Je bouge pour récupérer les ingrédients dont j'ai besoin pour la pâte. Farine, beurre, eau, sucre et c'est tout. De manière générale, une pâte n'est pas bien complexe à faire de toute façon. Du moins, à deux mains et avec un minimum de connaissance sur le sujet, j'entends.
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- Evan Jensen
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Re: Welcome among us
Mar 9 Nov 2021 - 11:06
Je hoche la tête, un brin dépitée, lorsqu'il me répond qu'aucune recette n'est écrite. Ca risque d'être compliqué pour moi, même pour me nourrir de mon côté. Il faudra que je demande à quelques voisins, le cas échéant, pour être sûre de ne pas faire n'importe quoi. J'ai plus ou moins compris que la nourriture était assez difficile à trouver, ce serait vraiment idiot de gâcher. Et je ne veux pas prendre le risque non plus de provoquer un incendie en essayant de me préparer à manger, ça ferait désordre.
Je lui adresse un sourire tout en haussant une épaule face à sa sollicitude. Oui, les gens me plaignent en apprenant pour mon amnésie. Certains semblent plus sincères que d'autres, et ma réaction varie de l'envie de pleurer dans un coin et celle de relativiser et de me dire que mes souvenirs reviendront. C'est gentil, merci. J'espère aussi que mes souvenirs reviendront rapidement.
C'est assez déroutant, à vrai dire. J'ai parfois un sentiment fugace, je suis certaine de connaître des choses sans pouvoir expliquer comment je les connais. Comme pour cette odeur de boulangerie, qui m'a fait penser à une tarte aux pommes alors qu'il n'y a aucune odeur de pomme ici.
En réalité, en demandant la recette du gâteau, je ne m'attendais pas à ce qu'Evan m'aide à le faire aussitôt. Je pensais qu'il m'écrirait la recette et se contenterait de ça, et je suis assez touchée qu'il prenne du temps pour m'aider.
J'attrape l'économe et les pommes qu'il me tend, et après avoir coincée un fruit entre le plan de travail et le bout de mes doigts dépassant du plâtre, je commence à retirer la peau en utilisant l'économe de l'autre main. Je dois m'y reprendre à deux fois avant de réussir à bien caler la pomme, mais l'épluchage ne me semble pas très compliqué. Bien, j'étais sûrement droitière avant, alors. Ca m'arrange, me débrouiller seule aurait été bien plus compliquée si j'avais été gauchère, vu que c'est ce poignet qui me laisse actuellement handicapée.
J'attrape facilement le coup de main et j'en profite pour jeter des coups d'oeils réguliers vers Evan, pour le regarder faire et mémoriser le déroulé de la recette.
Surprise d'entendre qu'il est là depuis peu de temps tant il semble à l'aise, je me demande, j'espère même, pouvoir prendre mes marques ici aussi vite que lui.
Je suis là depuis quelques semaines seulement. Je crois que j'ai été ramenée juste avant que vous soyiez touchés par l'épidémie de grippe. Cette période est un peu floue, les médecins m'ont dit que j'avais une commotion assez préoccupante. Et ils ont préféré me garder sous surveillance jusqu'à mon accouchement.
Je suis assez amusée par la situation, le fait qu'on devise de choses aussi terribles en faisant un gâteau a quelque chose d'un peu surréaliste. Mais c'est tellement facile de discuter avec lui...Jusqu'à présent, chaque fois que j'ai évoqué les circonstances de mon arrivée, mon amnésie ou ma grossesse mystère, une partie de moi était un peu mal à l'aise. Comme si ne pas pouvoir apporter de réponses aux questions que les autres et moi-même se posons était une tare, une erreur.
Avec Evan, les choses viennent naturellement, sans arrière-pensées ni crainte infondée. C'est donc naturellement que je réponds à sa question.
C'est étrange à expliquer, ou à comprendre, je t'avoue. Il y a des choses dont je suis sûre, comme le fait de se nourrir, de se laver. Mettre ses chaussettes avant ses chaussures, tu vois ? Des choses mécaniques, je dirais. Mais, je ne sais rien de moi, des gens que j'ai pu connaître avant, ou des lieux visités....Mais par exemple, je suis certaine d'avoir déjà mis les pieds dans un musée, ou un cinéma, sans pouvoir te dire lequel ou ce que j'ai vu.
Je relève la tête et le regarde, cherchant à savoir s'il comprend ce que je veux dire. C'est quelque chose d'un peu compliqué à expliquer, je ne suis pas sûre d'avoir les bons mots pour cela.
Je rebaisse les yeux sur mon travail et soupire avant de demander. Heu...il fallait bien les couper en lamelles, hein ?
Je viens de m'apercevoir qu'en parlant, j'ai fini d'éplucher les pommes et que j'ai commencé à les découper. En deux, on épépine, et on découpe en fines tranches. J'espère que ne pas avoir faire n'importe quoi, je m'en voudrais de gâcher de la nourriture.
Je lui adresse un sourire tout en haussant une épaule face à sa sollicitude. Oui, les gens me plaignent en apprenant pour mon amnésie. Certains semblent plus sincères que d'autres, et ma réaction varie de l'envie de pleurer dans un coin et celle de relativiser et de me dire que mes souvenirs reviendront. C'est gentil, merci. J'espère aussi que mes souvenirs reviendront rapidement.
C'est assez déroutant, à vrai dire. J'ai parfois un sentiment fugace, je suis certaine de connaître des choses sans pouvoir expliquer comment je les connais. Comme pour cette odeur de boulangerie, qui m'a fait penser à une tarte aux pommes alors qu'il n'y a aucune odeur de pomme ici.
En réalité, en demandant la recette du gâteau, je ne m'attendais pas à ce qu'Evan m'aide à le faire aussitôt. Je pensais qu'il m'écrirait la recette et se contenterait de ça, et je suis assez touchée qu'il prenne du temps pour m'aider.
J'attrape l'économe et les pommes qu'il me tend, et après avoir coincée un fruit entre le plan de travail et le bout de mes doigts dépassant du plâtre, je commence à retirer la peau en utilisant l'économe de l'autre main. Je dois m'y reprendre à deux fois avant de réussir à bien caler la pomme, mais l'épluchage ne me semble pas très compliqué. Bien, j'étais sûrement droitière avant, alors. Ca m'arrange, me débrouiller seule aurait été bien plus compliquée si j'avais été gauchère, vu que c'est ce poignet qui me laisse actuellement handicapée.
J'attrape facilement le coup de main et j'en profite pour jeter des coups d'oeils réguliers vers Evan, pour le regarder faire et mémoriser le déroulé de la recette.
Surprise d'entendre qu'il est là depuis peu de temps tant il semble à l'aise, je me demande, j'espère même, pouvoir prendre mes marques ici aussi vite que lui.
Je suis là depuis quelques semaines seulement. Je crois que j'ai été ramenée juste avant que vous soyiez touchés par l'épidémie de grippe. Cette période est un peu floue, les médecins m'ont dit que j'avais une commotion assez préoccupante. Et ils ont préféré me garder sous surveillance jusqu'à mon accouchement.
Je suis assez amusée par la situation, le fait qu'on devise de choses aussi terribles en faisant un gâteau a quelque chose d'un peu surréaliste. Mais c'est tellement facile de discuter avec lui...Jusqu'à présent, chaque fois que j'ai évoqué les circonstances de mon arrivée, mon amnésie ou ma grossesse mystère, une partie de moi était un peu mal à l'aise. Comme si ne pas pouvoir apporter de réponses aux questions que les autres et moi-même se posons était une tare, une erreur.
Avec Evan, les choses viennent naturellement, sans arrière-pensées ni crainte infondée. C'est donc naturellement que je réponds à sa question.
C'est étrange à expliquer, ou à comprendre, je t'avoue. Il y a des choses dont je suis sûre, comme le fait de se nourrir, de se laver. Mettre ses chaussettes avant ses chaussures, tu vois ? Des choses mécaniques, je dirais. Mais, je ne sais rien de moi, des gens que j'ai pu connaître avant, ou des lieux visités....Mais par exemple, je suis certaine d'avoir déjà mis les pieds dans un musée, ou un cinéma, sans pouvoir te dire lequel ou ce que j'ai vu.
Je relève la tête et le regarde, cherchant à savoir s'il comprend ce que je veux dire. C'est quelque chose d'un peu compliqué à expliquer, je ne suis pas sûre d'avoir les bons mots pour cela.
Je rebaisse les yeux sur mon travail et soupire avant de demander. Heu...il fallait bien les couper en lamelles, hein ?
Je viens de m'apercevoir qu'en parlant, j'ai fini d'éplucher les pommes et que j'ai commencé à les découper. En deux, on épépine, et on découpe en fines tranches. J'espère que ne pas avoir faire n'importe quoi, je m'en voudrais de gâcher de la nourriture.
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Re: Welcome among us
Mer 10 Nov 2021 - 14:01
Welcome among us
Evan & Georgia ;
Je regarde quand même si elle ne se blesse pas avec l'économe. Non pas que je la vois comme quelqu'un qui ne peut pas se débrouiller, loin de là. Je me dis juste qu'avec le plâtre, c'est un peu compliqué. Je préfère éviter une blessure de plus pour elle. De mon côté, je commence à travailler sur la pâte. J'essaye de ne pas aller trop vite, bien que j'en ai l'habitude, simplement pour qu'elle prenne le temps de regarder ce que je fais.
Elle est donc présente depuis quelques semaines.
- Ils ont raisons. La grippe a fait beaucoup de ravage. Il était préférable de te garder le temps que ta commotion soit moins violente. Tu étais enceinte, aussi ? Wow.
Je comprends d'autant plus le besoin de la garder de côté. Inutile de mettre sa vie en danger et l'enfant avec. Je suis probablement un peu trop curieux puisque je lui pose pas mal de question. Je n'ai jamais été dans un cas où je me suis retrouvé sans souvenir. Comme beaucoup, évidemment. Je dois avouer que ça ne me choque pas qu'elle connaisse finalement les choses mécaniques. Je ne pense pas que ça puisse s'oublier ? Quoi que. Je ne suis pas médecin, en réalité.
- Je comprends. J'espère que ta mémoire reviendra rapidement. Bien que je pense que d'un cas comme de l'autre, ça doit être complexe.
Parce qu'elle va forcément se souvenir de sa famille, de ses amis. Des gens qu'elle a potentiellement perdu. C'est complexe. C'est un peu comme les perdre une seconde moi. Je trouve ça vraiment triste. Mais je comprends ce qu'elle veut dire en tout cas. J'étale la pâte dans le moule et je pose les yeux sur les premières pommes. Alors, non. Elle ne devait pas toutes les couper en lamelle.
- Une partie, le reste doit être réduit en compote. Mais ce n'est pas grave, t'en fais pas. Garde l'équivalent de deux pommes sur le côté. Le reste, tu peux les mettre dans une casserole sur le feu. Tu ajoutes un verre d'eau.
Que j'ajoute, pointant finalement les casseroles non loin de nous. En réalité, ce n'est pas le plus difficile. Faire une compote, patienter que ça ne refroidissent un peu. On met la compote sur la pâte, les lamelles de pommes au dessus et hop, au four. Aussi simple que ça, finalement.
- Détend toi, ce n'est pas grave. Ca se rattrape.
Je m'occupe de préchauffer le four. J'aurai pu la laisser faire seule voir lui interdire de le faire. Mais j'ai quasiment fini ce que je devais faire dans l'immédiat alors prendre un peu de temps, ce n'est pas bien grave. Au delà de ça, on pourra vendre la dite tarte ou certaines parts. Ca n'est jamais perdu de toute façon.
- Est-ce que ça t'intéresse vraiment de finir par travailler ici ? Ou tu te dis déjà que ce n'est pas pour toi ?
Elle est donc présente depuis quelques semaines.
- Ils ont raisons. La grippe a fait beaucoup de ravage. Il était préférable de te garder le temps que ta commotion soit moins violente. Tu étais enceinte, aussi ? Wow.
Je comprends d'autant plus le besoin de la garder de côté. Inutile de mettre sa vie en danger et l'enfant avec. Je suis probablement un peu trop curieux puisque je lui pose pas mal de question. Je n'ai jamais été dans un cas où je me suis retrouvé sans souvenir. Comme beaucoup, évidemment. Je dois avouer que ça ne me choque pas qu'elle connaisse finalement les choses mécaniques. Je ne pense pas que ça puisse s'oublier ? Quoi que. Je ne suis pas médecin, en réalité.
- Je comprends. J'espère que ta mémoire reviendra rapidement. Bien que je pense que d'un cas comme de l'autre, ça doit être complexe.
Parce qu'elle va forcément se souvenir de sa famille, de ses amis. Des gens qu'elle a potentiellement perdu. C'est complexe. C'est un peu comme les perdre une seconde moi. Je trouve ça vraiment triste. Mais je comprends ce qu'elle veut dire en tout cas. J'étale la pâte dans le moule et je pose les yeux sur les premières pommes. Alors, non. Elle ne devait pas toutes les couper en lamelle.
- Une partie, le reste doit être réduit en compote. Mais ce n'est pas grave, t'en fais pas. Garde l'équivalent de deux pommes sur le côté. Le reste, tu peux les mettre dans une casserole sur le feu. Tu ajoutes un verre d'eau.
Que j'ajoute, pointant finalement les casseroles non loin de nous. En réalité, ce n'est pas le plus difficile. Faire une compote, patienter que ça ne refroidissent un peu. On met la compote sur la pâte, les lamelles de pommes au dessus et hop, au four. Aussi simple que ça, finalement.
- Détend toi, ce n'est pas grave. Ca se rattrape.
Je m'occupe de préchauffer le four. J'aurai pu la laisser faire seule voir lui interdire de le faire. Mais j'ai quasiment fini ce que je devais faire dans l'immédiat alors prendre un peu de temps, ce n'est pas bien grave. Au delà de ça, on pourra vendre la dite tarte ou certaines parts. Ca n'est jamais perdu de toute façon.
- Est-ce que ça t'intéresse vraiment de finir par travailler ici ? Ou tu te dis déjà que ce n'est pas pour toi ?
b l a c k f i s h
- Evan Jensen
The Sentinels
Modératrice
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Re: Welcome among us
Sam 27 Nov 2021 - 15:35
Pendant qu'on discute et que je m'occupe des pommes, je garde un oeil attentif sur les gestes d'Evan pour essayer de mémoriser le déroulé de la recette. Même s'il m'a donné les indications par écrit, je me sentirais fière de moi d'être capable de la refaire sans. Il m'en faut bien peu, mais pour l'instant, je me contente de ce genre de petits victoires, c'est déjà pas mal. Et ça m'aide à rester positive.
J'ai un fugace instant de panique lorsque le boulanger me confirme que je n'aurais pas du tout utiliser, aussitôt rassurée par sa réaction.
Soulagée de ne pas avoir fait d'erreur impossible à rattraper, je suis ses conseils à la lettre, résolue à ne pas faire de nouvelle bourde.
Je grimace un sourire devant sa stupéfaction. Ce n'est pas le premier à réagir ainsi, j'ai presque l'impression d'avoir accompli un exploit en étant blessée et enceinte, et sur le moment, je ne retiens pas ma question.
C'est si incroyable que ça ? Je veux dire...j'ai plus ou moins conscience que vivre à l'extérieur est...compliqué, et je ne me rappelle pas comment je me suis blessée, mais, je ne dois pas être la seule, si ? Certaines femmes mènent des grossesses très difficiles, je me trompe ?
Je ne veux pas minimiser mes blessures, et je suis très heureuse d'avoir mis au monde un bébé en bonne santé. Et évidemment, je préfère ne pas penser à ce qui se serait passé si je n'avais pas été trouvée et ramenée ici.
Pourtant, je me sens presque gênée qu'on puisse insinuer ou penser que j'ai accompli un exploit. Cela dit, je suis prête à admettre que j'ai eue une chance folle.
Je surveille attentivement la cuisson des pommes pour la compote, prenant le temps de réfléchir à la question du boulanger. La réponse s'impose comme une évidence et je secoue la tête en souriant.
Honnêtement ? Non, je ne pense pas. Je crois que je peux apprécier de cuisiner un peu, mais actuellement, c'est plutôt compromis.
J'agite mon plâtre en souriant et hausse une épaule.
Quant à la partie vente, ce n'est clairement pas pour moi. De toute façon, la personne qui m'a amenée ici n'attendait pas grand-chose, je l'ai bien senti. Je crois qu'elle s'est surtout dit que les odeurs pourraient débloquer quelque chose, dans mes souvenirs. Et je l'espérais aussi...Mais au final, il y a cette tarte aux pommes, c'est déjà un bon début !
Rester enthousiaste et positive, quoi qu'il arrive. En tout cas, j'étais contente d'avoir rencontré Evan.
Tu fais ce métier depuis longtemps ? Tu le faisais déjà, avant ?
Je me demande un bref instant à quoi ressemblait cet avant. Si je retrouvais mes souvenirs, non, quand je les retrouverais, je me rappellerai de quoi ? De la vie récente en dehors de ces murs, si difficile, ou de celle d'avant ? Mes années d'école, ma famille...j'en avais forcément une, non ?
J'ai un fugace instant de panique lorsque le boulanger me confirme que je n'aurais pas du tout utiliser, aussitôt rassurée par sa réaction.
Soulagée de ne pas avoir fait d'erreur impossible à rattraper, je suis ses conseils à la lettre, résolue à ne pas faire de nouvelle bourde.
Je grimace un sourire devant sa stupéfaction. Ce n'est pas le premier à réagir ainsi, j'ai presque l'impression d'avoir accompli un exploit en étant blessée et enceinte, et sur le moment, je ne retiens pas ma question.
C'est si incroyable que ça ? Je veux dire...j'ai plus ou moins conscience que vivre à l'extérieur est...compliqué, et je ne me rappelle pas comment je me suis blessée, mais, je ne dois pas être la seule, si ? Certaines femmes mènent des grossesses très difficiles, je me trompe ?
Je ne veux pas minimiser mes blessures, et je suis très heureuse d'avoir mis au monde un bébé en bonne santé. Et évidemment, je préfère ne pas penser à ce qui se serait passé si je n'avais pas été trouvée et ramenée ici.
Pourtant, je me sens presque gênée qu'on puisse insinuer ou penser que j'ai accompli un exploit. Cela dit, je suis prête à admettre que j'ai eue une chance folle.
Je surveille attentivement la cuisson des pommes pour la compote, prenant le temps de réfléchir à la question du boulanger. La réponse s'impose comme une évidence et je secoue la tête en souriant.
Honnêtement ? Non, je ne pense pas. Je crois que je peux apprécier de cuisiner un peu, mais actuellement, c'est plutôt compromis.
J'agite mon plâtre en souriant et hausse une épaule.
Quant à la partie vente, ce n'est clairement pas pour moi. De toute façon, la personne qui m'a amenée ici n'attendait pas grand-chose, je l'ai bien senti. Je crois qu'elle s'est surtout dit que les odeurs pourraient débloquer quelque chose, dans mes souvenirs. Et je l'espérais aussi...Mais au final, il y a cette tarte aux pommes, c'est déjà un bon début !
Rester enthousiaste et positive, quoi qu'il arrive. En tout cas, j'étais contente d'avoir rencontré Evan.
Tu fais ce métier depuis longtemps ? Tu le faisais déjà, avant ?
Je me demande un bref instant à quoi ressemblait cet avant. Si je retrouvais mes souvenirs, non, quand je les retrouverais, je me rappellerai de quoi ? De la vie récente en dehors de ces murs, si difficile, ou de celle d'avant ? Mes années d'école, ma famille...j'en avais forcément une, non ?
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