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Our castle, our house
Mer 22 Déc 2021 - 14:13
19/12/2021
C'est une belle journée, une superbe après-midi... Grand Seigneur, ce que je suis sarcastique... Mais ça m'déprime, enfermée dans ma chambre comme ça, à regarder la terre s'inondait, à écouter le bruit des gouttes qui battent contre la fenêtre, le regard plongé vers le coin de cour intérieure qu'il m'est permis de voir dans mon fameux lieu d'intimité.
J'ai les pupilles vides, plongés dans le vague, comme si malgré c'que j'voyais, j'avais un voile blanc devant les yeux qui, telle l'écran de projection d'un cinéma, me faisait revivre dix milles souvenirs joyeux et tristes. J'étais plongé dans le passé. Un petit déjeuner avec mon père quand j'avais 8 ans. La fois où Roan avait découpé les cheveux de ma poupée Barbie préférée... Papa avait failli le tuer vu la blinde qu'elle lui avait coûté. Finan qui se fait éclater à coups de ceintures pour avoir oser répondre "j'en ai rien à foutre" au paternel... Finan jeté dehors. Owen condamné à la prison... Roah !
Faut que j'arrête de phaser.
J'secoue la tête pour chasser tout ça avant de quitter mon poste pour me mettre à plier un tas de vêtements fraîchement repassé, à la dure, à l'ancienne, ce matin. Tâche ingrate ? Non, tâche banale, sans saveur. J'attendais avec impatience le surlendemain pour pouvoir revoir un peu l'extérieur. J'crois que j'ai de la chance d'avoir gagné la confiance d'Elena, un an après être arrivé, plus ou moins pareil quand j'ai appris qu'elle avait de l'estime pour mon grand-frère... Ah, j'étais taillée pour ça...
J'imagine que les autres le ressentent comme ça aussi. Eli qui adore vagabonder au point où on n'sait même plus à quel endroit il est. Keira qui le suit dans ses aventures maintenant. Edwin aussi. Puis, vu c'qui est arrivé récemment, avec cette foutue fuite de gaz... Il doit pas être bien, monsieur "la star". Emily sort beaucoup moins voir très peu depuis... Enfin, c'qui lui est arrivé quoi, mais la p'tite de Faith va sûrement récupérer son envie d'au dela du château à force qu'on se piétine les uns les autres ici...
Surtout avec son p'tit frère qui a vu le jour. Moi, j'suis assez éloigné pour rien entendre mais paraît que certains ont de belles nuits... Façon de parler. En tout cas, c'que j'entends, là, maintenant, c'est tapoter sur ma porte.
" 'Chier... J'arrive."
J'me demande bien qui vient m'emmerder... Et quand j'ouvre. Bah je sais pas... C'est une nouvelle, ou un nouveau. Nan, ouais, c'est un garçon. J'aime pas trop son style d'ailleurs. On dirait un ancien punk le type et j'aime pas trop ce genre d'allumé du zizi.
"J'sais pas qui tu cherches mais tu t'es trompé mon pote."
Bon, j'pouvais pas lui en vouloir, au début, moi aussi il m'arrivait d'me perdre dans cette bâtisse. C'était carrément plus spacieux que ce qu'on avait avant alors il avait fallu s'y faire, doucement.
"Bon, besoin d'aide ?" J'comprends même pas, est-ce que Peter les as autorisé à s'balader dans la bâtisse sans rien demander ? Il commence à m'faire chier là. "Parce que si non, j'te ferme la porte à la gueule et j'espère pas te revoir en train de fouiner parce que j'commencerais à avoir envie de te fendre le crâne à coup de hache. C'est pas un moulin ici !"
C'est une belle journée, une superbe après-midi... Grand Seigneur, ce que je suis sarcastique... Mais ça m'déprime, enfermée dans ma chambre comme ça, à regarder la terre s'inondait, à écouter le bruit des gouttes qui battent contre la fenêtre, le regard plongé vers le coin de cour intérieure qu'il m'est permis de voir dans mon fameux lieu d'intimité.
J'ai les pupilles vides, plongés dans le vague, comme si malgré c'que j'voyais, j'avais un voile blanc devant les yeux qui, telle l'écran de projection d'un cinéma, me faisait revivre dix milles souvenirs joyeux et tristes. J'étais plongé dans le passé. Un petit déjeuner avec mon père quand j'avais 8 ans. La fois où Roan avait découpé les cheveux de ma poupée Barbie préférée... Papa avait failli le tuer vu la blinde qu'elle lui avait coûté. Finan qui se fait éclater à coups de ceintures pour avoir oser répondre "j'en ai rien à foutre" au paternel... Finan jeté dehors. Owen condamné à la prison... Roah !
Faut que j'arrête de phaser.
J'secoue la tête pour chasser tout ça avant de quitter mon poste pour me mettre à plier un tas de vêtements fraîchement repassé, à la dure, à l'ancienne, ce matin. Tâche ingrate ? Non, tâche banale, sans saveur. J'attendais avec impatience le surlendemain pour pouvoir revoir un peu l'extérieur. J'crois que j'ai de la chance d'avoir gagné la confiance d'Elena, un an après être arrivé, plus ou moins pareil quand j'ai appris qu'elle avait de l'estime pour mon grand-frère... Ah, j'étais taillée pour ça...
J'imagine que les autres le ressentent comme ça aussi. Eli qui adore vagabonder au point où on n'sait même plus à quel endroit il est. Keira qui le suit dans ses aventures maintenant. Edwin aussi. Puis, vu c'qui est arrivé récemment, avec cette foutue fuite de gaz... Il doit pas être bien, monsieur "la star". Emily sort beaucoup moins voir très peu depuis... Enfin, c'qui lui est arrivé quoi, mais la p'tite de Faith va sûrement récupérer son envie d'au dela du château à force qu'on se piétine les uns les autres ici...
Surtout avec son p'tit frère qui a vu le jour. Moi, j'suis assez éloigné pour rien entendre mais paraît que certains ont de belles nuits... Façon de parler. En tout cas, c'que j'entends, là, maintenant, c'est tapoter sur ma porte.
J'me demande bien qui vient m'emmerder... Et quand j'ouvre. Bah je sais pas... C'est une nouvelle, ou un nouveau. Nan, ouais, c'est un garçon. J'aime pas trop son style d'ailleurs. On dirait un ancien punk le type et j'aime pas trop ce genre d'allumé du zizi.
Bon, j'pouvais pas lui en vouloir, au début, moi aussi il m'arrivait d'me perdre dans cette bâtisse. C'était carrément plus spacieux que ce qu'on avait avant alors il avait fallu s'y faire, doucement.
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Re: Our castle, our house
Mar 4 Jan 2022 - 16:13
Franchement, habiter un château, c'était plutôt classe. C'est vrai que comparé à notre groupe de romanichels en caravanes, l'effet était pas tout à fait le même. D'ailleurs dès notre arrivée, et puisqu'on nous l'avait aimablement proposé, j'avais piqué une piaule dans la bâtisse. Elle était aussi grande que ma caravane toute entière, en moins encombrée puisque j'y avait juste ramené quelques fringues et mon linge de lit.
Ah oui parce que par contre, ça caille méchamment dans un bâtiment ancien de cette taille pas vraiment chauffé. Du coup j'avais rameuté deux couettes, une vieille couverture élimée et mes plus beaux pyjamas. Je vous vois déjà rigoler, mais je préfère dormir en chaussettes que me cailler le cul toute la nuit, déso pas déso.
Surtout quand je dormais seul. Et bon, pour le moment je dormais seul. J'avais bon espoir de ramener Milow dans mon pieu un jour ou l'autre mais pour l'instant, il avait trop la trouille qu'on nous trouve ensemble un matin. Ou peut-être éventuellement qu'il avait pas envie de passer la nuit avec moi, mais je préférais ma première version de l'histoire.
L'autre truc, quand on squatte chez des inconnus, c'est qu'on les connait pas. Ben ouais. Et comme on avait pas vraiment eu de fête de bienvenue, je me contentais d'en croiser un ou deux de temps en temps dans les parties "communes" du château, ou sur le terrain quand la pluie arrêtait de le transformer en marécage et qu'on pouvait y faire deux pas sans risquer d'y rester coincé à vie.
C'était plutôt morose au final. Et je m'emmerdais sévèrement, maintenant que je n'avais plus Seattle comme terrain de jeu.
Bref, fallait que je m'occupe. Et quoi de mieux pour passer le temps que de fouiner ? Rien, je vous le donne en mille. C'est l'activité ultime quand on sait plus quoi foutre de ses dix doigts. .. ou de ses huit doigts. Enfin on s'est compris.
Donc j'errais. Et je fouillais. Un tiroir par là, un placard par ici. Une porte ? Un placard à balai, pas de quoi sauter de joie. Puis cette idée qui germa, s'installant tranquillement dans mon esprit pendant que je visitais le coin cuisine, piquant de quoi grignoter discrètement au passage. Puisque je pouvais pas vraiment apprendre à connaitre nos hôtes en les rencontrant, le plus simple était encore de visiter leurs piaules. Sans rire, c'était scientifiquement prouvé. Y'a rien de plus parlant sur une personne que sa chambre.
Après un rapide coup d'œil pour vérifier que personne ne traînait dans les couloirs -ironiquement, je ne voulais croiser personne pour le coup-, je toquai tout doucement à une première porte. En l'absence de réponse je l'entrouvris et m'y glissai. Déception, c'était... une salle vide. Sans doute anciennement une chambre, mais elle n'était clairement plus habitée depuis longtemps. J'en fis le tour avec une vitesse déconcertante, puisqu'il n'y avait rien à y trouver, et en ressortit tout aussi rapidement, m'approchant de la suivante pour réitérer l'opération.
Silence. Parfait. Je baissai la poignée mais la porte resta close. Super, elle était fermée à clef... Pas que je sache pas crocheter une serrure, mais côté discrétion et rapidité d'exécution, je perdais des points.
- 'chier...
Sans lâcher l'affaire, je continuai de marcher jusqu'à une autre porte au hasard, pour y tapoter doucement. Cette fois, ma grande surprise -et un peu de désarroi-, une voix féminine me répondit. Ah. Merde. Improvise, mon grand !
Un joli minois froncé m'ouvrit la porte. Je l'avais déjà vaguement aperçue de loin. Mais de là à savoir son nom.. Je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle entama les hostilités.
- Hmm.. oui, visiblement j'ai fait une erreur de porte. Ce qui était une semi-vérité, après tout. Je levai un sourcil par la suite, devant l'agressivité de la demoiselle. Qui tapait plus juste qu'elle ne le supposait certainement. J'esquissai un sourire mesquin en la fixant.
- C'est bon, t'as fini ? On fait connaissance avant de se taper sur la gueule ou on commence tout de suite ? parce que t'as l'air plutôt chaude pour une petite baston des familles, nan ? Je croisai les bras en jetant un regard dans sa chambre, sans m'en cacher, avant d'enfoncer le clou : t'as peur que j'te pique tes robes, princesse ?
Elle n'avait rien d'une princesse. Je veux dire, au sens prout-proutesque du terme. Pas de maquillage rose, pas de tenue extravagante, et faut-il vraiment pointer son langage loin d'être royal ?
- Ceci dit si t'as vraiment l'intention de m'envoyer six pieds sous terre sans raison, fais ça discrètement, ça ferait tâche sur l'amitié entre nos factions. Je m'épaulai nonchalamment contre son montant de porte, et lui tendis une main comme si de rien n'était. Derek.
Ah oui parce que par contre, ça caille méchamment dans un bâtiment ancien de cette taille pas vraiment chauffé. Du coup j'avais rameuté deux couettes, une vieille couverture élimée et mes plus beaux pyjamas. Je vous vois déjà rigoler, mais je préfère dormir en chaussettes que me cailler le cul toute la nuit, déso pas déso.
Surtout quand je dormais seul. Et bon, pour le moment je dormais seul. J'avais bon espoir de ramener Milow dans mon pieu un jour ou l'autre mais pour l'instant, il avait trop la trouille qu'on nous trouve ensemble un matin. Ou peut-être éventuellement qu'il avait pas envie de passer la nuit avec moi, mais je préférais ma première version de l'histoire.
L'autre truc, quand on squatte chez des inconnus, c'est qu'on les connait pas. Ben ouais. Et comme on avait pas vraiment eu de fête de bienvenue, je me contentais d'en croiser un ou deux de temps en temps dans les parties "communes" du château, ou sur le terrain quand la pluie arrêtait de le transformer en marécage et qu'on pouvait y faire deux pas sans risquer d'y rester coincé à vie.
C'était plutôt morose au final. Et je m'emmerdais sévèrement, maintenant que je n'avais plus Seattle comme terrain de jeu.
Bref, fallait que je m'occupe. Et quoi de mieux pour passer le temps que de fouiner ? Rien, je vous le donne en mille. C'est l'activité ultime quand on sait plus quoi foutre de ses dix doigts. .. ou de ses huit doigts. Enfin on s'est compris.
Donc j'errais. Et je fouillais. Un tiroir par là, un placard par ici. Une porte ? Un placard à balai, pas de quoi sauter de joie. Puis cette idée qui germa, s'installant tranquillement dans mon esprit pendant que je visitais le coin cuisine, piquant de quoi grignoter discrètement au passage. Puisque je pouvais pas vraiment apprendre à connaitre nos hôtes en les rencontrant, le plus simple était encore de visiter leurs piaules. Sans rire, c'était scientifiquement prouvé. Y'a rien de plus parlant sur une personne que sa chambre.
Après un rapide coup d'œil pour vérifier que personne ne traînait dans les couloirs -ironiquement, je ne voulais croiser personne pour le coup-, je toquai tout doucement à une première porte. En l'absence de réponse je l'entrouvris et m'y glissai. Déception, c'était... une salle vide. Sans doute anciennement une chambre, mais elle n'était clairement plus habitée depuis longtemps. J'en fis le tour avec une vitesse déconcertante, puisqu'il n'y avait rien à y trouver, et en ressortit tout aussi rapidement, m'approchant de la suivante pour réitérer l'opération.
Silence. Parfait. Je baissai la poignée mais la porte resta close. Super, elle était fermée à clef... Pas que je sache pas crocheter une serrure, mais côté discrétion et rapidité d'exécution, je perdais des points.
- 'chier...
Sans lâcher l'affaire, je continuai de marcher jusqu'à une autre porte au hasard, pour y tapoter doucement. Cette fois, ma grande surprise -et un peu de désarroi-, une voix féminine me répondit. Ah. Merde. Improvise, mon grand !
Un joli minois froncé m'ouvrit la porte. Je l'avais déjà vaguement aperçue de loin. Mais de là à savoir son nom.. Je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle entama les hostilités.
- Hmm.. oui, visiblement j'ai fait une erreur de porte. Ce qui était une semi-vérité, après tout. Je levai un sourcil par la suite, devant l'agressivité de la demoiselle. Qui tapait plus juste qu'elle ne le supposait certainement. J'esquissai un sourire mesquin en la fixant.
- C'est bon, t'as fini ? On fait connaissance avant de se taper sur la gueule ou on commence tout de suite ? parce que t'as l'air plutôt chaude pour une petite baston des familles, nan ? Je croisai les bras en jetant un regard dans sa chambre, sans m'en cacher, avant d'enfoncer le clou : t'as peur que j'te pique tes robes, princesse ?
Elle n'avait rien d'une princesse. Je veux dire, au sens prout-proutesque du terme. Pas de maquillage rose, pas de tenue extravagante, et faut-il vraiment pointer son langage loin d'être royal ?
- Ceci dit si t'as vraiment l'intention de m'envoyer six pieds sous terre sans raison, fais ça discrètement, ça ferait tâche sur l'amitié entre nos factions. Je m'épaulai nonchalamment contre son montant de porte, et lui tendis une main comme si de rien n'était. Derek.
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Re: Our castle, our house
Jeu 27 Jan 2022 - 10:00
Une erreur de porte ? Mais bien sûr ! C'est qu'il s'paie ma tronche ou quoi ? Si j'avais pas répondu, est-ce qu'il aurait fait tourner la poignée ? Au final, en voyant sa tronche, j'me demande si j'aurais pas dû la jouer comme ça pour le prendre sur le fait et qu'il ne puisse pas me mentir. J'sais pas pourquoi j'en suis si sûre, p'tet que c'est un manque d'objectivité parce que son p'tit rictus me donne envie de lui cogner sa tronche de cake bizarre.
D'ailleurs, y'a une tarte dans la gueule qui s'perd quand il m'propose un fight ? Il est sérieux ? C'que monsieur sait pas, c'est que j'ai changé de tringle à rideaux la veille et que l'ancienne est juste posé derrière la porte entrouverte. De quoi m'en saisir vite et lui faire faire fermer sa bouche avec un bon coup sur le sommet du crâne. Mais bon... Manquait qu'ça soit encore un moyen de me mettre Peter à dos parce que j'ai attaqué un de nos invités. Ca c'est pas que j'veux pas, mais j'aimerais éviter.
Pourtant, Dieu sait qu'il me met en rogne. Surtout quand il me traite de "princesse"... Moi ? Il est sérieux lui ? J'suis pas autant garçon manqué que Reed, voir pas du tout, mais j'ai grandi qu'avec des grands frères et ça m'a rendu un peu plus rustre que d'autres, c'est sûr... Mais là...
"Appelle moi encore princesse et tu vas tomber knockout sans même pouvoir répliquer p'tit connard."
La politesse ? J'm'en bats encore plus les ovaires que l'année dernière. Par contre, ses arguments, j'y pensais précédemment alors ouais, effectivement, faudrait que j'évite. Si c'est pas Peter, ça sera Elena qui viendra m'broncher...
"L'amitié..." Que j'repète avant de lui servir un bon gros rire moqueur de pétasse. "A mes yeux vous êtes juste toléré ici, toi et tes copains les gitans, vous êtes pas mes potes."
Que les choses soient dîtes et clairement. Enfin si ça l'était assez puisque monsieur décidait d'camper devant la porte, à en observer la p'tite épaule qui venait s'caler sur l'embrassure. Je sais pas s'il essaye de continuer à m'mettre la haine ou s'il est juste débile mais j'regarde la main qu'il me tend, puis j'le scrute de haut en bas avec des sourcils levés, les yeux plein de jugement.
"T'as cru que j'allais t'serrer la paluche ?" Me moquais-je en évitant d'lui taper sur la main, le vent étant assez suffisant. "J'sais même pas où elle traîne."
Cela dit, il voulait juste faire les présentations. J'suis p'tet vraiment une connasse mais même si ça pourrait adoucir les choses, moi j'reste bloqué sur le fait qu'il a rien à foutre à errer dans notre domaine. Puis l'truc, c'est que j'ai pas envie de lui donner mon prénom, encore moins si ça lui fait croire qu'on peut vraiment devenir potes. Nan, moi j'peux pas laisser passer ça.
"O'Malley." Répondis-je simplement alors qu'il rangeait sa poignée de main non reçue. "D'ailleurs, en parlant d'nos groupes, les miens savent que tu rodes autour de leurs chambres ? T'es l'seul où vous avez décidé de fouiner quand on serait moins attentif ?"
C'est p'tet une option et ça adoucirait mes relations avec le chef si j'découvrais qu'ces enfoirés nous prenaient pour des cons. Bon, j'm'attends pas à sauter dans les bras de Petee, ni même à plus qu'un simple dialogue, ça serait déjà étonnant qu'on arrive à échanger quelques mots vu qu'on l'fait plus depuis l'arène.
"Alors j'vais t'laisser une petite chance l'ami." Terme ironique, bien entendu. J'attrape la tringle de ma main qui tenait la porte et la fait glisser dans l'autre pour que ce soit visible, me reculant de deux pas et m'apprêtant à l'utiliser pour lui coller dans sa face. "Je recommence, monsieur "j'me suis trompé de porte", comme par hasard !" J'suis à la fois moqueuse mais mon regard est plutôt féroce. "Quelle porte tu cherchais ?"
Il avait plutôt intérêt à être honnête, j'lui laissais qu'une chance avant de partir en furie. Ou de gueuler à travers le château pour que les Fuckers voient par eux-même qu'on peut pas faire confiance à ces invités. J'ai jamais aimé cette tendance altruiste dans notre foutu groupe.
D'ailleurs, y'a une tarte dans la gueule qui s'perd quand il m'propose un fight ? Il est sérieux ? C'que monsieur sait pas, c'est que j'ai changé de tringle à rideaux la veille et que l'ancienne est juste posé derrière la porte entrouverte. De quoi m'en saisir vite et lui faire faire fermer sa bouche avec un bon coup sur le sommet du crâne. Mais bon... Manquait qu'ça soit encore un moyen de me mettre Peter à dos parce que j'ai attaqué un de nos invités. Ca c'est pas que j'veux pas, mais j'aimerais éviter.
Pourtant, Dieu sait qu'il me met en rogne. Surtout quand il me traite de "princesse"... Moi ? Il est sérieux lui ? J'suis pas autant garçon manqué que Reed, voir pas du tout, mais j'ai grandi qu'avec des grands frères et ça m'a rendu un peu plus rustre que d'autres, c'est sûr... Mais là...
La politesse ? J'm'en bats encore plus les ovaires que l'année dernière. Par contre, ses arguments, j'y pensais précédemment alors ouais, effectivement, faudrait que j'évite. Si c'est pas Peter, ça sera Elena qui viendra m'broncher...
Que les choses soient dîtes et clairement. Enfin si ça l'était assez puisque monsieur décidait d'camper devant la porte, à en observer la p'tite épaule qui venait s'caler sur l'embrassure. Je sais pas s'il essaye de continuer à m'mettre la haine ou s'il est juste débile mais j'regarde la main qu'il me tend, puis j'le scrute de haut en bas avec des sourcils levés, les yeux plein de jugement.
Cela dit, il voulait juste faire les présentations. J'suis p'tet vraiment une connasse mais même si ça pourrait adoucir les choses, moi j'reste bloqué sur le fait qu'il a rien à foutre à errer dans notre domaine. Puis l'truc, c'est que j'ai pas envie de lui donner mon prénom, encore moins si ça lui fait croire qu'on peut vraiment devenir potes. Nan, moi j'peux pas laisser passer ça.
C'est p'tet une option et ça adoucirait mes relations avec le chef si j'découvrais qu'ces enfoirés nous prenaient pour des cons. Bon, j'm'attends pas à sauter dans les bras de Petee, ni même à plus qu'un simple dialogue, ça serait déjà étonnant qu'on arrive à échanger quelques mots vu qu'on l'fait plus depuis l'arène.
Il avait plutôt intérêt à être honnête, j'lui laissais qu'une chance avant de partir en furie. Ou de gueuler à travers le château pour que les Fuckers voient par eux-même qu'on peut pas faire confiance à ces invités. J'ai jamais aimé cette tendance altruiste dans notre foutu groupe.
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Re: Our castle, our house
Lun 31 Jan 2022 - 17:51
C'est marrant, je sens bien que je l'énerve. Elle bouillonne de l'intérieur, et y'a pas besoin d'être empathique comme Kaz pour sentir cette aura d'hostilité qu'elle dégage. Pas de chance pour elle, moi ça m'amuse encore plus et ça redouble mon envie de la faire chier. Je me suis bien calmé depuis que je suis avec les Expendables, certes, mais d'une part elle, n'est pas de ma faction, et d'autre part je m'emmerde. Et quand je m'emmerde, je deviens encore plus con que d'habitude.
- Sans déconner ? Calme toi, tu réagis comme une gamine capricieuse... J'en remets une couche sans scrupule. Elle veut jouer les dures ? La blague. Je suis pas impressionnable pour si peu, loin de là. Si elle croit être la seule à pouvoir montrer les dents, elle se fout le doigt dans l'œil jusqu'au cul.
Je ricane à mon tour à sa réponse, levant un sourcil : Ouais, "amitié".. Moi non plus j'en ai rien à foutre de ta gueule, mais dis ça à tes patrons, je suis sur qu'ils vont adorer. C'qui se passe 'à tes yeux' n'a pas le moindre poids, visiblement. J'incline un peu le visage avec mon meilleur sourire de connard pour appuyer mes mots.
peut-être que ça joue pas en ma faveur quand je lui tends la main, qu'elle refuse évidemment en m'envoyant chier. Elle a vraiment une répartie de merde, putain. Faut qu'elle prenne des cours. Je regarde ma paluche à laquelle il manque deux doigts, et lui agite sous le nez en répondant : A priori elle traine sur votre domaine, voire même dans votre château. Du coup si elle est dégueulasse, pose toi les bonnes questions ma grande. Je renfonce ma main dans sa poche de prédilection, retrouvant mon sourire en coin. Celui qui ne me quitte que rarement finalement :
- T'as cru qu'Alex nous avait lâchés ici sans nous faire un cours approfondi sur votre faction ? J'connais ton nom, Chiara O'Malley. C'était juste une question de principe. Mais manifestement même cette notion t'est inconnue. Sans rire. Elle connaissait clairement pas la seconde des Expendables. En plus elle tentait avec application de m'apprendre les bonnes manières et l'esprit de groupe, autant dire que j'étais rodé. Sauf pour les bonnes manières, mon instinct ressortait souvent sans que je lui demande rien. A ma connaissance on est plusieurs à dormir dans le château. T'es sure que t'habites ici, pour avoir rien remarqué..? Sourcils froncés, j'ai presque l'air de m'inquiéter pour elle.
Je me décolle de la porte et recule de deux pas quand elle attrape un.. bâton ? Dire qu'on a pas le droit de garder nos armes dans le château. Certes j'ai un couteau planqué dans la doublure de ma veste. Mais bon si je sors, je serai encore plus dans la merde que face à une harpie qui me menace.
Levant les mains innocemment, je persiste et signe : Je cherchais la piaule d'Alex et Daemon. Mais c'est un putain de labyrinthe votre bicoque.
J'ai rien volé, rien déplacé où que ce soit, et elle est sur le point de m'attaquer. Elle aurait sans doute dû y réfléchir à deux fois, parce que la situation n'est pas vraiment en sa faveur.
- Sans déconner ? Calme toi, tu réagis comme une gamine capricieuse... J'en remets une couche sans scrupule. Elle veut jouer les dures ? La blague. Je suis pas impressionnable pour si peu, loin de là. Si elle croit être la seule à pouvoir montrer les dents, elle se fout le doigt dans l'œil jusqu'au cul.
Je ricane à mon tour à sa réponse, levant un sourcil : Ouais, "amitié".. Moi non plus j'en ai rien à foutre de ta gueule, mais dis ça à tes patrons, je suis sur qu'ils vont adorer. C'qui se passe 'à tes yeux' n'a pas le moindre poids, visiblement. J'incline un peu le visage avec mon meilleur sourire de connard pour appuyer mes mots.
peut-être que ça joue pas en ma faveur quand je lui tends la main, qu'elle refuse évidemment en m'envoyant chier. Elle a vraiment une répartie de merde, putain. Faut qu'elle prenne des cours. Je regarde ma paluche à laquelle il manque deux doigts, et lui agite sous le nez en répondant : A priori elle traine sur votre domaine, voire même dans votre château. Du coup si elle est dégueulasse, pose toi les bonnes questions ma grande. Je renfonce ma main dans sa poche de prédilection, retrouvant mon sourire en coin. Celui qui ne me quitte que rarement finalement :
- T'as cru qu'Alex nous avait lâchés ici sans nous faire un cours approfondi sur votre faction ? J'connais ton nom, Chiara O'Malley. C'était juste une question de principe. Mais manifestement même cette notion t'est inconnue. Sans rire. Elle connaissait clairement pas la seconde des Expendables. En plus elle tentait avec application de m'apprendre les bonnes manières et l'esprit de groupe, autant dire que j'étais rodé. Sauf pour les bonnes manières, mon instinct ressortait souvent sans que je lui demande rien. A ma connaissance on est plusieurs à dormir dans le château. T'es sure que t'habites ici, pour avoir rien remarqué..? Sourcils froncés, j'ai presque l'air de m'inquiéter pour elle.
Je me décolle de la porte et recule de deux pas quand elle attrape un.. bâton ? Dire qu'on a pas le droit de garder nos armes dans le château. Certes j'ai un couteau planqué dans la doublure de ma veste. Mais bon si je sors, je serai encore plus dans la merde que face à une harpie qui me menace.
Levant les mains innocemment, je persiste et signe : Je cherchais la piaule d'Alex et Daemon. Mais c'est un putain de labyrinthe votre bicoque.
J'ai rien volé, rien déplacé où que ce soit, et elle est sur le point de m'attaquer. Elle aurait sans doute dû y réfléchir à deux fois, parce que la situation n'est pas vraiment en sa faveur.
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Re: Our castle, our house
Mer 2 Mar 2022 - 15:50
La gamine capricieuse a bien envie d'lui coller son poing dans la gueule mais putain ! J'ai pas envie d'avoir Petee sur le dos. Ouais Petee, c'comme ça que j'l'appelle quand j'l'ai en grippe et que j'ai failli lui bouffer l'oreille. Enculé ! Enfin là, c'est pas lui, mais du coup si un peu vu qu'c'est son ombre qui m'empêche de répondre à la violence à ce p'tit connard.
"Ouais, ouais, mes patrons..." Comme s'il lisait dans ma tête putain. "C'est grâce à eux qu't'as pas encore un trou dans l'foie couillon."
J'sais que j'vais rien faire, j'ai envie. Alors oui, j'menace. Parce que je n'mens pas, c'est juste que j'peux pas aller jusqu'au bout de celles-ci. Putain il insinue carrément que j'suis une merde. Et encore là, il lit dans mes pensées ce petit fils de... En plus il me tend sa main dégueulasse. Ca m'donne envie d'lui couper un autre doigt pour l'exemple punaise !
"Prononce mon nom avec respect, on est pas potes." Que j'lui sors en commençant à faire ma pétasse.
A l'instar du bonhomme. Puis vu qu'il a l'air vouloir jouer les p'tits agitateurs, j'commence à m'emporter davantage, j'dois devenir rouge comme une tomate.
"Un putain de labyrinthe" , je répète en écho, ça c'est sûr, j'dois le reconnaître.
On est quand même passé du modique, au grand luxe si on revient quelques mois en arrière. M'enfin, avec mon bâton dans les mains, j'ai pas l'temps d'retourner ça dans mon cerveau. J'dois déjà me retenir de pas le frapper... J'fais semblant de porter un faux coup et alerte, le type me repousse du pied.
"Putain toi j'vais t'déchirer ta gueule !"
Du coup il s'le prend vraiment son putain d'coup dans les mollets et j'm'apprête même à lui envoyer la tringle à travers la gueule quand j'entends le rire de Clara et la voix de Jeff qui s'ramène. Pas question qu'il assiste à ce spectacle alors j'agrippe ce con par le col et j'le tire dans la chambre en mettant un coup de pompe dans la porte qui s'reclaque.
"Chut, tu fermes ta gueule..." Que j'lui susurre presque érotiquement vu la proximité. "C'est où la piaule d'Alex et Daemon pauvre con ?"
J'le questionne en relâchant son col et en reprenant bien mes distances. J'mets même mes mains sur les hanches pour avoir l'air sévère, j'reste attentive au cas où monsieur compte rattraper la tringle pour s'venger... Ouais, dans la panique j'l'ai jeté au sol. J'veux surtout pas que Jeff aille raconter ça à Peter. C'est déjà assez la merde entre nous. Mais j'veux pas non plus que lui voit que j'me détends un peu l'string à cause d'une foutue peur alors j'compte pas non plus trop l'montrer.
"On va la chercher ensemble ? Comme ça j'vais voir si tu m'prends pour une conne." C'qui est pas faux, j'escompte bien voir ça. Et même si j'compte pas m'en servir, j'choppe la brosse à dent qui traîne sur la commode derrière moi. Celle taillée en pointe comme Finan m'a appris. "Sinon j't'enfonce cet instrument de taulard dans l'bide, deal ?"
Nouveau sourire de pétasse pour la crédibilité.
J'sais que j'vais rien faire, j'ai envie. Alors oui, j'menace. Parce que je n'mens pas, c'est juste que j'peux pas aller jusqu'au bout de celles-ci. Putain il insinue carrément que j'suis une merde. Et encore là, il lit dans mes pensées ce petit fils de... En plus il me tend sa main dégueulasse. Ca m'donne envie d'lui couper un autre doigt pour l'exemple punaise !
A l'instar du bonhomme. Puis vu qu'il a l'air vouloir jouer les p'tits agitateurs, j'commence à m'emporter davantage, j'dois devenir rouge comme une tomate.
On est quand même passé du modique, au grand luxe si on revient quelques mois en arrière. M'enfin, avec mon bâton dans les mains, j'ai pas l'temps d'retourner ça dans mon cerveau. J'dois déjà me retenir de pas le frapper... J'fais semblant de porter un faux coup et alerte, le type me repousse du pied.
Du coup il s'le prend vraiment son putain d'coup dans les mollets et j'm'apprête même à lui envoyer la tringle à travers la gueule quand j'entends le rire de Clara et la voix de Jeff qui s'ramène. Pas question qu'il assiste à ce spectacle alors j'agrippe ce con par le col et j'le tire dans la chambre en mettant un coup de pompe dans la porte qui s'reclaque.
J'le questionne en relâchant son col et en reprenant bien mes distances. J'mets même mes mains sur les hanches pour avoir l'air sévère, j'reste attentive au cas où monsieur compte rattraper la tringle pour s'venger... Ouais, dans la panique j'l'ai jeté au sol. J'veux surtout pas que Jeff aille raconter ça à Peter. C'est déjà assez la merde entre nous. Mais j'veux pas non plus que lui voit que j'me détends un peu l'string à cause d'une foutue peur alors j'compte pas non plus trop l'montrer.
Nouveau sourire de pétasse pour la crédibilité.
I am an Fucker !
I am an O'Malley !
- Chiara O'Malley
- Survivor
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Our castle, our house
Ven 4 Mar 2022 - 21:25
Putain c'est jouissif de la voir vriller. J'ai presque envie de m'offrir une petite danse de la victoire, mais histoire de pas me taper l'affiche devant la petite garce, je me contente de sourire, encore et toujours.
- Ouais.. tes patrons ouais. Rassure-toi, c'est aussi grâce à eux que t'as pas déjà un second trou du cul.. Et elle ose me parler de respect ? Elle a un nom du fin fond de l'Irlande, je vois pas d'où je devrais la respecter plus qu'une autre. Mais bien sur, Princesse. Certainement un nom royal. Quelque part dans l'univers.
La miss continue à s'exciter toute seule, voilà qu'elle se met à tourner écarlate. Sans doute qu'elle a le sang qui lui monte au crâne, quelque chose comme ça. Avec un peu de chance elle va nous faire une petite crise et tomber dans les pommes. Et là putain, je donnerais tout pour avoir un téléphone pour la prendre en photo.
Mais ok, je m'emballe un peu, elle est toujours debout et bien debout.
Est-ce qu'elle gobe ma connerie sur le fait que leur château est un labyrinthe ? Je sais pas, j'y crois moyen moi-même pour être honnête. Enfin je vais pas insister sur le sujet, si ça passe crème je vais pas m'en plaindre.
Ou alors elle me croit pas. Parce qu'elle me balance un coup vers les jambes, que je repousse d'un coup de pied réflexe, reculant rapidement d'un pas. Woh qu'est-ce tu fous la mongolienne ?! J'ai une soudaine et violente envie de la coller au mur pour lui en foutre une. Et je retiens de justesse un glapissement quand elle m'en recolle un coup dans les mollets, sans que j'aie le temps d'esquiver cette fois. Heeey mais nique ta race, là ! Je me jette en avant pour la défoncer. Plus de pitié cette fois !
Sauf que dans le même mouvement, elle m'attrape par le col et me fait plonger dans sa piaule, alors que des bruits de pas se font entendre au loin. Ah ouais ok. Trouillarde.
J'éclate de rire en me collant dos à la porte, et lève un sourcil provoquant quand elle me menace à demi, toute proche de mon visage. Elle est pas si laide, après tout. Insupportable mais potable.
Je dodeline du chef et tend une jambe pour atteindre la tringle, donnant un coup de talon dedans pour la caler derrière moi, m'assurant que Chiara puisse pas la récupérer. La piaule d'Alex et Dada, hein...? Quelque part dans le coin, probablement. Je prends le risque de la snober quand elle me parle d'aller chercher leur chambre ensemble, en commençant à déambuler dans la pièce. Sympa chez toi. C'est.. mignon. Je la contourne lentement en fixant un instant l'arme de fortune qu'elle pointe vers moi, jusqu'à la commode que j'effleure du doigt, mine de vérifier s'il y a de la poussière dessus.
- Et tu feras croire que c'est un rôdeur qui m'a sauté dessus dans ta chambre ? T'es maligne toi. Je me tourne face à elle en relevant mon t-shirt jusqu'au torse, et la regarde par en-dessous. Vas-y, vise bien. T'auras qu'une chance avant que j'te démonte la gueule.
- Ouais.. tes patrons ouais. Rassure-toi, c'est aussi grâce à eux que t'as pas déjà un second trou du cul.. Et elle ose me parler de respect ? Elle a un nom du fin fond de l'Irlande, je vois pas d'où je devrais la respecter plus qu'une autre. Mais bien sur, Princesse. Certainement un nom royal. Quelque part dans l'univers.
La miss continue à s'exciter toute seule, voilà qu'elle se met à tourner écarlate. Sans doute qu'elle a le sang qui lui monte au crâne, quelque chose comme ça. Avec un peu de chance elle va nous faire une petite crise et tomber dans les pommes. Et là putain, je donnerais tout pour avoir un téléphone pour la prendre en photo.
Mais ok, je m'emballe un peu, elle est toujours debout et bien debout.
Est-ce qu'elle gobe ma connerie sur le fait que leur château est un labyrinthe ? Je sais pas, j'y crois moyen moi-même pour être honnête. Enfin je vais pas insister sur le sujet, si ça passe crème je vais pas m'en plaindre.
Ou alors elle me croit pas. Parce qu'elle me balance un coup vers les jambes, que je repousse d'un coup de pied réflexe, reculant rapidement d'un pas. Woh qu'est-ce tu fous la mongolienne ?! J'ai une soudaine et violente envie de la coller au mur pour lui en foutre une. Et je retiens de justesse un glapissement quand elle m'en recolle un coup dans les mollets, sans que j'aie le temps d'esquiver cette fois. Heeey mais nique ta race, là ! Je me jette en avant pour la défoncer. Plus de pitié cette fois !
Sauf que dans le même mouvement, elle m'attrape par le col et me fait plonger dans sa piaule, alors que des bruits de pas se font entendre au loin. Ah ouais ok. Trouillarde.
J'éclate de rire en me collant dos à la porte, et lève un sourcil provoquant quand elle me menace à demi, toute proche de mon visage. Elle est pas si laide, après tout. Insupportable mais potable.
Je dodeline du chef et tend une jambe pour atteindre la tringle, donnant un coup de talon dedans pour la caler derrière moi, m'assurant que Chiara puisse pas la récupérer. La piaule d'Alex et Dada, hein...? Quelque part dans le coin, probablement. Je prends le risque de la snober quand elle me parle d'aller chercher leur chambre ensemble, en commençant à déambuler dans la pièce. Sympa chez toi. C'est.. mignon. Je la contourne lentement en fixant un instant l'arme de fortune qu'elle pointe vers moi, jusqu'à la commode que j'effleure du doigt, mine de vérifier s'il y a de la poussière dessus.
- Et tu feras croire que c'est un rôdeur qui m'a sauté dessus dans ta chambre ? T'es maligne toi. Je me tourne face à elle en relevant mon t-shirt jusqu'au torse, et la regarde par en-dessous. Vas-y, vise bien. T'auras qu'une chance avant que j'te démonte la gueule.
I am not
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- Derek Watson
Expendables
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Our castle, our house
Dim 6 Mar 2022 - 9:24
Si y'avait pas eu Clara et Jeff qui seraient passé, j'pense que j'aurais pu faire l'erreur d'aller plus loin que lui envoyer un seul coup à travers la gueule vu ses provocations... Il a de la répartie, ça c'est sûr. Beaucoup trop à mon goût. Il a un culot fou aussi... A s'mettre à s'balader dans ma chambre une fois la porte fermée comme si j'l'avais invité courtoisement.
"Je te jure que tu vas manger tes dents si tu continues à t'foutre de ma gueule."
En plus c'est "chez moi" comme il le dit ! Puis... Qu'est-ce que ? Ce gros timbré s'met à me montrer sa ceinture abdominale tatoué... J'louche vite fait dessus. J'me sens un peu conne l'espace d'un instant parce que j'vais définitivement pas buter un de nos invités et que j'm'attendais pas à ça. Pis comme il le dit, ça ferait bien tâche si j'faisais passer ça pour un accident. Surtout qu'Peter me connaît... J'suis dans la merde quoi.
J'sais pas c'qui m'prend... J'ai l'cerveau déconnecté faut dire, mais en réponse à ça, j'ôte mon débardeur comme le font les types prêt à en découdre, sauf que moi, j'suis une nana et que j'me retrouve topless devant ce petit con. J'ressens pas la gêne pour autant vu qu'il me fait fulminer.
"Nan, j'ai mieux qu'ça mon ami."
J'jette mon surin sur le sol et comme une furie, j'me jette sur lui, p'tet qu'il devait être concentré sur mes deux collines parce que j'arrive facilement à l'balayer et à l'faire tomber sur mon lit, où j'prends bien soin de le ceinturer de mes jambes et de rouler sur le côté pour le faire passer par dessus moi.
"Et ils vont penser quoi mes patrons, si j'me mets à crier au viol alors qu'y'a des témoins dans les couloirs ?"
Que j'lui fais en souriant comme une pétasse, sans même vraiment être écœuré par ce contact si serré avec un type que j'veux juste étrangler. Mais après tout... C'était plus ou moins la même chose avec Eli au début... Sauf que la première fois où on s'est retrouvé dans cette position y'avait consentement mutuel...
D'ailleurs, j'ai l'coeur qui tambourine... Merde. Ca fait un bail que j'ai pas eu... De contact physique avec qui que ce soit. Depuis Eli encore, on en revient toujours au mexicain. Instinctivement encore, à cause de tout c'qui s'mélange dans ma tête, j'relève vite fait l'buste pour l'embrasser de force en laissant mes doigts glisser sur son ventre.
"Ou alors tu deviens gentil et tu t'excuses en m'faisant plaisir ?"
J'vais pas le violer non plus. Mais j'suis passé de la connasse agressive à la pétasse allumeuse en un claquement de seconde juste à cause de quelques tatouages sexy ?
Chiara O'Malley, t'es vraiment une grosse tarée.
Ouais... Mais en même temps... Tout est bon pour s'changer les idées par les temps qui courent.
En plus c'est "chez moi" comme il le dit ! Puis... Qu'est-ce que ? Ce gros timbré s'met à me montrer sa ceinture abdominale tatoué... J'louche vite fait dessus. J'me sens un peu conne l'espace d'un instant parce que j'vais définitivement pas buter un de nos invités et que j'm'attendais pas à ça. Pis comme il le dit, ça ferait bien tâche si j'faisais passer ça pour un accident. Surtout qu'Peter me connaît... J'suis dans la merde quoi.
J'sais pas c'qui m'prend... J'ai l'cerveau déconnecté faut dire, mais en réponse à ça, j'ôte mon débardeur comme le font les types prêt à en découdre, sauf que moi, j'suis une nana et que j'me retrouve topless devant ce petit con. J'ressens pas la gêne pour autant vu qu'il me fait fulminer.
J'jette mon surin sur le sol et comme une furie, j'me jette sur lui, p'tet qu'il devait être concentré sur mes deux collines parce que j'arrive facilement à l'balayer et à l'faire tomber sur mon lit, où j'prends bien soin de le ceinturer de mes jambes et de rouler sur le côté pour le faire passer par dessus moi.
Que j'lui fais en souriant comme une pétasse, sans même vraiment être écœuré par ce contact si serré avec un type que j'veux juste étrangler. Mais après tout... C'était plus ou moins la même chose avec Eli au début... Sauf que la première fois où on s'est retrouvé dans cette position y'avait consentement mutuel...
D'ailleurs, j'ai l'coeur qui tambourine... Merde. Ca fait un bail que j'ai pas eu... De contact physique avec qui que ce soit. Depuis Eli encore, on en revient toujours au mexicain. Instinctivement encore, à cause de tout c'qui s'mélange dans ma tête, j'relève vite fait l'buste pour l'embrasser de force en laissant mes doigts glisser sur son ventre.
J'vais pas le violer non plus. Mais j'suis passé de la connasse agressive à la pétasse allumeuse en un claquement de seconde juste à cause de quelques tatouages sexy ?
Chiara O'Malley, t'es vraiment une grosse tarée.
Ouais... Mais en même temps... Tout est bon pour s'changer les idées par les temps qui courent.
I am an Fucker !
I am an O'Malley !
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