Oh tu sais, c'est comme le vélo, ça s'apprends. Et le regard lourd de sous entendu qu'elle lui offre concernant ses compétences cette fameuse balançoire à au moins le mérite d'être clair sans avoir à parler. Se mordant un court instant la lèvre quand il parle de l'enlever en douce, hochant la tête à cette idée. Je ne dirai pas non, tu sais ? Mais au moins ont-ils encore un peu de temps avant les adieux. Et si il préfère revenir lui plutôt que l'inverse, elle ne peut que se plier à cette offre. Se doutant fort qu'Elena ne la laisserait pas partir sur les routes seules, reprenant avec douceur en se lovant un peu plus contre lui. Je demanderai à Elena et je te donnerai la liste des lieux possibles. Au moins, il y aurait toujours une solution. Et cette étreinte la rassure autant que ses mots, relevant les yeux quand il s'intrigue des mauvais souvenirs que peuvent renfermer la pièce. Quelques uns, oui. Venant un instant poser ses doigts sur la cicatrice le long de son épaule par instinct, synthétisant rapidement. J'ai eu... un passage difficile, après la découverte de ma grossesse. Elever un enfant seul n'avait rien de joyeux, et je me suis beaucoup isolée malgré moi. Et en novembre un coup de fusil un peu avant le terme m'a fait accoucher ici. Cette chambre, c'est plus devenu mon boudoir qu'un réel coin confort à mes yeux. Du genre ou elle venait volontiers s'enfermer quand elle ne souhaitait pas montrer ses faiblesses. Qu'il puisse s'agir des larmes ou des doutes qui l'avaient traversée si souvent, après la disparition de Tori et Emily. Frissonnant légèrement quand ses lèvres effleurent ses doigts, alors qu'il confirme à son tour qu'il saurait l'attendre. Et à cette idée, son coeur s'allège un peu plus encore, fronçant les sourcils quand il évoque Edwin. Disons qu'avec lui... C'est toujours un peu compliqué. admet la brune du bout des lèvres, cherchant comment évoquer cette histoire. Il était trop centré sur lui pour se rendre compte qu'il me perdait, et quand il l'a réalisé... C'était trop tard. Ca n'a jamais vraiment marché entre nous. et il n'y à pas de regrets dans sa voix quand elle l'évoque. Edwin à eu ses chances. Bon nombre, qu'il n'a fait que détruire de lui même.

Non, je ne pense pas qu'il m'en ferait. Du mal. Pas physiquement, et il avait de toute manière, déjà suffisamment rempli son ardoise au cours de leur relation pour que ce soit pire. Au moins, le savoir lui permettra de passer à autre chose. Et puis, j'ai envie d'être heureuse. Ca passe par assumer notre relation, et ne pas avoir à me cacher quand j'ai envie de t'embrasser devant tout le monde comme une adolescente. qu'elle souffle avec douceur quand il vient relever son menton, ne pouvant s'empêcher de sourire avec un air attendri. J'en prends note pour la suite. soufflé contre ses lèvres, sa phrase se perd rapidement dans un nouveau baiser plus passionné, alors qu'elle s'amuse en silence de le faire languir. Glissant ses lèvres contre son cou quand ses mains se font plus audacieuses, lui jetant même un petit regard amusé alors qu'il vient remonter la couverture sur eux, et qu'elle se débarrasse du plateau pour éviter de le faire tomber au sol. Venant saisir une de ses mèches de cheveux pour jouer doucement avec quand il évoque Hope, relevant le regard vers lui. S'il n'y avait pas d'ex, Hope en était certainement une vu comme son prénom atterrissait dans la conversation.

Oh. Je vois. Quelques nuits ensembles, donc. Pas vraiment une ex, comme il l'a confirmé. Si tout est clair entre vous et que tu sais ce que tu veux, je n'ai rien à y redire. Ils avaient eu leur vie, leur passé avant de se connaître. Tous deux mariés, parents. Elle ne comptait pas lui reprocher quoi que ce soit. Elle à travaillé au motel, c'est ça ? l'interroge t-elle avec prudence, craignant de ne jeter un froid avant de préciser. Leur patronne avait eu besoin de moi à l'époque, une de leur fille avait été agressé par des pillards. Explique t-elle sobrement, s'amusant à nouveau à glisser ses mains contre son dos chaque fois un peu plus bas. Et moi non plus je n'ai personne d'autre. confirme t-elle à son tour, se redressant sur un coude pour lui faire face. Au moins, l'évocation des ex était subitement la discussion la plus simple et efficace qu'elle ait un jour pu avoir avec quiconque.

« Oh, tu n'as aucune idée de mon agilité toi... » souffle-t-il, amusé. Non, vraiment, il est persuadé que la balançoire n'est pas pour lui. « Par contre, je ne serais pas contre te voir te balancer dessus... » Aaron lui lance également un regard lourd de sous-entendu. Il est certain que la vision serait très intéressante. « Tu me montreras ? Je suis toujours avide de nouvelles connaissances, tu sais ? Tu ne voudrais pas que ma soif de curiosité ne soit pas rassasiée, non ? » Il la taquine évidemment, mais la balançoire l'intrigue clairement.

« Ah oui ? » Aaron fait mine de prendre les mesures de Faith. « Hmm, j'ai une valise, tu rentrerais pile poil dedans, j'ai juste un peu à te plier là et là. » Ses doigts glissent sur son dos et sur son ventre. « On fait comme ça. » réplique-t-il un peu plus sérieusement à propos de la discussion avec Elena, il est certain qu'ils trouveront une manière de se voir assez régulièrement.

L'ancien gardien de prison écoute son histoire à propos de sa grossesse, sur le fait d'élever son fils qu'il n'a que peu croisé jusqu'à présent. « Elever un enfant à deux est déjà compliqué, alors seul... » se contente-t-il de répondre. « La parentalité n'a rien d'évident. » Il en est l'exemple type avec son fils, ce n'est donc pas lui qui la contredira sur tout ça. « Un coup de fusil... » chuchote-t-il, surpris, son doigt coure le long de la cicatrice sur son épaule, il comprend mieux. La discussion dérive sur Edwin. Il le connait peu et n'a donc aucune opinion à son sujet. « C'est drôle parce que sa tête me dit quelque chose, mais je suis certain de ne jamais l'avoir croisé avant d'arriver ici.... » Ou peut-être une fois ou deux, à la cage, mais il est sûre que cette impression de déjà-vu ne date pas de là. « Certains couples ne sont pas fait pour être ensemble. Il vaut mieux s'en rendre compte assez tôt pour ne pas se faire davantage de mal... » Alors, qu'ils se soient séparés Edwin et elle, c'est peut-être mieux. Et il ne parle pas pour lui, évidemment.

Aaron comprend tout ce qu'elle dit, cette envie d'être heureuse et de ne pas avoir à se cacher. Lui se fiche bien de l'opinion des autres, il assume totalement leur relation, mais c'est différent de Faith. Il n'a pas d'ex à qui cette relation pourrait faire du mal. La suite ? Il laisse échapper un grondement étouffé par le baiser que lui donne la jeune femme. Le désir monte encore d'un cran et il se retient pour ne pas se jeter sur elle. La sexologue a le don d'attiser l'envie chez lui, il est bien incapable de lui résister. La suite ne le déstabilise pas du tout. Ils en viennent à parler d'Hope. « ça a toujours été claire entre nous. » Il était un de ses clients après tout. « Oui, elle travaillait au motel, c'est là que j'allais la voir. » Il n'en a pas honte. Aaron a toujours été un homme qui assumait sa sexualité, il était seul, il avait des ressources alors il passait de temps en temps là-bas pour passer du temps avec des filles. « On aurait pu s'y croiser... » Et ça par contre, ça aurait été bizarre. « Mais je n'y allais pas souvent, hein... » justifie-t-il tout de même. Uniquement les mardis soirs ! « C'était l'ancien temps. » Et au moins, Faith n'a rien à craindre, vu que le motel a brûlé, il ne risque plus d'y mettre les pieds ! Et même si ce n'était pas le cas, il n'en aurait pas l'intention !

Non, je m'en voudrais trop de te laisser dans l'ignorance. se prête volontiers au jeu la brune, approchant son visage du sien avec un sourire mutin. Et je suis sûre que tu vas adorer la vue. Dis moi juste quand tu voudras essayer. conclut-elle en lui volant un nouveau baiser, frissonnant quand il fait mine de prendre ses mesures pour évoquer la possibilité de la cacher dans sa valise. D'autant que je possède une souplesse inégalable, donc tu ne devrais pas avoir trop de difficultés pour ça.

Au moins, la possibilité de se revoir n'était pas impossible, bien au contraire. Lui offrant un sourire ravi à cette idée, avant qu'ils ne repartent sur le sujet des enfants, ne pouvant s'empêcher de grimacer à cette idée. Non, l'éducation n'avait rien d'une partie de plaisir, elle ne pouvait pas le nier. Quand à la cicatrice à son épaule... Une intoxication au gaz. finit-elle par concéder du bout des lèvres. Tout le monde hallucinait à cause des effets, et sous la peur ... Un coup est parti. Et si Edwin avait bien des défauts, elle savait pertinemment qu'il n'avait pas visé volontairement. Esquissant un sourire à sa remarque sur son ex compagnon. Oui, il était acteur avant tout ça. Il à joué dans pas mal de films, peut-être que tu as regardé l'un d'entre eux. souffle t-elle en revenant se lover contre lui, hochant la tête à ses dires.

C'est l'idée oui. Edwin et elle s'étaient fait trop de mal pour espérer un jour pouvoir retenter quoi que ce soit. Bien moins encore, maintenant qu'elle redécouvrait à quel point être heureuse pouvait être simple, dans les bras d'Aaron. Lui offrant un sourire sans pour autant le faire remarquer. Sans doute devait-il le savoir, sans même avoir à l'entendre de vive voix. Elle préfère pour le moment jouer avec ses nerfs, ne pouvant s'empêcher de sourire légèrement en entendant son grondement étouffé quand elle s'amuse à prolonger le baiser, quand bien même son propre désir monte d'un cran, profitant de l'évocation du motel pour revenir à la discussion une courte minute. Sans pour autant cesser d'effleurer sa peau avec douceur, bien incapable de s'en défaire trop longtemps.

Et si elle hoche la tête quand il évoque la possibilité qu'ils auraient pu s'y croiser, l'entendre justifier rapidement qu'il n'y allait pas si souvent lui arrache un rire. Venant glisser une main contre son cou pour rapprocher son visage du sien avant de rouler sur le côté pour venir le surplomber, un sourire aux lèvres. Quand bien même tu y serai allé tous les jours de la semaine, ça reste le passé. Ils avaient tous les deux eu leur vie. Leur mariage, leurs enfants respectifs... Se le reprocher aurait été stupide et contre productif.
Revenant l'embrasser avec douceur quand lui plaide l'ancien temps, ne pouvant qu'esquisser un sourire à cette remarque.

Tout comme mon histoire avec Edwin. Rien ne sert de se reprocher l'ancien, si il reste ou il est. souffle la brune avec un sourire, plongeant son regard dans le sien non sans un soupir étouffé. Echangeant un regard lourd de sous entendu avec Aaron, non sans qu'un sourire complice se dessine sur un coin de ses lèvres en laissant ses mains glisser le long de son torse.

On laisse tomber la sieste ? Elle avait à vrai dire, d'autres projets qui lui tournaient en tête, à force de partager ses draps en sa compagnie.

Aaron glisse son regard sur la jeune femme quand elle parle de la vue qu'il devrait apprécier. « Oh, ça je n'en doute pas... » murmure-t-il, un petit sourire en coin. Il n'a jamais caché qu'il appréciait beaucoup le physique de Faith, mais plus que ça, elle possède un aura, quelque chose d'attirant. Elle est belle, intelligente, elle peut le captiver des heures par des conversations diverses et variées. Il apprécie beaucoup les moments qu'ils passent ensemble et ne se lasse pas de sa présence. C'est rare, la dernière personne à lui avoir fait cet effet est sa défunte femme. « Alors si tu es souple pour deux... On essaiera ! » Surtout si la vue en vaut le coup... Et puis, il ne faut pas mourir sans avoir fait tout un tas d'expériences, non ? « J'espère juste que je ne vais pas me casser en deux... » soupire-t-il. « Je ne suis plus tout jeune ! » Il fait mine de faire craquer ses os avec un sourire taquin.

Aaron hausse les sourcils. Wahou, une intoxication au gaz, ce n'est pas commun. « C'était ici ? » demande-t-il en observant les murs autour d'eux. Ce ne sera pas le premier accident avec une arme à feu dont il aura connaissance. Maintenant, les gens ont tendance à se promener avec, ou même à dormir près de leur flingue. Lui-même la garde dans un tiroir, à portée de main. De ce fait, s'ils sont surpris, ils peuvent tirer accidentellement sur un ami.

Le barbu hoche la tête quand elle parle d'Edwin. Hmm, de quel genre de film parle-t-elle ? « Oui, je l'ai probablement vu à la télé. Dans quel genre de films il jouait ? » Pitié, pas dans un porno, ce serait un peu gênant. Il creuse dans son esprit, mais non, rien ne vient, il n'a pas souvenir d'un film en particulier où il l'aurait vu. Après, certaines personnes ont changé après l'apocalypse, certains ont beaucoup maigrit, d'autres, au contraire, ont pris du muscle...

Il esquisse une petite grimace quand Faith lui dit que même s'il était allé au motel tous les jours de la semaine, ça n'aurait rien changé, le passé est le passé. Hmm, bon, alors déjà, il n'était pas assez riche pour aller fréquenter le motel tous les soirs, ensuite, il aime le sexe, mais il n'en est pas accro, une fois de temps en temps, à l'époque, c'était largement suffisant. « Non non, pas tous les soirs. J'étais plus calme avant. » avoue-t-il en lui lançant une œillade amusée. Clairement, tous les deux ensemble, ils semblent insatiables, leurs deux corps s'attirent et il a beaucoup de mal à lui résister. « Tu as très mauvaise influence sur moi, je deviens faible, incapable de te résister. » fait-il mine de se plaindre, un sourire aux coins des lèvres.

Faith propose de laisser tomber la sieste. « Oh, il ne faut pas me le dire deux fois... » souffle le barbu avec un petit sourire en coin. Il rabat la couette sur eux et se redresse pour venir glisser ses lèvres sur la peau nue de Faith. Après une dure nuit, ils ont bien besoin de se détendre un peu le corps et l'esprit...