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Naufragées de la route
Lun 11 Juil 2022 - 16:15
Les routes sont très abimées après la tempête. Ça me fait drôle de reprendre mon chemin avec toutes mes affaires après être restée aussi longtemps chez les Exilés. M’y installer définitivement était tentant, surement même la meilleur chose a faire, mais je me dois de chercher ma famille. Peu importe les risques et l’inconfort, peu importe si cela veut dire être seule, je ne peux pas les abandonner. Tant que je ne les aurais pas retrouvés, je compte bien retourner chaque pierre des ruines autours de Seattle, voir même dans Providence, jusqu’à ce que nous soyons enfin ensemble.
J’essaye de rester positive et ne pas perdre espoir. Rester avec Exilés, ca aurait signifié que je pensais cette séparation assez définitive pour me trouver une autre famille, je ne suis pas encore prête pour ca. Je pense que je ne le serais jamais parce que je vais forcement les retrouver. Papa a dû mettre la main sur Gaudric, ils sont quelques parts, a me chercher. Quant a maman, elle est forcement en vie avec les NE, on va réussir a la sortir de là. Il le faut. J’ai besoin d’y croire.
Même si les Exilés et les Expendables ont eu la gentillesse de m’aider à remettre en état ma voiture, je sens bien qu’il faut éviter les rodéos. Ma voiture c’est un peu toute ma vie maintenant, avec tous ces autocollants de geek et de gniste mais, surtout, c’est ma forteresse pour dormir un peu. Au delà de mes affaires, j’ai de quoi m’attacher pour passer les nuits. Sans elle, je ne donne pas cher de ma peau si a chaque matin je risque de me retrouver sans arme ni chaussure à errer je ne sais où.
La route devient trop encombrée et je me retrouve obligée de descendre de mon véhicule pour pousser les vestiges de cet ouragan qui n’a pas fait dans le détail. Le vent a arraché arbres, panneaux rouillés et même des morceaux de toits ou d’habitation. Je soupire en me rendant compte de l’ampleur de la tache mais, faisant malheur bon cœur, j’enfile mes gants et me mets au travail sans forcement faire attention au fait que je ne suis pas la seule sur cette route.
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Re: Naufragées de la route
Lun 11 Juil 2022 - 17:01
Je pensais pas que l'habitude de devoir se démerder de nouveau de A à Z reviendrait aussi vite après que le motel soit tombé. Mais faut bien se rendre à l'évidence, ça va presque faire un an. Alors encore heureux que j'ai réussi à retrouver le moyen de me bouger le cul pour faire ça bien. Sinon, je crois que Alba m'aurait déjà claqué la tronche pour que je me sorte les doigts. Bref.
J'ai jamais vraiment été du genre à savoir chasser. Mais par chance, j'ai pu avoir droit à quelques cours de la part de Mary-Abigail histoire de pouvoir choper quelques lapins ou écureuils avec des collets. C'est pas le grand luxe mais c'est toujours mieux qu'un coup de pied dans les couilles. Même si j'en ai pas. Pour en avoir collé pas mal, je sais que ça fait pas du bien.
Arrivant sur une route relativement encombrée par les dégâts de la tempête, il me faut pas longtemps pour repérer un bruit de moteur au loin. Fronçant les sourcils, je prends immédiatement de me planquer ne serait-ce que quelques instants histoire de voir venir. Le véhicule finit par s'arrêter, et je me relève légèrement pour pouvoir regarder par-dessus mon abri. Une femme, seule, qui sort et semble s'affairer à essayer de déblayer la route.
Sur le coup, je m'apprêtais à la laisser faire sa vie et continuer de faire la mienne. Mais ça, c'était sans compter sur le mouvement que je venais de capter plus loin entre les arbres bordant le chemin. Une silhouette, passant rapidement d'un tronc à un autre pour se planquer. Puis une imitation bon marché d'un cri d'oiseau qui doit certainement convaincre les citadins mais pas quelqu'un comme moi qui a grandi à l'orée des bois.
Sans vraiment réfléchir plus longtemps, je quitte mon abri et rejoins l'inconnue en pressant le pas, ne lui demandant pas son avis avant de la prendre dans mes bras en surjouant des retrouvailles. T'as enfin pu rentrer! Je parle fort, m'en fiche si je lui fais mal à l'oreille. Le plus important, c'est ce que je lui chuchote juste après pour qu'elle comprenne. J'ai pas l'intention de t'attaquer, c'est pas une ruse. Joue le jeu, t'es observée par là-bas et m'est avis qu'ils sont pas là pour te demander un autographe.
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Re: Naufragées de la route
Lun 11 Juil 2022 - 20:58
Je grogne sous l’effort d’autant plus que la chaleur orageuse qui s’est installée après l’ouragan me fait transpirer et n’aide en rien au déménagement que j’essaye d’accomplir. Un jour, j’aurais un cheval, ca reste quand même plus pratique dans les décombres. Je suis en train de virer un tronc d’arbre en faisant de gros effort quand j’entends un cri d’oiseaux étranges. Je m’arrête une seconde sans vraiment réaliser la vérité de ce qui n’est pas un pigeon conspiré d’une espèce mutante. Habituée au grand espace du Montana, je devrais surement m’alarmer, mais je suis trop préoccupée par cette route a dégager pour ne pas rapidement mettre ça sur le compte de mon imagination.
Je sursaute presque en voyant une femme sortir de je ne sais ou et relève la tête avec le même air qu’un hérisson devant des phares d’une voiture quand elle me parle. Je ne comprends pas tout de suite pourquoi elle me reproche mon retard et me raidi un peu a son étreinte surprenante que je rends avec un peu de raideur. Rapidement elle m’en dit plus sur le souci, qui pourrait expliquer le cri de gorgone se voulant être un oiseau. J’hoche la tête pour lui signifier que j’ai imprimé avant de la saluer plus fort :
« Désolée, avec la tempête, j’ai un peu galéré, mais les autres ne sont pas loin. ils vont pas tarder a débouler, tu les connais. »
Je pourrais douter d’elle, me dire que c’est un piège de faire semblant de me sauver d’un autre, mais je suis de nature confiante. Puis je lui chuchote, comme si j’étais en train de lui parler de mon voyage pour un œil extérieur :
« Ils ne savent pas ce qu’ils perdent pour mon autographe. Tu sais qui ils sont ? Tu as ne idée de combien aussi ? »
Difficile de me retenir de tendre le cou pour mieux voir, même si je reste prudente et que discrètement j’ai mis mes mains sur mes armes, je me force a fixer la femme devant moi. A nouveau sur un ton bas, j’ajoute :
« Tu es en danger aussi ? »
Les souvenirs de ma dernière agression sont toujours là, bien présent et cette fois, je n’ai pas l’espoir de compter sur le soutient des exilés si ca part en vrille.
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Re: Naufragées de la route
Jeu 14 Juil 2022 - 1:52
Plus le temps passe et plus je me demande comment est-ce que certaines personnes font pour être toujours en vie après autant de temps. Est-ce que c'est normal de penser que c'est une bonne idée de sortir de sa bagnole pour déblayer la route sans prendre la peine de regarder autour de soi ? Et encore à plus forte raison quand on est seule. Cette fille c'est soit une suicidaire, soit une idiote. Et je crois que j'ai encore trop une bonne conscience pour la laisser se démerder toute seule avec ce qui risque de lui tomber sur le coin de la tronche.
Au moins elle joue le jeu et n'est pas assez stupide pour me repousser alors que j'essaie de l'aider. Super, les mecs vont être super contents de vous revoir. Ils sont partis chasser dans les bois. J'essaie de parler assez fort, en espérant que les débiles qui s'amusent à faire des cris d'oiseaux mutants complètement ratés nous entendent et se disent que c'est une mauvaise idée de nous attaquer. On sait jamais, sur un malentendu ça peut peut-être passer.
Relâchant la brune, je m'approche de l'obstacle qu'elle tentait de dégager toute seule juste avant pour l'aider à le faire. Au moins, ça prouvera aux connards qui nous observent qu'on a vraiment un intérêt commun elle et moi. Alors qu'en vrai pas du tout. Bref, c'est pas le souci, on a compris que c'était juste une ruse. Alors à voix basse, je reprends à l'attention de l'inconnue tout en poursuivant ma besogne et en observant les alentours. Non, je le suis pas. Ils m'avaient pas repérée, contrairement à toi qui arrive avec ton gros moteur et qui décides de t'arrêter au milieu de la route. Je sais pas qui ils sont ni combien ils sont, tout ce que je sais c'est qu'ils imitent super mal les piafs.
On dégage un premier truc de la route mais c'est pas le seul, y'en a encore bien plus qui nous attendent. C'est pour ça que je reste sur mes gardes, prête à agir en cas de besoin. Ce qui m'inquiète c'est qu'il y a potentiellement pas que ces mauvais siffleurs qui l'ont remarquée. Peut-être qu'elle a attiré une horde vers ici sans même s'en rendre compte. Elle a pas l'air spécialement brillante, alors je serais pas trop surprise. Tu vois quelque chose de ton côté ?
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Re: Naufragées de la route
Lun 18 Juil 2022 - 22:49
J’essaye d’avoir l’air souriante et détendue, mais, au fond de moi, devant cette inconnue qui est censée avoir le rôle de ma super copine, je n’en mène pas large. Parce que, quoiqu’on dise, on est que deux femmes en visu et ils peuvent très bien se dire que le temps que nos soient disant amis arrivent, ils peuvent s’occuper de nous tranquillement. Ma nature solaire et le contexte font que je ne m’attarde pas sur la remarque un peu acide de ma sauveuse, ou ma camarade d’infortune en devenir.
Discrètement, je lance des regards de tous les cotés sans réussir a voir réellement la menace, c’est surement encore plus oppressant de ne pas savoir a qui on a faire ni combien ils sont. En fait sans les cris d’oiseaux croisés otaries qu’on égorge, c’est possible que j’aurais douté des avertissements de la jeune femme. Alors que nous sommes assez proches l’une de l’autre pour parler a voix basse, j’arrive quand même a sourire a sa remarque sur les oiseaux.
« C’est sur qu’ils devraient essayer un autre registre animalier. Merci de ton aide, mais j’ai peur que tu ne sois en danger pour de bon maintenant. On va grimper dans ma voiture et faire demi-tour. Tu es seule ?»
J’ai a peine posé ma question que je me raidis en entendant, soudain, un nouveau cris d’animal douteux suivi d’un autres, puis d’un autre et encore un autre. Au final, il y en a beaucoup, trop. Je devine que c’est leur façon de communiquer et ca ne sent pas bon. Outre le fait du coté anxiogène d’entendre des caquètements venus de nulle part, il y a aussi le nombre et la prévenance. Je souffle, d’une voix blanche :
« Ils sont en train de couper la route… »
Plus de marche arrière possible, leur piège est en train de se refermer sur nous, la ruse de l’autres naufragée de la route n’aura pas suffi. J’avale péniblement ma salive, il faut prendre une décision, et vite, pour autant, j’ai comme dans l’idée, de la façon dont ils s’y prennent, qu’ils ont envie que l’on parte en courant. Autant ne pas leur donner ce plaisir en prenant juste quelques secondes pour réfléchir.
« Tu as une cachette dans le coin ? »
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Re: Naufragées de la route
Lun 25 Juil 2022 - 23:21
T'en fais pas pour moi. Et le prend pas mal, mais hors de question que j'monte dans ta bagnole. Déjà parce que j'suis pas seule et j'vais pas abandonner Alba, faut pas rêver, mais en plus clairement cette fille je lui fais absolument pas confiance. Elle est pas capable de se rendre compte toute seule qu'elle s'est foutue dans la merde jusqu'au cou, alors j'ai pas l'intention de risquer ma vie en la laissant me conduire je sais pas où.
De toute façon, on a pas vraiment le temps d'en discuter plus longtemps que la brune remarque un truc. Ils sont en train de couper la route. Ils cherchent certainement à nous encercler ou à s'assurer que personne viendra nous rejoindre tout de suite. Soit ils croient pas en notre histoire de renforts, soit ils sur-estiment la taille de leurs couilles. Ce qui me choquerait pas tant que ça, faut être honnête.
Je prends une grande inspiration, observe discrètement les alentours et soupire ensuite. Non, j'en ai pas. Et de toute façon, ils nous suivraient sûrement alors ce serait débile de les amener dans un endroit où on se coincerait toutes seules. Elle a déjà survécu en dehors de sa bagnole celle là ou elle débarque complètement ? Sérieux quoi.
Discrètement, je glisse ma main sous mon haut pour récupérer la push dagger toujours accrochée à mon soutif, comme à l'époque du motel, et la garde cachée contre mon poignet pour éviter d'être vue directement. Si je prenais ma hache, alors les connards qui nous entourent sauraient qu'ils sont repérés et passeraient sûrement à l'attaque. S'ils ont le malheur d'avoir des armes à feu ou à distance, alors on est foutues.
J'allais reprendre la parole pour proposer un nouveau plan à ma comparse d'infortune quand des bruits de pas absolument pas discrets se font entendre. Tournant la tête dans cette direction, je fronce les sourcils en voyant trois hommes s'approcher de nous. Ils nous font face, mais le fait qu'ils viennent de derrière moi veut bien dire qu'ils nous ont totalement encerclées. Chier. Le seul truc c'est qu'ils ont beau avoir des couteaux à leur ceinture, ils ne les ont pas encore sortis. Soit ils sont pas hostiles et on a de la chance, soit ils sont trop imbus de leur personne. Encore une fois, connaissant les hommes, c'est la deuxième option qui me paraît la plus probable.
Vous êtes qui ? On fait que passer, laissez-nous tranquilles. Je suis sur la défensive, comme si j'avais peur. A mon ton, c'est même super convaincant. Sauf qu'en fait, c'est surtout l'envie presque irrépressible de leur foncer dessus pour les étriper qui fait légèrement trembler ma voix. Détail ça.
- Spoiler:
- 9 ennemis au total
3 qui leur font face directement
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Re: Naufragées de la route
Lun 1 Aoû 2022 - 1:41
Je ne suis pas vraiment certaine de comprendre la logique de ma sauveuse. Venir m’aider est une chose, mais me faire confiance pour fuir en est une autre. J’imagine qu’il y a une forme de sagesse là-dedans mais la situation ne se prête pas assez a la réflexion, du moins, de mon côté. Quand je vois trois silhouettes venir vers nous je ne peux que soupirer :
« Entre risquer de se piéger nous-même ou se faire piéger par d’autre… de toute façon, je pense que c’est trop tard maintenant… »
Je me tiens prête, le couteau caché dans mon dos et la main sur mes bolas, une arme que beaucoup trop de monde ne comprennent pas. Je reste a observer ceux qui ont une démarche bien trop sur d’eux pour espérer que la ruse de la femme avec moi ait marché. Ils n’ont pas vraiment la dégaine du survivant habituel. Pas de treillis crade, pas de haillon, pas de cheveux fillasses et gras ou de chicots jaunis voir manquants. Certes, ils sont loin d’être proprets, mais ils ont plus l’air d’être sortis d’un mauvais cabaret burlesque avec leurs redingotes défraichie ou le bouchon noir sous leur œil. Je ne tarde pas à remarquer leurs couteaux a la ceinture, mais, ce qui m’inquiète le plus, c’est cette façon très sur d’eux de ne pas les prendre en main.
Soit ils sont couvert par les autres, soit ils nous pensent vraiment sans défense. J’essaye de me convaincre que l’on est en Gn pour réussir a penser convenablement. Je n’affiche pas de peur, juste une certaine défiance alors que ma camarade d’infortune semble plus sur la défensive. Elle se montre directe, surement trop au regard de notre position et quand elle demande qu’ils nous laissent passer, je devine presque de la peur dans sa voix. Même si c’est une grande fille qui a fait ses choix et que rien ne me dit qu’elle ne se serait pas fait prendre sans moi, je me sens en partie responsable de ce qui se passe pour elle.
J’observe, pour le moment en silence, les trois personnages qui semblent s’amuser de ce qu’ils voient. Celui du milieu, portant un haut de forme rapiécé, fini par s’avancer et fait un salut bien trop théâtral pour sonner vrai. Puis, d’une voix de ténor, comme pour être entendu de tous les côtés, il finit par énoncer :
« Mesdames, voila une façon fort grossière de vous adresser a vos bienfaiteurs. Un petit bonjour et un merci serait de bons aloi. »
Il fait une pause, une fois de plus, bien trop surjoué pour ne pas se sentir dans un mauvais vaudeville. Il pose son regard sur moi qui a arqué un sourcil a l’évocation d’un éventuel merci avant d’ajouter :
« Oh, a vos mines dubitatives, je me sens quelque peu blessé mais, je ne serais pas le seigneur de ces lieux sans être grand seigneur. Vous êtes ici sur mes terres, que moi et les miens nous éreintons a nettoyer de tout danger pour éviter que des honnêtes gens ou des charmantes invitées ne soient incommodés. »
Impossible de savoir s’il croit a ses idioties ou s’il s’écoute juste parler, mais, je ne suis pas le genre de personne a dire a un fou qu’il l’est, surtout si le dit fou est plus nombreux que moi, pas que dans sa tête. Avec un sourire de circonstance, baissant les yeux comme le ferait une dame de la cour devant son suzerain, je me prête au jeu. Avec une petite révérence, je me sens de dire :
« Pardonnez nous, mon seigneur, nous ne vous avions pas reconnu. Un grand merci a vous pour votre aide, maintenant, si vous nous le permettez, nous ne voudrions pas abusez de votre hospitalité. »
L’homme me regarde de la tête au pied avant de me retourner mon sourire et de dire a ses compagnons, assez fort pour que nous l’entendions tous.
« Elle me plait beaucoup cette gente damoiselle…
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- Maria c’est charmant. Je consens a vous pardonner votre erreur, voir même vous conviez a un festin en ma bonne compagnie, du moins, si votre amie est aussi agréable et polie que vous. Alors, mon petit, qu’avez-vous a nous dire ? »
Il se tourne vers la jeune femme a mes cotés en semblant attendre qu’elle aussi entre dans son delire de renaissance post apo. Je ne peux que l’encourager du regard a se lancer.
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