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"On m'appelle la patte folle" ft Lara
Mar 26 Juil 2022 - 16:16
On m'appelle la patte folle
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Piouuuuu, j’avais trop travaillé dernièrement, bon c’était mieux qu’aux champs, mais j’étais quand même fatiguée et puis surtout, j’avais un problème de prothèse. M’asseyant donc sur une sorte de marche non loin des dortoirs, je finis par retirer la prothèse pour chercher le problème. Déjà le moignon était un peu enflé, sans doute la chaleur et la compression de l’os sur la chair. Mais pour la prothèse, c’était un peu plus complexe. J’arrivais pas trop à y voir avec cette lumière et j’avoue que marcher jusqu’aux dortoirs pour faire chier tout le monde m’emmerdait un peu. Comme rester dehors avec l’armée de moustique qui en avait après mon sang.
Soupirant, je relevais les yeux, je vis passer une femme que je connaissais assez car elle était un peu responsable de ma présence ici. Enfin elle avait plus ou moins fait que j’avais le droit de venir. Lara Anderson. Cela dit je ne la connaissais pas plus que ça, alors, comme toujours, je m’armais d’un sourire stupide pour crier à moitié, « Madame Andersooooooooooooooon ! », une fois son attention acquise, je gardais mon sourire pour reprendre, « J’ai besoin d’un service de la part de ma super génial trop cool supérieur temporaire dans ce camp génialissime à qui je dois la vie et pour qui je suis actuellement en train de travailler trèèèèèèès très dur pour mériter mon salaire ! », soufflais-je toujours souriant avant de soulever (et me froisser un muscle) ma prothèse pour lui désigner, « Il s’avère qu’après une journée acharnée à trouver comment vous armer, j’ai semble-t-il grippé ma prothèse et afin que je puisse continuer ma tâche demain, j’aurais besoin de lumière et de mon matériel pour la réparer, or, je suis actuellement dans un endroit sans danger grâce à vous et votre extraordinaire communauté et j’ai laissé mon sac dans les dortoirs. », en faire des caisses ? Ma marque de fabrique.
« Ne pouvant la remettre sans prendre le risque de me blesser, je m’en remets à votre formidable condition et à vos deux magnifiques jambes pour vous demander si il vous serait possible de ma ramener mon sac et de me déposer dans un endroit avec cette magnifique technologie qu’est l’électricité. », j’allais mourir ici surtout. « D’ailleurs, le saviez vous, Benjamin Harrison, un de nos défunts président, avait peur de se faire électrocuter, il ne touchait aucun interrupteur et dormait la lumière allumée ! », info inutile, mon domaine de prédilection. Elle ne pouvait pas me mettre de balle cela dit non ?
Soupirant, je relevais les yeux, je vis passer une femme que je connaissais assez car elle était un peu responsable de ma présence ici. Enfin elle avait plus ou moins fait que j’avais le droit de venir. Lara Anderson. Cela dit je ne la connaissais pas plus que ça, alors, comme toujours, je m’armais d’un sourire stupide pour crier à moitié, « Madame Andersooooooooooooooon ! », une fois son attention acquise, je gardais mon sourire pour reprendre, « J’ai besoin d’un service de la part de ma super génial trop cool supérieur temporaire dans ce camp génialissime à qui je dois la vie et pour qui je suis actuellement en train de travailler trèèèèèèès très dur pour mériter mon salaire ! », soufflais-je toujours souriant avant de soulever (et me froisser un muscle) ma prothèse pour lui désigner, « Il s’avère qu’après une journée acharnée à trouver comment vous armer, j’ai semble-t-il grippé ma prothèse et afin que je puisse continuer ma tâche demain, j’aurais besoin de lumière et de mon matériel pour la réparer, or, je suis actuellement dans un endroit sans danger grâce à vous et votre extraordinaire communauté et j’ai laissé mon sac dans les dortoirs. », en faire des caisses ? Ma marque de fabrique.
« Ne pouvant la remettre sans prendre le risque de me blesser, je m’en remets à votre formidable condition et à vos deux magnifiques jambes pour vous demander si il vous serait possible de ma ramener mon sac et de me déposer dans un endroit avec cette magnifique technologie qu’est l’électricité. », j’allais mourir ici surtout. « D’ailleurs, le saviez vous, Benjamin Harrison, un de nos défunts président, avait peur de se faire électrocuter, il ne touchait aucun interrupteur et dormait la lumière allumée ! », info inutile, mon domaine de prédilection. Elle ne pouvait pas me mettre de balle cela dit non ?
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Re: "On m'appelle la patte folle" ft Lara
Mer 27 Juil 2022 - 16:49
Lara revient lentement chez elle après son repas au réfectoire. Encore une fois, elle avait à peine grignoté. Entre Zelda et la disparition d’Isalin, la vie malmène la blonde dernièrement. Dès qu’elle n’a pas à se concentrer sur ses tâches et responsabilités, son esprit erre et subit l’absence de ses deux filles, son cœur est rongé par l’inquiétude et un pli soucieux semble lui barrer le front régulièrement maintenant. Ce n’est pas bon pour les rides ! Surtout pas à la veille de ses 49 ans.
Massant son front pour détendre les muscles, l’Australienne entend que l’on prononce son nom avec un peu trop d’entrain. Arquant un sourcil, elle se retourne pour reconnaitre l’un des solitaires qu’elle a acceptés chez eux pour des travaux. Un certain Joseph.
-Joseph, le salue-t-elle poliment en s’approchant.
Il commence une tirade longue et théâtrale, au point où la quarantenaire ne prend même pas la peine de l’arrêter. Les demandes sont pourtant simples et sans doute qu’en d’autres occasions, l’ancienne mannequin aurait pouffé de rire devant ce comportement haut en couleur. Qu’à cela ne tienne, elle ne retient pas un sourire quelque peu amusé néanmoins.
-Vous apporter votre sac et vous aider à vous installer là où on peut allumer une lampe. C’est bien ça ? Confirme Lara.
Elle ne compte pas transporter cet homme, mais aller chercher un sac pour quelqu’un dans sa condition n’est pas refusable. Regardant autour d’eux, elle aperçoit Monsieur Marsh un peu plus loin et lui fait signe. L’homme à l’habitude des travaux d’envergure, il aura la force nécessaire pour supporter Joseph. D’ailleurs, une fois qu’il s’approche la blonde en profite pour lui expliquer.
-Si vous pouvez m’offrir 10 minutes de votre temps. Il faudrait aider Joseph à rejoindre la salle de rassemblement s’il vous plait. L’homme observe rapidement l’état de l’unijambiste et accepte, offrant son bras pour l’aider à se relever, puis passant ce dernier sous l’épaule de Joseph.À quoi ressemble votre sac et où puis-je le trouver dans les dortoirs ? Demande ensuite l’Australienne.
Ils pourront ensuite rejoindre la grande salle tous les trois.
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Re: "On m'appelle la patte folle" ft Lara
Jeu 28 Juil 2022 - 10:41
On m'appelle la patte folle
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Bon, la dame avait de l’humour, ou du moins elle acceptait de travailler ses zygomatiques devant moi. Hochant la tête quand elle récapitula mes demandes, je la vis demander à un mec de venir vers elle pour enfin l’écouter lui demander un service. Celui de me porter, enfin de m’aider à avancer. Pas bête la blonde. Souriant donc de toutes mes dents à l’homme, je finis par me faire soulever… Non redressé, même si le rêve aurait pu être le bon. « C’est un sac sale, avec un badge lama rose dessus. C’est près d’un lit avec l’oreiller sous les couvertures, vers le fond. », je pense que la seule info utile était le badge, pour le reste, ça n’aiderait pas forcément. « Si ! Y’a des traces d’huile un peu partout sur le sac. » me rappelais-je, même si les taches sur un sac de survie… C’était encore un super détail.
« J’aurais bien donné un coup de main, mais j’ai que la jambe qui se détache ! » ajoutais-je dans un sourire angélique, la prothèse à la main. Bon joué avec le feu ce n’était peut-être pas une bonne idée, j’avais besoin d’elle et ma nouvelle béquille humaine pouvait parfaitement décider de me lâcher à tout instant.
La laissant donc partir, j’en profitai pour faire la discussion avec l’homme qui me tenait jusqu’à son retour. Ce qui ne prit pas si longtemps et en plus de ça, elle avait le bon sac. Sautillant sur une jambe, je fis un signe que c’était bon avant qu’elle n’arrive à notre niveau histoire d’éviter trop de route inutile. Déjà il n’y aurait pas une succession d’aller-retour gênant qui pourrait faire de ce camp un camp d’adorateur de Lama. Ce qui n’était déjà pas mon cas, c’était sur le sac quand je l’avais trouvé à l’époque, rien qui ne puisse me choquer en soi. « Génial mon capi-chef ! » assurais-je lorsqu’elle s’approcha assez de moi. Il ne resterait plus qu’un endroit avec assez de lumière pour procéder à la révision et ça serait le feu, mais ça, c’était là suite du programme et c’était dans la salle de rassemblement visiblement. Là où nous étions en train d’aller.
J’espérais juste y trouver une table ou un endroit où je pourrais regarder plus attentivement tout ça. Bien que je puisse le faire sans, j’avoue qu’il était aussi agréable d’abuser du confort de l’endroit pour faire les choses correctement. Et puis ça serait dommage de pas trouver en ayant eu un taxi humain pour moi. « Je ne vous aurais pas pris trop de temps ! » affirmais-je, ne sachant pas bien ce qu’elle comptait faire après. Ou pas.
« J’aurais bien donné un coup de main, mais j’ai que la jambe qui se détache ! » ajoutais-je dans un sourire angélique, la prothèse à la main. Bon joué avec le feu ce n’était peut-être pas une bonne idée, j’avais besoin d’elle et ma nouvelle béquille humaine pouvait parfaitement décider de me lâcher à tout instant.
La laissant donc partir, j’en profitai pour faire la discussion avec l’homme qui me tenait jusqu’à son retour. Ce qui ne prit pas si longtemps et en plus de ça, elle avait le bon sac. Sautillant sur une jambe, je fis un signe que c’était bon avant qu’elle n’arrive à notre niveau histoire d’éviter trop de route inutile. Déjà il n’y aurait pas une succession d’aller-retour gênant qui pourrait faire de ce camp un camp d’adorateur de Lama. Ce qui n’était déjà pas mon cas, c’était sur le sac quand je l’avais trouvé à l’époque, rien qui ne puisse me choquer en soi. « Génial mon capi-chef ! » assurais-je lorsqu’elle s’approcha assez de moi. Il ne resterait plus qu’un endroit avec assez de lumière pour procéder à la révision et ça serait le feu, mais ça, c’était là suite du programme et c’était dans la salle de rassemblement visiblement. Là où nous étions en train d’aller.
J’espérais juste y trouver une table ou un endroit où je pourrais regarder plus attentivement tout ça. Bien que je puisse le faire sans, j’avoue qu’il était aussi agréable d’abuser du confort de l’endroit pour faire les choses correctement. Et puis ça serait dommage de pas trouver en ayant eu un taxi humain pour moi. « Je ne vous aurais pas pris trop de temps ! » affirmais-je, ne sachant pas bien ce qu’elle comptait faire après. Ou pas.
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Re: "On m'appelle la patte folle" ft Lara
Mar 2 Aoû 2022 - 16:41
Un badge de lama rose, la blonde retient un sourire et conserve un visage neutre. Il s’agit du genre de chose qu’une enfant aurait à son propre sac, mais Lara préfère ne pas passer de commentaire. Elle sait tout de même entretenir de bonnes relations avec les alliés de son groupe. Un sac sale, lit au fond, elle hoche simplement de la tête et entre dans le dortoir pour trouver tout cela, ignorant la blague supplémentaire de Joseph. S’il s’agissait de sa façon de dédramatiser la situation, grand bien lui fasse. Une blague d’accord, trop… Il serait pris pour un bouffon.
Mais ça ne la concerne pas. Il projette l’image qu’il souhaite un point c’est tout. Elle n’est pas pour autant agacée par ce comportement il faut dire.
En moins de deux elle revient avec le fameux sac et accompagne son propriétaire jusqu’à la salle de rassemblement avec Monsieur Marsh. Une fois arrivés et Joseph installé à une table, elle rend un signe de tête polie à l’homme qui les a aidés et celui-ci prend congé.
-Voici votre sac Joseph. Ne vous en faites pas pour notre temps. Préfère rassurer Lara. Il avait eu besoin d’aide et qui étaient-ils pour la lui refuser ?Vous avez besoin de quelque chose en plus de la lumière ?
Tout était déjà allumé dans la salle, certains mangeaient à d’autres tables d’ailleurs. Le père Marsh avait placé Joseph sous l’un des plafonniers exprès d’ailleurs, pour lui offrir une bonne lumière. L’ancienne mannequin se dit qu’il aurait sans doute besoin de toute la luminosité requise pour ses réparations. D’ailleurs, en quoi consistent-elles ?
-Est-ce un travail de minutie qui est requis ? Une simple curiosité que ceci, elle n’a encore jamais croisé personne avec une prothèse. Même la jeune Kaya se débrouille sans.
Il faut dire qu’il lui manque un avant-bras, pas une jambe.
-Je dois vous avouer être quelque peu impressionnée de savoir que vous survivez malgré votre prothèse. Certains ont tous leurs membres et n’y parviennent pas. Vous ne faites pas partie d’un groupe de surcroît, les déplacements ne doivent pas être de tout repos, je présume. Avez-vous des compagnons ?
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Re: "On m'appelle la patte folle" ft Lara
Mar 9 Aoû 2022 - 12:15
On m'appelle la patte folle
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« Non super, merci ! » lui assurais-je alors que j’avais pris place dans la salle. Ils m’avaient bien placé, j’avais une super vue, une super lumière et ma jambe me semblait un peu moins floue. Sortant donc mon matériel pour l’entretenir, je fus surpris de l’entendre reprendre - déjà car je n’avais pas fait attention à sa présence, mais aussi car j’aurais cru qu’elle avait mieux à faire.- et me poser une question. « Les chirurgiens vont sans doute se moquer, mais oui, il faut de la précision, un léger jeu et dans ma situation ça peut-être la mort. » soufflais-je plus calmement qu’avant. L’énigme devant moi suffisait à me calmer, à occuper mon esprit.
Elle avoua être impressionnée de ma survie, ajoutant que d’autres n’y étaient pas arrivés malgré leurs membres. L’écoutant jusqu’au bout, j’eus un sourire amusé avant de préciser, « Non j’évolue seul… J’ai pendant un temps pillé les groupes ayant suffisamment de ressources pour survivre et on m’a aussi pillé. Je n’ai pas une grande confiance à ce qu’on peut être dehors, quand on est seul, sans organisation ni matériel. », je n’avais pas honte de cette facette. Il fallait survivre, il ne fallait pas avoir honte de ce qu’on pouvait faire, du moins dans certaines limites. « J’ai été dans l’armée, en Irak. J’y avais encore deux jambes, mais c’était une bonne école pour aujourd’hui. » avouais-je alors que je sortais un tournevis pour démonter une plaque afin d’accéder aux mécanismes. « La survie ne laisse pas de place à la coopération. Si le vent tournait, je devais tourner avec lui. Si je commençais à me poser des questions ou à avoir peur pour les autres, je serais mort justement. Car il me manque une jambe et que toutes mes ressources doivent m’être alloué. », pas de place au doute… Ne pas regarder en arrière. « Et je serais aussi mort comme d'autres si je n’avais pas su reconnaitre que seul, je ne pouvais plus y arriver. D’où notre arrangement. » assurais-je en relevant les yeux vers elle. « Vous êtes assez gros pour qu’il n’y ait pas de place pour les pillards, mais vous êtes aussi trop gros pour que je reste ici. » continuais-je, calmement. « J’ai suffisamment d’exemples de grosses structures ayant fini par sombrer pour savoir que ce genre de camp finira par attirer des personnes peu scrupuleuses et ce jour-là, je ne veux pas être là. Car j’ai une jambe de bois, car je me repose ici et que c’est pas au repos que je survivrais. », je n’étais pas négatif, mais un peu quand même.
« C’est pour ça que si je peux aider Violet à stabiliser certains de vos armements pour les rendre efficaces à plus de 90%, je le ferais. Car vous faire des bombes, c’est la seule chose utile pour votre survie que je pourrais réaliser sans me mettre trop en danger. », et encore que. « Je vous aime bien, il y a des gens vraiment gentil ici, je vous souhaite pas que mon pessimisme se réalise. » qu’elle se rassure quand même sur mes intentions à leur sujet. « C’est juste que dehors, on change, on ne peut pas se moquer des autres ou retirer sa prothèse pour faire une vanne. Dehors, c’est dehors, ce monde… Les optimistes ne survivent pas dehors. », ou rarement.
Pendant que je parlais, j’avais entièrement ouvert ma prothèse, révélant un certain nombre de problèmes majeur qui expliquait tout. « Ne prenez pas mal ma vision des choses ou du camp. J’ai une tendance à ne pas cacher ce que je pense. Dans un sens, j’aimerais vraiment pouvoir penser le meilleur d’ici et vous le souhaitez. C’est juste ma nature qui me fait rester en retrait. » lui assurais-je alors.
Elle avoua être impressionnée de ma survie, ajoutant que d’autres n’y étaient pas arrivés malgré leurs membres. L’écoutant jusqu’au bout, j’eus un sourire amusé avant de préciser, « Non j’évolue seul… J’ai pendant un temps pillé les groupes ayant suffisamment de ressources pour survivre et on m’a aussi pillé. Je n’ai pas une grande confiance à ce qu’on peut être dehors, quand on est seul, sans organisation ni matériel. », je n’avais pas honte de cette facette. Il fallait survivre, il ne fallait pas avoir honte de ce qu’on pouvait faire, du moins dans certaines limites. « J’ai été dans l’armée, en Irak. J’y avais encore deux jambes, mais c’était une bonne école pour aujourd’hui. » avouais-je alors que je sortais un tournevis pour démonter une plaque afin d’accéder aux mécanismes. « La survie ne laisse pas de place à la coopération. Si le vent tournait, je devais tourner avec lui. Si je commençais à me poser des questions ou à avoir peur pour les autres, je serais mort justement. Car il me manque une jambe et que toutes mes ressources doivent m’être alloué. », pas de place au doute… Ne pas regarder en arrière. « Et je serais aussi mort comme d'autres si je n’avais pas su reconnaitre que seul, je ne pouvais plus y arriver. D’où notre arrangement. » assurais-je en relevant les yeux vers elle. « Vous êtes assez gros pour qu’il n’y ait pas de place pour les pillards, mais vous êtes aussi trop gros pour que je reste ici. » continuais-je, calmement. « J’ai suffisamment d’exemples de grosses structures ayant fini par sombrer pour savoir que ce genre de camp finira par attirer des personnes peu scrupuleuses et ce jour-là, je ne veux pas être là. Car j’ai une jambe de bois, car je me repose ici et que c’est pas au repos que je survivrais. », je n’étais pas négatif, mais un peu quand même.
« C’est pour ça que si je peux aider Violet à stabiliser certains de vos armements pour les rendre efficaces à plus de 90%, je le ferais. Car vous faire des bombes, c’est la seule chose utile pour votre survie que je pourrais réaliser sans me mettre trop en danger. », et encore que. « Je vous aime bien, il y a des gens vraiment gentil ici, je vous souhaite pas que mon pessimisme se réalise. » qu’elle se rassure quand même sur mes intentions à leur sujet. « C’est juste que dehors, on change, on ne peut pas se moquer des autres ou retirer sa prothèse pour faire une vanne. Dehors, c’est dehors, ce monde… Les optimistes ne survivent pas dehors. », ou rarement.
Pendant que je parlais, j’avais entièrement ouvert ma prothèse, révélant un certain nombre de problèmes majeur qui expliquait tout. « Ne prenez pas mal ma vision des choses ou du camp. J’ai une tendance à ne pas cacher ce que je pense. Dans un sens, j’aimerais vraiment pouvoir penser le meilleur d’ici et vous le souhaitez. C’est juste ma nature qui me fait rester en retrait. » lui assurais-je alors.
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Re: "On m'appelle la patte folle" ft Lara
Mar 16 Aoû 2022 - 18:34
Comme le présume Lara, il faut effectivement une certaine minutie et d’expertise pour faire les ajustements nécessaires à ce type de prothèse. Le contraire l’aurait bien surprise en tout cas. Posant son épaule contre le mur tout près, elle ne s’approche pas afin de ne pas faire ombre au travail du jeune homme, mais elle reste néanmoins dans les parages. Curiosité et bonne éducation obligent.
Il a donc dû piller, mais l’a été en retour, comme il a évolué seul. Peut-elle lui reprocher ? Si Lara ne s’est jamais adonnée au vol, c’est qu’elle a simplement eu assez de chance au niveau de sa survie. Bien entendu, qui dit piller ajoute bien souvent quelques activités plus condamnables de surcroît, mais… il ne semble pas que Joseph ait commis le pire. Du moins… la blonde en doute étrangement. Le récit continue et la membre du Conseil apprend donc que le brun est en fait militaire de formation.
-Je comprends votre point de vue. Même si elle ne le partage pas concernant The Haven. Ah ! Tout s’explique quant à Violet. Effectivement, cette aide est d’autant plus précieuse aux yeux de la quarantenaire maintenant qu’elle a un peu de contexte.
Au moins, il ne leur souhaite pas que son pessimisme se réalise, il n’est donc pas complètement fataliste dans l’âme, ce que Lara a du mal à supporter chez certains individus.
-Ne vous en faites pas Joseph. Nous avons chacun notre vécu, nos histoires et nos opinions. Je ne partage pas la vôtre, mais cela ne m’empêche pas de comprendre vos craintes et vos appréhensions. J’apprécie la franchise à dire vrai. Quelqu’un qui dit ce qu’il pense est plus agréable. L’on sait mieux comment se tenir.
C’est un sourire poli qui vient une fois de plus orner les lèvres de la quarantenaire.
-Il y a déjà eu une tentative de putsch ici. Rapidement réglé cela dit, car les gens ont compris qu’il fait bon vivre à The Haven. Des voix ont été entendues, malgré les accidents, les manigances et les tentatives de meurtre. J’ai bon espoir en cet endroit Joseph. Nous serons un refuge pour vous aussi longtemps que vous en aurez le besoin.
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Re: "On m'appelle la patte folle" ft Lara
Lun 29 Aoû 2022 - 23:07
On m'appelle la patte folle
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C’était reposant, bien entendu il y avait une certaine retenu dans mes propos, ne la connaissant pas assez pour me laisser aller à plus, mais il y avait surtout une franchise qu’elle semblait apprécier. Elle ne partageait pas ma vision, mais elle ne la repoussait pas non plus. Elle était adulte et calme, pas comme une enfant ayant absolument besoin d’avoir le dernier mot. Ça me fit sourire, car c’était agréable, reposant, car c’était comme ces discussions d’avant où rien n’était en jeu. Continuant mon activité, je ne décrochais pas les yeux de ma prothèse, pas plus quand elle avoua qu’il y avait déjà eu des tentatives de renversement ici. Ils avaient géré les choses, et elle avait toujours à coeur que l’endroit reste un refuge pour ceux qui en auront besoin. Dans le cas présent, moi. « J’espère que ça ne changera jamais. » avouais-je non sans penser à ce que j’avais déjà vécu, à ce que le monde avait déjà traversé et à combien les hommes pouvaient briser les règles. J’avais déjà vu des groupes se détruire, j’avais déjà vécu ça. Ici… Il y avait un attachement qui me faisait accepter toutes formes d’espoir, mais je ne me voilais pour autant pas la face.
« Mais le risque zéro n’existe pas. J’essaie d’en réparer la preuve. », soufflais-je en démontant quelques pièces rouillées que je nettoyais avec précaution avant de poncer l’érosion. « Je crois qu’à votre stade, le plus grand danger reste l’extérieur. » continuais-je sans relever les yeux. « Ce ne sont plus vraiment des rumeurs, même pour vous… » ajoutais-je en la regardant finalement à nouveau. Il y avait toujours eu un jeu de pouvoir, des groupes ou communauté plus violent que d'autres, mais une en particulier semblait depuis peu démontrer toute la noirceur du monde actuel. De là à en croire tous les détails, peut-être pas, surtout que je n’avais jamais réellement fait face, mais les vents de panique ne partaient pas de rien à notre époque.
« Je ne l'espère pas, mais… Ça semble assez fou, je sais que vous n’êtes pas sans défense, mais j’ignore ce dont ils disposent eux aussi. », sans doute car je ne restais jamais assez longtemps pour me préoccuper de ce genre de chose. Moins j’en savais, moins je pouvais craindre ou redouter. Ils n’étaient pas des amis, ou une famille, ils n’étaient pas des personnes pour qui je pourrais me sacrifier, alors je préférais être aveugle, vivre dans une certaine utopie. Pourtant je brisais les limites à cet instant, malgré moi. Comme si une part de moi refuser qu’un refuse le reste éternellement. Un appel du chaos. « Je ne l'espère pas… » corrigeais-je en réalisant combien mon esprit avait pu divaguer. C’était peut-être plus à mon encontre qu’autre chose, « D’autres ont longtemps recruté de force, vous, vous espérez pouvoir offrir un refuge… Ça m’étonne toujours autant que vous soyez aussi calme dans un monde comme le nôtre. », c’était une force, une preuve de sang-froid et d’intelligence, mais ça restait si différent. « Sans offense. » ajoutais-je pour ne pas paraitre grossier, car ce n’était pas le cas.
« Mais le risque zéro n’existe pas. J’essaie d’en réparer la preuve. », soufflais-je en démontant quelques pièces rouillées que je nettoyais avec précaution avant de poncer l’érosion. « Je crois qu’à votre stade, le plus grand danger reste l’extérieur. » continuais-je sans relever les yeux. « Ce ne sont plus vraiment des rumeurs, même pour vous… » ajoutais-je en la regardant finalement à nouveau. Il y avait toujours eu un jeu de pouvoir, des groupes ou communauté plus violent que d'autres, mais une en particulier semblait depuis peu démontrer toute la noirceur du monde actuel. De là à en croire tous les détails, peut-être pas, surtout que je n’avais jamais réellement fait face, mais les vents de panique ne partaient pas de rien à notre époque.
« Je ne l'espère pas, mais… Ça semble assez fou, je sais que vous n’êtes pas sans défense, mais j’ignore ce dont ils disposent eux aussi. », sans doute car je ne restais jamais assez longtemps pour me préoccuper de ce genre de chose. Moins j’en savais, moins je pouvais craindre ou redouter. Ils n’étaient pas des amis, ou une famille, ils n’étaient pas des personnes pour qui je pourrais me sacrifier, alors je préférais être aveugle, vivre dans une certaine utopie. Pourtant je brisais les limites à cet instant, malgré moi. Comme si une part de moi refuser qu’un refuse le reste éternellement. Un appel du chaos. « Je ne l'espère pas… » corrigeais-je en réalisant combien mon esprit avait pu divaguer. C’était peut-être plus à mon encontre qu’autre chose, « D’autres ont longtemps recruté de force, vous, vous espérez pouvoir offrir un refuge… Ça m’étonne toujours autant que vous soyez aussi calme dans un monde comme le nôtre. », c’était une force, une preuve de sang-froid et d’intelligence, mais ça restait si différent. « Sans offense. » ajoutais-je pour ne pas paraitre grossier, car ce n’était pas le cas.
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