Re: 7.7.7

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Les bruits ça me paralysaient assez facilement, mais là, il y avait elle, elle et son stress palpable qui prit le dessus lorsqu’elle me demanda à éclairer la zone et qu’une seconde après un bruit venu de l’enfer retenti un peu plus près. Ça avançait vite, trop pour un mort, trop pour moi aussi. Alors lorsqu’elle me demande de venir l’aider, je ne me fais pas trop prié et je traverse la distance qui me sépare d’elle pour l’aider et tirer sur tout ce qu’il était possible de faire pour dégager un accès. Ce qu’on arrive à faire, du moins en partit. L’espace est fin, et je ne suis pas gros, mais ça me semble encore compliqué.

Pas le temps de réfléchir davantage de toute façon car un bruit plus proche encore précise le danger. Un Cougar. Enfin d’après elle, mais le feulement en plus de la rapidité ne me donne pas beaucoup de matière pour nier cette évidence. Alors je suis, bêtement. J’essaie de me faufiler, mais c’est plus difficile pour moi. Elle, elle est déjà passée, moi… Je suis obligé d’user de cette force que je n’ai pas, mes muscles se plaignent à nouveau. Je n’ai pas eu le temps de me remettre de notre exercice précédent. Je ne suis plus sportif, quoique je ne l’aie jamais été. Alors je peine, je réussis à faire passer partie par partie, mais la panique me gagne. Si je reste bloqué ici, comme ça, je suis mort…

En fait je suis mort.

Un feulement plus sonore se fait entendre et l’animal finit par me rejoindre. Refusant d’y penser, je pousse, je gigote jusqu’à faire passer mon bassin non sans douleur. Mais il est sur moi. L’animal est sur moi. Je sens ses griffes s’abattre sur mon genou avant de le voir fondre - du coin de l’oeil - sur ma jambe pour la mordre.

Un soupire de soulagement s’extirpe de mes lèvres. J’ai eu de la chance, mais elle ne durera pas. L’animal àà essayer de m’immobiliser en attrapant ce qui dépassait encore de la porte, mais il ne tardera pas à comprendre qu’il a attrapé du vent. Je dois le repousser si je ne veux pas mourir, je dois faire quelque chose pour qu’il lâche ma prothèse et qu’on puisse fermer la porte. « Aide moi putain ! » lui criais-je à moitié dessus alors que je me débattais pour attraper mon arme. La lampe dans ma main se fait ballotter sans aucune retenu, la visibilité est difficile, la précision d’autant plus. Commençant à taper devant moi avec la barre de fer, je m’en fous de toucher ma jambe, je ne ressens rien, mais elle… « C’est une prothèse, balance ce que tu peux ! » ajoutais-je, conscient qu’elle pourrait me trahir à tout instant et que je ne pourrais rien y faire.

Mon coeur bat fort, beaucoup trop fort dans ma poitrine.

Je veux pas mourir.

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ft. Isalin

Jeu 1 Sep 2022 - 22:34

Oh-merde ! Oh-merde ! Oh-merde ! Le type traine, il galère à passer, alors il se fait choper la jambe. Les grognements du félin lui glacent le sang, la force qu’il met dans l’assaut est impressionnante. Isalín s’attend à voir cet inconnu se faire arracher un membre.. ; sauf qu’il ne hurle même pas de douleur. Il se débat, certes, mais il n’a pas mal ?! Oh, une prothèse ! Elle capte alors la situation ; ce gars est un putain de veinard, mais il n’est pas encore tiré d’affaire.

- Helvítis ! jure-t-elle machinalement dans sa langue natale.

Évidemment qu’elle ne va pas laisser ce type mourir, ce n’est pas son genre. Et elle a déjà taquiné un cougar cette saison, alors… elle n’est plus à ça près. Le problème, c’est de savoir comment faire. Parce que son flingue, c’est du vent, il n’a plus de balles. Quant à son couteau, il est ridiculement petit : s’approcher l’expose à se faire lacérer un bras au passage. Pourtant, dans le feu de l’action, elle n’hésite pas.

- Ljóst !

Sa lame ripe sur le pelage de l’animal mais la peau est dure. Il tire plus fort, agrandit la brèche au passage, non sans provoquer un grand fracas dans le sellier. La barricade se délite sous la puissance de la bête. Encore un peu et il pourra passer aussi. Isalín réitère ses coups avec l’énergie du désespoir, le cœur pompant à plein régime. Les poils jaunâtres se teintent de sang et au bout du troisième coup, le cougar recul en poussant un rugissement déchirant : elle vient de lui crever un œil. La jeune femme en profite immédiatement pour aider son partenaire du jour à se dégager. Pas de blessure à priori, mais est-ce que sa jambe est encore fonctionnelle ?! Elle tente d’abord de fermer la porte, mais manque de se faire éventrer par une patte griffue. Le félin n’a plus seulement faim, il est en colère. Très en colère. Il fend l’air avec une frénésie furieuse, les babines retroussées au-dessus de ses crocs impressionnants. Il n’est plus bloqué par grand-chose.

- Faut qu’on s’tire, vite ! Dit-elle rebranchant son cerveau sur le réseau anglais, vous pouvez courir ?!

Mer 21 Sep 2022 - 15:01

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Helvi-quoi ? C’est une police d’écriture ça ?! Pourquoi elle veut parler mise en page maintenant ?! Fort heureusement, elle se décide à m’aider, attaquant comme moi l’animal jusqu’à le blesser et le faire lâcher. Me débattant pour m’extraire, le félin m’a bien aidé, clairement, il a agrandit le trou. Mais si c’est une bonne chose pour moi, la vérité c’est qu’on est à présent exposé et qu’il ne semble pas vouloir nous laisser. Il faut en effet se barrer, dans cet inconnu ou il pouvait y avoir pire. Baissant les yeux sur ma prothèses, cette dernière est endommagé, du moins esthétiquement, elle a du aussi prendre un coup dans les mécanismes qui semblent plus difficile, mais ce n’était pas grave, du moins si je prends le temps de réparer ça dans la journée. Maintenant, elle ira bien assez pour fuir.

« Ça va le faire ! », soufflais-je en hochant la tête avant de pointer l’obscurité de ma lampe torche. C’est encore plus délabré et il n’y a pas de bouffe. De toute façon même si c’était le cas, on avait un cougar au cul et c’était trop dangereux comme ça. Localisant une porte assez rapidement, je lui fis signe de me suivre avant de trottiner vers cette dernière.

On ne mit pas longtemps, mais à l’instant où je touchais la poignée, un bruit énorme résonna dans notre dos, signe que l’animal avait su passer. Saisissant donc la clenche, je la fis tourner pour ouvrir et la faire rentrer avant de refermer au moment ou l’animal nous rattrapa. L’animal s’y excita avec violence et c’est un peu tremblant que je gardais la porte bien fermée, juste au cas où. « Merci… » soufflais-je enfin. Elle m’avait sauvé alors que rien ne l’obligeait, ça méritait au moins ça.

Lui tendant la lampe, je finis par lui demander, « Tu peux vérifier si c’est ok et si y’a une sortie ? J’essaie de bloquer la porte… », ou du moins j’essayais de faire en sorte que l’animal ne puisse pas rentrer malgré sa rage. C’était une porte en fer, mais elle était rouillé. Les bords généraient de la poussière à mesure que l’animal frappait. Ça pouvait lâcher à tout moment. Quelle merde putain.

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ft. Isalin

Sam 22 Oct 2022 - 23:03

- Oh merde ! Jure-t-elle alors qu’ils passent enfin une porte rouillée.

C’était moins une. Et ce n’est pas terminé, parce que l’animal a réussi à les suivre et s’acharne désormais sur le battant métallique. Il tient bon, certes, mais la force du cougar risque de dégonder l’issue. Isalín est en nage et son cœur bat à lui péter les côtes, mais elle se sent… excitée. Ce genre de frisson d’adrénaline typique de la jeunesse qui prend des risques inutiles, mais qui trouve ça génial.

- Ok, j’y vais ! Accepte l’Islandaise en attrapant la lampe de son partenaire du jour.

Dégoter une issue donc. Plus facile à dire qu’à faire. Ils se trouvent visiblement dans un énorme entrepôt, là où l’établissement recevait les consommables à en juger par les stocks de serviettes, papier toilette, papiers et autres cartons de jetons. Malheureusement, les docks de déchargement sont fermées et sans courant, les commandes sont bloquées. Isalín n’a besoin que d’un essai de quelques secondes pour comprendre qu’elle ne soulèvera pas les portes à la main.

- Bon, bon…

Elle espère que l’autre s’en sort, car elle entend toujours le félin feuler en toile de fond. Pas de chance, il y a bien une autre voie, mais une lourde étagère s’est cassée la gueule devant, ils mettraient des plombes à libérer le passage. Le faisceau de la torche sabre les ténèbres, jusqu’à ce qu’elle découvre quelque chose. Elle l’évalue en faisant la moue. Pour elle, ça le fait – large ! – pour son partenaire en revanche…

- Hey ! Elle revient en trottinant vers l’handica… le survivant à mobilité réduite, j’ai trouvé qu’une bouche d’aération. Euh… elle est un peu en hauteur, et pas très large, alors… va falloir être un peu agile pour l’atteindre, bon, avoir une bonne détente et la force de se hisser quoi, et… t’es pas plostophobe ?

Et oui, encore un mot anglais qu’elle massacre complètement. En même temps, à sa décharge, il n’est pas très usuel. Et à croire que c’est leurs voix qui énerve l’animal, il se jette à nouveau sur le battant, de l’autre côté, et les gonds émettent un craquement inquiétant. Il va falloir qu’ils filent…