L’ange sur le tatouage, représente son entière personnalité : une bienveillance globalement.

‘’Je ne te le fais pas dire’’ Acquiesce t-il à sa remarque sur les gens cons. L’inquiétude semble la gagner, par rapport au lieu d’où les événements, s’étaient déroulés. Felix tente de la rassurer : ‘’Si ça peut te rassurer, ça s’est passé du côté de la base navale de Kitsap’’ Tente t-il de la rassurer, une moue morose dessinée sur le visage : en songeant à ce qui aurait pu se passer, de pire. Un côté sombre de l’être humain, qu’il n’espère pas revoir un jour.

‘’J’me bats seulement quand c’est nécessaire, qu’aucune autre décision, n’est envisageable’’ Tient t-il à préciser, se justifiant, de manière douce. Il n’est pas un amoureux de la violence et ne souhaite pas se donner une image de bagarreur, à son amie. La seule bagarre qu’il pratiquait, c’était sur les jeux-vidéos.

‘’Quant à la musculation, c’est une passion que je pratique depuis le lycée, j’en faisais avec mon meilleur ami : Diego. C'était un vrai tombeur, ce gars-là’’ Raconte t-il nostalgique du passé, avec une lueur d’enthousiasme que ce soit : dans le regard ou sur le visage. Un véritable ami, sur lequel compter, mais qui a fini par craquer : Rejoignant les autres défunts.

‘’Je ne me suis jamais battu à la cage, j’étais simplement spectateur des combats, j’étais curieux d’en voir des réels … À présent qu’on ait plus la possibilité de se divertir via les écrans’’ Évoque t-il le sujet de la cage et son lot de divertissements, plus qu’impressionnant bien qu’un peu brutal. C’est un peu la boxe du monde apocalyptique, ou le catch en terme de divertissement, actuel.

‘’Oh, hum … Oui, il n’y pas de soucis. Byeol était surpris par l’âge du tatoueur. Elle remettait ses compétences en question. Ça me fait toujours autant rire, quand j’y pense’’ Rit t-il de l’anecdote du tatouage. Au final, il est entièrement satisfait de son tatouage.

Et a rencontré du beau monde, à l’occasion.
À voir, si cela se referait un jour. Embarrassé, à l’idée de retirer son t-shirt, il hésite quelques secondes avant de dévoiler des ailes d’ange : sur son dos épais. ‘’Je l’ai choisi, puisque je trouve que ça correspond à ma personnalité. Que ça représente, le fait que j’essaie de faire un maximum de bien autour de moi’’ Avoue t-il avant de remettre son t-shirt.

‘’Oui … Désolé, j’me suis perdu dans toute cette conversation : Mon cerveau n’a pas pu suivre le rythme de mes paroles et le fait de réfléchir en même temps ‘’ Plaisante t-il sur sa petite erreur. C’est un peu comme lorsque nous mangeons trop rapidement, que le cerveau n’a pas le temps de tout enregistrer et qu’on finit par bouffer pour quatre voir cinq.

Le jeune berger, apprécie le fait qu’elle lui laisse le choix, il rit entre-temps à la plaisanterie d’Isalin.  : mais étant un éternel indécis, est-ce si bien au final ? Des prises de désarmement, ont déjà été réalisées, alors ne serait-ce pas plus intéressant : d’opter sur quelque chose de différent ?

‘’Ça te va si on utilise, des techniques pour contrer les saisies ? Je t’avouerai que j’suis assez indécis quand on me laisse un choix’’ Passe t-il une main derrière sa nuque, gêné par son défaut accompagné d'un sourire timide. En vérité, ça peut rapidement devenir handicapant et devenir irritant pour la personne en face.

‘’Au fait, j’me suis fait entraîné au sol par Wicahpi, pendant la tempête destructrice. Je peux t’assurer que j’aurais préféré la piqûre de moustique de Kaya’’ déclare t-il, évoquant ce douloureux souvenir. Une abominable catastrophe, que personne n’oubliera. Que pourrait t-il arriver de pire ?

L’intonation de l’islandaise, lui porte à croire qu'elle a dû mal à boire ses paroles. ‘’Quelque chose te dérange
dans ce que je dis ?’’ Demande-t-il, tirant un sourire embarrassé, sceptique.  

Est-ce qu’il a dit une connerie, dans une de ces phrases ? S’est t-il donné une mauvaise image de sa propre personne, sans le vouloir ?

L’inquiétude le ronge en temps normal, seulement il est en compagnie d’une amie, donc le malaise est moins palpable. Il espère juste ne pas se prendre la tête avec elle, au sujet de ce qu’il a pu dire de mal : tout ce qu’il souhaite, c’est prendre du bon temps en compagnie d’une personne, qui a une place amicale importante dans son cœur.
‘’Ton agréabilité ne s’est pas envolée, à ce que je vois’’ La complimente t-il souriant, concernant le rassurement porté à son égard.

Ils reprennent leur exercice, dans un calme qu’on peut qualifier d’olympien. Le sportif remarque que sa cadette s'en sort avec une intense difficulté. Alors, il tente d’y aller un peu mollo, ce qui n’empêche pas qu’avec le gabarit du berger : les techniques pour contrer les saisies soient ardues pour la jeune survivante.

‘’Dis moi si j’y vais trop brusquement, je ne veux pas créer de malaise’’ se soucie t-il du bien-être de sa partenaire d'entraînement. Les performances, ne sont pas que la priorité de l’entraînement. Il faut bien que chacun puisse s’y sentir bien. Quand vint le tour de Felix, nul doute qu’il s’en sort à merveille malgré une once de culpabilité, ressentie du fait d’être plus performant que son amie.

L’agacement de la brune le surprend. Isalin, signerait donc, la fin de l'entraînement. C’est en soit dommage, bien qu’ils ont déjà grandement pratiqués, pour une séance. Elle ne lui laisse pas le temps de réagir en faisant dériver la conversation sur la scolarité, lointaine de Felix. ‘’Exactement, enfin pas tout à fait.

Le système de notation allait de cinq points à cent. Pour un examen donc : F correspondait à moins de soixante pourcent de réussite, un bon fail en somme. D de soixante pour cent à soixante-dix pourcent. C de soixante-dix pour cent à quatre-vingt pourcent .

B de quatre-vingt  pourcent à quatre-vingt-dix pourcent et pour finir A de quatre-vingt-dix pour cent à cent pourcent. La meilleure fourchette de notes était A plus. Dans chaque catégorie de A à D, il y avait le plus, le moins et le regular. A, plus valait approximativement entre : quatre-vingt-dix-sept pourcent et plus.

A regular, de quatre-vingt-douze à quatre-vingt-quinze pourcent. Et pour finir A moins de quatre-vingt-dix à quatre-vingt-douze pourcent’’ fit-t-il un récit explicatif, reprenant son souffle.

‘’J’espère ne pas t’avoir endormie avec ces détails’’ Ce serait dommage de la saouler avec autant de détails, en dépit du fait qu’il pensait bien faire. ‘’Tu sais à quel point, j’suis pointilleux sur les détails’’ Affirme t-il, sans l’ombre d’un doute.

‘’Bah, je ne pense pas que cela te surprendra … J’étais l’élève modèle, mais pas dans le sens fayot’’ Connait t-elle ce mot, elle qui vivait en Islande ? Un équivalent ? Probablement.

‘’Je ne cherchais pas à me faire apprécier des professeurs. Je me contentais de m’investir dans mon parcours scolaire, puisque cela me tenait à coeur. Je désirais avoir un bel avenir, pouvoir me diriger vers les meilleures niveaux d'études possibles’’

Se confie t-il, avec une sincérité, venant du fond du coeur. ‘’Je ne voulais pas seulement faire ce qui était requis, pour devenir pompier. Le diplôme étant le plus haut à atteindre possible, c'était mon objectif’’ Évoque t-il son désir d’atteindre son sommet d’études. ‘’Aurais-je pu aller jusque-là ? Je n’aurais jamais la réponse’’ Conclut t-il sur son ancien rêve.

Son visage prit une toute expression, plutôt empathique. ‘’Tu étais scolarisée, à cause de … d’un harcèlement subi ? Ou c’est en lien avec le rêve auquel tu aspirais ?’’ Demande-t-il sans vouloir trop paraître intrusif. ‘’Ce que je veux dire par-là, c’est que tes parents préféraient que tu consacres, ton temps à ta plus grande passion …Tout en te créant un environnement scolaire, aménagé chez toi ?’’

Termine t-il de la questionner, les mains sur les hanches, conservant cette douceur amicale dans la voix. ‘’Tu étais une bonne élève aussi, donc. Comment se déroulaient tes cours à la maison au fait ? Tu avais beaucoup de temps libre ? Ou tout était structuré de manière stricte ?’’ Lui retourne t-il la question. Quel bon ami ne s’intéresserait pas au sien ?